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L'homme qui racontait des histoires ; suivi de, "Le bâton brisé"

Boisvert, Julien-Pier 06 1900 (has links) (PDF)
L'homme qui racontait des histoires est une expérience littéraire sur le phénomène de la voix et sur l'impact de la matérialité du texte sur celle-ci. Trois voix différentes racontent des épisodes d'une même histoire. Pourtant, les trois voix proviennent de la même plume. C'est en jouant sur la relation entre les voix narratives et le langage qu'elles utilisent comme rapport au monde que se construit le roman. Chacune de ces voix porte en son sein une vision du langage qui l'anime, et cette vision langagière est intrinsèquement liée à une façon de voir le monde. Trois voix, trois postures langagières, trois perceptions du monde. Le bâton brisé témoigne de prises de position sur deux enjeux de l'écriture romanesque. Le premier : la fiction comme moteur de l'esprit du roman, ainsi que l'appelle Kundera, qui invoque l'ambiguïté et le questionnement comme raisons d'être principales de l'écriture romanesque. Le second enjeu : un engagement pour une stylistique personnelle par opposition à l'académisme, le style journaleux, comme l'appelle Céline, celui des prosateurs imperméables à l'émotivité du langage, dont les mots étouffent toute possibilité de ressentir; un engagement, donc, pour une langue vivante, libérée de ses mécanismes lourds, une langue qui se joue d'elle-même, qui s'amuse avec ses propres règles, une langue travaillée avec minutie afin qu'elle puisse résonner dans la tête du lecteur grâce à sa prosodie, à son rythme, à son écart par rapport à la langue normative, celle de tous les jours, celle qui ne saurait animer un roman, sauf à être sublimée par le style. ______________________________________________________________________________
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La chambre à débarras ; suivi de, L'écriture et ses allées à

Beauchamp, Alexandre 01 1900 (has links) (PDF)
La chambre à débarras est un roman qui, s'articulant autour de la mémoire et de l'oubli, met en scène une relation entre un fils et son père et l'asynchronisme de leurs regards. Il y est notamment question de la nature des liens qu'entretient l'individu avec son passé et de l'authenticité du rapport aux souvenirs, représentés sous la forme de photographies de famille. En revisitant ses albums, le personnage principal est confronté à l'altération de sa mémoire par l'oubli. Il entreprend alors de développer un rituel illusoire visant à une reconstruction identitaire qui le mène non seulement à revisiter les différents événements de sa vie, mais à revivre chacun d'eux. L'écriture s'impose à lui comme un moyen de fixer temporairement cette expérience du souvenir tout en lui faisant prendre conscience du déséquilibre existant entre le passé et le présent, entre la présence et l'absence, déséquilibre à partir duquel sa mémoire s'est constituée. L'appareil réflexif L'écriture et ses allées à s'intéresse au processus créateur dans le cadre d'une pratique personnelle où écriture et photographie sont indissociables. En effet, toutes deux ont comme assise la notion de solitude qui, conditionnelle à la formation du sujet, ouvre à une expérience sensible. Celle-ci est caractérisée par une mise en mouvement et par le fait d'apprentissages. Selon l'expression empruntée à la chanteuse Jorane, il s'agit d'un parcours « vers à soi ». Dès lors que quelque chose a été touché, que le sujet s'est laissé émouvoir, bouleverser une empreinte de ce lien, de cette relation existe. L'écriture et la photographie visent à reconnaître la présence de cette empreinte, à l'interroger et à la réinvestir sous une forme intelligible en témoignant du rapport à soi et au monde. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écriture, photographie, mémoire, oubli, solitude, identité, filiation.
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Dans la lueur des lucioles ; suivi de, Pneuma : témoigner pour résister

