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Le point de vue des intervenants sur la mise en oeuvre de l'approche Milieu de vie en centres d'hébergement et de soins de longue duréeBoudjémaa-Hellio, Malika January 2013 (has links)
Introduction : Dans un souci d'humanisation et d'adhésion à des normes sociétales de qualité, le Québec connaît depuis quelques décennies des transformations dans le milieu de l'hébergement de soins de longue durée accueillant des personnes âgées en perte d'autonomie. Différentes approches ont été appliquées dans des établissements héritiers du milieuhospitalier, dont les centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), afin d'offrir des services dans un cadre plus chaleureux et moins rigide. L'approche Milieu de vie (AMV) est une avenue prometteuse selon le Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) pour faire évoluer les CHSLD vers des milieux de vie substituts tel que définis par la Loi sur les services de la santé et des services sociaux en 1991 (LSSS; 1991-C.42, art 83). Notre sujet de recherche se situe dans le prolongement des préoccupations du MSSS quant aux visites d'appréciation et d'agrément visant à évaluer la concrétisation de l'AMV dans les CHSLD. But de la recherche : Documenter la mise en oeuvre de l'AMV dans les CHSLD à travers les effets perçus par les intervenants. Méthodologie : Notre étude est qualitative, de type exploratoire et descriptive. Nous avons focalisé nos efforts sur les intervenants les plus proches des résidents, soit les préposés aux bénéficiaires, les préposés à l'entretien ménager ou les préposés au service alimentaire, les infirmières et les infirmières-auxiliaires. Notre lieu de recherche est un CSSS situé à Montréal, très bien coté en 2010 par le MSSS lors des visites d'appréciations. Notre échantillon comprend 16 intervenants. Les données ont été recueillies individuellement par des entrevues semi- dirigées. Nous avons réalisé une analyse de contenu thématique. Notre cadre conceptuel : Il est constitué des Orientations ministérielles de 2003 et de la théorie de la diffusion des innovations (Landry et al. 2007). Les principaux résultats : Les répondants reconnaissent des améliorations dans le quotidien des résidents avec un assouplissement dans les heures de levers ou de couchers, des possibilités pour les résidents d'exprimer leurs souhaits par le biais de programmes de «causeries» et des plans d'interventions interdisciplinaires (PII), un plus large éventail d'activités de loisirs, et une démarche d'accueil plus humanisée pour les nouveaux résidents. Selon les répondants, les familles se sont rapprochées particulièrement des préposés aux bénéficiaires et des infirmières-auxiliaires grâce au PII et les consultent davantage. D'après les propos recueillis, nous remarquons que la majorité des répondants ne fait pas de distinction entre le concept milieu de vie substitut et l'approche milieu de vie. Par ailleurs, ces répondants estiment que les valeurs véhiculées dans l'établissement rejoignent leurs valeurs propres; ils considèrent ne pas avoir à changer leur pratique professionnelle pour les rencontrer. Un facteur qui semble avoir été favorable pour amener ces changements se rapporte aux formations. Toutefois, elles sont jugées insuffisantes et trop axées sur les équipes soignantes, excluant les autres intervenants pourtant proches des résidents par leurs fonctions. Un autre facteur favorable est les plans d'interventions interdisciplinaires (Pli). Toujours selon les intervenants interviewés, les facteurs défavorables pour la bonne implantation de l'AMY sont le manque de prise en compte de la part de la direction de l'alourdissement de la clientèle, l'absence d'une véritable gestion participative qui leur donnerait plus la parole pour s'exprimer sur les changements. En fait, ils déplorent une certaine incohérence entre des décisions managériales et la mise en pratique des principes de l'approche. Conclusion-discussion : Malgré les démarches entreprises par la direction de l'établissement afin de mobiliser le personnel dans le changement, celles-ci n'aboutissent pas à une mobilisation générale de tous les intervenants. Certains mettent de l'avant que leurs conditions de travail ne devraient pas être mises en second plan par rapport à la qualité de vie des résidents. Nous retrouvons ici, dans leurs propos, la pensée des auteurs comme Alderson (2006). En fait, l'implication active de l'ensemble du personnel, quel que soit les fonctions, est cruciale dès le lancement du projet afin d'éviter un malaise ou un le sentiment d'exclusion de certains intervenants. Enfin, la mission des gestionnaires sur le terrain en tant qu'agents multiplicateurs est importante pour soutenir le projet : les intervenants ont besoin de se sentir valorisés et reconnus dans leurs fonctions et surtout écoutés en fonction de leurs besoins inhérents à leurs tâches.
