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La mise en scène des archives par les artistes contemporainsBoucher, Marie-Pierre 06 1900 (has links)
Ce mémoire présente divers projets artistiques incorporant des documents d'archives. Les projets étudiés ont été réalisés dans le cadre de résidences d'artistes en milieux documentaires ou en réponse à des invitations lancées par des musées, des galeries ou d'autres institutions. De plus, quelques projets initiés par les artistes eux-mêmes et des projets d'artiste-commissaire sont étudiés. Les résultats de recherche ont permis de montrer que les artistes peuvent apporter une contribution essentielle en collaborant à la mise en valeur du patrimoine culturel avec les archivistes.
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Utopies d'un cinéma interactif : accessibilité des images en mouvementWagon, Gwenola 05 December 2006 (has links) (PDF)
Accessible, consultable, lisible, maniable, jouable, opérable, décodable, malléable, toutes ces qualités dessinent en filigrane le film de ces " utopies d'un cinéma interactif ", film aux multiples temporalités, qui se lit, se monte en cours de lecture. Il s'explore, se visite, il est un territoire virtuel, où le spectateur se promène, se déplace, accède à toutes les images, qui viennent à lui comme des souvenirs. Ce film est aussi un grand réservoir, une liste gigantesque de séquences, dont on peut disposer de différentes manières. Le lecteur le met dans sa poche ou le visionne dans son salon transformé en home cinema. L'auteur décide comment en jouer et l'indique au spectateur. Celui-ci est connecté, interfacé. Il chemine mentalement dans l'œuvre constituée d'un réseau de liens, de connexions et en découvre les associations. Il habite pour un temps l'histoire du film et fait aussi son propre cinéma, avec sa machine. Un cinéma qu'il partage ensuite avec d'autres.
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L'art contemporain africain : enjeux et perspectives face à l'émergence du marché de l'art globalisé / Contemporary African art : issues and perspectives in the globalized marketBassene, Reine 18 January 2013 (has links)
L’art contemporain africain a fait son entrée dans le système globalisé, d’abord par les manifestations artistiques, ensuite dans les maisons de vente. Depuis les années post-indépendances, une nouvelle vision de l’art contemporain africain a émergé avec l’avènement des discours postcoloniaux. Ces idées inédites ont entraîné une lecture différente de l’esthétique contemporaine africaine avec l’appui de certains commissaires d’exposition. Parallèlement, une vision de l’artiste « authentique » subsiste dans les manifestations et donne de l’artiste africain une image qui peut paraître quelques fois figée. Les artistes contemporains africains se retrouvent aujourd’hui dans une situation conflictuelle ; ils doivent soit se rapprocher des centres d’impulsion artistiques c’est-à-dire du marché de l’art occidental ou rester sur le continent africain et tenter par des initiatives diverses et variées d’intégrer un marché qui reste encore en occident. Les zones périphériques arrivent cependant peu à peu à se muter en centres d’impulsion mais restent pour le moment modestes.Avec l’avènement des nouvelles technologies, des opportunités s’offrent aux artistes des périphéries en termes d’usages mais aussi en tant que medium. Leur application pousse à la réflexion, et à une tentative de compréhension des enjeux qui se profilent pour l’art contemporain africain et des perspectives qu’il faudra entrevoir à travers le paradigme des postcoloniales studies et à travers l’avènement des technologies de l’information et des communication. Est-il possible de proposer de nouvelles approches pour promouvoir la diffusion de l’art contemporain africain à travers les dispositifs socio-techniques disponibles mais aussi à travers la gestion de l’information. ? Dans une première partie, cette thèse tente de montrer la diversité des arts de l’Afrique pour en comprendre la complexité aujourd’hui. Puis en analysant les liens qu’elle a eus avec l’occident, d’en comprendre l’histoire.Dans une seconde partie la place de l’identité de l’artiste africain mais aussi son positionnement puis les initiatives qui sont menées sur le continent permettront de mieux appréhender les enjeux et perspectives qui dans la troisième partie, permettront d’avoir un point de vue global sur ce qui régit aujourd’hui l’art contemporain africain. / The contemporary African art has made its entry into the globalized system, first through artistic exhibitions then in the auction houses. Since the 1960s’ a new vision of contemporary African art has emerged with the postcolonial discourse. These ideas have led to a different reading of the contemporary African aesthetic with the support of some curators. Meanwhile, a vision of the “authentic” artist remains in many European and American exhibitions. African artist give an image that can sometimes seem fossilized The contemporary African artists today find themselves in a situation, which can be source of conflicts. They can get close to the artistic centers pulse which means the Western art market or stay on the African continent and try by different initiatives to include a market which is still outlying areas like western countriesThe other areas however gradually mutate into centers pulse but remain modest for the time being. With the advent of new technologies, opportunities exist for artists from the third world in terms of use but also as media. Their application pushes the reflection, and then attempt to understand the challenges that lies ahead for contemporary African art and perspectives that will glimpse through the paradigm of postcolonial studies and through the advent of technologies of information and communication. Is it possible to suggest new approaches to promote the dissemination of contemporary African art through socio-technical devices available but also through information management? The first part, this thesis attempts to show the diversity of the arts of Africa to understand it’s complexity today. Then by analyzing the relationship it has with the West, to understand it’s history.The second part tries to understand the identity of the African artist but also its positioning and initiatives that are carried out on the continent will better understand the challenges and opportunities.The third part will give a point of view overall which today governs contemporary African art.
