Spelling suggestions: "subject:"développement durable"" "subject:"éveloppement durable""
471 |
La contribution du droit à l'alignement du REDD+ dans une démarche de développement durableAgossou, Ekundayo 24 April 2018 (has links)
La lutte contre les changements climatiques est un combat qui doit être un combat mené par tous les pays. Partant de ce constat, cette étude maintient l'idée selon laquelle, en dépit du principe des responsabilités communes mais différenciées qui exige en premier la contribution des États développés générateurs de gaz à effet de serre de sources industrielles, une participation des États en développement dont certains génèrent des gaz à effet de serre de sources forestières est requise afin d'obtenir des résultats durables. Cependant, la contribution de ces derniers suppose des appuis financiers et techniques suffisants pour pallier les surcoûts. En ce sens, un mécanisme financier comme le REDD+ (réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation des forêts dans les pays tropicaux en développement, et le rôle de la conservation, de l'aménagement durable des forêts et du renforcement des stocks forestiers), constitue une innovation. Cela étant, les expériences du REDD+ ont permis à la communauté internationale de noter les faiblesses de son régime. La présente étude de la durabilité dans le mécanisme REDD+ vise à étudier comment le droit peut assurer que le REDD+ soit véritablement un mécanisme de développement durable. Fondée sur une analyse du cadre normatif du REDD+, cette étude se veut réalisable par une comparaison des dispositions relatives au REDD+ et ce, au vu de critères et de principes internationalement admis dont : l'impact, l'efficacité, la pertinence, l'acceptabilité, la viabilité, la participation du public, les responsabilités communes mais différenciées, l'intégration.
|
472 |
Le droit à la mobilité et le droit au développement : une analyse du déplacement systématique des travailleurs qualifiés de la République d’Haïti vers le Canada.Prophète, Lucien 08 1900 (has links)
No description available.
|
473 |
Globalization and slow violence : slow genocide at the periphery in Jeannette Armstrong’s Whispering in shadows and Kaine Agary’s Yellow-YellowAwele, Emmanuel Chukwudi January 2015 (has links)
Abstract : The work that follows analyses the environmental, cultural, economic and rhetorical methods of conceptualizing violence affecting traditional Niger-Deltan and pan-Indigenous peoples. Whispering in Shadows by Jeanette Armstrong and Yellow-Yellow by Kaine Agary represent how Okanagan and other pan-Indigenous peoples of the Americas and Niger Deltans experience contemporary forms of slow genocide as a result of environmental pollution and various forms of displacement from ancestral spaces. This analysis of both texts brings to the fore the Indigenous sense of life, well-being, and progress that is grounded in a holistic view of communal life on traditional lands, and places it in contrast with the non-traditional use of traditional lands, as well as the exploitation of Okanagan and Nigerian Indigenous peoples produced by the dominant socio-economic realities controlled by the forces of globalization.
Indigenous environmentalism reflected by Armstrong’s and Agary’s novels views human relationships with the land in terms of an interconnected familial dependence, and not within extreme notions of romanticized abstinence from dependence on land or of capitalist exploitative use of land. In the light of the environmental criticism of Yellow-Yellow and Whispering in Shadows, I propose that both texts may be read as eco-literature. However the ecocritical work of both novels is based, not on Western-identified notions of ecocriticism that often prioritize the non-human through what Graham Huggan and Helen Tiffin describe as “anti-human” environmentalism. Rather, the novels adopt an Indigenous view of humans and non-humans not as competing subjects, but as interdependent and interrelated parts of one entity: the land. Agary’s and Armstrong’s renderings of displacement disrupt dominant utilitarian perceptions of the land by showing that it carries meaning and identity that encompasses culture, social, personal and communal existence. I suggest that a reaffirmation of culturally-grounded relations with the land, a reconnection to land and rebuilding of localized networks between Individuals in eco-devastated communities and between such communities in a form of globalization-from-below provides a strong base for healing, for cultural preservation, and for creative collaborative responses and solutions to globalization. Global minority collaboration and cultural affirmation ultimately has potentials of destabilizing and resisting globalization in sustainable ways. They insulate communities from the hegemony of the dominant Western socio-cultural models.