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La qualité des soins offerts aux personnes âgées en CHSLD : l'opinion des préposé(e)s aux bénéficiairesRiendeau, Yvon January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour but d'explorer l'opinion des
préposé(es) aux bénéficiaires sur la qualité des soins offerts aux personnes âgées vivant en Centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Cette recherche s'inscrit dans l'intérêt grandissant pour tout ce qui entoure la qualité de vie des personnes âgées et la qualité des soins en milieu de vie substitut. Les préposé(es) aux bénéficiaires représentent le groupe de dispensateur de soins le plus nombreux en CHSLD. Ces personnes portent assistance aux personnes adultes et âgées vulnérables, en perte d'autonomie relative, qui nécessitent de l'aide pour leurs activités de la vie quotidienne et domestique. La médiation de certaines pratiques douteuses auprès des personnes âgées hébergées crée un climat de suspicion et nous porte à vouloir recueillir l'opinion des préposé(es) aux bénéficiaires afin de mieux comprendre leur réalité au travail et par conséquent de faire la lumière sur la qualité actuelle des soins offerts par ces acteurs cliniques en CHSLD. Nous croyons que la problématique de l'appréciation de la qualité des soins en milieu de vie CHSLD est un enjeu de société et un défi pour le ministère de la Santé et des Services sociaux, les administrateurs des CHSLD, le personnel professionnel et le personnel non-professionnel que représente les préposé(es) aux bénéficiaires. Cette recherche présente un cadre théorique reposant sur la perspective fonctionnaliste, le concept de la qualité et l'éthique professionnelle au travail. Une attention particulière est mise sur les relations interpersonnelles, les attitudes et les comportements des préposé(es)s aux bénéficiaires à l'égard des personnes âgées. Des entrevues semi-dirigées auprès de 10
préposé(es) aux bénéficiaires de trois régions administratives ont permis de recueillir des données annonçant un niveau de satisfaction assez bon concernant la qualité actuelle des soins. Nos résultats démontrent également que le contexte organisationnel aride et l'essoufflement du personnel débouchent sur des pratiques soignantes souvent précipitées et sur un climat de travail tendu sur les unités. Le ratio de préposé(es) aux bénéficiaires est souvent à son minimum et la compétence relationnelle des préposé(es) aux bénéficiaires est inégale. Près de la moitié de ces acteurs cliniques ont des attitudes et des comportements inadéquats lors des contacts avec les personnes âgées hébergées. Cependant, la délation en cette matière est quasi inexistante. De plus, des écarts importants existent dans la façon de dispenser les soins par les préposé(es) aux bénéficiaires réguliers et le personnel des agences privées. Cette recherche présente les recommandations des préposé(es) aux bénéficiaires face à la structure du travail et face aux attitudes et aux comportements de l'ensemble des préposé(es) aux bénéficiaires. Nous concluons cette recherche en avançant que la qualité des soins et la qualité des relations interpersonnelles des préposé(es) aux bénéficiaires semblent moins reluisante que ce que prétend le ministère de la Santé et des Services sociaux suite aux dernières visites d'appréciation de la qualité en CHSLD. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Qualité des soins, Fonctionnalisme, Attitudes soignantes, Relations interpersonnelles, Éthique.
