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Décolonisation des subjectivités et renaissance africaine : critique et réforme de la modernité chez Scholastique Mukasonga, Ngugi wa Thiong’o et Valentin-Yves Mudimbe / Decolonization of subjectivities and african renaissance : criticism and reform of modernity by Scholastique Mukasonga, Ngugi wa Thiong'o and Valentin-Yves Mudimbe

Boizette, Pierre 21 May 2019 (has links)
L’institutionnalisation des études postcoloniales et l’essor récent du champ décolonial ont mis en évidence la reconnaissance dont bénéficient aujourd’hui les intellectuels issus d’anciens territoires colonisés. Parmi eux, Ngugi wa Thiong’o et Valentin-Yves Mudimbe sont des figures respectées dont les écrits, aussi bien théoriques que fictionnels, cherchent à résoudre les crises générées par l’expérience coloniale. Conscients que celle-ci ne s’est pas achevée avec la vague des indépendances, ils maintiennent éveillé dans leurs œuvres le désir utopique qu’elles avaient vu naître, celui de concevoir un monde nouveau où les relations entre les peuples et les individus seraient renégociées, et ce, malgré les désillusions de la période qui leur succéda. Pourtant, la survenue, en 1994, du génocide des Tutsi du Rwanda aurait bien pu symboliser l’échec de leurs entreprises de détachement épistémique avec la modernité occidentale. Celui-ci consistait en effet en la réitération, sur le continent africain, d’un crime semblable à celui qui avait poussé nombre d’intellectuels à vouloir rompre avec l’ordre dont la Shoah était la conséquence. Néanmoins, bien au contraire, les textes de Scholastique Mukasonga témoignent de la reprise de l’impératif formulé par Ngugi wa Thiong’o et Valentin-Yves Mudimbe, à savoir le besoin de parvenir à une décolonisation des subjectivités pour initier une renaissance africaine. L’étude de chacune de leurs trajectoires a pour ambition de montrer la complémentarité de ces deux processus dans leurs œuvres qui, séparément, ouvrent la voie à de multiples futurs possibles pour l’humanité. / The institutionalization of postcolonial studies and the recent development of decolonial studies have highlighted the recognition that intellectuals from former colonized territories enjoy today. Among them, Ngugi wa Thiong'o and Valentin-Yves Mudimbe are respected figures whose writings, both theoretical and fictional, seek to resolve the crises generated by the colonial experience. Aware that this did not end with the wave of independence, they kept alive in their works the utopian desire, that of conceiving a new world where relations between peoples and individuals would be renegotiated, despite the disappointments of the postcolonial regimes. However, the 1994 genocide of the Tutsis in Rwanda could well have symbolized the failure of their epistemic detachment efforts with Western modernity. This consisted in the repetition, on the African continent, of a crime similar to the one that had pushed many intellectuals to want to break with the order of which the Shoah was the consequence. On the contrary, Scholastique Mukasonga's texts bear witness to the repetition of the imperative formulated by Ngugi wa Thiong'o and Valentin-Yves Mudimbe, namely the need to achieve a decolonization of subjectivities to initiate an African renaissance. The study of each of their trajectories aims to show the complementarity of these two processes in their works which, separately, open the way to multiple possible futures for humanity.
