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Origines cognitives, cérébrales et génétiques des troubles de l'acquisition du langage

Ramus, Franck 27 April 2006 (has links) (PDF)
Le thème général qui m'intéresse et qui unifie les différentes branches de mes recherches passées et présentes est celui du développement cérébral et cognitif. Au sein de ce thème je m'intéresse plus particulièrement à l'acquisition du langage, avec une approche résolument pluridisciplinaire. Les questions qui se situent au cœur de ma recherche sont: Quels sont les mécanismes<br />cognitifs qui permettent l'acquisition du langage par l'enfant? Comment ces mécanismes se développent-ils dans le cerveau du nourrisson? Comment le génome humain peut-il construire un cerveau qui a le potentiel de développer de tels mécanismes? J'utilise plusieurs approches convergentes pour tenter de répondre<br />à ces questions. L'une consiste à étudier les capacités<br />perceptives précoces qui constituent le socle des premières acquisitions linguistiques du nourrisson, leurs bases cérébrales, et leurs origines évolutives. Une autre approche est celle de la pathologie. Ma recherche d'un modèle neuropsychologique de l'acquisition du langage m'a naturellement con\-duit à l'étude de la dyslexie développementale, qui est aujourd'hui mon principal<br />sujet de recherche. Après avoir mené des études expérimentales systématiques des différentes théories de la dyslexie, mes travaux se poursuivent dans deux directions. L'une consiste à explorer en grand détail le déficit phonologique à la base de la plupart des cas de dyslexie, en utilisant les méthodes de la psycholinguistique, dans le but de comprendre dans quelle mesure les mécanismes d'acquisition du langage se développent de manière déviante chez l'enfant dyslexique. L'autre se tourne résolument vers la biologie dans le but de comprendre les origines cérébrales<br />et génétiques du déficit phonologique. En me basant sur les données neurobiologiques disponibles, j'ai proposé un modèle permettant de comprendre l'étiologie et la diversité des symptômes cognitifs associés à la dyslexie et plus généralement à d'autres troubles neuro-développementaux. L'un de mes objectifs est de<br />tester ce modèle par des études d'imagerie cérébrale et de génétique des troubles de l'acquisition du langage (dyslexie et dysphasie). Au-delà de cette approche par la pathologie, la perspective à long terme est d'éclairer les processus biologiques impliqués dans le développement des systèmes neuronaux qui contribuent à certains mécanismes d'acquisition du langage.
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Acquisition de relations phonologiques non-adjacentes : de la perception de la parole à l'acquisition lexicale

Gonzalez Gomez, Nayeli 01 August 2012 (has links) (PDF)
Les langues ont de nombreux types de dépendances, certaines concernant des éléments adjacents et d'autres concernant des éléments non adjacents. Au cours des dernières décennies, de nombreuses études ont montré comment les capacités précoces générales des enfants pour traiter le langage se transforment en capacités spécialisées pour la langue qu'ils acquièrent. Ces études ont montré que pendant la deuxième moitié de leur première année de vie, les enfants deviennent sensibles aux propriétés prosodiques, phonétiques et phonotactiques de leur langue maternelle concernant les éléments adjacents. Cependant, aucune étude n'avait mis en évidence la sensibilité des enfants à des dépendances phonologiques non-adjacentes, qui sont un élément clé dans les langues humaines. Par conséquent, la présente thèse a examiné si les enfants sont capables de détecter, d'apprendre et d'utiliser des dépendances phonotactiques non-adjacentes. Le biais Labial-Coronal, correspondant à la prévalence des structures commençant par une consonne labiale suivie d'une consonne coronale (LC, comme bateau), par rapport au pattern inverse Coronal-Labial (CL, comme tabac), a été utilisé pour explorer la sensibilité des nourrissons aux dépendances phonologiques non-adjacentes. Nos résultats établissent qu'à 10 mois les enfants de familles francophones sont sensibles aux dépendances phonologiques non-adjacentes (partie expérimentale 1.1). De plus, nous avons exploré le niveau auquel s'effectuent ces acquisitions. En effet, des analyses de fréquence sur le lexique du français ont montré que le biais LC est clairement présent pour les séquences de plosives et de nasales, mais pas pour les fricatives. Les résultats d'une série d'expériences suggèrent que le pattern de préférences des enfants n'est pas guidé par l'ensemble des fréquences cumulées dans le lexique, ou des fréquences de paires individuelles, mais par des classes de consonnes définies par le mode d'articulation (partie expérimentale 1.2). En outre, nous avons cherché à savoir si l'émergence du biais LC était liés à des contraintes de type maturationnel ou bien par l'exposition à l'input linguistique. Pour cela, nous avons tout d'abord testé l'émergence du biais LC dans une population présentant des différences de maturation, à savoir des enfants nés prématurément (± 3 mois avant terme), puis comparé leurs performances à un groupe d'enfants nés à terme appariés en âge de maturation, et à un groupe de nourrissons nés à terme appariés en âge chronologique. Nos résultats indiquent qu'à 10 mois les enfants prématurés ont un pattern qui ressemble plus au pattern des enfants nés à terme âgés de 10 mois (même âge d'écoute) qu'à celui des enfants nés à terme âgés de 7 mois (même âge de maturation ; partie expérimentale 1.3). Deuxièmement, nous avons testé une population apprenant une langue où le biais LC n'est pas aussi clairement présent dans le lexique : le japonais. Les résultats de cette série d'expériences n'a montré aucune préférence pour les structures LC ou CL chez les enfants japonais (partie expérimentale 1.4). Pris ensemble, ces résultats suggèrent que le biais LC peut être attribué à l'exposition à l'input linguistique et pas seulement à des contraintes maturationnelles. Enfin, nous avons exploré si, et quand, les acquisitions phonologiques apprises au cours de la première année de la vie influencent le début du développement lexical au niveau de la segmentation et de l'apprentissage des mots. Nos résultats montrent que les mots avec la structure phonotactique LC, plus fréquente, sont segmentés (partie expérimentale 2.1) et appris (partie expérimentale 2.2) à un âge plus précoce que les mots avec la structure phonotactique CL moins fréquente. Ces résultats suggèrent que les connaissances phonotactiques préalablement acquises peuvent influencer l'acquisition lexicale, même quand il s'agit d'une dépendance non-adjacente.
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Mémorisation et reconnaissance de séquences multimots chez l'enfant et l'adulte : effets de la fréquence et de la variabilité interne / Multiword sequence storage and recognition in children and adults : frequency and internal variability effects

Bellanger, Cindy 11 December 2017 (has links)
Les modèles de la perception du langage écrit et du langage oral mettent au premier plan l’importance du lexique mental. En effet, parmi les nombreux indices hiérarchisés et guidant la segmentation du flux continu de parole chez l’adulte et l’enfant, les indices lexicaux ont une place prépondérante. Tout au long de ce travail, nous nous intéressons aux spécificités du stockage des séquences multimots dans le lexique mental et à l’hypothèse d’une mémorisation de ces séquences en une seule unité.Ce travail se divise en deux parties, chacune composée d’une série d’expériences. La première partie interroge en premier lieu les indices impliqués dans les effets facilitateurs de la reconnaissance des noms au sein du groupe nominal. Pour cela, sont mis en perspective l’effet du genre grammatical porté par les déterminants et l’effet de fréquence de co-occurrence des séquences déterminant-nom sur le traitement du nom. C’est ensuite l’effet de la cohésion des séquences multimots sur leur reconnaissance qui est examiné.La seconde partie aborde l’influence de la variabilité interne des combinaisons déterminant-nom dans l’acquisition de la structure du groupe nominal chez l’enfant de deux ans à deux ans et demi. Au travers d’une étude longitudinale, nous opposons deux grandes conceptions de l’acquisition du langage chez le jeune enfant: la Grammaire Universelle et les approches Basées sur l’Usage. / The mental lexicon is usually assumed as the main foundation of written and spoken-language perception. Numerous and hierarchically-organized cues drive speech segmentation in adults and infants but lexical cues appear as overriding. Throughout this work, we question multiword-sequence storage idiosyncrasy and multiword-sequence memorizing as one unit in the mental lexicon.This work splits into two parts, each composed of a set of experiments. The first one assesses the cues involved in recognition facilitation of nouns in noun phrases. For that purpose, we disentangled grammatical-gender effects and co-occurrence frequency effects on the processing of determiner-noun sequences. Then, we tested the cohesiveness effect on three-word sequences’ recognition.The second set of experiments is about the influence of determiner-noun sequences’ internal variability in noun-phrase’s structure aquisition in 2 to 2,5 year-old children. In a three-month longitudinal study, we contrast two main conceptions of first-language acquisition: Universal Grammar and Usage-Based approaches.
