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Hannah Arendt et les trésors perdus des révolutions modernes

Bériault, Xavier January 2012 (has links)
Cette thèse de maîtrise porte sur la pensée révolutionnaire d’Hannah Arendt. Elle a pour objet de réfléchir à ce qu’Arendt appelle les trésors perdus des révolutions, manière poétique de désigner des événements et des expériences politiques que la tradition révolutionnaire aurait, selon elle, négligés. Arendt se donne comme tâche de les rescaper de l’oubli, car elle estime qu’ils pourraient bien se révéler pertinents pour l’entreprise entamée par Tocqueville : élaborer une nouvelle pensée politique qui permettra de se mouvoir dans un nouveau monde. Le premier chapitre se concentre sur le constitution-making : la pratique révolutionnaire américaine qui a mené à l’adoption de la Constitution, acte fondateur particulier puisqu’il rompait avec la conception traditionnelle de la fondation d’un corps politique. Le deuxième chapitre tente de comprendre ce qu’est l’esprit révolutionnaire en tant qu’attitude spécifique qui animait les révolutionnaires et qui constituerait également l’une des conditions nécessaires au déclenchement de la révolution. Enfin, le dernier chapitre se penche sur les caractéristiques du système des conseils, conçu par Arendt comme une nouvelle forme de gouvernement qui a émergé pendant les révolutions, en même temps que le système de démocratie représentative que nous connaissons aujourd’hui et en conflit avec lui. ii
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Désir, honte et dégoût : émotions et relations humaines

Lagacé, Jovanie Christine January 2012 (has links)
Le présent travail propose une réflexion sur l'aspect social des émotions par l'entremise d'un examen de la dimension conflictuelle de 3 émotions: le désir, la honte et le dégoût. L'aspect problématique de ces émotions se situe au niveau de leur hypertrophie, en ce qu'elle encourage une emphase sur le soi, sur l'autosuffisance et la toute-puissance de l'individu, ce qui se traduit par des répercussions interpersonnelles, notamment la réduction marquée de la diversité des relations humaines qu'entretient l'individu avec les autres, et intrapersonnelles, particulièrement la narcotisation de l'identité individuelle. Cette réflexion est animée par la pensée de 3 principaux auteurs: celle de René Girard et de Martha C. Nussbaum afin d'explorer, pour chaque émotion, les implications de leur hypertrophie chez l'individu, puis de l'incidence du contexte social sur l'hypertrophie de ces émotions; celle d'Hannah Arendt afin de mieux comprendre la dynamique des relations humaines et comme palliatif à ces répercussions interpersonnelles et intrapersonnelles.
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Une lecture de la modernité par le biais de l’amour et du politique chez Arendt, Weil et Rougemont

Nguyen, Minh January 2017 (has links)
Dans cette thèse de pensée politique, nous chercherons à renouer avec l’idéalité du projet politique moderne en pensant le lien qu’entretiennent amour et politique dans le cadre ce celui-ci. Au niveau du mouvement de la pensée politique, les modernes ont eu tendance à légitimer l’action politique à l’aune de cette norme transcendante qu’est la Raison. L’action politique était alors orientée vers une forme d’utopie. Or, avec le passage de la modernité à la postmodernité, le politique tend à être désormais orienté par une forme de rationalité technique fétichisée. Il est donc question pour nous de renouer avec la mission originelle de la pensée politique qui est de penser les finalités de l’être humain. Pour ce faire, nous allons examiner la nécessaire relation entre amour et politique. Trois penseurs politiques du 20e siècle, Hannah Arendt, Simone Weil et Denis de Rougemont, nous aideront à penser le lien entre amour et politique renouer avec l’idéalité moderne. Arendt nous permettra de penser l’amour comme un rapport à l’autre et au monde, qui est une condition de la pluralité. Weil nous permettra de penser l’amour comme une médiation qui institue une forme de subjectivité orientée vers un ailleurs transcendant. Quant à Rougemont, il nous permettra de penser l’amour comme un élément d’une une commune mesure moderne. Nous verrons que la rationalité technique à elle seule ne peut pas guider le politique, qu’elle doit aussi prendre en considération l’amour pour penser des normes définissant le commun. Nous verrons aussi que l’idéalité moderne est intimement liée à une conception de l’amour qui suppose une prise de distance.
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The relevance of Hannah Arendt’s concept of freedom to African political thought