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Peuple kanak et droit français : du droit de la colonisation au droit de la décolonisation, l'égalité en question

Wamytan, Léon 09 February 2013 (has links)
Si le choc de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie évoqué dans le préambule de l’accord sur la Nouvelle-Calédonie du 5 mai 1998 n’est plus à démontrer, les moyens développés par le droit français à l’endroit du peuple restent à être examinés. Compte tenu des relations particulières qu’entretiennent les Kanak à la terre, le choc des cultures va se traduire par l’opposition des droits entre une coutume immuable, et un droit français qui sacralise la propriété privée, participant aux droits de l’homme et du citoyen Ces particularismes propres à la colonisation de la Nouvelle-Calédonie, ont pris de multiples formes juridiques, pour ce qui est de la prise de possession elle-même puisque le peuple premier kanak va connaitre un traité (1844), une prise de possession en 1853, et des actes de reconnaissance de souveraineté paraphés par certains chefs (1854) sur la Grande Terre.1Notre questionnement permanent est donc celui de savoir comment le peuple kanak a subi en vertu du droit français un bouleversement fondamental de son espace foncier vital, des zones d’influences de ses chefferies traditionnelles, une déstructuration de son organisation dotée de ses propres codes. La reconnaissance constitutionnelle d’un statut personnel propre au peuple premier dans l’accord de Nouméa de 1998, va permettre de confirmer et d’assurer la prééminence des usages coutumiers, non plus dans ce seul domaine, mais pour tout ce qui concerne le droit civil. Le droit français réputé fondé sur l’égalité. L’application au peuple kanak de Nouvelle-Calédonie montre que cette idée doit être réexaminée. Aussi, qu’il s’agisse de la période de la colonisation (1ere partie) et son droit discriminatoire négatif où celle de la décolonisation (2eme partie) et son droit discriminatoire positif, le peuple kanak a connu et connaît toujours des règles différentes / If the shock of the colonization of New Caledonia evoked in the introduction of the agreement on New Caledonia of May 5th, 1998 is not to be any more demonstrated, themeans developed by the French law towards the people remain to be examined. Considering the particular relations that maintain Kanak in the land, the shock of the cultures is goi ng to be translated by the opposition of the rights be tween an unchanging custom, and a French law which makes sacred the private property, participat ing in the rights of man and the citizen. These senses of identity appropriate for the coloni zation of New Caledonia, took multiple legal forms, as for the very taking possession because the Kanak first people knows a treaty (1844), a taking possession in 1853, and acts of gratitude of sovere ignty were signed by leaders (1854 ) on the Big Earth 2 . Our permanent questioning is thus the one to know how the Kanak people underwent by virtue of the French law a fundamental upheaval of his vital land space, spheres of influence ofhis traditional chieftainships, a disintegration of his organizatio n endowed with his owncodes. The constitutional gratitude of a personal status a ppropriate for the first people in the agreement of Noumea of 1998, is going to allow to confirm and to assure the superiority of the usual uses, either i n this only domain, but for all which concerns the ci vil law. The renowned French law based on the equality. The application to the Kanak people of New Caledonia shows that this idea must be revised. So, it is about the period of the colonization ( 1st part)) and its negative discriminatory law wher e that of the decolonization (2eme left) and its posi tive discriminatory law, Kanak people knew and always knows different rules.
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La Grande-Bretagne et l'indépendance de Chypre, transferts et héritages

Antoniou, Christa 16 September 2006 (has links) (PDF)
En février 1959, la Grande-Bretagne, la Grèce et la Turquie négocient l'indépendance de Chypre. La première, en tant que puissance coloniale, exige en retour la cession de 3% du territoire insulaire pour établir des bases militaires souveraines ; les deux secondes, reconnues en tant que " mères-patries ", négocient en l'absence des Chypriotes grecs et des Chypriotes turcs. Chypre sera, à la suite de ces négociations d'intérêts, dotée d'un système de gouvernance rigide et inadéquat par rapport à la réalité locale, ainsi que de traités à force constitutionnelle interdisant la réalisation de l'Enosis (union de Chypre avec la Grèce) et du Taksim (partition de l'île sur une base linguistico-religieuse). Les deux extranationalismes insulaires résultent en réalité de l'interaction concomitante entre l'administration coloniale britannique et l'expression agressive des nationalismes grec et turc en dehors de leurs frontières nationales, et ont aussi été rendus possibles par le positionnement même des dirigeants politiques chypriotes. Acquise en 1878 auprès de l'Empire ottoman en tant que place d'armes destinée à défendre les intérêts de la Grande Bretagne, Chypre connaîtra une transformation profonde de sa société pendant la colonisation britannique, dont la politique ambiguë et opportuniste utilise à sa façon les dynamiques endogènes pour atteindre ses objectifs stratégiques. Le but de cette recherche est de mettre en évidence les transferts et héritages de la colonisation britannique vers un conflit qui oppose toujours aujourd'hui les deux principales communautés chypriotes.
