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Homocystéinémie, apports en vitamines B et facteurs de risque cardiométabolique au Bénin, AfriqueEl Mabchour, Asma 01 1900 (has links)
L'hyperhomoscystéinémie (HHcy) est considérée comme un facteur indépendant de risque cardio-métabolique. Notre travail avait pour objectifs : 1) de déterminer la prévalence de l’HHcy au Bénin; 2) d’étudier sa relation avec les apports de vitamines B12, B9, B6 et B2, la consommation d’alcool, l’âge, le sexe et le niveau socioéconomique (NSE); 3) de vérifier son association avec les facteurs classiques de risque cardio-métabolique.
Un total de 541 sujets apparemment en santé et vivant dans trois zones du Bénin ont été étudiés. L’Hcy sérique a été analysée par ELISA. Des rappels de 24h ont servi à évaluer les apports nutritifs. L’obésité et l’hypertension ont été définies selon l’OMS, la dyslipidémie et la dysglycémie selon la NCEP-ATPIII. Les autres données ont été récoltées par questionnaire.
La prévalence de l’HHcy était élevée : 52,2% chez les hommes et de 24,7% chez les femmes. Dans les modèles multivariés, l’Hcy était positivement associée à la consommation de bière locale chez les hommes; chez les femmes, elle était associée négativement à l'apport de vitamine B12. L’Hcy était positivement associée à la tension artérielle, au taux de LDL-cholestérol et au cholestérol total chez les hommes, mais seulement avec le rapport cholestérol total/HDL-cholestérol (CT/HDL-c) chez les femmes. Les femmes présentant une HHcy étaient au moins deux fois plus susceptibles de présenter une hypertension ou un rapport CT/HDL-c élevé que celles dont l’Hcy était normale.
Un apport suffisant en B12 ainsi qu’une consommation prudente de boissons alcoolisées pourraient réduire l'HHcy et donc contribuer à réduire le risque cardio-métabolique de cette population du sud du Bénin. / Hyperhomocysteinemia (HHcy) appears to be an independent risk factor for cardiovascular disease. This study aims to determine the prevalence of HHcy in Benin, to explore its relationship with intakes of folate, B12, B6 and B2, with alcohol consumption and with socioeconomic status (SES) and to verify whether it is associated with classical risk factors of cardiovascular diseases.
541 apparently healthy subjects were randomly selected in tree areas of Benin. Hcy was measured in serum using ELISA commercial kits. Nutrient intakes were assessed on the basis of three non-consecutive 24-hour recalls. Alcohol consumption, socio-demographics and SES were documented in personal interviews. Obesity, hypertension, dyslipidemia and hyperglycaemia were defined according to WHO and NCEP-ATPIII.
HHcy (> 12 μmol/L) was detected in 52.2% of men and 24.7% of women. In multivariate models, Hcy in men was positively associated with alcohol intake, but only alcohol in beer. In women, Hcy was negatively related to vitamin B12 intake. HHcy was associated in women with more than twice the odds of hypertension and with the CT/HDL-c ratio. In men, Hcy was positively and independently associated with diastolic blood pressure and with LDL-cholesterol and total cholesterol.
In this Beninese population, the prevalence of HHcy is particularly high among men, and it appears to be related to alcohol consumption. Inadequate intake of vitamin B12 may be a risk factor for HHcy which could be related to some of cardiovascular factors.
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Mealtime experiences of hospitalized older patients requiring a puree consistency dietBlaise, Magdalena 12 1900 (has links)
Le concept d’Hôpital Promoteur de Santé (HPS) a pris beaucoup d’importance depuis son élaboration vers la fin des années quatre-vingt. Dans le contexte de la dernière réforme, le réseau montréalais des HPS et CSSS a été créé. Le Centre Universitaire de Santé McGill (CUSM) fait partie de ce réseau depuis 2007. Cette étude vise la création d’un milieu hospitalier promoteur de la santé pour les patients et s’adresse à l’expérience d’un repas pour les personnes âgées nécessitant une diète purée.
Une étude de cas qualitative a été utilisée pour explorer la perception de patients vis-à-vis les aspects relatifs à leur cabaret, l’assistance qu’ils recevaient et le contexte social de leur repas. Les impressions des professionnels de la santé quant à l’expérience des patients ont aussi été obtenues.
Les résultats indiquent que l’identification difficile des aliments en purée, la saveur, l’apparence et la variété sont tous des éléments qui affectent négativement leur expérience repas. Des sentiments d’impuissance ont aussi été rapportés par les patients et les professionnels de la santé. Le contexte social du repas a été souligné comme étant un aspect à cibler pour améliorer l’expérience des patients.
Un programme utilisant des purées formées pourrait contrecarrer les effets négatifs de la prescription d’une diète purée. Des changements dans les pratiques infirmières, à savoir la création d’une ambiance sociale agréable au moment des repas, semble être une option peu couteuse qui pourrait améliorer l’expérience repas des patients et diminuer les sentiments d’impuissance relevés par les professionnels de la santé à l’égard de cet aspect de soin. / The Health Promoting Hospital (HPH) concept has gained much momentum since its development in Europe in the late nineteen eighties. The Montreal network of HPH was created in 2005, within the context of the last reform. The McGill University Health Center (MUHC) is a part of this network since 2007. This study focuses on the creation of a health promoting hospital setting for patients and addresses the mealtime experience of older hospitalized patients requiring a puree diet.
