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Un monde de l'art inachevé ? : institutions et artistes mélanésiens à l'épreuve du marché international (de 1968 à nos jours) / An unfinished art world ? : Melanesian institutions and artists, the test of international market (from 1968 to today)

Tellier, Domitille 24 September 2016 (has links)
La fin de la Guerre froide marque le début de l'accélération du processus de mondialisation de l'art contemporain. À la faveur d’une diversité régionale reconnue, les artistes de tous les continents s'exposent pour «Les Magiciens de la terre». Mais tandis que de nouvelles théories critiques requestionnent l'histoire de l'art des pays des Sud, un monde de l'art spécifique à la Mélanésie se structure, comportant ses propres conventions, ses techniques, ses matériaux ou ses modes d'exposition. Les règles qui s'appliquent, fondées sur les valeurs de tradition, d'authenticité et d'innovation, légitiment ou répriment la circulation des artistes et de leurs œuvres. Créant les cadres sociaux du regard, elles limitent grandement l'expérience visuelle des observateurs, tout en restreignant la visibilité des arts actuels de Mélanésie à l'échelle planétaire. À l'heure où de plus en plus d'écrits paraissent sur la mondialisation artistique, il devient essentiel de faire connaître cette partie du Pacifique insulaire, ses caractéristiques et limites. Loin de vouloir intégrer de force ces créations dans un marché international, il s'agit avant tout d'envisager de nouveaux outils et de nouvelles méthodes pour écrire une histoire de l'art à l'ère de la mondialisation, de comprendre dans les œuvres ce qui est proche et lointain. Car c'est en créant une altérité que l'art de Mélanésie peut ouvrir la place aux sentiments et aux émotions qui se partagent avec le public. / The end of the Cold War marks the beginning of the acceleration of globalization of contemporary art. Due to their recognized regional artistic diversity, artists from all continents were represented at “Les Magiciens de la Terre” exhibition. While new critical theories are assessing anew the history of art of the Global South, the Melanesian art world itself, with its own conventions, techniques, materials and exhibition modes has become more organized. Rules founded on the values of tradition, authenticity, and innovation can either legitimize or repress the circulation of artists and their works. The traditions have created a social framework surrounding Melanesian art that can greatly limit the visual experience of viewers, and restrict the global visibility of contemporary Melanesian arts. Now that the globalization of art is a major topic of discussion, it is important to advertise the characteristics and limitations of art from this region of the Pacific islands. It would not be right to try to force Melanesian art onto an international art market. However, new ways to describe the history of Melanesian art in this era of globalization should be considered. By creating something original, Melanesian art can elicit novel emotional responses to art, which deserve to be widely appreciated.
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Visualité et contre-visualité. Les images de guerres et de conflits tournées par des amateurs, et leur utilisation dans l’art contemporain. Une politique des images sur un « bruit de fond » godardien / Visuality and counter-visuality. War and conflict amateur images and their use in contemporary art. A politics of images based on Godard's "background noise"

Perez Morales Junior, Wagner 14 November 2018 (has links)
En partant de l’idée que la guerre et les images sont deux notions interdépendantes, la thèse reprend deux concepts clés : visualité et contre-visualité. La visualité, étant une façon de perpétuer la guerre, représente les discours dominants. L’art contemporain serait donc une possibilité de construction de contre-visualités. La « guerre globale » contemporaine - totale et dispersée - aurait une production visuelle qui lui correspondrait : des images d’amateurs, elles aussi dispersées et de grande circulation. Comment ces images, généralement liées à la sphère privée, se sont converties en enregistrements de la guerre contemporaine ? Comment l’art fait face à la guerre et à la visualité dominante par le biais du remploi de ces images ? La recherche essaie de définir cette production d’images « amateur » et de l’encadrer dans le temps conflictuel du présent. Une telle production serait-elle une résistance à la visualité actuelle ou au contraire quelque chose qui la renforce ? Ensuite, à travers un corpus circonscrit de quatre artistes visuels