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La voie romaine de Lyon à Trèves : étude archéologique d'un axe routier majeur et de l'évolution de son environnement / The roman road from Lyon to Trier : Archaeological study of a major axis of communication and the evolution of its environmentVinot-Battistoni, Benoît 16 January 2016 (has links)
La voie romaine Lyon-Trèves est un axe de communication majeur, qui organise une part importante de la circulation routière dans la Gaule de l’Est. Si elle a fait l’objet, depuis le XVIIIe siècle, de nombreuses recherches, peu d’études s’intéressent directement à son architecture et à ses caractéristiques, et de nombreuses parts d’ombre demeurent.Cette thèse propose donc un examen archéologique de celle-ci et de son environnement proche entre Lyon (69) et Metz (57), afin d’en préciser les connaissances. Une première partie se concentre sur l’étude des modes de construction, des caractéristiques structurelles et du tracé de la voie. Elle révèle la diversité des solutions techniques employées, ainsi qu’une forte adaptabilité aux différents contextes rencontrés. Par ailleurs, l’utilisation d’outils SIG a permis la mise en place d’une importante réflexion sur les temps de déplacement le long de la route. Ce fut également l’occasion de mener des calculs de modélisation pour retrouver le tracé de la voie dans des secteurs où il restait incertain. Dans une seconde partie, l’environnement de la route est examiné afin de préciser nos connaissances sur l’organisation et l’évolution de cette dernière. Une attention particulière est portée aux zones funéraires et aux structures militaires et défensives jalonnant la voie, afin de comprendre leur relation avec l’axe routier. Les occupations rurales font l’objet d’une étude spécifique, qui met en avant leur complexité et leur aspect multifonctionnel. Enfin, l’ensemble de ces études sont mises en perspective afin de préciser la chronologie de la voie Lyon-Trèves, que ce soit au niveau de sa date de construction ou de ses évolutions postérieures. / The Lyon-Trier roman road is a major axis of communication, which organises an important part of the road traffic in the Eastern Gaul. It has been the subject, since the 18th century, of many researches, but few studies focused directly in its architecture and its characteristics, and many shares of shade remain. This thesis offers therefore an archaeological examination of this one and of its close environment between Lyon (69) and Metz (57), in order to specify their knowledge. A first part concentrates on the study of the methods of building, the structural features and the course of the road. It reveals the diversity of used technical solutions, as well as a strong adaptability with the various contexts met. Moreover, the use of GIS softwares allowed the realization of an important analysis on travel times along the road. It was also the occasion to carry out spatial modelling operations to find the course of the road in sectors where it remained uncertain. In a second part, the environment of the road is examined to specify our knowledge of the organisation and the evolution of the latter. A particular attention is carried to the funeral area and to military and defensive structures bordering the route, in order to understand their relation with the roman road. The rural occupations are the object of a specific study, which highlights their complexity and their multifunctional aspect. Finally, all these studies are put in perspective to specify the chronology of the Lyon-Trier roman road, both for his date of building and for its posterior evolutions.
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Défunts, pratiques et espaces funéraires au cours du Haut-Empire dans la civitas de Forum lulli / Dead people, burial practices and funeral spaces of the civitas of Forum Iulii during the Roman EmpireLattard, Alexia 12 December 2018 (has links)
Cette thèse étudie, dans toute leur complexité et leur variabilité, les pratiques funéraires au sein du territoire de Forum Iulii (commune actuelle de Fréjus), l’une des civitas de la Province de Narbonnaise définie par Auguste à la fin du Ier siècle av. n. è. Il s’inscrit sur une période chronologique longue riche en bouleversements socio-culturels (Ier s.- IVe s. de n.è.), propre à révéler l’évolution de ces pratiques et ainsi d’appréhender la relation qu’entretiennent les individus et/ou les groupes sociaux avec leurs traditions funéraires. Ce cadre spatio-temporel est également choisi pour sa cohérence et sa richesse documentaire. L’étude est basée sur une approche interdisciplinaire,entre archéologie et anthropologie biologique. Les paramètres étudiés, selon cette double perspective, participent conjointement à une lecture individuelle puis globale des sépultures et des ensembles funéraires afin de restituer les pratiques et l’influence des facteurs socio-culturels sur le traitement des morts. Le recours à ces deux disciplines garantit une compréhension optimale des systèmes de représentations sociales propres à une communauté face au décès de l’un de ses membres. L’analyse des restes osseux humains (âge au décès, sexe, état sanitaire), mais également celle des restes matériels (ensemble de dépôts associés, architecture de la sépulture, mode d’implantation traitement du corps, etc.) constituent les outils incontournables de l’archéologie de la mort qui vise alors à contribuer à une meilleure connaissance des populations antiques grâce à une approche bioculturelle. / This study aims to understand, in all their complexity and variability, the funerary practices of the territory of Forum Iulii (Fréjus), one of the civitas of the Gallia Narbonnensis, defined by Auguste at the end of the 1st century. BC. It is part of a long chronological period rich in socio-cultural upheavals (1st-4th century AD), wich reveals the evolution of these practices, and thus allow us to apprehend the relationship between individuals and / or social groups with their funerary traditions. This spatio-temporal framework is also chosen for its coherence and documentary richness. The study is based on an archaeothanatology approach, between archeology and biological anthropology. The studied parameters, considered in the both perspective, participate together in an individual, and then global reading of burials and funerary spaces in order to return practices, funerary rites, but also the influence of socio-cultural factors on the treatment of the dead corpses.The use of these two disciplines insures an optimal understanding of the social systems and religious representations specific to a community confronted with the death of one of its members. The human bones analysis (age and sex determination, health status), but also the study of the material (set of deposits, burial architecture, implantation of the tomb, body’s treatment, etc.) are the essential tools for the archeology of death, which aims to contribute to a better knowledge of ancient populations through a biocultural approach.
