• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 17
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 20
  • 9
  • 7
  • 6
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

Les Barbares dans le De gubernatione dei de Salvien de Marseille

L'Archer, Marie-Claude 08 1900 (has links)
Salvien de Marseille est un auteur incontournable pour l'histoire du Ve siècle ap. J.-C. Il s'est abondamment exprimé au sujet des Barbares, d'une façon si positive que cela ne cesse de nous étonner, au vu des invasions qui s'étaient produites dans sa Gaule natale peu avant la période où il rédigea le De gubernatione dei. Une étude attentive de ce que Salvien affirma au sujet des Barbares démontre que celui-ci utilisa souvent des topoï pour parler d'eux. Parfois aussi, il inversa ces topoï, se plaçant ainsi en opposition avec la tradition littéraire romaine. Ce mémoire s'attache à identifier ces topoï et voir comment Salvien de Marseille s'accordait ou se détachait des idées reçues sur les Barbares dans chaque cas. / Salvianus is an important author when studying fifth century history. He witnessed the barbarian invasion and destruction of his native Gaul, yet he expressed positive evaluations of the Barbarians in this treaty De gubernatione dei. A careful study of Salvianus’ analysis of these Barbarians reveals that he often used topoï when discussing them. However, contrary to Roman literary tradition, he also reversed these topoï and portrayed them in a positive light. This Master’s thesis examines and identifies these topoï, and assesses the extent to which Salvianus adhered to the Romans’ preconceived ideas on Barbarians in each case. This research will demonstrate that although he used traditional literary forms, Salvian was able to express original ideas through the manipulation of the Roman literary tradition.
12

Les Barbares dans le De gubernatione dei de Salvien de Marseille

L'Archer, Marie-Claude 08 1900 (has links)
Salvien de Marseille est un auteur incontournable pour l'histoire du Ve siècle ap. J.-C. Il s'est abondamment exprimé au sujet des Barbares, d'une façon si positive que cela ne cesse de nous étonner, au vu des invasions qui s'étaient produites dans sa Gaule natale peu avant la période où il rédigea le De gubernatione dei. Une étude attentive de ce que Salvien affirma au sujet des Barbares démontre que celui-ci utilisa souvent des topoï pour parler d'eux. Parfois aussi, il inversa ces topoï, se plaçant ainsi en opposition avec la tradition littéraire romaine. Ce mémoire s'attache à identifier ces topoï et voir comment Salvien de Marseille s'accordait ou se détachait des idées reçues sur les Barbares dans chaque cas. / Salvianus is an important author when studying fifth century history. He witnessed the barbarian invasion and destruction of his native Gaul, yet he expressed positive evaluations of the Barbarians in this treaty De gubernatione dei. A careful study of Salvianus’ analysis of these Barbarians reveals that he often used topoï when discussing them. However, contrary to Roman literary tradition, he also reversed these topoï and portrayed them in a positive light. This Master’s thesis examines and identifies these topoï, and assesses the extent to which Salvianus adhered to the Romans’ preconceived ideas on Barbarians in each case. This research will demonstrate that although he used traditional literary forms, Salvian was able to express original ideas through the manipulation of the Roman literary tradition.
13

Gli 'altri' al potere. Romani e barbari nella Gallia di Sidonio Apollinaire / The 'others' ruling. Romans and Barbarians in Sidonius Apollinaris' Gaul / Les "autres" au pouvoir. Romains et barbares dans la Gaule de Sidoine Apollinaire

