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Le point de vue des intervenants sur la mise en oeuvre de l'approche Milieu de vie en centres d'hébergement et de soins de longue durée

Boudjémaa-Hellio, Malika January 2013 (has links)
Introduction : Dans un souci d'humanisation et d'adhésion à des normes sociétales de qualité, le Québec connaît depuis quelques décennies des transformations dans le milieu de l'hébergement de soins de longue durée accueillant des personnes âgées en perte d'autonomie. Différentes approches ont été appliquées dans des établissements héritiers du milieuhospitalier, dont les centres d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), afin d'offrir des services dans un cadre plus chaleureux et moins rigide. L'approche Milieu de vie (AMV) est une avenue prometteuse selon le Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) pour faire évoluer les CHSLD vers des milieux de vie substituts tel que définis par la Loi sur les services de la santé et des services sociaux en 1991 (LSSS; 1991-C.42, art 83). Notre sujet de recherche se situe dans le prolongement des préoccupations du MSSS quant aux visites d'appréciation et d'agrément visant à évaluer la concrétisation de l'AMV dans les CHSLD. But de la recherche : Documenter la mise en oeuvre de l'AMV dans les CHSLD à travers les effets perçus par les intervenants. Méthodologie : Notre étude est qualitative, de type exploratoire et descriptive. Nous avons focalisé nos efforts sur les intervenants les plus proches des résidents, soit les préposés aux bénéficiaires, les préposés à l'entretien ménager ou les préposés au service alimentaire, les infirmières et les infirmières-auxiliaires. Notre lieu de recherche est un CSSS situé à Montréal, très bien coté en 2010 par le MSSS lors des visites d'appréciations. Notre échantillon comprend 16 intervenants. Les données ont été recueillies individuellement par des entrevues semi- dirigées. Nous avons réalisé une analyse de contenu thématique. Notre cadre conceptuel : Il est constitué des Orientations ministérielles de 2003 et de la théorie de la diffusion des innovations (Landry et al. 2007). Les principaux résultats : Les répondants reconnaissent des améliorations dans le quotidien des résidents avec un assouplissement dans les heures de levers ou de couchers, des possibilités pour les résidents d'exprimer leurs souhaits par le biais de programmes de «causeries» et des plans d'interventions interdisciplinaires (PII), un plus large éventail d'activités de loisirs, et une démarche d'accueil plus humanisée pour les nouveaux résidents. Selon les répondants, les familles se sont rapprochées particulièrement des préposés aux bénéficiaires et des infirmières-auxiliaires grâce au PII et les consultent davantage. D'après les propos recueillis, nous remarquons que la majorité des répondants ne fait pas de distinction entre le concept milieu de vie substitut et l'approche milieu de vie. Par ailleurs, ces répondants estiment que les valeurs véhiculées dans l'établissement rejoignent leurs valeurs propres; ils considèrent ne pas avoir à changer leur pratique professionnelle pour les rencontrer. Un facteur qui semble avoir été favorable pour amener ces changements se rapporte aux formations. Toutefois, elles sont jugées insuffisantes et trop axées sur les équipes soignantes, excluant les autres intervenants pourtant proches des résidents par leurs fonctions. Un autre facteur favorable est les plans d'interventions interdisciplinaires (Pli). Toujours selon les intervenants interviewés, les facteurs défavorables pour la bonne implantation de l'AMY sont le manque de prise en compte de la part de la direction de l'alourdissement de la clientèle, l'absence d'une véritable gestion participative qui leur donnerait plus la parole pour s'exprimer sur les changements. En fait, ils déplorent une certaine incohérence entre des décisions managériales et la mise en pratique des principes de l'approche. Conclusion-discussion : Malgré les démarches entreprises par la direction de l'établissement afin de mobiliser le personnel dans le changement, celles-ci n'aboutissent pas à une mobilisation générale de tous les intervenants. Certains mettent de l'avant que leurs conditions de travail ne devraient pas être mises en second plan par rapport à la qualité de vie des résidents. Nous retrouvons ici, dans leurs propos, la pensée des auteurs comme Alderson (2006). En fait, l'implication active de l'ensemble du personnel, quel que soit les fonctions, est cruciale dès le lancement du projet afin d'éviter un malaise ou un le sentiment d'exclusion de certains intervenants. Enfin, la mission des gestionnaires sur le terrain en tant qu'agents multiplicateurs est importante pour soutenir le projet : les intervenants ont besoin de se sentir valorisés et reconnus dans leurs fonctions et surtout écoutés en fonction de leurs besoins inhérents à leurs tâches.
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Erythropoietin and enriched housing in Marlau™ cages protect neurons and cognitive function in epileptic rats

Fares, Raafat P. 22 December 2009 (has links) (PDF)
Patients with epilepsy often suffer debilitating cognitive and psycho-affective disorders.In some cases, epilepsy is associated to neurodegenerative processes that are the targetof certain therapeutical agents. Today, erythropoietin is considered as one of the most promising neuroprotective agents. In addition, an increased body of studies provides evidence that enrichment (or complexity) of housing decreases the cerebral vulnerabilityin the context of diverse brain insults. In this thesis, we demonstrate: 1) in a model ofepilepsy with large neuronal lesions, that erythropoietin protects the most vulnerable neuronal populations to excitotoxic injury, at the only condition that neuronal expression of its receptor is optimized prior to the primary insult causing epilepsy; 2) in a model of epilepsy associated with faint neuronal lesions that: i) erythropoietin prevents anxietyand impaired spatial learning and memory, ii) enriched housing in Marlau™ cages is moreefficient than erythropoietin, and iii) erythropoietin treatment abolishes beneficial effectsof enriched housing. These results, obtained in animal models of epilepsies associatedwith cognitive disorders establish that beneficial effects of a potential therapeutic agentmay rely on quality of life
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Conceptualisation d'un encadrement praxéologique pour soutenir une infirmière dans la construction d'une pratique d'animation et de résolution de problème cohérente avec une culture "milieu de vie".

