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Caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie en début d'évolution

Ouellet, Rosalie 17 April 2018 (has links)
Cette thèse propose la caractérisation de l’alexithymie chez les personnes atteintes de schizophrénie (SZ) en début d’évolution, comparativement à un groupe témoin, en trois étapes. La première étape est une revue critique des écrits sur l’alexithymie en SZ, où sont notées une grande variabilité conceptuelle et d’importantes lacunes méthodologiques. Malgré cela, l’alexithymie se révèle sévère et prévalente, peu associée aux symptômes de la SZ, associée aux symptômes anxio-dépressifs et adéquatement mesurée à l’aide de la TAS-20. La deuxième étape, effectuée auprès de 33 personnes atteintes de SZ et de 31 personnes témoins, consiste en deux volets. Le premier volet compare les caractéristiques de l’alexithymie chez les deux groupes, qui s’avère plus sévère et prévalente chez le groupe clinique, au sein duquel elle se démarque par une difficulté significative à identifier les émotions. Le deuxième volet est l’examen des relations entre l’alexithymie, la mentalisation et la cognition sociale chez les deux groupes, ainsi qu’avec la symptomatologie et le fonctionnement social chez le groupe clinique. Le résultat principal indique que malgré une sévérité supérieure de l’alexithymie et la présence d’un déficit de mentalisation, ces deux concepts ne sont pas associés chez les personnes atteintes de SZ; ils le sont cependant significativement chez les témoins. La troisième étape est l’étude de certaines propriétés psychométriques d’une mesure de l’alexithymie, l’Observer Alexithymia Scale (OAS), lorsqu’elle est cotée par des professionnels de la santé chez des personnes atteintes de SZ (n = 33). L’objectif est de déterminer si l’OAS est une alternative adéquate au questionnaire TAS-20 chez cette population dont la capacité d’introspection et de conscience émotionnelle est souvent diminuée. L’OAS présente des propriétés psychométriques satisfaisantes en général, mais elle est significativement associée aux symptômes négatifs, constituant une limite majeure à son emploi lorsqu’elle est cotée par un professionnel de la santé. En conclusion, la présente thèse révèle d’importantes difficultés émotionnelles chez les personnes atteintes de SZ, qui ne sont reliées ni à la mentalisation ni aux symptômes, mais qui sont associées à un fonctionnement social appauvri. Il appert important de poursuivre les recherches sur l’alexithymie et sa mesure, et sur la mentalisation. / This thesis proposes an effort to better characterize alexithymia in people with recent-onset schizophrenia (SZ) compared to non clinical controls through three major steps. The first step is to critically review the previous studies on alexithymia in SZ (n = 10) which, despite important conceptual variability and methodological caveats, highlight high severity of alexithymic features that are relatively independent from major SZ symptoms and associated to symptoms of general psychopathology, and that can be reliably measured with the TAS-20. The second step involves the comparison of two groups (SZ n = 33, Controls n = 31) regarding alexithymic features and the relationships between alexithymia, mentalizing and social cognition. It reveals that despite a higher severity of alexithymia and a mentalizing impairment in people with SZ, there is no association between both constructs in this group, thus infirming our hypothesis. However there is a significant negative association between them in the control group. The third step, as an attempt to find an alternative measure to the TAS-20 questionnaire in people who are known to show poor insight and emotional awareness, involves the study of psychometric properties of the Observer Alexithymia Scale (OAS) when it is rated by mental health professionals among people with SZ (n = 33). It shows that the OAS displays good psychometric properties in general, though it is moderately to strongly correlated to negative symptoms of SZ. This is an important limit to its use in this clinical population, at least when it is rated by a mental health professional. Results could be more accurate if the OAS was rated by a close relative, as suggested for future research. Overall, the results from the current thesis support the existence of important difficulties in emotion processing in people with SZ, principally characterized by the alexithymic feature “difficulty identifying emotions”, that are not related to mentalizing nor to symptoms but associated to a diminished social functioning. Some explanations, such as the specificity of alexithymia measures and the possible presence of a particular type of alexithymia in people with SZ, are proposed.
