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  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
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Comment combler le fossé entre les scientifiques et les journalistes en environnement?

Maillé, Marie-Ève January 2006 (has links) (PDF)
Ce projet de recherche de maîtrise vise à comprendre les relations entre les journalistes et les scientifiques, dans le contexte de la problématique de la pollution par le mercure, pour en analyser les sources de frustrations et identifier des pistes de solutions pouvant améliorer les relations entre ces deux acteurs de la communication des questions environnementales. Le fossé qui existe entre les journalistes et les scientifiques nuit à l'objectif de bien vulgariser la science des problématiques environnementales au public. À partir de la problématique du mercure couverte par le Réseau collaboratif de recherche sur le mercure (COMERN), nous avons mené 19 entrevues semi-dirigées (avec dix journalistes et neuf scientifiques). L'analyse sémantique de ces entretiens visait à déterminer quelles sont les perceptions des journalistes et des scientifiques les uns par rapport aux autres et les expériences, positives et négatives, qu'ils ont vécues en travaillant ensemble. L'échantillon de journalistes et de scientifiques a été constitué à partir d'une revue de presse sur la question de la pollution par le mercure, contenant 257 textes publiés dans La Presse, Le Devoir, Le Droit, Le Soleil et dans L'actualité. L'analyse a été réalisée à l'aide du logiciel Sémato. Cette recherche a permis d'identifier différentes sources de frustrations pour les journalistes ou les scientifiques, notamment la question de la révision du texte du journaliste par le scientifique, le manque de rigueur des journalistes et le problème de la vitesse des médias. Cette étude a aussi permis d'identifier des pistes de solutions partielles pour combler le fossé qui sépare les journalistes et les scientifiques, comme une formation scientifique pour le journaliste, une formation en communication pour le scientifique et la prise en compte de l'intérêt de l'autre pour un véritable partenariat entre les journalistes et les scientifiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Journaliste, Scientifique, Communication, Fossé, Environnement.
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La notion de « qualité » des publications dans l’évaluation de la recherche et des chercheurs en sciences humaines et sociales: Le potentiel de l’Open Access pour dépasser le paradoxe des prescriptions en matière de qualité et l’ambivalence de leur perception par les chercheurs en sciences de la communication

Vanholsbeeck, Marc 26 February 2016 (has links)
1. Un premier apport de notre travail consiste à proposer un cadre théorique, analytique et conceptuel original, permettant d'approcher la notion de qualité des publications en SHS (sciences humaines et sociales) et en sciences de la communication de façon à la fois holistique et dynamique, en tant qu'elle fait l'objet de descriptions et de jugements multiples, émis par une diversité de parties prenantes, au sein et en dehors des milieux académiques. Pour ce faire, il s'agira de considérer la qualité dans ses différentes dimensions constitutives (approche holistique) tout en l'inscrivant dans le cadre d'évolutions tendancielles en matière de publication scientifique (approche dynamique) et en tenant compte de la qualité telle qu'elle est prescrite, souhaitée et mise en oeuvre par les différentes parties prenantes (chercheurs et entités prescriptrices, aux niveaux politique et managérial). En croisant de façon systématique ces trois approches - approche multidimensionnelle, rapport aux prescrits et aux souhaits, et étude des évolutions tendancielles -, il s’avérera possible d'évaluer l'incidence des différentes tendances en matière de publication scientifique – i.e. tendances à la massification, à l'internationalisation, à l' « exotérisation » (i.e. à l'ouverture vers le monde extérieur, au-delà des pairs), à la « gestionnarisation » (i.e. à l'usage des publications dans la gestion dela recherche et des chercheurs, en particulier en situation d'évaluation), à la commercialisation et à l' « enlignement » (i.e. à la mise en ligne, sur Internet) – ainsi que des prescriptions managériales et politiques qui les initient, les stimulent ou les prolongent à des degrés divers, sur la qualité de l'activité même de publier, et sur celle des différents types génériques et spécifiques d'objets publiés.2. En appliquant cette triple approche aux SHS et, plus particulièrement, au cas des sciences de la communication, nous montrerons comment la plupart des évolutions tendancielles qui sont discutées ici ainsi que des prescrits politiques et managériaux qui y affèrent aboutissent à valoriser principalement, en situation d'évaluation de la recherche et des chercheurs, la publication d'un grand nombre d'articles dans des revues savantes internationales de premier