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Les possessions françaises en Inde dès les années 1920 jusqu'à l'indépendance : histoire d'un revirement politique

Stech, Zorian 09 1900 (has links)
Peu de personnes se rappellent de la présence de la France en Inde. Quelques parties de l’Inde sont restées françaises jusqu’en 1954. À cette date, l’Inde française, consistant de quatre petits établissements (Pondichéry, Yanaon, Karikal et Mahé), était en pleine décadence et éclipsée par d’autres colonies françaises, plus grandes, plus lucratives et plus importantes pour la Métropole. L’Indochine et l’Algérie ne sont que deux exemples. Toutefois, les Français n’étaient pas disposés à abandonner leurs possessions en Inde sans résistance. Le présent mémoire cherche à expliquer la valeur des possessions françaises en Inde et les raisons de la fin de la tutelle française. Le titre du mémoire indique qu’un certain changement a eu lieu dans la politique française vis-à-vis de ses possessions en Inde. L’étude commence par un résumé de la situation politique et économique de l’Inde française depuis la fin de la dernière occupation anglaise en 1814 jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. L’année 1920 est choisie comme point de départ de la période visée par le mémoire. Portant sur les années 1920, le premier chapitre examine l’hégémonie du parti Gaebelé qui a eu toutes les caractéristiques d’une dictature. Indifférentes à la vie politique de l’Inde française, les autorités métropolitaines étaient surtout attirées par le commerce que la colonie offrait dans la production de tissus et l’exportation d’arachides. Après la chute du parti Gaebelé, l’Inde française a été plongée dans une longue période d’agitation, un thème clé du deuxième chapitre sur les années 1930. Inconscientes de la réalité politique, les autorités métropolitaines ont toujours accordé la priorité au commerce. Durant les années 1940, l’Inde française n’a jamais arrêté de se rapprocher de l’Inde britannique. Ce rapprochement a aussi persisté lorsque l’Inde britannique est devenue l’Union indienne en 1947. Soudainement, les Français ont senti le besoin de réaffirmer leur position d’autorité en Inde française. Le commerce est passé au second plan au profit d’une série de réformes politiques. Toutefois, ce brusque changement de politique fut trop tardif. Le quatrième chapitre, centré surtout sur la période de 1950 à 1954 et vu à travers l’exemple d’Édouard Goubert, a souligné la méconnaissance des autorités métropolitaines des réalités qui confrontaient l’Inde française. Lorsque Goubert a cessé de servir comme porte-parole et principal allié du gouvernement français en Inde, les possessions françaises en Inde furent rattachées une par une à l’Union indienne. Rétrospectivement, les faits économiques, vitaux pour le début du mémoire, sont quasiment absents de deux derniers chapitres. Se retrouvant face à la menace de perdre leurs possessions en Inde, les Français ont compris que l’Inde française était précieuse pour des raisons autres que le commerce. Un accent particulier fut mis pour souligner ces avantages culturels et politiques. De petite taille, les possessions françaises étaient importantes pour l’ordre et la stabilité dans les autres colonies de l’Empire. Parallèlement, elles représentaient des points d’appui pour l’expansion de la culture française dans l’immense sous-continent indien. / Few people today can relate to the presence of the French in India. That said, a few cities in India remained under the control of the French until 1954. By then, French India, consisting of four cities (Pondicherry, Yanaon, Mahe, and Karikal) had reached its irrevocable point of decline, overshadowed by other French colonies that were larger, more lucrative and more important to France. Indochina and Algeria are but two examples. Even so, it must be stated that the French were reluctant to abandon their possessions in India without any resistance. This particular thesis seeks to explain the value of the French possessions in India and the reasons that led to their demise. The title of the thesis suggests that a certain change occurred in the politics of the French vis-à-vis their possessions in India. The thesis commences with a summary of the political and economic situation in French India from the end of the last British occupation in 1814 until the end of World War I. The year 1920 was chosen as a starting point for this thesis. Focusing on the 1920’s, the first chapter examines the hegemony of the Gaebelé party which had all the characteristics of a dictatorship. Indifferent to the political climate in French India, politicians in Paris felt most attracted by the colony’s commerce, especially its production of textiles and exports of oleaginous plants. After the fall of the Gaebelé party, French India plunged into a long period of turmoil and political unrest. This is a key theme of the second chapter analyzing the 1930’s. Unaware of the political realities, authorities in Paris continuously prioritized the colony’s commerce. During the 1940’s, French India never stopped drawing closer to British India. This connection persisted after the independence of British India in 1947. Suddenly, the French felt an urge to reaffirm their position of authority in French India. The colony’s commerce fell second to a series of political reforms. Nevertheless, the timing of this abrupt shift was too late. The fourth chapter, centered on the period from 1950 to 1954, confirms the lack of awareness of the French authorities in Paris for the realities confronting French India. The example of Edouard Goubert is a case in point. As soon as Goubert ceased to serve as the main spokesperson and ally of the French government in French India, the remaining French possessions were incorporated one by one to India. In retrospect, facts concerning the colony’s commerce and economy, while being vital in the beginning, are hardly mentioned in the last two chapters of the thesis. Faced with the very real threat of losing their possessions in India, the French understood that French India was valuable for reasons other than commerce. A particular emphasis was placed on the cultural and political value of French India. Small in area, French India was significant in maintaining order and stability in the other colonies of the French Empire. Simultaneously, the French possessions in India represented starting points for the expansion of French culture in the vast Indian sub-continent.
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L'idée de décolonisation dans la pensée et l'action de Pierre Bourgault