Fascione, Sara 09 January 2018 (has links)
La thèse analyse, à travers l’examen de la correspondance de Sidoine Apollinaire, le rôle fondamental que ce dernier a joué lors de la grande crise et de l’effondrement de l’Empire Romain d’Occident et, surtout, sa position assumée dans le face à face avec des populations barbares. On considére les lettres de Sidoine principalement comme un témoignage de la manière dont la nobilitas de ce temps s’est adaptée à la nouvelle situation politique et sociale, mais aussi comme une source de références à valeur documentaire. À l’apogée du déclin des institutions impériales et devant le désintérêt de l’administration centrale pour les incursions continues et les dévastations, les représentants de la vieille nobilitas sénatoriale se font le rempart des communautés: c’est l’avènement de la figure de l’évêque-sénateur qui, par le biais de l’acquisition d’une charge épiscopale, obtient ce pouvoir d’action et ce suivi que les carrières politiques traditionnelles ne garantissent plus et, lors de la formation des royaumes barbares, se fait l’intermédiaire des exigences de la cité qui est sous sa juridiction. Sidoine est un exemple emblématique de ce phénomène: par le biais de la correspondance qu’il entretient avec les plus hauts personnages de la vie ecclésiastique et culturelle, on trace le cadre des évolutions de la société du temps ainsi qu’un témoignage sur sa façon de se colleter au barbare, senti comme une altérité menaçante qui nécessite pour s’en défendre non seulement qu’on participe activement à la résistance armée mais aussi qu’on s’adonne à l’étude inépuisable et consciente du patrimoine littéraire et culturel qui forme le fondement de cette Romanitas dans laquelle il se reflète.Sans négliger la partialité du point de vue de l’auteur et le caractère profondément littéraire de l’œuvre prise en considération, on les traite aussi comme des témoignages fondamentaux de l’ambiance culturelle à laquelle appartient l’évêque d’Auvergne, intellectuel raffiné ayant reçu une formation rhétorique et scolaire soignée et qui réussit à se tailler un champ d’action dans la réalité qui l’environne. / The thesis analyses Sidonius Apollinaris' Letters in order to shed light on his perception of the so-called 'Barbarians' during the period of transition from Roman imperial institutions to the Romano-barbarian Kingdoms. In the V century AD, due to imperial central administration's indifference to barbaric incursions and devastations, exponents of ancient senatorial nobilitas stood up for their communities by holding the episcopal seat; by so doing, senatorial bishops kept the authority which traditional political offices could not ensure anymore and defended the needs of their communities. Sidonius Apollinaris is the major symbol of this phenomenon. His letters, addressed to the main personalities of his time, depict a portrait of the social developments occurred in that period and of the approach of Gallo-Roman aristocracy towards the Barbarians; the armed resistance and the study of Roman literary and cultural heritage appear to Gallo-Roman aristocracy the only way to save the principle of identity, which lays under the label of Romanitas. The work determines which literary schemes Sidonius uses to interpretate his political and social environment; his letter collection is examined as a mirror of his time thanks to its literary dimension, not despite it, and the literary filter itself is seen as a primary source. This critical methodological approach has been adopted to answer to all research questions as far as 'Identity' and 'Otherness' are concerned, in order to give a definition of 'Barbarian' and 'Roman Citizen'.
14

Le royaume de Bactriane : Grecs et Iraniens à la périphérie du monde antique

Brais, Patrice 04 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette étude porte sur l'un des épisodes les moins biens connus de l'histoire grecque hellénistique, le royaume de Bactriane (v. 245- v. 130 av. J.-C.). La Bactriane, ancienne satrapie perse d'Asie Centrale, entra dans le monde grec à la suite des conquêtes d'Alexandre le Grand et fit partie pendant plus d'un demi-siècle de l'empire séleucide, avant de s'en détacher dans des circonstances qui restent obscures. Les rois gréco-bactriens contrôlèrent durant plus d'un siècle la presque totalité de l' Asie Centrale, de même que le Nord-Ouest indien, avant de sombrer sous les assauts des peuples nomades de la steppe. Mais plus qu'une histoire politique, cette étude s'intéresse avant tout aux questions relatives à la cohabitation des Grecs et des barbares, et à ses conséquences sur la culture et les croyances des différents peuples qui habitaient le royaume. L'examen des sources littéraires, épigraphiques et numismatiques, ainsi que des données archéologiques nous permettra de constater que si la cohabitation de ces divers éléments du royaume fut pacifique, elle ne mena ni à la création d'un nouveau peuple, ni à l'hellénisation massive d'iraniens subjugués par la grandeur de la civilisation grecque. Qu'au contraire, Grecs et Iraniens, sujets tout autant à l'admiration réciproque qu'à la haine de l'autre, surent établir en Bactriane un modus vivendi qui leur permit de maintenir les privilèges des uns et des autres, la cohésion sociale et le mode de vie de chacun sans y apporter de grands changements. C'est donc de cette brève expérience, et en quelque sorte de l'échec de cette branche orientale de l'hellénisme, que traiteront les pages qui suivent.
15