contemporains (Clarisse Hahn, Rabih Mroué, Coco Fusco et Thomas Hirschhorn), nous travaillons l’hypothèse que la réutilisation de ces images peut contribuer à la construction d’une contre-visualité : par le geste artistique, l'enlèvement de ce matériau d'un certain flux provoquerait un arrêt, une déviation vers une reconfiguration du sensible où le facteur conflictuel serait mis en évidence. Dans un troisième moment, la thèse se penche sur l'œuvre des années 1970 de Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville, quand ils interrogent les forces et les faiblesses du cinéma militant et mettent en question les images et leurs potentialités. Certaines de leurs procédures créatives sont examinées rétrospectivement, car à notre avis, elles sont toujours présentes directement ou indirectement dans la pratique artistique des artistes de notre corpus. / Considering the idea that war and images are two interdependent concepts, the thesis deals with two key concepts: visuality and counter-visuality. Visuality as a way of perpetuating the war represents dominant discourses. Contemporary art would therefore be a possibility of constructing counter-visuality. The contemporary “global war” - total and dispersed - would have a visual production that would correspond to it: the amateur images, also scattered and widely circulated. How are these images - usually related to the private sphere - converted into records of contemporary war? How does art face war and the dominant visuality by utilizing these images?The research attempts to characterize this amateur production of images and to frame it in the conflicting time of the present. Would such a production be a resistance to the current visuality or, on the contrary, something that strengthens it? From then on, by analyzing a circumscribed corpus of four contemporary visual artists (Clarisse Hahn, Rabih Mroué, Coco Fusco and Thomas Hirschhorn), we work on the hypothesis that the reuse of these images can contribute to the construction of a counter-visuality: by the artistic gesture, the removal of this material from a certain flow would cause a stop, a deviation towards a reconfiguration of the sensible where the conflicting factor would be highlighted. In a third moment, the thesis looks at the work of Jean-Luc Godard and Anne-Marie Miéville on the 1970s, when they question the strengths and weaknesses of militant cinema and challenge images and their potentialities. Some of their creative procedures are examined in retrospect because in our opinion they are still directly or indirectly present in the artistic practice of the aforementioned artists.
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La broderie dans l’oeuvre de Tracey Emin : piquer, percer, fixer, Jouissance filaire et art de l’intime / Embroidery in the artwork of Tracey Emin : pricking and Fixing, Thread Jouissance and Art of Intimacy

Kool, Carine 19 March 2018 (has links)
Cette recherche propose de rendre compte de l'usage de la broderie en art contemporain dans les oeuvres deTracey Emin, première artiste à avoir exposé le récit des trente-deux premières années de sa vie dans une tentebrodée intitulée Everyone I Have Ever Slept With 1963-1995. Une analyse de réception de type sémio-anthropologiquede cette oeuvre monumentale met en évidence, dřune part, que la broderie est une écriture contemporaine incluant un geste manuel, une loi textile et une jouissance filaire et, d'autre part, que son effet de présence et son pouvoir narratif en font un art de l'intime.En tant qu'écriture filaire, la broderie est singulière. Ecriture universelle, elle est première chez les peuples sans écriture, elle est sésame social en tant que sampler, elle est historiographique par son potentiel narratif, son statut d'objet de prestige ou de mémorandum. Elle est encore écriture monumentale dans la Tapisserie de Bayeux, autre broderie phénoménale, simultanément manuscrit, témoignage documentaire et oeuvre d'art plastique reconnue.La broderie se fait art de l'intime dans d'autres oeuvres de Tracey Emin, telles ses couvertures, dont la première, Hotel International, incarne le curriculum vitae de l'artiste. Mais l'intime peut s'envisager de plusieurs manières. Or, comme en Angleterre la broderie a été considérée comme un art national dès le VIIe siècle, elle se conçoit aussi comme art de l'intime dans le rapport que les oeuvres brodées d'Emin entretiennent avec celles du passé. Si l'intime est un lien puissant entre le public et l'artiste, en brodant sa vie et son intimité, Tracey Emin a transformé le « personnel est politique » des années 1970 en universel. / This research proposes to account for