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La cour et les animaux sous les Bourbons / Animals and the court under the Bourbons

Pieragnoli, Joan 05 December 2015 (has links)
Les animaux eux-mêmes font l’objet du chapitre liminaire. Mais, en en tant que tels, ils intéressent moins la présente étude que la façon dont leur utilisation par l’homme a été associée à l’essor de la vie de cour. La relation homme-animal en milieu de cour est abordée dans la première partie, sous l’angle des formes architecturales, des structures administratives ainsi que du cadre juridique et social au sein desquels elle s’épanouit à la charnière des XVIe et XVIIe siècles (chapitres I à III). Le chapitre IV aborde un dernier aspect de la relation entre l’homme et les animaux en décrivant la finalité alimentaire des seconds. La deuxième partie étudie la participation des animaux à la dynamique de cour, au moment où, à partir du règne de Louis XIII, la curialisation s’accélère. Il s’agit d’abord de préciser le rôle des animaux dans l’élaboration de modèles culturels véhiculés par la propagande et le mécénat princiers (chapitres V et chapitre VI). À l’échelle interne, la façon dont le développement des équipages et la codification des chasses royales participent à la curialisation fait l’objet des chapitres VII et VIII. L’impact de la sédentarisation de la cour sur les populations animales et sur le développement de l’architecture zoologique constitue la matière de la troisième partie. Le chapitre IX est consacré à la Ménagerie de Versailles et le suivant à l’institutionnalisation du mécénat scientifique qui lui a été associé. Les chapitres XI et XII étudient la répartition sélective des animaux en fonction des résidences de la cour et son incidence sur l’organisation de l’espace. / This study does not focus in on animals as much as it questions the way they have been used by men and the part they played in the development of court life. In the first part, I address the relation between man and animal in the court context, from the standpoint of the architectural forms, administrative structures as well as the social and legal framework, in which the relation blossomed during the transition of 16th to the 17th century (chapter I to III). Chapter IV deals with yet another aspect of the man-animal relation, describing the use of the latter for alimentary purposes. The second part questions the animals’ participation in the court dynamics, at a point when, beginning with Louis XIII’s reign, courtization accelerated. My first concern was to give a detailed account of the animal’s role in the conception of the cultural models conveyed by propaganda and sponsorship originating from princes (chapter V and chapter VI). On the internal level, chapter VII and VIII describe the way the development of hunting crews and the codification of royal hunts participate in courtization. In the third part, I examine the impact of the court’s settlement on animal populations and the development of zoological architecture. Chapter IX describes the Ménagerie of Versailles, while the next one addresses the joint process of institutionalization of scientific patronage. Finally, in chapter XI and XII, I argue that the selective distribution of animals depending on the court residencies had an impact on spatial organization.