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Modifications émotionnelles dans la sclérose en plaques : étude en neuropsychologie et neuroimagerie / Emotional modifications in multiple sclerosis : a neurosychological and neuroimaging study

Pfaff, Line 09 February 2018 (has links)
Les troubles émotionnels sont considérés comme fréquents dans la sclérose en plaque (SEP) et ont été généralement étudiés par la reconnaissance des émotions faciales. En revanche, l’expérience émotionnelle a été très peu analysée dans la SEP, et ses corrélats neuro-anatomiques jamais explorés. De plus, l’intrication des difficultés émotionnelles avec d’autres variables cliniques reste mal comprise, notamment l’alexithymie, qui est fréquente dans cette pathologie et qui est susceptible de modifier le traitement émotionnel.Le but de cette étude est de préciser les difficultés émotionnelles dans la SEP, dans ses composantes de reconnaissance et d’expérience émotionnelle positive et négative. II s’agit également d’explorer les corrélats neuro-fonctionnels de l’expérience émotionnelle dans la SEP en général, et chez des patientes atteintes de SEP alexithymique versus non alexithymique en particulier. Une première étude nous a permis de confirmer l’atteinte de la capacité à reconnaitre les émotions faciales dans un groupe de patientes SEP et ceci de façon plus marquée pour les émotions négatives. Cette étude a aussi mis en avant une expérience émotionnelle très variable chez nos patientes avec une intensification du vécu subjectif plaisant et déplaisant. A travers une deuxième étude en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), nous avons montré que cette variabilité de l’expérience émotionnelle était sous-tendue par une grande hétérogénéité des réponses hémodynamiques de nos patientes au niveau de structures cérébrales connues pour leur implication dans la construction du ressenti subjectif plaisant et déplaisant. Des analyses complémentaires en imagerie de diffusion soutiennent l’idée que ces anomalies fonctionnelles soient liées à une atteinte structurelle notamment au niveau des boucles limbiques et des structures fronto-insulaires qui forment le réseau de saillance. Une troisième étude a mis en avant un effet spécifique de l’alexithymie dans les activations cérébrales fonctionnelles des émotions positives, notamment de l’insula, tandis que les émotions négatives semblent être influencées par la maladie et l’alexithymie comorbide. Les analyses en imagerie de diffusion s’avèrent, pour leur part, indépendantes du statut alexithymique. Ainsi les troubles émotionnels dans la SEP concernent tant la capacité à reconnaitre les émotions chez l’autre qu’une modification de leur propre expérience émotionnelle positive et négative. L’alexithymie, dont la comorbidité est fréquente dans la SEP, accentue la présence de tels troubles au même titre que le phénomène lésionnel inhérent à la SEP. Considérant l’implication que de tels troubles peuvent avoir pour les patients et leur entourage familial, social et professionnel, il semble important de prendre en compte ces aspects pour une meilleure prise en charge de cette pathologie. / Emotional disorders in multiple sclerosis (MS) are frequently described as difficulties in recognizing facial expression. Yet, emotional experience is insufficiently studied in MS, and its neurobiological correlates stays never explored. Moreover, interaction between emotional disorder and other variable remains little documented, especially for alexithymia, a very frequent trouble in MS which could also cause emotional disturbances. The scope of this work is to explore positive and negative emotions in MS, with a focus on the recognition and experience dimensions. Concerning the emotional experience, brain functional activation correlates are also explored in MS overall, and in alexithymics versus non alexithymics MS subjects especially. A first study confirmed the difficulty for MS patient in recognizing facial emotions, and those difficulties were more marked for negative emotions. This study also highlights a more scattered emotional experience in MS, with a global exacerbation of their pleasant as well as unpleasant emotional feeling. A second study with fMRI shows that this scattered emotional experience was sustained by more brain functional variability during the emotional task. It takes place in brain structures known for their implication for the subjective feeling construction. Further diffusion imaging analyses support the view of a brain dysconnexion in those functional anomalies centred on limbic loop and fronto-insula network, also called salience network. A third study highlights a specific contribution of alexithymia in brain activity for hedonics experience, centred on insula deactivations whereas anhedonics experience seems to be influenced by the diseases and comorbid alexithymia. Brain diffusion analyses were independent of the alexithymia status. Thus, MS patients show difficulties in identifying emotion and have modifications of their own pleasant and unpleasant emotional experience. The frequent comorbid alexithymia in MS exacerbates those troubles in the same way as the lesion phenomenon of MS. Considering the implications that emotional disorders may have for MS patients as well as their familial, social and professional entourage, it seems essential to take these aspects into account for a better management of MS.
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Etude des déterminants psychologiques de la prise de risque financière : comparaison avec les sports extrêmes / Psychological Determinants of Financial Risk-Taking : a Comparison with Extreme Sports

Gibas, David 05 December 2013 (has links)
Dans les métiers de l’investissement financier, le risque est un outil de travail quotidien et reconnu. Tout individu est ainsi amené à déterminer quels risques valent la peine d’être pris, ou quelle perte vaut la peine d’être risquée. Plus le risque pris est important, plus grands seront les bénéfices – ou pertes – encourus. Ces caractéristiques, le monde de l’investissement financier les partage avec les sports à hauts risques, ou sports extrêmes. Malgré cette similitude, la littérature scientifique issue de chacun des ces domaines adopte une perspective qui lui est propre afin d’expliquer le risque et la prise de risques. Alors que la recherche en finance s’attarde avant tout à la quantification des risques, la littérature sportive s’intéresse davantage à la personnalité des pratiquants de sports extrêmes, répondant donc aux questions : Qui prend des risques ? Pourquoi ? De récentes études ont avancé que les traits de personnalité du narcissisme et de l’alexithymie contribuent significativement à expliquer la tendance à la prise de risques dans le sport. Par le biais de six études successives et complémentaires, ce travail de thèse a pour objectif d’élargir ces résultats par la mise en évidence des relations entre les traits narcissiques et alexithymiques, et la prise de risques financiers / In the world of financial investment, risk is recognised as a daily working tool. Individuals are constantly asked to determine whether risks are worthwhile, in other words whether the potential associated loss is worth risking. The higher the risk, the higher the potential wins or losses. These characteristics are shared between the world of financial investment and high-risk – or extreme – sports. Notwithstanding their similarities, scientific studies conducted within each of these domains have adopted distinct understandings of risk and risk-taking. Whilst research in finance aims to quantify and control risk, the sport literature is rather more interested in the personality of high-risk sport partakers. The latter thus aims to answer questions such as who takes risks and why. Recent studies have highlighted the significant roles played by narcissism and alexithymia, two stable personality traits. Through six successive and complementary studies, the present thesis aims to broaden these results by uncovering the links between both narcissistic and alexithymic personality traits and financial risk-taking.