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Enquête sur les difficultés des soignants restant au travail avec des maux de dos, en milieu hospitalierLacharme, Isabelle 10 1900 (has links) (PDF)
La problématique :
Malgré les besoins croissants de prise en soins de la population vieillissante en perte d'autonomie, des restrictions financières et humaines (soignants), suite à deux fusions hospitalières (1995, 2003), ont été imposées aux CHSLD du Québec (Centre Hospitalier de Séjour de Longue Durée). En 2003, les soignants des CHSLD de la région Abitibi-Témiscamingue se plaignaient de la dégradation de la situation de travail. Les cadres s'interrogeaient plutôt sur la persistance des accidents déclarés au dos (statistiques 2003, CSST) alors que l'introduction progressive d'équipements d'aide à la manutention de patients (lits électriques et lève-personnes sur rail dès 1995) aurait dû faciliter le travail des soignants. Ils déploraient le manque chronique de personnel qu'ils jugeaient "artificiel" et constataient l'augmentation alarmante des arrêts de travail pour cause de maladie mentale. Le "rester au travail" dans ce contexte était un défi pour les soignants, qui non seulement avaient "mal au dos" (douleur), mais disaient aussi "en avoir plein le dos" (souffrance) de leur travail.
Les objectifs de la maîtrise et les hypothèses de recherche :
En s'appuyant sur la problématique du milieu, deux objectifs ont d'abord été définis:
- décrire l'ampleur de la douleur (physique) et de la souffrance (psychologique), particulièrement les maux de dos et le stress, des soignants au travail dans les CHSLD de l'Abitibi-Témiscamingue;
- comprendre les difficultés vécues par les soignants qui restent au travail, avec des maux de dos et/ou du stress, particulièrement celles liées à la manutention de patients.
En s'appuyant sur ces objectifs, trois hypothèses ont été posées pour étudier la situation de travail du général au spécifique, dans le contexte des CHSLD en Abitibi-Témiscamingue.
- Il existe des soignants qui ont de la douleur (particulièrement des maux de dos) et/ou des souffrances psychologiques (principalement du stress) et qui "restent au travail".
- Lors de la manutention de patients, les difficultés vécues par les soignants, restant au travail avec de la douleur et/ou de la souffrance, sont plus nombreuses et plus importantes que les difficultés de ceux qui n'ont pas de maux de dos.
- Les difficultés psychosociales (souffrance) vécues par les soignants sont aussi importantes pour eux que les difficultés musculo-squelettiques (douleur), lors de la manutention de patients par les soignants restant au travail avec des maux de dos.
Pour atteindre ces objectifs et vérifier éventuellement ces hypothèses, cette étude comparative se proposait d'utiliser un support écrit (questionnaire) centré sur la douleur et le stress et un support oral (entretien individuel) centré sur les difficultés de l'activité de travail des soignants des CHSLD en Abitibi-Témiscamingue, particulièrement à la manutention de patients.
[…]
Conclusion :
L'augmentation statistique des arrêts de travail pour des raisons psychologiques, observée dans les CHSLD en A.T. est un signal d'alarme qui se comprend au regard des résultats de cette étude. En effet, l'entretien met en évidence que 37% des participants ont des manifestations de stress (MSP), c'est-à-dire autant que les maux de dos (11/30 soignants). Par conséquent, les soignants participants des CHSLD en A.T sont autant concernés par le "en avoir plein le dos" (souffrance) que les maux de dos (douleur), dans le contexte présent.
La manutention de patients, en tant qu'activité la plus difficile ciblée par les soignants, pourrait bénéficier d'un allègement des exigences de travail physiques (quantité de travail et effort excessif) et psychologiques (stress et violence subie). Plusieurs pistes se sont dégagées des résultats pour agir sur la surcharge de travail: réviser le concept d'Humanitude, donner plus de latitude aux soignants pour choisir le mode de manutention de patients, diminuer le quota patients/soignant en embauchant du personnel, ajustement de l'organisation du travail à la réalité des soignants. D'autres études seront nécessaires pour mieux cibler les difficultés psychosociales sur lesquelles agir.