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Entre le trône et l’autel : la grande aumônerie de France sous l’Empire et la Restauration (1804- 1830) / Between throne and altar : the “Grande Aumônerie de France” under the first Empire and the Bourbon Restauration (1804-1830)

Hême de Lacotte, Rémy 12 December 2012 (has links)
La grande aumônerie désigne traditionnellement, en France, le clergé chargé de l’exercice du culte auprès dusouverain et de ceux de ses sujets attachés à sa personne. Longtemps cantonné à la cour, ce service connaît, desa recréation par Napoléon au moment du passage à l’Empire jusqu’à sa suppression par la monarchie deJuillet, un développement sans précédent. L’amalgame de différentes composantes, à commencer, sous laRestauration, par l’aumônerie militaire, transforme le modeste département aulique en une institution présenteà l’échelle nationale, dont les effectifs équivalent à ceux d’un petit diocèse. Le présent travail s’interroge sur lamanière dont l’existence d’un tel clergé affecte concrètement le fonctionnement du système concordataire, àtravers l’étude de ses structures, de son personnel et de son activité pastorale. Il pose aussi la question du poidspolitique du clergé de cour dans la direction des Affaires religieuses en régime constitutionnel. Il conclut surun constat : celui de la marginalisation, avant même sa disparition, de la grande aumônerie, soulignant parcontrecoup la solidité des institutions de régulation des cultes mises en place par Bonaparte. L’antique alliancedu Trône et de l’Autel fait alors place, définitivement, à la relation purement administrative de l’Église et del’État. / The “Grande Aumônerie” traditionally refers, in France, to the clergy in charge of the exercise of the ministryto the sovereign and, among his subjects, to all those attached to his person. A long time confined to the court,this service knows, from its restoration by Napoleon until its removal by the July Monarchy, an unprecedentedgrowth. The incorporation of various components, which the most important is certainly, under theRestoration, the military chaplaincy, converts the modest aulic department into a national institution, whosenumbers equall to those of a small diocese. This work examines how the existence of such a clergy actuallyaffects the running of the Concordat System, through a detailed study of its structures, its staff and its pastoralactivity. It also raises the question of the political weight of the court clergy in the management of religiousaffairs in a constitutional government. Eventually a finding stands out : the marginalization, even before itsdisappearance, of the “Grande Aumônerie”, which, by contrast, underlines the soundness of the institutionsestablished by Bonaparte in order to regulate the religions. The ancient alliance of Throne and Altar then givesway, definitively, to the merely administrative relationship between Church and State.
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Le maréchal-duc de Luxembourg (1628-1695) et le commandement des armées : carrière des armes et pratique de la guerre sous Louis XIV / The Marshal-Duke of Luxembourg (1628-1695) and the Art of Command : Military Career and Warfare under Louis XIV

Fonck, Bertrand 19 November 2011 (has links)
François-Henri de Montmorency-Bouteville, maréchal-duc de Luxembourg (1628-1695), connut une longue carrière d’officier général, de la fin de la guerre de Trente Ans à celle de la Ligue d’Augsbourg, et un parcours contrasté, marqué par les inconstances de la faveur et de la fortune des armes. Engagé dans la Fronde auprès de son parent, le prince de Condé, qui lui obtint en 1661 la main de l’héritière de la pairie de Luxembourg, il revint au service lors de la guerre de Dévolution. Ayant acquis la protection de Louvois, il commanda en Hollande en 1672, puis devint capitaine des gardes du corps avant d’obtenir le bâton de maréchal de France en 1675. Impliqué dans l’affaire des Poisons, il fut écarté des commandements et dut attendre la campagne de 1690 pour retrouver la direction de l’armée de Flandre, qu’il commanda jusqu’en 1694. Ses victoires, pourtant peu exploitées, lui valurent une gloire inégalée en son temps et le surnom de Tapissier de Notre-Dame ; elles en firent également l’un des généraux les plus influents à la cour de Louis XIV, qui favorisa l’élévation de sa maison. L’étude de sa carrière apporte une contribution de premier plan à l’histoire de la collaboration intéressée entre la grande noblesse et la monarchie absolutiste, et de la place des généraux dans l’État et le gouvernement du royaume. L’analyse de ses campagnes et de son expérience du commandement dévoile l’évolution de la conduite de la guerre et des opérations, au temps de la stratégie de cabinet et des conflits limités, aussi bien que les transformations progressives des pratiques de la guerre et du combat. / François-Henri de Montmorency-Bouteville, marshal-duke of Luxembourg (1628-1695), followed a long career of general officer, from the end of the Thirty Years’ War till the Nine Years’ War, and had a contrasted life marked by the inconstancies of the favour and the fortune of war. Committed in the Fronde with his relative, the prince of Condé, who obtained for him in 1661 the hand of the heiress of the “pairie” of Luxembourg, he returned to the service during the War of Devolution. Having acquired the protection of Louvois, he commanded in Holland in 1672, then became captain of a company of “gardes du corps”, before becoming marshal of France in 1675. Involved in the Affair of the Poisons, he was pushed aside from commands and had to wait for the campaign of 1690 to find back the direction of the army of Flanders, which he commanded until 1694. His victories, although not totally exploited, were worth to him an unequalled glory at that time, and the nickname of “The Tapissier de Notre-Dame” ; they also made him one of the most powerful generals in the court of Louis XIV, which favored the rise of his family. The study of his career contributes remarkably to the history of the interested collaboration between the high nobility and the absolutist monarchy, and of the place of the generals in the State and the kingdom’s government. The analysis of his campaigns and his experience of command reveals the evolution of warfare, in the time of the “stratégie de cabinet” and the limited conflicts, as well as the progressive transformations of the practice of war and fighting.