plan, destinés avant tout aux pairs, et à dévaloriser les publications, ouvertes à des publics plus locaux, rédigées en langue vernaculaire, ou qui se consacreraient à la résolution de problèmes de société. En particulier, à la faveur de la tendance à la « gestionnarisation » des publications, l'article de revue savante internationale de premier plan, ainsi que les citations qui lui sont faites par les seuls pairs, sont posés en indicateurs de performance de tout premier plan, « fixant » ainsi les pratiques de recherche et de publication des chercheurs. Cette « fixion » sera d'autant plus marquée que les indicateurs bibliométriques, à l'échelon national, seront intégrés à des processus de financement public de la recherche fondés sur les performances, et que, à l'échelon international, les indicateurs joueront un rôle prépondérant dans l'établissement des rankings des universités ainsi que des benchmarks des systèmes nationaux et régionaux de recherche. Pour autant, des prescriptions politiques sont également édictées, principalement au niveau européen, dans l'optique de la mise en oeuvre, au sein de l'Espace européen de la recherche et, dans une moindre mesure, de l'Espace européen de l'enseignement supérieur, d'une économie de la connaissance compétitive à l'échelon global et, plus particulièrement, d'un « mode 2 » de production des connaissances, qui insistent sur l'importance de davantage valoriser les résultats de la recherche, interdisciplinaire et coopérative, auprès de parties prenantes extra-académiques. En résulte une relation paradoxale entre la tendance à l'exotérisation de la recherche et des publications, et les prescrits de gestionnarisation des publications, ainsi qu'entre les prescriptions qui les sous-tendent respectivement.3. Or l'enquête que nous avons menée auprès des membres de trois sociétés savantes internationales en sciences de la communication montre combien les chercheurs de cette discipline ont désormais bien intégré les critères de qualité promus par les prescrits politiques et managériaux soutenant l'instauration d'une nouvelle « culture de la publication », à la croisée des tendances à la massification, à l'internationalisation et à la gestionnarisation des publications. Pour autant, des entretiens approfondis menés auprès de chercheurs en sciences de la communication actifs en Belgique francophone et néerlandophone n'en révèlent pas moins que ces derniers développent une attitude foncièrement ambivalente envers la culture du « publish or perish » et à l'égard de prescriptions qui sur-valorisent les revues savantes internationales de premier plan, en situation d'évaluation de la recherche et des chercheurs. D'une part, en effet, les chercheurs avec qui nous nous sommes entretenus estiment que la nouvelle culture de la publication joue un rôle bénéfique dans la professionnalisation et dans le développement d'une culture véritablement scientifique dans les sciences de la communication. Partant, la plupart d'entre eux développent des stratégies visant à aligner leurs pratiques de publication sur les prescrits. D'autre part, plusieurs répondants n'en regrettent pas moins le caractère réducteur de la survalorisation des revues savantes internationales de premier plan dans l'évaluation, et souhaitent qu'une plus grande diversité de types de publication soit prise en compte par les évaluateurs. Afin de concilier « qualité prescrite » et « qualité souhaitée » dans la qualité de leur activité effective de publication et dans celle des objets effectivement publiés (« qualité réelle »), il arrive dès lors à ces chercheurs de « bricoler » avec les prescriptions. Par ailleurs, la plupart des répondants, davantage cependant en FédérationWallonie-Bruxelles qu'en Flandre, où le financement public de la recherche est d'ores et déjà fondé en partie sur des indicateurs bibliométriques et revue-métriques, regrettent le manque d'explicite dans la formulation des prescriptions – ces dernières prenant régulièrement la forme de « scripts » plus indirects et/ou implicites, plutôt que de normes et de règles stricto sensu –, ainsi que l'absence de seuil quantitatif minimal à atteindre.4. Il nous semble par conséquent, dans une optique plus normative, que le dépôt systématique des différents types de publication produits par les chercheurs en SHS et en sciences de la communication sur des répertoires numériques institutionnels (Open Access Green) serait de nature à (contribuer à) résoudre le paradoxe des prescriptions en matière de « qualité prescrite », ainsi que l'ambivalence des perceptions des chercheurs en matière de « qualité souhaitée ». En effet, le dépôt des publications sur des répertoires institutionnels ouvre des opportunités inédites de renouveler la conversation savante qui se structure autour des objets publiés, au sein de la communauté argumentative (Kommunikationsgemeinschaft) des pairs, par le biais notamment de la revue par les pairs ouverte et grâce à la possibilité de commenter ad libitum les publications disséminées