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Finitude et nouveauté : promesses et périls du nouveau au XXe siècleLepage, Dominique 20 April 2018 (has links)
Cette thèse prend pour point de départ la valorisation croissante de la nouveauté qui s’impose au cours de la modernité, et se radicalise au XXe siècle. Nous faisons le constat que l’omniprésence de cette notion à la fois puissante et familière soulève les questions du sens et de la valeur de la nouveauté, au-delà même de son appropriation moderne. Du point de vue du sens, la question est de savoir comment traiter l’irréductible polysémie de la nouveauté. Nous montrons d’abord que, sous ses diverses modalités, la nouveauté se distingue non seulement par la différence avec le passé mise de l’avant par le discours moderniste, mais plus encore par sa dimension de commencement, que nous analysons comme introduction de puissance et ouverture d’avenir. Cela constitue le critère premier de toute nouveauté, et ce qui en fait un enjeu humain fondamental. La nouveauté est au cœur de notre expérience du temps, de la manière dont nous vivons notre finitude et particulièrement notre mortalité. Cependant, cela ne fait pas de la nouveauté une valeur à proprement parler. Ce lien doit être interrogé à travers la pluralité des temps et des activités humaines. Nous considérons donc ensuite comment se décline la nouveauté, concrètement, au sein de l’existence humaine. Ce deuxième volet est développé à travers un dialogue avec la pensée de Hannah Arendt. Par sa conception de l’homme comme être de naissance et d’innovation, et par l’articulation des multiples temporalités corrélatives de l’activité humaine, Arendt nous permet de poser les bases d’une articulation différentielle et raisonnée de la polysémie de la nouveauté, en lien avec les conditions de natalité et de mortalité. La question de la valeur de la nouveauté se pose alors en fonction du contexte et de la réalité où elle s’inscrit. Il apparaît que plus on s’approche de la dimension de la liberté humaine, plus se radicalise la nouveauté, en même temps que le jugement de valeur devient plus problématique, et se présente comme une tâche et une exigence pour le jugement. Mots-clés : Nouveauté; Modernité; Temps; Innovation; Rénovation; Philosophie; Hannah Arendt. / This dissertation stems from the growing importance of the new throughout modernity, and its radicalization during the 20th century. The overwhelming presence of a notion so potent and yet so familiar raises the questions of the definition and of the value of novelty itself, beyond its modern appropriation. The problem with establishing its meaning lies in the polysemous nature of the notion. We show that novelty, in its multiple modalities, distinguishes itself not only as different from the past, something modernist discourses consistently insist upon, but more importantly, as a beginning. We understand this feature as a gain of power and an opening into the future. We also show that this constitutes the prime criteria for any novelty, and makes it a fundamental human issue. Novelty is at the core of how we experience time, our finitude and particularly our mortality. It does not follow, however, that novelty is a value or has value in itself. This must be examined through a study of the plurality of human temporalities and activities. Thus we also examine how novelty concretely manifests itself in human existence. This part of the dissertation is developed through a dialog with the thought of Hannah Arendt. Her conception of man as a being of birth and innovation, and her articulation of the multiple temporalities pertaining to human activity allows us to establish a differential and reasoned approach to the multiple meanings of novelty, in relation with the conditions of natality and mortality. The question of the value of novelty thus arises in relation to the context and reality in which it appears. As we get closer to the issue of human freedom, the more radical novelty gets, and the more the question of its value appears as a problem and as a task with which our judgment must deal. Keywords: Novelty; Modernity; Time; Innovation; Renovation; Philosophy; Hannah Arendt.