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Sa disparition, suivi de fragmentation, répétition, subversion : le procédé du sampling chez Olivier CadiotDelachanal, Olivia 12 1900 (has links)
No description available.
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Processus décisionnel à l’égard du maintien au travail des préposés aux bénéficiaires face à la crise de la COVID-19 dans les centres d’hébergement de soins de longue durée à MontréalSabi Boun, Saïdou 04 1900 (has links)
L’objectif de notre étude était de comprendre les difficultés rencontrées par les PAB au cours de la crise de la COVID-19, et aussi comment ces problèmes ont influé leur maintien au travail dans les CHSLD de Montréal du 23 février au 11 juillet 2020. 11 PAB appartenant à trois (3) catégories ont été sélectionnés selon un échantillonnage en boule de neige. Un guide d’entrevue construit sur le modèle de Tourangeau et al. (2010) et celui de la conciliation emploi-famille-vie personnelle proposée par Duxbury et Higgins (2003) a permis de recueillir des données à l’aide d’entrevues semi-dirigées. Elles ont été réalisées entre octobre et décembre 2021 et une analyse thématique des données selon la méthode proposée par Braun et Clarke (2006) a été réalisée. Les résultats de notre étude montrent que l’intention de quitter l’emploi au cours de la période concernée était influencée par le cercle vicieux du bris de service impliquant une surexploitation des PAB, des pressions physiques et psychologiques, un épuisement au travail, un stress aigu ajouté à des émotions négatives. En plus de cela, les mauvaises conditions de travail, les enjeux éthiques spécifiques à la pandémie de la COVID-19, mais également le manque de reconnaissance et de valorisation du métier de PAB, au moment de l’apogée de la pénurie de la main-d’œuvre et les difficultés de conciliation emploi-famille-vie personnelle ont fortement contribué au retrait du travail de certaines PAB. A contrario, l’intention de rester en emploi était plus influencée par des facteurs individuels tels que le volontarisme, la satisfaction morale et l’attachement affectif au métier et des facteurs contextuels tels que le soutien perçu de l’organisation et/ou du gouvernement du Québec. Le réseau des CHSLD initialement fragilisés par la pénurie de main-d’œuvre et la précarisation des emplois de PAB a davantage été affaibli par la crise de la COVID-19 qui a accentué la pénurie de main-d’œuvre. L’amélioration des politiques de rétention des PAB passe par une sélection plus rigoureuse en tenant compte des motivations des candidates au métier, une amélioration des conditions de travail et une meilleure valorisation du métier de PAB. / Our study aims to understand the obstacles encountered by PAB during the COVID-19 crisis and how these influenced their work retention in Montreal's CHSLDs from February 23 to July 11, 2020. Three (3) categories of PAB were selected according to a snowball sampling. An interview guide based on the Tourangeau et al. model (2010) and the work-life balance model proposed by Duxbury and Higgins (2003) was used to collect data through semi-structured interviews conducted between October and December 2021. A thematic analysis was performed using the method suggested by Braun and Clarke (2006). The results of our study show that the intention to leave the job during the period concerned was influenced not only by the vicious circle of service breakdown involving overexploitation of the PAB, physical and psychological pressures, burnout at work, acute stress added to negative emotions. In addition to this, poor working conditions, ethical issues specific to the COVID-19 pandemic, but also the lack of recognition and valuing of the PAB profession at the time of the summit of the workforce shortage and the challenges of reconciling work and family life have enormously contributed to the resignation from the work of some of them. On the other hand, the intention to remain employed was more influenced by individual factors such as voluntarism, moral satisfaction and emotional attachment to the job and contextual factors such as the perceived support of the organization and the Quebec government. The CHSLD network, initially weakened by the labour shortage and the precariousness of PAB jobs was further deteriorated by the COVID-19 crisis, which increased the demand for PAB. The improvement of the retention policies for PAB requires a more rigorous selection process that considers the candidates' motivations for the job, a modification of the working conditions, and a better promotion of the PAB job.