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La danse des fantômes à la cour Suprême du Canada: les droits autochtones pendant le premier quart de siècle de l'article 35 de la loi constitutionnelle, 1982 / Ghost dancing at the Supreme Court of Canada: indigenous rights during the first quarter century of s.35.of Canada's constitution act, 1982

Woo (née Slykhuis), Grace Li Xiu 07 1900 (has links)
Certains supposent que la Loi constitutionnelle de 1982, donc la section 35(1) reconnait les droits existants des peuples autochtones, a complété la décolonisation du Canada. Par contre, malgré le passage d'un quart de siècle, plusieurs Autochtones estiment que la Cour suprême continue à nier l'existence de leurs droits. Cette étude examine cette problématique en formulant des définitions juridiques du « colonialisme » et du « post colonialisme ». Vu le remplacement de l'idéal de «la loi» comme «commande », promu par le juriste anglais John Austin au dernier siècle, par l'idéal du consensus populaire et démocratique, nous avons vécu une changement important dans le droit euro-canadien. Mais, selon la théorie des paradigmes de Thomas Kuhn, la continuation des anciennes habitudes est une partie normale du processus de changement, qui n'est jamais complète sans l'émergence de nouveaux modèles et procédures. Pour déterminer la situation de la Cour suprême du Canada par rapport au processus de décolonisation, la Partie I de cette étude examine le fonctionnement paradigmatique autant que le phénomène colonial, la décolonisation en droit international et le postcolonialisme pour identifier les indicateurs du paradigme colonial autant que le paradigme postcolonial. La Partie II adapte ce cadre analytique aux raisonnements de la Cour suprême du Canada concernant les droits autochtones protégés par l’article 35 (1) de la Loi constitutionnelle de 1982. Cette double analyse coloniale/postcoloniale démontre la persistance des anciennes habitudes malgré la reconnaissance des idéaux postcoloniaux par la Cour. Les juges sont conscients des limites institutionnelles qui restreignent leur capacité de protéger les droits autochtones, mais plusieurs concepts qui structurent leur raisonnement perpétuent la dynamique coloniale. Une réflexion approfondie des juges, des praticiens et des peuples autochtones sur les problèmes qui découlent des changements paradigmatiques doit faciliter la tolérance mutuelle qui est un préalable aux ententes qui sont nécessaires selon les idéaux égalitaires qui sont partages par tous. / Many people believe that Canada became fully decolonized in 1982 with the "patriation" instituted by the Constitution Act, 1982, whose s.35 (1) explicitly recognized and affirmed "existing Aboriginal and treaty rights". Yet, a quarter century later, Indigenous critics continue to complain that their rights are being denied by the Supreme Court of Canada. This study has approached such questions by drawing on international law to establish legal definitions for "colonialism" and "postcolonialism". In this optic, it becomes clear that there has been a significant change in Euro-Canadian norms during the past century. Colonial concepts, like the English jurist John Austin's definition of "law" as "command" have been superseded by the ideal of informed, popular consent, yet modes of conduct that are consistent with the colonial paradigm persist. According to Kuhn's theory of scientific revolutions this is predictable because changes from one paradigm to another are normally characterized by intensified assertions of the impugned orthodoxy and no change is complete until new models and procedures have emerged to replace established habits. In order to determine where the Supreme Court of Canada actually stands in relation to the decolonization process, Part I of this study examines the nature of paradigmatic function, including the metaphoric construction of language. It then reviews the colonial phenomenon, the emergence of decolonization in international law and postcolonialism to define the colonial and postcolonial paradigms in terms of specific indicia that can be used to classify institutional performance. Part II adapts this analytical framework to the specific circumstances of judicial decision making and applies it to the reasoning of over 60 Supreme Court of Canada cases concerned with section 35 (1) of the Constitution Act, 1982. This dual colonial/postcolonial analysis makes it possible to identify some of the ways in which colonial metaphors and modes of thought have persisted during the past quarter century despite the Court's firm commitment to postcolonial ideals. Though the judges themselves are aware of some of the institutional limitations that constrict their ability to validate Indigenous rights, many of the concepts that structure their reasoning induce them to perpetuate the colonial paradigm. Further reflection on the structure of our rational processes and on the problems predictably associated with paradigm change might make it easier for judges, practitioners and Indigenous peoples to develop the agreements that are necessary to implement the egalitarian ideals ascribed to by all. / Titre de la page de titre additionnel: Ghost dancing at the Supreme Court of Canada : indigenous rights during the First quarter century of s.35.of Canada's Constitution Act, 1982.