the use of contemporary art embroidery in the works of Tracey Emin, the first artist to have exhibited the story of the first thirty-two years of her life in an embroidered tent entitled Everyone I Have Ever Slept With 1963-1995. A semio-anthropological reception analysis of this monumental work highlights, on the one hand, that embroidery is a contemporary writing that includes a manual gesture, a textile law and a thread jouissance and, on the other hand, that its effect of presence and its narrative power make it an art of intimacy.As thread writing, embroidery is a singular one. As universal writing, it is first among people without written language, it is a social open sesame as sampler, it is historiographical thanks to its narrative power, its status as an object of prestige or as a memorandum. It is also a monumental writing in the Bayeux Tapestry, another phenomenal embroidery, simultaneously manuscript, documentary testimony and recognized visual work of art. Embroidery is also an art of intimacy in other works of Tracey Emin, such as her blankets, whose first, Hotel International, embodies the curriculum vitae of the artist. However, intimacy can be considered in many ways.And, as in England embroidery was regarded as a national art from the seventh century onwards, it can thus be conceived as an art of intimacy in the relationship that the embroidered works of Emin maintain with those of the past. If intimacy is a powerful bond between the public and the artist, by embroidering her life and her intimacy, Tracey Emin has transformed the "personal is political" of the 1970s into a universal one
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Metamedidas

Souza, Munir Klamt January 2016 (has links)
Cette recherche est centrée sur l’idée de méta-mesures en tant que concept opératoire pour la création artistique. En partant de la réflexion sur les structures qui constituent le langage poétique du duo artistique Ío, traversée par des questions théoriques et des contrepoints avec d'autres domaines, nous avons identifié un ensemble de caractéristiques qui peuvent être définies comme méta-mesures : principes ou instruments de mesurage, non restrictifs, couvrant les oeuvres depuis sa conception jusqu'à sa réception par le public. Elles définissent les limites qu'une idée, un concept ou une forme de référence pourrait atteindre avant de se décaractériser. Ce sont des mesures d’indétermination, polysémiques, et se réfèrent à la rencontre de plusieurs délimitations superposées, des réalités changeantes qui oscillent entre l’abstraction et la concrétude pour l'observateur. Nous cherchons à conceptualiser trois grands axes principaux qui conduisent les chapitres : le Temps, le Jeu et la Compossibilité. Ces aspects sont développés par des travaux sur lesquels ces propriétés s'insinuent, ainsi qu’à travers le contexte qui leur a permis d'exister. Nous recherchons l'idée de méta-mesures en tant qu’instruments de mesurage poétique qui partent de l'idée de mesures avec leur précision et leur reproductibilité vers des délimitations qui semblent plus pertinentes à l’art. Ce concept est pensé pour réfléchir sur la poiétique, en particulier l’instauration de l’oeuvre, ainsi que la perception d'un ensemble d'oeuvres. / A presente pesquisa é centrada na ideia de metamedidas enquanto conceito operatório para a criação artística. Partindo da reflexão acerca das estruturas que constituem a linguagem poética do duo artístico Ío, permeada por questões teóricas e contrapontos com outras áreas, identificamos um conjunto de características que podem ser definidas como metamedidas: princípios ou instrumentos de aferição não restritas, que abarcam a obra desde sua concepção até sua recepção pelo público. Elas definem os limites que uma ideia, conceito ou forma de referência poderia alcançar antes de descaracterizar-se. São medidas de indeterminação, polissêmicas, e referem-se ao encontro de várias delimitações sobrepostas, realidades cambiantes que oscilam entre concreção e abstração para o observador. Por meio de três eixos principais que conduzem os capítulos: o Tempo, o Jogo e a Compossibilidade, buscamos conceituá-las. Tais aspectos são desenvolvidos por meio de trabalhos em que tais propriedades se insinuam, assim como pelo contexto que permitiu que eles existissem. Investigamos a ideia de metamedidas como instrumentos de aferição poética que partem da ideia de medidas – em sua precisão e reprodutibilidade – em direção de delimitações que nos parecem mais afeitas à arte. Este conceito é pensado para refletir sobre a poiética, sobretudo a instauração da obra e também a percepção de um conjunto de obras.