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Psychophysiological adaptation to acute and chronic stress and the role of individual differences / Adaptation psychophysiologique au stress aigu et chronique et le rôle des différences individuelles

Hua, Jiewen 05 December 2014 (has links)
L’objectif principal de cette thèse est de comprendre l’adaptation psychophysiologique des individus au stress aigu et chronique et l’influence des différences individuelles. Dans ce but nous avons mené deux grandes études, sur le stress aigu et chronique respectivement. Dans la première expérience, nous présentons un protocole d’induction de stress aigu, une tâche de parler en public, qui a été efficace pour provoquer le stress psychosocial. Nous avons ensuite étudié l’adaptation au stress et la performance dans la tâche de parler en public de façon multidisciplinaire (i.e., psychologique, physiologique et comportementale). Nous avons mis en évidence que les mauvaises performances dans cette tâche étaient associées principalement avec les traits de personnalité (i.e., trait d’anxiété), les émotions, l’évaluation cognitive et le coping. De plus, nous avons mis en évidence un modèle de médiation montrant que le trait d’anxiété est lié aux mauvaises performances indirectement à travers le coping, indiquant un rôle important des capacités de gestion du stress. Finalement, nous avons trouvé que les déficits de régulation émotionnelle, comme l’alexithymie, étaient associés avec une augmentation significative de l’activité HPA sur le cortisol suggérant que l’alexithymie module la réponse physiologique du stress. Dans la seconde partie, nous avons étudié les conséquences du stress chronique à travers les problèmes de conduites alimentaires sur 675 étudiants Français et Chinois. Les résultats montrent un effet de médiation sur la relation négative entre un attachement parental sécurisé et les problèmes de conduite alimentaire à travers l’alexithymie et le neuroticisme. De plus, bien qu’une prévalence plus élevée ait été observée dans la population chinoise par rapport à la population française, nos résultats montrent que les conduites alimentaires problématiques liées au stress sont un problème psychologique général plutôt que culturel. Cette thèse a des implications pratiques puisqu’ elle propose un protocole d’induction au stress aigu qui peut être utilisé à l’entraînement. En apportant une meilleure compréhension des facteurs de risque dans les réponses au stress, il sera possible d’aider les individus à mieux faire face au stress et améliorer leur bien-être dans des situations de performance ou dans des pathologies liées au stress. / The primary objective of this thesis is to understand the psychophysiological adaptation of individuals to acute and chronic stress and how individual differences influence it. For this aim, we conducted two large studies with regards to acute and chronic stress, respectively. In the first experimentation, we presented a laboratory induced stress protocol (a public speaking task), which proved successful in eliciting acute psychosocial stressor. Next, we took into account the multidisciplinary assessment (i.e., psychological, physiological and behavioural) to study stress responses and performance. We found that the failure of stress performance was associated mainly with personality trait (i.e., trait anxiety), emotions, cognitive appraisals and coping. Moreover, we suggested a mediation model showing that trait anxiety linked to poor performance indirectly through coping, indicating an important role of the stress management ability. Finally, we found that emotion regulation deficit, i.e., alexithymia was associated with significant increased HPA activity on cortisol, suggesting alexithymia modulate physiological stress response. In the second part, we studied the chronic stress consequences on disordered eating in a total of 675 university student athletes in China and France. Results supported a mediation effect on the negative relationship between the secure parental attachment and disordered eating through alexithymia and neuroticism. Furthermore, despite a higher prevalence was observed in the Chinese sample than in French, our results suggested this stress-related eating behaviour was a general psychological problem rather than a cultural issue. This thesis has practical meanings in providing an acute stress protocol which can be put into training. By understanding risk factors for stress responses, performance and stress-related illness, we may indeed help individual to cope better with stress and increase their well-being.