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L'école française au Vietnam de 1945 à 1975 : de la mission civilisatrice à la diplomatie culturelle

Nguyen, Thuy-Phuong 20 September 2013 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche historique retrace l'évolution de l'école française au Vietnam de 1945 à 1975, en s'appuyant à la fois sur les archives et sur les témoignages d'anciens élèves et professeurs. Dans l'Indochine coloniale, sous couvert de la " mission civilisatrice ", les Français instaurent un système éducatif destiné à produire des subalternes, leur crainte étant de créer des " déclassés " menaçants pour l'ordre colonial. Pourtant, en dépit des résistances officielles, les élites vietnamiennes font entrer leurs enfants dans les lycées français réservés en principe aux Européens, s'appropriant en partie ces établissements.Après la Seconde Guerre mondiale, le Vietnam s'engage dans la voie de l'indépendance, obligeant les Français à repenser leur doctrine scolaire, qui, après avoir cru un moment que la France resterait " l'éducatrice de l'Indochine ", se résolvent à un rôle d'accompagnement via la création d'une mission culturelle. Il n'est plus question de limiter l'accès des Vietnamiens aux lycées français mais au contraire de leur ouvrir les portes pour leur proposer un enseignement de haut niveau. La défaite française de Ði?n Biên Ph? en 1954, qui voit la France se désengager du Vietnam, accélère la mutation de l'ancien système éducatif colonial. En passant sous la tutelle des Affaires étrangères, l'enseignement français au Vietnam devient un instrument de la diplomatie culturelle. Les Français espèrent qu'une présence culturelle assurée notamment par leurs prestigieux lycées leur garantira une influence déterminante. Au Nord, dans la République Démocratique du Vietnam pro-soviétique, le Lycée Albert-Sarraut devient la seule école occidentale à fonctionner dans un État du bloc communiste, et permet aux Français de conserver en pleine Guerre froide un lien privilégié avec un pays considéré en Occident comme un ennemi. Cette expérience unique s'achève en 1965 faute d'entente entre Français et Nord-Vietnamiens sur la nature du lycée. Au Sud, dans la République du Vietnam nationaliste et pro-américaine, la situation reste plus longtemps favorable aux Français. Les élites vietnamiennes se pressent aux portes des lycées français, gages d'un enseignement de qualité et d'un meilleur avenir pour leurs enfants dans un pays en guerre. Pour les Français, cette attirance pour leurs écoles et pour la culture française leur permet de contrer l'influence grandissante des États-Unis, qui investissent lourdement dans la réforme de l'État sud-vietnamien et notamment dans celle du système éducatif. Cependant, les gouvernements sud-vietnamiens, pour des raisons politiques, décrètent à la fin des années 1960 la nationalisation progressive de ces écoles. Après la réunification en avril 1975, tous les établissements français sont rendus au Vietnam. Telle qu'il est raconté par l'histoire " officielle " des archives, le parcours du système d'enseignement français au Vietnam se termine donc par un échec. Au Nord comme au Sud, les satisfactions qu'en retirent les dirigeants français sont minimales. Les élites vietnamiennes ne se sont pas ralliées aux positions françaises. Culturellement, la francophonie au Vietnam régresse dès les années 1950.En revanche, pour la centaine d'anciens élèves que nous avons interrogés sur cette période de leur vie, le système d'enseignement français est décrit comme un véritable succès, en dépit de parcours familiaux et scolaires particulièrement tourmentés. Leur perception de l'école française est unanimement positive. Ils ont étudié au sein de ces établissements dans une ambiance pacifique, studieuse et égalitaire....