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L'œuvre de Kara Walker (1994 - 2009). Stratégies figuratives / Kara Walker's Art (1994-2009). Figurative Strategies

Géré, Vanina 08 December 2012 (has links)
Cette étude a pour objet l’ensemble de l’oeuvre de l’artiste afro-américaine Kara Walker, de 1994 à 2009. Fondé sur une approche pluridisciplinaire qui fait intervenir les Études américaines, les Études afro-américaines, l’histoire de l’art et l’esthétique, ce travail met au jour la récurrence de la violence dans l’oeuvre. Mettant en concurrence les propos de l’artiste et ses créations, il tente de dégager les constantes et les évolutions d’une oeuvre qui s’appuie sur une esthétique de la cruauté, et repose sur l’équilibre fragile entre la beauté et l’horreur. L’oeuvre de Walker ayant fait l’objet d’une controverse qui a joué un rôle important dans l’exégèse prolifique produite sur les créations de l’artiste, les tenants et les aboutissants de cette réception polarisée sont examinés. Compte tenu du succès immédiat de Walker, devenue en quelques années seulement une star sur la scène artistique établie, il était nécessaire de réfléchir aux conditions et aux causes de ce succès. À partir de la notion de stratégie figurative, ce travail se concentre sur les différentes manières dont l’artiste explore les représentations produites et relayées par la culture dominante. Les œuvres du début de sa carrière, ses installations de papiers découpés, sont ainsi analysées comme la mise en question du principe même de représentation. Utilisant la figure humaine et l’histoire comme des trompe-l’œil pour souligner la persistance de ces représentations dans l’imaginaire collectif et particulier, les installations jouent sur l’écart entre le désir d’interprétation du regardeur et sa frustration constante. Au milieu des années 2000, un infléchissement de l’oeuvre de l’artiste se produit ; il nous paraît particulièrement saillant dans les créations réalisées dans le sillage de la rétrospective de milieu de carrière de Walker (2007-2008). Il se traduirait par une réflexion sur la possibilité de représenter la violence exercée contre des disparus réels sans la transformer en spectacle. En conséquence, la construction du corps noir en tant que site spectaculaire dans la culture occidentale, ainsi que certains exemples de réponses, de ripostes émanant de Walker et d’autres artistes contemporains, sont envisagés dans ce travail. Ce dernier aboutit à l’examen des oeuvres où la figuration est mise en crise par le risque du spectacle ou compensée par l’incorporation de l’artiste, dans des oeuvres à la fois exceptionnelles et emblématiques du parcours de Walker, lequel atteste une tension constante entre la conscience du gouffre entre les sphères artistique et sociopolitique, et la tentative de créer un art politique. / This work presents a survey of the work of African-American artist Kara Walker, from 1994 to 2009. Based on a multidisciplary approach conjoining American Studies, African-American Studies, art history and aesthetics, it underlines violence as a recurrent feature in Walker’s work. Confronting the artist’s statements and her works, we try to expose the constant threads and the evolutions of a work grounded within an aesthetics of cruelty, and precariously balanced between beauty and horror. Because Walker’s art has been the object of a controversy, which significantly impacted the prolific exegesis on her work, the tenets of such polarized reception are analyzed here. Given Walker’s immediate success – she became a star on the mainstream art scene in but a few years – a reflection on the conditions and causes of her success were also required. Starting from the notion of figurative strategy, this work focuses on the different ways in which the artist has explored representations produced and circulated within dominant culture. Her early works – her paper cutouts – are thus analyzed as questioning the very notion of representation. Using the human figure and history as illusionistic devices in order to expose how such representations endure within the collective and particular unconscious, Walker’s installations work within the gap between the viewer’s desire for interpretation and its constant frustration. In the mid-2000s, a new orientation within Walker’s work may be witnessed – most obviously in the pieces made in the aftermath of her mid-career retrospective (2007-2008). According to us, such a turn shows through a reflection on the possibility of representing violence as perpetrated on the bodies of actual beings without turning it into a spectacle. Thus, both the construction of the black body as a spectacular site in Western culture and the responses and counterstrategies from Walker as well as other contemporary artists to that issue, are also the objects of our investigation. This enables us to understand how the specter of the spectacle looms over some of Walker’s pieces between 2007 and 2009, throwing figuration into crisis. Both emblematic of and discrepant within Walker’s general practice, those pieces testify to the way her work evinces a constant tension between the awareness of the gap between the realm of art and the sociopolitical sphere, and the attempt to make political art.