Chiasson, Annie January 2008 (has links)
L'actualisation d'une culture"milieu de vie" en centre d'hébergement de soins de longue durée est considérée comme un changement d'envergure. Elle requiert la participation de tous les membres de l'équipe de soins pour l'identification de solutions centrées sur le bien-être des résidents. Elle exige de revoir l'exercice du leadership des infirmières permettant de baliser les pratiques des soignants tout en mobilisant leurs ressources. La présente recherche-action s'inscrit dans le cadre d'une démarche de changement organisationnel visant à actualiser une culture"milieu de vie" dans un établissement offrant l'hébergement et les soins de longue durée. Elle se déroule sur une unité pilote où une infirmière conseillère clinicienne anime des réunions avec les membres d'une équipe de soins. La recherche vise à conceptualiser un encadrement praxéologique pour soutenir l'infirmière dans la construction d'une théorie d'usage cohérente avec les pratiques d'animation et de résolution de problème exigées par la culture"milieu de vie". La conceptualisation se fait à partir d'une intervention de coaching qui se déroule sur une période de trois mois. La recherche examine également l'évolution des procédés d'animation de l'infirmière. L'observation de huit réunions d'équipe, animées par l'infirmière, sert de point d'ancrage pour huit rencontres individuelles de coaching où l'infirmière est invitée à réfléchir sur son action. Les données ont été recueillies à partir de (1) l'observation directe des réunions d'équipe animées par l'infirmière; (2) l'enregistrement sur bande audio de ces réunions; et (3) la participation aux rencontres de coaching; (4) l'enregistrement sur bande audio des rencontres de coaching. Un examen phénoménologique des données, l'utilisation de la grille d'analyse des procédés de recadrage et d'accompagnement (GAPRA) et une stratégie de questionnement analytique ont permis de conceptualiser l'encadrement praxéologique qui a soutenu l'apprentissage de l'infirmière. Enfin, les résultats de la recherche démontrent que l'encadrement réalisé a permis à l'infirmière de faire les apprentissages nécessaires lui permettant d'activer davantage les ressources des membres d'une équipe de soins et d'exercer un leadership qui favorise la participation et l' empowerment. Bien que le processus de construction d'une telle théorie d'usage soit exigeant, l'encadrement réalisé a été suffisamment supportant et confrontant pour soutenir l'apprentissage de l'infirmière. Trois points d'ancrage ayant contribué au succès de l'encadrement sont soulignés: (1) une centration continue sur l'action; (2) une responsabilisation de l'apprenti; (3) une allégeance à la lucidité accessible.
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Optimisation des effets neuroprotecteurs de l'érythropoïétine par l'augmentation de l'expression neuronale de son récepteur cible : application à un modèle de status epilepticus chez le rat.

Sanchez, Pascal 25 November 2008 (has links) (PDF)
La recherche d'agents neuroprotecteurs dans le cadre d'un accident ou d'une maladie neurologique est une priorité des Neurosciences. Dans l'équipe, nous avons choisi d'étudier les effets neurobiologiques de l'érythropoïétine (Epo), « molécule phare » dans le domaine de la neuroprotection depuis une dizaine d'années. En analysant l'expression cérébrale de l'Epo et celle des constituants potentiels de son site de liaison (récepteur EpoR et chaîne β commune « βc ») au cours du développement postnatal et du vieillissement chez le rat, nous avons invalidé l'hypothèse selon laquelle la βc fait partie du récepteur de l'Epo. De plus, nous avons observé que divers stimuli environnementaux, tels que l'exposition hypoxique et l'enrichissement du milieu de vie, augmentent l'expression de l'EpoR dans des régions vulnérables du cerveau. Dans un modèle de status epilepticus chez le rat, cette augmentation est indispensable à l'amélioration des effets neuroprotecteurs de l'Epo, sans que la réponse inflammatoire précoce ne soit altérée.