Tomoka, Grace 26 July 2012 (has links)
This project is a critical evaluation of the relevance of Hannah Arendt’s concept of freedom to African political thought. Freedom is one of the most perplexing aspects of human life, and to determine precisely what freedom consists in is, for most scholars and theorists, hard. What is more, the question of freedom raises fundamental issues about the nature of man. Freedom could be seen as an essential human need and the true mark of humanity; mere survival without that does not constitute a truly human life. Philosophers and political theorists in postcolonial Africa have for a long time been preoccupied with restoring the lost ‘humanity’, or identity, of the African people. Nonetheless, the search for identity in itself is futile if it is not in the first place a search for freedom. Arendt (1958) defines freedom as political action: the capacity to begin something new and unexpected; the capacity to break with seemingly automatic processes or continuities. She argues that political action discloses the identity of the agent; it is through action and speech that individuals reveal themselves as unique individuals and disclose to the world their distinct personalities. The question of freedom in Hannah Arendt presents a challenge to modern ways of considering it. Contemporary categories of freedom impede the development of the individual’s capacities for agency and action by distorting the distinction between the private and the public spheres and also by adhering to a problematic notion of individuality. This project evaluates the relevance of Arendt’s political philosophy through five major themes: the rise of the modern self from the social, economic and cultural developments in Europe from the fifteenth century to the twentieth century; the ontological foundation of human rights and the problem of twentieth century political evil; human status and the reality of politics in Africa; the delineation of the public/private spheres; and finally, the redefinition of political freedom. The project takes as its background the political upheavals and violence of the twentieth century, which have been described by some critics as the scourge of modernity. The twentieth century was marked by evil – two world wars, which left people homeless and uprooted; totalitarianism, whose violent population politics led to the annihilation of about six million Jews; and the invention of nuclear weapons. Man would have breathed a sigh of relief at the dawn of the twenty-first century, but as reality reared its ugly head, the transition was a mere passage of time – the elements of the twentieth century political evil are here with us in the present. Twenty-first-century man is horrified at what fellow humans are capable of – at what man may do and what the world may become. For Arendt, it is not a relief that the new millennium offers, but a new opportunity for us to transform elements such as anti-Semitism and racism. This possibility of a new beginning forms the core of Arendt’s analysis of human freedom. Copyright / Dissertation (MA)--University of Pretoria, 2012. / Philosophy / unrestricted
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Mellanrummets politik : Hannah Arendts kritik av modernitetens begrepp om det politiska / The Politics of the In-between : Hannah Arendt's Critique of the Modern Concept of the Political

Beckman, Amanda January 2021 (has links)
This essay seeks to understand Hannah Arendt’s notion of the political as an “in-between.” The in-between appears to be the intersubjectivity and relations of interaction in a public sphere, which Arendt suggests as a way of understanding the political as an end in itself. Judith Butler has distinguished Arendt’s notion of the political as essentially relational, but which dismisses the material interdependence as a precondition to political participation. This essay argues that Arendt's notion of the political must be seen in context of her critique of modernity in which the public sphere is dominated by economic terms, “the social”. This essay provides a background for this critique, and how Arendt's distinction between the political and "the social" can be understood. The result is a politics separated from economics, but in which we can stress the question of intersubjectivity at its core. The conclusion is that Arendt certainly recognizes material interdependence as a precondition for politics, but the political in Arendtentian terms insist on a political commonality beyond any common ground, for which the in-between and the relation can emerge as the (non)essence.
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Hannah Arendtová o demokracii / Hannah Arendt on Democracy