Coté, Gaston January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La politique étrangère canadienne à l'égard de la décolonisation de l'Afrique de 1945 à 1960

Girard-Bourgoin, Thessa 19 August 2013 (has links)
Cette thèse porte sur l’évolution de la politique étrangère canadienne à l’égard de la décolonisation de l’Afrique entre 1945 et 1960. Ce sujet est quasi-ignoré dans la littérature savante, mais est tout de même important puisqu’il pose les bases des relations entre le Canada et les pays africains qui émergent de la décolonisation. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les relations diplomatiques entre le Canada et le continent africain sont inexistantes. Ne détenant aucune colonie, le Canada laisse l’entière responsabilité aux empires coloniaux présents sur le territoire. À contre courant, peu à peu au cours des années 1950, le continent oublié devient un acteur important sur la scène internationale que le Canada ne peut plus négliger. En 1960, l’Assemblée générale de l’ONU adopte la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, résolution entérinée par le Canada. D’une absence de politique en 1945 à une adhésion complète au principe de décolonisation en 1960, le Canada se façonne une politique coloniale dans le nouvel ordre mondial. Qu’est ce qui arrive durant ces quinze années d’effervescence en politique étrangère canadienne pour expliquer cet intérêt croissant envers le phénomène de décolonisation africaine? Durant cette période, l’approche canadienne quant à la décolonisation de l’Afrique est influencée par quatre éléments (les États-Unis, le Commonwealth, l’ONU et l’OTAN) qui, d’une manière indirecte, interagissent avec les intérêts du Canada. Finalement, cette thèse permet de démentir le mythe à l’effet que la politique étrangère canadienne, par rapport à l’enjeu colonial, est menée par des valeurs altruistes. Au contraire, nous affirmons que ce sont les circonstances résultant de la guerre froide qui expliquent les raisons pour lesquelles le Canada se dote d’une politique pour répondre à la décolonisation africaine et non pas la conséquence d’une volonté politique d’appliquer le concept d’auto-détermination des peuples.
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Conditions et fonctions sociales de la littérature d’exil. Production littéraire des auteurs d’origine judéo-maghrébine en France / Social Conditions and Functions of Exile Literature. The Writings of Jewish-Maghrebi Authors in France