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Erythropoietin and enriched housing in Marlau™ cages protect neurons and cognitive function in epileptic rats / L'érythropoïétine et l'enrichissement du milieu de vie en cage Marlau™ protègent les populations neuronales et la fonction cognitive chez le rat épileptique

Fares, Raafat P. 22 December 2009 (has links)
Patients with epilepsy often suffer debilitating cognitive and psycho-affective disorders.In some cases, epilepsy is associated to neurodegenerative processes that are the targetof certain therapeutical agents. Today, erythropoietin is considered as one of the most promising neuroprotective agents. In addition, an increased body of studies provides evidence that enrichment (or complexity) of housing decreases the cerebral vulnerabilityin the context of diverse brain insults. In this thesis, we demonstrate: 1) in a model ofepilepsy with large neuronal lesions, that erythropoietin protects the most vulnerable neuronal populations to excitotoxic injury, at the only condition that neuronal expression of its receptor is optimized prior to the primary insult causing epilepsy; 2) in a model of epilepsy associated with faint neuronal lesions that: i) erythropoietin prevents anxietyand impaired spatial learning and memory, ii) enriched housing in Marlau™ cages is moreefficient than erythropoietin, and iii) erythropoietin treatment abolishes beneficial effectsof enriched housing. These results, obtained in animal models of epilepsies associatedwith cognitive disorders establish that beneficial effects of a potential therapeutic agentmay rely on quality of life / Dans de nombreux cas, les patients avec des épilepsies présentent d’importants troubles cognitifs et psycho-affectifs. Ces épilepsies sont parfois accompagnées de phénomènes neuro-dégénératifs qui sont la cible de certains agents thérapeutiques. Aujourd’hui, l’érythropoïétine apparaît comme l’un des agents neuro-protecteurs les plus prometteurs.En outre, des études de plus en plus nombreuses montrent que l’enrichissement (ou la complexification) des conditions d’hébergement diminue la vulnérabilité cérébrale face à des agressions d’origine différente. Dans cette thèse, nous montrons : 1) dans un modèle d’épilepsie accompagné de vastes lésions neuronales, que l’érythropoïétine protège les populations neuronales les plus vulnérables aux atteintes excitotoxiques, à la condition d’optimiser l’expression neuronale de son récepteur, préalablement à l’agression cérébrale ayant initié l’épilepsie ; 2) dans un modèle d’épilepsie associé à des phénomènes neurodégénératifs très discrets, que : i) l’érythropoïétine bloque le développement de l’anxiété et des troubles de l’apprentissage et de la mémoire spatiale,ii) l’enrichissement du milieu d’hébergement en cages Marlau™ est plus efficace que l’érythropoïétine, et iii) le traitement par l’érythropoïétine annihile les effets bénéfiques de l’enrichissement du milieu d’hébergement. Les résultats de cette thèse, obtenus dans des modèles expérimentaux d’épilepsies associés à des troubles cognitifs, démontrent que les effets bénéfiques d’un potentiel agent thérapeutique peuvent dépendre de la qualité de vie
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Considering daily mobility in contextual studies of social inequalities in health : conceptual and empirical insights

Shareck, Martine 12 1900 (has links)
Les études sur les milieux de vie et la santé ont traditionnellement porté sur le seul quartier de résidence. Des critiques ont été émises à cet égard, soulignant le fait que la mobilité quotidienne des individus n’était pas prise en compte et que l’accent mis sur le quartier de résidence se faisait au détriment d’autres milieux de vie où les individus passent du temps, c’est-à-dire leur espace d’activité. Bien que la mobilité quotidienne fasse l’objet d’un intérêt croissant en santé publique, peu d’études se sont intéressé aux inégalités sociales de santé. Ceci, même en dépit du fait que différents groupes sociaux n’ont pas nécessairement la même capacité à accéder à des milieux favorables pour la santé. Le lien entre les inégalités en matière de mobilité et les inégalités sociales de santé mérite d’être exploré. Dans cette thèse, je développe d'abord une proposition conceptuelle qui ancre la mobilité quotidienne dans le concept de potentiel de mobilité. Le potentiel de mobilité englobe les opportunités et les lieux que les individus peuvent choisir d’accéder en convertissant leur potentiel en mobilité réalisée. Le potentiel de mobilité est façonné par des caractéristiques individuelles (ex. le revenu) et géographiques (ex. la proximité des transports en commun), ainsi que par des règles régissant l’accès à certaines ressources et à certains lieux (ex. le droit). Ces caractéristiques et règles sont inégalement distribuées entre les groupes sociaux. Des inégalités sociales en matière de mobilité réalisée peuvent donc en découler, autant en termes de l'ampleur de la mobilité spatiale que des expositions contextuelles rencontrées dans l'espace d'activité. Je discute de différents processus par lesquels les inégalités en matière de mobilité réalisée peuvent mener à des inégalités sociales de santé. Par exemple, les groupes défavorisés sont plus susceptibles de vivre et de mener des activités dans des milieux défavorisés, comparativement à leurs homologues plus riches, ce qui pourrait contribuer aux différences de santé entre ces groupes. Cette proposition conceptuelle est mise à l’épreuve dans deux études empiriques. Les données de la première vague de collecte de l’étude Interdisciplinaire sur les inégalités sociales de santé (ISIS) menée à Montréal, Canada (2011-2012) ont été analysées. Dans cette étude, 2 093 jeunes adultes (18-25 ans) ont rempli un questionnaire et fourni des informations socio-démographiques, sur leur consommation de tabac et sur leurs lieux d’activités. Leur statut socio-économique a été opérationnalisé à l’aide de leur plus haut niveau d'éducation atteint. Les lieux de résidence et d'activité ont servi à créer des zones tampons de 500 mètres à partir du réseau routier. Des mesures de défavorisation et de disponibilité des détaillants de produits du tabac ont été agrégées au sein des ces zones tampons. Dans une première étude empirique je compare l'exposition à la défavorisation dans le quartier résidentiel et celle dans l'espace d’activité non-résidentiel entre les plus et les moins éduqués. J’identifie également des variables individuelles et du quartier de résidence associées au niveau de défavorisation mesuré dans l’espace d’activité. Les résultats démontrent qu’il y a un gradient social dans l’exposition à la défavorisation résidentielle et dans l’espace