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La souffrance et les vieuxPennors, Marcel 05 1900 (has links)
L’expérience de souffrance des vieux, en perte d’autonomie physique, vivant
dans un CHSLD comprend deux dimensions : la souffrance et les vieux. Les deux
sont liées. L’hypothèse sur le sens de la souffrance tient compte de celui que les
vieux ont donné et donnent à leur vie. Le sens de la souffrance dépend de celui de la
vie. Selon qu’on est plutôt individualiste, humaniste agnostique ou humaniste
religieux, le sens de la souffrance prend une couleur particulière. Tour à tour, le
mémoire examine les deux parties du problème de recherche, dresse un portrait des
vieux de l’an 2008, propose un fondement théorique au projet de recherche, établit
un arrimage de sens entre la souffrance des vieux et le sens de leur vie. La vie des
vieux en CHSLD est en discontinuité avec leur existence antérieure : leurs valeurs et
leur rythme de vie sont remis en question. Leur présence dans une résidencesubstitut
invite à une réflexion sur la place des vieux dans la société individualiste
contemporaine et sur l’humanisation des services. Comment concilier
individualisme et humanisation ? Comment vivre avec la perte de son autonomie,
une souffrance globale, un certain isolement, ... ? Autant de sujets et d’enjeux qui
interrogent l’ensemble de la société. Les personnes âgées réclament un entourage
empathique, des intervenants dynamiques, des politiques de santé qui font de ces
centres de vrais milieux de vie et de soins. Il s’agit d’une responsabilité collective
face au mouvement d’exclusion sociale. / The experience of suffering of elderly people lacking physical autonomy and who
live in a CHSLD includes two dimensions: that of suffering and of being elderly. The
two are closely linked. My hypothesis about the meaning of suffering takes into
account the sense that the elderly give and have given to their lives. The meaning of
suffering depends on the meaning of their life. Depending on whether one is an
individualist, an agnostic humanist or a religious humanist, the meaning of suffering
will take a particular form. This thesis addresses these two parts of the research
problem and provides a portrait of the elderly in 2008, proposes a theoretical basis
for the research project, and establishes a link between the meaning of suffering of
the elderly and the meaning they give to their lives. The life of elderly people living
in a CHSLD is discontinuous with their prior existence: their values and lifestyle are
brought into question. Their presence in a substitute residence calls for reflection on
the place of the elderly in contemporary individualistic society and the nature and
provision of humane services. How should one reconcile individualism and
humanism? How can one live with a loss of autonomy, general suffering, and a
certain isolation? There are as many questions that challenge society with regards to
the role of the family, and the care that the elderly justly deserve. The elderly need
enlightened care givers and health policies that make residences places of real living
and care; this must be a collective responsibility in the face of growing social
exclusion.