The close familial ties between Indigenous peoples and the land, coupled with historic, cultural and economic meaning of land to such communities suggest that the loss of traditional land under systems of globalization is a traumatizing and devastating experience for traditional peoples. I argue that such cultural and physical dislocation normalizes a trend of infighting and social instability, which becomes a self-reproducing violence that exacerbates the process of slow genocide: “the emotional and physical harm done to survivors of violence over time that leads to extreme hardship and premature death for many” (Cottam, Huseby, and Lutze 2).
At the heart of Armstrong’s and Agary’s texts are critiques of both environmental and social injustices that emanate from industrial activities on Indigenous traditional lands. The environmental representations of Armstrong and Agary portray Indigenous perspectives that link environmentalism to the cultural, economic and social facets of sustainability. The pan-Indigenous and African environmentalisms represented in Whispering in Shadows and in Yellow-Yellow respectively do not define “environmental concerns” and issues of justice in terms of separate issues that need linking. Rather, they represent the issues of equity, justice, and environmental, spiritual and cultural stability as a one and the same interrelated issue of sustainability. / Résumé : Ce qui suit analyse des dispositifs environnementaux, culturels, économiques et rhétoriques qui engendrent le déplacement chez les peuples traditionnels autochtones et du Delta de Niger. Whispering in Shadows de Jeannette Armstrong et Yellow-Yellow de Kaine Agary représentent, de manière similaire, la façon dont les peuples traditionnels autochtones et ceux du Delta de Niger expérimentent les formes contemporaines du génocide lent sous forme de pollution environnementale, ainsi que des déplacements spatiaux. Cette analyse porte un regard particulier sur le sens de la vie, du bien-être et du progrès selon les cultures traditionnelles autochtones qui se basent sur une vision globale de la vie commune sur la Terre ancestrale. Cette cosmologie est mise en contraste avec la culture mondialisée qui encourage notamment l’utilisation non-traditionnelle des terrains et l'exploitation des peuples traditionnels autochtones.
L'environnementalisme autochtone reflété dans les romans d'Armstrong et d’Agary considère les relations des humains avec la Terre comme étant une dépendance familiale interconnectée. Cette relation ne se définit pas sur base des notions extrêmes d'abstinence romancée ou de non-dépendance sur la Terre. Elle n’est pas définie non plus par des notions de l'exploitation écocidaire capitaliste de la Terre. À la lumière de la critique environnementale de Whispering in Shadows et de Yellow-Yellow, je propose que les deux textes soient lus comme des éco-littératures. Cependant, le travail des deux romans écocritiques est fondé non sur les notions occidentales de l’écocritique qui privilégient souvent les non-humains dans un environnementalisme que Graham Huggan et Helen Tiffin (2010) décrivent comme étant « antihumain », mais plutôt sur celles qui considèrent les humains et les non-humains non pas comme des sujets en concurrence, mais comme les parties interdépendantes et intimement liées au sein d’une seule entité: la Terre. La conception de la question du déplacement selon Agary et Armstrong déstabilise la perception dominante matérialiste de la Terre en montrant que la Terre est porteuse d’un sens et d'une identité qui peuvent sembler arbitraires, mais qui englobent au fait la culture, la vie sociale, personnelle et communautaire. Je propose qu’une base solide pour gagner la guérison spirituelle, la préservation des cultures marginalisées et la lutte contre la mondialisation se trouve dans la réaffirmation des relations culturellement fondées avec la terre, la reconnexion à la terre et la construction de réseaux localisées entre les individus dans les communautés éco-dévasté, ainsi qu’entre ces communautés, dans une forme de « mondialisation d’en bas. » La collaboration entre les minorités et l'affirmation culturelle ont de la potentielle à déstabiliser et résister la mondialisation de manière durable. Cette globalisation d’en bas isole aussi les communautés de l'hégémonie des modèles socio-culturels dominants venant souvent de l’occident.
Les liens familiaux étroits que partagent les peuples autochtones et leur Terre, ainsi que les significations historiques, culturels et économiques de la Terre pour ces communautés autochtones, suggèrent que la perte des espaces terrestres traditionnelles sous les systèmes de la mondialisation est vécue comme une véritable expérience traumatisante et dévastatrice. Cette injustice normalise par la suite une tendance de la violence latérale et de l'instabilité sociale qui devient une violence autoreproductrice et qui maintient le processus historique du génocide lent: «le préjudice émotionnel et physique subi par les victimes de la violence au fil du temps qui mène à la pauvreté extrême et à la mort prématurée pour beaucoup» (ma traduction : Cottam, Huseby, et Lutze 2).