d’activité : elle augmente à mesure que le niveau d’éducation diminue. Chez les moins éduqués les écarts dans l’exposition à la défavorisation sont plus marquées dans l’espace d’activité que dans le quartier de résidence, alors que chez les moyennement éduqués, elle diminuent. Un niveau inférieur d'éducation, l'âge croissant, le fait d’être ni aux études, ni à l’emploi, ainsi que la défavorisation résidentielle sont positivement corrélés à la défavorisation dans l’espace d’activité. Dans la seconde étude empirique j'étudie l'association entre le tabagisme et deux expositions contextuelles (la défavorisation et la disponibilité de détaillants de tabac) mesurées dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité non-résidentiel. J'évalue si les inégalités sociales dans ces expositions contribuent à expliquer les inégalités sociales dans le tabagisme. J’observe que les jeunes dont les activités quotidiennes ont lieu dans des milieux défavorisés sont plus susceptibles de fumer. La présence de détaillants de tabac dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité est aussi associée à la probabilité de fumer, alors que le fait de vivre dans un quartier caractérisé par une forte défavorisation protège du tabagisme. En revanche, aucune des variables contextuelles n’affectent de manière significative l’association entre le niveau d’éducation et le tabagisme. Les résultats de cette thèse soulignent l’importance de considérer non seulement le quartier de résidence, mais aussi les lieux où les gens mènent leurs activités quotidiennes, pour comprendre le lien entre le contexte et les inégalités sociales de santé. En discussion, j’élabore sur l’idée de reconnaître la mobilité quotidienne comme facteur de différenciation sociale chez les jeunes adultes. En outre, je conclus que l’identification de facteurs favorisant ou contraignant la mobilité quotidienne des individus est nécessaire afin: 1 ) d’acquérir une meilleure compréhension de la façon dont les inégalités sociales en matière de mobilité (potentielle et réalisée) surviennent et influencent la santé et 2) d’identifier des cibles d’intervention en santé publique visant à créer des environnements sains et équitables. / In place and health research the exclusive focus on the residential context has been criticized for overlooking individuals’ daily mobility and the activity settings where they work, study or play, i.e. their activity space. While researchers are increasingly considering daily mobility in health studies, few have been concerned with social inequalities in health. This is so despite evidence suggesting that different social groups may not have the same capacity to reach healthy and favourable settings. Whether social inequalities in daily mobility contribute to social inequalities in health remains to be explored. In this thesis I first develop a conceptual proposition that anchors daily mobility in the concept of mobility potential. Mobility potential encompasses the opportunities and places that individuals can choose to access by converting their potential into realized mobility. Mobility potential is shaped by individual characteristics (e.g. income), geographic circumstances (e.g. proximity to public transit), and rules regulating access to certain places and resources (e.g. rights). All of these have been shown to be socially-patterned. It follows that social inequalities in realized mobility may result, both in terms of the extent of spatial movement and of contextual exposures in the activity space. I discuss various pathways linking inequalities in realized mobility to health inequalities. For example, lower social classes may be more likely to live and conduct activities in disadvantaged areas, compared to their more affluent counterparts, and this may contribute to health differentials between these groups. This conceptual proposition is then tested in two empirical studies conducted using cross-sectional data from the Interdisciplinary Study on Inequalities in Smoking (ISIS), Montreal, Canada (2011-2012). In this study 2,093 young adults (18-25 years-old) provided socio-demographic, smoking and activity location data in a self-completed questionnaire. Their highest education level attained was used as a proxy for their socio-economic status. Residential and activity locations were used to create 500-meter road-network buffer zones and to derive measures of area-level disadvantage and tobacco retailer availability. In a first empirical study I compare social inequalities in exposure to area-level disadvantage measured in the residential area and non-residential activity space. I also identify individual- and area-level correlates of non-residential activity space disadvantage. I find that there is a social gradient, across educational categories, in both residential and non-residential activity space disadvantage: the level of disadvantage experienced increases as education level decreases. Social inequalities in exposure to area-level deprivation are slightly larger in the non-residential activity space than in the residential neighbourhood for the least educated, but smaller for the intermediate group. Lower educational attainment, increasing age, not being in education nor in employment, and higher residential disadvantage are correlated with conducting activities in more disadvantaged areas. In the second empirical study I investigate the association between smoking status and two contextual exposures (area-level disadvantage and tobacco retailer availability) in both the residential neighbourhood and non-residential activity space. I also assess whether inequalities in these exposures help explain inequalities in smoking. I find that smoking is positively associated with conducting activities in the second least deprived areas and with tobacco retailer counts in residential and non-residential areas. Living in the second most deprived areas is protective of smoking. However, none of the contextual variables significantly affect the education-smoking association. Findings from this thesis advance conceptual reflection and empirical knowledge regarding the importance, in contextual studies of social inequalities in health, of not only considering where people live but also where they conduct daily activities. I discuss daily mobility as a factor of social differentiation among young adults. Furthermore, I conclude that identifying factors enabling or constraining individuals’ daily mobility is required to: 1) gain a better understanding of how social inequalities in mobility (potential and realized) arise and influence health; and 2) identify entry points for public health interventions aimed at creating healthy and equitable environments.