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Fred Forest: catalogue raisonné (1963-2008)

Lassignardie, Isabelle 26 March 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse est une étude de l'œuvre de l'artiste Fred Forest à travers le catalogue raisonné de ses travaux réalisés entre 1963 à 2008. Il s'agit de saisir les divers aspects pratiques et théoriques déployés par l'artiste : dans le cadre d'un art dit sociologique prenant le quotidien et l'ordinaire comme matériau d'observation, terrains d'action et d'animation ; par la formulation d'une esthétique de la communication dont l'objectif est la mise en évidence des médiums et technologies employées ; dans l'usage des médias de masse et des moyens de communication et de diffusion de l'information comme supports des œuvres ; de l'événement et de la communication comme parties intégrantes de la démarche artistique ; à travers les notions de participation et d'implication des récepteurs dans les dispositifs des œuvres.
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La mise en relief du caractère construit et normatif de la figure féminine dans les images de mode de Cindy Sherman par l'utilisation de stratégies du grotesque

Duguay-Patenaude, Lysanne 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la question du stéréotype féminin dans sa valeur construite et normative. Plus spécifiquement, nous aborderons ce type de catégorisation d'identité de genre mis en relief de manière critique par l'utilisation de stratégies du grotesque dans la série Fashion de Cindy Sherman. En substituant un canon grotesque à la représentation de la féminité à l'intérieur du champ de la photographie de mode haute couture, l'artiste met en évidence les structures qui régissent la création et le maintien d'un tel stéréotype. En premier lieu, nous procéderons à la définition de la notion de stéréotype produit dans le domaine de la représentation médiatique pour démontrer comment celui-ci est naturalisé et partagé culturellement. À l'aide de théories féministes, nous ciblerons la particularité du stéréotype dans sa version « féminine » en tant que sujet passif et soumis à un regard de type masculin. En nous basant sur la pensée foucaldienne, nous verrons qu'un ensemble de règles et de codes identitaires sera intégré à titre de normes dans une discipline du corps féminin. Dans un deuxième temps, nous cernerons de manières conceptuelle et historique la particularité de la mode qui, bien que faite de changements subits et aléatoires, sous-tend une vision statique de la différence des sexes en catégories de genre. Également, nous définirons le vêtement en tant que symbole de mascarade de la féminité qui exige la participation de la femme au jeu de la séduction. Enfin, nous verrons que les stratégies visuelles humoristiques permettent d'appuyer les discours critiques et politiques des pratiques artistiques contemporaines par la déconstruction des structures de la représentation. En dernier lieu, nous observerons les œuvres Fashion de Cindy Sherman, en analysant l'impact qu'elles créent sur les habitudes du corps-regardant par l'insertion de personnages qui défient les conventions de la féminité en mode. En transgressant les limites du présenté et du présentable en photographie de haute couture, l'artiste démontre que la femme est confinée à une logique de domination qui régule sa conduite par diverses instances externes et internes : le regard de l'autre, le rire, l'association de la féminité à la moralité, l'enveloppe vestimentaire, la maîtrise des limites du corps. Au terme de ces recherches, les stratégies du grotesque observées dans l'œuvre de Sherman nous apparaissent comme étant des outils particulièrement efficaces pour permettre une déconstruction de la vision stéréotypée du genre féminin ainsi qu'une mise en évidence des structures qui conditionnent le regard du spectatorat. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : art contemporain, Cindy Sherman, Fashion, stéréotype, genre, féminisme, représentation, mode, humour, grotesque.
