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Code-switching : language of bilingual children and what it can reveal about multiple language use

Waine, George 09 1900 (has links)
Le code-switch et les emprunts sont tous les deux des phénomènes linguistiques très courants parmi les communautés multilingues. Malgré le fait qu’il y ait eu beaucoup de recherche à propos de ces phénomènes, il existe deux aspects qui n’ont pas été explorés de manière satisfaisante. Premièrement, la distinction exacte entre le code-switch et l’emprunt, et, deuxièmement, le code-switch parmi les enfants. Plusieurs chercheurs proposent que la différence entre le code-switch et l’emprunt existe dans la phonologie : les emprunts d’une langue à une autre subissent des assimilations phonologiques selon la langue de cible. Si celle-ci est une distinction nécessaire des emprunts, cela ne veut pas dire qu’il est suffisant pour les distinguer du code-switch. Ceci amène plusieurs chercheurs à postuler que la différence cruciale entre le code-switch et l’emprunt est que ce premier est soumis à un ensemble de contraintes. Toutefois, la nature de ces contraintes varie beaucoup parmi les théories. Le code-switch dans les locuteurs bilingues jeunes est un outil idéal pour tester la validité des théories proposées : plusieurs chercheurs proposent qu’il existe un aspect développemental de ces contraintes, qui informe de manière importante sur la nature de l’acquisition du langage bilingue. La cible de ce travail est de répondre à deux questions cruciales. Tout d’abord, s’il existe bel et bien un aspect développemental des contraintes concernant le code-switch, et, deuxièmement, comment le code-switch des enfants peut informer sur l’usage de langues multiples, particulièrement concernant l’acquisition du langage bilingue. / Code-switching and borrowing are both highly common linguistic phenomena in multilingual communities. Whilst much research has been carried out on these phenomena, there are two aspects of them which have not been satisfactorily explored. Firstly, the exact distinction between code-switching and borrowing, and secondly, that of code-switching in children. Many researchers state that the difference between code-switching and borrowing lies in phonology: borrowings from another language assimilate to the phonology of the language in which they have been inserted. Whilst this may be a necessary distinction of borrowing, it may not be sufficient to distinguish it from code-switching. This has led to many researchers to propose that a key difference between code-switching and borrowing is that the former is subject to a set of constraints, though these differ greatly between theories. Code-switching behaviour of young bilingual children is ideal for testing the validity of these theories: many researchers argue that there is a developmental aspect to constraints acting upon children’s code-switching, which provides valuable insight into the nature of bilingual language acquisition. The aim of this thesis is therefore to answer two crucial questions. Firstly, if there does indeed exist a developmental aspect to constraints acting on children’s code-switching, and, secondly, what bilingual children’s code-switching can reveal about multiple language use, particularly with regards to bilingual language acquisition.
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Weaving an ambiguous lexicon / Construire un lexique ambigu

Dautriche, Isabelle 18 September 2015 (has links)
Il y a (au moins) deux questions fondamentales que l’on est amené à se poser lorsqu’on étudie le langage: comment acquiert-on le langage? —le problème d’apprentissage —et pourquoi les langues du monde partagent certaines propriétés mais pas d’autres? —le problème typologique. Dans cette thèse, j’entreprends de relier ces deux domaines en me focalisant sur le lexique, l’ensemble des mots de notre langue et leur sens associés, en posant les questions suivantes: pourquoi le lexique est-il tel qu’il est? Et est-ce que les propriétés du lexique peuvent être (en partie) expliquées par la façon dont les enfants apprennent leur langue? Un des aspects les plus frappants du lexique est que les mots que nous utilisons sont ambigus et peuvent être confondus facilement avec d’autres. En effet, les mots peuvent avoir plusieurs sens (par exemple, les homophones) et sont représentés par un ensemble limité de sons qui augmentent la possibilité qu’ils soient confondus (par exemple, les paires minimales). L’existence de ces mots semble présenter un problème pour les enfants qui apprennent leur langue car il a été montré qu’ils ont des difficultés à apprendre des mots dont les formes sonores sont proches et qu’ils résistent à l’apprentissage des mots ayant plusieurs sens. En combinant une approche computationnelle et expérimentale, je montre, quantitativement, que les mots du lexique sont, en effet, plus similaires que ce qui serait attendu par chance, et expérimentalement, que les enfants n’ont aucun problème à apprendre ces mots à la condition qu’ils apparaissent dans des contextes suffisamment distincts. Enfin, je propose que l’étude des mots ambigus permet de révéler des éléments importants du mécanisme d’apprentissage du langage qui sont actuellement absents des théories actuelles. Cet ensemble d’études suggère que les mots ambigus et les mots similaires, bien que présents dans le langage, n’apparaissent pas arbitrairement dans le langage et que leur organisation reflète (en partie) la