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Considering daily mobility in contextual studies of social inequalities in health : conceptual and empirical insights

Shareck, Martine 12 1900 (has links)
Les études sur les milieux de vie et la santé ont traditionnellement porté sur le seul quartier de résidence. Des critiques ont été émises à cet égard, soulignant le fait que la mobilité quotidienne des individus n’était pas prise en compte et que l’accent mis sur le quartier de résidence se faisait au détriment d’autres milieux de vie où les individus passent du temps, c’est-à-dire leur espace d’activité. Bien que la mobilité quotidienne fasse l’objet d’un intérêt croissant en santé publique, peu d’études se sont intéressé aux inégalités sociales de santé. Ceci, même en dépit du fait que différents groupes sociaux n’ont pas nécessairement la même capacité à accéder à des milieux favorables pour la santé. Le lien entre les inégalités en matière de mobilité et les inégalités sociales de santé mérite d’être exploré. Dans cette thèse, je développe d'abord une proposition conceptuelle qui ancre la mobilité quotidienne dans le concept de potentiel de mobilité. Le potentiel de mobilité englobe les opportunités et les lieux que les individus peuvent choisir d’accéder en convertissant leur potentiel en mobilité réalisée. Le potentiel de mobilité est façonné par des caractéristiques individuelles (ex. le revenu) et géographiques (ex. la proximité des transports en commun), ainsi que par des règles régissant l’accès à certaines ressources et à certains lieux (ex. le droit). Ces caractéristiques et règles sont inégalement distribuées entre les groupes sociaux. Des inégalités sociales en matière de mobilité réalisée peuvent donc en découler, autant en termes de l'ampleur de la mobilité spatiale que des expositions contextuelles rencontrées dans l'espace d'activité. Je discute de différents processus par lesquels les inégalités en matière de mobilité réalisée peuvent mener à des inégalités sociales de santé. Par exemple, les groupes défavorisés sont plus susceptibles de vivre et de mener des activités dans des milieux défavorisés, comparativement à leurs homologues plus riches, ce qui pourrait contribuer aux différences de santé entre ces groupes. Cette proposition conceptuelle est mise à l’épreuve dans deux études empiriques. Les données de la première vague de collecte de l’étude Interdisciplinaire sur les inégalités sociales de santé (ISIS) menée à Montréal, Canada (2011-2012) ont été analysées. Dans cette étude, 2 093 jeunes adultes (18-25 ans) ont rempli un questionnaire et fourni des informations socio-démographiques, sur leur consommation de tabac et sur leurs lieux d’activités. Leur statut socio-économique a été opérationnalisé à l’aide de leur plus haut niveau d'éducation atteint. Les lieux de résidence et d'activité ont servi à créer des zones tampons de 500 mètres à partir du réseau routier. Des mesures de défavorisation et de disponibilité des détaillants de produits du tabac ont été agrégées au sein des ces zones tampons. Dans une première étude empirique je compare l'exposition à la défavorisation dans le quartier résidentiel et celle dans l'espace d’activité non-résidentiel entre les plus et les moins éduqués. J’identifie également des variables individuelles et du quartier de résidence associées au niveau de défavorisation mesuré dans l’espace d’activité. Les résultats démontrent qu’il y a un gradient social dans l’exposition à la défavorisation résidentielle et dans l’espace d’activité : elle augmente à mesure que le niveau d’éducation diminue. Chez les moins éduqués les écarts dans l’exposition à la défavorisation sont plus marquées dans l’espace d’activité que dans le quartier de résidence, alors que chez les moyennement éduqués, elle diminuent. Un niveau inférieur d'éducation, l'âge croissant, le fait d’être ni aux études, ni à l’emploi, ainsi que la défavorisation résidentielle sont positivement corrélés à la défavorisation dans l’espace d’activité. Dans la seconde étude empirique j'étudie l'association entre le tabagisme et deux expositions contextuelles (la défavorisation et la disponibilité de détaillants de tabac) mesurées dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité non-résidentiel. J'évalue si les inégalités sociales dans ces expositions contribuent à expliquer les inégalités sociales dans le tabagisme. J’observe que les jeunes dont les activités quotidiennes ont lieu dans des milieux défavorisés sont plus susceptibles de fumer. La présence de détaillants de tabac dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité est aussi associée à la probabilité de fumer, alors que le fait de vivre dans un quartier caractérisé par une forte défavorisation protège du tabagisme. En revanche, aucune des variables contextuelles n’affectent de manière significative l’association entre le niveau d’éducation et le tabagisme. Les résultats de cette thèse soulignent l’importance de considérer non seulement le quartier de résidence, mais aussi les lieux où les gens mènent leurs activités quotidiennes, pour comprendre le lien entre le contexte et les inégalités sociales de santé. En discussion, j’élabore sur l’idée de reconnaître la mobilité quotidienne comme facteur de différenciation sociale chez les jeunes adultes. En outre, je conclus que l’identification de facteurs favorisant ou contraignant la mobilité quotidienne des individus est nécessaire afin: 1 ) d’acquérir une meilleure compréhension de la façon dont les inégalités sociales en matière de mobilité (potentielle et réalisée) surviennent et influencent la santé et 2) d’identifier des cibles d’intervention en santé publique visant à créer des environnements sains et équitables. / In place and health research the exclusive focus on the residential context has been criticized for overlooking individuals’ daily mobility and the activity settings where they work, study or play, i.e. their activity space. While researchers are increasingly considering daily mobility in health studies, few have been concerned with social inequalities in health. This is so despite evidence suggesting that different social groups may not have the same capacity to reach healthy and favourable settings. Whether social inequalities in daily mobility contribute to social inequalities in health remains to be explored. In this thesis I first develop a conceptual proposition that anchors daily mobility in the concept of mobility potential. Mobility potential encompasses the opportunities and places that individuals can choose to access by converting their potential into realized mobility. Mobility potential is shaped by individual characteristics (e.g. income), geographic circumstances (e.g. proximity to public transit), and rules regulating access to certain places and