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Le rôle de la prosodie et des mots grammaticaux dans l'acquisition du sens des mots / The role of phrasal prosody and function words in the acquisition of word meanings

Lopa de Carvalho, Alex 15 September 2017 (has links)
Des études précédentes démontrent qu’avoir accès à la structure syntaxique des phrases aide les enfants à découvrir le sens des mots nouveaux. Cela implique que les enfants doivent avoir accès à certains aspects de la structure syntaxique avant même de connaître beaucoup de mots. Étant donné que dans toutes les langues du monde la structure prosodique d’une phrase corrèle avec sa structure syntaxique, et que par ailleurs les mots et morphèmes grammaticaux sont utiles pour déterminer la catégorie syntaxique des mots, il se pourrait que les enfants utilisent la prosodie et les mots grammaticaux pour initialiser leur acquisition lexicale et syntaxique. Dans cette thèse, j’ai étudié le rôle de la prosodie phrasale et des mots grammaticaux pour guider l’analyse syntaxique chez les enfants (PARTIE 1) et la possibilité que les jeunes enfants exploitent cette information pour apprendre le sens des mots nouveaux (PARTIE 2). Dans la partie 1, j’ai construit des paires minimales de phrases en français et en anglais afin de tester si les enfants exploitent la relation entre les structures prosodique et syntaxique pour guider leur interprétation des homophones noms-verbes. J’ai démontré que les enfants d’âge préscolaire utilisent la prosodie phrasale en temps réel pour guider leur analyse syntaxique. En écoutant des phrases telles que [La petite ferme][.., les enfants interprètent ferme comme un nom, mais pour les phrases telles que [La petite][ferme...], ils interprètent ferme comme un verbe (Chapitre 3). Cette capacité a également été observée chez les enfants américains: en écoutant des phrases telles que « The baby flies… », ils utilisent la prosodie des phrases pour décider si flies est un nom ou un verbe (Chapitre 4). Par la suite, j’ai démontré que même les enfants d’environ 20 mois utilisent la prosodie des phrases pour récupérer leur structure syntaxique et pour en déduire la catégorie syntaxique des mots (Chapitre 5), une capacité qui serait extrêmement utile pour découvrir le sens des mots inconnus. C’est cette hypothèse que j’ai testé dans la partie 2, à savoir si l’information syntaxique obtenue à partir de la prosodie phrasale et des mots grammaticaux permet aux enfants d’apprendre le sens des mots. Une première série d’études s’appuie sur des phrases disloquées à droite contenant un verbe nouveau en français : [ili dase], [le bébéi] qui est minimalement différente de la phrase transitive [il dase le bébé]. Mes résultats montrent que les enfants de 28 mois exploitent les informations prosodiques de ces phrases pour contraindre leur interprétation du sens du nouveau verbe (Chapitre 6). Dans une deuxième série d’études, j’ai étudié si la prosodie et les mots grammaticaux guident l’acquisition de noms et de verbes. J’ai utilisé des phrases comme « Regarde la petite bamoule » qui peuvent être produites soit comme [Regarde la petite bamoule!], où «bamoule» est un nom, ou [Regarde], [la petite] [bamoule!], où bamoule est un verbe. Les enfants de 18 mois ont correctement analysé ces phrases et ont attribué une interprétation de nom ou de verbe au mot bamoule selon sa position dans la structure prosodique-syntaxique des phrases (Chapitre 7). Ensemble, ces études montrent que les jeunes enfants exploitent les mots grammaticaux et la structure prosodique des phrases pour inférer la structure syntaxique et contraindre ainsi l’interprétation possible du sens des mots. Ce mécanisme peut permettre aux enfants de construire une représentation initiale de la structure syntaxique des phrases, avant même de connaître la signification des mots. Bien que les informations prosodiques et les mots grammaticaux puissent prendre des formes différentes selon les langues, nos études suggèrent que cette