A qualitative case study design was used to explore patients’ perceptions of aspects of their puree meal tray, assistance provided by staff and the social context in which the meal was taken. Health professionals’ view of the patients’ experience were also obtained.
Results indicate that the difficult identification of food items, flavour, appearance and variety were all important factors negatively affecting the mealtime experience. Feelings of loss of control were also reported by patients and staff. The social context in which the meal was taken was highlighted as an area which could be targeted to improve mealtimes.
A program using formed puree food items could help lessen the negative impact of the prescription of a puree diet. Changes in nursing practices regarding the creation of a pleasant social atmosphere were identified as an inexpensive option to improve the mealtime experience for patients and decrease feelings of lack of control for staff in this aspect of care.
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Les facteurs ayant une influence négative sur la qualité alimentaire chez les personnes âgées vivant dans la communauté au QuébecJabbour, Mira 05 1900 (has links)
Au Canada, la proportion de la population âgée de 65 ans et plus a augmenté depuis 1980. Bien que la dénutrition ne soit pas inévitable avec le vieillissement, certains changements et facteurs physiopathologiques, environnementaux et psycho socio-économiques peuvent entraîner une détérioration des choix alimentaires et donc, de la qualité de vie des aînés [1]. Plusieurs études font le lien entre l’état nutritionnel et la morbidité ainsi qu’avec les capacités fonctionnelles [2]. Ces observations expliquent l'intérêt de la prévention et du traitement de la dénutrition afin d’optimiser la prise alimentaire et un meilleur état de santé de cette population.
Objectifs :1) Explorer les barrières individuelles et socio-environnementales, réelles et perçues, qui peuvent mener à la détérioration des choix et de la qualité alimentaires et entraîner une dénutrition chez les personnes âgées vivant à domicile. 2) Examiner la distribution de ces facteurs dans la population à l’étude. 3) Étudier la relation entre ces facteurs afin de dresser un portrait plus éclairé des déterminants négatifs de l’alimentation chez les adultes âgés pour mieux comprendre les barrières à la prise alimentaire saine.
Méthodologie : Il s'agit d'une analyse secondaire réalisée à partir des données recueillies auprès des participants (n=1 602), âgés entre 67 et 84 ans,de l’Étude longitudinale québécoise sur la nutrition et le vieillissement réussi (NuAge) débutée en 2003 et dont le suivi était prévu sur cinq ans [3]. Le but principal de NuAge était de déterminer le rôle de la nutrition dans l’accomplissement d’un vieillissement réussi. Les données comprennent des mesures socio-démographiques, nutritionnelles, fonctionnelles, sociales de même que biologiques et médicales. À partir d'un modèle théorique des déterminants de la prise alimentaire chez la population âgée, ces données ont été mises en lien avec la qualité alimentaire. Cette dernière a été déterminée selon l’adaptation canadienne de l’indice d’alimentation saine (C-HEI), calculé à partir des données alimentaires et nutritionnelles obtenues par le questionnaire de fréquence alimentaire administré aux participants au T1, soit à leur entrée dans l'étude.
Résultats : Les barrières qui pourraient freiner la qualité alimentaire des femmes incluent un statut affectif fragile et un fonctionnement social limité. Ce qui ressort, comme étant des barrières au C-HEI chez les hommes, est un revenu perçu comme étant insuffisant pour satisfaire les besoins, le port de prothèses dentaires et le fait de manger souvent au restaurant. Étonnamment, le nombre d’attitudes positives relatives à l’alimentation et un score plus élevé de la composante mentale du SF-36 prédisent un C-HEI plus faible. La nature des réponses auto rapportées pourrait expliquer ces résultats.
Conclusion : Les résultats de cette recherche permettent de mieux comprendre les barrières d’une saine alimentation au sein d’une population bien-portante. Il est souhaité que les résultats contribueront au développement d’interventions efficaces ciblant les personnes âgées pour favoriser un apport nutritionnel et un état de santé optimal. / In Canada, the proportion of the population aged 65 and over has increased since 1980. Although under nutrition is not inevitable with aging, some changes and physiological factors, environmental and psycho-socio-economic conditions may cause deterioration in food choices and in the quality of life of seniors [1]. Several studies show the link between nutritional status and morbidity as well as functional capacity [2]. These observations justify the importance of prevention and treatment of under nutrition so as to optimize food intake and improve the health of this population.
Objectives : 1) Exploring individual and socio-environmental barriers, whether it is real or perceived that may lead to deterioration of choices and quality food and cause under nutrition in the elderly living at home. 2) Examine the connection of these factors in the population being studied. 3) Examine the relationship between these factors so as to be knowledgeable about the negative determinants of nutrition in older adults to better understand the barriers to a healthy food intake.
Methodology: This is a secondary analysis conducted using data collected from participants (n = 1 602), aged between 67 and 84 years in the Quebec’s Longitudinal Study on Nutrition and successful aging (NuAge) that began in 2003 with follow-ups planned over the following five years [3]. The main goal of NuAge was to determine the role of nutrition in the achievement of successful aging. The data include nutritional, functional, social, medical and biological measurements. From a theoretical model of determinants of food intake in the elderly population, these data have been linked to food quality. This was determined by the Canadian adaptation of the Healthy Eating Index (C-HEI) calculated from data of food and nutrition obtained by food frequency questionnaire administered to participants at T1 or their entry into the study.