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Multiculturalisme et pluralité : une lecture du jugement politique chez Hannah ArendtCloutier, Sophie 13 April 2018 (has links)
Le citoyen moderne fait face à plusieurs situations nouvelles qui le placent devant l'urgence d'exercer son jugement. Cependant, la nouveauté de ces situations et le manque d'outils théoriques rendent la pratique du jugement très difficile. La perte des repères traditionnels et le pluralisme des valeurs nous renvoient à la difficile question : sur quelles bases fonder notre jugement? Le jugement semble paralysé dans l'alternative entre le dogmatisme et le relativisme. Notre thèse se veut donc une réflexion sur la question du jugement politîque en situation de multiculturalisme. Dans un premier temps, nous ferons état des recherches des philosophes nord-américains sur le. multiculturalisme. Nous analyserons le débat entre les libéraux et les communautariens à partir de l'alternative entre la priorité du juste et la priorité du bien. Nous nous attarderons aussi sur leurs sources. conceptuelles. Dans un deuxième temps, . nous proposons de considérer la pensée de Hannah Arendt. L'importance qu'elle accorde au mond~ commun, sa notion de pluralité et sa réflexion sur le jugement nous permettront de dépasser l'alternative entre la priorité du juste et celle du bien. Une lecture politique de sa dernière grande oeuvre, La vie de l'esprit, nous aidera à saisir et dépasser les difficultés associées au débat entre les libéraux et les communautariens : l'universalisme chez les libéraux et l'essentialisation des cultures chez les communautariens. Arendt constatait que la tradition de philosophle occidentale n'avait pas abordé le domaine politique avec la bonne faculté mentale, faisant entrer en politique des éléments lui étant étrangers, comme la vérité et le commandement. Dans sa recherche d'universalité, la tradition aurait négligé notre faculté spécifiquement politique: le jugement. La réponse à ce qu'Arendt considérait comme une dangereuse instrumentalisation du politique se trouve dans sa réflexion sur les différents fondements phénoménologiques de nos facultés mentales. En définissant les domaines propres au vouloir et à la pensée, nous pourrons retrouver l'autonomie de notre faculté de juger. Le jugement arendtien se révélera porteur d'un nouvel humanisme cosmopolitique basé sur une compréhension de la pluralité et un souci du monde (Amor mundi).
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Reload DisobedienceZüger, Theresa 19 December 2017 (has links)
Diese Arbeit verbindet zwei Perspektiven, nämlich den Blick auf die soziale Praxis des digitalen Ungehorsams mit dem anhaltenden Diskurs über zivilen Ungehorsam in der politischen Theorie. Digitaler Ungehorsam entwickelte sich im Verlauf der Evolution digitaler Informations- und Kommunikationstechnologien in überraschendem Facettenreichtum: vom BTX Hack des Chaos Computer Clubs über den Widerstand der Cypherpunks für die weltweite Verbreitung von Verschlüsselung hin zu Anonymous, Aaron Swartz und Edward Snowden.
Reload Disobedience plädiert für eine Revision des dominierenden Verständnisses von zivilem Ungehorsam und stützt sich dabei auf Theorien von Hannah Arendt, Michael Walzer und Etienne Balibar. Viele Beispiele in der Geschichte des digitalen Ungehorsams werden diesem neuen Verständnis durchaus gerecht, doch gibt es gleichzeitig Faktoren, die weitere Fragen aufwerfen: Kann ziviler Ungehorsam anonym sein oder automatisiert durchgeführt werden? Wie verändert sich das kollektive Handeln, das maßgeblicher Teil der Tradition zivilen Ungehorsames ist, durch die globale Vernetzung? Um diese und andere Effekte digitalen Handelns zu verstehen, diskutiert die Autorin die Entscheidungen der digital Ungehorsamen sowie Möglichkeiten und Grenzen digitalen Handelns im Kontext demokratie-theoretischer Überlegungen. Eine Kernthese der Arbeit ist, dass ziviler Ungehorsam in digitalen Formen potentiell eine neue Direktheit des Politischen erzeugen kann. Gleichzeitig muss sich diese Praxis einer besonderen Unsicherheit sowie neuen Risiken und Herausforderungen stellen, um dem demokratischen Geist des zivilen Ungehorsams unter neuen Bedingungen gerecht zu werden. / This work combines two perspectives, namely the social and activist history of digital forms of disobedience with the ongoing discourse around civil disobedience in political theory. In the course of the internet’s evolution, digital disobedience developed in a surprisingly multifaceted nature: From cases like the BTX Hack of the Chaos Computer Club, to the Cypherpunks and their effort to spread encryption, from Anonymous to Aaron Swartz or Edward Snowden.