Thisdale, Isabelle 12 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire est composé de deux parties. D'abord, un recueil de poésie qui a comme point de départ la tentative de suicide de ma sœur cadette et son aveu, prend la forme d'un témoignage littéraire. Cette expérience, ainsi que la réflexion sur la mort, le deuil et le manque qui en a découlé, sont mis en scène dans les poèmes et font l'objet d'une réflexion qui traverse le recueil. Les poèmes sont traversés par un souffle dont le rythme évolue au fil du recueil. Ce souffle représente les variations que subit la parole, rendant tangible la particularité du témoignage. Le rythme est également porté par le visage de la sœur, qui revient à plusieurs reprises sous diverses formes et assure la liaison entre les différentes sections. Le dossier d'accompagnement développe une réflexion sur le témoignage dans un contexte de création littéraire. Il interroge la position de témoin du témoin et tente de mettre en lumière le rôle d'accompagnement de celui qui voit un proche échapper à la mort. Cela implique que le témoin affirme sa responsabilité envers celui qu'il accompagne. Ce dernier entre dans un lieu où se réactualise sa présence antérieure aux événements traumatiques. L'espace aménagé par le témoignage est un lieu de convergence des temps. C'est là que sont convoqués les visages des absents et les figures du deuil qui appartiennent au passé du drame, et que le témoin se doit de rencontrer pour accomplir le don de sa parole. Le témoignage permet alors la restitution d'une image manquante, que la part de fiction du témoignage littéraire contribue à rétablir. Une parenté entre le matériau plastique et le matériau langagier est ensuite établie afin de démontrer que l'écrivain, comme le peintre, possède le pouvoir de pétrir le langage. Le don que constitue le témoignage est une prise en charge de la douleur. La violence faite au langage par l'écriture permet un transfert du corps au corpus, et rend possible un apaisement du corps meurtri. Dans le cas du témoignage de la perte, l'abandon, de même que le don accompli par le témoignage, permet de reconnaître le véritable objet du deuil, plaçant ainsi l'absence non plus sous le signe d'un drame mais sous le signe d'un manque fondamental que la poésie peut combler. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Témoignage littéraire, Deuil, Corps, Violence, Poésie, Écriture matérielle, Arts visuels
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La reine des neiges (roman) ; suivi de, L'art du vrai (une éthique qui m'a un jour été dictée par le slogan d'une boulangerie)

Corbeil, Guillaume 03 1900 (has links) (PDF)
La reine des neiges raconte, à la première personne, la vie d'un garçon dont la mère lui raconte depuis sa naissance qu'il est le fils d'un livre qui, comme un ange du ciel, est descendu de sa bibliothèque lui annoncer qu'il était destiné à devenir un grand écrivain et à remporter le prix Goncourt. La famille habite l'appartement sous celui d'Émile Ajar, et à mesure que le narrateur prend connaissance de l'histoire de celui qui n'est en vérité que le pseudonyme de Romain Gary, il comprend peu à peu le mensonge dont il est l'objet. La double identité d'Émile Ajar/Romain Gary reflète les deux réalités du personnage du fils : son moi-écrivain, figure imaginaire inventée par sa mère, et son moi réel. Le volet réflexif qui accompagne le roman, L'art du vrai (une éthique qui m'a un jour été dictée par le slogan d'une boulangerie), s'interroge sur la nature du rapport entre l'œuvre romanesque et la vérité. Après avoir analysé le slogan publicitaire d'une boulangerie de l'Avenue du Mont-Royal et l'avoir mixé, entre autres, avec la pensée d'Adorno, de Broch et de Wilde, j'en arrivai à la conclusion que la vérité n'est pas un objet à capter et à reproduire fidèlement, mais un sens à inventer au moyen de son art. La réalité est issue du sujet, de son regard qui se pose sur le monde pour essayer de le comprendre, et c'est dans le fait de dire, de raconter une histoire, que son langage crée une forme dans laquelle le monde devient signifiant. La vérité n'est donc rien de plus qu'un mensonge auquel la vraisemblance nous permet de croire : un mensonge comme les autres, une sornette. Ainsi cette partie du mémoire présente-t-elle la posture d'un aspirant écrivain qui refuse d'enfermer son travail dans la forme d'une définition. Il en deviendrait le prisonnier, et serait alors condamné à constamment se rejouer, à imiter sa propre personne, pour ne plus être qu'un acteur interprétant jour après jour le personnage qu'il s'est inventé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vérité, Vraisemblance, Mensonge, Parodie, Art, Émile Ajar, Romain Gary
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Extraits de solitude ; suivi de, Vers une écologie de l'écrivain