façon dont les enfants apprennent leur langue. / Modern cognitive science of language concerns itself with (at least) two fundamental questions: how do humans learn language? —the learning problem —and why do the world’s languages exhibit some properties and not others? —the typology problem. In this dissertation, I attempt to link these two questions by looking at the lexicon, the set of word-forms and their associated meanings, and ask why do lexicons look the way they are? And can the properties exhibited by the lexicon be (in part) explained by the way children learn their language? One striking observation is that the set of words in a given language is highly ambiguous and confusable. Words may have multiple senses (e.g., homonymy, polysemy) and are represented by an arrangement of a finite set of sounds that potentially increase their confusability (e.g., minimal pairs). Lexicons bearing such properties present a problem for children learning their language who seem to have difficulty learning similar sounding words and resist learning words having multiple meanings. Using lexical models and experimental methods in toddlers and adults, I present quantitative evidence that lexicons are, indeed, more confusable than what would be expected by chance alone. I then present empirical evidence suggesting that toddlers have the tools to bypass these problems given that ambiguous or confusable words are constrained to appear in distinct context. Finally, I submit that the study of ambiguous words reveal factors that were currently missing from current accounts of word learning. Taken together this research suggests that ambiguous and confusable words, while present in the language, may be restricted in their distribution in the lexicon and that these restrictions reflect (in part) how children learn languages.
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Étude d'un biais prosodique précoce : le cas de la loi iambo-trochaïque / Early prosodic biases : the iambic trochaic law

Abboub, Nawal 25 September 2015 (has links)
Le but de cette thèse a été d'explorer certains des mécanismes relatifs à la perception de la prosodie linguistique. Cet intérêt provient du fait que la prosodie, qui est portée dans le signal acoustique par les indices d'intensité, durée et pitch, pourrait guider les nourrissons dans l'apprentissage des mots et de leur ordre dans les phrases. Nous avons donc étudié un mécanisme qui pourrait sous-tendre ces capacités prosodiques précoces : la loi iambo-trochaïque (iambic-trochaic law : ITL). L'ITL (Woodrow, 1909; Hayes, 1995; Nespor et al., 2008) est un des principes d'organisation de la perception auditive qui a été proposé comme ayant un rôle important non seulement dans la perception chez l'adulte, mais aussi pendant l'acquisition du langage chez le nourrisson. L'ITL postule une préférence générale pour le regroupement des éléments sonores (syllabes, notes musicales...) en paires, en fonction des variations d'intensité, de tonalité (pitch) ou de durée de ces éléments : les sons forts ou aigus marquent le début de groupes de pattern trochaïque (fort-faible ou aigu-grave), alors que les sons longs marquent la fin de groupes de pattern iambique (court-long). Toutefois, les langues diffèrent dans leur façon d'utiliser ces indices acoustiques pour marquer la proéminence prosodique dans les mots et dans les syntagmes. Par exemple, le français ne possède pas d'accent lexical mais un accent au niveau du syntagme où la dernière syllabe est allongée, ce qui crée un contraste court-long (pattern iambique basé sur la durée). A l'inverse, en anglais ou en allemand, l'accent lexical est en général sur la première syllabe, qui est plus forte et/ou plus aigüe, ce qui induit un pattern trochaïque basé sur l'intensité ou le pitch. L'environnement linguistique pourrait donc interagir avec l'ITL. Cette thèse s'articule en deux axes. D'une part, dans une tâche de segmentation / reconnaissance de paires de syllabes, nos données montrent que des sensibilités à l'ITL sont présentes chez l'adulte (Exp. 1) et le nourrisson de 7,5 mois (Exp. 2), français et allemands. De faibles différences cross-linguistiques entre les deux groupes sont retrouvées pour le groupement basé sur l'intensité. D'autre part, à l'aide de la NIRS (Near InfraRed Spectroscopy), nous avons mesuré les réponses d'activité cérébrale chez des nouveau-nés et mis en évidence que des sensibilités à l'ITL sont présentes à la naissance et déjà influencées par la langue entendue in utero (Exp. 3-6). Pour finir, nous avons exploré de quelle manière l'environnement linguistique influence les compétences de discrimination de patterns rythmiques d'accentuation des mots chez des nourrissons de 10 mois (Exp. 7). Nos résultats révèlent que des nourrissons bilingues apprenant le français et une langue avec un accent lexical variable sont capables de discriminer des patterns d'accentuation contrairement aux monolingues français. Pris ensemble, nos résultats contribuent à la compréhension de l'origine développementale de l'ITL, de sa modulation par l'environnement linguistique et du développement langue-spécifique du traitement et des préférences rythmiques. / The goal of this doctoral dissertation was to explore the mechanisms underlying linguistic prosodic perception. Prosody is carried in the speech signal by a number of acoustic cues, including duration, intensity and pitch. Importantly for language acquisition, prosody could help infants learn words and word order in their