This work argues for a broader understanding of civil disobedience than the mainstream in political thinking suggests based on arguments from a radical democratic line of thinking, inspired by Hannah Arendt, Michael Walzer and Etienne Balibar. Many cases of digital disobedience meet the spirit of this new understanding, while at the same time their digital nature provokes a new set of questions as well. For instance the question, if civil disobedience may be anonymous or even automated. How does the internet change collective action which is often seen as a core element of the tradition of civil disobedience? The author discusses the choices and principles behind digitally disobedient action as well as the possibilities and limits of digital action in the context of democratic theory. She shows that civil disobedience in digital action even develops a new directness of encounter that adds a new potential to this delicate form of political action. Nevertheless, digital practices of civil disobedience are at the same time precarious and faced with new risks and challenges, like automation of and the risk of elitist tech-avant-gardes overriding the democratic spirit that civil disobedience is rooted in.
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"Uma concessão ao passado: trajetórias da União dos Movimentos de Moradia de São Paulo" / " A concession to the past: trajectories of União dos Movimentos de Moradia of São Paulo"Gustavo Carneiro Vidigal Cavalcanti 13 March 2006 (has links)
Nesta dissertação de mestrado estudamos a trajetória da União dos Movimentos de Moradia de São Paulo (UMM-SP) durante a administração de Marta Suplicy à frente da Prefeitura Municipal de São Paulo (PMSP), entre os anos 2001 e 2004. O objetivo desse trabalho é entender os dilemas da vida democrática brasileira na atualidade a partir da relação política que foi estabelecida entre movimento social, partido político e governo, no referido período histórico. Desde a segunda metade da década de 90, o estudo das organizações populares começa a perder força no contexto acadêmico, fato que contraria a presença cada vez maior destes sujeitos políticos no cenário político nacional. Para entender os novos desafios postos pela conjuntura atual, retomamos a bibliografia acadêmica que aborda o assunto sob a perspectiva das conseqüências que a institucionalização traz ao modo de agir movimentista, e a ela acrescentamos a análise feita pela filósofa alemã Hannah Arendt dos novos desafios enfrentados pelo pensamento político democrático / This study deals with de political trajectory of the União dos Movimentos de Moradia de São Paulo (UMM-SP) during the government of Marta Suplicy, as the Mayor of São Paulo, between 2001 and 2004. The objective of this work was understand the dilemmas of the democratic life in the brazilian society nowadays since the relation establish between social movement, political partie and governaments in this period. Since the second half of the 90´s, the number of academic works related with popular organizations has decrease dramatic, even dow their presence in the political scenery has just rised. To understand the new challenges imposed by the todays conjecture, we revisited the bibliography that deals with this kind of matter under the perspective of the consequences that the institucionalization of the movements was brought to their form of act. To a better understand of problems and virtues of democracy today, we based our questions on the thoughts of the german philosopher Hannah Arendt.
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A categoria da ação política em Hannah ArendtMartins, Jeferson Tadeu 06 March 2018 (has links)
Submitted by Filipe dos Santos (fsantos@pucsp.br) on 2018-04-09T13:03:27Z
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Previous issue date: 2018-03-06 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / This work aims to study the category of political action in the book The Human Condition by Hannah Arendt. This is a category that evidences the search of the author in valorizing the vita activa, understood as labor, work and action. Considering that the totalitarianism of the twentieth century caused a rupture with the tradition of western political thought, Arendt proposes to think of the category of political action from a recovery of what she believes has been relegated to oblivion throughout tradition, to investigate some political phenomena, as originally manifested. In this dissertation, after the proposal of Arendt’s work is presented in general, the author's understanding about vita activa was evidenced, briefly addressing the categories of labor and work, and then presenting the main aspects of the action, based on the book The Human Condition. Finally, Arendt's analysis of modernity is clarified, along with the process of alienation from the world and the reflection on the system of councils, in which, for Arendt, political action is manifested in an authentic way / Este trabalho tem como objetivo estudar a categoria da ação política na obra A Condição Humana de Hannah