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Analyse du regard de trois quotidiens français sur l'Algérie postcoloniale : 1962-1971

Chabalier, Jaurès 01 1900 (has links)
L’empire colonial français se désagrège à partir des années 1950. Après la perte des colonies fondées au Maroc et en Indochine, la France doit faire face à la sécession de sa plus importante colonie, l’Algérie. La population française accepte difficilement cette sécession puisqu’il ne s’agit pas uniquement de la chute de l’empire colonial mais aussi de la destruction d’idéaux qui lui étaient chers. Plus que la peur de ne plus être un empire colonial, les Français redoutent la perte de leur statut de puissance mondiale et de leur vision de pays possédant une mission civilisatrice. Pour comprendre l’évolution de la perception de l’Algérie en France après la décolonisation algérienne à travers plusieurs courants de pensée, ce mémoire se penche sur les éditoriaux publiés dans trois journaux français (Le Figaro, L’Humanité et Le Monde) entre 1962 et 1971 qui traitent d’événements qui se sont déroulés en Algérie. Il se penche plus particulièrement sur le terrorisme de l’OAS au moment de l’indépendance algérienne, le conflit au sein du Front de Libération Nationale (FLN) pour décider qui détiendra le pouvoir, le conflit avec le Front des Forces Socialistes (FFS), la guerre avec le Maroc, le coup d’état de Boumedienne et la nationalisation du pétrole algérien. / The collapse of the French colonial empire begins in the 1950s. After losing its colonies in Morocco and Indochina, France was faced with the secession of its most important colony, Algeria. The French had difficulty accepting the separation as it not only represented the fall of the colonial empire, but the destruction of cherished dreams. More than fearing losing their status as a colonial power, the French fear they will also lose their world great power status and their vision of being a country with a mission civilisatrice. To understand the evolution in the perception the French had of Algeria after the Algerian decolonization through various schools of thought, this thesis looks at editorials published in three French newspapers (Le Figaro, L’Humanité and Le Monde) between 1962 and 1971, which covered events taking place in Algeria. More specifically, this thesis examines OAS terrorist action in the period between the Évian Accords and the Algerian referendum, the conflict within the National Liberation Front (FLN) to decide who would be in power, the conflict with the Socialist Forces Front (SFF), the war with Morocco, the Boumedienne coup d’état and the nationalization of Algerian oil.
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Le Canada et la politique étrangère de la France, 1945-1962 : stratégies d'une puissance moyenne.

Beauregard, Daniel 04 1900 (has links)
Ce mémoire questionne l'influence internationale du Canada lors du Golden Age en fournissant une étude de cas de sa politique étrangère focalisée sur ses relations avec la France. Les institutions multilatérales constituaient la pierre angulaire de la politique extérieure canadienne; elles devaient lui conférer des contrepoids politiques et économiques pour s'autonomiser des États-Unis. Pour la France, ces institutions étaient souvent perçues comme une contrainte et elle cherchait à les affaiblir ou les réformer. Parallèlement, elle tentait de préserver son empire colonial et exigeait un appui occidental unanime. Elle fut l'allié occidental qui attaquait le plus systématiquement le projet canadien d'une politique étrangère reposant sur l'équilibre entre un engagement à l'OTAN et une politique ouvertement anticoloniale devant courtiser les pays non alignés du Commonwealth. Cette étude s'intéresse aux stratégies d'action d'une «puissance moyenne» qui tentait de désamorcer les crises interalliées et de réconcilier les dimensions contradictoires de sa propre politique extérieure. / This study questions Canadian international influence during the "Golden Age" by providing a case study of Canada's foreign policy in its relations with France. Multilateral institutions were the cornerstone of Canadian foreign policy; they were providing the politico-economic counterweights allowing Canadians to distance themselves from the United States. These institutions were often perceived as a constraint by the French, who consequently tried to weaken or reform them. Meanwhile, they were trying to preserve their colonial empire and were demanding unanimous occidental support. France became the most disturbing of Canada's allies, almost systematically attacking its foreign policy project, which consisted in trying to balance a firm commitment to NATO and an overtly anti-imperialist policy designed to seduce non aligned countries of the Commonwealth. This dissertation studies the strategies of a "middle power" trying to defuse the crisis between its allies and to reconcile the contradictory dimensions of its own external policy.