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1914-2014, un siècle d’anthropophagie féminine dans l’art brésilien : pertinence et actualité ? / 1914-2014, a century of female anthropophagy in brazilian art : relevance and topicality ?Hugues, Henri 28 November 2014 (has links)
Au début du vingtième siècle, une rupture radicale et fondatrice de modernité artistique eut lieu au Brésil. Cette modernité se démarque de celle d’Europe par la prise de conscience des distances géographiques, culturelles et politiques vis à vis de l’Europe et surtout de l’ancienne puissance coloniale, le Portugal, par la recherche de son identité à travers la multiplicité des métissages du Nouveau Monde, ses mythes et son histoire réelle décolonisée. L’avant-garde brésilienne émerge autour de 1928, à travers les Manifestes anthropophages d’Oswald de Andrade (1890-1954) qui est donc le fondateur des anthropophagies, que l’on peut définir comme un indianisme à rebours. Le ″mauvais sauvage″ exerce sa critique contre les impostures du monde. « La ″Descente anthropophagique″ n’est pas une révolution littéraire, ni sociale, ni politique, ni religieuse. Elle est tout cela à la fois ! Sa loi est simple : Ne m’intéresse que ce qui n’est pas à moi ! Loi de l’homme, loi de l’anthropophagie ! » . Elle prescrit donc la dévoration des modèles importés et leur digestion dans l’hybridation au nom de l’identité brésilienne, par déplacement de concepts freudiens : « L’anthropophagie c’est la transformation permanente du Tabou (manger de l’homme) en Totem (de l’identité brésilienne) ! » . Ici l’influence notable de la psychanalyse et de l’anthropologie est à resituer : le déplacement du tabou anthropophage demeure une transgression symbolique, une métaphore, mais la référence anthropophagique ne concerne pas que la période précolombienne, car elle se réactualise. Nous nous proposons d’étudier ce phénomène à travers quatre questions : 1°- Quelles relations existent entre l’anthropophagie, l’histoire, l’esthétique et l’idéologie ? 2°- Quelle est la place des femmes artistes brésiliennes dans l’émergence de ce mouvement, compte tenu de leur présence décisive dès l’origine ?3°- Compte tenu de la résurgence rhizomique de l’anthropophagie dans la 2e moitié du XXe siècle, y compris jusqu’à aujourd’hui, quelle est la place des femmes artistes dans ce phénomène ? Y a-t-il continuité avec l’époque fondatrice ?4°- Etant donné ce qui précède, peut-on déduire qu’il existe un courant spécifiquement féminin dans l’anthropophagie d’hier et d’aujourd’hui ? Quelle est son importance réelle ? Quelles sont ses relations et postures par rapport à la postmodernité et à la mondialisation de l’art contemporain ? / At the beginning of the twentieth century, in Brazil, a radical artistic rupture took place, which marked the beginning of a new era. The resulting modernity differed from its European counterpart by the awareness of geographical, cultural and political distances that alienated Brazil from Europe and more specifically from its former colonial owner, Portugal. Brazilian modernity sought to define its identity through important basic elements that constitute the stuff that the New World is made of: cross-breeding, mythology and post-colonialism. The Brazilian avant-garde emerged around 1928 with the publication of The Anthropophagy Manifesto by Oswald de Andrade (1890-1954), who is thus the founder of the Anthropophagy, that we can define as a backward step into a reinvented form of ″Amerindianness″. The ″bad savage″ voices his criticism against impostures of the world. « Anthropophagy art is not a literary revolution, nor is it a social plea, nor a political pamphlet, nor a religious tract. It is all these things at the same time. Its law is simple: everything that is not me is of interest to me. The law of men is the law of Anthropophagy ». It thus prescribes eating up imported models and digesting them through the process of hybridization in the name of Brazilian identity. By displacing Freudian concepts, «Anthropophagy is the permanent transformation of the Taboo (man-eating) into a Totem (Brazilian identity) ». The permeating influences of psychoanalysis and anthropology need to be put in perspective: the displacement of the anthropophagous taboo remains a symbolic act of transgression, a metaphor, but the anthropophagic reference does not concern the pre-Columbian period, because it is updated. We propose to study this phenomenon through four questions: 1°- What are the relations between Anthropophagy, history, esthetics and ideology? 