Arendt. Essa é uma categoria que evidencia a busca de Arendt em valorizar a vita activa, entendida enquanto trabalho, obra e ação. Partindo da consideração de que o totalitarismo do século XX ocasionou uma ruptura com a tradição do pensamento político ocidental, Arendt se propõe a pensar a categoria de ação política, a partir de uma recuperação daquilo que ela acredita ter sido relegado ao esquecimento ao longo da tradição, para investigar alguns fenômenos políticos, tal qual se manifestaram originalmente. Nesta dissertação, após se apresentar de modo geral a proposta de trabalho arendtiana, evidencia-se sua compreensão a respeito da vita activa, abordando de maneira sucinta as categorias de trabalho e obra, para depois apresentar os aspectos principais da ação, tendo como base sua obra A Condição Humana. Por fim, esclarece-se a análise arendtiana a respeito da modernidade, juntamente com seu processo de alienação frente ao mundo e à reflexão acerca do sistema de conselhos, nos quais, para Arendt, a ação política se manifesta de modo autêntico
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"Uma concessão ao passado: trajetórias da União dos Movimentos de Moradia de São Paulo" / " A concession to the past: trajectories of União dos Movimentos de Moradia of São Paulo"Cavalcanti, Gustavo Carneiro Vidigal 13 March 2006 (has links)
Nesta dissertação de mestrado estudamos a trajetória da União dos Movimentos de Moradia de São Paulo (UMM-SP) durante a administração de Marta Suplicy à frente da Prefeitura Municipal de São Paulo (PMSP), entre os anos 2001 e 2004. O objetivo desse trabalho é entender os dilemas da vida democrática brasileira na atualidade a partir da relação política que foi estabelecida entre movimento social, partido político e governo, no referido período histórico. Desde a segunda metade da década de 90, o estudo das organizações populares começa a perder força no contexto acadêmico, fato que contraria a presença cada vez maior destes sujeitos políticos no cenário político nacional. Para entender os novos desafios postos pela conjuntura atual, retomamos a bibliografia acadêmica que aborda o assunto sob a perspectiva das conseqüências que a institucionalização traz ao modo de agir movimentista, e a ela acrescentamos a análise feita pela filósofa alemã Hannah Arendt dos novos desafios enfrentados pelo pensamento político democrático / This study deals with de political trajectory of the União dos Movimentos de Moradia de São Paulo (UMM-SP) during the government of Marta Suplicy, as the Mayor of São Paulo, between 2001 and 2004. The objective of this work was understand the dilemmas of the democratic life in the brazilian society nowadays since the relation establish between social movement, political partie and governaments in this period. Since the second half of the 90´s, the number of academic works related with popular organizations has decrease dramatic, even dow their presence in the political scenery has just rised. To understand the new challenges imposed by the todays conjecture, we revisited the bibliography that deals with this kind of matter under the perspective of the consequences that the institucionalization of the movements was brought to their form of act. To a better understand of problems and virtues of democracy today, we based our questions on the thoughts of the german philosopher Hannah Arendt.
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Hannah Arendt: entre a contingência e o absoluto / Hannah Arendt: between contingency and the absoluteLazier, Tiago Cerqueira 25 September 2017 (has links)
Da crítica de Hannah Arendt à pretensão da soberania extrapolamos, na primeira parte desta tese, uma problematização do recorrente equívoco do pensamento projetar o absoluto, impróprio a nossa existência plural. Observamos, em Hobbes e em Berlin, como esse absoluto, em seu existir simulado, sempre se apresenta ao modo de uma dualidade, na qual a verdade ou emancipação plena equivale à falsidade ou opressão plena, a revelação divina, à dedução jurídica, e vice-versa. Enquanto, por detrás dessa farsa, a realidade se reproduz, contingentemente, nos conflitos entre limites que se tensionam, contorcendo-se sobre si mesmos. Após uma breve problematização da permanência da farsa do absoluto e da dualidade, mesmo no pensamento que se levanta contra ela, retornamos a Arendt, uma pensadora que se diferencia em sua aceitação da prática política e da espontaneidade, a partir da qual busca compreender como os valores e possibilidades republicanas a beleza plural da dignidade comum, mesmo que imperfeitamente defendida em seus escritos efetivam-se sem precisarem se sustentar no absoluto. Na segunda parte, considerando-se que ela, não obstante, retorne ao e ilustre os equívocos do retorno ao absoluto, iniciamos uma requalificação de seu pensamento, com intuito de mantê-lo coerente com a condição de contingência. Partindo do tema do conflito e tensão entre passado e futuro, o qual recorta toda a sua obra, concentramo-nos nos escritos do início de sua carreira acadêmica, mais diretamente dedicados à compreensão