resources (e.g. rights). All of these have been shown to be socially-patterned. It follows that social inequalities in realized mobility may result, both in terms of the extent of spatial movement and of contextual exposures in the activity space. I discuss various pathways linking inequalities in realized mobility to health inequalities. For example, lower social classes may be more likely to live and conduct activities in disadvantaged areas, compared to their more affluent counterparts, and this may contribute to health differentials between these groups. This conceptual proposition is then tested in two empirical studies conducted using cross-sectional data from the Interdisciplinary Study on Inequalities in Smoking (ISIS), Montreal, Canada (2011-2012). In this study 2,093 young adults (18-25 years-old) provided socio-demographic, smoking and activity location data in a self-completed questionnaire. Their highest education level attained was used as a proxy for their socio-economic status. Residential and activity locations were used to create 500-meter road-network buffer zones and to derive measures of area-level disadvantage and tobacco retailer availability. In a first empirical study I compare social inequalities in exposure to area-level disadvantage measured in the residential area and non-residential activity space. I also identify individual- and area-level correlates of non-residential activity space disadvantage. I find that there is a social gradient, across educational categories, in both residential and non-residential activity space disadvantage: the level of disadvantage experienced increases as education level decreases. Social inequalities in exposure to area-level deprivation are slightly larger in the non-residential activity space than in the residential neighbourhood for the least educated, but smaller for the intermediate group. Lower educational attainment, increasing age, not being in education nor in employment, and higher residential disadvantage are correlated with conducting activities in more disadvantaged areas. In the second empirical study I investigate the association between smoking status and two contextual exposures (area-level disadvantage and tobacco retailer availability) in both the residential neighbourhood and non-residential activity space. I also assess whether inequalities in these exposures help explain inequalities in smoking. I find that smoking is positively associated with conducting activities in the second least deprived areas and with tobacco retailer counts in residential and non-residential areas. Living in the second most deprived areas is protective of smoking. However, none of the contextual variables significantly affect the education-smoking association. Findings from this thesis advance conceptual reflection and empirical knowledge regarding the importance, in contextual studies of social inequalities in health, of not only considering where people live but also where they conduct daily activities. I discuss daily mobility as a factor of social differentiation among young adults. Furthermore, I conclude that identifying factors enabling or constraining individuals’ daily mobility is required to: 1) gain a better understanding of how social inequalities in mobility (potential and realized) arise and influence health; and 2) identify entry points for public health interventions aimed at creating healthy and equitable environments.
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Développement d’un instrument d’évaluation de l’environnement des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme

Ruiz Rodrigo, Alicia 11 1900 (has links)
Introduction: Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) touche 1% de la population mondiale. Pour les personnes vivant avec un TSA, certains éléments de l’environnement (ex.: bruit, lumière, aménagement) constituent des facteurs perturbateurs ; les manifestations peuvent se maintenir durant toute la vie. Il est donc important de pouvoir évaluer l’environnement afin d’y faire des interventions pour les adultes vivant avec un TSA et d’améliorer leur qualité de vie. But: Développer un instrument d’évaluation du milieu de vie des adultes vivant avec un TSA. Méthodologie: Cette étude a été développée en deux étapes: 1) exploration des éléments de l’environnement ayant un impact sur les jeunes vivant avec un TSA auprès des parents et 2) Consultation des utilisateurs potentiels sur une version préliminaire de l’ÉDIPE-version TSA Résultats: L’ÉDIPE-version TSA a été développée sur les bases du Modèle de compétence, qui explique la relation personne-environnement, en considérant les éléments de l’environnement humain et non humain ayant un impact sur les adultes vivant avec un TSA (ex.: éléments sensoriels, concernant la sécurité, la stabilité ou les visiteurs). Lors de la consultation des utilisateurs potentiels (ergothérapeutes), certaines modifications en lien avec le contenu, le mode de passation, le format et l’applicabilité de l’instrument, ont été suggérées. Conclusion: L’ÉDIPE-version TSA pourrait combler un manque dans la pratique clinique et scientifique des ergothérapeutes auprès des adultes vivant avec un TSA. Ainsi, des interventions sur l’environnement adaptées à cette population, seront favorisées. / Introduction: Autism Spectrum Disorder (ASD) is prevalent in 1% of the world's population. Within individuals living with ASD, some environmental elements (e.g., noise, light, distribution) are just some disruptive factors; the manifestations may persist throughout life. Therefore, it is important to assess the environment in order to provide interventions for adults living with ASD, improving their quality of life. Purpose: To develop tool for assessing the environment of adults living with ASD. Methods: This study was developed in two steps: 1) Exploration of environmental factors that impact young people living with ASD with parents and 2) Consultation of potential users about the first version of the HoPE - ASD version. Results: The HoPE-ASD version was developed on the basis of the Model of Competence, explaining the person-environment relationship, considering the human and non-human environmental components that have an impact on adults living with ASD (e.g., sensory elements, related to the safety and functionality of spaces, stability, visitors or trusted persons). During the consultation of potential users (occupational therapists), some modifications related to the content, mode of administration, format and applicability of the instrument were suggested. Conclusion: The HoPE-ASD version could fill a gap in the clinical and scientific practice of occupational therapists working with adults living with ASD. Thus, environmental interventions adapted to this population will be promoted.