Cordeau, Kevin 11 1900 (has links) (PDF)
Le mémoire de création qui suit a été composé en deux temps. La première partie, intitulée Extraits de solitude, comporte quatorze textes, dont neuf nouvelles et cinq fragments, dits « entrefilets ». Concernant la forme, les nouvelles sont divisées suivant deux approches narratives : la première prend l'aspect d'une voix extérieure qui s'adresse aux personnages à la seconde personne du singulier. La seconde, quant à elle, est de l'ordre du monologue intérieur mené à la première personne. Certes, les frontières entre ces deux « regroupements » de nouvelles sont poreuses : au fil du recueil se développe une observation de plus en plus insistante de l'expérience de la solitude. Les entrefilets permettent de mettre en évidence ce paradoxe de la solitude vécue parmi la multitude qu'implique le fait d'habiter un quartier, une ville. La narration y est plus objective, c'est-à-dire observatrice, ce qui lui permet de cerner un évènement isolé faisant partie du « décor » de la quotidienneté urbaine. Un peu comme le ferait, justement, un entrefilet dans un journal. Un texte plus long se trouvant au centre du recueil combine les deux modes narratifs et en confronte le point de vue possible sur le rapport du personnage à ses souvenirs. Les différents personnages croisés au fil des textes du recueil présentent tous, à leur manière, un « défaut d'habiter », au sens où un élément particulier relevant du fait de vivre en communauté leur pose problème. Cela les conduit à craindre leur quotidien et à développer soit une obsession pour une activité en particulier (le jardinage, par exemple), soit un désir irrépressible de fuir leur propre vie. Cette question de la fuite est centrale dans chacun des textes et se décline sous plusieurs formes : le voyage, le défilement, mais, le désistement, l'isolement... L'appareil réflexif, en seconde partie, qui s'intitule Vers une écologie de l'écrivain, fonde ses prémisses sur ce « défaut d'habiter » que la pratique de l'écriture peut permettre de délier. Le premier chapitre, Apprivoisement, interroge justement la solitude de l'écrivain qui doit chercher, par l'écriture, à créer des liens avec l'espace qu'il habite, le monde qui l'entoure. Il en ressort essentiellement qu'une posture d'écrivain s'inscrit toujours sur le seuil entre l'intériorité et l'extériorité. Le second chapitre, Matière quotidienne, développe les quelques éléments qui permettent de définir l'idée d'une écologie de l'écrivain, dont la pratique, liée à l'expérience spécifiquement urbaine de la marche, s'intéresse particulièrement à notre rapport sensible à l'espace vécu en commun. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : angoisse, communauté, fuite, marche, quotidien, solitude, ville
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L'écologie de la chronique, incluant le recueil « Immédiates »

Ranger, Christian 06 June 2012 (has links)
La chronique médiatique contemporaine est indissociable de son contexte de production. Un cadre strictement générique ne suffit donc pas à rendre compte de la forme que revêtent aujourd'hui les chroniques. En étudiant l’écologie de production du genre, caractérisée en aval par le pacte conclu entre le chroniqueur et son éditeur et en amont par un narrataire qu’éclaire le courrier du lecteur, nous proposons ici une explication de certains traits caractéristiques du genre – comme la brièveté du texte, l’aspect fragmentaire du propos et le ton de la conversation privilégié par le chroniqueur. Notre étude de quatre recueils de chroniques explore la relation intime mais conflictuelle qu’entretient la chronique avec le temps. François Mauriac, Bernard-Henri Lévy, Gil Courtemanche et Jacques Brault déploient des stratégies variées pour s’acquitter de leur tâche d’écriture périodique, ainsi qu’afin de concilier deux horizons de lecture, dont l’un est immédiat et l’autre dans la durée. Enfin, nos propres chroniques - les Immédiates -, explorent trois thèmes : l’âge adulte, la ville et l’américanité.
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L'écologie de la chronique, incluant le recueil « Immédiates »