Tartakowsky, Ewa 27 October 2014 (has links)
Notre travail de thèse se propose d’interroger la production littéraire des écrivains d’origine judéo-maghrébine en France en tant que littérature d’exil, dans la période de la décolonisation. La démarche, se basant sur une étude prosopographique, porte dans un premier temps sur les contextes favorables et pertinents à l’action d’une série d’individus, autrement dit sur l’état des conditions de la production d’une littérature née d’un déplacement. S’en suit une classification d’écrivains rendue possible par la mise en relation des caractéristiques sociologiques et des dispositions propres à cette génération d’auteurs avec les cadres culturels, historiques et cognitifs qui sont les leurs. En s’appuyant sur des entretiens semi-directifs avec des écrivains sélectionnés selon la typologie dégagée de l’étude précédente ainsi que sur l’étude de leurs œuvres littéraires, la recherche s’attache, dans un second temps, à vérifier si cette écriture « minoritaire » peut nous renseigner, et jusqu’à quel point, sur les relations qu’entretiennent entre elles histoire, mémoire, littérature et identité dans le contexte migratoire. Enfin, dans cette perspective, ses usages sociaux et ses fonctions sont étudiés à travers l’analyse des mécanismes et des thèmes récurrents de cette production littéraire, qui se construit comme le témoignage singulier d’un moment de vécu historique et ce faisant, nourrit notre compréhension des processus d’ajustements littéraires. / My dissertation research is focused on the literary production written by authors of North-African Jewish origin. Meaning a literature in exile, in the post-colonial era. My approach includes a prosopographical study, exploring the conditions and the social context that favorized this literature’s creation. The study proposes a classification of a number of authors, linking the sociological characteristics and particular attributes of this generation of writers with their cultural, historical, and cognitive backgrounds. The method uses semi-directive interviews with these subjects, as well as the study of their works, to see whether this “minority” literature can enlighten, and if so to what extent, about the interaction between history, memory, literature, and identity. In this perspective, the social usages and functions of this literature are examined, driving to the analysis of mechanisms and recurring themes that appear as the singular testimony of a moment of lived history. In doing so, it helps us to understand adjustment through literature.
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La condition des artistes féminines contemporaines autochtones au sein du paysage culturel québécois

Lafforgue, Laetitia January 2018 (has links)
Ce mémoire s’articule principalement autour des sujets suivants : colonisation, décolonisation des savoirs et des pratiques, méthodologie autochtone, réappropriation culturelle, culture autochtone, art autochtone contemporain et pratique artistique, féminisme. Plus spécifiquement, la recherche porte sur la condition des artistes féminines autochtones contemporaines (AFAC) au sein du paysage culturel québécois. Étudier ce phénomène au Québec semble très intéressant car, a priori, les artistes autochtones y seraient marginalisés de plusieurs façons. En ce sens, la question suivante se pose : qu’en est-il de la condition des artistes féminines autochtones ? À cet effet, les témoignages et expériences de dix artistes féminines autochtones ont été recueillis. Les entretiens étaient individuels et compréhensifs et d’une durée approximative d’une heure et demie, deux heures. De plus, quelques observations directes au sein des lieux de créations de ces artistes (ateliers, centres d’amitiés etc.) ont été effectuées. Les données ont été analysées selon une méthode qualitative. Les notions de décolonisation du savoir, de réappropriation culturelle et de méthodologie autochtone ont servi de base épistémologique, méthodologique mais aussi théorique pour cette étude. Cette analyse a mis en lumière le dilemme radical qui caractérise les AFAC dans leur statut et leur rôle, en tant que femme et artiste, à travers leurs trajectoires artistiques et leurs parcours de vie. Les AFAC interrogées considèrent leurs œuvres comme un moyen permettant de faciliter la transmission de savoirs autochtones au sein du contexte intergénérationnel et familial, mais aussi avec la parenté, les enfants, les jeunes, de leurs communautés et des autres communautés. Elles ont indiqué que les arts sont essentiels quant à la réappropriation et la survie de la culture autochtone : ils permettent la « guérison », la reconstruction et la transmission d’une fierté et d’une dignité identitaire. Pour créer, les AFAC ont besoin d’un lieu de création « culturellement sécurisant » qui est également un espace d’échanges où des liens peuvent se créer entre artistes autochtones ou non. Ainsi, les AFAC interrogées ont levé le voile sur les enjeux de la production culturelle autochtone. En somme, cette analyse dispose d’une meilleure compréhension du rôle et de la place qu’occupe cette dernière dans la période de reconstruction culturelle actuelle. Or, il a été impossible de dresser un portrait unique de la condition des AFAC au sein du paysage culturel québécois car il y a autant de conditions possibles qu’il existe de domaines artistiques ou encore de trajectoires et de parcours de vies.
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Un siècle de journaux en Guinée : histoire de la presse écrite de la période coloniale à nos jours / A century of newspapers in Guinea : the history of the prss from colonial days to present