Alaric : un barbare à l'habitus romain au tournant du 5e siècle

Roussel, Patrick J. 08 1900 (has links)
Cette thèse a comme objectif de démontrer combien Alaric et ses Goths étaient Romains dans pratiquement toutes les catégories connues sur leur compte. Pour ce faire, l’auteur a puisé dans les sciences sociales et a emprunté le champ conceptuel de l’éminent sociologue Pierre Bourdieu. À l’aide du concept d’habitus, entre autres choses, l’auteur a tenté de faire valoir à quel point les actions d’Alaric s’apparentaient à celles des généraux romains de son époque. Naturellement, il a fallu étaler le raisonnement au long de plusieurs chapitres et sur de nombreux niveaux. C’est-à-dire qu’il a fallu d’abord définir les concepts populaires en ce moment pour « faire » l’histoire des barbares durant l’Antiquité tardive. Pensons ici à des termes tels que l’ethnicité et l’ethnogenèse. L’auteur s’est distancé de ces concepts qu’il croyait mal adaptés à la réalité des Goths et d’Alaric. C’est qu’il fallait comprendre ces hommes dans une structure romaine, au lieu de leur octroyer une histoire et des traditions barbares. Il a ensuite fallu montrer que la thèse explorait des avenues restées peu empruntées jusqu’à aujourd’hui. Il a été question de remonter jusqu’à Gibbon pour ensuite promouvoir le fait que quelques érudits avaient autrefois effleuré la question d’Alaric comme étant un homme beaucoup moins barbare que ce que la tradition véhiculait à son sujet, tel que Fustel de Coulanges, Amédée Thierry ou encore Marcel Brion. Il s’agissait donc de valider l’angle de recherche en prenant appui d’abord sur ces anciens luminaires de la discipline. Vint ensuite l’apport majeur de cette thèse, c’est-à-dire essentiellement les sections B, C et D. La section B a analysé la logistique durant la carrière d’Alaric. Cette section a permis avant tout de démontrer clairement qu’on n’a pas affaire à une troupe de brigands révoltés; le voyage de 401-402 en Italie prouve à lui seul ce fait. L’analyse approfondie de l’itinéraire d’Alaric durant ses nombreux voyages a démontré que cette armée n’aurait pas pu effectuer tous ces déplacements sans l’appui de la cour orientale. En l’occurrence, Alaric et son armée étaient véritablement des soldats romains à ce moment précis, et non pas simplement les fédérés barbares de la tradition. La section C s’est concentrée sur les Goths d’Alaric, où on peut trouver deux chapitres qui analysent deux sujets distincts : origine/migration et comparaison. C’est dans cette section que l’auteur tente de valider l’hypothèse que les Goths d’Alaric n’étaient pas vraiment Goths, d’abord, et qu’ils étaient plutôt Romains, ensuite. Le chapitre sur la migration n’a comme but que de faire tomber les nombreuses présomptions sur la tradition gothe que des érudits comme Wolfram et Heather s’efforcent de défendre encore aujourd’hui. L’auteur argumente pour voir les Goths d’Alaric comme un groupe formé à partir d’éléments romains; qu’ils eurent été d’une origine barbare quelconque dans les faits n’a aucun impact sur le résultat final : ces hommes avaient vécu dans l’Empire durant toute leur vie (Alaric inclus) et leurs habitus ne pouvaient pas être autre chose que romain. Le dernier chapitre de la section C a aussi démontré que le groupe d’Alaric était d’abord profondément différent des Goths de 376-382, puis d’autres groupes que l’on dit barbares au tournant du 5e siècle, comme l’étaient les Vandales et les Alamans par exemple. Ensemble, ces trois chapitres couvrent la totalité de ce que l’on connait du groupe d’Alaric et en offre une nouvelle interprétation à la lumière des dernières tendances sociologiques. La section D analyse quant à elle en profondeur Alaric et sa place dans l’Empire romain. L’auteur a avant tout lancé l’idée, en s’appuyant sur les sources, qu’Alaric n’était pas un Goth ni un roi. Il a ensuite analysé le rôle d’Alaric dans la structure du pouvoir de l’Empire et en est venu à la conclusion qu’il était l’un des plus importants personnages de l’Empire d’Orient entre 397 et 408, tout en étant soumis irrémédiablement à cette structure. Sa carrière militaire était des plus normale et s’inscrivait dans l’habitus militaire romain de l’époque. Il a d’ailleurs montré que, par ses actions, Alaric était tout aussi Romain qu’un Stilicon. À dire le vrai, mis à part Claudien, rien ne pourrait nous indiquer qu’Alaric était un barbare et qu’il essayait d’anéantir l’Empire. La mauvaise image d’Alaric n’est en effet redevable qu’à