2°- What is the place of women Brazilian artists in the emergence of this movement, taking into account their decisive presence right from the start? 3°- Taking into account the resurgence of Anthropophagy from the second half of the 20th century onwards, what is the place of women artists in this phenomenon? Are they pursuing the same interests as the founders of the movement?4°- Can we deduce that there exists a specifically female genre within the anthropophagic movement of yesterday and of today? If so, what is its relevance? Where does it stand with respect to the contemporary concepts of post-modernity and globalization in the present-day art world?
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Le nouveau paradigme de l'art à l'épreuve de la création contemporaine féminine en TunisieDeloustal, Laetitia 05 December 2014 (has links)
L’intérêt pour la création féminine actuelle fait l'objet d'un projet d’étude à l’échelle de la Méditerranée amorcé dans de précédents travaux universitaires. Le choix de la Tunisie s’est naturellement imposé. Les femmes tunisiennes jouissent d’un statut inégalé au Maghreb depuis 1956 et sont de plus en plus nombreuses sur la scène artistique au fil de l’histoire (photographes, vidéastes, peintres, plasticiennes…). Elles façonnent le paysage de la création, tout en témoignant de leur vécu et des bouleversements historiques. L’héritage multiculturel est complexe et parfois contradictoire. Alors comment appréhender l’art conjugué au féminin en Tunisie? Cette thèse s’inscrit dans une démarche exploratoire. Observer les générations d’artistes et leurs créations au fil de l’histoire, rapprocher les thématiques similaires, regrouper les médiums identiques, comparer leurs démarches, leurs profils, leurs préoccupations, telle est la méthode employée pour mener à bien cette réflexion. Les sources essentiellement humaines, sont exploitées selon des axes de recherche précis, et en appellent parfois aux disciplines périphériques à l’histoire de l’art telles que la sociologie ou l’anthropologie. Ces questionnements, rapprochements et observations interrogent les permanences dans la création féminine en Tunisie, malgré des personnalités, des pratiques et démarches différentes. Se pose aussi la question d’une nouvelle conception de l’art, bien éloignée des concepts classiques et modernes. / In post-revolutionary Tunisia, artistic creation is buzzing. The country, subject to political pressure is in the midst of a democratic transition. Led in the field for two years, research has progressed in this context.Interest in contemporary women's creative work is the subject of a Mediterranean-scale study project started in previous university works. Choosing Tunisia for the study was naturally evident. Tunisian women have been enjoying an unrivalled position in Maghreb since 1956 and have been increasingly more present on the artistic stage through history (photographers, video makers, painters...). They are shaping the creative landscape, while bearing witness to their lives and historical changes. The multicultural heritage is complex and sometimes contradictory.So how to grasp women's art in Tunisia?This thesis is incorporated into the framework of an explorative approach. Observing generations of artists and their creations over history, linking similar themes, bringing together the same mediums, comparing their approaches, profiles and preoccupations, that is the way this study was carried out.The sources, mainly people, are used according to very precise lines of research, and sometimes refer to subjects that are surrounding art history such as sociology or anthropology. These questionings, comparisons and observations examine the consistencies in women's creative work in Tunisia, despite different personalities, practices and approaches. The question of a new conception of art, very far from classical and modern concepts, also comes up.