native language. Therefore, we studied a mechanism that could support these early prosodic abilities: the iambic/trochaic law (ITL). The ITL (Woodrow, 1909; Hayes, 1995; Nespor et al., 2008) is a mechanism that organizes auditory perception and was proposed to have an important role not only in adult speech perception but also in language acquisition in infancy. The ITL states that sounds (e.g., syllables, musical notes, etc.) contrasting in intensity/pitch form pairs with initial prominence, i.e., a trochaic pattern (strong-weak or high-low), and those contrasting in duration form pairs with final prominence, i.e., an iambic pattern (short-long). However, languages differ in how these acoustic cues mark prosodic prominence both at the level of words and of phonological phrases. For example, French has no lexical stress but has phrase-final stress, the last syllable of the phrase being lengthened, creating a short-long pattern (duration-based iambic pattern). Conversely, in English or in German, lexical stress is usually on the first syllable, which has higher intensity and/or pitch (intensity- or pitch-based trochaic pattern). Listeners' language background is therefore likely to interact with the ITL bias. This thesis is divided into two main parts. First, in a segmentation / syllable pair recognition task, we found that sensitivity to the ITL was present in French and German adults (Exp. 1) and 7.5-month-old infants (Exp. 2). We found weak cross-linguistic differences between the two language groups for the intensity grouping in adults and infants. Secondly, using NIRS (Near InfraRed Spectroscopy), we measured cortical responses in newborns and demonstrated that sensitivity to the ITL was present at birth and were already influenced by the language the infants heard in utero (Exp. 3-6). Finally, we observed how language background influences the ability to discriminate lexical stress patterns in 10-month-olds (Exp. 7). Our findings show that bilingual infants simultaneously learning French and a language with variable lexical stress were able to discriminate stress patterns whereas monolingual French infants could not. Taken together, our results contribute to a better understanding of the developmental origin of the ITL, its modulation by linguistic experience, and language-specific processing and rhythmic preferences.
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Apprendre à un robot à reconnaître des objets visuels nouveaux et à les associer à des mots nouveaux : le rôle de l’interface

Rouanet, Pierre 04 April 2012 (has links)
Cette thèse s’intéresse au rôle de l’interface dans l’interaction humain-robot pour l’apprentissage. Elle étudie comment une interface bien conçue peut aider les utilisateurs non-experts à guider l’apprentissage social d’un robot, notamment en facilitant les situations d’attention partagée. Nous étudierons comment l’interface peut rendre l’interaction plus robuste, plus intuitive, mais aussi peut pousser les humains à fournir les bons exemples d’apprentissage qui amélioreront les performances de l’ensemble du système. Nous examinerons cette question dans le cadre de la robotique personnelle où l’apprentissage social peut jouer un rôle clé dans la découverte et l’adaptation d’un robot à son environnement immédiat. Nous avons choisi d’étudier le rôle de l’interface sur une instance particulière d’apprentissage social : l’apprentissage conjoint d’objets visuels et de mots nouveaux par un robot en interaction avec un humain non-expert. Ce défi représente en effet un levier important du développement de la robotique personnelle, l’acquisition du langage chez les robots et la communication entre un humain et un robot. Nous avons particulièrement étudié les défis d’interaction tels que le pointage et l’attention partagée.Nous présenterons au chapitre 1 une description de notre contexte applicatif : la robotique personnelle. Nous décrirons ensuite au chapitre 2 les problématiques liées au développement de robots sociaux et aux interactions avec l’homme. Enfin, au chapitre 3 nous présenterons la question de l’interface dans l’acquisition des premiers mots du langage chez les robots. La démarche centrée utilisateur suivie tout au long du travail de cette thèse sera décrite au chapitre 4. Dans les chapitres suivants, nous présenterons les différentes contributions de cette thèse. Au chapitre 5, nous montrerons comment des interfaces basées sur des objets médiateurs peuvent permettre de guider un robot dans un environnement du quotidien encombré. Au chapitre 6, nous présenterons un système complet basé sur des interfaces humain-robot, des algorithmes de perception visuelle et des mécanismes d’apprentissage, afin d’étudier l’impact des interfaces sur la qualité des exemples d’apprentissage d’objets visuels collectés. Une évaluation à grande échelle de ces interfaces, conçue sous forme de jeu robotique afin de reproduire des conditions réalistes d’utilisation hors-laboratoire, sera décrite au chapitre 7. Au chapitre 8, nous présenterons une extension de ce système permettant la collecte semi-automatique d’exemples d’apprentissage d’objets visuels. Nous étudierons ensuite la question de l’acquisition conjointe de mots vocaux nouveaux associés aux objets visuels dans le chapitre 9. Nous montrerons comment l’interface peut permettre d’améliorer les performances du système de reconnaissance vocale, et de faire directement catégoriser les exemples d’apprentissage à l’utilisateur à travers des interactions