information pourrait représenter un outil universel et qui permettrait aux enfants d’accéder à certaines informations syntaxiques des phrasesqu’ils entendent, et d’initialiser l’acquisition du langage. / Previous research demonstrates that having access to the syntactic structure of sentences helps children to discover the meaning of novel words. This implies that infants need to get access to aspects of syntactic structure before they know many words. Since in all the world’s languages the prosodic structure of a sentence correlates with its syntactic structure, and since function words/morphemes are useful to determine the syntactic category of words, infants might use phrasal prosody and function words to bootstrap their way into lexical and syntactic acquisition. In this thesis, I empirically investigated the role of phrasal prosody and function words to constrain syntactic analysis in young children (PART 1) and whether infants exploit this information to learn the meanings of novel words (PART 2). In part 1, I constructed minimal pairs of sentences in French and in English, testing whether children exploit the relationship between syntactic and prosodic structures to drive their interpretation of noun-verb homophones. I demonstrated that preschoolers use phrasal prosody online to constrain their syntactic analysis. When listening to French sentences such as [La petite ferme][…–[The little farm][…, children interpreted ferme as a noun, but in sentences such as [La petite][ferme…] – [The little girl][closes…, they interpreted ferme as a verb (Chapter 3). This ability was also attested in English-learning preschoolers who listened to sentences such as ‘The baby flies…’: they used prosodic information to decide whether “flies” was a noun or a verb (Chapter 4). Importantly, in further studies I demonstrated that even infants around 20-months use phrasal prosody to recover syntactic structures and to predict the syntactic category of upcoming words (Chapter 5), an ability which would be extremely useful to discover the meaning of unknown words. This is what I tested in part 2: whether the syntactic information obtained from phrasal prosody and function words could allow infants to constrain their acquisition of word meanings. A first series of studies relied on right-dislocated sentences containing a novel verb in French: [ili dase], [le bébéi] - ‘hei is dasing, the babyi’ (meaning ‘the baby is dasing’) which is minimally different from the transitive sentence [il dase le bébé] (he is dasing the baby). 28-montholds were shown to exploit prosodic information to constrain their interpretation of the novel verb meaning (Chapter 6). In a second series of studies, I investigated whether phrasal prosody and function words constrain the acquisition of nouns and verbs. I used sentences like ‘Regarde la petite bamoule’, which can be produced either as [Regarde la petite bamoule!] - Look at the little bamoule!, where ‘bamoule’ is a noun, or as [Regarde], [la petite] [bamoule!] - Look, the little (one) is bamouling, where bamoule is a verb. 18-month-olds correctly parsed such sentences and attributed a noun or verb meaning to the critical word depending on its position within the syntactic-prosodic structure of the sentences (Chapter 7). Taken together, these studies show that infants exploit function words and the prosodic structure of an utterance to recover the sentences’ syntactic structure, which in turn constrains the possible meaning of novel words. This powerful mechanism might be extremely useful for infants to construct a first-pass syntactic structure of spoken sentences even before they know the meanings of many words. Although prosodic information and functional elements can surface differently across languages, our studies suggest that this information may represent a universal and extremely useful tool for infants to access syntactic information through a surface analysis of the speech stream, and to bootstrap their way into language acquisition.