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Les écuyers tranchants et la découpe des aliments dans les péninsules ibérique et italienne à la fin du Moyen Age et à la Renaissance / The carvers and the task of carving the food in Spain and Italy at the end of the middle ages and at the beginning of the renaissance period

Parizot, Olivia 25 November 2016 (has links)
À la croisée de l’histoire sociale, culturelle et des techniques, ma thèse porte sur la fonction de l’écuyer tranchant, un office majeur de l’hôtel royal à qui incombait la tâche délicate de découper et servir les mets à la table du seigneur. Exercé au départ par les grands du royaume, l’office se professionnalise à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance, comme l’atteste la multiplication des traités de découpe en Espagne et en Italie durant cette période. Le présent travail permet de mesurer, d'une part, les interférences textuelles entre les traités de découpe ibériques et italiens et de s'interroger, d'autre part, sur la correspondance entre les normes et la pratique. A la fin de comprendre la place occupée par l'écuyer tranchant au sein de l'hötel royal, et le rôle qu'il a pu jouer dans l'entourage du roi, un travail prosopographique a été mené durant les règnes des rois aragonais Ferdinand Ier et Alphonse le Magnanime / My thesis is at the crossroads of social, cultural and technical history. It deals with the duties of the Carver who was entrusted with a major assignment at the Royal Court: he was given the delicate task of carving the food and serving up the dishes for his Lord. This office, first performed by the royal officers, became a profession at the end of the middle ages and at the beginning of the renaissance period, as may be attested by the multiplication of treaties on carving in Spain and Italy issued at that time. The antiquity of the "arte Cisaria" (1423) led me to wonder about its influence on the Catalan and Italian treaties on carving which were the established later on. I also wondered afterwards to what extent these treaties complied with the established norms. Finally, in order to understand the place occupied by the Carver within the Royal Court, I focused my prosopographic research on the reigns of the Aragonese kings Ferdinand I, and his son Alphonse V
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Entre mentalités et traditions à la cour de France : le pouvoir politique de Catherine de Médicis vu par ses opposants au temps des Guerres de religion

Marmen, Cynthia 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire tourne autour de l’histoire de Catherine de Médicis : une femme, une reine, une épouse et une mère. Nous y analysons les perceptions du pouvoir politique féminin entre 1560 et 1589. Nous nous intéressons également à l’histoire de la monarchie française et de son organisation hiérarchique, alors que le royaume est empêtrée dans les Guerres de religion. Nous y étudions notamment l’organisation sociale et les traditions de la cour de France, ainsi que l’évolution des relations entre le pouvoir monarchique, les bourgeois et les membres de la noblesse. Plus particulièrement, on voit comment Catherine a su conserver pendant trente ans un pouvoir politique étendu et puissant, alors que les mentalités dictent plutôt son retrait des affaires du gouvernement. En effet, pour de multiples raisons, religieuses, économiques, politiques et sociales, ses opposants ne veulent pas qu’une femme ait autant d’autorité au sein du royaume. Par exemple, selon eux, les femmes ne peuvent pas être régentes parce qu’elles sont trop émotives et que leur présence, auprès du roi, est un danger pour le royaume. Catherine utilise donc l’art, sa correspondance et les fidèles de son réseau de clientèle pour prouver à ses détracteurs qu’elle est une véritable femme de pouvoir et rester au sommet de l’État. / This thesis concerns the history of Catherine de Medici : a woman, a queen, a wife and a mother. In this study, we analyze the representations of the female political power between 1560 and 1589. Hence, it’s also focuses on the history of the monarchy during the French Wars of Religion and his organization. We look into the traditions and the organization of the French court, as well as the complex relations linking the crown, the bourgeois and members of the nobility during a dark part of French history. Through those thirty years, Catherine managed to retain a wide and strong power in spite of opposing mentalities. For various reasons stemming from political, social, religious and economic matters, her political opponents disapproved of a woman holding such authority. For instance, according to them, women were unfit for the regency because of their acute emotivity and the danger that might arise from their influence on the king. Therefore, Catherine used other means such as art, correspondence and social networks to assert her role as a powerful female figure.