simples et transparentes. Enfin, les limites et extensions possibles de ces contributions seront présentées au chapitre 10. / This thesis is interested in the role of interfaces in human-robot interactions for learning. In particular it studies how a well conceived interface can aid users, and more specifically non-expert users, to guide social learning of a robotic student, notably by facilitating situations of joint attention. We study how the interface can make the interaction more robust, more intuitive, but can also push the humans to provide good learning examples which permits the improvement of performance of the system as a whole. We examine this question in the realm of personal robotics where social learning can play a key role in the discovery and adaptation of a robot in its immediate environment. We have chosen to study this question of the role of the interface in social learning within a particular instance of learning : the combined learning of visual objects and new words by a robot in interactions with a non-expert human. Indeed this challenge represents an important an lever in the development of personal robotics, the acquisition of language for robots, and natural communication between a human and a robot. We have studied more particularly the challenge of human-robot interaction with respect to pointing and joint attention.We present first of all in Chapter 1 a description of our context : personal robotics. We then describe in Chapter 2 the problems which are more specifically linked to social robotic development and interactions with people. Finally, in Chapter 3, we present the question of interfaces in acquisition of the first words of language for a robot. The user centered approach followed throughout the work of this thesis will be described in Chapter 4. In the following chapters, we present the different contributions of this thesis. In Chapter 5, we show how some interfaces based on mediator objects can permit the guiding of a personal robot in a cluttered home environment. In Chapter 6, we present a complete system based on human-robot interfaces, the algorithms of visual perception and machine learning in order to study the impact of interfaces, and more specifically the role of different feedback of what the robot perceives, on the quality of collected learning examples of visual objects. A large scale user-study of these interfaces, designed in the form of a robotic game that reproduces realistic conditions of use outside of a laboratory, will be described in details in Chapter 7. In Chapter 8, we present an extension of the system which allows the collection of semi-automatic learning examples of visual objects. We then study the question of combined acquisition of new vocal words associated with visual objects in Chapter 9. We show that the interface can permit both the improvement of the performance of the speech recognition and direct categorization of the different learning examples through simple and transparent user’s interactions. Finally, a discussion of the limits and possible extensions of these contributions will be presented in Chapter 10.
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L'acquisition d'un paradigme : éclairage multidimensionnel sur la mise en place des déterminants chez quatre enfants entre 1;6 et 3;5 / Acquiring a paradigm : multidimensional perspective on the setting up of determiners in a corpus of four children from 1;6 to 3;5

Le Mené Guigourès, Marine 11 February 2017 (has links)
De par leur présence à l’interface entre plusieurs domaines linguistiques (phonologie, morpho-syntaxe, sémantique ou pragmatique), les déterminants ont depuis longtemps suscité l’intérêt des chercheurs en acquisition. On trouve ainsi de nombreux travaux portant notamment sur les contraintes phono-prosodiques, lexico-syntaxiques, sémantiques ou pragmatiques à l’œuvre dans le processus d’acquisition de ces formes, mais peu d’entre eux ont cherché à proposer une analyse combinée de ces facteurs, en tenant compte à la fois des morphèmes adultes et des formes de transition (omissions et fillers). Nous avons donc souhaité, dans le cadre de ce travail, décrire l’émergence des déterminants et de leurs proto-formes en essayant de saisir, dans une perspective multidimensionnelle intégrant à la fois des facteurs distributionnels et fonctionnels, quels facteurs influencent le plus ce processus, et à quelles périodes.Cette thèse repose sur l’analyse d’un corpus longitudinal de quatre enfants, âgés de 1;6 pour le plus jeune lors de la première séance sélectionnée à 3;5 pour le plus âgé lors de la dernière. Nous avons repéré au sein de ce corpus tous les noms produits par les enfants ainsi que les formes les précédant et chaque syntagme a fait l’objet d’une analyse phono-prosodique, lexico-syntaxique, sémantique, pragmatique et discursive.Les résultats montrent d’une part que tous les facteurs distributionnels peuvent - à des degrés différents - influencer la production des formes pré-nominales, et d’autre part, que les usages que les enfants font des formes témoignent d’une sensibilité précoce à certains contrastes pragmatico-discursifs. Toutefois, aucun des facteurs pris séparément n’a permis de rendre compte de l’intégralité des productions des enfants. L’analyse conjointe de ces facteurs distributionnels et fonctionnels a confirmé les tendances dégagées au préalable et a mis en évidence l’influence d’un ensemble de facteurs (et en particulier, phono-prosodique, syntaxique et