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Aspects psycholinguistiques du développement du bilinguisme précoce : une étude de cas d'un enfant bilingue français-russe de 2 à 4 ans / Psycholinguistic aspects of simultaneous bilingual acquisition : case study of a French-Russian bilingual child from 2;0 to 4;0

Bailleul, Oksana 17 October 2017 (has links)
Cette recherche s’intéresse à l’acquisition du bilinguisme précoce simultané dans un contexte de mixité familiale français-russe. Les recherches récentes dans ce domaine ont montré qu’un ensemble de facteurs tels que l’input parental, ainsi que les stratégies discursives familiales, peuvent expliquer comment l’enfant accède à la parole dans ce contexte (Döpke, 1998 ; Lanza, 1997, 2004 ; De Houwer, 2009 ; King et Fogle, 2013 entre autres). L’enfant bilingue a été enregistrée en interaction spontanée et naturelle avec ses deux parents respectifs sur une durée de deux ans (2;00 à 4;00 ans). Le corpus total est constitué de 68 heures d’enregistrement et l’échantillon analysé a été restreint à 28 heures de transcriptions. Les résultats montrent que la fréquence de l’exposition à l’input et les pratiques langagières familiales ont un impact considérable sur les rapports émergents entre les deux langues à un âge précoce. Il découle de notre analyse que l’enfant développe une forme dominante du bilinguisme et passe progressivement à l’usage harmonieux des deux langues vers 3 ans. Ce passage est accompagné des changements du paysage sonore et de la fréquence de l’exposition à l’input en russe. Un décalage dans l’apparition des catégories grammaticales a été noté : l’acquisition du français suit les modalités générales observées chez les enfants monolingues français, tandis que celle du russe connaît un décalage substantiel. Les transferts interlangues au niveau du lexique, de la morphologie (les fillers) et de la syntaxe permettent de soutenir l’existence des compétences sous-jacentes communes. / This study focuses on language acquisition of a bilingual child growing up in a French-Russian speaking family. Recent research has shown that a range of factors such as parental input frequency, family discourse strategies can explain the language development processes which take place withing a bilingual family (Döpke, 1998 ; Lanza, 1997, 2004 ; De Houwer, 2009 ; King et Fogle, 2013, etc.) The goal is to understand how language exposure, family language policies and input frequency influence the child’s bilingual acquisition in this particular context. For doing that, the child was being recorded during spontaneous and natural interaction with both of her parents for the period of two years (from 2;00 to 4;00). The overall corpora are composed of 68 recording hours, while the analysed sample is based on 28 hours of transcribed data. The data gathered in this study strongly suggest the existence of clear correlation between input frequency, parental discourse strategies and child’s linguistic competence in both languages. The findings from the research show a shift from dominant bilingualism to the harmonious use of both languages at the age of 3. This shift is accompanied by the changes of the child’s linguistic soundscape, the use of parental discourse strategies and input frequency in Russian. The grammatical-categories emergence is characterized by a strong discrepancy in both languages: the acquisition of French follows developmental paths of French monolingual children, while Russian is acquired with a substantial time delay. The crosslinguistic influences, lexical, morphological and syntactic, support the idea of a common underlying proficiency.