Diallo, Mamadou Dindé 28 May 2013 (has links)
Ce travail porte sur 1'histoire de la presse écrite en Guinée entre 1925 et 2010, i.e. entre l'apparition du premier périodique et la fin de la 2e République. À l'instar d'autres pays africains, les Guinéens sont entrés en contact avec les journaux durant la colonisation. La presse fut d'abord contrôlée par les autorités avant d'être appropriée par les élites politiques dans leur lutte anticoloniale. Si les missionnaires catholiques ont été les précurseurs (création de La Voix de Notre-Dame), c'est après 1945 qu'une presse plurielle et africaine émerge, avec des journaux variés (Coup de Bambou, Phare de Guinée, La Liberté...). Les leaders politiques et syndicaux utilisent la presse comme un instrument de contre-pouvoir et comme un puissant moyen de mobilisation populaire. Cette relative liberté prend fin eu 1958, à 1'indépendance. Le nouveau régime de parti unique met la main sur La Liberté, publication du PDG-RDA, qui, sous le nom d'Horoya, devient l'unique journal d'information autorisé. Ce monopole étatique entraîne une forte désaffection du lectorat. Après la prise du pouvoir par une junte en 1984, la mise en place du multipartisme contribue à l'instauration de la liberté de presse au début des années 1990. Considérée comme le « printemps de la presse », la décennie voit éclore des centaines de titres éphémères, souvent hebdomadaires ou mensuels. Notre thèse analyse ce phénomène et propose deux études de cas, centrées sur des groupes de presse apparemment solides : Le Lynx-La Lance et L'Indépendant-Le Démocrate. Elle propose enfin un bilan de la situation de la presse guinéenne en 201O. / This work deals with the history of press in Guinea between the 1920s and 2010, that is to say between the 1st publication of a periodical in colonial days and the end of the 2nd Republic, that witnessed press liberalization. Like many Africa n countries, Guineans had their first contacts with newspapers during colonial rule. At first, press was controlled by colonial authorities before being adopted by the elite as a weapon in their anti-colonial fight. The Catholic missionaries-with La Voix de Notre-Dame- were press pioneers, along with some newspapers owned and published by colonists. The end of WW II witnessed the birth of a plurality of African papers such as Coup de Bambou, Phare de Guinée, La Liberté... The political and union leaders used press as a tool to contradict the authorities and also as a strong means to mobilize people and voters. This relative freedom of speech ended with the independence in 1958. The new unique party regime renamed La Liberté, the organ of the Rassemblement Démocratique Africain: it became Horoya, the one and only political periodical allowed to be published from 1958. This state monopoly provoked dramatic disaffection from the readership. After the 1984 coup, the country witnessed a graduai process of change in the context of multiparty. Considered as a 'Spring of the press', the 1990 decade recorded the publication of hundreds of ephemeral papers. Our work deals with this process and focuses on several case-studies, especially on two apparently strong press enterprises: Le Lynx- La Lance and L'Indépendant-Le Démocrate. It also tries to give a balanced appraisal of the situation of the press in 2010.
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Les phénomènes de survivance de la colonisation: le cas de l'Angola portugais