pragmatique) plus que d’un facteur unique ou prédominant tout au long du processus d’acquisition des déterminants. / Given their presence at the crossroads of different linguistic fields (phonology, morphosyntax, semantics or pragmatics), determiners have for a long time aroused the interest of language acquisition researchers. We thus find several studies dealing with the phono-prosodic, lexical and syntactic, semantic or pragmatic constraints involved in the acquisition of determiners. But only few of them have provided a combined analysis of all these factors, considering both adult morphemes and transitional forms (omissions and filler syllables). Our study aims to describe the emergence of filler syllables and determiners and understand - in a multidimensional perspective examining simultaneously distributional and functional factors - which factors may affect the acquisition process, and over which periods of time.Our study is based on a corpus of four children, aged from 1;6 for the youngest in the first selected session to 3;5 for the eldest in the last session. We first identified all the noun phrases produced in the data and each occurrence was then analysed according to phono-prosodic, lexical, syntactic, semantic, pragmatic and discursive factors.Our results show that each distributional factor may influence, at different degrees, the production of pre-nominal forms and that children’s use of forms shows early sensitivity to pragmatic factors. However, none of the factors taken separately have accounted for all of the children’s productions. An additional combined analysis of both distributional and functional factors has supported the initial trends and highlighted the influence of a series of factors (and in particular, phono-prosodic, syntactic and pragmatic), more than a single and predominant one throughout the acquisition process of determiners.
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Acquisition du kreol mauricien et du français et construction du discours à travers l’analyse de productions orales d’enfants plurilingues mauriciens : la référence aux entités / The acquisition of Mauritian Creole and French and discourse construction through the analysis of oral productions of multilingual Mauritian children : the reference to entities

Florigny, Guilhem 14 December 2010 (has links)
L’Ile Maurice est une société complexe où se côtoient un grand nombre de langues : l’anglais et le français, langues administratives, sont apprises dès la première année du cycle primaire tandis que le kreol mauricien (KM), L1 de plus de 85% de la population, n’y joue aucun rôle à ce jour. C’est dans ce contexte que nous avons choisi d’analyser des productions orales en français et en KM d’enfants de deux groupes d’âge (6-7 ans et 8-9 ans), nos enquêtes ayant été faites dans des zones géographiques présentant des contextes socioculturels et linguistiques différents. Notre corpus est ainsi constitué d’environ 200 récits dans ces deux langues, obtenus à partir de la planche connue comme “Les oisillons”. Nous proposons ainsi une analyse détaillée des moyens mis en œuvre dans la référence aux entités, y compris des constructions possessives. Ceci nous mènera à constater avant tout qu’il existe une grande variabilité dans les productions, autant entre les langues que les zones géographiques. Nous remarquerons que l’acquisition du français est plus aboutie en zone urbaine que rurale tandis que le constat inverse s’appliquera au KM. Cette analyse mettra à jour deux conceptualisations de la tâche à accomplir (description et récit) qui montreront des degrés de variation concernant l’acquisition du genre et du nombre, ainsi que de l’utilisation du démonstratif, des pronoms, des noms nus, des possessifs et des compléments du nom. L’acquisition du français se révèlera alors tributaire d’un manque d’exposition à cette langue, de même qu’à l’influence du KM et de la variété locale de français. / Mauritius is a complex society where a wide range of languages are in compétition : whereas English and French, the administrative languages, are learnt from the first year of primary education, Mauritian Kreol (MK), the L1 of almost 85% of the population, has no part whatsoever to play in the system. Our analysis is focused on oral productions in French and MK from children of two age-groups (6-7 and 8-9 years old), coming from different sociocultural and linguistic backgrounds. 200 oral productions constitute our data, both in French and MK, collected from the task of retelling a story from drawings, known as « Les oisillons ». We have produced a detailed analysis of the means used by these children in the reference to entities including possessive structures. This has brought us to acknowledge that there is a huge variability in the productions, between the two languages as well as between the geographical zones. We have noticed that children in urban context reach a higher level of acquisition in French than those living in rural areas, whereas it is exactly the opposite when it comes to MK. This analysis also shows two conceptualisations of the tasks (description and narrative), which bring to light a high degree of variability as regards to the acquisition of gender and number, as well as that of demonstratives, pronouns, bare names, possessive determiners and constructions. The acquisition of French then appears as highly influenced by a lack of exposure to that language, as well as the influence of MK and the local variety of French.