Claudien : aucun auteur contemporain n’en a dressé un portrait aussi sombre. En découle que les auteurs subséquents qui firent d’Alaric le roi des Goths et le ravageur de la Grèce avaient sans doute été fortement influencés eux aussi par les textes de Claudien. / This thesis hopes to demonstrate how Alaric and his Goths were Romans in virtually all that is known about them. To do this, the author has drawn from the social sciences to take the conceptual scope of the eminent sociologist Pierre Bourdieu. Using the concept of habitus, among other things, the author has tried to argue how Alaric’s ‘habits’ were similar to those of the Romans of his time. Naturally, the reasoning was spread over several chapters and on several levels. That is to say, it was first necessary to define the concepts popular at this time to "tell" the History of the Barbarians in Late Antiquity. We have to think here of terms such as ethnicity and ethnogenesis. The author has distanced himself from these concepts he thought ill-suited to the reality of the Goths and of Alaric. We should understand these men in a Roman structure, instead of granting them a History and/or barbaric traditions. He then had to show that the thesis explored avenues which have remained understudied until today. He had to start with Gibbon and work his way up the erudite chart while promoting the fact that some scholars had previously touched on Alaric as a man much less barbaric than the tradition was promoting, such as Fustel de Coulanges, Amédée Thierry and Marcel Brion. It was therefore important to validate the research angle by first acknowledging the place of these great scholars. Then came the major contribution of this thesis, that is to say essentially the sections B, C and D. Section B is focusing on the logistical side of Alaric’s story. This section have foremost allowed to demonstrate clearly that we are not dealing with a band of revolted brigands : the travel of 402 in Italy alone proves this fact. The detailed analysis of the routes taken by Alaric during his many trips demonstrates that the army could not have done all these movements without the support of the eastern court. In that case, Alaric and his army were truly Roman soldiers and not just the barbarous federated people of the tradition. Section C focus on Alaric's Goths where one can find two chapters covering two distinct areas: Origin/Migration and Comparison. It is in this section that the author attempts to support the hypothesis that the Goths of Alaric were not really Goths but rather Romans. The chapter on migration had the goal to break down many assumptions about this gothic tradition that scholars like Wolfram and Heather are still trying to defend. The author argues to see Alaric's Goths as a group formed from Roman elements; to know if in fact any of them was of barbarian stock is irrelevant to the end result : these men had lived in the Empire throughout their entire lives (Alaric included) and their habitus could not have been anything other than Roman. The last chapter of Section C showed without any doubt that the group of Alaric was firstly deeply different from the Goths of 376-382, but then also from other groups that are said to have been barbarians at the turn of the fifth century, as were the Vandals and Alamanni for example. Together, these three chapters cover the totality of what is known about the group of Alaric and offers fresh interpretation following the last trends in social sciences. The section D is for its part an in-depth analysis of Alaric and his place in the Roman Empire. The author has demonstrated above all, relying on sources, that Alaric was not a Goth nor a king. He then analyzed the role of Alaric in the power structure of the Empire and came to the conclusion that he was one of the most important men of the Eastern Empire between 397 and 408, while still being totally dependant on that structure. His whole military career up to 397 was unassuming and was part of the Roman military habitus of the time. He also showed that by his actions, Alaric was also as Roman as Stilicho. To tell the truth, apart from Claudian, nothing could tell us that Alaric was a barbarian and was trying to destroy the Empire. The bad image of Alaric is liable only to Claudian alone : no contemporary writer did draw such a dark portrait of him. It follows that subsequent authors who made Alaric the king of the Goths and the destructor of Greece must had followed Claudian as well.
16