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Difficultés socio-affectives dans l'anorexie mentale : impact sur la sévérité du trouble et comparaison avec le syndrome d'Asperger

Courty, Annaïg 23 September 2013 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur l'impact et la caractérisation des difficultés socio-affectives dans l'anorexie mentale (AM). Les difficultés intéroceptives et introspectives, telles qu'appréhendées par des mesures d'alexithymie, pourraient être liées à la sévérité des tableaux cliniques des AM et impacter non seulement leur état somatique mais également leur fonctionnement interpersonnel. Par ailleurs l'alexithymie et l'évitement social sont des déficits retrouvés dans les troubles du spectre autistique. L'Institut de Psychiatrie de Londres a d'ailleurs proposé un modèle mettant en cause un partage d'endophénotypes entre ces troubles et l'anorexie mentale qui rendrait compte de leur chevauchement phénotypique. Le manque de flexibilité et de cohérence centrale font l'objet d'une littérature grandissante et semblent bien être commun aux deux pathologies. Des difficultés socio-affectives communes sont aussi discutées, mais encore peu étudiées. Un axe de notre travail a été d'étudier les liens entre l'alexithymie, les facteurs cliniques (e.g âge de début, durée d'évolution, nombre de rechutes, évolution de l'état globlal) et l'anxiété sociale en prenant en compte d'éventuels facteurs de confusion mis en cause dans la littérature (état nutritionnel,, affects anxio-dépressifs). Le deuxième axe de notre travail a porté sur la caractérisation du chevauchement existant entre les troubles du spectre autistique et l'anorexie mentale en comparant les profils socio-affectifs d'anorexiques et de personnes atteintes du syndrome d'Asperger. Pour répondre au premier axe de recherche, nous avons réalisé deux études : une 1ère auprès de 60 patientes ; une 2ème auprès de 213 patients. Les sujets des deux études étaient des patients hospitalisés pour un épisode d'anorexie dans une unité spécialisée dans la prise en charge des troubles des conduites alimentaires. La première étude a porté sur une population homogène d'adolescentes anorexiques, malades depuis moins de 3 ans et toutes hospitalisées dans le même centre parisien. La participation à la deuxième étude a été proposée à tous les patients âgés de 13 à 65 ans hospitalisés pour un épisode d'anorexie au sein de 11 services spécialisés en France. Pour les deux études, nous avons utilisé les scores à des instruments psychométriques mesurant l'alexithymie (TAS-20 ou BVAQ), la symptomatologie alimentaire (EDI, ou EDE-Q et EAT) et les affects anxio-dépressifs (SCL-90 ou HAD). L'état global des patients, l'anxiété et l'évitement social ont été évalués lors d'entretiens semi-structurés (respectivement Morgan et Russell, LSAS). De ces deux études, il ressort que l'alexithymie semble jouer un rôle péjorant, non seulement sur les symptômes alimentaires, mais également sur l'évitement social. L'impact de l'alexithymie existe au-delà de l'effet de l'état nutritionnel et des affects dysphoriques. Le fonctionnement alexithymique semble par ailleurs influencer négativement l'évolution de l'état clinique des personnes ayant nécessité une hospitalisation pour anorexie mentale dans une unité spécialisée. Pour répondre à notre deuxième axe de recherche, nous avons réalisé une étude psychométrique comparative auprès de 15 personnes présentant un Syndrome d'Asperger, 15 anorexiques et deux groupes de témoins appariés à chaque groupe clinique. Nous avons utilisé des entretiens semi-structurés pour confirmer les diagnostics du Syndrome d'Asperger et d'AM (ADOS et MINI). Les participants ont complété des échelles d'alexithymie (BVAQ), de traits autistiques (AQ), d'empathie (IRI, EQ), de dépression (BDI) ainsi que de symptomatologie alimentaire (EAT). Cette étude comparative montre que les anorexiques se rapprochent des personnes souffrant du Syndrome d'Asperger en ce qui concerne l'alexithymie et certains traits autistiques, notamment cognitifs. (...)