da experiência totalitária que a afetou como judia alemã. Após uma breve introdução aos traços gerais do que seria uma ontologia consistente da pluralidade e da contingência, exploramos a questão da responsabilidade, observando como alguns desses traços se apresentam. Do pária ao parvenu, da conservação à mudança, do idealismo ao realismo, da antiguidade à modernidade, observamos como não somos soberanos, nem vassalos: somos a responsabilidade que se manifesta em sua contingência e espontaneidade, nas tensões dos conflitos entre pluralidades. / From Hannah Arendts critique of the pretension of sovereignty, we extrapolate, in the first part of this thesis, a problematization of the recurring mistake of thought projecting the absolute, improper to our plural existence. We observe, in Hobbes and Berlin, how this absolute, in its simulated existence, always presents itself as a duality, in which full truth or emancipation corresponds to full falsehood or oppression, divine revelation corresponds to juridical derivation, and vice-versa. Throughout, behind this farce, reality is reproducing itself, contingently, in the conflicts between limits that tension each other, writhing over themselves. After a brief problematization of the perpetuation of the farce of the absolute and of duality, even by thinkers that rise against it, we return to Arendt, a thinker that differentiates herself by her welcoming of politics and spontaneity, from which she seeks to understand how republican values and possibilities the plural beauty of common dignity, even if imperfectly advanced by her become effective without having to find support on the absolute. In the second part, considering that Arendt, nonetheless, returns to and illustrates the mistakes of returning to the absolute, we begin a requalification of her thought, with the intention of keeping it coherent with the condition of contingency. Starting from the theme of conflict and tension between past and future, which traverses her entire academic production, we focus on her early writings, more directly devoted to understanding the totalitarian experience that affected her as a German Jew. After a brief introduction to the general traits of a consistent, however incipient, ontology of plurality and contingency, we explore the question of responsibility, observing how some of these traits present themselves. From the pariah to the parvenu, from conservation to change, from idealism to realism, from antiquity to modernity, we observe how we are neither sovereigns nor vassals: we are the responsibility that manifests itself in its contingency and spontaneity, in the tensions of the conflicts between pluralities.
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Penser la métamorphose : quatre lectures de Kafka dans la philosophie allemande : (Walter Benjamin, Theodor W. Adorno, Hannah Arendt, Günther Anders) / Think out the metamorphosis : four readings of Kafka in German philosophy : (Walter Benjamin, Theodor W. Adorno, Hannah Arendt, Günther Anders)Veinstein, Léa 06 December 2014 (has links)
Ce travail vise à scruter quatre lectures de Kafka dans la philosophie allemande. Pourquoi ces philosophes ont-ils rencontré et interprété Kafka ? La première hypothèse est d’ordre biographique : leurs découvertes de Kafka sont marquées par le sentiment d’une proximité personnelle à l’égard ce qu’il donne à lire. Kafka est l’écrivain d’un certain moment, où le rapport à la langue ne va pas de soi, où l’expérience de l’exil prédomine, et où les mutations historiques rendent les contours de la subjectivité flous. La seconde hypothèse est philosophique : leurs lectures se fondent sur la nécessité de philosopher autrement, afin d’intégrer ces mutations. On ne peut plus penser selon les catégories du sens, de l’identité, de la conscience - mais il faut accepter que le sujet découvre en lui un étranger. Le défi que Kafka dresse devant ces philosophes serait donc de pouvoir « penser la métamorphose ». Celle du sujet, mais aussi celle que subit la philosophie au contact de la littérature. Et enfin, celle que Kafka invente dans l’ensemble de son œuvre, dont nous montrons qu’elle est irriguée par le « devenir-animal ». / We are focusing on studying four readings of Kafka in german philosophy. Why have these philosophers met and interpreted Kafka ? Our first hypothesis is a biographical one : their reading of Kafka’s books are influenced by the feeling of a proximity between his life and their experiences. Kafka represents a crisis : in his work, the language is not innate anymore, experiencing exile is prevailing, the historical mutations affect the concept of subjectivity. The second hypothesis concerns the philosophy itself : because of these mutations, the traditional metaphysical categories of sense or consiousness are obsolete ideas. The subject is becoming a stranger. Kafka is challenging philosophers to « think out the metamorphosis », the subject’s metamorphosis, the philosophy’s metamorphosis, and finally, the one Kafka invented, which is everpresent in his works, the notion of a « becoming-animal ».