en Open Access. mais également en rendant les résultats de la recherche aisément accessibles et ré-utilisables par des parties prenantes extra-académiques. Les opportunités liées au dépôt des publications sur des répertoires Open Access (Green), en termes de qualité tant épistémique que pragmatiquede ces dernières, seront d'autant plus fécondes que le dépôt des travaux sur les répertoires institutionnels s'articulera à l'usage, par le chercheur, des instruments idoines, génériques ou dédiés, du Web participatif (Wikis, blogues, micro-blogues, réseaux sociaux, outils de partage de signets et de listes bibliographiques). Par ailleurs, les dépôts numériques fonctionnent désormais en tant qu'« outils de transparence », susceptibles de donner davantage de visibilité à des productions de recherche et des types de publication diversifiés. En situation d'évaluation de la recherche et des chercheurs, le recours aux dépôts institutionnels - pour autant qu'un mandat prescrive le dépôt de tous les travaux produits par les chercheurs de l'institution – permettrait aux évaluateurs de fonder leur jugement sur une gamme plus large et plus représentative de types de publication et de formes de communication en SHS et en sciences de la communication. De plus, grâce à la dissémination en Open Access, en conjonction avec l'usage d'une diversité d'outils du Web participatif, il devient mieux possible de soumettre les différents types de publication archivés et publiés en libre accès à des indicateurs de performance eux-mêmes diversifiés – bibliométriques, mais également « webométriques » et « altmétriques » -, fondés sur les articles plutôt que sur les revues et mieux adaptés à la diversité de leurs impacts, tant au sein qu'en dehors du cercle des pairs.5. Partant, l'Open Access (Green) nous apparaît in fine comme étant doté d'un potentiel important, en matière d'intégration de la recherche et des chercheurs en SHS et en sciences de la communication à la mise en place – au-delà d'une économie de la connaissance - d'une véritable société de la connaissance, ainsi qu'aux processus d'innovation techno-industrielle, sociale et intellectuelle qui la sous-tendent. / Doctorat en Information et communication / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Espace public et champ scientifique : la publicisation des agents scientifiques sous l’emprise de l’idéologie de la vulgarisation / Public space and scientific field : publicizing scientific officers under the influence of the ideology of extension

Bodin, Cyrille 19 June 2013 (has links)
Nous observons depuis les années 1970 une diversification théorique des modèles et dispositifs de la publicisation scientifique, voyant se compiler les trois formes que sont la vulgarisation, l'animation culturelle scientifique et plus récemment les débats publics instaurant un dialogue démocratique au sein des controverses socio-scientifiques. Ce phénomène de diversification théorique prend place au croisement de problématiques alliant des questionnements épistémologiques, communicationnels et finalement politiques. Cependant, si le philosophe Jürgen Habermas voyait une détermination directe du positionnement épistémologique des acteurs/agents de la recherche sur leurs pratiques communicationnelles au sein de tels dispositifs, cette perspective apparaît peu adaptée au regard des observations et de la théorie sociologique contemporaines. Une pratique théorique accordant une prévalence de la théorie sur la pratique communicationnelle ne permet de relever de manière satisfaisante ni les enjeux sociaux prenant place dans la théorie elle-même, ni d'objectiver de manière distanciée les phénomènes d'objectivation des relations sociales propres au complexe sciences sociétés. Le principal risque étant l'intégration des normes et valeurs culturelles d'un habitus socioprofessionnel spécifique au champ scientifique au sein des résultats des activités théoriques elles-mêmes. Ce travail portant sur les valeurs et pratiques culturelles des acteurs/agents de la recherche engagés dans les phénomènes de publicisation des sciences, nous avons développé quatre volets empiriques dans le cadre de la préparation d'une thèse en Sciences de l'Information et de la Communication. Les trois premiers volets s'appuient sur un corpus d'entretiens semi-directifs, d'observations et d'analyse des contenus produits par des acteurs de la recherche engagés dans trois dispositifs distincts et correspondant, dans certaines limites, aux modèles théoriques susmentionnés : une publication de vulgarisation, les éditions 2009 et 2010 de la Fête de la Science, et les débats de la Commission Nationale du Débat Public sur les nanotechnologies et leurs enjeux. Notre quatrième volet porte sur l'étude des formations intra-académiques des doctorants allocataires pluridisciplinaires à la communication, l'information et la médiation scientifiques, ouvrant notre analyse à l'observation des phénomènes de socialisation des acteurs de la recherche par la publicisation des sciences. Ces