Au cœur des textes d'Armstrong et d’Agary se trouvent des critiques contre les injustices sociales et environnementales émanant des activités industrielles dans les espaces traditionnelles autochtones. L’environnementalisme d'Armstrong et d’Agary décrit des cosmologies autochtones qui interagissent entre l'écologie et les aspects culturelles, économiques et sociaux du développement durable. L’environnementalisme autochtone d’Armstrong et l’environnementalisme africain d’Agary, en fonction de leurs cosmologies traditionnelles respectives, ne conceptualisent pas des «préoccupations environnementales» et les questions de justice dans le contexte des questions distinctes qui devraient être liées comme la culture dominante occidentale les conçoivent. Pour eux, les questions de l'équité, de la justice, de la stabilité environnementale, spirituelle et culturelle ne sont qu’une et la même question du développement durable.
|
474 |
Ressources et populations, réflexions sur la notion deLavaud, Jacques 24 April 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse cherche à interroger un thème crucial et souvent interdit : le rapport entre surpopulation globale et réalisme écologique. En suivant une recherche multidisciplinaire, elle propose une réflexion sur l'effet conjoint de la consommation et de la dégradation des ressources tant renouvelables que non renouvelables, due à l'augmentation exponentielle de la population humaine. Par une approche initialement diachronique (étude de l'état de la Terre depuis le 15e siècle, où l'homme commence à avoir une idée de sa clôture et de sa finitude, sur un lieu défini (Haïti)), puis diatopique (étude de la situation dans divers pays aujourd'hui), et enfin diaculturelle (étude de diverses politiques de gestion des ressources et de leur impact écologique), elle dresse un bilan historique et comparatif des technologies et de leur rôle dans le phénomène de destruction de la biosphère. Elle aboutit à la proposition d'une Organisation Mondiale de la Population (OMP), une sorte d'instrument de gouvernance mondiale (comparable à l'OMS, l'OMC, etc.) élaborant des directives sur la gestion de l'évolution de la population terrestre. Elle finit par argumenter sur la nécessité d'une révision de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme au profit de quelque " Déclaration Universelle des Droits de l'Humanité ".
|
475 |
Étude de la durabilité des ouvrages dans un contexte de développement durable : application aux ponts mixtesTa, Ngoc-Binh 18 September 2013 (has links) (PDF)
La pratique courante de la conception des ouvrages d'art est fortement orientée par la phase de construction. Traditionnellement, la conception des ouvrages consiste à retenir un dimensionnement qui permet d'atteindre un coût initial de construction le plus faible possible tout en respectant des exigences prescrites pour une durée de fonctionnement donnée. Cette approche est aujourd'hui revisitée pour chercher à intégrer tout le cycle de vie de l'ouvrage, c'est-à-dire à considérer toutes les étapes de sa vie depuis la conception jusqu'à la fin de vie en service. En effet, les activités liées au cycle de vie de l'ouvrage durant les phases d'exploitation, de maintenance/réhabilitation, et de fin de vie génèrent des impacts tant sur le plan économique que sur les plans environnementaux et sociétaux, bien plus importants que la simple phase de conception/construction. Chaque option de dimensionnement peut être associée à un cycle de vie différent et donc à des impacts différents. Pour cette raison et dans une approche de développement durable, cette thèse propose d'analyser les ouvrages dans leur cycle de vie selon trois axes : économique, environnemental et sociétal. Pour cela, une famille d'ouvrage particulière a été retenue : les ponts mixtes acier-béton. Une analyse performantielle est également effectuée pour permettre de prendre en compte différents scénarios de maintenance. Finalement, une procédure d'optimisation et une analyse multicritère sont proposées pour évaluer l'ensemble des variantes de conception et permettre d'avoir une vision globale qui aide les maîtres d'ouvrage et les gestionnaires lors de la prise de décision
|
476 |
Évaluer et suivre la désertification en zones arides tunisiennes pour accompagner l'aide à la décision : dynamiques interactives "Climat-Homme-Espace-Ressources naturelles" via les paysages / Assessing and monitoring desertification in the Tunisian arid zones to support decision : "Climate-Human-Space-Resources" interactive dynamics analysis through landscapesFetoui, Mondher 12 January 2011 (has links)
