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Aliénation de l'État et dépolitisation de l'économie : le cas des dettes publiques du Québec

Ducharme, Patrick January 2010 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est d'expliquer les origines, les causes et les composantes de la dette publique du Québec. Il est essentiel également de comprendre que cet objet d'étude demeure surtout un exemple du phénomène socio-économique que nous voulons démontrer, c'est-à-dire les effets et influences du capitalisme -incluant le système financier globalisé -sur la souveraineté de l'État et sur les citoyens. Nous avons décidé de diviser le mémoire en trois chapitres, aux natures et aux contenus différents mais complémentaires: 1) une évaluation empirique de la dette publique du Québec, avec ses subdivisions, les causes et les conséquences sur les politiques publiques; 2) une critique de sociologie politique sur différentes théorisations de l'État possibles, suivie d'une proposition normative de l'État dialectique inspirée des Principes de la philosophie du droit (1820), de Hegel et 3) une critique ontologique et épistémologique visant à établir normativement la façon de penser la dette publique d'un point de vue sociologique, puis à penser la dette en tant que médiation politique nécessaire à la reproduction de la société et contre l'expansion du capital au sein du systémisme financier globalisé. L'hypothèse de départ qui sera soutenue est ceIle-ci : dans le contexte de l'économie politique du capitalisme avancé, il est possible que ce soit le systémisme des marchés financiers globalisés qui régule le rôle et la souveraineté de l'État dans la société contemporaine, ce qui aurait directement pour conséquence d'accélérer le processus d'endettement public au profit d'investissements financiers spéculatifs. Notre conclusion est que certains mythes sur la dette du Québec doivent être combattus (Révolution tranquille, baby boomers, bureaucratie lourde, etc.). Nous avons plutôt découvert que l'endettement public est désormais un outil du capitalisme financier, et que l'État est subordonné à ce système en le nourrissant de ses dettes. L'État doit se réapproprier cette dette pour le bien de la société dans son entièreté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dette publique, Québec, État, Capitalisme, Épistémologie et ontologie, Sociologie dialectique.
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Les domaines privés : un marché pour habiter le monde contre la nature : la persistance des modes consuméristes d'habiter l'espace en contexte de crise écologique, ou, Le crédit à la démesure de l'agir pour soi