Ranger, Christian January 2012 (has links)
La chronique médiatique contemporaine est indissociable de son contexte de production. Un cadre strictement générique ne suffit donc pas à rendre compte de la forme que revêtent aujourd'hui les chroniques. En étudiant l’écologie de production du genre, caractérisée en aval par le pacte conclu entre le chroniqueur et son éditeur et en amont par un narrataire qu’éclaire le courrier du lecteur, nous proposons ici une explication de certains traits caractéristiques du genre – comme la brièveté du texte, l’aspect fragmentaire du propos et le ton de la conversation privilégié par le chroniqueur. Notre étude de quatre recueils de chroniques explore la relation intime mais conflictuelle qu’entretient la chronique avec le temps. François Mauriac, Bernard-Henri Lévy, Gil Courtemanche et Jacques Brault déploient des stratégies variées pour s’acquitter de leur tâche d’écriture périodique, ainsi qu’afin de concilier deux horizons de lecture, dont l’un est immédiat et l’autre dans la durée. Enfin, nos propres chroniques - les Immédiates -, explorent trois thèmes : l’âge adulte, la ville et l’américanité.
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Ces jeunes filles parlent trop suivi de Transformations et déviances corporelles chez Anne-Marie Albiach et Lautréamont

Bouchard, Geneviève January 2017 (has links)
Cette thèse en création littéraire contient trois parties. La première partie est constituée du texte de création littéraire : Ces jeunes filles parlent trop. Le texte est divisé en trois parties afin de rendre compte d'une parole multiple, comme le titre du texte le laisse penser. La création littéraire est constituée de poèmes en prose et en vers, ainsi que de fragments poétiques. Ce texte de création avait pour objectif d'expliciter la problématique suivante : Comment rendre compte de situations traumatisantes et du corps à travers différents objets? Ainsi le texte présente plusieurs objets dont le miroir, la bouteille et des tresses capillaires. La deuxième partie est divisée en trois chapitres. Le premier chapitre présente une analyse du corps poétique chez Anne-Marie Albiach dans son recueil Mezza Voce. Il s'agit ici de voir de quelle manière Albiach transforme le corps afin de permettre à celui-ci de devenir un objet d'écriture. Le deuxième chapitre aborde Les chants de Maldoror du comte de Lautréamont. Dans ce chapitre, un passage en particulier est analysé. Celui-ci nous servira à présenter de quelle façon le corps chez Lautréamont permet, malgré ses nombreuses mutilations, d'être un outil de transmission et de communication. La dernière partie ajoute une composante réflexive à la thèse. Il s'agira de présenter et d'expliquer la problématique et la thématique choisies. Le dernier chapitre, Création et corps, sert aussi à mettre en lien le texte de création et les auteurs abordés.
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Une dramaturgie de l'individu hypermoderne, suivi de Brutus

Marquette, Julie January 2019 (has links) (PDF)
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La création littéraire comme vocation chrétienne : un projet de recherche-création