Results : The barriers that might inhibit food quality in women include a fragile emotional status and limited social functioning. What emerges as barriers of the C-HEI among men is an income considered insufficient to meet one’s needs, the use of dentures and eating at restaurant repeatedly. Surprisingly, the number of positive attitudes about nutrition and a higher score of the mental component of SF-36 are predictors of a lower C-HEI. The nature of self-reported responses could explain these results.
Conclusion : The results of this research allow the better understanding of the barriers to healthy eating within a healthy community-dwelling elderly population. It is hoped that the results will contribute to the development of effective interventions targeting the older population to promote nutritional and optimal health.
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Association between diet quality and metabolic syndrome in overweight and obese postmenopausal womenShirkhodaei, Niloofar 12 1900 (has links)
Résumé
Objectifs : Le syndrome métabolique (MetS) est un ensemble de composantes (obésité, résistance à l'insuline, intolérance au glucose, dyslipidémie, hypertension) qui sont associées à une augmentation du risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires. Aux États-Unis, la fréquence du MetS atteint des proportions épidémiques avec une prévalence de 25% de la population. Les études nutritionnelles traditionnelles se sont concentrées sur l’effet d’un nutriment alors que les études plus récentes ont déterminé l’effet global de la qualité alimentaire sur les facteurs de risque. Cependant, peu d'études ont examiné la relation entre la qualité alimentaire et le MetS.
Objectif: Déterminer l'association entre la qualité alimentaire et le MetS et ses composantes.
Méthodes: La présence du MetS a été déterminée chez 88 femmes post-ménopausées en surpoids ou obèses, selon la définition du National Cholesterol Education Program Adult treatment Panel III alors que la qualité alimentaire a été évaluée selon le Healthy Eating Index (HEI). La sensibilité à l’insuline, la composition corporelle et le métabolisme énergétique ont été mesurés.
Résultats: Le HEI corrélait négativement avec la plupart des mesures de masse grasse et du poids mais pas avec la sensibilité à l'insuline, l’hypertension et la plupart des marqueurs lipidiques. Cependant, l’HEI corrélait positivement avec LDL-C/ApoB et négativement avec le métabolisme énergétique.
Conclusion: Les résultats démontrent que l’HEI est associé avec les mesures de gras corporel et la grosseur des LDL.
Mots clés: Obésité, qualité alimentaire, métabolisme lipidique, syndrome métabolique. / Abstract
Background: The metabolic syndrome (MetS) is a constellation of different metabolic components including central obesity, insulin resistance, abnormal glucose homeostasis, dyslipidemia and high blood pressure which identify individuals at high risk of type 2 diabetes and cardiovascular events. In the US, the prevalence of MetS has reached epidemic proportion and up to 25% of the population is affected.
Traditional nutritional studies have focused on a single nutrient. Recently, measures of overall diet quality have been proposed as an alternative to assess diet-related diseases. However, few studies have addressed the relationship between diet quality and the MetS.
Objective: To investigate the association of diet quality with the MetS and its components.
Methods: The presence of the MetS was determined in 88 postmenopausal overweight or obese women using the National Cholesterol Education Program Adult treatment Panel III definition while diet quality was assessed with the Healthy Eating Index (HEI). We also measured insulin sensitivity, body composition and energy metabolism.
Results: The HEI correlated negatively with most measures of body fat and body weight but not with insulin sensitivity, blood pressure and most markers of lipid metabolism. However, HEI correlated positively with LDL-C/ApoB and negatively with energy metabolism.
Conclusion: Our results demonstrated that HEI is associated with fat distribution and LDL size.
Key words: Obesity, diet quality, lipid metabolism, metabolic syndrome.
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Étude cas témoin de la nutrition, du style de vie et du cancer du sein chez les femmes Canadiennes Françaises porteuses d’une mutation fondatrice sur un des gènes BRCA 1 ou BRCA 2Houssaini, Najlaa 04 1900 (has links)
Le cancer du sein est une maladie multifactorielle, plusieurs facteurs socio-économiques, alimentaires ainsi que le style de vie ayant été incriminés dans son développement. Une mutation germinale sur un des gènes BRCA1 ou BRCA2 serait responsable d’une augmentation du risque de développer un cancer du sein de 50 à 80% chez les femmes porteuses d’une mutation sur BRCA1 ou BRCA2 par comparaison aux non- porteuses.
Plusieurs études rapportant l’existence d’une association entre la fréquence des cancers du sein sporadiques, les habitudes alimentaires et le style de vie des femmes atteintes, ceci, nous a amené à nous interroger sur le rôle que pourrait jouer ces mêmes facteurs chez les femmes porteuses d’une mutation sur BRCA1 ou BRCA2.