Vézina, Alain 07 1900 (has links) (PDF)
À peine sommes-nous sortis de l'histoire subie pour découvrir avec la modernité l'histoire conçue, que celle-ci prend une voie tout aussi imposante, celle d'une économie posée en extériorité sur le monde, recouvrant l'invention politique de sa dynamique de la neutralité d'une découverte. La modernité en devient opportuniste et marchande. Dès l'origine puis pour sa systématisation, encore persistante, le capitalisme a pu compter sur le cadre de la nation pour se déployer et sortir l'économie de son localisme, posant la frontière politique de ce qui est une importation ou une exportation. Initialement, sous l'angle de l'échelle territoriale, le cadre politique légitime est alors plus vaste que le cadre entretenu par les échanges. Les sciences sociales naissent de ce contexte, celui où un État-nation s'efforce de réguler et d'aménager la modernisation et la productivité du capitalisme. Se faisant, science et production s'entendent sur le devoir d'approvisionner un socio-territoire, pour générer et redistribuer à cette échelle les ressources prélevées ou produites au sein de ce que le système terrestre a très antérieurement organisé comme des bio-territoires. Les socio-territoires se surimposent aux bio-territoires alors que les échelles d'échanges de leur métabolisme respectif ne se correspondent pas. La conception et l'organisation du système social se font dans l'isolement de ses déterminations naturelles, considérées pérennes, stables, voire unilatéralement améliorables par l'industrie. Se compose politiquement une large alliance sociale sur la productivité du capitalisme. Cette alliance en est la bénéficiaire alors que se conserve la contrainte de disposer de cette productivité débordante au regard des paramètres antérieurs. Puis, à leur tour, les socio-territoires économiques surpassent en étendue les socio-territoires politiques, accentuant en pratique l'inattention aux bio-territoires. Ce productivisme, fait système, a bénéficié d'importantes conditions favorables; des terres peu habitées, des biocapacités sédimentées et enrichies pendant des dizaines de millénaires et des énergies fossiles d'une densité et d'une flexibilité considérable, abondante et presque gratuite, toutes conditions offertes à l'opportunisme marchand. Il y avait dans les bio-territoires des stocks accumulés que l'organisation des socio-territoires s'est alloué de redisposer. En presque chacune de ses formes, ces conditions disparaissent et les stocks bioproductifs montrent maintenant de redoutables signes d'épuisement alors que nous avons amené le système terrestre au bord d'un déséquilibre global. Ce mémoire refait théoriquement le parcours du processus dynamique qui nous a conduits à l'illusion historique commune amenant à une certaine organisation des socio-territoires qui, par delà certaines mitigations dominées par des arbitrages industrialistes et avec tout le poids des vastes inerties résultantes, cette organisation a été rendue concrète à distance d'un juste rapport aux bio-territoires, c'est-à-dire en sous-estimant l'exigence posée par la reproduction des métabolismes territoriaux. Nous tentons, aussi, de poser les jalons essentiels à la réduction de ces écarts et où s'entremêlent politiques globales et politiques locales. Nous révélerons que ces dernières recèlent un champ d'interventions publiques et d'investissement social légitime grandement sous-estimé, compte tenu de la grandeur des défis écologiques et de la célérité scientifiquement reconnue et requise pour les relever. Ce nouveau localisme relatif importe comme espace politique articulant un cadre de responsabilisation quant à la part publique de nos affaires et initiatives privées et comme régime d'évolution collective des normes et des intérêts. Ce qui peut s'interpréter comme la recherche, devenue urgence, des innovations et des performances systémiques qui font les sociétés résilientes, revalorisant les dimensions concrètes et vécues façonnant l'être là, c'est-à-dire le polymorphisme de la présence et de l'attention comme compétences individuelles et institutionnelles dans les formes d'habiter. ______________________________________________________________________________
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La technoscience dans la théorie sociologique de Michel Freitag : de l'adoption d'une norme opérationaliste à l'autonomie de la technique

Joly, Caroline 01 1900 (has links) (PDF)
Le néologisme « technoscience » est généralement évoqué pour décrire une mutation du rapport que la science contemporaine entretient avec la technique. La transformation à laquelle réfère ce terme consiste alors en ceci : la science contemporaine a abandonné son entreprise de se constituer en explication générale du monde phénoménal, et se caractérise désormais par le souci d'efficacité et par l'omniprésence des techniques. Si la colonisation de l'activité scientifique par des impératifs technicistes est généralement acceptée comme étant ce qui constitue la nouveauté du phénomène de la technoscience, la réalité technicienne de la science contemporaine a cependant été appréhendée de différentes façons. Parmi celles-ci figure le thème de l'autonomie de la technique. Selon cette interprétation, la technoscience serait un processus par lequel la technique s'émanciperait de toute forme d'emprise humaine et deviendrait complètement autonome. Suivant cette perspective, la technique ne serait plus au service de l'homme, mais imposerait plutôt ses lois à ceux qui l'ont créée. Dans le cadre du présent mémoire, nous nous intéresserons à la position défendue par le sociologue Michel Freitag. En nous appuyant sur les principaux ouvrages et textes de son œuvre, nous observerons que sa théorie générale empêche à plusieurs égards d'appréhender la technoscience à la lumière de la thèse de l'autonomie de la technique. D'une part, nous verrons que la technicité est selon lui une activité essentielle de toute existence subjective dans le monde en ce qu'elle permet au sujet de s'adapter efficacement aux conditions hostiles de son milieu. D'autre part, tout rapport humain au monde étant selon lui médiatisé par le symbolique, nous constaterons que ce n'est qu'en étant elle-même médiatisée symboliquement que l'efficacité visée par l'activité technique peut être accomplie. Comme la théorie défendue par Freitag ne lui permet pas d'associer la technoscience à l'émancipation de la technique par rapport à toute forme d'emprise humaine, nous verrons que ce sera plutôt l'adoption d'une norme techniciste et pragmatique suite à la dissolution des idéaux qui orientaient a priori la science qui constituera pour lui la nouveauté de la technoscience. Nous constaterons cependant qu'en dépit de sa théorie du symbolique qui intègre la technicité en tant que modalité ontologique de la pratique humaine, Freitag en viendra lui-même à admettre que la technoscience conduit à l'autonomie de la technique. C'est cette contradiction des idées défendues par Freitag à propos de la technoscience que notre mémoire tentera d'exposer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : science, technique, technoscience, modernité, capitalisme, société contemporaine, sociologie de Michel Freitag, brevet
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"À chacun selon ses besoins" : la production de l'identité salariale dans le régime fordiste nord-américain