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Etude des déterminants psychologiques de la prise de risque financière : comparaison avec les sports extrêmes

Gibas, David 05 December 2013 (has links) (PDF)
Dans les métiers de l'investissement financier, le risque est un outil de travail quotidien et reconnu. Tout individu est ainsi amené à déterminer quels risques valent la peine d'être pris, ou quelle perte vaut la peine d'être risquée. Plus le risque pris est important, plus grands seront les bénéfices - ou pertes - encourus. Ces caractéristiques, le monde de l'investissement financier les partage avec les sports à hauts risques, ou sports extrêmes. Malgré cette similitude, la littérature scientifique issue de chacun des ces domaines adopte une perspective qui lui est propre afin d'expliquer le risque et la prise de risques. Alors que la recherche en finance s'attarde avant tout à la quantification des risques, la littérature sportive s'intéresse davantage à la personnalité des pratiquants de sports extrêmes, répondant donc aux questions : Qui prend des risques ? Pourquoi ? De récentes études ont avancé que les traits de personnalité du narcissisme et de l'alexithymie contribuent significativement à expliquer la tendance à la prise de risques dans le sport. Par le biais de six études successives et complémentaires, ce travail de thèse a pour objectif d'élargir ces résultats par la mise en évidence des relations entre les traits narcissiques et alexithymiques, et la prise de risques financiers
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Difficultés socio-affectives dans l’anorexie mentale : impact sur la sévérité du trouble et comparaison avec le syndrome d'Asperger / Socio-affective difficulties in anorexia nervosa : impact on the severity of the disorder and comparison with Asperger's syndrome

Courty, Annaïg 23 September 2013 (has links)
Cette recherche porte sur l’impact et la caractérisation des difficultés socio-affectives dans l’anorexie mentale (AM). Les difficultés intéroceptives et introspectives, telles qu’appréhendées par des mesures d’alexithymie, pourraient être liées à la sévérité des tableaux cliniques des AM et impacter non seulement leur état somatique mais également leur fonctionnement interpersonnel. Par ailleurs l’alexithymie et l’évitement social sont des déficits retrouvés dans les troubles du spectre autistique. L’Institut de Psychiatrie de Londres a d’ailleurs proposé un modèle mettant en cause un partage d’endophénotypes entre ces troubles et l’anorexie mentale qui rendrait compte de leur chevauchement phénotypique. Le manque de flexibilité et de cohérence centrale font l’objet d’une littérature grandissante et semblent bien être commun aux deux pathologies. Des difficultés socio-affectives communes sont aussi discutées, mais encore peu étudiées. Un axe de notre travail a été d’étudier les liens entre l’alexithymie, les facteurs cliniques (e.g âge de début, durée d’évolution, nombre de rechutes, évolution de l’état globlal) et l’anxiété sociale en prenant en compte d’éventuels facteurs de confusion mis en cause dans la littérature (état nutritionnel,, affects anxio-dépressifs). Le deuxième axe de notre travail a porté sur la caractérisation du chevauchement existant entre les troubles du spectre autistique et l’anorexie mentale en comparant les profils socio-affectifs d‘anorexiques et de personnes atteintes du syndrome d’Asperger. Pour répondre au premier axe de recherche, nous avons réalisé deux études : une 1ère auprès de 60 patientes ; une 2ème auprès de 213 patients. Les sujets des deux études étaient des patients hospitalisés pour un épisode d’anorexie dans une unité spécialisée dans la prise en charge des troubles des conduites alimentaires. La première étude a porté sur une population homogène d’adolescentes anorexiques, malades depuis moins de 3 ans et toutes hospitalisées dans le même centre parisien. La participation à la deuxième étude a été proposée à tous les patients âgés de 13 à 65 ans hospitalisés pour un épisode d’anorexie au sein de 11 services spécialisés en France. Pour les deux études, nous avons utilisé les scores à des instruments psychométriques mesurant l’alexithymie (TAS-20 ou BVAQ), la symptomatologie alimentaire (EDI, ou EDE-Q et EAT) et les affects anxio-dépressifs (SCL-90 ou HAD). L’état global des patients, l’anxiété et l’évitement social ont été évalués lors d’entretiens semi-structurés (respectivement Morgan et Russell, LSAS). De ces deux études, il ressort que l’alexithymie semble jouer un rôle péjorant, non seulement sur les symptômes alimentaires, mais également sur l’évitement social. L’impact de l’alexithymie existe au-delà de l’effet de l’état nutritionnel et des affects dysphoriques. Le fonctionnement alexithymique semble par ailleurs influencer négativement l’évolution de l’état clinique des personnes ayant nécessité une hospitalisation pour anorexie mentale dans une unité spécialisée. Pour répondre à notre deuxième axe de recherche, nous avons réalisé une étude psychométrique comparative auprès de 15 personnes présentant un Syndrome d’Asperger, 15 anorexiques et deux groupes de témoins appariés à chaque groupe clinique. Nous avons utilisé des entretiens semi-structurés pour confirmer les diagnostics du Syndrome d’Asperger et d’AM (ADOS et MINI). Les participants ont complété des échelles d’alexithymie (BVAQ), de traits autistiques (AQ), d’empathie (IRI, EQ), de dépression (BDI) ainsi que de symptomatologie alimentaire (EAT). Cette étude comparative montre que les anorexiques se rapprochent des personnes souffrant du Syndrome d’Asperger en ce qui concerne l’alexithymie et certains traits autistiques, notamment cognitifs. (...) / This work concerns the impact and the nature of socio-affective difficulties in Anorexia Nervosa (AN). Interoceptive and introspective difficulties, as apprehended by measures of alexithymia, could be linked to