dispositifs prenant tous place dans un même contexte géographique et temporel, leur étude permet d'observer les liens de convergence entre eux et les polypratiques potentielles des acteurs/agents de la recherche. Au cours d'une étude sociologique de la communication scientifique déployée face aux publics, la vulgarisation et son corollaire idéologique (un « fossé des connaissances », un « public profane », une « science neutre », etc.) se laissent entrevoir plutôt sous la forme d'un habitus socio-communautaire, participant à un phénomène de socialisation identitaire, et générant des schèmes perceptifs et un sens pratique jusque dans les domaines de la théorie communicationnelle et de la théorie de la connaissance. La vulgarisation tend à déborder du seul cadre de ses dispositifs formels pour redéfinir par la pratique les formes de publicisation théoriquement divergentes. Les dispositifs de débats publics institutionnalisés prenant place au sein des controverses socio-scientifiques procèdent à une mise en scène hégémonique d'une supériorité de l'expérience scientifique sur les expériences sociales « externes », calquée selon une division du monde social reposant sur une distinction fonctionnelle. Cette tradition s'intercale entre les potentiels de participation et de représentation dans l'espace public et hiérarchise les formes de l'intervention des différents acteurs/agents sociaux selon leur proximité supposée aux instances de construction des savoirs scientifiques. / We observe from the 1970s theoretical models and diversification mechanisms of scientific publicizing seeing compile the three forms are popular, scientific and cultural activities more recently public debate establishing a democratic dialogue in social controversies scientists. This phenomenon of theoretical diversification takes place at the intersection of issues combining epistemological, communicative and ultimately political questions. However, if the philosopher Jürgen Habermas saw a direct determination of epistemological positioning of actors / agents research into their communication practices within such devices, this perspective appears ill-suited in terms of observations and contemporary sociological theory. A theoretical practice giving a prevalence of the theory of communicative practice can satisfactorily address or social issues taking place in the theory itself, or to objectify so distanced phenomena own objectification of social relations complex science companies. The main risk is the integration of cultural norms and values ​​of a specific scientific field in the results of theoretical activities themselves socio-professional habitus. This work on the cultural values ​​and practices of the actors / agents involved in the research phenomena publicizing science, we have developed four empirical components in the preparation of a thesis in Information Science and communication. The first three components are based on a semi-structured interview corpus, observations and analysis of content generated by research actors involved in three separate devices and corresponding, within certain limits, the above theoretical models: a popular publication, the 2009 and 2010 editions of the Festival of Science, and the deliberations of the National Commission for Public Debate on Nanotechnology and issues. The fourth part focuses on the study of intra-academic training of doctoral recipients multidisciplinary communication, information and scientific mediation, opening our analysis to the observation of phenomena of socialization research stakeholders by publicizing science . These devices all taking place in the same geographical and temporal context, their study allows us to observe the relationship of convergence between them and potential polypratiques actors / agents research. In a sociological study of scientific communication deployed against the public, extension and its ideological corollary (a "knowledge gap", a "lay public," a "neutral science", etc..) To suggest rather in as a community-based social habitus, participating in a phenomenon of socialization identity and generating perceptual schemes and practicality into the areas of communicative theory and the theory of knowledge. Extension tends to overflow the only part of its formal mechanisms to redefine the practice forms of publicizing theoretically divergent. Devices institutionalized public debates taking place in the socio-scientific controversies conduct staged hegemonic superiority of scientific experience in social experiments "external", modeled on a division of the social world based on a distinction functional. This tradition by helping to define the conditions of access of actors / agents to institutionalized social democratic dialogue instances, is inserted between the potential of participation and representation in public space and prioritize forms of intervention stakeholders / social workers according to their proximity to the alleged instances of construction of scientific knowledge.