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Irrégularité, surgénéralisation et rétroaction négative (quelques aspects du traitement et de l’acquisition de la morphologie verbale du russe)

Kulinich Chuprina, Olena 10 1900 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’étudier certains aspects du traitement et de l’acquisition de la morphologie verbale du russe. Le but de ce travail est double. Premièrement, nous avons étudié le traitement d’une alternance consonantique, la palatalisation, par des adultes russophones. Ce processus morphonologique mène à l’allomorphie des radicaux dans plusieurs classes verbales dont les verbes subissent la surgénéralisation dans le langage des enfants. Deuxièmement, nous avons testé l’effet de la rétroaction négative présentée dans l’input, surtout l’effet durable, sur l’élimination des erreurs de surgénéralisation fréquentes chez les enfants en russe. Dans la première étude, nous présentons des données expérimentales sur le traitement des emprunts et des non-mots. Plus particulièrement, cette étude vise à répondre à la question de savoir comment la palatalisation de consonnes dentales et vélaires est traitée par des locuteurs adultes du russe. Les résultats montrent que la palatalisation est semi-productive en fonction des facteurs suivants: a) la distribution des allomorphes à l’intérieur du paradigme, et b) la productivité des classes verbales. Nous supposons que la différence dans le traitement de la palatalisation chez les adultes devrait être reflétée dans le langage des enfants. Notre deuxième article présente les résultats de l’étude sur les effets de la rétroaction négative dans l’acquisition de la morphologie flexionnelle en russe. Pour ce faire nous avons mené une série de tâches induites auprès d’enfants russophones âgés de 3 à 4 ans. Des verbes sensibles à la surgénéralisation en yod /j/, une erreur typique des enfants de cet âge, ont été utilisés comme stimuli. Les participants ont été divisés en quatre groupes selon le type de rétroaction (correction, question de clarification et répétition) auquel ils étaient exposés. Dans chaque groupe de participants, nous avons observé une amélioration significative en production cible de formes verbales avec le temps. Cependant aucune différence significative n’a été trouvée concernant le type de rétroaction. Ces résultats suggèrent que la rétroaction négative ne joue pas un rôle important dans le processus d’acquisition. Ensemble, les deux études représentent une nouvelle contribution à la discussion sur les processus irréguliers en morphologie et le phénomène de surgénéralisation, ainsi que sur le (non) rôle de la rétroaction dans l’élimination des formes surgénéralisées dans le langage des enfants. / This thesis aims at studying certain aspects of Russian verb morphology processing and acquisition. The goal was two-fold: first, we investigated the productivity of morphonological alternations that lead to irregular verb stem allomorphy among adult speakers of Russian. The verbs in the study are known to undergo overregularization in Russian child speech. Second, we tested the (potentially) lasting effect of negative feedback on the retreat from overregularization errors in children. In the first paper, we present experimental data on the processing of loanwords and nonce words that focus on a morphonological alternation (palatalization) in Russian. This study addresses the issue of how stem allomorphy involving palatalization of the velar/palatal and dental/palatal types in the Russian verb system is processed by adults. Processing of palatalization is shown to be quite variable and to depend on: (i) different distribution of allomorphs (past/non-past or 1Sg./other forms) within the verb paradigm, and (ii) overall productivity of verbal classes. We also hypothesized that these differences should be reflected in child language verb morphology acquisition. The study presented in the second article investigates negative feedback effects on inflectional morphology acquisition in Russian. With that goal in mind, we conducted a series of elicited tasks with Russian speaking children aged from 3 to 4 years. Verbs which undergo overregularization in the non-past tense resulting from applying the yod /j/-pattern (typical errors for children of this age) were used as stimuli. Four groups of participants were formed accordingly to three types of feedback (Correction, Clarification question and Repetition), and a control group without feedback. Our results revealed a significant effect of time on target verb form production. However, no significant difference was observed as a function of feedback type, or even where there was no feedback. This finding supports the general hypothesis that negative feedback is not an important factor of language acquisition. Altogether, the results presented in this thesis provide new insights on irregular processes in Russian verb morphology, as well as on the inefficiency of negative feedback in the acquisition of L1 morphology.