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Le Canada et la politique étrangère de la France, 1945-1962 : stratégies d'une puissance moyenne

Beauregard, Daniel 04 1900 (has links)
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Le tirailleur somali : le métier des armes instrumentalisé (début XXe siècle - fin des années 60) / The “Somali” soldier - the profession of arms as a means to an end (from the beginning of the Twentieth century to the late sixties)

Jolly, Laurent 05 December 2013 (has links)
Cette étude porte sur les recrues de l’armée française à Djibouti, de la Grande Guerre à la fin des années 60. Le faible nombre de recrues comparé aux autres parties de l’empire africain a occulté leur participation aux conflits mondiaux. Pourtant à la différence des autres colonies françaises, les engagements ont tous été volontaires, beaucoup des engagés ne sont pas originaires de la colonie. En apparence il s’agit donc de mercenaires engagés pour des opérations extérieures, renforçant ainsi les représentations guerrières des populations de la région, en particulier des Somali, les plus nombreux à s’être engagés. L’étude repose sur les archives françaises, notamment sur les livrets individuels de plus de 1300 tirailleurs représentant le quart des recrutements des années les plus significatives. Cette approche statistique, complétée par une enquête de terrain, permet d’aborder ces recrutements sous l’angle social, et révèle des motivations bien éloignées des clichés encore répandus tant en Occident qu’au sein des populations de la Corne. Cette double approche, quantitative et micro-historique, révèle les motivations de ces jeunes hommes engagés dans les rangs d’une armée coloniale, les migrations régionales, leurs stratégies individuelles, en relation avec le contexte socio-économique de la Corne, marqué par les crises alimentaires, l’insécurité politique et le déclin progressif du pastoralisme. Instrumentalisés par une puissance coloniale comme bien d’autres Africains au cours des différents conflits auxquels ils participèrent, ces intérimaires de la guerre ne perdirent jamais de vue leur intérêt qu’ils tentèrent de concilier avec la domination coloniale. Leur passage dans l’armée française, souvent de courte durée, fut à bien des égards une expérience de vie, une forme d’entrée en modernité. Ce travail tente de mesurer cette altérité, notamment au travers de trajectoires individuelles et familiales. S’ils furent des intermédiaires culturels, la puissance colonisatrice tenta vainement de les instrumentaliser dans le contexte de la décolonisation. L’armée fut dans ce cas productrice de nouvelles notabilités, et tenta de fidéliser le groupe des anciens combattants. Mais là encore, les individus ont adopté des postures bien plus complexes qu’il n’y parait, leur fidélité n’allant pas au-delà de leur intérêt personnel. L’instrumentalisation du métier des armes s’est donc poursuivie dans la sphère privée, mais aussi dans l’espace politique naissant après 1945. / This study is about the recruits of the French army in Djibouti, from the First World war until the sixties. Because of their scarce numbers, compared with those from other parts of the African empire, their part in world conflicts is less known. Though, contrary to what went on in other French colonies, the enlistments were all voluntary and many of the enlisted were not from Djibouti. So, they seem to have been mercenaries hired for operations abroad thus strengthening their image as warriors in the eyes of the people in the area, especially the Somali who enlisted the most. The study is based on the French archives, particularly on the personal records of over 1300 “tirailleurs” representing a quarter of the enlistments during the most significant years. This statistical approach, completed with field work, allows us to study these enlistments from a social point of view and reveals motivations quite different from the clichés still widely spread in the western world as well as among the population of the Horn. This double point of view, quantitative and micro-historical, reveals the motivations of these young men enlisted in a colonial army, regional migration movements, their individual strategies in relation with the socio-economical context in the Horn marked by food crisis, political insecurity and the decline of pastoralism. Being used as instruments by a colonial power like many other Africans during the several conflicts in which they took part, these temporary warriors never forgot their own interests which they attempted to conciliate with the colonial domination. Their often short stay with the French army was for many reasons an experience, a sort of step into modernity. This study attempts to measure this otherness particularly through individual and familial paths. Even though they were cultural go-betweens, the colonizing power tried to use them in the context of decolonization. In that case, the army produced new notabilities and attempt to win the loyalty of its ex-servicemen. But then, again, the different individuals adopted postures far more complex than they seem to be, their faithfulness never overstepping their personal interest. The profession of arms was thus used at a private level, but also in the new political world after 1945.