Těmín, Kristián January 2020 (has links)
The thesis deals with the specific problem of Hannah Arendt's positive political project which has never been a central topic for her. She rather reflects political phenomenon from ancient Greek polis to modern times of mass society in the second half of the 20th Century. She assumes that one of the human conditions is acting - political activity. On the one hand, this activity needs a specific space for demonstrating itself. On the other hand, this activity presupposes the equality of acting people. However, these presuppositions have been disfigured during the growth of the society. This thesis examines the positive political project of Hannah Arendt which stands as a remedy of disfigured political space. We start with Arendt's theory of freedom and contrast it with Isaiah Berlin's theory. Then we describe the concept of acting and explain why has been disfigured during modernity. Finally, we show why we can call Arendt's positive political project or regime as a democratic one. We identify two moments (moment of deliberation and moment of participation) which are essential for understanding Arendt's political project. Then we deal with the problem of elites which is explicitly in her thoughts. But we show an interpretation which is based on J. C. Isaac article that real political space for...
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Det som bär : en essä i samtalsform

Eberstein, Ann January 2021 (has links)
Essän handlar framför allt om tre teman, förutom själva sakfrågan om huruvida jag ska läsa till präst eller inte. Det första jag tänker på är att den har handlat om att vi alla är berättelser och att även Bibeln är berättelser och att det finns lika många ingångar att läsa dessa texter som det finns vinklar att närma sig vad en människa är. Det andra är tilliten och känslan av att vara buren och där tänker jag att det handlar om att lita på att vi i grunden är goda, att världen vill oss väl, när vi låter livet hända oss och när vi känner oss älskade och trygga. När vi kan säga nej kan vi säga ja. Och att vi behöver vara i den sortens trygghet för att kunna älska. Och det tredje jag tänker att det har handlat om är mitt möte med mig själv. Hannah Arendt talar om att vara två-i-en. Och det har givit mig otroligt mycket att möta mig själv på det här sättet. Som att jag förstått att jag kan leda mig själv, att jag kan ha en verklig dialog med mig själv.Det har framför allt handlat om vikten av process, om att få tvivla och få reflektera och att i det uppstår något som är lugnt. Lugnare.”Ibland måste man dra ut ett uttryck ur språket, lämna in det till rengöring, - och sedan kan man igen sätta det i omlopp.”  Och ett sådant uttryck är ”reflektion”.
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Totalitní moc a dohled v Osvětimi / The Totalitarian Power and Surveillance in the Auschwitz

Valášková, Lucie January 2015 (has links)
The main aim of this diploma thesis is analysis of the surveillance and the power relationships in the Nazi concentration and extermination camp Auschwitz. The thesis attempts to contribute to understanding of the surveillance operation and the power technologies in the Auschwitz by comparison of the Michel Foucault's theoretical concept of power and surveillance with the totalitarian power according to Hannah Arendt. These two concepts will constitute the main theoretical base of this thesis. The thesis attempts to characterize Nazi politics of possible visibility and displayability on the basis of Didi-Huberman's reflection of the Auschwitz-Birkenau visual representation. Keywords: Discipline. Surveillance. Hannah Arendt. Michel Foucault. Power. Totalitarianism.
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Biopolitics in J.M. Coetzee's Disgrace and Waiting for the Barbarians: Archives of Bodily Movements in Modernity

Marcus, Gregory 06 May 2017 (has links)
By examining the allegorical ways which bodies are produced and their movement controlled within J.M. Coetzee’s works, Waiting for the Barbarians and Disgrace, this thesis follows the shifting paradigm of power from apartheid’s presumption of unity of the state to the rainbow nation’s constitutional declaration that its citizens are “unified in [their] diversity” and equal under the law. In my chapter on Waiting for the Barbarians, I argue that the state creates a fiction of unity which allows the state to invoke claims of emergency and suspend the law; within this suspension, an economy of sacrifice functions to cleanse the state of its misdeeds in the eyes of its citizens. In my second chapter, I argue that Disgrace’s character’s dramatize how legal equality and rituals of reconciliation fail to create unity and instead inscribes the characters into a secular economy of sacrifice and cycles of violent enmity.
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A study of the pariah in Hannah Arendt's theory of action.

Elkin, Tobi B. 01 January 1990 (has links) (PDF)
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