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Lumière sur le développement de la production de langage non-littéral en L2. Pour une comparaison avec l'acquisition des langues maternelles / The Development of Non-Literal Competence in L1 and in L2

Paris, Justine 28 November 2015 (has links)
Le langage non-littéral (expressions idiomatiques, métaphores, métonymies, etc.) se révèle être très présent dans nos conversations de la vie de tous les jours. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’utilisation du langage figuré ne revêt pas exclusivement une fonction ornementale : au contraire, la linguistique cognitive a montré que le langage non-littéral est le reflet d’un certain nombre de concepts que nous abordons de manière métaphorique (Gibbs, 1995 ; Gibbs et Tendhal, 2006 ; Lakoff et Johnson, 1980 ; et Sperber et Wilson, 1986/1995). En lien avec cet ancrage théorique, un certain nombre de chercheurs se sont intéressés au domaine de l’apprentissage et de l’enseignement des langues secondes. Ils ont proposé des stratégies d’enseignement afin de garantir un apprentissage de la langue le plus complet possible et ont surtout étudié les compétences non-littérales des apprenants en réception (Andreou et al., 2009 ; Boers, 2000 ; Boers et Lindstromberg, 2009; Cooper, 1998 et 1999 ; Komur et Cimen, 2009 ; Kosciuk, 2003 ; et Lennon, 1998). En revanche, très peu de didacticiens se sont interrogés sur les capacités des apprenants à produire du non-littéral dans une langue étrangère à l’exception de Littlemore et al. (2014), MacArthur (2010) et Nacey (2013). Afin de corroborer le travail de ces chercheuses, ce travail de thèse s’intéresse au développement du langage figuratif chez des apprenants de langue seconde tout en proposant une comparaison avec son acquisition en langue maternelle. Dans le but d’avoir une première idée de la façon dont ces deux types de sujets manient le non-littéral, j’analyse tout d’abord le discours d’une petite fille de nationalité anglaise filmée à intervalles réguliers entre l’âge d’un an et quatre ans, puis j’examine les productions écrites en anglais d’apprenants francophones. J’observe ensuite les productions non-littérales d’enfants natifs anglophones âgés de 7, 11 et 15 ans, d’apprenants francophones en classe de seconde, première année de licence d’anglais et deuxième année de master d’anglais, et enfin, d’un groupe contrôle d’adultes anglophones en interactions semi-guidées. Les résultats de ces différentes analyses révèlent de nombreux points communs entre les productions figuratives des enfants natifs anglophones et des apprenants francophones. La principale différence entre ces sujets se situe au niveau de la proportion de formes figuratives produites (croissante chez les enfants, mais constante chez les apprenants), de la proportion de formes figuratives conventionnelles produites (croissante chez les apprenants, mais constante chez les enfants) et de la forte proportion de formes déviantes chez les apprenants. Ces formes proviennent principalement d’une carence en ressources lexicales de la langue étrangère et d’expressions figuratives du français que les apprenants ont souhaité transposer en anglais. Cette thèse propose un ensemble d’implications pédagogiques pour la classe de langue dans le but de remédier à ces difficultés. / Research has shown that non-literalness is pervasive in language and that it is not always an ornamental device (e.g. to invest time in something, to be in love, the leg of a table, etc.). Metaphor permeates our way of thinking (Gibbs, 1995; Gibbs and Tendahl, 2006; Lakoff and Johnson, 1980) and serves a wide variety of discursive functions (Cameron, 2003; Charteris-Black, 2004; Müller, 2008; Steen, 2008, 2011, 2013). In the light of these findings, I propose to examine non-literal language from a second language acquisition perspective, as we know that language learners struggle to develop a successful command of the conceptual and figurative system of their L2 (Andreou and Galantomos, 2009; Irujo, 1986; Cooper, 1999; Danesi, 1992, 1995). Besides, even if recent studies have started to document L2 metaphorical performance (Littlemore et al., 2014; McArthur, 2010; Nacey 2009 and 2013), little is known about the way it actually develops across learning stages. As an attempt to bridge this gap, I propose a comparative study of figurative language development in first and second language acquisition. To get a preliminary picture of the use of non-literal language by native English-speaking children and French learners of English, I analyse the discourse of a young English child aged 1 to 4 using the Forrester Corpus available on the CHILDES database (MacWhinney, 2000), and I investigate essays written by French university students majoring in Arts and learning English as a second language. Then, I propose an L1/L2 comparative study where I analyze semi-guided interactions taking place between native English-speaking children (aged 7, 11 and 15), French learners of English (in their first year of high school, first year of B.A. in English studies and last year of M.A. in English studies), as well as native English-speaking adults. The results of this PhD project revealed many similar aspects in the figurative productions of native English-speaking children and French students. One of the main differences between the two groups is related to the amount of figurative forms produced, which increases across ages in children’s discourse while remaining constant in learners’ discourse. Another important difference is the amount of conventional figurative forms produced; they increase across learning stages in the learner’s production but remain constant in the children’s. Lastly, I observed a large amount of deviant figurative forms in the leaner’s productions, mainly resulting from L1 transfers and lexical overextensions. Taking into account these observations, implications for teaching are presented.