Limitations des activités séculières des clercs séculiers : de Constantin à la fin de l'époque carolingienne / Limitations of the secular clerics activities : from Constantin to the end of the Carolingian time

Jacquemin, Albert 06 October 2014 (has links)
Selon le Code de droit canonique de 1983, actuellement en vigueur dans l’Église catholique latine (cc. 285-286 et 289.2), les clercs ne peuvent exercer des charges publiques comportant une participation à l’exercice du pouvoir civil. Pas davantage, ils ne peuvent remplir des charges séculières impliquant l’obligation de rendre des comptes, ni s’adonner à des opérations commerciales. Pour saisir le processus historique de l’élaboration de ces normes, il faut opérer un retour vers le droit ancien de l’Antiquité tardive puis du haut Moyen-Âge, non pour établir une continuité historique, d’ailleurs illusoire, entre cette lointaine époque et la nôtre, mais pour tenter de comprendre comment l’histoire est sous-jacente dans le droit canonique actuel. Dès 313, Constantin mit en place une politique religieuse où l’Église catholique fut l’objet d’une bienveillance particulière. Le trait le plus remarquable de la façon dont l’empereur intégra l’Église aux structures de l’État, fut la concession d’un statut juridique civil particulier fait de dispenses, de privilèges et particulièrement d’immunités personnelles, notamment des charges publiques (munera publica), qu’il consentit aux clercs catholiques. Après la chute de l’Empire romain, en Occident, ces immunités cléricales furent généralement maintenues par les rois romano-barbares. L’Église accueillit avec reconnaissance cette législation de la part du pouvoir temporel car ce statut juridique accordé aux clercs répondait à ses propres exigences pour le clergé. Concernant l’exercice des activités séculières autorisées aux clercs, comment, dès le début du IVe siècle, les législations canoniques et séculières se sont-elles développées, confrontées, affrontées parfois et relativement harmonisées finalement, pour former une doctrine largement répandue, semble-t-il, chez les clercs et les princes à la fin du IXe siècle ? / According to the 1983 canon law, in force at present in the Latin Catholic Church, clerics can’t exercise a public charge consisting of participation to the civil power. What’s more, neither can they carry out a secular function comprising the obligation to account for it, nor can they devote themselves to any commercial operation. In order to grasp the historical process of elaboration of such norms, one has to go back to the ancient law of the late Antiquity, then of the early Middle Ages. Not so much as to establish a historical continuity, rather illusory, between that distant period of time and our time, but to try understanding how history is underlying the current canon law. As early as 313, Constantin put in place a religious policy where the Catholic Church was treated with a particular benevolence, the most remarquable feature of the way the Emperor integrated the Church into the state organization, was to concede a unique legal civil status made of exemption, privilege and particularly of personal immunities, notably public charges (numera publica) granted to Catholics clerics. After the fall of the Roman Empire, in the west, these clerical immunities were generally maintained by the roman-barbaric kings. This legislation was received with gratitude by the Church because the legal status given to clerics corresponded its own requirements for the Clergy. Regarding the exercising of the secular activities granted to the clerics, how, from the beginning of the fourth century, the secular and canonical laws did develop, confronted, sometimes forced and more or less harmonized in the end, to form a widespread doctrine; it seems, among clerics and princes at the end of the ninth century?
17