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Itinéraires musicaux à la cour de France sous les premiers Bourbons / Musical itineraries at the French Court under the First Bourbon Kings

Pédelaborde, Cindy 28 June 2012 (has links)
Une somme considérable de légendes véhiculent des images éculées d’Henri IV et Louis XIII. Au premier d’être alors évoqué comme un personnage débonnaire, guerrier, vert galant, préférant les joies populaires de la poule au pot et des chansons licencieuses du Pont Neuf aux fastueux spectacles de cour, quand son fils est appréhendé comme un monarque taciturne, dominé par sa mère puis par le tout-puissant Richelieu. Rarement l’intérêt se porte alors sur leurs personnalités politiques qui pourtant, animées par la passion de la gloire, pleinement conscientes de leur rôle de souverains du royaume, usèrent toutes deux de l’art à des fins d’autorité, ouvrant la voie à leur illustre descendant : Louis XIV. Notre étude a pour ambition première d’analyser quel fut l’initiation, voire l’édification, de ces deux souverains. Les usages politiques des spectacles de cour ont pour beaucoup été mis en exergue, mais le lien entre éducation artistique et politique est, quant à lui, bien moins étudié. Or, apprentissage politique et enseignement artistique passent par la ‘‘rencontre’’ entre l’enfant et les spectacles. De cette rencontre, le prince pourra envisager les potentialités du fastueux et utiliser ces premières expériences comme une référence qu’il accommodera par la suite, à son profit. Quelle place fut alors donnée à la musique dans la formation humaniste que reçut le jeune Henri de Navarre ? Quel fut le rôle confié aux arts dans l’éducation de Louis XIII, tandis que sa mère, digne représentante de la dynastie Médicis, mettait un point d’honneur à entourer sa cour de fêtes perpétuelles ? Ce sont en effet les femmes, c’est indéniable, qui jouèrent un rôle de tout premier plan dans la mise en place et le développement des spectacles utilisés pour servir la propagande royaliste. C’est cette réflexion, autour de la place de ces ‘‘muses’’ dans la formation des souverains au mécénat artistique et plus encore à l’utilisation politique des arts, qui nourrit notre première partie. La seconde est entièrement consacrée à l’utilisation propagandiste de l’art. Sous les premiers Bourbons, la musique se développa sous ses aspects les plus divers, psaumes, cantiques, chansons populaires ou airs de cour, ballets, tous utilisés afin d’ancrer plus fortement leurs règnes au cœur de la tradition monarchiste française. Sous ces souverains, au pouvoir bien controversé, les fêtes firent partie intégrante de la stratégie gouvernementale ; elles ne jouèrent plus seulement le rôle décisif, mais désormais connu, de consolidateurs du pouvoir en place mais le légitimèrent, l’assirent. Ainsi naquit la dynastie Bourbon. / A considerable amount of legends conveys hackneyed images of Henri IV and Louis XIII. The first one was then evoked as a good-natured, warlike figure and a Green Gallant who preferred the popular enjoyments of the boiled chicken and the bawdy songs of the Pont Neuf to the celebrations of the Valois court. His son was, as for him, considered as a taciturn monarch, dominated by his mother or by the almighty Cardinal Richelieu. Curiosity is then rarely aroused by their political personalities which, nevertheless livened up by the passion of the glory, conscious of their role as Kings of France, used both the art for authority purposes, opening the way to their illustrious descendant: Louis XIV.The first purpose of this study is to explore the initiation, if not the edification, of these sovereigns. The political uses of the splendoures were largely underlined, but the link between arts and political education is not much studied. Yet political learning and art education are conveyed by the "encounter" between the child and these shows. This encounter enables the prince to consider the potentialities of the luxurious, and to use these early experiences as a reference that he will accommodate to his profit afterward. Then what place was given to the music in the humanist formation received by the young Henri de Navarre? What was the role assigned to arts in the education of Louis XIII, while his mother, deserving representative of the Medici dynasty, made it a point of honor