La difficulté à comprendre la désertification dans les zones arides tunisiennes se manifeste dans les interactions complexes entre les dynamiques socioéconomiques et biophysiques à différentes échelles spatiales et temporelles. L’apport de ce travail réside tant dans les avancées sur la compréhension des causes et processus, que dans la proposition d’approches systémiques (climat-homme-espace-ressources : système CHER), géographiques (paysage) et multi-acteurs, associées à des méthodes (modèles et outils) reproductibles, pour l’évaluation et le suivi (indicateurs) des risques de désertification, en lien avec leurs déterminants interactifs, à une échelle territoriale. Le paysage, en tant que source d’information et instrument, est au cœur de ce travail. Ce dernier a conduit à i) la construction des modèles explicatifs CHER déclinés par type paysager (issue d’une lecture multidisciplinaire et de la caractérisation des paysages), ii) l’élaboration des indices de risque de désertification (par intégration spatiale des fonctionnements biophysiques et socioéconomiques et à travers la modélisation), iii) la compréhension et la comparaison entre types paysagers des risques et de la part respective prise par les causes socioéconomiques et biophysiques, et iv) la proposition de trois nouvelles approches/méthodes/outils visant à mieux évaluer les actions de lutte déjà mises en œuvre, cibler les futures actions et suivre la désertification. Les résultats ont tous été élaborés dans l’interdisciplinarité et avec la mobilisation des acteurs/décideurs de la gestion durable des territoires pour augmenter leur utilité dans les programmes de lutte contre la désertification, pour valoriser les observatoires de l’environnement et leur donner un rôle d’appui aux politiques publiques. / The difficulty in understanding desertification in the Tunisian arid zones manifested in the complex interactions between socioeconomic and biophysical dynamics at different spatial and temporal scales. This work contribute on advanced understanding of the causes and processes and propose a systemic (climate-human-space-resource: CHER), geographical (landscape) and multi-actors approaches associated with methods (models and tools) reproducible for the assessment and monitoring (indicators) of risk of desertification, according to its interactive determinants on a territory scale. The landscape, as a source of information and the tool, is at the core of this work which led to i) the construction of explanatory models broken down by type of landscape (based on multidisciplinary characterization of landscapes), ii) the development of indexes of desertification risk (based on spatial integration of biophysical and socio-economic functioning through modeling), iii) the understanding and comparison of risks and their respective causes in the landscape types, and iv) the proposal of three new approaches / methods / tools to better assess the actions already implemented to combat desertification, to better target future actions and to better monitor desertification. The results have all been developed in interdisciplinarity and involve the mobilization of actors / decision makers in the sustainable management of territories to increase their usefulness in programs to combat desertification, to value environmental observatories and give them a role to support public policies.
|
477 |
Identification des freins et leviers associés à l’expérience de la mise en oeuvre de l’autodéclaration environnementale au coeur de PME québécoisesTaillefer, Annie 12 1900 (has links)
Omniprésent au coeur de la stratégie globale des entreprises, l’enjeu environnemental est un moteur distinctif du secteur de fabrication. S’inscrivant dans une tendance qui entraîne un fort niveau d’enthousiasme, la fabrication de produits environnementaux connaît depuis peu une ascension importante. S’appuyant sur l’idéologie du développement durable et du fondement de l’écoconception, les entreprises mettent de l’avant leur performance environnementale en tant qu’argument de vente principal. Pour revendiquer cette plus-value, la communication environnementale se déploie à travers la publicité, notamment grâce à l’écomarketing. L’autodéclaration fait partie des outils de communication. L’autodéclaration, étant l’outil de communication le plus permissif, autorise une grande liberté pour les industriels qui s’engagent dans cette démarche. Ce faisant, en raison même de cette latitude, elle est pauvre en directives; le résultat de la communication peut-être ainsi altéré et la véracité des propos avancés mise en doute. La non-justesse des arguments peut résulter d’une mauvaise volonté de l’industriel ou d’une bonne volonté qui comporte des lacunes lors de la compréhension et de l’exécution de la norme. L’opinion des parties prenantes est ainsi partagée et la réputation de l’autodéclaration se retrouve sous les projecteurs. Cependant, en comparaison avec les autres outils, l’autodéclaration semble moins exigeante en temps, en argent et en facteurs de complexité. C’est pourquoi elle est fortement utilisée dans le secteur de fabrication. Représentant 98 % des entreprises au Québec (BDC, 2011:1), les petites et moyennes entreprises disposent de ressources limitées; c’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles sont prédisposées à favoriser l’autodéclaration. L’engouement pour le respect environnemental a suscité l’intérêt du consommateur pour les produits verts. Toutefois, cet intérêt éveille une certaine controverse qui est à l’origine d’une attitude de prudence, voire de méfiance, pouvant laisser présager une ruse marketing. Ce doute est susceptible d’extrapoler et de généraliser la perception négative des consommateurs quant au segment des produits verts. L’usage de cet outil peut remettre en question les principes éthiques de l’entreprise. Le manque de justesse des arguments avancés peut être dû aux directives insuffisantes de l’outil et il peut s’avérer ardu pour les industriels de justifier leurs arguments.