La défense et l'organisation militaire des Gaules de 284 au repli sur Arles des services administratifs romains au début du Ve siècle

Gauthier, François 12 1900 (has links)
L’armée de Gaule sous le Bas-Empire fut une des trois armées principales de l’Empire romain. Son évolution de la fin du IIIe siècle jusqu’au début du Ve fut marquée par une réorganisation graduelle dans le commandement, ainsi que dans l’organisation des troupes et des fortifications. Ces réformes ont fait l’objet d’études qui ont dressé un schéma de déploiement des troupes resté longtemps populaire. À ce schéma s’est ensuite ajoutée l’idée de la stratégie à grande échelle qui y aurait été associée. Ce mémoire tâche de dresser une synthèse des derniers travaux sur l’armée romaine tardive en Gaule. L’approche choisie repose sur une réévaluation des sources sans l’influence d’un schéma défensif préconçu, ainsi que sur une critique de certaines idées reçues concernant l’armée romaine du IVe siècle. / The army stationed in Gaul during the Later Empire was one of the three main armies available to the Roman Empire. Its evolution from the late IIIrd century to the early Vth century was marked by reforms applied gradually to the high command, and to the organization of troops and fortifications. These measures have interested scholars who established a model of troop deployment which enjoyed great popularity over a long period of time. The idea of strategy applied on a great scale was later included in this concept. This thesis proposes a synthesis of the latest research on the late Roman army in Gaul. The selected approach of analysis is based on a reevaluation of the sources without the bias of a preconceived defensive model. Some obsolete ideas regarding the late Roman army will also be subject to criticism.
18

Le devenir de l’administration civile en Gaule et en Hispanie de 284 à 536 après J.-C. : transformations des institutions romaines, mises en place des royaumes romano-barbares et mutations des élites / The evolution of the civilian administration in Gaul and Hispania from 284 to 536 AD : transformations of Roman institutions, settlements of kingdoms and élites’ changes

Roux, Marie 29 November 2014 (has links)
Les réformes menées sous Dioclétien et Constantin établirent des circonscriptions et des hiérarchies administratives qui demeurèrent stables dans les Gaules, les Espagnes et en Bretagne, tout au long du IVe siècle. Suite aux usurpations du début du Ve siècle et aux installations des groupes barbares, le pouvoir préfectoral arlésien perdit progressivement le contrôle sur ces provinces, ce qui perturba le fonctionnement de l’appareil fiscal. Au Ve siècle, des membres des familles sénatoriales les plus en vue, souvent originaires du diocèse des Sept Provinces, accaparèrent la charge de préfet du prétoire des Gaules. L’administration des provinces gauloises et hispaniques qui reconnaissaient encore le pouvoir impérial fut alors de plus en plus décentralisée. À partir de la fin des années 460, des aristocrates gallo ou hispano-romains apparaissent comme étant au service des rois, un phénomène qui indique que ces pouvoirs barbares devenaient des acteurs politiques incontournables. La disparition de l’autorité impériale en Occident et le fait que les royaumes romano-barbares devinrent des entités politiques autonomes parachevèrent les fragmentations territoriales, politiques et sociales initiées depuis le début du Ve siècle. Ces nouveaux pouvoirs n’eurent d’autres solutions que de conserver une partie des instances de l’administration judiciaire et fiscale romaine et de les adapter aux nouveaux espaces. Ainsi, c’est à l’échelle locale et, surtout, au niveau de la cité que l’essentiel des fonctions de l’administration civile furent dès lors accomplies et que les trois acteurs majeurs de la vie administrative dans la Gaule franque et l’Hispanie wisigothe, à savoir le comte, l’évêque et les élites des cités, évoluèrent. / Reforms established under the age of Diocletian and Constantin set up circumscriptions and administrative hierarchies that remained stable throughout the IVth century in Gaul, Spain and Britain. As a consequence of usurpations at the beginning of the Vth century and of Barbarians’ settlements, the Arlesian prefectoral power progressively lost the control of these provinces, thus perturbing the fiscal system. In the Vth century, the prominent senatorial family members, who were often from the Seven Provinces diocese, monopolized the position of praetorian prefect of Gaul. The administration of Gallic and Spanish provinces, which still recognized the imperial power, became more and more decentralized. As of the late 460's, Gallic and Spanish aristocrats are established as kings' servants, which indicates that these Barbarian leaders were becoming very important political players. In the western territories, the disappearance of the imperial power, together with the fact that the Romano-Germanic kingdoms became autonomous political bodies, finished the territorial, political and social fragmentation process that had started at the beginning of the Vth century. These new power entities had no other solution than keeping some of the Roman legal and fiscal administration authorities and adapting them to the new territories. As a consequence, it is at the local scale, and mostly at city level, that most of the positions in civil administration were located and involved the three main players in the Frankish Gaul and Visigothic Spain administration, namely the count, the bishop and the city élites.
19