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Influence de la langue ambiante sur l'acquisition phonologique : une comparaison du français et du drehu

Monnin, Julia 16 July 2010 (has links) (PDF)
L'objectif de cette thèse est d'évaluer les contraintes à l'œuvre dans le développement phonologique. Cette thèse s'inscrit dans le projet interlinguistique "Paidologos, Cross-language investigation of phonological development" visant à mieux comprendre les interactions entre tendances universelles et spécifiques à la langue, lors de l'acquisition de séquences consonne-voyelle (CV) initiales chez les enfants de 2 à 5 ans. Les langues étudiées ici sont le français et le drehu. La première partie vise à comparer les fréquences de diverses séquences CV à l'initiale des mots en français et en drehu. Les résultats indiquent que certains phonèmes communs aux deux langues diffèrent par leurs fréquences respectives. L'objectif de la deuxième partie a été de recueillir des productions d'enfants en français ou en drehu de 2 à 5 ans, en répétition de mots et de non-mots comportant des séquences de fréquences différentes. Le but a été d'étudier si les enfants francophones produisent moins d'erreurs que les locuteurs du drehu sur des séquences fréquentes en français et rares en drehu et réciproquement. Les résultats indiquent que l'influence de l'input sur le développement phonologique est très importante pour les enfants les plus jeunes. Il existe aussi des patterns de production et des profils d'erreurs différents selon le groupe linguistique. Ces résultats suggèrent que le lien entre fréquence dans la langue ambiante et productions des enfants n'est pas simplement expliqué par une plus faible fréquence des consonnes difficiles dans les langues. Ces résultats confirment le rôle majeur des caractéristiques fréquentielles de la langue ambiante dans le développement phonologique.
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Apprendre à un robot à reconnaître des objets visuels nouveaux et à les associer à des mots nouveaux : le rôle de l'interface

Rouanet, Pierre 04 April 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse au rôle de l'interface dans l'interaction humain-robot pour l'apprentissage. Elle étudie comment une interface bien conçue peut aider les utili- sateurs non-experts à guider l'apprentissage social d'un robot, notamment en faci- litant les situations d'attention partagée. Nous étudierons comment l'interface peut rendre l'interaction plus robuste, plus intuitive, mais aussi peut pousser les humains à fournir les bons exemples d'apprentissage qui amélioreront les performances de l'ensemble du système. Nous examinerons cette question dans le cadre de la robo- tique personnelle où l'apprentissage social peut jouer un rôle clé dans la découverte et l'adaptation d'un robot à son environnement immédiat. Nous avons choisi d'étudier le rôle de l'interface sur une instance particulière d'apprentissage social : l'appren- tissage conjoint d'objets visuels et de mots nouveaux par un robot en interaction avec un humain non-expert. Ce défi représente en effet un levier important du dé- veloppement de la robotique personnelle, l'acquisition du langage chez les robots et la communication entre un humain et un robot. Nous avons particulièrement étudié les défis d'interaction tels que le pointage et l'attention partagée. Nous présenterons au chapitre 1 une description de notre contexte applicatif : la robotique personnelle. Nous décrirons ensuite au chapitre 2 les problématiques liées au développement de robots sociaux et aux interactions avec l'homme. Enfin, au cha- pitre 3 nous présenterons la question de l'interface dans l'acquisition des premiers mots du langage chez les robots. La démarche centrée utilisateur suivie tout au long du travail de cette thèse sera décrite au chapitre 4. Dans les chapitres suivants, nous présenterons les différentes contributions de cette thèse. Au chapitre 5, nous mon- trerons comment des interfaces basées sur des objets médiateurs peuvent permettre de guider un robot dans un environnement du quotidien encombré. Au chapitre 6, nous présenterons un système complet basé sur des interfaces humain-robot, des algorithmes de perception visuelle et des mécanismes d'apprentissage, afin d'étudier l'impact des interfaces sur la qualité des exemples d'apprentissage d'objets visuels collectés. Une évaluation à grande échelle de ces interfaces, conçue sous forme de jeu robotique afin de reproduire des conditions réalistes d'utilisation hors-laboratoire, sera décrite au chapitre 7. Au chapitre 8, nous présenterons une extension de ce système permettant la collecte semi-automatique d'exemples d'apprentissage d'ob- jets visuels. Nous étudierons ensuite la question de l'acquisition conjointe de mots vocaux nouveaux associés aux objets visuels dans le chapitre 9. Nous montrerons comment l'interface peut permettre d'améliorer les performances du système de re- connaissance vocale, et de faire directement catégoriser les exemples d'apprentissage à l'utilisateur à travers des interactions simples et transparentes. Enfin, les limites et extensions possibles de ces contributions seront présentées au chapitre 10.

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