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Communiquer la recherche en arts numériques : Une approche info-communicationnelle de la documentation / Communicate research in digital arts : An information-communication approach to documentation

Bellin, Stéphane 28 June 2017 (has links)
La recherche en art se caractérise par une articulation polarisée entre la pratique artistique et la théorie. Cette thèse propose de transférer ce paradigme symptomatique de cette discipline vers la question pragmatique des modalités de sa communication scientifique. La forme de cette dernière fait débat pour les acteurs des écoles supérieures d'art françaises, qui défendent une liberté face au modèle prédominant de l'écrit universitaire. L'hypothèse formulée par cette thèse consiste à penser que la documentation devient une forme plausible de communication scientifique adaptée à la recherche en art. Pour traiter de cet objet d'étude, la recherche en arts numériques, le plus souvent interdisciplinaire, coopérative et collective, s'est avérée particulièrement pertinente, car la pluralité et la fragmentation de ses résultats permettent justement de sortir de la dichotomie pratique versus théorie. En effet, ces derniers impliquant plusieurs intervenants se partagent entre des créations artistiques, des développements technologiques et des contributions théoriques. Le constat d'un glissement de la documentation vers la communication scientifique est conditionné par l'existence de l'énonciation documentaire ; puisque le savoir, peu importe la pratique discursive utilisée, se concrétise par un discours compris comme le résultat d'un acte énonciatif. Trois études de cas à vocation exploratoire ont été menées autour de trois dispositifs documentaires établis par des acteurs de la recherche en arts numériques, en France et au Québec – le Cahier de Résidence de Kawenga, territoires numériques, le Répertoire des œuvres hypermédiatiques et les autres rubriques du sites internet du laboratoire NT2 et l'Archive Arc_Danse développée au laboratoire Hexagram-UQAM. La méthodologie utilisée érige l'énonciation documentaire pensée dans le prolongement de l'énonciation éditoriale comme un concept opérationnel. Elle s'articule en deux étapes. La première étudie la documentation comme dispositif info-communicationnel en utilisant, selon les terrains, différents outils et modes d'implication du chercheur. La seconde examine les objets documentaires par une approche sémiotique afin d'y relever directement les marques indicielles de l'énonciation documentaire et d'identifier conjointement les énonciateurs signalés et dissimulés. Il en ressort la caractérisation de régimes énonciatifs spécifiques. Cette thèse conforte l'idée que la documentation véhicule un discours documentaire au point qu'il est possible de l'utiliser comme un moyen communicationnel et non plus comme un outil de transfert neutre du contenu informationnel de documents vers des usagers. Elle en détaille aussi plusieurs attributs qui attestent concrètement de sa faculté à pouvoir répondre aux enjeux info-communicationnels propres à la recherche en arts numériques et plus globalement à la recherche en art. / Art research is characterized by a polarized articulation between art practice and theory. This thesis proposes to transfer this symptomatic paradigm from this discipline to the pragmatic question of the modalities of its scientific communication. The form of the latter is debated by the actors of the French higher art schools, who defend freedom in the face of the predominant model of academic writing. The hypothesis of this thesis is that documentation becomes a plausible form of scientific communication adapted to art research. To deal with this object of study, digital arts research, which is most often interdisciplinary, cooperative and collective, has proved particularly relevant, since the plurality and fragmentation of its results make it possible to break out of the practical versus theoretical dichotomy. Indeed, the latter involving several participants are divided between artistic creations, technological developments and theoretical contributions. The observation of a shift from documentation to scientific communication is conditioned by the existence of documentary enunciation; since knowledge, regardless of the discursive practice used, is embodied in a discourse understood as the result of an enunciative act. Three exploratory case studies were conducted around three documentary devices established by actors in digital arts research in France and Quebec - the Cahier de Résidence de Kawenga, territories numériques, the Répertoire des œuvres hypermediatiques and other sections of the NT2 laboratory website, and the Archive Arc_Danse developed at the Hexagram-UQAM laboratory. The methodology used raises the documentary statement thought to be an extension of the editorial statement as an operational concept. It is divided into two stages. The first one studies the documentation as an information-communication device using, depending on the field, different tools and modes of involvement of the researcher. The second examines documentary objects using a semiotic approach in order to directly identify the index marks of the documentary utterance and to jointly identify the reported and concealed utterers. This results in the characterization of specific enunciative regimes. This thesis supports the idea that documentation conveys a documentary discourse to the point that it can be used as a means of communication and no longer as a tool for the neutral transfer of information content from documents to users. It also details several attributes that attest concretely to its ability to respond to the info-communication issues specific to digital arts research and more generally to art research.
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Chercheurs et praticiens dans les réseaux socio-numériques : multiplicité des formes de médiation en information-documentation / Researchers and practitioners in social digital networks : multiplicity of mediation forms in information-documentation

Marouki, Maryem 30 September 2013 (has links)
Les technologies de l'information et de la communication se sont largement diffusées et transformées. Elles contribuent aux évolutions des relations sociales et des modes de collaboration. Il s'agit ici d'explorer les reconfigurations des technologies et de leurs modes d'insertion et d'utilisation par les chercheurs et les praticiens dans le secteur des sciences de l’information et de la communication. Notre objectif est d’identifier le type de communication scientifique au sein des communautés virtuelles de praticiens et de chercheurs dans le domaine des sciences humaines et sociales. Les données qualitatives recueillies sur la base d’une observation ethnographique sont destinées à un traitement analytique et interprétatif. Dans le prolongement, nous cherchons à avoir une vision plus spécifique du mode de fonctionnement d’une communauté virtuelle. En effet, si les pratiques d’information des internautes sont de plus en plus au cœur des recherches, l’échange d’informations, et notamment son degré d’interaction entre les différentes sphères, sont, en revanche, nettement moins analysés dans les travaux français. Enfin, en prenant en compte ces spécificités plurielles de l’information en ligne, et en transposant des questionnements autour de la médiation, cette recherche rejoint une interrogation plus globale sur les hybridations au sein des réseaux socio numériques / The information and communication technologies have been widely disseminated and transformed. They contribute to social relations and collaboration modes changes. Here, the aim is to explore the technologies reconfiguration and their integration patterns and use by researchers and practitioners in the field of information and communication sciences. The purpose is to identify scientific communication type in virtual communities of practitioners and researchers in humanities and social sciences. Qualitative approach based on a participant-observation is intended for analytical and interpretive treatment. We try to have a more specific view of a virtual community operating mode. While the researches of information practice of Internet users are increasing, exchange of information including the degree of interaction between the different spheres are, however, much less analyzed in French work. Finally, taking into account the specificities of the plural online information and by transposing questions about mediation, this research joins a broader questioning of the hybridizations in digital social networks.