Posca, Julia 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire examine la transformation de l'identité salariale dans le passage au régime fordiste. Il vise à comprendre les implications politiques de la représentation du travail qui s'est imposée à partir des années 20 dans les sociétés capitalistes avancées. L'hypothèse qui sous-tend ce travail est que la pacification des rapports sociaux capitalistes dépend de la production de la classe moyenne, dont l'identité repose sur une représentation dépolitisée du travail. Autrement dit, l'institutionnalisation du conflit capital/travail, typique de la société industrielle, a été rendue possible grâce à la construction symbolique d'une société sans classes. Afin d'illustrer cette hypothèse, nous mettons de l'avant une analyse comparative de la classe ouvrière et de la classe moyenne qui met l'accent sur la composante subjective du concept de classe sociale. Nous montrons que la classe ouvrière de l'ère industrielle forme une classe conscientisée qui lutte pour son émancipation. Au contraire, la classe moyenne dans les sociétés capitalistes avancées est un référent identitaire qui façonne l'individu, mais qui n'est pas la base d'une conscience de classe autonome. Les travailleurs dans le régime fordiste se conçoivent comme des consommateurs plutôt que comme des producteurs et ils accordent au travail une valeur essentiellement instrumentale. Nous étudions les phénomènes de la rationalisation du travail et de la massification de la consommation afin de montrer qu'ils participent à la production d'un sujet conforme à l'économie politique du fordisme. Nous examinons ainsi la notion de classe moyenne en tant qu'idéologie légitimatrice du capitalisme avancé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Salariat, fordisme, classe moyenne, identité salariale, représentations du travail, employé, consommateur, classes sociales, classe ouvrière, conscience de classe, conflit capital/travail.
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La métamorphose des fonds de pension dans le contexte de la financiarisation du capitalisme avancé : le cas du Canada