to provide her court with perpetual celebrations? Women undeniably played a first rank role in the implementation and the development of the court’s shows used to serve the royalist propaganda. This reflection around the role of these "muses" concerning the education of the sovereigns in the artistic sponsorship in addition to the political use of the arts will be the main focus of the first part. The second part is entirely dedicated to the propagandist use of the art. Under the first Bourbons, music developed as a wide range of appearances, psalms or hymns, popular songs or ‘‘airs de cour’’, ballets. All these forms emerged, anchoring more strongly their reigns in the tradition of the French monarchy. Under Henri IV and under his son, asserting a controversial power, the fêtes were part of the governmental strategy; they did not only play a decisive role in strengthening the power any more, they legitimized it, they consolidated it. This is how the dynasty of Bourbons was born.
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Les chasses des souverains en France (1804-1830) / Imperial and royal hunts in France (1804-1830)

Vial, Charles-Eloi 17 October 2013 (has links)
Activité prisée des rois de France depuis l'époque médiévale, la chasse était devenue pour les derniers Bourbons plus une passion dévorante qu'une simple distraction. Louis XV et Louis XVI furent critiqués par l'opinion publique naissante, qui considérait que leurs chasses onéreuses les éloignaient du gouvernement. Après la chute de la monarchie, les chasses royales disparurent. Elles furent remises au goût du jour par Napoléon Ier, soucieux de s'approprier les apparences de la légitimité monarchique. Le maréchal Berthier fut ainsi nommé Grand veneur en 1804. Grâce à lui, Napoléon put faire de ses chasses un instrument politique puissant, une distraction de Cour prisée, le tout avec une économie substantielle de moyens. La Restauration, au lieu de revenir à l'organisation d'Ancien Régime, choisit de conserver l'équipage de chasse et l'administration mise en place pour Napoléon, qui fonctionnèrent jusqu'en 1830. Naquit ainsi le paradoxe d'une Restauration affichant, à la suite de l'Empire, la volonté de renouer avec la tradition monarchique, mais cela grâce à un équipage formé pour Napoléon. C'est cette continuité, humaine, budgétaire, mais aussi politique et symbolique qu'il convient d'étudier au travers des éléments constitutifs des chasses : une implantation autour de Paris permettant une circulation de la Cour autour de différentes résidences de chasse, une pratique régulière destinée à la distraction du souverain et de ses proches, des invitations de personnages politiquement importants, qui donnent à certains jours de chasse bien précis une résonance particulière. Autant d'aspects qui se retrouvent dans les sources : archives, journaux, mémoires, œuvres d'art. / Hunting had always been the privileged activity of kings since the mediaeval period, and for the later Bourbons it became a consuming passion. Indeed Louis XV and Louis XVI were to be criticized by a proto public opinion ; it was thought that hunts were expensive and that they distracted the rulers from the duties of government. The royal hunts disappeared with the fall of the monarchy. But Napoleon, with his desire to appropriate the outward show of monarchical legitimacy, brought it back. Marshal Berthier was appointed Grand veneur and given the task of organizing the imperial hunt in exactly the same way as it had been done under Louis XVI. Napoleon made the hunts a powerful political instrument and a Court indulgence whilst at the same time making considerable savings. The Restoration in fact chose not to revive Ancien Régime customs but preserved the Napoleonic hunting administration. This gave rise to the paradox of a Restoration attempting to reinvigorate monarchical traditions but using structures created by Napoleon. This is that strong continuity, human, budgetary, but also political and symbolic, inside a geographical field concentrated around Paris that made it possible for the Court to circulate around the different imperial hunting residences, to dedicate certain days to the hunts, and to invite some important political figures. All of these aspects are to be found in the sources : archives, newspapers, autobiographies, artworks.