Pour répondre à cette question, nous avons effectué une étude cas-témoin. Nos quarante-quatre cas sont porteuses d’une mutation germinale parmi 6 des 14 mutations fondatrices sur BRCA1 et BRCA2 les plus fréquentes dans la population Canadienne Française. Elles sont issues d’une cohorte de plus de 1000 femmes Canadiennes Françaises atteintes de cancers du sein recrutées depuis 1994 et testées pour ces 6 mutations. Les témoins sont recrutés parmi des femmes de la population Canadienne Française, également porteuses d’une de ces six mutations fondatrices de BRCA1 ou BRCA2, mais indemnes de cancers. Quinze d’entre elles ont été recrutées dans les familles des cas de l’étude initiale. Vingt-neuf ont été recrutées à la clinique des cancers familiaux du CHUM, nous permettant ainsi de totaliser 44 témoins.
Deux questionnaires ont été administrés aux cas et aux témoins. Le premier, dit Questionnaire de base, a servi à recenser les informations sociodémographiques et le style de vie, couvrant ainsi les deux années précédant la découverte du cancer du sein pour les cas et les deux années précédant la découverte de la mutation pour les témoins.
Le deuxième questionnaire, Questionnaire de nutrition, a permis de colliger les informations sur les habitudes alimentaires durant la même période de recueil de données.
Une association positive et significative entre le risque de cancer du sein et le niveau d’éducation a été observé parmi les sujets de niveau universitaire (>14 années d’étude) comparés aux sujets n’ayant pas dépassé le niveau d’études secondaires (<11 années d’études) [OR= 7,82; IC95% : (1,99-30,69); p=0,003].
Nous avons mis en évidence que le risque de cancer du sein augmentait lorsque les sujets atteignaient leur poids maximum à un âge avancé > 48 ans [OR = 4,27 ; IC 95% : (0,82-22,25)].
Nous avons montré que le risque du cancer du sein diminuait pour une durée d’allaitement supérieure à 7 mois par comparaison aux femmes n’ayant jamais allaité [OR= 0,35; IC 95% : (0,12-1,06)] mais cette association est non significative.
Les porteuses qui pratiquent plus de 22,45 Met-h-sem d’activité physique modérée, comparativement à celles qui pratiquent moins de 11,45 Met-h-sem voient leur risque de cancer du sein diminué de 72% [OR=0,28- IC 95% : (0,08-0,95); p=0,04]. Celles qui pratiquent plus de 31,95 Met-h-sem d’activité physique totale comparativement à celles qui pratiquent moins de 16,40 Met-h-sem voient leur risque de cancer du sein réduit de 79 % [OR=0,21; IC 95% : (0,06-0,75); p= 0,02].
L’analyse des macro et micronutriments et des groupes alimentaires a démontré qu’une consommation de plus de 23,20 g/j d’acide gras monoinsaturés est responsable d’une augmentation du risque de cancer du sein de 6 fois par comparaison à une consommation inférieure à 17,08 g/j [OR=6,00; IC 95% : (0,97-37,02); p=0,05].
Une consommation de plus de 221,79 µg/j de vitamine K réduit le risque du cancer du sein de 83 % par comparaison à une consommation inférieure à 143,57 µg/j [OR= 0,17; IC95% : (0,05-0,61) ; p=0,007].
La consommation de fruits est associée à une réduction du risque de cancer du sein de 73% chez les porteuses de mutations qui en consomment plus de 563,31 g/j comparée à celles qui en consomment moins de 356,18 g/j [OR= 0,27; IC 95% : (0,07-1,01) ; p=0,05].
Nos résultats confortent l’hypothèse selon laquelle le style de vie et les habitudes alimentaires jouent un rôle dans le développement du cancer du sein chez les Canadiennes Françaises porteuses de mutations d’une des 6 mutations fondatrices de BRCA1 ou 2 étudiées. En effet, un niveau d’éducation élevé, un gain de poids sont associés à un risque élevé de développer un cancer du sein. De plus la pratique de l’allaitement et d’une activité physique modérée sont associées à une réduction de ce risque.
Nous montrons aussi que la consommation d’acides gras monoinsaturés est responsable d’une augmentation du risque de ce cancer et que la consommation de vitamine K et de fruits permet de réduire ce risque.
Nos résultats ouvrent une nouvelle voie de recherche par rapport au rôle de certains nutriments dans le développement du cancer du sein chez les porteuses de mutation d’un des gènes BRCA. Cette voie pourrait également être explorée chez les non porteuses. / Breast cancer is a multifactorial disease and several dietary and lifestyle factors have been implicated in the development of breast cancer.
Women carriers of a BRCA1 or BRCA2 germline mutation have a lifetime risk of 50 to 80% to develop breast cancer compared with 11 % in non carriers.
Several studies have reported the existence of an association between the incidence of sporadic breast cancers, dietary factors and lifestyle which lead us to investigate the effects of these factors on breast cancer risk in women carriers of a BRCA1 or BRCA2 mutation.
We have carried out a case-control study among French Canadian women in Montreal. Cases were from a cohort of around 1000 women affected with breast cancer, recruited since 1994. We have identified 44 affected women who have been tested for BRCA1 and BRCA2 for six founders mutations in the French Canadian population. All these cases were carriers of one of the six mentioned mutations.
Controls were also women carriers of one of these six in BRCA1 or BRCA2 mutations but, unaffected with cancers. Fifteen of them coming from the same families of the studied cases and twenty-nine were identified at the familial cancer clinic of the CHUM, resulting in a total of 44 controls.