St-Onge, Mathieu 07 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la métamorphose des fonds de pension en tant qu'organisations financières dont les activités de placement sont destinées à l'accumulation d'un revenu de retraite. Cette métamorphose est réfléchie dans le cadre d'une analyse de la financiarisation du capitalisme avancé. La financiarisation est définie comme un processus social via lequel la finance tend à encastrer sa propre logique au sein de la régulation de l'activité économique des sociétés contemporaines. Les fonds de pension jouent un rôle moteur au sein de ce processus en raison de leur capacité organisationnelle à centraliser l'épargne salariale et à la convertir en investissement sur les marchés financiers. Nous observons d'une part, qu'en s'accaparant une portion importante des actions émises par les entreprises ainsi que des titres de créance des États, les fonds de pension ont acquis une puissance financière considérable leur permettant d'influencer le fonctionnement normal de l'économie. D'autre part, nous relevons que ce développement financier des fonds de pension semble se construire en opposition avec leur objectif premier de financer les retraites des salariés. Ainsi, à partir du cas canadien, cette recherche s'intéresse plus spécifiquement aux transformations qui animent les fonctions d'intermédiation financière et de protection sociale des fonds de pension dans le contexte de leur montée en puissance. Celle-ci est d'abord située (chapitre I) dans un cadre théorique macro-institutionnel où nous démontrons que le redéploiement de la finance dans l'économie s'appuie en grande partie sur le travail d'intermédiation effectué par ces fonds entre l'épargne, les marchés financiers et les industries. Une revue de la littérature scientifique vient ensuite préciser notre problématique en dégageant les conséquences paradoxales du développement financier des fonds de pension sur le salariat. Après avoir posé ces premiers repères utiles à la compréhension de notre objet de recherche, nous produisons au chapitre II une analyse socio-historique du développement des fonds de pension au Canada. Celle-ci prend la forme d'une typologie historique à travers laquelle sont reconstituées empiriquement les principales phases ayant ponctué le procès d'institutionnalisation des fonds de pension au sein de la société canadienne, et ce, tant sur le plan financier que sur le plan de la protection sociale. Nous proposons finalement au dernier chapitre une interprétation sociologique de la détérioration de la qualité de la protection sociale fournie par les fonds de pension. En nous appuyant sur une analyse détaillée de l'intrusion du risque financier au sein de la structure institutionnelle et organisationnelle des fonds de pension canadiens, nous tentons de démontrer que ces derniers obéissent maintenant à la logique de la spéculation financière au détriment de la logique de la protection sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fonds de pension, financiarisation, protection sociale, retraite, capitalisme avancé, finance, marché, organisation
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La fixation du capital dans la propriété foncière : étude de l'évolution des conditions spatiales de la reproduction du capitalisme

Gaudreau, Louis 01 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse consiste en une étude sociologique de la propriété foncière (immobilière) moderne en tant que mode principal d'appropriation du sol et forme essentielle du rapport des individus à l'espace dans les sociétés capitalistes. Elle vise plus précisément à dégager des éléments de compréhension sur l'insertion de cette institution dans la dynamique générale d'accumulation du capital et sur l'orientation particulière qu'elle a donnée à l'évolution de ce mode de production. Ce travail permettra de formuler différentes propositions théoriques sur l'assise spatiale que le capital trouve dans la propriété foncière qui pourront, par la suite, être mises à profit dans une étude des développements récents du capitalisme et de la phase de financiarisation dans laquelle il est aujourd'hui engagé. Cette thèse se divise en deux parties. La première comporte trois chapitres qui présentent le cadre théorique sur lequel s'appuiera, dans un second temps, la recherche sur la propriété foncière. Elle débute par un examen des fondements du capitalisme, c'est-à-dire de la forme de société dont ce mode d'appropriation de l'espace est l'une des composantes essentielles. Ce premier exercice est essentiellement inspiré de la réinterprétation des œuvres de Marx proposée par Moishe Postone. Cet auteur insiste sur le procès temporel d'abstraction qui fonde le capitalisme et qui lui donne une trajectoire historique auto-expansive. Il accorde cependant très peu d'importance à l'espace, un univers de pratique pourtant central dans la formation des conditions mêmes de l'accumulation capitaliste. Les chapitres deux et trois visent donc à enrichir la théorie de Postone d'une dimension spatiale qui est examinée à la lumière des réflexions qu'Henri Lefebvre et David Harvey ont consacrées à cette question. Lefebvre souligne le rôle médiateur de l'espace et sa contribution inévitable à la reproduction de toute forme de rapports sociaux. Dans les sociétés capitalistes, la médiation par l'espace est selon lui en grande partie l'œuvre de l'État et prend la forme d'une abstraction qui donne à l'abstraction temporelle du capital les conditions de sa matérialisation et de sa réalisation. Harvey prolonge le travail de Lefebvre en explorant la manière dont la spatialité abstraite du capitalisme se déploie dans toutes les phases de l'accumulation capitaliste et se présente â l'activité sociale en lui imposant ses exigences contradictoires de fixité et de mobilité. La réflexion amorcée par la rencontre des idées de Postone, Lefebvre et Harvey sur le capitalisme et l'espace constitue le point de départ de la deuxième partie portant sur la propriété foncière et ses liens avec le capital. Le chapitre quatre fait d'abord ressortir les principaux axes d'une théorie marxienne de la propriété foncière. Ceux-ci mettent en évidence la participation de l'État à la production d'un espace foncier abstrait qui crée le capital, tout en réunissant les conditions de sa reproduction élargie. Les chapitres suivants tentent de retracer les principaux moments de la construction de ce lien « organique » entre propriété foncière et capital. Ils présentent l'histoire de la propriété privée de l'espace et de son intervention dans le passage du capitalisme agraire à l'industrialisation, puis au fordisme. Le chapitre cinq porte plus spécialement sur les étapes de la construction d'un marché de l'immobilier qui ont permis cette évolution du capitalisme, alors que le chapitre six décrit les mutations de la finance hypothécaire qui ont accompagné ce processus. Plus elle avancera, plus cette étude se concentrera sur l'évolution de la propriété résidentielle ainsi que sur les conditions spécifiques de sa formation en Amérique du Nord. Enfin, le chapitre sept fait la synthèse des observations qui se dégagent du travail qui précède et les met à contribution dans une analyse des transformations contemporaines de la propriété foncière et de sa soumission croissante à des impératifs d'accumulation financière. En s'inspirant de l'exemple du Canada, il montre que la financiarisation du marché de l'immobilier modifie les conditions spatiales de la reproduction du capital et que, par conséquent, elle permet d'envisager la possibilité d'une transformation profonde des modalités mêmes de l'accumulation capitaliste qui dépasse le simple cadre de ce secteur d'activité. ______________________________________________________________________________
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Les institutions monétaires du capitalisme la pensée économique de J.A. Schumpeter /