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Doubles-jeux de Sophie Calle : le livre comme espace ludique

Thibault, Kathleen January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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"The nothing that is" : An Ethics of Absence Within the Poetry of Wallace Stevens

Skibsrud, Johanna Elisabeth 01 1900 (has links)
Cette thèse se concentre sur ce que j'appelle «l’espace négatif» de la représentation dans la poésie de Stevens comme étant un véritable espace d'engagement politique, une interprétation qui se distingue de la plus grande partie de la critique sur Stevens. En suivant les écrits philosophiques d'Emmanuel Levinas, j'affirme que l'emphase que Stevens place sur la représentation de la représentation elle-même ouvre un espace au-delà des limites rigides de l'identité-ce que Levinas appelle « le je [sujet] semblable », permettant un contact authentique avec « l'Autre» ainsi qu’avec le concept de « l'infini ». Bien que Stevens s’est farouchement opposé à la notion Romantique de la sublime transcendance, c’est-à-dire d'un espace censé exister en dehors des limites de l'imagination humaine, il se concerne néanmoins avec l'exploration d'un espace au-delà de l'identité individuelle. Pour Stevens, cependant, « la transcendance» est toujours, nécessairement, liée par les restrictions reconnues du langage humain et de l'imagination, et donc par la réalité du monde perceptible. Toute « transcendance» qui est recherchée ou atteinte, dans la poésie de Stevens ne devrait donc pas - ma thèse affirme - être entendu dans le sens sublime déterminé auparavant par les Romantiques. Une connexion plus appropriée peut plutôt être faite avec la transcendance concrète et immédiate décrit par Lévinas comme le «face à face ». L’attention que Stevens accordent aux notions concrètes et immédiates est souvent exprimé à travers son attention sur les qualités esthétiques de la langue. Sa poésie a en effet la poésie pour sujet, mais pas dans le sens solipsiste qui lui est souvent attribué. En se concentrant sur le processus actif et créateur inhérent à l'écriture et à la lecture de la poésie, Stevens explore la nature de l'Etre lui-même. Je compare cette exploration dans le travail de Stevens à celle du dessinateur, ou de l'artiste, et dans ma conclusion, je suggère les liens entre l'approche d'enquête de Stevens et celle d’artistes visuels contemporains qui se sont également engagés à la figuration du processus créatif. L’ artiste sud-africain William Kentridge est mon exemple principal , en raison de sa conviction que la méthode est intrinsèquement liée à l'engagement politique et social. / This dissertation focuses on what I refer to as a “negative-space” of representation in the poetry of Wallace Stevens’s in order to explore what, contrary to the bulk of Stevens research to date, I understand to be a genuine politics of engagement. Drawing on the philosophical writings of Emmanuel Levinas, I argue that Stevens’s emphasis on the representation of representation itself opens up a space beyond the rigid limitations of identity—what Levinas refers to as the “I of the same”—allowing genuine contact with the concept of “the infinite,” or “the Other.” Though Stevens staunchly opposed himself to the Romantic notion of sublime transcendence—of a space purported to exist outside the limits of the human imagination—he nonetheless concerns himself with the exploration of just such a space “beyond” individual identity. For Stevens, however, “transcendence” is always, necessarily, bound by the acknowledged restrictions of human language and imagination and therefore by the reality of the perceivable world. Any “transcendence” that is sought, or achieved, in Stevens’s work should not, therefore, be understood in the sublime sense intended by the earlier Romantics—a more apt connection can instead be made with the concrete and immediate transcendence described by Levinas as the “face to face.” Stevens’s concern for the concrete and the immediate is often expressed through his attention to the aesthetic qualities of language. His is indeed a poetry about poetry—but not in the limited, solipsistic sense that is often assumed. In concentrating on the active, creative process inherent to writing and reading poetry, Stevens explores the nature of Being itself. I compare this exploration in Stevens’s work to that of the draftsman, or to the artist’s sketch, and in my conclusion suggest the connections between Stevens’s investigative approach and contemporary visual artists who are also committed to the figuration of the creative process. South African artist William Kentridge provides my chief example, due to his conviction that the method is linked intrinsically to political and social engagement.