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La souffrance et les vieuxPennors, Marcel 05 1900 (has links)
L’expérience de souffrance des vieux, en perte d’autonomie physique, vivant
dans un CHSLD comprend deux dimensions : la souffrance et les vieux. Les deux
sont liées. L’hypothèse sur le sens de la souffrance tient compte de celui que les
vieux ont donné et donnent à leur vie. Le sens de la souffrance dépend de celui de la
vie. Selon qu’on est plutôt individualiste, humaniste agnostique ou humaniste
religieux, le sens de la souffrance prend une couleur particulière. Tour à tour, le
mémoire examine les deux parties du problème de recherche, dresse un portrait des
vieux de l’an 2008, propose un fondement théorique au projet de recherche, établit
un arrimage de sens entre la souffrance des vieux et le sens de leur vie. La vie des
vieux en CHSLD est en discontinuité avec leur existence antérieure : leurs valeurs et
leur rythme de vie sont remis en question. Leur présence dans une résidencesubstitut
invite à une réflexion sur la place des vieux dans la société individualiste
contemporaine et sur l’humanisation des services. Comment concilier
individualisme et humanisation ? Comment vivre avec la perte de son autonomie,
une souffrance globale, un certain isolement, ... ? Autant de sujets et d’enjeux qui
interrogent l’ensemble de la société. Les personnes âgées réclament un entourage
empathique, des intervenants dynamiques, des politiques de santé qui font de ces
centres de vrais milieux de vie et de soins. Il s’agit d’une responsabilité collective
face au mouvement d’exclusion sociale. / The experience of suffering of elderly people lacking physical autonomy and who
live in a CHSLD includes two dimensions: that of suffering and of being elderly. The
two are closely linked. My hypothesis about the meaning of suffering takes into
account the sense that the elderly give and have given to their lives. The meaning of
suffering depends on the meaning of their life. Depending on whether one is an
individualist, an agnostic humanist or a religious humanist, the meaning of suffering
will take a particular form. This thesis addresses these two parts of the research
problem and provides a portrait of the elderly in 2008, proposes a theoretical basis
for the research project, and establishes a link between the meaning of suffering of
the elderly and the meaning they give to their lives. The life of elderly people living
in a CHSLD is discontinuous with their prior existence: their values and lifestyle are
brought into question. Their presence in a substitute residence calls for reflection on
the place of the elderly in contemporary individualistic society and the nature and
provision of humane services. How should one reconcile individualism and
humanism? How can one live with a loss of autonomy, general suffering, and a
certain isolation? There are as many questions that challenge society with regards to
the role of the family, and the care that the elderly justly deserve. The elderly need
enlightened care givers and health policies that make residences places of real living
and care; this must be a collective responsibility in the face of growing social
exclusion.
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Les facteurs institutionnels associés aux infections et à la mortalité COVID-19 en centre d’hébergement pendant la première vague : une analyse de 17 CHSLD à MontréalZhang, Sophie 07 1900 (has links)
Contexte : Partout dans le monde, la population âgée en hébergement a été la plus lourdement affectée par la pandémie de COVID-19, du point de vue des infections et des décès. Or, ces mêmes personnes ont été exclues d’une grande partie de la littérature scientifique. Ce mémoire décrit l’évolution des éclosions dans 17 CHSLD publics de Montréal, dont certains ont été fortement atteints alors que d’autres ont été épargnés pendant la première vague (23 février au 11 juillet 2020), en cherchant à élucider les facteurs associés à l’incidence et à la létalité de la COVID-19.
Méthodes : Des données institutionnelles ont été recueillies sur les 17 CHSLD du CIUSSS Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal et des données individuelles ont été obtenues grâce à une révision des 1197 dossiers de patients atteints de la COVID-19 en première vague. Dans l’analyse ARIMA, des séries chronologiques ont été construites pour les cas incidents bruts chez les résidents en CHSLD et dans la ville de Montréal, afin d’évaluer l’impact de deux interventions, soit le port généralisé du masque de procédure et le dépistage élargi des résidents et des employés. Dans l’analyse des infections par CHSLD, des modèles de régression de type binomial négatif ont été construits pour estimer l’effet des facteurs de risque institutionnels sur l’incidence de la COVID-19 chez les résidents. Dans l’analyse de surmortalité, les excès de décès durant la période de février à juillet ont été évalués avec des tests t et des ratios de taux entre l’année 2020 et la moyenne des quatre années précédentes (2016-2019). Enfin, pour l’analyse de mortalité dans la cohorte rétrospective de résidents atteints de la COVID-19, des modèles de régression logistique à effets mixtes ont été utilisés pour évaluer les facteurs institutionnels et les traitements associés à la mortalité dans les 30 jours suivant un diagnostic de COVID-19, en contrôlant pour les facteurs de risque individuels.