the severity of clinical profiles among AN patients, and have an impact not only on their somatic state but also on their interpersonal functioning.Alongside, alexithymia and social avoidance are deficits that are encountered in disorders in the autistic spectrum. The London Institute of Psychiatry has indeed proposed a model involving shared endophenotypes between these disorders and AN, thus concluding to a phenotype overlap. The lack of flexibility and central coherence among these patients are issues that are being increasingly broached in the literature, and these features do indeed appear common to both pathologies. Socio-affective difficulties are also widely discussed in this respect, but as yet there have been few studies. Our first line of research was the study of the links between alexithymia, clinical factors (such as age at onset, duration of illness, number of relapses, evolution of global state), and social anxiety, taking into account any possible confounders highlighted in the literature (nutritional state, anxious-depressive affects). The second line of research was an exploration of the overlap between disorders in the autism spectrum and AN, by way of a comparison of the socio-affective profiles of AN patients and patients with Asperger's syndrome. To address the first line of research two studies were conducted. The first involved 60 female patients, and the second included 213 male and female patients. The patients in both of these studies were hospitalised for an episode of anorexia in units specialised in the care of eating disorders. The first study explored a homogenous population of anorexic adolescent girls with an illness duration of three years or more, all hospitalised in the same facility in Paris. Participation in the second study was proposed to all patents aged between 13 and 65 years hospitalised for an episode of anorexia across 11 specialised units in France. For both studies the scores used were derived from psychometric measures of alexithymia (TAS-20 or BVAQ), eating disorder symptoms (EDI or EDE-Q and EAT), and anxious-depressive affects (SCL-90 or HAD). Global state, anxiety and social avoidance were assessed in the course of semi-structured interviews (GOAS and LSAS respectively). From these studies it emerged that alexithymia appears to have an aggravating role, not only on eating symptoms, but also on social avoidance. The impact of alexithymia extends beyond that of the nutritional state and dysphoric affects. Alexithymic functioning also appears to have a negative impact on the evolution of clinical state among individuals having required hospitalisation in a unit specialised in AN. To explore the second line of research we performed a comparative psychometric study on 15 individuals presenting Asperger's syndrome, 15 anorexic patients, and two control groups matched to the two clinical groups. Semi-structured interviews were used to confirm the diagnoses of Asperger's Syndrome and AN (ADOS and MINI). The participants completed the scales for alexithymia (BVAQ), autistic traits (AQ), empathy (IRI,EQ), depression (BDI) and eating symptoms (EAT). This comparative study showed that AN subjects exhibited similarities with Asperger subjects for alexithymia and certain autistic traits, in particular cognitive. In contrast, important differences were observed for social skills, with anorexics exhibiting more empathy and greater concern for others that the patients with a disorder in the autism spectrum. From a clinical point of view in the field of the care of AN, this research shows the value of developing new approaches centred on the recognition of emotional states and the improvement of social skills. (...)
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Rêves et émotions chez des sujets souffrant du trouble comportemental en sommeil paradoxal

Godin, Isabelle 08 1900 (has links)
Le trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) est caractérisé par des rêves intenses et une perte de l’atonie musculaire normalement présente au cours du sommeil paradoxal qui permet l’apparition de comportements oniriques isomorphiques au contenu des rêves. Quelques chercheurs ont étudié le contenu des rêves des patients atteints du TCSP, plusieurs ont trouvé une plus grande présence de thèmes menaçants et agressifs, d’autres ont obtenu des résultats plus mitigés. Ces études comportent des failles méthodologiques importantes, comme l’absence d’un groupe contrôle ou l’inclusion de patients consommant une médication psychoactive. La présence de rêves à caractère dysphorique a été associée, dans d’autres populations, à une psychopathologie marquée et à des difficultés émotionnelles, et cette association, quoiqu’inexplorée pourrait aussi être présente chez patients ayant un TCSP. La raison pour laquelle ces patients font des rêves plus dysphoriques est encore largement inconnue, de même qu’une partie des mécanismes qui génèrent les comportements oniriques. Le but du premier article de cette thèse était de mesurer l’alexithymie et la détresse des cauchemars chez les patients atteints du TCSP par rapport à des contrôles. Les résultats indiquent que les patients souffrent davantage d’alexithymie, et particulièrement d’une difficulté à identifier leurs émotions et qu’elle corrélait avec la détresse due aux cauchemars. Le second article estimait, à l'aide d'un questionnaire validé, la présence de rêves, la diversité des thèmes des rêves chez les patients et examinait leurs thèmes au cours de leur vie. Les patients rapportaient beaucoup plus de cauchemars et plus de thèmes à caractère menaçant, comme des agressions, des catastrophes, et des rêves où le rêveur a peu de contrôle. Le troisième article avait pour objectif de clarifier les écarts dans les résultats des études sur les rêves des patients, c'est-à-dire déterminer si l'agressivité rapportée par ces patients est vraiment une différence