A core questionnaire was administered to both cases and controls to gather information on socio-demographic and lifestyle risk factors covering the two years preceding the diagnosis of breast cancer for cases and the two years before the discovery of the mutation for controls.
A validated semi-quantitative food frequency questionnaire was administered to ascertain dietary intake corresponding to the same period of time for both cases and controls.
A positive and significant association between breast cancer risk and higher education was observed among subjects with a universitary education (> 14 years of study) compared with subjects who had no more than high school education (<11 years of studies) [OR = 7.82, 95% CI :( 1.99-30.69), p = 0.003].
We have found that breast cancer risk increased when gene mutation carriers reached their maximum weight at age> 48 years [OR = 4.27; 95% CI (0.82-22.25)].
In this study it was observed that breast cancer risk in carriers decreased with more than 7 months breast feeding compared with no breastfeeding [OR = 0.35, 95% CI = (0.12-1.06)] but this association was not significant.
Women who practiced more than 22.45 MET-hours per week of moderate physical activity, compared with those practicing less than 11.45 MET-hours per week had a cancer risk decreased by 72% [OR = 0,28 - 95% IC (0.08-0.95), p = 0.04]. Those who practiced more than 31.95 MET-hours per week of total physical activity compared with less than 16.40 showed a risk reduced of around 79% [OR = 0.21; 95% CI:(0.06-0.75), p = 0.02].
The analysis of macro and micro-nutrients and food groups showed that consumption of more than 23.20 g/d of monounsaturated fatty acid increased the risk of breast cancer significantly compared with a consumption of less than 17.08 g/d [OR = 6.00, 95% CI:(0.97-37.02), p = 0.05].
We also observed that an intake of more 221.79 mg/d of vitamin K reduced the risk of breast cancer by 83% compared with those consuming less than 143.57 mg/d [OR = 0.17, 95% (0.05-0.61), p = 0.007].
High intake of fruits was associated with a lower risk of breast cancer risk (73%) among carriers who consumed more than 563.31 g / d compared with less than 356.18 g/d [OR = 0.27; 95% CI :(0.07-1.01), p = 0.05].
The results of our study support the role of lifestyle and dietary habits in the aetiology of breast cancer among French Canadian with a BRCA1 or BRCA2 mutation.
In general, we have observed that a high level of educational and weight gain increased the risk of breast cancer among gene mutation carriers, while breastfeeding and a moderate physical activity reduced this risk.
Regarding food habits and nutrition, our results suggest that high intake of mono-unsaturated fatty acids increased the risk of breast cancer. The higher intake of vitamin K and fruits showed a protective role against breast cancer.
In our knowledge, this is the first finding of the possible relationship between nutrition, lifestyle and risk of breast cancer among French Canadian carriers of BRCA1 or BRCA2 mutation. Due to the small sample size of our study, more investigations are needed in the future to clarify this relationship.
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Perception de la profession de diététistes et de ses enjeux par des diététistes et des étudiants finissants en nutrition du QuébecBiron, Annie 11 1900 (has links)
Objectifs. L’objectif principal est de documenter, auprès de finissants universitaires en
nutrition au Québec, leurs motivations professionnelles ainsi que leur perception de la
profession et de ses enjeux et comparer certaines données avec celles obtenues chez des diététistes.
Méthode. Un sondage électronique a été effectué auprès des étudiants finissants en nutrition des trois universités du Québec offrant le programme. Le questionnaire comprenait 35 questions, dont trois qualitatives. Deux questions référaient à la méthode des incidents critiques. Pour les diététistes, les données colligées par l’OPDQ en 2009 furent utilisées.
Résultats. Au total, 72 étudiants ont répondu au questionnaire et 597 diététistes avaient
complété le sondage de l’OPDQ. Un intérêt pour la nutrition, la santé, les aliments et le désir d’aider les autres sont les principales motivations pour entreprendre des études en nutrition et plus de la moitié souhaitent poursuivre des études supérieures dans ce domaine. Une majorité d’entre eux privilégient travailler avec une clientèle de moins de 65 ans, ce qui est préoccupant compte-tenu du contexte démographique. Les étudiants ont une vision plutôt positive de la profession et une perception similaire aux diététistes quant aux enjeux pouvant affecter la profession.
Conclusion. Cette étude a permis de dresser un portrait des étudiants, de leurs motivations et de leur perception de la profession. Elle souligne l’importance d’exposer les étudiants aux milieux de travail le plus tôt possible dans leur cheminement scolaire. / Objectives. The main objective is to document, among university graduates in nutrition in
Quebec, their professional motivations, their perception of the profession and its challenges and to compare these data with those obtained from dietitians.
Methodology. An electronic survey was conducted among graduating nutrition students
from three universities offering the program in Quebec. The questionnaire included 35
questions. Three of them were qualitative. Two questions referred to the critical incidents
technique. For dietitians, data collected in 2009 by the OPDQ were used.
Results. A total of 72 students completed the questionnaire and 597 dietitians had completed the survey of OPDQ. An interest in nutrition, health, food and the desire to help others are the main motivations for undertaking studies in nutrition and more than half express their intention to complete graduate studies in nutrition. A majority of them prefer to work with clients aged fewer than 65, which is of concern in view of the demographic context. Students have a rather positive perception of the profession and concerns similar to those of dietitians about issues that may affect the profession.