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L'Avenir du contrôle par les pairs dans la publication scientifique face au défis du libre accès

Samir, Hachani 18 December 2013 (has links) (PDF)
Le sujet de notre thèse " L'Avenir du contrôle par les pairs dans la publication scientifique face aux défis du libre accès " aborde la problématique du contrôle par les pairs à l'ère d'Internet. Composé de trois parties (Brève histoire de la communication humaine, Evolution et outils du libre accès et Contrôle par les pairs et libre accès), il retrace l'évolution de la communication humaine associée à une étape primordiale et indispensable de la Science : le contrôle par les pairs. Il essaye de répondre à la question de son devenir et orientation dans un monde en changement constant ainsi qu'au devenir de la publication de la science et de la construction science elle-même dans un monde de plus en plus ouvert et rapide.
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Infographie, images de synthèse et patrimoine monumental : espace de représentation, espace de médiation / Computer graphics, 3D models and monumental heritage : space of representation, space of mediation

Bideran, Jessica de 15 June 2012 (has links)
La présente thèse pose la question de l’usage des techniques infographiques et images de synthèse pour représenter les vestiges du passé et plus exactement le patrimoine archéologique et architectural. Cette réflexion est bâtie autour d’une approche multiple. Les dispositifs infographiques appartenant, en effet, à l’ensemble des inventions médiatiques et culturelles nées dans la société d’après-guerre, notre étude se veut profondément transdisciplinaire, empruntant des théories à l’Histoire de l’art, l’Archéologie et les Sciences de l’Information et de la Communication. Le parcours suivi consiste à sortir de la dimension purement technicienne afin d’analyser ces dispositifs comme des espaces culturels de représentation, au sein d’une communauté scientifique (les « spécialistes ») et à destination du grand public (les « néophytes »). La figuration du patrimoine monumental à l’aide des outils infographiques n’est assurément pas apparue spontanément en tant que telle du jour au lendemain, que ce soit dans la sphère publique ou dans la sphère plus restreinte de la communauté des chercheurs. Si ce phénomène est évidemment intimement corrélé à l’évolution du secteur informatique, il serait bien trop simpliste de le considérer comme seulement consécutif de cette révolution technologique. En effet, des transformations des espaces médiatiques et scientifiques se jouent parallèlement. La conservation des monuments historiques et sites archéologiques, leur inscription dans l’espace public ou leur mise en exposition suscitent par conséquent débats et controverses au sein de la sphère des chercheurs et des institutionnels. Ces sujets interpellent plus généralement le concept de patrimoine, autant pour des raisons idéologiques qu’historiques. Il s’agit donc de déceler à travers cette étude les éléments socioculturels qui ont engendré l’émergence et le développement de ces pratiques à la fois graphiques, informatiques et scientifiques. Ainsi défini, le contexte nous donne ensuite accès à l’analyse des usages et des appropriations de ces outils par les différents acteurs de la sphère patrimoniale. Il convient enfin de s’attarder sur la matérialité de ces images et de mettre en évidence les espaces de médiation que créent ces dispositifs. En définitive, il semble que ce que nous donnent à voir ces nouvelles représentations, c'est une hybridation des pratiques de communication et des codes signifiants entre culture « savante » et culture « populaire ». / This thesis raises the issue of the use of infographic techniques and synthetic imagery to represent vestiges of the past, in particular archaeological and architectural heritage. Our approach is multidisciplinary. Since infographic systems belong to the category of media-related and cultural inventions that have come into existence since World War II, our study aims to be comprehensive, drawing on Art History, Archaeology, Information and Communications Technology. Our intention is to look beyond the purely technical dimension and to analyse these systems as cultural spaces of representation, within the scientific community (“specialists”) and for the general public (“neophytes”). Representation of built heritage using infographic tools has of course not sprung up spontaneously overnight, whether in the public sphere or in the more restricted sphere of the research community. Although this phenomenon is of course closely correlated with the development of the IT sector, it would be simplistic to regard it only as a consequence of this technological revolution. Indeed, changes in the media and scientific fields have gone hand in hand. The conservation of historic monuments and archaeological sites, their listing as being of public interest and management for exhibition purposes, consequently gives rise to debate and controversy in both the scientific-research and institutional spheres. More generally, these matters raise the issue of “heritage”, as much for ideological as for historical reasons. The purpose, then, of this study is to identify the social and cultural factors that have led to the emergence and development of these practices, which involve a combination of graphics, information technology and scientific research. Thus defined, the context invites us to analyse the ways in which these tools have been used and appropriated by different players in the heritage industry. Finally, we need to consider the material aspect of these images and highlight the areas of mediation which these systems create. In conclusion, it would seem that these new modes of representation exemplify a hybridisation of communication practises and codes of meaning resulting from the mixing of “scientific” and “popular” culture.