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A possibilidade de construção de uma moralidade política em Hannah ArendtMüller, Maria Cristina 19 February 2010 (has links)
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Previous issue date: 2010-02-19 / May it be possible, based on Hannah Arendt s thoughts, to think of a morality built on the perspective of the subject and not on submission to absolute and abstract norms, a subject that, even in his singularity, continues linked to the political realm? The pertinence of the interrogation is found in a both moral and political problem: the inability of those who lived under a totalitarian regime such as the Nazi to tell right from wrong. Human capacity to commit indignities and cruelties against other human beings, characteristic of the Nazi society, is the background from which the issue under study arose. Arendt s response derives from her perception of the absence of thinking, understood as a silent dialogue between me and myself and, consequently, be able to judge right from wrong, individually taking responsibility for the surrounding world one is an integral part of. It was clear to her that she should address the debate on morality. Thus, the investigation of contemplative activities and their relation with the sphere of action becomes imperious. The challenge Arendt proposes is to think of a morality that preserves individuality, both respecting it and connecting to the sphere of human action, in the attempt to come to terms with the perplexities the contemporary world had imprinted on her. It is in this sense that the term political morality is used, namely, that the subject thinks individually but the result of his thinking appears in the public sphere in the form of his judgment at the moment the citizen acts based on his own choices and not guided by any absolute and abstract principles and laws. Thus the individual would judge the question of right and wrong without reference to previously given absolute universals but the others: those who one wants to live with. Judging is connected to worldliness once the individual shows the world his opinions, thus constituting a singularity in the public space. The capacity of judging renders dignity to human beings as they can take part in such public space as singular beings: subjects. The human being is an agent, born to begin, free to begin, because he can choose. This beginning of something new is initiated in the realms of interiority, but only gains meaning and is actualized in the public realm together with many other I s. Therefore, the activities of the mind need appear and act in concert. / Seria possível pensar, com Hannah Arendt, uma moralidade construída na perspectiva do sujeito e não da submissão desse a normas absolutas e abstratas; sujeito que, mesmo da sua perspectiva singular , mantém-se efetivamente ligado ao mundo político? A pertinência da pergunta encontra-se nos problemas tanto moral quanto político dos quais ela surge: a incapacidade de homens e mulheres pertencentes às sociedades totalitárias nazistas distinguirem individualmente o certo do errado. A capacidade humana de cometimento de indignidades e crueldades contra a pessoa humana, característica da sociedade totalitária nazista, serve de pano de fundo do qual emergiu a problemática investigada. A resposta oferecida por Arendt decorre da percepção da fragilidade constatada na incapacidade ou recusa dos homens e mulheres que compunham a sociedade contemporânea a pensar, no sentido de exercício individual do diálogo silencioso do eu-comigo-mesmo e, por conseguinte, de julgar o certo e o errado, apresentando-se responsáveis individualmente pelo mundo que os rodeia e do qual são parte integrante. Faz-se evidente a necessidade de voltar-se para a discussão moral. Assim, a investigação acerca das atividades contemplativas e a relação dessas com a esfera da ação constitui-se premente. Pensar uma moralidade que preserva a individualidade, respeitando e ligando-se à esfera da ação humana, é o desafio que Arendt se propôs, na tentativa de responder às perplexidades que o mundo contemporâneo impôs. Nesse sentido é que se emprega a expressão moralidade política, noutras palavras, de que o sujeito pensa individualmente e o resultado desse pensar se estende ao mundo comum através do juízo no momento em que o cidadão age no mundo embasado nas suas próprias escolhas e não submetido e guiado por princípios e leis absolutas e abstratas. Assim, compreende-se que o indivíduo julgaria por si mesmo o que é certo e errado, sem referência a princípios universais absolutos previamente dados, mas tendo os outros como referência os outros com os quais se quer viver junto. Apresenta-se o julgar como ligado à mundanidade, uma vez que, ao julgar, o indivíduo expõe ao mundo suas posições, constituindo-se em singularidade no mundo público. A capacidade de julgar oferece dignidade aos seres humanos, pois podem participar do mundo público, apresentando-se como singulares, únicos, portanto, sujeitos. O ser humano é um ser de ação, nasceu para começar; é livre para começar, pois pode escolher. Esse começo, um novo nascimento, inicia na esfera da interioridade, mas só tem significado e se pode efetivar no seio do mundo público em que há muitos outros eus. Portanto, as atividades do espírito precisam aparecer e para aparecerem precisam estar em consonância com os outros.