Conclusion. This study reveals students’ profile, their motivations and perceptions of the
profession. It stresses the importance of exposing students to workplaces as soon as possible in their school careers.
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Warfarin-induced vitamin K deficiency is associated with cognitive and behavioral perturbations, and alterations in brain sphingolipids in ratsTamadon-Nejad, Sahar 05 1900 (has links)
La Vitamine K (VK) est largement reconnue pour son rôle dans la coagulation sanguine toutefois, de plus en plus de travaux indiquent son implication dans la fonction cérébrale. La VK est requise pour l'activation de différentes protéines, par exemple la protéine Gas6, et la ménaquinone-4 (MK-4), le principal vitamère K dans le cerveau, est impliquée dans le métabolisme des sphingolipides. Dans un rapport précédent, nous avons montré qu'un régime alimentaire faible en VK tout au long de la vie était associé à des déficits cognitifs chez des rats âgés. La warfarine sodique est un puissant antagoniste de la VK qui agit en bloquant le cycle de la VK, provoquant un «déficit relatif de VK » au niveau cellulaire. À la lumière du rôle
émergent de la VK dans le cerveau, la warfarine pourrait représenter un facteur de risque pour la fonction cérébrale. Ce travail est donc pertinente en raison de la forte proportion d'adultes traîtés à la warfarine sodique. Dans la présente étude, 14 rats mâles Wistar ont été traités avec 14 mg de warfarine/kg /jour (dans l'eau potable) et des injections sous-cutanées de VK (85 mg/kg), 3x/sem, pendant 10 semaines. Quatorze rats témoins ont été traités avec de l'eau normale et injectés avec une solution saline. Les rats ont été soumis à différents tests comportementaux après quoi les niveaux de phylloquinone, MK-4, sphingolipides (cérébroside, sulfatide, sphingomyéline, céramide et gangliosides), et les sous-types de gangliosides (GT1b, GD1a, GM1, GD1b), ont été évalués dans différentes régions du cerveau. Comparativement aux rats du groupe contrôle, les rats traités à la warfarine présentaient des latences plus longues au test de la piscine de Morris (p <0,05) ainsi qu'une hypoactivité et un comportement exploratoire plus faible au test de « l’open field » (p <0,05). Le traitement par warfarine a également entraîné une diminution spectaculaire du niveau de MK-4 dans toutes les régions du cerveau (p <0,001), une altération des concentrations de sphingolipidiques, en particulier dans le cortex frontal et le mésencéphale
(p <0,05), et une perte de différences régionales sphingolipidiques, notamment pour les
gangliosides. Le traitement par warfarine a été associé à un niveau inférieur de GD1a dans l'hippocampe et un niveau supérieur de GT1b dans le cortex préfrontal et le striatum. En
conclusion, la déficience en VK induite par warfarine altère les niveaux de VK et sphingolipides dans le cerveau, avec de potentiels effets néfastes sur les fonctions cérébrales. / Vitamin K (VK) is widely known for its role in blood coagulation, however many studies suggest its involvement in brain function. VK is required for the activation of various cerebral proteins (e.g., Gas6) and menaquinone-4 (MK-4), the main K vitamer in brain, is involved in sphingolipid metabolism. Furthermore, life-long intake of a low VK diet has been associated with cognitive deficits in old rats. Warfarin (W) is a potent VK antagonist that acts by blocking the VK cycle causing a “relative VK deficiency” at the cellular level. In light of this and the emerging role of VK in brain, W could represent a risk factor for cerebral function. The finding of this study is important according to the large proportion of adults with thromboembolic diseases being treated with warfarin drugs. This study was conducted in a rat model where the impact of W was investigated with respect to cognition, behavior, and brain menaquinone-4 (MK-4) and sphingolipid status. Fourteen Wistar male rats were treated with 15 mg W/kg/d (in drinking water) and subcutaneous VK (85 mg/kg), 3X/wk, for 10 wks; 14 control rats were treated with normal water and injected with saline. At the end of the treatment period, rats were subjected to different behavioral tests, afterwhich their brains assessed for VK (phylloquinone and MK-4) and sphingolipids (gangliosides, ceramides, cerebrosides, sphingomyelin and sulfatides) and gangliosides subtypes (GT1b, GD1a, GM1, GD1b). Mean latencies to find the hidden platform were higher in the W compared to the control group (p<0.05) suggesting cognitive deficits as well as hypoactivity and lower exploratory behaviour in the open field test (p<0.05). Warfarin treatment also resulted in a dramatic decrease in MK-4 concentration in all brain regions (p<0.001), altered sphingolipid level, especially in frontal cortex and midbrain (p<0.05), and in a loss of sphingolipid regional differences, notably for gangliosides. W treatment was associated with lower GD1a in the hippocampus and higher GT1b in the striatum and prefrontal cortex. In conclusion, warfarin-induced VK deficiency alters VK and sphingolipid status in brain with potential detrimental effects on brain functions.