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Rendre possible l’engagement en familiarité dans les CHSLD : les savoir-être d’une pratique de design centrée sur l’usager

Proulx, Sébastien 06 1900 (has links)
Les défis associés au phénomène du vieillissement démographique de la population se manifestent sous plusieurs formes et à de nombreux égards. Il y a des questions générales comme celles qui touchent l’économique et d’autres, plus spécifiques et situées, comme celles des modalités assurant des services et des soins adéquats aux personnes vulnérables. Par exemple, le colloque « La qualité de l’expérience des usagers et des proches : vers la personnalisation des soins et des services sociaux », programmé dans le cadre des Entretiens Jacques Cartier à l’automne 2014, s’était donné comme objectif d’examiner l’expérience personnelle des usagers relativement aux prestations de soins de santé et à l’organisation des services sociaux. L’origine de ces réflexions réside dans la nécessité de trouver un meilleur équilibre des pouvoirs dans les relations d’aide ou la prestation de soin. Cette problématique sous-entend l’idée de rendre les usagers capables d’un certain contrôle par l’adoption d’approches permettant aux professionnels de faire des ajustements personnalisés. Cette thèse de doctorat s’inscrit directement dans le prolongement de cette problématique. La recherche vise à examiner les conditions en mesure de rendre possible, dans les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), un rapport au monde catégorisé par ce que le sociologue Laurent Thévenot nomme le régime de la familiarité. Le régime de la familiarité fait référence aux réalités où l’engagement des personnes se déploie dans l’aisance. Autrement dit, ce régime d’engagement correspond à un rapport au milieu où la personne est en mesure de déployer ses habitudes, d’habiter le moment et de se sentir chez elle. Comme le montre Thévenot, ce type d’engagement commande la conception d’un monde qui offre aux personnes la possibilité d’articuler les modalités de leurs actions sur des repères qui font sens personnellement pour eux. Ainsi, l’objet de la recherche consiste à mieux comprendre la participation du design à la conception d’un milieu d’hébergement capable d’accueillir ce type d’engagement pragmatique. Les orientations associées à la conception de milieux d’hébergement capables de satisfaire de telles exigences correspondent largement aux ambitions qui accompagnent le développement des approches du design centrées sur l’usager, du design d’expériences et plus récemment du design empathique. Cela dit, malgré les efforts investis en ce sens, les capacités d’appropriation des usagers restent un problème pour lequel les réponses sont précaires. La thèse interroge ainsi le fait que les développements des approches de design, qui ont fait de l’expérience des usagers une préoccupation de premier plan, sont trop souvent restreints par des questions de méthodes et de procédures. Le développement de ces connaissances se serait fait au détriment de l’examen précis des savoir-être également nécessaires pour rendre les designers capables de prendre au sérieux les enjeux associés aux aspirations de ces approches. Plus spécifiquement, la recherche précise les qualités de l’expérience des établissements dont le design permet l’engagement en familiarité. L’enquête s’appuie sur une analyse des jugements posés par des équipes d’évaluation de la qualité du milieu de vie des CHSLD présents sur le territoire Montréalais. L’analyse a mené à la caractérisation de cinq qualités : l’accueillance, la convivialité, la flexibilité, la prévenance et la stabilité. Finalement, sous la forme d’un essai réflexif, un tableau de savoir-être est suggéré comme manière de rendre les designers capables de mettre en œuvre des milieux d’hébergement présentant les qualités identifiées. Cet essai est également l’occasion du développement d’un outil réflexif pour une pédagogie et une pratique vertueuse du design. / The phenomenon of an aging population brings with it a whole host of diverse challenges. Some of these challenges are of a general nature, such as those related to economics, while others are much more specific, such as the conditions and procedures needed to ensure that vulnerable individuals receive adequate care and services. For instance, a symposium entitled “Providing a quality experience for users and loved ones: personalization of care and social services,” held during the fall 2014 Entretiens Jacques-Cartier, aimed to examine personal user experiences pertaining to the delivery of health care services and the organization of social services. This meeting’s initial hypothesis underscored the need for a more balanced power dynamic with caregivers or in the delivery of care. This hypothesis is based on the concept of user capabilities, achieved through the adoption of practices which enable professionals to provide personalized care. Further exploration of this particular issue is at the core of this doctoral thesis. This research aims to examine the conditions which would allow people living in long-term care facilities to engage with their environment in a way the sociologist Laurent Thévenot categorized as “familiar engagement.” Familiar engagement refers to realities in which people are able to rest on an accustomed dependency with the things and people that surround them. In other words, this type of engagement refers to a relationship with one’s environment which allows individuals to take part in their usual habits, and where they feel at home and at ease in their surroundings. As Thévenot’s analysis shows, this type of engagement requires the conception of a world which allows people to frame their actions around reference points which are personally relevant to