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Hannah Arendt: entre a contingência e o absoluto / Hannah Arendt: between contingency and the absoluteTiago Cerqueira Lazier 25 September 2017 (has links)
Da crítica de Hannah Arendt à pretensão da soberania extrapolamos, na primeira parte desta tese, uma problematização do recorrente equívoco do pensamento projetar o absoluto, impróprio a nossa existência plural. Observamos, em Hobbes e em Berlin, como esse absoluto, em seu existir simulado, sempre se apresenta ao modo de uma dualidade, na qual a verdade ou emancipação plena equivale à falsidade ou opressão plena, a revelação divina, à dedução jurídica, e vice-versa. Enquanto, por detrás dessa farsa, a realidade se reproduz, contingentemente, nos conflitos entre limites que se tensionam, contorcendo-se sobre si mesmos. Após uma breve problematização da permanência da farsa do absoluto e da dualidade, mesmo no pensamento que se levanta contra ela, retornamos a Arendt, uma pensadora que se diferencia em sua aceitação da prática política e da espontaneidade, a partir da qual busca compreender como os valores e possibilidades republicanas a beleza plural da dignidade comum, mesmo que imperfeitamente defendida em seus escritos efetivam-se sem precisarem se sustentar no absoluto. Na segunda parte, considerando-se que ela, não obstante, retorne ao e ilustre os equívocos do retorno ao absoluto, iniciamos uma requalificação de seu pensamento, com intuito de mantê-lo coerente com a condição de contingência. Partindo do tema do conflito e tensão entre passado e futuro, o qual recorta toda a sua obra, concentramo-nos nos escritos do início de sua carreira acadêmica, mais diretamente dedicados à compreensão da experiência totalitária que a afetou como judia alemã. Após uma breve introdução aos traços gerais do que seria uma ontologia consistente da pluralidade e da contingência, exploramos a questão da responsabilidade, observando como alguns desses traços se apresentam. Do pária ao parvenu, da conservação à mudança, do idealismo ao realismo, da antiguidade à modernidade, observamos como não somos soberanos, nem vassalos: somos a responsabilidade que se manifesta em sua contingência e espontaneidade, nas tensões dos conflitos entre pluralidades. / From Hannah Arendts critique of the pretension of sovereignty, we extrapolate, in the first part of this thesis, a problematization of the recurring mistake of thought projecting the absolute, improper to our plural existence. We observe, in Hobbes and Berlin, how this absolute, in its simulated existence, always presents itself as a duality, in which full truth or emancipation corresponds to full falsehood or oppression, divine revelation corresponds to juridical derivation, and vice-versa. Throughout, behind this farce, reality is reproducing itself, contingently, in the conflicts between limits that tension each other, writhing over themselves. After a brief problematization of the perpetuation of the farce of the absolute and of duality, even by thinkers that rise against it, we return to Arendt, a thinker that differentiates herself by her welcoming of politics and spontaneity, from which she seeks to understand how republican values and possibilities the plural beauty of common dignity, even if imperfectly advanced by her become effective without having to find support on the absolute. In the second part, considering that Arendt, nonetheless, returns to and illustrates the mistakes of returning to the absolute, we begin a requalification of her thought, with the intention of keeping it coherent with the condition of contingency. Starting from the theme of conflict and tension between past and future, which traverses her entire academic production, we focus on her early writings, more directly devoted to understanding the totalitarian experience that affected her as a German Jew. After a brief introduction to the general traits of a consistent, however incipient, ontology of plurality and contingency, we explore the question of responsibility, observing how some of these traits present themselves. From the pariah to the parvenu, from conservation to change, from idealism to realism, from antiquity to modernity, we observe how we are neither sovereigns nor vassals: we are the responsibility that manifests itself in its contingency and spontaneity, in the tensions of the conflicts between pluralities.
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