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L’acquisition des temps verbaux du passé chez les apprenants chinois du français première langue et seconde langue étrangères : une analyse portant sur un corpus de récits écrits / Acquisition of French past tense by Chinese learners of French as first foreign language (FL2) and second foreign language (FL3) : an analysis based on a corpus of written narratives

Zhang, Xingzi 28 September 2017 (has links)
Cette étude comparative porte sur un corpus de récits écrits d’apprenants chinois du français première langue (FL2) et seconde langue étrangères (FL3) en milieu scolaire. Elle a trait à deux groupes d’apprenants de même L1 (le chinois) ayant des accès différents à la langue cible, le français (avec ou sans anglais L2). L’analyse tient compte des différences entre les trois langues, une langue romane (le français), une langue germanique (l’anglais) et une L1 qui ne leur est pas typologiquement apparentée (le chinois). La thèse vise à répondre aux questions suivantes : comment les apprenants chinois en FL2 et FL3 utilisent-ils les temps verbaux du passé à différents niveaux d’apprentissage ? Quels rôles jouent respectivement la L1 et de la L2 dans l’apprentissage de la L3? L’analyse des données s’exerce au niveau sémantique (l’hypothèse de l’aspect, Andersen & Shirai 1994) et fonctionnel (l’hypothèse du discours, Hopper 1979). Les résultats montrent que l’emploi de l’imparfait chez les deux groupes d’apprenants ne suit pas l’hypothèse de l’aspect. Ils montrent aussi que les apprenants ont des difficultés à distinguer trame et arrière-plan du récit. Par ailleurs, on montre quel type d’influence l’acquisition de la L2 exerce sur celle de la L3. / This comparative study deals with a corpus of written narratives of Chinese FL2 and FL3 learners in school settings. The two groups of learners have the same L1 (Chinese), but different access to the target language, French (with or without English L2). The analysis takes into account the differences between the three languages, a Romance language (French), a Germanic language (English), and a typologically different L1 (Chinese). The thesis deals with the following research questions : how do Chinese FL2 and FL3 learners use past verbal tense at the beginner and intermediate levels. What are the roles of L1 and L2 for FL3 learners ? The data are analysed from a semantic (aspect hypothesis, Andersen & Shirai 1994) and a functional (discourse hypothesis, Hopper 1979) point of view. The results show that the use of the imparfait in both groups of learners does not follow the AH. They also show that learners have difficulties distinguishing the foreground from the background of the narrative. Moreover, both L1 and L2 exert influence over L3 acquisition.
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Les phrasal verbs : usage, acquisition (L1 & L2), et enseignement / Phrasal verbs : usage, L1 & L2 acquisition, and teaching

Riguel, Emilie 01 December 2016 (has links)
Bien que typiques et incontournables de la langue anglaise, les phrasal verbs représentent cependant un véritable fléau pour les apprenants non-anglophones. Une étude quantitative s’appuyant sur la comparaison d’un corpus d’interlangue de l’anglais langue étrangère (International Corpus of Learner English, Version 2) et d’un corpus contrôle (Louvain Corpus of Native English Essays) met ainsi en lumière la sous-représentation des phrasal verbs dans les productions écrites d’étudiants non-anglophones. En second lieu, à partir d’une étude qualitative examinant l’usage des phrasal verbs dans les extraits de dissertations d’étudiants non-natifs, nous établissons une typologie des erreurs commises par les apprenants non-anglophones à l’égard des phrasal verbs. Une réflexion sur de nouvelles approches visant un meilleur apprentissage/enseignement des phrasal verbs est également proposée.Pour apporter des éléments de réponse à cette question, notre démarche consiste à observer la genèse de cette construction dans le langage de l’enfant anglophone. En effet, le rôle des constructions formées de plusieurs mots a notamment été mis en évidence dans les théories de l’acquisition de la langue maternelle (Goldberg, 1995 ; Tomasello, 2003). En outre, elles représentent une source de prédication riche et productive que les enfants de la plupart des communautés linguistiques acquièrent à un âge très précoce. Aucune étude dédiée à l’acquisition et l’usage des phrasal verbs chez le jeune enfant anglophone n’a cependant été réalisée à ce jour. Cette thèse se propose d’étudier l’émergence et le développement des constructions verbe-particule dans le langage de l’enfant en analysant les données longitudinales du discours oral spontané de deux enfants uniligues anglophones, Naima et Ella, suivies respectivement