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Les déterminants socio-économiques et culturels de la jeunesse dans le Kenya rural; région de Masaba en pays Kisii. / The socioeconomic and cultural determiners of the youth in rural Kenya; region of Masaba in country Kisii.Akuma, Joseph 08 December 2016 (has links)
Le thème de la socialisation des jeunes est un sujet de préoccupation pour toutes les sociétés du monde entier. Ceci est dû principalement au fait que l'avenir des communautés repose, en partie, sur l'efficacité avec laquelle elles accomplissent les tâches de préparation de cette composante importante de leur population, à devenir des adultes productifs qui contribueront au bien-être de leurs communautés. Dans les pays en voie de développement, caractérisé par un changement social rapide, une adaptation à des modes de vie non conventionnelles de la part des générations futures, dont les trajectoires croisent des contextes entièrement différents, l'explication minutieuse des déterminants de la socialisation des jeunes est incontournable. Au Kenya, les changements sociétaux et les comportements, exacerbés par les vulnérabilités associées au développement, créent souvent une confluence de facteurs qui placent les jeunes devant de grands risques. Par conséquent, la nécessité de transformer les institutions sociales ordinaires de la société, en tant que cadres de socialisation, pour les rendre pertinentes dans la préparation des jeunes aux défis de l'avenir, est inévitable. Portant sur une société du Kisii rural, Masaba Sud – Ouest, l'étude a cherché à établir comment le changement de la famille et celui d'autres institutions sociales clés, telles que l'éducation, la religion et les médias, ont un impact sur la socialisation de la communauté des jeunes. Le modèle écologique pour le développement humain (Urie Bronfenbrenner, 1994) et l’examen des parcours de vie ont été adoptés comme modèle conceptuel et méthodologique de l'étude. Les résultats de l'étude offrent une vue particulièrement nuancée des défis de socialisation pour une période de changement sans précédent dans un cadre rural du Kenya. Il est démontré que les socio-valeurs culturelles et les normes communautaires qui influencent le processus de socialisation ne sont pas constantes, mais qu’elles changent toujours et d’une façon parfois contradictoire et qu’elles sont perçues différemment par les jeunes et les membres plus âgés de la société, affectant ainsi négativement la capacité des parents et des autres anciens de réguler les jeunes. En outre, il est démontré que l'adoption de nouvelles structures sociales, conduisant à l'interruption de la transmission de comportements spécifiques, ne donne pas lieu à l'échec de la socialisation, mais offre de plus grandes voies pour favoriser un comportement positif. Au niveau national, la politique en charge du développement de la jeunesse est pleine de lacunes, en termes de politiques suivies, d’autant que les interventions n'ont pas été fondées sur une évaluation éclairée des problèmes. De même, les programmes pour les jeunes ont constamment été guidés par la philosophie du déficit et par des approches orientées. Ainsi, l'idéologie qui sous-tend le développement des jeunes, a souvent mis l'accent sur les projets centrés sur la transmission des compétences professionnelles et l'accès aux services financiers des jeunes, alors que fait défaut une politique familiale explicite. L'étude apporte une contribution à une recherche qui vise à comprendre les entraves structurelles, les nouvelles voies et transitions des jeunes à l'âge adulte et les chemins de développement personnel basé sur de nouvelles façons et attitudes, marquées par l'interaction humaine. / The subject of youth socialization is a concern for all societies worldwide. The future of communities rests, in part on how effectively they accomplish the tasks of preparing this important component of their population to become productive adults. In developing countries, characterized by rapid social change, the adaptation and unconventional life patterns of future generations, whose growth trajectories will occur in an entirely different context, calls for careful explication of the determinants of the socialization young people. In Kenya, the societal shifts and behavioral patterns, exacerbated by the unique developmental vulnerabilities often create a confluence of factors that put youth at great risk. Hence, the need to transform the ordinary institutions of society, as socializing contexts to make them relevant in preparing young people for the challenges of the future role taking is inevitable. Set in a society in rural Kisii, Masaba South – Western Kenya, the study sought to establish how the changes in the family and that of other key social institutions such as education, religion and the media impact the socialization of the youth in the community. The ecological model for human development by Urie Bronfenbrenner (1994) and the life course framework have been adopted as the conceptual model for the study. The results of the study offer an unusually nuanced view of socialization challenges in a time of unprecedented change in Kenya’s rural