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La dimension cachée de l'objet 1913-2013 / The hidden dimension of the object 1913 -2013Auffray, Fabienne 17 November 2016 (has links)
Le banal objet manufacturé a pris une place de plus en plus importante sur la scène artistique depuis son irruption, via le geste de Marcel Duchamp en 1913. De 1913 à aujourd’hui, cet objet pose problème : 1/car il est à la fois objet quotidien et objet d’art ; 2/ car exposé, il est soumis à un dispositif communicationnel qui tout à la fois en montre le sens et en génère ; 3/ car plus l’objet se réduit plus le discours tissé autour est important. Le sens qu’il revêt au long du siècle change et une évolution se dessine : plus l’objet tend à s’abstraire, à se numériser plus il va revenir sous la forme du discours et de la communication nous donnant à voir quelque chose d’irréductible, ce que l’homme dépose en lui de fondamentalement humain. Envisagé sous les angles esthétique, anthropologique et institutionnel, l’objet, apparemment simple, nous montre son indéniable complexité. Il est fonctionnel, utile, décoratif parfois, objet d’art plus rarement et en lui se fixe quelque chose du sujet qui l’utilise, le regarde, le crée. L’objet, comme paradigme de la communication humaine, suit, induit, en tout cas entérine les progrès et les régressions de la société. Et l’objet d’art, dans les dispositifs d’exposition de plus en plus prégnants, interactifs et sophistiqués, est un révélateur essentiel pour une meilleure saisie du présent. / The mundane and manufactured object has taken an increasing place on the artistic scene since its irruption, by the act of Marcel Duchamp in 1913. From 1913 to nowadays, this object is problematic: 1/ because it is both an everyday thing and a piece of art; 2/ because, when it is exhibited, it is submitted to a device of communication which simultaneously reveals and creates the meaning; 3/ because more the object is reducing itself, more the discourse about it is important.Throughout this century, the meaning of the object has changed and an evolution is discernable: more the object is abstracting or digitizing itself, more it exists by the discourse and the communication. This gives us to see an irreducible thing, a fundamentally human leftover.Analysed by aesthetic, anthropologic and institutional perspectives, the object, apparently simple, reveals its clear complexity. It is functional, useful, sometimes decorative, and more rarely a piece of art; and something of the subject, who uses, peers, creates its, sets in itself. The object, as a paradigm of the human communication, follows, induces, endorses at any rate progresses and regressions of society. In increasingly significant, interactive and sophisticated exhibitions’ devices, the piece of art is an essential indicator for a best understanding of the present time.
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Réflexions pour une philosophie mineure : autour du conceptualisme latino-américain / Reflections for a minor philosophy : around Latin American conceptualismSánchez-Velandia, Elena 21 November 2017 (has links)
Peut-on faire de la philosophie dans l'art ? Nous n'en donnons pas une réponse négative ou affirmative ; nous proposons plutôt trois zones d'indiscernabilité entre art et philosophie : le concept, l'écriture, la praxis. Le concept : nous étudions la question du concept à partir de la conceptualisation que Luis Camnitzer en fait principalement dans son livre "Didáctica de la liberación. Arte conceptualista latinoamericano". Dans ce texte Camnitzer cherche à décentrer la lecture du conceptualisme en partant de l'Amérique Latine. Nous essayons d'étudier les conséquences philosophiques de ce décentrement qui implique de revoir la relation entre des termes comme esthétique, concept, intellect... L'écriture : pour Camnitzer, un précurseur du conceptualisme artistique serait le philosophe vénézuélien Simon Rodríguez (1771-1854) le maitre de Bolívar. Rodríguez savait que la libération politique de l'Amérique devait être accompagné par une décolonisation culturelle. Ainsi Rodríguez se proposa de décoloniser la philosophie à travers l'écriture. L'écriture du philosophe vénézuélien rompt avec l'espace linéaire et homogène de la page typographique qui répond au modèle classique