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Eros et Psyché : l'être et le désir dans la magie amoureuse antiqueFicheux, Gaëlle 14 September 2007 (has links) (PDF)
« Voix des marginaux », « voix des femmes» ou « témoignages du déni des mâles », la question de l'identité et des ambitions des magiciens de l'Antiquité semble bien souvent catalyser les présupposés ou les préjugés anciens et modernes. La majorité des travaux historiques consacrés à la magie antique se sont principalement appuyés sur l'étude des sources littéraires. Mais ces enchantements de littérature n'offrent généralement qu'une image stéréotypée de la magie amoureuse, la lisibilité des personnages ou des situations étant essentiellement liée à l'exploitation de certaines caractéristiques réductrices ou schématiques accessibles à tous. L'étude de ces sources demeure primordiale afin d'éclairer la représentation des enchantements amoureux conçue par les sociétés antiques. Mais il est souvent regrettable que la littérature occulte les autres sources et plus singulièrement les défixions, qui sont les seuls témoignages directs du recours à la magie à travers l'ensemble du bassin méditerranéen antique. Ce traveil de recherche est consacré à l'étude systématique des défixions amoureuses de Grèce, d'Italie, d'Egypte et d'Afrique romaine, datées du Ve s. av. au Ve s. ap. Elle analyse l'ensemble de ces textes et les replace dans les contextes sociaux et culturels de leur élaboration afin de mettre en évidence l'identité et les désirs de ces femmes et de ces hommes singuliers qui eurent recours à la magie amoureuse dans l'Antiquité
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L'espace urbain entre Antiquité et Moyen Âge, analyse géoarchéologique des terres noires : études de cas.Borderie, Quentin 26 October 2011 (has links) (PDF)
Les terres noires sont des sédiments urbains épais et sombres, situés entre les stratifications antiques et médiévales des anciennes agglomérations. Leur étude est un enjeu pour comprendre les sociétés du premier Moyen Âge et leurs pratiques des espaces urbains. L'interprétation de ces niveaux nécessite la mise en place d'études fines, recourant notamment à la géoarchéologie. En se fondant sur un inventaire des observations de terres noires, dans cinq régions du nord de la France (Haute-Normandie, Picardie, Île-de-France, Champagne-Ardenne et Lorraine), 20 stratifications de terres noires, réparties à Beauvais, Metz et Noyon, ont fait l'objet d'une approche géoarchéologique. L'important potentiel d'information contenu dans les terres noires a pu être démontré. La complexité de leur organisation a pu être soulignée, grâce à l'analyse stratigraphique et celle de leur structuration latente. La caractérisation physico-chimique de 89 unités stratigraphiques ainsi que l'analyse micromorphologique de 79 lames minces a permis d'identifier les processus à l'origine de la formation des terres noires et, au-delà, de proposer des activités et des pratiques socio-spatiales urbaines qui ont pu les créer. La diversité des apports à l'origine des terres noires a pu être mise en évidence. Ce sont souvent de petits dépôts rythmés et hétérogènes, pouvant correspondre à des rejets d'activités multiples, domestiques ou artisanales, ou parfois à des aménagements d'espaces intérieurs ou extérieurs. Cette recherche apporte donc des informations substantielles à l'étude des espaces urbains entre Antiquité et Moyen Âge et propose une approche et des pistes de travail pour en analyser la complexité.