Bwendelele, A. M. January 1972 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La politique étrangère canadienne à l'égard de la décolonisation de l'Afrique de 1945 à 1960

Girard-Bourgoin, Thessa January 2013 (has links)
Cette thèse porte sur l’évolution de la politique étrangère canadienne à l’égard de la décolonisation de l’Afrique entre 1945 et 1960. Ce sujet est quasi-ignoré dans la littérature savante, mais est tout de même important puisqu’il pose les bases des relations entre le Canada et les pays africains qui émergent de la décolonisation. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, les relations diplomatiques entre le Canada et le continent africain sont inexistantes. Ne détenant aucune colonie, le Canada laisse l’entière responsabilité aux empires coloniaux présents sur le territoire. À contre courant, peu à peu au cours des années 1950, le continent oublié devient un acteur important sur la scène internationale que le Canada ne peut plus négliger. En 1960, l’Assemblée générale de l’ONU adopte la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux, résolution entérinée par le Canada. D’une absence de politique en 1945 à une adhésion complète au principe de décolonisation en 1960, le Canada se façonne une politique coloniale dans le nouvel ordre mondial. Qu’est ce qui arrive durant ces quinze années d’effervescence en politique étrangère canadienne pour expliquer cet intérêt croissant envers le phénomène de décolonisation africaine? Durant cette période, l’approche canadienne quant à la décolonisation de l’Afrique est influencée par quatre éléments (les États-Unis, le Commonwealth, l’ONU et l’OTAN) qui, d’une manière indirecte, interagissent avec les intérêts du Canada. Finalement, cette thèse permet de démentir le mythe à l’effet que la politique étrangère canadienne, par rapport à l’enjeu colonial, est menée par des valeurs altruistes. Au contraire, nous affirmons que ce sont les circonstances résultant de la guerre froide qui expliquent les raisons pour lesquelles le Canada se dote d’une politique pour répondre à la décolonisation africaine et non pas la conséquence d’une volonté politique d’appliquer le concept d’auto-détermination des peuples.
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Gaston Defferre : de l'émancipation des colonies à l'émancipation des collectivités territoriales / Gaston Defferre : emancipation of the colonies to emancipation of the territorial collectivities

Hannart, Benoît 21 January 2015 (has links)
Gaston Defferre aura été ministre de la France d'outre-mer en 1956/1957 sous la IVème République et ministre de l'intérieur et de la décentralisation de 1981 à 1984 sous la Vème République. Si les événements de la guerre d'Algérie - départements qui ne relevaient pas de sa compétence ministérielle - ont « balayé » le régime constitutionnel de la IVème République, la loi-cadre restera comme une initiative éphémère, sauf dans les autres territoires de la France d'outre-mer qui n'accéderont pas à l'indépendance dans les années 1960. Vingt-cinq ans plus tard, Gaston Defferre qui avait prédit en 1957 que s'il revenait au pouvoir dans l'appareil de l'Etat, il décoloniserait la province par rapport à Paris, sera chargé dès la mise en place du gouvernement de Pierre Mauroy en juillet 1981 de conduire avec l'appui remarqué du premier ministre, « la grande affaire du septennat de François Mitterrand ». Centrée sur les débats parlementaires des deux périodes étudiées, la recherche démontre qu'il n'est pas anodin de voir derrière ces deux textes, une ambition continue, une capacité d'anticipation incontestable et une parfaite maîtrise des débats parlementaires. A l'heure ou l'acte III de la décentralisation paraît s'enliser dans les méandres et les renoncements, l'acte I de 1982 a montré qu'un homme d'Etat pouvait par la force de ses engagements et sa personnalité, conduire à leurs termes deux réformes législatives majeures dans des contextes très différents, mais puisant toutes les deux dans la promotion des libertés locales / Gaston Defferre will have been a Secretary of overseas France in 1956/1957 under the IVth Republic and a Secretary of inside and the decentralization of 1981 in 1984 under the Vth Republic. If the events of the Algerian War - departments which did not raise his ministerial competence - "swept" the constitutional regime of the IVth Republic, outline law will stay as a short-lived initiative, except in the other territories of overseas France which will not reach the independence in the 1960s. Twenty five years, Gaston Defferre who had predicted in 1957 that if he returned to the power in the state apparatus, he would decolonize the province with regard to Paris, will be in charge from the implementation of the government of Pierre Mauroy in July, 1981 to lead with the support noticed by Prime Minister, " the big affair of the seven-year term of François Mitterrand ". Centered on the parliamentary debates of two studied periods, the search demonstrates that he is not harmless to see behind these two texts, an ambition continues, a capacity of indisputable anticipation and master's degree of the parliamentary debates. At the hour or the act III of the decentralization appears to sink into meanders and renunciation, the act I of 1982 showed that a statesman could by the strength of his commitments and his personality, to lead to their terms two major legislative reforms in very different contexts, but drawing both from the promotion of the local liberties
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Gaston Defferre : un socialiste face au pouvoir, de Marseille à l'élection présidentielle de 1969 / Gaston Defferre : a socialist facing power, from Marseille to the 1969 presidential election