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Edition d’ouvrages scientifiques et territoires : Dynamiques d’acteurs en région Rhône-Alpes / Scientific book publishing and territories : Dynamics of actors in the Rhône-Alpes region

Laviec, Edith 23 November 2018 (has links)
L’édition d’ouvrages scientifiques est un secteur qui s’inscrit dans des dynamiques nationales voire internationales. Les enjeux des auteurs et de leurs établissements de tutelle, en particulier concernant la diffusion des résultats de la recherche et la compétition entre les établissements d’enseignement supérieur et de recherche (ESR), renforcent cette tendance. Pourtant, certains phénomènes incitent à analyser l’édition d’ouvrages scientifiques en prenant en compte la dimension territoriale. Les conseils régionaux se saisissent de compétences concernant la culture et l’enseignement supérieur et la recherche. L’autonomisation des établissements d’ESR conduit ces derniers à s’inscrire dans des dynamiques locales. Cette thèse interroge donc les enjeux de l’articulation des logiques territoriales avec celles de l’édition d’ouvrages scientifiques, dans le cadre de l’autonomisation croissante des établissements d’ESR et de la montée en puissance des conseils régionaux. Le terrain se concentre sur l’ancienne région Rhône-Alpes afin d’analyser plus spécifiquement le positionnement des différents acteurs au niveau local. Une analyse de la chaîne éditoriale permet d’appréhender l’éventuelle inscription territoriale du processus d’édition mis en œuvre par un ensemble de structures recensées en région. Par ailleurs, une série d’entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de différentes catégories d’acteurs : éditeurs, nouveaux entrants, acteurs du conseil régional et acteurs d’établissements d’ESR. Ils visent à mieux comprendre les logiques de ces acteurs ainsi que les rapports de force, de collaboration et de compétition qui peuvent exister entre eux et leur éventuelle incidence sur le lien que l’édition scientifique entretient avec le territoire régional. / Scientific book publishing is a sector that is part of national and international dynamics. The challenges of authors and their supervisory institutions, especially regarding the dissemination of research results and competition between research institutions, reinforce this trend. However, regional councils seize upon matters regarding culture and higher education and research. The autonomy of higher education and research institutions leads them to be part of local dynamics. This thesis thus questions the articulation of territorial logics with those of scientific book publishers, in the context of the growing autonomy of research institutions and the development of regional councils. Field research focuses on the former Rhône-Alpes region in order to analyze more specifically the strategies of different local stakeholders. It examines how the publishing process of a set of structures is involved in their region of creation. In addition, a series of semi-structured interviews were conducted with different categories of stakeholders: publishers, new entrants, regional council operators and higher education and research institution actors. Their aim is to understand the logics of these stakeholders and their possible impact on the link between scientific book publishing and the regional territory.