Blair, Louisa 24 April 2018 (has links)
Ce projet en théologie pratique vise à explorer la création littéraire comme vocation chrétienne. Si nous sommes appelés à suivre le Christ, comment répondre à la tentation parfois impérieuse de l’écriture ? Est-ce qu’il s’agit d’une seule vocation ou est-ce que les « appels » à la vocation chrétienne et à la création littéraire ont plutôt des sources différentes ? Autrement dit, est-ce que les appels à mettre noir sur blanc ses pensées viennent aussi de Dieu et est-ce Dieu qui est source de l’inspiration littéraire ? J’ai développé ces questionnements parce que, dans mon expérience, les deux « appels » sont souvent en concurrence et je voulais me donner les moyens pour les discerner, sinon les réconcilier. J’ai donc observé ma propre démarche littéraire pour faire ressortir les dissonances, résonances et chevauchements entre ma pratique comme écrivaine et ma vocation chrétienne, et ainsi développer une théologie pratique de la vocation littéraire. Pour ce faire, j’ai créé « la méthodologie jazz », une méthodologie heuristique qui vise une observation distanciée de mes habitudes créatrices. Au cours de mes quatre années d’études doctorales, j’ai écrit une pièce de théâtre, des nouvelles et un livre, entre autres textes. Pendant la rédaction de chaque texte, j’ai tenu un journal de bord pour noter des remarques sur ma méthode. Après avoir assemblé un corpus représentatif, et inspirée par l’œuvre de Gérard Genette sur la fonction des paratextes, j’ai de nouveau observé ma pratique, rétroactivement, avec des notes de bas de page dans une autre langue. À partir d’une synthèse des annotations recueillies, j’ai réalisé une réflexion théologique avec l’aide d’une grille d’analyse basée sur les écrits du théologien Christoph Theobald portant sur des éléments de la vocation chrétienne. Premièrement, j’ai découvert que ma foi influence ma pratique littéraire. Par exemple, les appels à écrire viennent de l’extérieur comme de l’intérieur. Prendre une décision, à savoir comment répondre à ces appels, ou même seulement si l’on doit y répondre, exige un discernement qui s’adresse à mes valeurs chrétiennes. Deuxièmement, Theobald souligne le rôle capital joué par les malentendus, les « passeurs » et l’exil (par exemple, dans le récit de Samuel, pour qui Élie est le passeur). Ces éléments, comme je le démontre, sont également significatifs dans le processus d’écriture. Troisièmement, tout comme la vocation religieuse, la vocation littéraire est un appel à comprendre et à développer notre singularité profonde, tout comme elle peut facilement devenir un service rendu à soi-même plutôt qu’à autrui. En outre, j’ai observé que la nouveauté recherchée dans la création littéraire ne résonne pas nécessairement avec la nouveauté de la Bonne Nouvelle. Finalement, il y a dans une pièce bien réalisée un genre de vérité qui ressemble aux vérités ineffables de la foi. Ces résonances et ces dissonances aident à élaborer une théologie pratique de la vocation littéraire, où la clé du discernement au cours de la pratique quotidienne repose dans notre propre vérité ou dans la concordance avec soi, que nous ne retrouvons que dans la « sainteté hospitalière » du Christ. Par la contagion de l’authenticité, les espaces littéraires peuvent être autant hospitaliers que les espaces physiques ou sociaux. Si nous sommes vrais, comme Jésus, nous pouvons nous retirer des lieux publics, des moments passés en collectivité, pour répondre aux appels à la création littéraire sans être retenus par nos reproches à nous-mêmes, ou par les reproches (imaginées ou autres) de la communauté chrétienne. L’authenticité de Jésus l’a mené nécessairement loin de l’approbation générale de sa communauté, et par la contagion de cette authenticité, nous pouvons aussi donner un espace d’hospitalité aux autres de suivre leurs propres vocations. / This study in practical theology is an exploration of literary creation as a Christian vocation. If we are called to follow Christ, how should we respond to the imperious call to literary creation? Is the call to Christ and the call to create a single vocation, or do these “calls” come from different sources? Does the call to write also come from God, and is God the source of literary inspiration? I undertook this project because in my experience the two calls often compete, and I wanted to find a way to discern between them, if not reconcile them. I therefore observed my own literary practice to determine the dissonances, resonances and overlaps between my practice as a writer and my Christian vocation with the goal of creating, if possible, a practical theology of literary vocation. To do so I developed the « Jazz Method », a heuristic methodology for observing my practice from a distance. Over the four years of my doctoral studies, I had written numerous works of various kinds, including a play, some short stories, and a book. While I was writing these, I kept a journal. Having assembled some of the works into a representative collection, and inspired by Gérard Genette’s work on the function of paratexts, I observed my practice again, this time retroactively, by footnoting the collection, in another language. Then, based on a synthesis of all my observations, I undertook a theological reflection on my practice using the ideas of theologian Christoph Theobald on the elements of a Christian vocation. Firstly, I discovered that my dispositions as a Christian affect my writing practice. For example, the calls to write come from both inside and out, and deciding if and how to respond to these calls requires discernment for which I turn to my Christian values. Second, Theobald stresses the crucial role played by misunderstandings, passeurs (or mediators), and exile in the vocational call (for example in the story of Samuel’s call, mediated by Eli). As I show, these elements are also important in the practice of literary creation. Third, the call to write, like the call to Christ, is a call to understand and deepen our own singularity, but like a religious vocation, can easily turn into a service of oneself rather than of others. In addition, the novelty sought in literary creation is not necessarily of the same nature as that of the “Good News”. Finally, however, I observed that there is a literary truth found in a well-written piece that resonates with the ineffable truths of faith. These resonances and dissonances helped me to create a practical theology of literary creation, whereby the key to discernment in daily practice is our own truth, or the concordance with ourselves that is found in the “holy hospitality” of Christ’s presence. Through the wellknown contagion of authenticity, literary spaces can be as hospitable as physical or social spaces. If we are authentic, as Jesus was, we can withdraw from the crowd to respond to calls to creation without self-reproach and immune to the reproaches (real or imagined) of our community of faith, and through the contagion of our authenticity, give permission to others to find their own authenticity and their own vocation.

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