Cette recherche qualitative aspire à mettre en lumière les procédures d’autodéclaration environnementale. Cet étude de cas multiples souhaite documenter le cheminement des petites et moyennes entreprises du Québec intéressées par ce type de label; pour ce faire, tant les responsables d’entreprises que les conseillers de l’Institut de Développement de Produit sont conviés à des entrevues semi-dirigées. L’analyse des données présente les bénéfices de l’usage de « la double labellisation ». Cette stratégie jumelle les avantages de la certification à ceux de l’autodéclaration.
Afin de redorer la réputation de l’autodéclaration, une des solutions proposées est la stratégie de « double labellisation » et ce, ultimement dans l’intention de lui reconnaitre les mérites qui lui reviennent. Parallèlement, la recherche invite le designer industriel à s’impliquer davantage à l’élaboration de la communication, compte tenu de ses compétences et connaissances. / Ubiquitous in the business management’s strategy, environmental issues are a distinctive factor in what drives the manufacturing sector. Taking part in a trend that requires a high level of enthusiasm, environmental concerns of manufactured products are on the rise as of recent. Based on the ideology of sustainable development and on eco-design statements, companies tend to take advantage of environmental properties by using it as a main sales argument. As a result, environmental communication is gaining more and more importance through advertising so-called green marketing. Self-declaration is among these communications tools. Self-declaration is the most permissive tool and allows great freedom to manufacturers. In regard to its flexibility, it lacks guidelines. Therefore, it often results in a miscommunication and a misunderstanding where veracity can be questioned. The lack of accuracy of the argument can be the result of the industry’s unwillingness or a good will with pitfalls concerning the comprehension and use of the norm’s guidelines. The opinion of stakeholders is thus divided. Therefore, the reputation of self-declaration has been under the spotlight for sometime. Although being the simplest, cheapest and less time-consuming of all environmental tools, self-declaration is still highly used in the manufacturing industry. As 98 % of Québec’s industry is represented by small businesses (BDC, 2011:1), their reality of having limited resources makes it appropriate to use self-declaration. The popularity of the environmental compliance attracts consumers interest towards green products. However, the global controversy about those tends to impair consumers’ craze. In some cases, it may favor a cautious attitude and suggest a marketing skeems. This is likely to extrapolate and generalize consumers’ negative perceptions towards the entire green products market segment. The companies’ ethical principles are being questioned. The lack of accuracy of the argument due to the tool’s insufficient directives makes it hard to defend their arguments.
This qualitative research aims to highlight the self-declaration procedures. This multiples case study document the path of small and medium businesses in Québec concerned with self-declared environmental approaches; both business managers and advisors of the Institute of Product Development are invited to semi-directed interviews. The data analysis presents the benefits of the use of “double labeling”. This strategy combines the benefits of certification and self-declaration. In the process of strategically enhancing the standing of self-declaration, ‘double labelling’ would be an option to adopt, the ultimate goal being a well deserved recognition of its merits. This research invites industrial designers to get more involved in the development of communication, due to their skills and knowledge.