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La fabrique urbaine d'Angers du 3e au 13e siècleLefèvre, Benjamin 17 December 2010 (has links) (PDF)
L'objectif de ce travail est de déterminer les processus à l'œuvre dans le développement d'Angers sur une période s'étendant de l'édification de l'enceinte de la Cité au tournant des 3e – 4e s. jusqu'à l'édification d'une nouvelle enceinte au milieu du 13e s. Trois approches ont été retenues. La première est une analyse de certains aspects de la topographie historique : morphologie parcellaire, réseaux viaires, quartiers à dominante ecclésiastique et funéraire. À partir de la documentation historique, matérielle comme écrite, la deuxième approche s'intéresse aux territoires en tant que tels : civitas, urbs, suburbium, burgus et parrochia. Tous se rapportent à tout ou partie de la ville, fractions de l'espace urbain autonomisées par certains groupes sociaux en fonction de besoins propres. La dernière approche traite des relations mettant en jeu les acteurs et leurs territoires à travers la manière dont ceux-ci appréhendent et mobilisent leur espace, considérant que leurs actions traduisent leurs représentations spatiales. Un chapitre conclusif de modélisation chrono-chorématique mobilise l'ensemble des informations traitées et des conclusions avancées et met en évidence les structures sous-jacentes de l'agglomération.
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Habitat, terroirs et territoire en Languedoc oriental durant l'Antiquité. Approche spatio-temporelle d'un système de peuplement.Ouriachi, Marie-Jeanne 31 January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude porte sur une portion du territoire de la cité de Nîmes durant l'Antiquité. L'espace considéré, de Montpellier et Lattes à l'ouest, au Vidourle à l'est – en englobant les communes qui jouxtent la rive gauche du fleuve –, du littoral au sud à Combas et Montpezat, dans la « garrigue », au nord, affiche une grande diversité en terme de milieux géographiques. Il présente également la particularité d'avoir fait l'objet de recherches archéologiques de grande envergure, fouilles conduites sur les agglomérations protohistoriques et/ou antiques, investigations portant sur des petits établissements, annexes agricoles ou petites fermes, fouilles de structures agraires, programmes de prospections systématiques. Il en résulte une richesse archéologique exceptionnelle, que vient compléter un corpus épigraphique comportant quelques 95 inscriptions exploitables. Cette documentation est présentée dans une première partie consacrée à une rapide généalogie de la recherche, afin de mettre en évidence l'hétérogénéité des conditions d'acquisition des données ; dans un second temps, c'est à une analyse critique des deux corpus que nous nous sommes livrée, de manière à en établir à la fois les qualités et les limites. Parce que notre objectif est de cerner les dynamiques qui affectent le peuplement de cet espace durant l'Antiquité, et parce que notre documentation nous le permet, nous avons choisi d'aborder ce problème sous deux angles complémentaires : celui des hommes, et celui des lieux. Il nous a paru d'abord intéressant de faire porter notre attention sur les acteurs de cette histoire, en dégageant des données épigraphiques des indications concernant le statut et la nomenclature, mais aussi la pratique religieuse de la population afin de tenter d'évaluer le degré d'intégration des population dans le cadre d'une cité de droit latin : la question a été posée d'un point de vue temporel et spatial, afin de voir si l'ensemble des points de l'espace considéré s'inscrivent dans la même dynamique. Nous avons également posé la question à partir des données se rapportant à l'implantation des grandes familles, notamment celles basées dans le chef-lieu de cité, afin de voir comment ces entités s'approprient et font vivre l'espace de la cité. Cette approche a toutefois due être circonscrite au Haut-Empire, les bornes chronologiques étant imposées par la documentation épigraphique. La question du peuplement a ensuite été abordée du point de vue des lieux occupés par les hommes. Nous avons dans un premier temps posé le problème des phases de création des habitats : cette analyse nous a permis de confirmer l'importance, déjà évoquée par les auteurs du programme Archaeomedes, du milieu du Ier siècle dans la mise en valeur des régions de plaine et du littoral, délaissées au cours du 2nd Age du Fer. Notre enquête a porté, dans un second temps, sur l'ensemble des établissements : ceux-ci ont fait l'objet d'une classification permettant d'élaborer une typologie, fondée sur leurs caractéristiques matérielles et temporelles. Enfin, pour mettre en oeuvre une approche en terme de réseaux d'établissements, nous avons construit un indice de centralité, élaboré à partir des fonctions économiques et symboliques représentées dans les différents lieux habités : cet indice nous a permis d'établir une hiérarchie fonctionnelle des établissements et de construire des réseaux à partir d'un modèle gravitaire élémentaire. Nous avons alors tenté de montrer comment ces réseaux s'organisent et organisent l'espace, en mettant en évidence des différences entre Lez et Vidourle, mais aussi entre zones basses et collines. Dans ce cadre de réflexion, nous avons reposé le problème de l'influence de Nîmes, située hors zone d'étude. Cette approche appliquée à plusieurs moments clés, 100 avant notre ère, 100, 300 et 500 de notre ère, a débouché sur la mise en évidence de phases d'évolutions dans le système de peuplement entre la fin de la protohistoire et le haut Moyen Age. Quel que soit le vecteur choisi pour appréhender le peuplement, qu'il s'agisse des hommes ou des lieux, il apparaît que les changements n'affectent pas de manière uniforme l'ensemble de la population ou la totalité de l'espace. Cette étude confirme le fait que la romanisation se présente comme un processus complexe, en raison de la multiplicité des facteurs en jeu.