them. Thus, this research aims to better understand the role of designers in the conception of nursing homes where this type of pragmatic engagement is made possible. The guidelines for the development of residential facilities able to satisfy these criteria are largely in line with the expectations surrounding the development of user-centered design, experience design, and empathic design. That being said, despite the efforts put forth towards this initiative, self-identification with one’s environment remains an unresolved problem. Our hypothesis is that the evolution of user-centered design is too often restricted by methodological or procedural issues. Development in this direction has been done to the detriment of the precise examination of the virtues needed by designers in order to be able to seriously take on the issues associated with the goals of this design approach. More specifically, this research identifies the qualities of long-term care facilities’ experience whose design allows for familiar engagement. For our study, we analyzed the findings and judgments of living environment evaluation teams concerning the quality of living environments of the long-term care facilities in the Montreal area. Through this survey, five qualities have been identified: welcomeness, conviviality, flexibility, thoughtfulness and stability. Finally, as a reflective essay, a portrait of virtues is suggested as a way for designers to implement facilities that share those qualities. The dissertation also presented a reflexive tool for a virtuous design practice and pedagogy.
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Méta-analyse sur l'efficacité des programmes de préparation à l'autonomie pour les jeunes qui transitent à l'âge adulte à partir d'un milieu de vie substitut

Komljenovic, Jasna 02 1900 (has links)
Les jeunes qui réalisent la transition à l’autonomie à partir d’un milieu de vie substitut rencontrent plusieurs difficultés au début de l’âge adulte. Afin d’encadrer et préparer ces jeunes en lien avec cette étape cruciale de leur vie, plusieurs pays ont développé des programmes de préparation à l’autonomie. Toutefois, l’efficacité de ces programmes demeure méconnue. Objectif : Afin de contribuer aux connaissances actuelles, la présente recherche a pour objectif de mesurer l’efficacité des programmes de préparation à l’autonomie pour les jeunes placés en milieu de vie substitut. Méthodologie : Des méta-analyses ont été réalisées afin de mesurer les tailles d’effet pondérées pour trois dimensions reliées au passage à la vie adulte soit l’emploi, le logement et le réseau social. Les tailles d’effet ont été calculées sous forme de différences de moyennes standardisées ou Hedge’s g. Le modèle à effet fixe a été utilisé dans les analyses. Résultats : La revue systématique a permis d’identifier k = 9 études totalisant n = 7127 participants avec des données suffisantes pour réaliser une méta-analyse. Les résultats indiquent que les programmes de préparation à l’autonomie ont un très faible effet favorisant le groupe traitement comparativement aux jeunes ayant reçu les services habituels pour les dimensions de l’emploi (k = 5, n = 5778) et du logement (k = 5, n = 2467). Ces résultats ont été constatés un an à quatre ans après le temps zéro. Aucun effet significatif n’a été observé pour la dimension du réseau social (k = 5, n = 1797). Discussion : Devant la complexité des trajectoires de vie et des besoins des jeunes qui transitent à l’autonomie à partir d’un milieu de vie substitut, il est impératif que les programmes actuels prennent davantage en considération la réalité actuelle du passage à la vie adulte ainsi que les besoins particuliers de ces jeunes. Il s’agit notamment d’offrir des services qui s’étendent jusqu’à 25 ans et de mettre de l’avant une vision interdépendante du passage à la vie adulte dans les interventions. / Youth in out-of-home care face an uncertain future and disproportionate difficulties when aging out of care and into independent life as an adult. The difficulties these youth face have prompted governments in several countries to develop programs in order to prepare these youth for this critical period in their life. However, the effectiveness of these programs remains unknown. Objective: The main objective of the present study is to fill this gap in knowledge by measuring the effectiveness of independent living programs to prepare young people aging out of care for adulthood. Methodology: A series of meta-analysis were performed in order to measure the weighed effect sizes on three outcomes related to adulthood: employment, housing, and social support. The effect sizes were calculated using standardized mean differences or Hedge’s g. A fixed effect size model was used to perform the analyses. Results: k = 9 studies including a total of n = 7127 participants met the inclusion criteria for the systematic review and had sufficient data to conduct a meta-analysis. The results of the meta-analysis for the employment outcome (k = 5, n = 5778) and for the housing outcome (k = 5, n = 2467) show a very small effect favoring the treatment group compared to services as usual for these two outcomes, 1 to 4 years post baseline. No significant effect was found for the social support outcome (k = 5, n = 1797). Discussion: Considering the complex trajectories and needs of youth in out-of-home care, it is imperative that independent living programs better reflect today’s socioeconomic realities to better prepare youth for adulthood, and take into consideration the particular needs of these youth. It is recommended to extend the services until 25 years old and to put forward an interdependent vision of autonomy in the interventions provided to these youth.

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