La défense et l'organisation militaire des Gaules de 284 au repli sur Arles des services administratifs romains au début du Ve siècle

Gauthier, François 12 1900 (has links)
L’armée de Gaule sous le Bas-Empire fut une des trois armées principales de l’Empire romain. Son évolution de la fin du IIIe siècle jusqu’au début du Ve fut marquée par une réorganisation graduelle dans le commandement, ainsi que dans l’organisation des troupes et des fortifications. Ces réformes ont fait l’objet d’études qui ont dressé un schéma de déploiement des troupes resté longtemps populaire. À ce schéma s’est ensuite ajoutée l’idée de la stratégie à grande échelle qui y aurait été associée. Ce mémoire tâche de dresser une synthèse des derniers travaux sur l’armée romaine tardive en Gaule. L’approche choisie repose sur une réévaluation des sources sans l’influence d’un schéma défensif préconçu, ainsi que sur une critique de certaines idées reçues concernant l’armée romaine du IVe siècle. / The army stationed in Gaul during the Later Empire was one of the three main armies available to the Roman Empire. Its evolution from the late IIIrd century to the early Vth century was marked by reforms applied gradually to the high command, and to the organization of troops and fortifications. These measures have interested scholars who established a model of troop deployment which enjoyed great popularity over a long period of time. The idea of strategy applied on a great scale was later included in this concept. This thesis proposes a synthesis of the latest research on the late Roman army in Gaul. The selected approach of analysis is based on a reevaluation of the sources without the bias of a preconceived defensive model. Some obsolete ideas regarding the late Roman army will also be subject to criticism.
20

Recherches sur les fédérés et l'armée romaine (de la fin du IIe siècle après J.-C. au début du VIIe siècle après J.-C) / Research on Federates and the Roman army (from the end of the second century AD to the beginning of the seventh century AD)