du discours : un discours linéaire, hiérarchique et irréversible sur lequel, selon Rodríguez, se fonde la pensée coloniale. Praxis : deux sens de la relation entre philosophie et praxis nous intéressent ici : la philosophie comme "exercice spirituel" (comme dirait Pierre Hadot), comme "esthétique de l’existence" (comme dirait Michel Foucault) et la philosophie comme praxis politique / Can we make philosophy in art ? We do not give a negative or affirmative answer ; rather, we propose three zones of indistinguishability between art and philosophy : the concept, the writing, the praxis.The concept : we study the question of the concept from the conceptualization that Luis Camnitzer does mainly in his book "Conceptualism in Latin American Art. Didactics of liberation". In this text Camnitzer seeks to decentralize the reading of conceptualism based in Latin America. We try to study the philosophical consequences of this decentering which involves reviewing the relationship between terms such as aesthetics, concept, intellect ...Writing : for Camnitzer, a forerunner of artistic conceptualism would be the Venezuelan philosopher Simon Rodríguez (1771-1854) the master of Bolívar. Rodríguez knew that the political liberation of America had to be accompanied by cultural decolonization. Thus Rodríguez proposed to decolonize philosophy through writing. The writing of the Venezuelan philosopher breaks with the linear and homogeneous space of the typographic page that responds to the classical model of discourse : a linear, hierarchical and irreversible discourse on which, according to Rodríguez, colonial thought is based. Praxis : two senses of the relationship between philosophy and praxis interest us here : philosophy as "spiritual exercise" (as Pierre Hadot would say), as "aesthetics of existence" (as Michel Foucault would say) and philosophy as political praxis
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Le spirituel dans l’art d’Anish Kapoor et sa réception en Occident / The Spiritual in the art of Anish Kapoor and its reception in the WestVial Kayser, Christine 22 March 2010 (has links)
Anish Kapoor affirme le caractère spirituel de ses œuvres, un terme qu’il distingue du religieux et du sacré. Quelle est la nature de cette spiritualité ? Il s’agit de retrouver l’union avec « la Totalité », union proto-culturelle qui serait perdue par l’emprise du matériel. S’agit-il d’un retour au « primitivisme dans l’art » à la manière de Paul Gauguin et Barnett Newman ? Cette démarche est-elle influencée par l’héritage hindouiste de Kapoor, ou bien tient-elle, comme il l’affirme, à la fonction hypostatique universelle de la couleur qu’il désigne comme « alchimique »? Comment ce caractère spirituel est-il perçu par le spectateur occidental ignorant des diverses influences culturelles qui traversent l’œuvre ? L’œuvre porte-elle les marqueurs du spirituel par ses formes et ses couleurs ? Ce mémoire étudie d’abord les diverses influences qui nourrissent et permettent de comprendre l’expérience des œuvres de Kapoor. Il s’attache ensuite à décrypter les mécanismes phénoménologiques, neurologiques et psychologiques qui permettent à ces marqueurs de fonctionner dans le contexte du musée ou de la galerie d’art moderne. / Anish Kapoor asserts the spiritual quality of his work. By spiritual he means not the religious or the sacred but the possibility to be reunited with a « Totality », in a « proto-cultural » manner, by eschewing the material. Is this project a return to “primitivism in art” in line with Paul Gauguin and Barnett Newman? Is it influenced by the Indian heritage of Kapoor or is it based, as he claims, on the hypostatic function of colour, which gives way to a quasi alchemical experience? How is this spiritual potentiality of the work perceived by a Western audience, ignorant of Kapoor’s various spiritual endeavours? Does the work convey through its shape and colour the markers of the spiritual? This dissertation analyses the various influences that nourish Kapoor and inform his works. It then attempts to decipher the mechanisms through which those makers are efficient in conveying a sense of “spirituality” to the works within the settings of the White cube Gallery or the museum of modern art. They appear to be phenomenological, neurological and psychological.