setting. It is shown that socio- cultural values and community norms that influence the socialization process are not constant, but always changing and sometimes contradictory and are perceived differently by young people and older members of society, thereby adversely affecting the capacity of parents and other elders to regulate the youth. In addition, it is shown that the adoption of new social structures though leading to the disruption of the transmission of specific behaviors, do not result to failure in effective socialization, but offers greater pathways for imparting positive behavior. At national level, the policy with regard to youth development is full of gaps, in terms of policy and reality, especially since the interventions are not predicated on informed assessment. Similarly, youth programs have consistently been guided by the philosophy of deficit and problem oriented approaches. Thus, the ideology that underpins the development of young people often focuses on projects focusing on imparting vocational skills and access to financial services for young people that have already “fallen off the cracks”. More critical, the country lacks an explicit family policy on whose lenses issues affecting the family and its various population segments, especially the youth could be examined. The study makes an important contribution to the understanding of the emergent area of research aimed at understanding the structural obstacles to young people’s transition to adulthood by creating new channels and orientation for seeking pathways to personal development based on new ways and attitudes of human interaction.
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Questionner des pratiques culturelles dans le champ de la communication : le cas des mutilations corporelles féminines en République de Guinée / Questionning cultural practices in the field of communication : case of female genital mutilations in Republic of GuineaSagno, Jean-Edouard 25 October 2018 (has links)
Résumé de la thèseLa thèse porte sur l‘analyse des apports de la communication dans la lutte contre des mutilations corporelles, en l‘occurrence celles de l‘excision (qui est la pratique la plus répandue) des femmes en République de Guinée. Ces pratiques de mutilations corporelles étant encore souvent présentées comme des pratiques culturelles inscrites dans la tradition et l‘identité culturelles. L‘approche «Garder le rite, pas la mutilation » fait la promotion des rites de l‘excision, de la clitoridectomie et de l‘infibulation, c'est-à-dire celle des valeurs qui sont léguées aux jeunes filles pendant la cérémonie initiatique. L‘Assemblée générale des Nations Unies a donc consacré en 2012 et 2014 deux (2) importantes résolutions à la lutte contre les mutilations génitales féminines (le 20 décembre 2012, la Résolution A/RES/67/146 et en décembre 2014, la Résolution A/RES/69/150). Pour notre part, à travers ce travail de recherche, nous n‘avons fait ni la promotion du rite, puisque de meilleures voies de transmission de la culture existent aujourd'hui, ni celle de la mutilation à cause de ses effets sur la santé de la reproduction. Nous avons essayé de comprendre, à partir des grilles d‘intelligibilité communicationnelles, comment ces pratiques peuvent évoluer et avons préconisé certaines solutions en mobilisant des approches dans le champ des Sciences de l‘information et de la communication. Il a donc été nécessaire de réformer la « communication » pour la mettre au centre des préoccupations des gouvernants en vue d‘amener les pratiquants à un changement culturel consistant à abandonner progressivement des pratiques vieilles de plusieurs milliers d‘années. / Summary of the thesis The thesis focuses on the analysis of the contribution of communication in the fight against bodily mutilations, in this case that of excision or female circumcision (which is the most widespread practice) of women in the Republic of Guinea. These practices of bodily mutilations are still often presented as cultural practices inscribed in cultural tradition and identity. The "keep the rite, not the mutilation" approach promotes the rites of excision, clitoridectomy and infibulation, the values that are bequeathed to young girls during the initiation ceremony. In 2012 and 2014, the United Nations General Assembly devoted two (2) important resolutions to the fight against female genitale mutilations (on December 20, 2012, Resolution A / RES / 67/146 and in December 2014, Resolution A / RES / 69/150). For our part, through this research work, we have neither promoted the rite, since better ways of transmitting culture exist today, nor that of mutilation because of its effects on the health of the reproduction. We have tried to understand, from the grids of communication intelligibility, how these practices can evolve and have advocated some solutions by mobilizing approaches in the field of the sciences of information and communication. It was therefore necessary to reform the "communication" to put it at the center of the concerns of the rulers with a view to bringing practitioners to a cultural change of gradually abandoning practices that are several thousand years old.