Sartor, Guillaume 08 December 2018 (has links)
La présente recherche sous la direction de J.-M. Carrié, a porté sur les fédérés (foederati), ces combattants barbares servant dans leurs contingents ethnico-tactiques sous commandement de leurs chefs ethniques. Les fédérés étaient fournis par des groupes ethniques alliés de l’Empire dans le cadre de traités (foedus/foedera, spondê/spondai, synthêkê/synthêkai) : des gentes foederatae, enspondoi, hypospondoi, ces termes soulignant le lien diplomatique entre l’Empire et la gens. A la dimension diplomatique, s’ajoute la dimension militaire exprimée dans le vocabulaire de l’alliance (societas, symmachia), de l’auxiliariat (auxilium) ainsi que dans celui de l’amitié (amicitia/philia). L’analyse terminologique montre que les auteurs anciens utilisent le vocabulaire classique comme un filtre qu’il faut dépasser pour appréhender les fédérés. Une analyse fine et contextualisée des sources restituant une stratigraphie sémantique et révélant les anachronismes d'historiens décrivant d'après la situation de leur époque des phénomènes passés, a permis de souligner cette évolution masquée par la continuité terminologique. L’apparition des termes techniques foederati et phoideratoi au Ve siècle ne doit pas tromper. Il faut interpréter le terme foederati à partir des années 400 comme le recours à un terme républicain ancien pour désigner un nouvel aspect d’une réalité connue des Romains – celle des contingents fournis par les alliés selon des traités – notamment depuis le basculement stratégique des guerres danubiennes sous Marc Aurèle qui annoncent les difficultés à venir de l’Empire au IIIe siècle – puis aux Ve et VIe siècles – et la nécessité pour ce dernier de trouver des solutions aux périls pesant sur l’ordre impérial : le recours au substantif foederati permettait de nommer des combattants levés par traités auprès de gentes établies sur le sol impérial (gentes foederatae intra fines imperii), les Goths incarnant, après Andrinople, les premières gentes établies par traités dans l’Empire, alors que le terme désignait les contingents ethnico-tactiques fournis par des gentes foederatae extérieures au territoire impérial. Il faut distinguer les foederati extérieurs fournis par les gentes foederatae extérieures des foederati impériaux fournis par les gentes établies dans l’Empire à partir des années 380-400. Si le phénomène des foederati est ancien, les admissions territoriales de gentes par foedera/spondai lui conférèrent de nouveaux aspects. Par l’établissement territorial de gentes intra fines imperii, l’Empire appliquait à des groupes un mode de gestion de relations romano-barbares réservé aux gentes extérieures au territoire impérial : la conclusion de traités. Pris dans une logique de rapports de force, sur son sol et sur ses confins, l’Empire devait utiliser ces gentes selon ses intérêts. L’étude montre que l’Empire tenta de maîtriser le phénomène en intégrant les foederati au système militaire impérial suivant des besoins militaires, tactiques et stratégiques. Le recours aux chefs comme médiateurs entre leurs gentes, leurs fédérés et l’Empire a été fondamental. La volonté de contrôle de l’Etat impérial se mesure également à l’intégration des foederati au système logistique (ravitaillement, rémunérations, entretien) de la machine de guerre impériale. On peut se demander si l’Etat impérial n’a pas conçu les foederati comme un outil permettant de gérer différemment les ressources militaires, humaines et financières nécessaires à la défense de l’Empire. A cette fin, l’idéologie impériale a développé un discours justifiant l’emploi par l’Empire de ses gentes foederatae avec des objectifs stratégiques répondant aux défis auxquels l’Empire fut confronté de la fin du IIIe siècle au début du VIIe siècle. / The federates (foederati, symmachoi, auxiliares) were soldiers recruited among barbarian groups (gentes) – settled inside or outside the Empire – who committed by treaties (foedus/foedera ; spondê/spondai) to provide the Emperor with warriors serving on their owns.The study tries to show that the Empire attempted to control this phenomenon by including the foederati to the imperial military system in accordance with military needs and specific tactics.The will of control from the imperial state is also measured by the integration of the foederati into the imperial logistical system during military operations (food supplies, payment, and maintenance).One can wonder if the imperial state didn’t create the foederati as a tool allowing to manage – in a different way – the military, human, and financial resources required to the defense of the Empire.To that purpose, the imperial ideology seems to have set up a speech to justify and legitimate the employment by the Empire of these gentes foederatae (enspondoi, hypospondoi) with strategic goals/aims, in agreement with the challenges the Empire was confronted by from the end of the 3rd century to the beginning of the 7th (century).

Page generated in 0.0557 seconds