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Recherches sur la cour royale égyptienne à l’époque saïte (664-525 av. J.-C.) / Researches on the Egyptian royal court during the Saite Period (664-525 BC)

Paquette, Sepideh 18 December 2014 (has links)
Cette thèse propose une analyse de la « cour royale » égyptienne sous la XXVIème dynastie saïte (664-525 av. J.-C.) à partir des sources majoritairement textuelles (privées et royales) et historiques. Le volume de synthèse se développe autour de trois axes principaux traitant la « cour » dans son acception sociale, telle qu’on l’entend dans la sociologie historique. La première partie est ainsi consacrée à l’étude de la cour comme la Maison du souverain afin d’éclairer l’ensemble des activités qui caractérisent la « vie de cour » et son organisation domestique et qui rendent l’espace curial « privé » ou « officiel ». La deuxième partie examine la cour dans son agencement social et en tant qu’outil de représentation et de communication : ce sont alors le protocole du palais royal et son rôle-clef dans le maintien de l’équilibre social entre les souverains saïtes et leurs sujets (système des faveurs–ḥswt) qui sont analysés. La troisième partie se concentre sur les acteurs sociaux de la Résidence du roi (les courtisans et l’entourage royal) et tente de démontrer les différentes catégories auxquelles appartiennent ces élites et de déceler les modalités de leurs accès au palais et au rang de « courtisan modèle » dans la hiérarchie de la cour. Enfin, l’enquête diachronique suivie tout au long de la synthèse permet de mieux connaître l’impact des emprunts archaïsants dans le système palatin saïte, et par conséquent, d’évaluer la continuité et/ou le changement de ce système par rapport aux modèles traditionnels de la cour pharaonique. Le volume du corpus regroupe un ensemble de données prosopographiques appartenant à plus de 130 officiers royaux. Un troisième volume est consacré à la bibliographie générale, aux annexes et index. / This thesis offers an analysis of the Egyptian "royal court" under the XXVIth Saite Dynasty (664-525 BC) based on textual (private and official records) and historical sources. The synthesis develops around three main axes and deals with the "Court" in its social meaning as defined by the historical sociology. The first part, then, concentrates on the study of the court as the House of the sovereign and attempts to identify the activities which characterize the "court life", its domestic organization and which make the curial space "private" or "official". The second part examines the court as a symbol of social order and the outil of representation and communication of the monarchic authority: the protocol of the Royal palace and its key role to maintain the social balance between the Saite kings and their subjects (system of the favours ḥswt) are analyzed here. The third part focuses on the social actors of the Residence (courtiers and royal entourage) and tends to demonstrate the various categories of these elites and to reveal the modalities of their accesses to the palace and to the position of "model courtier" within the hierarchical order of the court. Finally, the diachronic study followed throughout the synthesis allows to better comprehend the impact of the Archaism on the Saite palace institution and consequently to estimate the continuity and/or the changes of this system compared to the traditional models of the Pharaonic court. The corpus includes a group of prosopographical data belonging to more than 130 royal high officials. The third volume is composed of three sections general bibliography, appendices and indexes.

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