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Au seuil du visible : pour un dispositif critique de l'installation vidéo / On the threshold of visibility : a critical system about video installationDauget, Stéphanie 18 June 2012 (has links)
L’enjeu du comment montrer et du comment voir n’a jamais été plus fascinant ni plus insolvable qu’à l’ère du totalitarisme visuel. L’image vidéo, issue de cette veine vorace et versatile, est devenue un vecteur privilégié pour réfléchir au sort du visible dans les arts actuels. La réhabilitation de cette image passe par la blessure de sa surface lissante qui en restaure la profondeur. Dans l’art vidéo, ce rôle peut être accordé au dispositif technique assurant la transmission des images. Nous verrons comment cet agencement matériel peut devenir un nouveau cadre pour l’image vidéo : un dispositif réflexif et critique pour accompagner l’expérience esthétique de l’œuvre. Il s’agit, au fil d’une incursion parmi les images multiples de l’installation vidéo contemporaine, de chercher à saisir les modalités et les enjeux qui forgent ce lien déterminant entre le regard et l’image : une exploration de la part d’ombre de l’œuvre qui rend effectif le voyage des images lumineuses. / At the age of visual totalitarianism, how to show and how to see are more than ever fascinating and insolvent questions. Voracious and unpredictable video image is a very special vehicle to analyse the condition of visibity in actual arts. The restoration of visibility always requires hurting the smooth surface of the image. In video art, this function may be attribuated to its technical system as new frame for video artworks : this material agencement becomes a reflexive and critical system for aesthetics experience. In the middle of contemporary video installation’s images, we’ll try to understand the terms and issues which invent this decisive link between the eye and the image : an exploration of the darkness which sets going the luminous images’ travel.
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Du tissu à la peau, de la peau au tissu : dessiner à vif dans la matière / From fabric to skin, from skin to fabric : drawing into materialAmato, Marion d' 21 September 2012 (has links)
Du tissu à la peau, de la peau au tissu : dessiner à vif dans la matière est une recherche sur la matière du corps et ses liens au monde. Cette étude est impulsée par une pratique artistique qui explore la peau et le tissu non pas comme seules enveloppes et interfaces, mais comme des matières plastiques à part entière, afin de faire émerger et de révéler de nouvelles approches du corps. A cet effet, j’emploie ciseaux, feutres, encre, aiguilles et fils, pour mettre en œuvre ma propre perception du corps, qui ne s’appréhende pas seulement en termes de modelés, mais en termes de lignes, celles qui se révèlent à mon regard dans l’image corporelle. La quête de la ligne, ou des lignes du corps sont au cœur de cette étude. Il s’agit de questionner l’espace du corps, l’idée d’une frontière entre une intériorité et une extériorité, en interrogeant la création artistique qui s’attache à œuvrer sur la peau et le tissu. Comment la peau et le tissu sont-ils perçus ? Comment et par quels procédés une réciprocité plastique de leurs champs d'actions peut-elle se créer, et interroger la vision du corps humain ? La sociologie, l’anthropologie, l’esthétique, la philosophie, l’histoire de l’art, la danse et la haute-couture, sont des disciplines qui nous permettrons d’affiner notre propos, et dont le point commun réside dans ce que chaque courant de pensée et chaque œuvre étudiée nous renseigneront sur la vision que nous avons du corps vêtu/dévêtu, et la perception qui en résulte. Le point de vue plasticien génère et répond aux interrogations théoriques proposant un espace plastique fait de peau et de tissu, que le spectateur est invité à explorer à son tour. / From fabric to skin, from skin to fabric, drawing into material is a research on the body as material and its links to the outside world. This study is based on an artistic practice that explores skin and fabric not only as envelopes and interfaces, but also as artistic materials, so as to bring forth and reveal new approaches of the body. In this regard, I use scissors, felt-tips, inks, needles and thread, to work my own perception of the body, which is not only seen in terms of light and shade but also in terms of lines, those that show themselves to my eyes in the body image. The search for the line, or the lines of the body, is at the heart of this study. Our aim is to question the space of the body, the idea of a border between interior and exterior, whilst interrogating the artistic creation which attempts to work on skin and fabric. How are skin and fabric perceived? How and by which means can an artistic reciprocity of their fields of action be created, to question the vision of the human body? Sociology, anthropology, aesthetics, philosophy, art history, dance and fashion design are some of the fields that will enable us to specify our analysis, and their common point lays in the fact that every currents of thought and every works of art studied here will give us some clues about the vision we have of the dressed/undressed body, and the perception which results from it. The fine artist’s point of view generates and answers some theoretical questions concerning a plastic space made of skin and fabric, that the viewer is invited to explore.
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