Lakomski-Laguerre, Odile. January 2002 (has links)
Texte remanié de : "Thèse doctorat : Sciences économiques : Amiens : 1999. / Titre provenant de l'écran d'accueil. Bibliogr. p. [335]-360. Notes bibliogr.
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Résistances sur le marché : discussion sur les enjeux économiques actuels à partir d'une étude sur les entrepreneurs de la consommation responsable au Québec

Royer, Danie 09 1900 (has links) (PDF)
Les enjeux sociaux et écologiques liés aux effets de la globalisation économique exigent des alternatives et des solutions. Localement, des entrepreneures et entrepreneurs mettent de l'avant des pratiques alternatives par l'offre de consommation responsable. Ces entreprises proposent des produits issus du commerce équitable et entretiennent des pratiques écologiques (par exemple l'agriculture biologique, récupération, etc.). D'après une étude réalisée auprès de 40 hommes et femmes entrepreneurs de la consommation responsable établis aux quatre coins du Québec, l'auteure de ce mémoire fait un retour sur les contradictions et défis qui s'imposent dans cette forme de propositions d'alternatives économiques. À la lumière de la nouvelle théorie critique de la valeur proposant une critique du capitalisme à partir des catégories marxiennes (travail, temps, marchandise, etc.), cette étude explore les réalités de ce secteur à travers les critiques formulées autour de l'organisation économique actuelle. Bien qu'il y ait un changement de paradigme souhaité, les contradictions du système capitaliste prennent souvent le dessus sur les ambitions des entrepreneurs qui désirent faire les choses autrement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Alternatives, consommation responsable, commerce équitable, critique de la valeur, critique du capitalisme, critique du travail, entrepreneuriat, mode de production et pratiques écologiques.
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La responsabilité sociale des entreprises est-elle sociale?