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Approche qualitative et quantitative de l'usage du mobilier non céramique dans les agglomérations (IIe s. av. J.-C. - IIIe s. apr. J.-C.) : l'exemple des territoires turon, biturige et carnuteRoux, Emilie 20 April 2013 (has links) (PDF)
La présente étude consiste en une approche quantitative et qualitative de la consommation d'instrumentum entre le IIe s. av. J.-C. et le IIIe s. apr. J.-C. dans les agglomérations, sur un territoire correspondant à l'actuelle région Centre. Une analyse globale du petit mobilier a été réalisée pour douze sites. Un essai de formalisation des données est proposé par l'utilisation des analyses statistiques afin de représenter de manière claire et concrète des phénomènes par ailleurs ressentis de manière empirique. Deux pistes de réflexion principales sont poursuivies. L'analyse de l'évolution des mobiliers au cours du temps est révélatrice des rythmes de changements différents selon les catégories de mobilier prises en compte. Ceux-ci peuvent être interprétés de deux façons : à savoir une évolution lente et interne à la population prise en compte et des apports exogènes du monde méditerranéen au cours de la fi n du Ier s. av. jusqu'au milieu du Ier s. apr. J.-C. La deuxième problématique s'attache à comprendre ce qui caractérise ce type d'habitat intercalé entre le chef-lieu du territoire et les habitats ruraux. Sur toutes les agglomérations étudiées est constatée une accumulation de mobilier, une variété d'artisanats et des témoins d'échanges et de circulation intense de biens et de personnes. L'approche effectuée sur un temps long permet la mise en évidence de caractères communs entre les sites de la fin de l'âge du Fer et ceux de la période antique, sur le plan fonctionnel et apporte de nouveaux éléments sur l'histoire des phénomènes d'urbanisation pendant cette période charnière.
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Des campagnes gauloises aux campagnes de l'Antiquité tardive : la dynamique de l'habitat rural dans la cité des Bituriges Cubi (IIe s. av. J.-C. - VIIe s. ap. J.-C.).Gandini, Cristina 09 December 2006 (has links) (PDF)
Ce travail a pour objet de suivre l'évolution de l'habitat rural dans une partie du centre de la Gaule, du IIe s. av. J.-C. au VIIe s. ap. J.-C. L'espace choisi correspond à la cité des Bituriges Cubi. Cette échelle spatiale permet de saisir l'évolution du peuplement dans des milieux offrant des potentialités et des contraintes variées à l'occupation humaine. <br />L'étude repose sur des données de prospections archéologiques – aériennes et pédestres -, complétées par la documentation provenant de sites fouillés. <br />Après avoir mesuré les distorsions qui affectent la carte archéologique, notre approche s'est développée selon trois axes : typologique, spatial et diachronique. Pour étudier la manière dont un espace est occupé, la première étape consiste à identifier les formes de l'habitat et à en percevoir la variété, ce qui revient à élaborer une classification. L'originalité de cette démarche réside dans la combinaison de variables qui n'ont jamais été associées pour la caractérisation des sites. A l'occasion de cette analyse, une importante réflexion a été menée sur la pertinence des critères permettant de caractériser et de hiérarchiser les habitats ruraux gallo-romains. Ce classement a ensuite permis d'appréhender l'organisation du peuplement, au long des huit siècles pris en compte dans cette étude, en mettant en évidence le rôle joué par chaque établissement dans la structuration du réseau d'habitat. Leur répartition a été confrontée aux informations environnementales disponibles, en ayant recours à un Système d'Information Géographique. Les stratégies de l'occupation rurale ont ainsi pu être analysées et ont fait apparaître des modes d'occupation du sol variés au sein de cette entité géographique.