entre 0;11 et 3;10 et entre 1;00 et 4;00. Les transcriptions des corpus sont issues de la base de données CHILDES (MacWhinney, 2000a).Enfin, cette thèse s’intéresse également à l’acquisition et à l’usage du placement de la particule adverbiale au sein des verbes à particule transitifs directs dans le discours de l’enfant anglophone. En particulier, une analyse multifactorielle de plusieurs variables linguistiques sera conduite afin de voir si l’enfant reproduit le même schéma linguistique que l’adulte dans ses emplois des constructions verbe-particule transitives directes de type continu V-Prt-O et discontinu V-O-Prt. / Although typical and inevitable in the English language, phrasal verbs, however, represent a real scourge to non-English-speaking students. A quantitative study based on a comparison between an interlanguage corpus of English as a foreign language (International Corpus of Learner English, Version 2) and a control corpus (Louvain Corpus of Native English Essays) thus highlights the underrepresentation of phrasal verbs in non-English-speaking students’ written productions. Secondly, from a qualitative study examining the use of phrasal verbs in excerpts from non-native students’ essays, we draw up a typology of errors made by non-English-speaking learners with regard to phrasal verbs. A discussion on new approaches to a better learning/teaching of phrasal verbs is also proposed.To provide some answers to this question, our approach consists in observing the genesis of this construction in the English-speaking child’s language. Indeed, the role of multiword constructions has particularly been emphasized in theories of first language acquisition (Goldberg, 1995; Tomasello, 2003). Besides, they are a rich and productive source of predication that children from most of the language communities acquire at a very early age. Yet, no studies dedicated to the acquisition and usage of verb-particle constructions in young English-speaking children have been carried out so far. This thesis aims to study the emergence and development of verb-particle constructions in child language by analyzing longitudinal data from the spontaneous oral speech of two monolingual English-speaking children, Naima and Ella, respectively followed between ages 0;11 and 3;10 and between ages 1;00 and 4;00. The corpora transcripts come from the CHILDES database (MacWhinney, 2000a).Finally, this thesis also focuses on the acquisition and use of particle placement within direct transitive phrasal verbs in English-speaking children’s speech. In particular, a multifactorial analysis of several linguistic variables will be conducted to see if children reproduce the same linguistic pattern as adults in their productions of both types of direct transitive verb-particle constructions (i.e. continuous configuration V-Prt-O and split configuration V-O-Prt).
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Rythme des langues et acquisition du langage

Ramus, Franck 25 November 1999 (has links) (PDF)
Dans le cadre de la théorie de l'initialisation phonologique, nous avons étudié l'hypothèse selon laquelle le nourrisson est sensible dès la naissance au rythme de la parole, cette sensibilité constituant l'une des toutes premières étapes de l'acquisition du langage. Pour ce faire, nous avons effectué des mesures acoustico-phonétiques sur huit langues, montrant qu'une segmentation de la parole en consonnes/voyelles per-<br />met de déterminer certaines propriétés rythmiques des langues. Nous en avons déduit un modèle computationnel de la perception du rythme, et nous avons effectué des simulations prédisant quelles langues peuvent être distinguées sur la base de leurs propriétés rythmiques. Afin de tester ces prédictions, nous avons effectué une série d'expériences de discrimination de langues sur des sujets adultes, qui ont montré l'adéquation du modèle avec les données empiriques. Pour s'assurer que les<br />sujets n'utilisaient pas d'autres indices que le rythme, nous avons mis au point une technique basée sur la resynthèse de parole, permettant de dégrader les stimuli pour n'en préserver que les propriétés rythmiques.<br />Grâce à cette technique, nous avons pu montrer que des nouveau-nés sont capables de distinguer le néerlandais du japonais, sur la base de leurs seules différences rythmiques. Enfin, nous nous sommes demandés si cette sensibilité pour le rythme était spécique au langage, et donc à l'espèce humaine. Dans cette perspective, nous présentons quelques expériences-pilotes de discrimination de langues par des singes. Nous concluons que le nourrisson possède dès la naissance une capacité à analyser le rythme de la parole, et nous faisons de plus l'hypothèse que cette capacité peut lui être utile dans l'apprentissage de la structure des syllabes de sa langue maternelle.