Dandurand, Guillaume 11 January 2012 (has links)
La thèse de maîtrise écrite dans le cadre du programme de Mondialisation et développement international a pour sujet la Responsabilité sociale (ou sociétale) des entreprises (RSE) et le rôle social joué par ces dernières. Alors que la conceptualisation de la RSE et la théorisation du sujet sont nombreuses et divergentes, en raison notamment de la pluralité de regards et de perspectives sur la question, le projet de recherche est développé de manière à balayer les divers théories et concepts pour en soutirer les failles et les forces. Cette thèse répond à l'invitation d'Elizabet Garriga et Domènec Melé (2004, 66) de trouver un courant théorique qui pallie les faiblesses des approches de leur taxonomie en plus d'en catalyser les forces. Dans cette partie, les théories politiques présentent un cadre d'analyse permettant d'aborder la RSE sous une perspective de relations de pouvoir entre une entreprise, les stakeholders et l'État. Puis, les théories éthiques recensent tour à tour le développement durable et les droits humains avant de souligner leur apport implicite à l'approche du bien commun afin de présenter la particularité de guider les entreprises à respecter et honorer un ensemble de normes. Puis finalement, la théorie des stakeholders apporte une dimension descriptive, systématique, des échanges potentiels entre l'entreprise et les stakeholders, contrastant avec les autres approches, qui sont principalement, et éminemment normatives. Après une conceptualisation et une revue de littérature sur le sujet, la RSE est alors théorisée sous une perspective de l'anthropologie française du don de Marcel Mauss. En considérant les outils d'analyse laissés par Marcel Mauss et son legs sur le don et le contre-don, la RSE peut être comprise comme un ensemble de relations sociales dynamiques entre une communauté et une entreprise au sein desquelles les deux agents sociaux s'échangent des biens et services – par le biais de la RSE – dans le but d'assurer une certaine cohésion sociale. Le principe généré par le du don et contre-don est en soi consternant de simplicité. Une personne X représentant un groupe d'individus donne à un autre agent Y, représentant lui aussi un groupe d'individus. En acceptant le don, l'agent Y se place dans une position où il se trouve obligé de redonner à la personne X. C'est le contre-don, qui résulte de la triple obligation : celle de donner, de recevoir et de rendre. À travers ces échanges matériels irréductibles, les deux agents s'engagent l'un à l'autre, ils créent, recréent et perpétuent cet engagement social. Un lien est tissé; leur relation est donc sociale. C'est sous ce schème analytique que le cadre théorique s'inscrit, en utilisant le don de Mauss comme assise afin de déterminer si la RSE est sociale. Le cadre théorique ainsi développé est finalement analysé par une étude de cas localisée au Nigéria, mettant sur la sellette les activités de RSE de l'entreprise pétrochimique Royal Dutch Shell.
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Le milieu de la laïcité : contextes, espaces et temps / The milieu of laicity : contexts, spaces and times

Maronneau, Laurent 10 November 2016 (has links)
Cette thèse aborde la laïcité en tant que notion à interroger et à placer dans son contexte historique, mais aussi politique et social. La laïcité est un type d’individuation psychique et collective qui apporte à ceux qui la pratiquent un apaisement des relations interpersonnelles, permettant la libre expression des opinions. D’une part, la laïcité sera distinguée de la tolérance et de la sécularisation, toutes deux nécessaires à son déploiement ; d’autre part, seront discutées, au sein même de la laïcité, les postures combatives anti-cléricales et inversement, celles qui permettent la constitution d’un espace apaisé de libre expression (qui suppose la liberté de conscience) / This thesis addresses laicity as a notion which is to be questioned and set in its context – historical, but also political and social. Laicity is a particular form of psychical and collective individuation which brings to those who practice it an appeasement in their interpersonal relations, allowing for the free expression of opinions. On the one hand, laicity will be distinguished from toleration and secularization, which are both necessary for its development; on the other hand, there will be a discussion, within the framework of laicity, of the twin postures of combative anti-clericalism, and its opposite which allows the constitution of a space of pacified free expression (which supposes a freedom of conscience)

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