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Vers un cinéma immatériel : réminiscences du cinématographique dans l’œuvre d'Olafur Eliasson

Champagne, Julien 05 1900 (has links)
Il est désormais commun de reconnaître que le cinéma, aujourd’hui, s’émancipe de son dispositif médiatique traditionnel, adoptant maintes formes liées aux champs culturels qui l’accueillent : jeux vidéo, web, médias portatifs, etc. Toutefois, c’est peut-être le champ des arts visuels et médiatiques contemporains qui lui aura fait adopter, depuis la fin des années soixante, les formes les plus désincarnées, allant parfois jusqu’à le rendre méconnaissable. À cet effet, certaines œuvres sculpturales et installatives contemporaines uniquement composées de lumière et de vapeur semblent, par leurs moyens propres, bel et bien reprendre, tout en les mettant à l’épreuve, quelques caractéristiques du médium cinématographique. Basé sur ce constat, le présent mémoire vise à analyser, sur le plan esthétique, cette filiation potentielle entre le média-cinéma et ces œuvres au caractère immatériel. Pour ce faire, notre propos sera divisé en trois chapitres s’intéressant respectivement : 1) à l’éclatement médiatique du cinéma et à sa requalification vue par les théories intermédiales, 2) au processus d’évidement du cinéma – à la perte de ses images et de ses matériaux – dans les pratiques en arts visuels depuis une cinquantaine d’années, et 3) au corpus de l’artiste danois Olafur Eliasson, et plus spécialement à son œuvre Din Blinde Passager (2010), qui est intimement liée à notre problématique. Notre réflexion sera finalement, au long de ce parcours, principalement guidée par les approches esthétiques et philosophiques de Georges Didi-Huberman et de Jacques Rançière. / It is now common to acknowledge that cinema, today, is emancipated from its traditional media figure, adopting various forms related to the cultural fields that welcome it : video games, web, portable medias, etc. However, it is perhaps the visual and media contemporary arts that have morphed it, since the late sixties, into the most disembodied forms, even sometimes beyond recognition. To this end, some contemporary sculptures and installations only composed of light and steam seem, by their own means, to have adopted, and simultaneously put to the test, some characteristics of the cinematographic medium. Based on this observation, this paper aims to analyze, on an aesthetic level, this relationship between media-cinema and the nature of these immaterial artworks. To do so, our analysis will be divided into three chapters focusing respectively on : 1) the expansion of the cinema and its requalification as seen by intermedial theories, 2) the cinema’s loss of its images and materials in some visual art practices since the last fifty years, and 3) the artistic corpus of Danish artist Olafur Eliasson, and more precisely his work entitled Din Blinde Passenger (2010), which is intimately related to our subject matter. Finally, our reflection will mainly be guided by the aesthetic and philosophical approaches of Georges Didi-Huberman and Jacques Rancière.

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