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Villes et urbanisation de l'Arabie du Sud à l'époque préislamique : formation, fonctions et territorialités urbaines dans la dynamique de peuplement régionaleSchiettecatte, Jérémie 13 March 2006 (has links) (PDF)
La mise en place, les transformations et les configurations territoriales des réseaux urbains de l'Arabie du Sud à la période préislamique (XIIe s. av. – VIe s. ap. J. C.) sont analysées en mettant l'accent sur la polarisation fonctionnelle des villes et sur l'articulation des fonctions au sein d'ensembles politiques. La première étape passe par la remise en contexte de l'étude, par une lecture critique des sources et par la définition des concepts de ville et de société segmentaire dans le cadre défini. La deuxième étape présente les différentes trajectoires urbaines à travers les monographies de villes significatives regroupées dans des études régionales. Elles permettent d'aborder les questions relatives à la continuité et à la résilience du peuplement régional. Enfin, une troisième étape aborde dans une perspective dynamique :<br />- les processus qui régissent l'apparition et le développement du fait urbain ;<br />- les polarités fonctionnelles qui définissent l'armature urbaine ;<br />- les représentations mentales de la ville sudarabique ;<br />- la définition des territorialités urbaines et l'évolution du réseau urbain.<br />Cette analyse systémique avance des premiers éléments pour l'élaboration d'un modèle de peuplement de l'Arabie du Sud à la période préislamique.
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Être résistance : illustration d’une nouvelle théorie de la résistance chez le dernier FoucaultTacheji, Marc-James M.J. 08 1900 (has links)
Dans le présent mémoire, je revisite l’oeuvre de Foucault à la lumière des analyses qu’il offre entre 1981 et 1984 dans ses derniers cours au Collège de France. À l’encontre de l’avis qui voit une rupture dans la pensée foucaldienne – opinion justifiée par la transition radicale qu’opère Foucault depuis l’étude de la relation entre pouvoir et savoir à l’analyse des techniques de subjectivation dans l’Antiquité – j’illustre qu’il y a continuité et complémentarité entre ses analyses des années 1970 et ses démonstrations des années 1980. Foucault trouve, au fondement de la pratique politique gréco-romaine, une éthique définie comme travail de soi sur soi. Aussi tente-t il, au travers de ses dernières analyses, de réactualiser l’askêsis comme fondement oublié de l’éthique, et l’êthos comme condition d’efficacité de la politique. Si, jusqu’en 1980, Foucault s’intéresse aux mécanismes et aux dispositifs permettant le gouvernement de la population, à partir de 1980, c’est la question du gouvernement de soi comme condition nécessaire du gouvernement des autres qui investit ses analyses. L’objectif de ce mémoire est d’illustrer, à partir de la redéfinition foucaldienne de l’éthique, la présence d’une nouvelle théorie de la résistance dans ses derniers cours au Collège de France. Par voie de conséquence, je propose implicitement des éclaircissements sur la fonction qu’occupent L’Usage des plaisirs et le Souci de soi, ultimes publications de l’auteur, au sein de son oeuvre. / In this dissertation, I revisit Foucault’s work through the various analyses he offered between 1981 and 1984 while teaching at the Collège de France. Against the opinion which sees a radical turn in Foucault’s thought – opinion which is seemingly justified by the author’s break with his past demonstrations on the relation between power and knowledge, and his shift towards the study of the various spiritual exercises in Antiquity – I illustrate that there is a continuity and a complementarity between his earlier studies and his later interests. Foucault uncovers, at the basis of Greco-roman political practice, an ethics defined as an exercise of the self. He then attempts, throughout his last years at the Collège de France, to reinstate askêsis as the long forgotten foundation of ethics, and the êthos as the condition of political efficiency. Until 1980, Foucault is mainly interested by the mechanisms and devices enabling the government of populations. From 1980 on, it is the question of the government of self as a necessary condition for the government of others which invests his analyses. My objective, throughout this dissertation, is to illustrate how Foucault’s redefinition of ethics allows him to advocate a new theory of resistance in his last years at the Collège de France. This dissertation therefore implicitly suggests further clarification pertaining to the function of Foucault’s last two publications (L’usage de plaisir and Le souci de soi) within his work understood as a whole.
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