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«Le chef gagne tous les jours de nouveaux sujets» : pouvoir, leadership et organisation sociale chez les Algonquins des lacs Abitibi et Témiscamingue au 19e siècleInksetter, Leila 04 1900 (has links)
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La fabrication transnationale des idées politiques : Sociologie de la réception de John Rawls et des "théories de la justice" en France (1971-2011) / The transnational making of political ideas : The reception of John Rawls and the "theories of justice" in France (1971-2011)Hauchecorne, Mathieu 14 November 2011 (has links)
Au carrefour de la sociologie des élites, de l’histoire intellectuelle et des études de réception, cette recherche explore les mécanismes par lesquels les discours théoriques et les idées politiques circulent entre pays, entre disciplines, et entre mondes savants et politiques. Elle prend pour objet la réception, dans les champs intellectuel et politique français, de la théorie de la justice sociale de John Rawls et du vaste débat ouvert par celle-ci dans le monde anglophone à partir de 1971. Contribution à une histoire sociale des idées politiques contemporaines, elle combinel’observation in situ de séminaires d’experts, de colloques universitaires, l’ethnographie de discussions en ligne, avecune enquête statistique, et l’étude d’archives administratives, universitaires et éditoriales. La description desréférences à Rawls, Sen ou Walzer dans les publications académiques, la presse, les programmes politiques, l’actionpublique ou les programmes scolaires fonctionne ainsi comme un analyseur de reconfigurations plus globales, comme la domination accrue de l’anglais sur les échanges culturels transnationaux, le déclin des référentiels marxistes et keynésiens au sein de la gauche française, ou la remise en cause du paradigme structuraliste au sein des sciences humaines et sociales françaises. On montre comment les appropriations des « théories de la justice » et leurs circulations se rapportent à la position occupée par leurs médiateurs et la structure du milieu d’interconnaissance qu’ils constituent. Alors que la sociologie de la réception a souvent négligé l’analyse du contenu des appropriations, on montre en outre comment une lecture sociologique de celles-ci permet d’expliquer des affinités ressenties par ces médiateurs pour la pensée de Rawls, par delà les frontières nationales, disciplinaires et sectorielles / Spanning the sociology of elites, intellectual history, and reception studies, this research explores how theories and political ideas are circulated across countries and disciplines, as well as between the academic and political worlds. Starting in 1971, it studies the French intellectual and political reception of John Rawls’s theory of social justice, and more broadly of the debates it sparked in the English-speaking world. Contributing to a historical sociology of political ideas, this dissertation combines ethnography in think-tanks and academic conferences, as well as in online discussions, with a statistical survey, and the study of archives of publishers, academics and administrations. Through the exploration of references to Rawls, Sen or Walzer in academia, the press, political platforms or curricula, we show how this reception is an analyzer of broader changes, such as the growing dominance of English in transnational cultural exchanges, the declining recourse to Marxist and Keynesian paradigms in the French Left, and the questioning of centrality of structuralism in social sciences and the humanities in France. It shows that the very diverse ways in which “theories of justice” have been appropriated and circulated in France depend on the social location of their mediators, and on how their networks are structured. Whereas the sociology of reception has often overlooked the internal analysis of appropriations, this research shows how analyzing them sociologically helps explain why these mediators felt elective affinities with Rawls’s thought, despite national, disciplinary and sectoral boundaries
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Les Baka du Gabon dans une dynamique de transformations culturelles- Perspectives linguistiques et anthropologiques / The dynamics of cultural change in the Baka society (Gabon)- linguistic and anthropological perspectives.Paulin, Pascale 06 December 2010 (has links)