Résultats : Dans l’analyse de série chronologique ARIMA, chaque augmentation d’un cas incident quotidien par 100 000 à Montréal était associée avec une augmentation de 0,051 (IC95% 0,044 à 0,058) fois l’incidence quotidienne en CHSLD la semaine suivante, chez les résidents à risque. De plus, en contrôlant pour la transmission communautaire, chaque palier d’intensification du dépistage était associé à une diminution de l’incidence de 11,8 fois (IC95% -15,1 à -8,5) dans les deux semaines suivantes, chez les résidents à risque.
Dans le modèle explicatif des infections au niveau des CHSLD, la pénurie sévère d’infirmières auxiliaires (IRR 3,2; IC95% 1,4 à 7,2), la mauvaise performance aux audits ministériels (IRR 3,0; IC95% 1,1 à 7,8) et un score moyen d’autonomie plus faible (IRR 2,1; IC95% 1,4 à 3,1) étaient associés au taux d’incidence par centre. En revanche, la présence de zone chaude dédiée aux patients COVID-19 (IRR; 0,56 IC95% 0,34 à 0,92) était protectrice.
Pour l’ensemble des 17 CHSLD avec 2670 lits, l’excès de décès de février à juillet 2020 était de 428 (IC95% 409 à 447). Comparé aux quatre années précédentes, il y a eu plus que le double (IRR 2,3; IC95% 2,1 à 2,5) de décès en 2020 pendant la période de la première vague. Pour 12 CHSLD qui ont vécu des éclosions importantes, les excès de décès en 2020 variaient de 5,2 à 41,9 décès par 100 lits, avec une surmortalité par rapport aux années précédentes allant de 1,9 à 3,8.
Selon l’analyse de mortalité dans la cohorte rétrospective, les facteurs individuels associés à la mortalité dans les 30 jours suivant le diagnostic de COVID-19 étaient l’âge (OR 1,58; IC95% 1,35 à 1,85 par tranche additionnelle de 10 ans), le sexe masculin (OR 2,37; IC95% 1,70 à 3,32), la perte d’autonomie (OR 1,12; IC95% 1,05 à 1,20 pour chaque augmentation d’un point à l’Iso-SMAF), le niveau d’intervention médicale C (OR 3,43; IC95% 1,57 à 7,51) et D (OR 3,61; IC95% 1,47 à 8,89) comparé au niveau A, ainsi que les diagnostics de trouble neurocognitif (OR 1,54; IC95% 1,04 à 2,29) et d’insuffisance cardiaque (OR 2,36; IC95% 1,45 à 3,85). Le traitement avec une thromboprophylaxie (OR 0,42; IC95% 0,29 à 0,63) et l’infection tardive après le 20 avril 2020 (OR 0,46; IC95% 0,33 à 0,65) étaient associés à la survie à 30 jours. Pour les facteurs institutionnels, la pénurie sévère de 25% ou plus d’infirmières auxiliaires (OR 1,91; IC95% 1,14 à 3,21 par rapport à une pénurie légère < 15%) et la taille du centre (OR 1,77; IC95% 1,17 à 2,68 pour chaque 100 lits additionnels) étaient associés au décès dans les 30 jours.
Conclusion : Ce mémoire a relevé plusieurs facteurs de risque modifiables au niveau institutionnel associés aux infections et aux décès COVID-19, dont le dépistage, l’adhérence aux directives ministérielles de prévention et contrôle des infections, la pénurie d’infirmières auxiliaires et le nombre de lits par centre. Ces enjeux cruciaux devront être au cœur des futures orientations et politiques touchant les centres d’hébergement, pour cette pandémie et au-delà. / Background: In the midst of the COVID-19 pandemic, the population of long-term care residents has been the hardest hit by infections and deaths all around the world. Yet, these same individuals have been excluded from vast segments of the scientific literature. This thesis describes the evolution of outbreaks in 17 public long-term care facilities (“CHSLD”) in Montreal, some of which were severely affected and others were relatively spared during the first wave (February 23 to July 12, 2020), in search of risk factors associated with COVID-19 cases and deaths.