au niveau du contenu des rêves, ou s'il s'agit plutôt d'un problème dû à la détresse liée aux rêves. Un second objectif était de mesurer le degré de corrélation entre les comportements à l’éveil, comme les comportements miroirs, et les comportements oniriques chez les patients. L’article démontre que les patients ressentaient une plus grande détresse à l'éveil en lien avec leurs expériences oniriques et que leurs rêves étaient plus dysphoriques et contenaient plus d'anxiété. De plus, leurs résultats au questionnaire de comportements miroirs corrélaient avec la sévérité de leurs comportements oniriques, ce qui suggère que le système de neurones miroirs pourrait avoir une influence sur les manifestations de ces comportements chez les patients. Globalement, ces résultats suggèrent que des difficultés au niveau de la régulation émotionnelle pourraient expliquer à la fois les symptômes émotionnels à l’éveil et les difficultés nocturnes des patients. Nous suggérons qu'un déficit au niveau des régions régulatrices frontales pourrait être à la base des différentes difficultés éprouvées par les patients. De plus, il est possible que des anomalies au niveau du système de neurones miroirs aient à la fois un impact sur la capacité des patients à réguler leurs émotions, mais aussi sur les manifestations de comportements oniriques. / REM sleep behavior disorder (RBD) is a parasomnia characterized by vivid dreams and loss of muscle atonia usually present during REM sleep that allows the appearance of dream-enacting behaviors that are isomorphic to dream content. Several studies have examined the content of RBD patients’ dreams, many found a greater presence of threatening and aggressive themes, others obtained mixed results. Most studies had significant methodological shortcomings, such as a lack of a control group or the inclusion of patients taking psychoactive medication. Still, the presence of dysphoric dreams is associated with marked psychopathology and emotional regulation problems. Moreover, the reason why RBD patients have dysphoric dreams is largely unexplored, just as parts of the processes that generate the dream-enacting behaviors. The goal of the first article of this thesis was to measure alexithymia and nightmare distress among RBD patients compared to a control group. The results indicate that RBD patients suffer more from alexithymia, especially a greater difficulty in identifying their emotions and that this difficulty correlated with nightmare distress. The second article examined, using a validated questionnaire, the lifetime prevalences of patients’ typical dream themes, and estimated the presence of their dreams, nightmares and dream theme diversity. RBD patients reported significantly more nightmares than controls and more menacing themes, such as assaults, disasters, and where the dreamer lacks control. The third article was intended to clarify discrepancies in the results of studies on RBD dreams, that is, if the aggressiveness reported by patients is really a difference in dream content or rather a problem related to dream distress. A second objective was to measure the degree of correlations between waking-state behaviors such as mirror behaviors, and dream-enacting behaviours in RBD patients. RBD patients were found to have more dysphoric dreams, containing more anxiety. They were also feeling greater distress in reaction to their dream experiences than did controls. Moreover, their results on the mirror behavior questionnaire correlated with the severity of their dream-enacting behaviors, suggesting that the mirror neuron system could have an influence in the formation of these behaviors. Overall, these findings suggest that difficulties in emotional regulation could explain both patients’ daytime emotional symptoms (alexithymia, nightmare distress, depression, anxiety, fewer mirror behaviors) and nocturnal difficulties (nightmares and dysphoric dreams, threats in dreams). We suggest that a deficit in frontal regulatory regions could be the base of the different challenges faced by patients. More specifically, it is possible that abnormalities in the mirror neuron system have an impact on both patients' ability to regulate their emotions and the manifestation of dream-enacting behaviors.
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Étude de la fonction de l'alexithymie sur la convergence de mesures de la personnalité chez de jeunes adultes souffrant d'une psychose débutante

Ouellet, Rosalie 17 May 2021 (has links)
L'évaluation de la personnalité des individus souffrant de schizophrénie (SZ) ou de psychose apparentée à la schizophrénie (PASZ) renseigne sur l'étiologie de la maladie, le pronostic et le traitement à privilégier. Il n'y a pas de consensus actuellement quant à l'emploi d'une méthode particulière pour l'évaluation de la personnalité chez la population à l'étude. La validité convergente de 2 méthodes fréquemment utilisées, soit l'Inventaire Clinique Multiaxial de Millon-III (MCMI-III), et l'entrevue semi-structurée de l'Axe II («Structured Clinical Interview for DSM-IV Axis II Personality Disorders»; SCID-II) a été évaluée auprès d'un échantillon de 20 participants atteints de SZ et de PASZ. Tel qu'attendu, l'accord est faible pour la majorité des 12 échelles cliniques. L'hypothèse voulant qu'il existe une relation linéaire négative entre le degré d'accord du MCMI-III et du SCID-II et la présence d'alexithymie est confirmée dans le présent échantillon. L'alexithymie, évaluée à l'aide de l'Échelle d'Alexithymie de Toronto («Toronto Alexithymia Scale»; TAS), expliquerait une proportion substantielle de la variance du désaccord diagnostique entre les instruments (27%). Ces résultats supportent la pertinence de raffiner les méthodes d'évaluation de la personnalité et l'importance d'évaluer la présence d'alexithymie chez les personnes souffrant de schizophrénie et de psychose apparentée.