Cette thèse propose une analyse approfondie de la dynamique des changements observés au sein d’une communauté de chasseurs-cueilleurs, les Baka du Gabon. Ce groupe se compose de moins de 1000 individus et parle une langue oubanguienne dans un environnement bantuphone. Une comparaison avec les autres langues du même sous-groupe linguistique met en évidence les spécificités du baka et met au jour des affinités entre cette langue et le monzombo. Ces deux groupes ethnolinguistiques semblent avoir entretenu des relations qui s’inscrivent dans une dynamique d’échange de compétences (chasse-cueillette vs pêche-maîtrise du fer). Ce type de complémentarité se retrouve dans les relations entre les Baka et leurs voisins bantu actuels, dont en particulier les Fang, pour ce qui concerne le Gabon.Le mode de vie des Baka demeure, encore aujourd’hui, largement marqué par la mobilité et la forêt. Toutefois, la sédentarisation imposée par voie gouvernementale, la contigüité avec les Fang de même que l’influence croissante de la mondialisation entraînent des transformations par rapport auxquelles les Baka cherchent à se positionner. Ces dernières touchent la langue (système et utilisation) de même que bon nombre de pratiques socioculturelles (habitat, mobilité, alimentation, subsistance, religion, etc.).La thèse s’efforce d’identifier ces transformations, de les décrire et d’en évaluer l’impact en tenant compte de la diversité des situations. Elle comporte, par ailleurs, une réflexion critique des principes de catégorisation fondée sur l’étude de plusieurs domaines lexicaux (faune, flore, maladie). Certains changements peuvent apparaître en surface sans pour autant remettre en cause, de manière fondamentale, leur attachement à la forêt et à certaines valeurs ancestrales. Toutefois, les différentes pressions exogènes (i.a. sédentarisation, mondialisation) et endogènes (i.a. attitude des individus, transmission) qui déterminent alors le degré d’avancement des différentes transformations, ne doivent pas être sous évaluées en tant qu’elles sont une menace pesant sur la langue, la connaissance de la flore et de la faune et certaines pratiques socioculturelles. / This thesis proposes a detailed analysis on the dynamic of change observed among the Baka from Gabon, a hunter-gatherer community. This group is composed of less than 1000 individuals speaking an Ubangian language inside a Bantu environment. By comparing their language with others from the same linguistic sub-group, some singularities from Baka and some resemblance with the Monzombo sub-group can be seen. These two ethnolinguistic groups, Baka and Monzombo groups, seem to have kept close contact based on skill exchanges (hunting/gathering and fishing/iron skills). This interaction is witnessed in the exchanges the Baka population preserves with their current Bantu neighbors, especially with Fang in Gabon.Nowadays, the Baka way of life is still characterized by their mobility and the forest. Nevertheless, due to a non-migratory lifestyle imposed by the State, the proximity with the Fang group and the growing globalization, dramatic changes are inflicted to the Baka community. Changes at which they are trying to adapt. These constraints do not affect only their language (system and use) but also many sociocultural habits such as settlement, mobility, food and means of support or religion.The aim of this thesis is to identify these ongoing transformations, to describe and to evaluate their impact bearing in mind the singularity of many contexts. An argumentative reflection on categorization principles is also proposed on lexical domains such as fauna, flora and diseases. Certain changes could arise without necessarily questioning their bonds to the forest and ancestral values. Nonetheless, both exogenous (globalization and a sedentary life) and endogenous pressures (individual behavior and culture transmission) determining the progress of different transformations should not be under evaluated as being a threat to the language, to the knowledge of the flora and fauna and to certain sociocultural practices.
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