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Le kaléidoscope de la liaison en français : étude comparée de son appropriation par des apprenants adultes de FLE et des enfants natifs / The kaleidoscope of liaison in French : comparative study of its acquisition by FFL adult learners and by native children

Harnois-Delpiano, Mylene 07 April 2016 (has links)
La liaison en français consiste en l’apparition d’une consonne de liaison entre deux mots dans des contextes précis de la chaîne parlée qui sont divisés en trois catégories : les contextes où la liaison est catégorique (un /n/ enfant), ceux où elle est variable (un gros /z/ avion) et ceux où elle est erratique (une chanson // anglaise). L’objectif de cette recherche est double : dans la première partie, nous exposons une analyse de chaque dimension linguistique et sociolinguistique impliquée dans le phénomène de la liaison. Chacune d’entre elles permet d’éclairer les études qui ont été réalisées ces dernières années auprès d’apprenants de FLE de niveau intermédiaire à avancé, afin de découvrir dans quelle mesure ils parviennent à s’approprier la liaison, en perception comme en production. Dans la seconde partie, nous présentons une étude expérimentale de l’appropriation de la liaison en français suivie par 17 apprenants coréens de FLE de niveau A1-A2 du CECRL enregistrés trois fois sur une durée d’un an, ainsi que par 165 enfants francophones natifs de deux à six ans. Comme il est impossible de comparer les deux groupes de participants du fait de conditions environnementales et de compétences cognitives non alignables, nous avons élaboré une méthode innovante d’appariement sur la base de données factuelles. Nos résultats nous permettent non seulement d’étayer le modèle constructionniste de l’acquisition de la liaison L1 (Chevrot, Dugua, & Fayol, 2009; Chevrot, Dugua, Harnois-Delpiano, Siccardi, & Spinelli, 2013) mais aussi d’esquisser le processus d’appropriation de la liaison L2, très influencé par la graphie apprise dès les premiers cours de FLE. Nous concluons par une mise en perspective didactique prenant en compte l’ensemble des prismes de ce kaléidoscope linguistique de la liaison en français car sans une perception claire de chacun d’entre eux, les apprenants de FLE ne peuvent qu’avoir une vision floue du phénomène. / French liaison is the appearance of a liaison consonant between two words in specific contexts within the spoken word chain. These contexts are divided into three categories : those where the liaison is categorical (e.g. “a child” : un /n/ enfant ), those where it is variable (e.g. “a big plane” : un gros /z/ avion) and those where it is forbidden (e.g. “an english song” : une chanson // anglaise ).The aim of this research is twofold. In the first part, we present an analysis of each linguistic and sociolinguistic sub-field involved in the phenomenon of French liaison. Each of them will allow to shed light on studies of the acquisition of French liaison that have been conducted with learners of FFL (intermediate to advanced level) in recent years. In the second part, we present a comparative study of the acquisition of French liaison based on experimental tasks performed by 17 Korean learners of FFL (level A1-A2 of the CEFR) recorded three times over a one-year and by 165 native children aged two to six. As it is impossible to compare the two groups of participants due to environmental conditions and to different cognitive skills, we have developed an innovative matching method based on factual data. On the one hand, this supports the constructionist model of the acquisition of the liaison L1 (Chevrot, Dugua, & Fayol, 2009; Chevrot, Dugua, Harnois-Delpiano, Siccardi, & Spinelli, 2013). On the other hand, this enables us to sketch the acquisition process of the liaison L2, very influenced by the spelling which is learned from the first FFL course. We conclude with a didactic perspective layout taking into account all the prisms of this linguistic kaleidoscope of French liaison because without a clear perception of each one, FFL learners are bound to have a partial and unfocused interpretation of this phenomenon.
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Évaluation de la production morphosyntaxique chez un enfant québécois francophone porteur d'implant cochléaire

Bechara, Joelle 08 1900 (has links)
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