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Infographie, images de synthèse et patrimoine monumental : espace de représentation, espace de médiation

Fèvres, Jessica 15 June 2012 (has links) (PDF)
La présente thèse pose la question de l'usage des techniques infographiques et images de synthèse pour représenter les vestiges du passé et plus exactement le patrimoine archéologique et architectural. Cette réflexion est bâtie autour d'une approche multiple. Les dispositifs infographiques appartenant, en effet, à l'ensemble des inventions médiatiques et culturelles nées dans la société d'après-guerre, notre étude se veut profondément transdisciplinaire, empruntant des théories à l'Histoire de l'art, l'Archéologie et les Sciences de l'Information et de la Communication. Le parcours suivi consiste à sortir de la dimension purement technicienne afin d'analyser ces dispositifs comme des espaces culturels de représentation, au sein d'une communauté scientifique (les " spécialistes ") et à destination du grand public (les " néophytes "). La figuration du patrimoine monumental à l'aide des outils infographiques n'est assurément pas apparue spontanément en tant que telle du jour au lendemain, que ce soit dans la sphère publique ou dans la sphère plus restreinte de la communauté des chercheurs. Si ce phénomène est évidemment intimement corrélé à l'évolution du secteur informatique, il serait bien trop simpliste de le considérer comme seulement consécutif de cette révolution technologique. En effet, des transformations des espaces médiatiques et scientifiques se jouent parallèlement. La conservation des monuments historiques et sites archéologiques, leur inscription dans l'espace public ou leur mise en exposition suscitent par conséquent débats et controverses au sein de la sphère des chercheurs et des institutionnels. Ces sujets interpellent plus généralement le concept de patrimoine, autant pour des raisons idéologiques qu'historiques. Il s'agit donc de déceler à travers cette étude les éléments socioculturels qui ont engendré l'émergence et le développement de ces pratiques à la fois graphiques, informatiques et scientifiques. Ainsi défini, le contexte nous donne ensuite accès à l'analyse des usages et des appropriations de ces outils par les différents acteurs de la sphère patrimoniale. Il convient enfin de s'attarder sur la matérialité de ces images et de mettre en évidence les espaces de médiation que créent ces dispositifs. En définitive, il semble que ce que nous donnent à voir ces nouvelles représentations, c'est une hybridation des pratiques de communication et des codes signifiants entre culture " savante " et culture " populaire ".
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La vie affective des services écosystémiques : recherche, communication scientifique et protection de la nature. / The affective life of ecosystem services : research, science communication and nature conservation.

Brunet, Lucas 09 March 2018 (has links)
Habitués à considérer que la science est dépourvue d’émotions et à opposer l’émotion à la raison, les scientifiques n'ont pu reconnaitre la place centrale qu'occupent les affects dans leurs pratiques de recherche. Cette thèse se propose d'appréhender le rôle joué par de multiples affects et émotions dans la diffusion de la notion scientifique de Services Écosystémiques (SE) à partir d’une étude multi-sites informée par des entretiens avec des scientifiques et des praticiens de la conservation de la nature ainsi que par des observations participantes de leur travail et de leurs interactions. Émergeant du contexte apocalyptique d'anxiété suscité par la dégradation de l'environnement, la notion de SE offre un espoir aux protecteurs de la nature par le fait qu'elle combine l'écologie et l'économie et souligne la dépendance des sociétés humaines au fonctionnement des écosystèmes. La thèse montre comment la notion a attiré et même séduit un nombre croissant de scientifiques. Ceux-ci ont élaboré des jeux participatifs, des scénarios et des cartes pour communiquer avec des gestionnaires des espaces naturels et des décideurs politiques en créant des atmosphères émotionnelles spécifiques. Dans le domaine de la protection de la nature, la notion a touché de nouveaux publics, motivés non seulement par un amour de la nature ou par un sens de la responsabilité, mais aussi par de l'espoir et un sens de l’opportunité. Documenter comment la vie affective des SE s'est formée dans les rencontres entre les scientifiques et les praticiens, comment elle a été ciblée par de multiples formes de pouvoir, et comment elle a interagi avec des conditions affectives collectives, met en évidence l’importance méthodologique des affects et des émotions et leurs aptitudes à médier et organiser la vie sociale, y compris dans la science. / The tendency to view science as void of emotions and to oppose emotion and reason has prevented acknowledging the central place of affects in research practices. Drawing on a multi-site study informed by interviews with scientists and conservation practitioners, and participatory observation of their work and interaction, this thesis attends to the role played by multiple affects and emotions in the diffusion of the scientific notion of Ecosystem Services (ES). Emerging from the apocalyptic context of and anxiety over environmental degradation, ES offers hope for conservationists by combining ecology and economics, and by illuminating the dependence of human societies on the functioning of ecosystems. The thesis shows how the notion has attracted and even seduced ES scientists. ES scientists, then, designed participatory games, scenarios and maps to interact with nature managers and decision-makers through specific emotional atmospheres. In nature conservation, the notion reached new kinds of affective publics not only motivated by a love of nature or a sense of responsibility, but also by hopefulness and a sense of opportunity. Documenting how the affective life of ES has formed in encounters between scientists and practitioners, how it has been targeted by multiple forms of power, and how it has interacted with collective affective conditions, the thesis emphasises the methodological significance of affects and emotions and the varied ways in which they mediate and organise social life, including science.

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