Ollivier, Anne-Laure 08 October 2011 (has links)
Cette biographie est née d’une insatisfaction et d’un constat : insatisfaction devant une lecture de la carrière de Gaston Defferre (1910-1986) souvent réduite au «maire de Marseille » – ignorant le législateur, parlementaire durant plus de quarante ans, ministre sous la IVe et la Ve République, et responsable socialiste incontournable - constat paradoxal de la longévité d’une carrière politique qui ne lui permit cependant jamais de jouer les tous premiers rôles. Son échec cinglant à la présidentielle de 1969 constitua à cet égard un tournant, sonnant le glas de ses ambitions nationales, au moment même où son pouvoir local était à son apogée. L’intérêt d’une biographie de Defferre réside par conséquent dans cette tension entre ancrage local et carrière nationale – caractéristique de bien des hommes politiques français. Comprendre sa trajectoire politique, jusque dans son inachèvement, nécessite de penser l’articulation de ces deux dimensions de son action, sans jamais les isoler l’une de l’autre. Croisant les papiers privés de Defferre et les archives publiques, locales et nationales, cette thèse aborde ainsi quatre grandes questions : la Résistance comme matrice et expérience structurante dans la carrière de Defferre - l’enracinement local comme ressource – garantie de longévité politique et amortisseur d’échec – et contrainte – sensible dans la décision politique – - le rapport du bourgeois et du notable au socialisme comme idéologie ainsi qu’au parti socialiste – auquel il fut indéfectiblement fidèle - l’homme d’Etat, enfin, à travers son œuvre législative, son rapport aux institutions et la façon dont il conjugua intérêt général, engagement socialiste et intérêt local. / I began my work on Gaston Defferre for two main biographical reasons : first of all I was unsatisfied by the fact that Gaston Defferre’s political career was often reduced in public discourse to « the Mayor of marseille » – thus ignoring the policy maker, and Member of parliament for over 40 years, in charge of a ministery many times under the 4th and 5th Republics, and major socialist leader - the second element was the paradox of a very long political career that never gave him the occasion to play any major part un French politics. His failure at the 1969 presidential election is to be regarded as an important break in his career, that put a final dot to his national ambitions meanwhile his local leadership was getting to an edge. This dynamic gap between local and national career, comparable to that of many other political french leaders, makes this biographic research relevant - examining firmly the link between both aspects helps understand why this career remained unfulfilled. This work, proceeding through comparisons between local and national public documents, as well as private ones, uncovers four series of questions : the Resistance regarded as a matrix and a structuring experience in Defferre’s career - the local settings that gave him political longevity and a parachute in the event of failure, as well as a real restraint for political decisions - his relation to socialism as an ideology and to the socialist party – to which he always remained faithfull - the statesman, his reforms, his relation to the institutions, and the way he dealt with general interest, his socialist commitment to local interest.

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