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Evaluation des liens entre l’indice de la qualité alimentaire globale C-HEI, des paramètres nutritionnels et anthropométriques et des indicateurs de santé dans la cohorte «NuAge»Ben Hmida, Imen 10 1900 (has links)
Introduction: Plusieurs indices de qualité alimentaire globale ont été élaborés en misant sur la consommation de certains nutriments ou aliments, ou des groupes d’aliments. Les indices de la qualité alimentaire globale sont en mesure d’évaluer de manière intégrée les aspects recherchés d’une bonne alimentation. C’est dans ce cadre que le Canadian Healthy Eating Index (C-HEI) a été développé pour évaluer le degré auquel les apports alimentaires des individus rencontrent les consignes du guide alimentaire canadien et les Recommandations nutritionnelles canadiennes. Objectif: Evaluer les liens entre l’indice de la qualité alimentaire globale C-HEI calculé à partir de la moyenne de trois rappels alimentaires de 24 heures et des paramètres nutritionnels, anthropométriques et des indicateurs de santé au recrutement (T1) dans l’étude longitudinale québécoise sur la nutrition et le vieillissement réussi (NuAge). Méthodologie: Des analyses bivariées (coefficients de corrélation, tableaux croisés et la statistique khi deux) ont été réalisées afin de déterminer les associations entre le score total C-HEI et certaines variables nutritionnelles, anthropométriques et le nombre de maladies chroniques. Résultats et discussion: Les participants ont rencontré ou dépassé la plupart de leurs apports nutritionnels de référence. Le C-HEI n’a pas été fortement corrélé aux nutriments individuels (rs= 0,14-0,52, p<0,01). Le C-HEI total était significativement associé aux recommandations canadiennes pour l’apport en fibres (rs= 0,51), le % d’énergie provenant des lipides (rs=-0,60) et des acides gras saturés (rs= -0,59), p<0,01. De plus, la suffisance en protéines et en énergie est augmentée lorsqu’on passait du Q1 (plus faible) à Q4 (plus élevé) du C-HEI (p<0,05). De même, les proportions des sujets ayant des mesures anthropométriques associées aux risques accrus pour la santé sont diminuées en passant du Q1 au Q4 (p<0,05), témoignant ainsi des liens entre une alimentation de bonne qualité et la protection des risques de santé associés à l’embonpoint et à l’obésité. Conclusion : Les résultats de cette recherche ont fourni des preuves additionnelles sur le lien entre le score C-HEI et certains paramètres nutritionnels et anthropométriques d’intérêt, et ce, provenant des données alimentaires quantitatives colligées au sein d’une population âgée vivant dans la communauté. / Introduction: Several diet quality indicators have been developed based on nutrient intakes, foods or food groupings, or a combination of nutrient and foods. Measures of overall diet quality consider numerous aspects of dietary intake. It is within this framework that the Canadian Healthy Eating Index (C-HEI) was adapted to Canadian dietary and nutritional guidance using Canada’s Food Guide and Nutrition recommendations for Canadians. Objectives: To determine the links between the C-HEI using the mean of three 24-hour diet recalls, and certain health outcomes at entry into the study (T1). The analyses were carried out using data collected from participants in the Quebec Longitudinal Study on Nutrition and Successful Aging (NuAge). Methodology: Bivariate analyses (Spearman correlation, cross-tabulation and chi-square) were carried out to assess relationships between nutritional and anthropometric variables, the number of chronic disease and the C-HEI. Results and Discussion: Participants met or exceeded most Dietary Reference Intakes (DRI). The C-HEI did not show consistent relationships with individual nutrients (rs= 0.14-0.52, p<0.01). However, selected sub-scores of the C-HEI reflect attainment of Canada’s Food Guide recommendations, showing a strong association with dietary fiber intakes (rs= 0.51) and nutrition recommendations addressing percent energy as fat (rs=-0.60) and as saturated fat (rs= -0.59), p<0.01. Energy and protein adequacy increased from Q1 to Q 4 of C-HEI (p<0.05). In addition, proportions of subjects with anthropometric measures associated with a health risk decreased from quartiles Q1 to Q4 (p<0.05), attesting to links between good diet quality and lower health risks associated with overweight and obesity. Conclusion: The C-HEI discriminates overall diet quality based on dietary data collected from 24HR, providing further evidence on the links between the C-HEI and selected nutritional and anthropometric parameters as applied to quantitative dietary data obtained from community-dwelling older adults.