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Romain Gary écrivain politique / Romain Gary : man of letters and politics

Spire, Kerwin 12 December 2014 (has links)
L’œuvre romanesque de Romain Gary est un écho du XXe siècle. Des périls de l’histoire, l’écrivain n’en ignore aucun. La Seconde Guerre mondiale forge sa conscience morale ; elle est la source de son gaullisme, basé sur un idéal de l’Homme, auquel il demeure fidèle. Mais au-delà de cette matrice, les années d’après-guerre façonnent également sa pensée. Car ses carrières diplomatique et littéraire n’ont pas été dissymétriques. Des quinze années passées au Quai d’Orsay, nombre de ses romans sont directement inspirés. La diplomatie révèle donc la topographie de la pensée de l’écrivain, qui ne résulte pas seulement du traumatisme de la Shoah et de la fraternité de la Résistance, mais est également forgée en réaction au totalitarisme soviétique et à la résurgence des nationalismes. Explorer sa carrière diplomatique, c’est aller aux sources de son œuvre romanesque, déceler dans l’événement le matériau de la fiction. Romain Gary a donc doublement composé avec l’histoire immédiate, cherchant à en comprendre les déterminants – c’est le travail du diplomate – et à en dépeindre les effets – c’est l’œuvre de l’écrivain. Dès lors, le roman apparaît comme le palimpseste de la dépêche. Et c’est en démêlant cet écheveau, entre diplomatie et littérature, histoire et fiction, que sa pensée politique apparaît avec le plus de clarté, de complexité aussi, et de nuances : en tirant ce fil, son œuvre romanesque démontre son unité et sa cohérence tant vis-à-vis des événements historiques que des positions de l’homme. / The novels of Romain Gary echo the events of the 20th Century. None of the great crises of the period is ignored by the author. Gary’s moral conscience was forged by the Second World War and it led him to a philosophy of Gaullism based on a human ideal, to which he always remained faithful. But beyond this matrix the post-war years also shaped his thinking. His diplomatic and literary careers follow a symmetrical path. His fifteen years working for the French Foreign Ministry were the direct inspiration for several of his novels. It is diplomacy which reveals the writer’s intellectual topography. This was not just a product of the trauma of the Shoah and the fraternity of the resistance but was also forged in reaction to Soviet totalitarianism and the resurgence of nationalisms. To explore his diplomatic career is to discover the sources of his novels, to reveal the factual basis of his fiction. Romain Gary made a double usage of contemporary events, first as a diplomat intent on understanding underlying causes, second as a writer painting a picture of the effects. Thus the novel can be seen as a palimpsest, a reworking of the diplomat’s despatch. As this skein is untangled, as diplomacy and literature, history and fiction are teased apart, Gary’s political thinking is revealed in the greatest clarity, complexity, and nuance. As the thread is drawn out, Gary’s novels demonstrate a unity and a coherence both with regard to historical events and to his own personal convictions.

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