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Le rôle du sentiment d’efficacité personnelle, de l’insatisfaction corporelle et de l’alexithymie dans l’étiologie et le maintien des troubles des conduites alimentaires

Couture, Stéphanie 01 1900 (has links)
La forte prévalence des troubles des conduites alimentaires (TCA) chez les jeunes femmes et les faibles taux de rémission suite à un traitement ont encouragé les chercheurs à mieux comprendre les facteurs impliqués dans ce trouble mental. L’un des premiers modèles à mettre l’emphase sur des traits de personnalité associés au développement d’un TCA a été proposé par Hilde Bruch (1962, 1973, 1978) et a toujours une grande influence dans la recherche actuelle. Le modèle de Bruch inclue trois facteurs, soit l’insatisfaction corporelle, l’inefficacité et la conscience intéroceptive. Le but de cette thèse est d’apporter un support empirique au modèle de Bruch. En se basant sur une revue extensive des écrits scientifiques, cette thèse vise aussi à déterminer si deux facteurs reliés, soit l’alexithymie et le sentiment d’efficacité personnelle face à l’adoption de conduites alimentaires saines, améliorent la précision du modèle dans la prédiction de symptômes de TCA. Pour répondre empiriquement à cette question, il était d’abord nécessaire de disposer d’un questionnaire évaluant le sentiment d’efficacité personnelle en lien avec les conduites alimentaires qui peut être utilisé dans tout le spectre de présentation des TCA. Ainsi, le Eating Disorder Self-Efficacy Questionnaire (EDRSQ) a été adapté en français et ses propriétés psychométriques ont été évaluées. Une analyse factorielle confirmatoire a révélé une structure bi-factorielle, soit le sentiment d’efficacité personnelle en lien avec l’insatisfaction corporelle et avec l’adoption d’une alimentation normative. Chaque échelle a démontré une bonne fiabilité ainsi qu’une validité de construit cohérente avec la théorie. Par la suite, la capacité des facteurs proposés par Bruch à prédire les symptômes de TCA a été évaluée et comparée à des adaptations du modèle découlant des écrits. Au total, 203 étudiantes de premier cycle universitaire ont complété les versions validées en français du Eating Disorder Inventory 2, du Eating Attitudes Test, et du Toronto Alexithymia Scale en plus du EDRSQ. Les résultats montrent que le modèle de Bruch explique 46% de la variance des symptômes de TCA. Alors que l’insatisfaction corporelle et la conscience intéroceptive démontrent chacun une contribution importante dans la prédiction des symptômes de TCA, il a été démontré que l’inefficacité présente seulement une contribution spécifique négligeable. Le modèle de Bruch est amélioré par la substitution de l’inefficacité par le sentiment d’efficacité personnelle tel que mesuré par le EDRSQ; le modèle explique alors 64% de la variance des symptômes de TCA. Finalement, cette étude démontre que l’alexithymie n’a pas de contribution spécifique dans la prédiction des symptômes de TCA. Ainsi, la combinaison d’une faible conscience intéroceptive, de l’insatisfaction corporelle et d’un faible sentiment d’efficacité personnelle en lien avec les conduites alimentaires est fortement associée aux symptômes de TCA dans un échantillon non-clinique de jeunes femmes. Finalement, les implications conceptuelles et cliniques de ces résultats sont discutées. / High prevalence of Eating Disorders (EDs) amongst young women and poor treatment outcome rates have urged researchers to better understand premorbid factors involved in the pathology. One of the first models to emphasize premorbid personality factors in order to explain eating disorders was proposed by Hilde Bruch (1962, 1973, 1978) and is still very influential in today’s literature. Bruch’s model included three factors, namely body dissatisfaction, ineffectiveness and interoceptive awareness. The purpose of this thesis was to provide an empirical validation of Bruch’s theoretical model. Based on the literature, this thesis also aimed to determine if two related concepts, namely alexithymia and eating self-efficacy, improved the accuracy of the model in predicting ED symptoms. To empirically answer this question, it was first deemed necessary to have an eating self-efficacy questionnaire that could be used within all the spectrum of ED pathology. Therefore, the Eating Disorder Self-Efficacy Questionnaire (EDRSQ) was adapted to French and its’ psychometric properties were assessed. A confirmatory factor analysis revealed a bi-factorial structure, which were Body Image Self-Efficacy and Normative Eating Self-Efficacy. Both scales demonstrated evidence of reliability and theoretically consistent evidence of construct validity. Afterwards, Bruch’s factors ability to predict ED symptoms was assessed and then compared to empirically driven adaptations of the model. A total of 203 undergraduate females completed the Eating Disorder Inventory 2, Eating Attitudes Test, and Toronto Alexithymia Scale, as well as the EDRSQ. The results indicated that Bruch’s model accounted for 46% of the variance in eating symptomatology. While body dissatisfaction and interoceptive awareness both demonstrated an important contribution in predicting ED symptomatology, ineffectiveness was found to have a negligible specific contribution. Bruch’s model was improved by substituting ineffectiveness with eating self-efficacy as measured by the EDRSQ; it then accounted for 64% of the variance in eating disorder symptoms. Finally, this study demonstrated that alexithymia was not a specific predictor of eating disorder symptoms. Thus, a combination of lack of interoceptive awareness, body dissatisfaction and low eating self-efficacy is strongly associated with symptoms of eating disorders in a non-clinical sample of women. Finally, the conceptual and clinical implications of these findings were discussed.

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