Methods: Institutional-level data on the 17 CHSLDs were collected from relevant administrative departments within the establishment (CIUSSS Centre-Sud-de-l'Île-de-Montréal), and individual-level data was obtained from the chart reviews of 1,197 first wave COVID-19 patients. For the ARIMA analysis, time series were built using the crude incidence rates among CHSLD residents and in the city of Montreal, in order to assess the impact of two interventions – introduction of the mask-wearing policy and generalized testing among residents and staff. For the analysis of facility-level infection rates, negative binomial regression models were built to estimate the effects of several institutional risk factors on incident cases. As for the excess mortality analysis, excess death and relative mortality were estimated using one-sample t-tests and rate ratio tests to compare 2020 deaths with average deaths in the previous four years (2016-2019), for the period of February to July. Lastly, for the survival analysis of the retrospective cohort, mixed-effects logistic regression models were used to identify institutional factors and treatments associated with 30-day mortality after a COVID-19 diagnosis, while controlling for individual risk factors.
Results: In the ARIMA time series analysis, each additional case per 100,000 per day in Montreal was associated with a 0.051 (95%CI 0.044 to 0.058) increase in CHSLD daily incidence a week later, among at-risk residents. In addition, while controlling for community transmission, increased testing intensity was associated with a 11.8 (95%CI -15.1 to -8.5) decrease in CHSLD daily incidence two weeks later, among at-risk residents.
In the negative binomial regression model for facility-level COVID-19 infections, poor performance on ministry audits (IRR 3.0 95%CI 1.1 to 7.8), severe shortage of auxiliary nurses (IRR 3.2 95%CI 1.4 to 7.2) and lower average autonomy scores (IRR 2.1 95%CI 1.4 to 3.1) were associated with incident cases, while the presence of a COVID-19 unit or “red zone” (IRR 0.56 95%CI 0.34 to 0.92) was inversely associated with infections.
For the 17 CHSLDs, excess deaths from February to July 2020 was 428 (95%CI 409 to 447). Compared to the same period in the previous four years, 2020 mortality during the first wave was 2.3 (IRR 95%CI 2.1 to 2.5) times higher. For a subset of 12 facilities that experienced substantial outbreaks, excess deaths in 2020 varied from 5.2 to 41.9 deaths per 100 beds, with significant excess mortality between 1.9 and 3.8, relative to previous years.
According to the mortality analysis by mixed-effects logistic regression, individual risk factors associated with 30-day mortality after a COVID-19 diagnosis were age (OR 1.58 95%CI 1.35 to 1.85 per additional 10 years), male sex (OR 2.37 95%CI 1.70 to 3.32), loss of autonomy (OR 1.12 95%CI 1.05 to 1.20 per unit increase of Iso-SMAF profile), C-level (OR 3.43 95%CI 1.57 to 7.51) or D-level (OR 3.61 95%CI 1.47 to 8.89) medical intervention compared to A-level, as well as being diagnosed with a neurocognitive disorder (OR 1.54 95%CI 1.04 to 2.29) or congestive heart failure (OR 2.36 95%CI 1.45 to 3.85). Treatment with thromboprophylaxis (OR 0.42 95%CI 0.29 to 0.63) and diagnosis after April 20, 2020 (OR 0.46 95%CI 0.33 to 0.65) were associated with 30-day survival. As for institutional risk factors, severe shortage of auxiliary nurses (OR 1.91 95%CI 1.14 to 3.21) and facility size (OR 1.77 95%CI 1.17 to 2.68 per 100 beds) increased the odds of dying within 30 days.
Conclusion: This study identified several modifiable risk factors at the institutional level associated with COVID-19 infections and deaths, including testing strategies, adherence to ministry directives for infection prevention, auxiliary nurse shortages, and number of beds per facility. Future policies and regulations targeting long-term care facilities will need to tackle these critical issues, for this pandemic and beyond.
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Les figures du seuil comme dispositif de l’intime dans l’architecture domestique : du sens du chez-soi à l’espace d’habitation spécialiséLaSalle, Virginie 02 1900 (has links)
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