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Éducation alimentaire, nutritionnelle et sensorielle combinée au jardinage chez les jeunes : rôle des animateurs non professionnels de la nutritionApril-Lalonde, Gabriel 10 1900 (has links)
Les programmes éducatifs de jardinage alimentaire avec les jeunes offrent
l’opportunité d’agir sur leurs connaissances nutritionnelles, préférences pour des légumes, sentiment d'efficacité personnelle à consommer des fruits et légumes, envie d'y goûter et leur consommation. Dans ces activités, certains obstacles peuvent freiner l'éducation alimentaire et nutritionnelle faite par des animateurs qui ne sont pas professionnels de la nutrition ou de la santé. Le présent projet consistait à développer un volet alimentaire et nutritionnel éducatif pour les "Jardins-jeunes" (JJ), un camp d'été en jardinage du Jardin botanique de Montréal, à offrir une courte formation en nutrition à ses animatrices, puis à évaluer leurs niveaux d'intérêt et de confiance personnelle à intégrer ce volet à l'édition 2013. Les méthodes d'évaluation auprès des animatrices comprenaient des entrevues de groupe, des questionnaires et une observation-terrain. La taille d'échantillon permettait uniquement une analyse qualitative des résultats. La formation semble avoir maintenu ou élevé les niveaux de confiance et de connaissances des animatrices sur plusieurs sujets alimentaires et nutritionnels. Les animatrices évoquent que les trois activités de trente minutes en alimentation et nutrition, intégrées aux JJ 2013, auraient favorisé l'éducation nutritionnelle, qui par ailleurs, fut limitée par manque de temps. Elles rapportent avoir perçu des effets positifs du programme sur les connaissances, attitudes et comportements alimentaires des jeunes. Nos résultats suggèrent qu'un volet d’éducation alimentaire et nutritionnelle peut être intégré à un programme de jardinage par des animateurs non spécialisés dans ces domaines, outillés et encadrés pour se sentir motivés et confiants dans leur rôle. / Food garden curricula for children provide opportunities to work on their nutritional
knowledge, vegetables preferences, self-efficacy to consume fruits and vegetables,
willingness to taste them and their consumption. In such programs, certain obstacles can restrain the implementation or use of a food and nutrition curriculum by summer camp monitor/animator who are not nutrition or health professionals. This project consisted in developing and adding a food and nutrition educational component to "Jardins-jeunes", a gardening summer camp offered by Jardin Botanique de Montréal. A brief nutrition training was given to the camp’s monitors. Their level of interest and self-efficacy to implement this component trough the 2013 edition were evaluated. Evaluating methods included group interviews, questionnaires and a field observation. Qualitative analysis was conducted due to the small sample size. The nutrition training appears to have maintained or enhanced monitors' interests and knowledge on food and nutrition related subjects. They reported that the thirty minute food and nutrition activities integrated in the 2013 program presented opportunities to offer nutrition education, although limited by a lack of time. They report perceiving positive effects on children's knowledge, attitudes and behaviors on their food after their participation to the program. Our results suggest that a food and nutrition curriculum can be implemented in a garden program by summer camp monitor/animator who are not specialists in those fields, but who are provided with the adequate tools and support to be confident and interested in this task.
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Les produits de santé naturels : les perceptions, les pratiques de consultation et les besoins de formation de nutritionnistes du QuébecDussault, Valérie 12 1900 (has links)
Contexte. Les produits de santé naturels (PSN) suscitent de plus en plus d’intérêt au sein de la population. Les professionnels de la santé, dont les nutritionnistes, doivent être à l’affût de cette tendance afin de conseiller les utilisateurs et de limiter les risques liés à leur utilisation.
Objectif. Explorer l’expérience, les perceptions et les besoins de formation des nutritionnistes du Québec à l’égard des PSN.
Méthodes. Un sondage électronique a été envoyé à tous les membres de l’Ordre professionnel des diététistes du Québec via Fluid Survey. Les questions visaient à identifier les expériences, les attitudes à l’égard des PSN et de leur clientèle qui en consomme, les sources d’informations utilisées dans leurs consultations et d’identifier les besoins de formations en relation avec les PSN.
Résultats. Au total, 295 nutritionnistes ont complété le questionnaire. Parmi ceux-ci, 93 % ont déjà reçu des questions portant sur les PSN. Environ 91 % ont déclaré consommer ou avoir déjà consommé un PSN et, au moins 94 % ont affirmé avoir recommandé un PSN. Aussi, 95 % de l’échantillon désiraient davantage d’informations sur les PSN. Enfin, ils ont une perception positive quant à leur rôle dans ce dossier, puisque 77 % de l’échantillon ont indiqué que le nutritionniste devrait être une source d’informations sur les PSN.
Conclusion. Les grands constats de notre étude révèlent que le rôle des nutritionnistes du Québec en relation avec les PSN n’est pas clairement défini. Ils ont besoin de formation sur les PSN afin d’être outillés pour conseiller la population et, ainsi, leur ouvrir un nouveau champ d’expertise. / Background. Natural Health Products (NHPs) are becoming an increasing interest within the population. Health professionals, including nutritionists, must keep up to date with this trend in order to properly advise users and limit the risks associated with their use.
Objective. Explore Quebec’s nutritionist’s experiences, perceptions and their training needs about NHPs.
Methods. An electronic survey was administered to members of the Professional Order of Dietitians of Quebec through Fluid Survey. The 21 questions were designed to identify personal experiences, attitudes towards NHPs and towards their clientele that consume them, identify which sources of information they rely on and their training needs.
Results. A total of 295 nutritionists completed the questionnaire. Among these, 93 % have already received questions on NHPs. Approximately 91 % of nutritionists admitted using or having used NHPs and at least 94 % said they recommended them. Also, 95 % of the sample would like to receive more information on NHPs. Finally, they have a positive perception as to their role regarding this subject, since 77 % indicated that the nutritionist should be a reliable source of information for NHPs.
Conclusion. The major findings of our study are that Quebec’s nutritionists’ roles related to NHPs are not clearly defined. They need training on NHPs in order to be able to advise the population and, thus, form a new field of expertise for nutritionists.
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