|
478 |
Les freins à l'adoption d'une approche d'éco-conception dans le processus de développement de produits: le cas des petites et moyennes entreprisesCornet, Julie 10 1900 (has links)
Scientifiques, gouvernements, entreprises et consommateurs s’entendent aujourd’hui pour dire que le système naturel est déréglé, que l’activité industrielle en est la cause principale. L’éco-conception est une manière de concevoir des biens ou des services en diminuant leurs impacts sur l’environnement et la société. De plus en plus présente dans les grandes entreprises où, associée à une gestion intégrée de l’environnement, elle procure des bénéfices non négligeables et une image de marque, l’éco-conception a beaucoup de difficultés à s’implanter dans les petites et moyennes entreprises. Dans ce travail, nous avons cherché à comprendre les raisons de ces difficultés. Deux approches ont été utilisées, l’une basée sur une analyse documentaire des rapports de RSE de dix entreprises, grandes et petites, de différents secteurs d’activité, qui nous a permis de fixer le cadre et le formalisme de la démarche de recherche, l’autre sur le principe d’entretiens semi-dirigés à partir de questions ciblées. Après une présentation générale de ce qu’est l’éco-conception et quelle en est la problématique appliquée aux PME (chapitre 2), nous précisons le cadre méthodologique de la recherche (chapitre 3) et exposons ses résultats (chapitre 4). Nous montrons que les freins à l’adoption de l’éco-conception dans les PME sont multiples et complexes, tant la diversité de ces entreprises est grande et difficile à synthétiser. En soulignant les freins, les leviers, les risques et les opportunités liés à l’intégration des principes de développement durable dans ces entreprises, nous faisons un portrait global de la situation actuelle et des difficultés rencontrées par ces PME pour adhérer à ces principes. / Scientists, governments, businesses and consumers agree that the natural system is deregulated, and that the industrial activity is the main cause. Eco-design is a way to design products or services by reducing their impacts on environment and society. This approach to design is increasingly present in large corporations which, combined with an integrated environmental management system, provides significant profits and brand image. Conversely, eco-design is barely implanted in small and medium-sized enterprises (SMEs). Through this research, we have tried to understand the reasons of these difficulties. Two approaches have been used. One is based on a document review of corporate social responsability (CSR) reports of ten, large and small, companies from different industrial sectors. This has enabled us to establish the framework and the form of the research approach. The second approach is based on semi-directed interviews with a set of prepared specific questions. After an overview describing eco-design and its problematic applied to SMEs (Chapter 2), we develop the methodological framework of this research (Chapter 3) and present its results (Chapter 4). We show that the barriers to adoption of eco-design within SMEs are multiple and complex, so much the diversity of these companies is vast and difficult to synthesize. By highlighting the barriers, the drivers, the risks and the opportunities related to integrating sustainable development principles in these organizations, we provide an overview of the current situation and challenges faced by SMEs when seeking to adhere to these principles.
|
479 |
Évaluation de l'intégration de l'énergie de fonctionnement dans la pratique patrimoniale au QuébecDa Silva, Daniel 12 1900 (has links)
Problèmes d'approvisionnement et de consommation d'énergie, de démographie et d’urbanisation, la conservation du patrimoine bâti se trouve, en ce début de 21e siècle, face à de nombreux défis. Cela d'autant plus que la façon de percevoir le patrimoine bâti a considérablement évolué depuis le début du 20e siècle (chapitre 1) changeant ainsi les raisons qui mènent à l'appropriation d'un bâtiment patrimonial. Face à l'importance accordée aujourd'hui à l'énergie en général et plus particulièrement à celle consommée par les bâtiments (chapitre 2), comment les enjeux liés à la conservation patrimoniale et ceux liés à l'énergie - via son utilisation et sa production - se confrontent-ils ? Si selon les principes du développement durable (chapitre 3) la conservation du patrimoine bâti associée à une gestion efficace de ses besoins énergétiques semble apparaître comme une évidence, qu’en est-il dans la pratique ? Comment les professionnels du patrimoine bâti intègrent-ils les aspects de l'énergie consommée par les bâtiments ? Comment envisagent-ils l'installation et l'utilisation d'énergies renouvelables dans les bâtiments patrimoniaux ?
Afin de trouver des réponses issues de la réalité de la pratique patrimoniale québécoise, ce mémoire - en se limitant à des professionnels avec une formation d'architecte (chapitre 4) - cherche à évaluer, d'une part, dans quelle mesure les chartes et lois appliquées au Québec considèrent les questions énergétiques (chapitre 5) et, d'autre part, à définir l'état d'esprit avec lequel les professionnels de la conservation du patrimoine bâti au Québec approchent, dans leur pratique, les questions liées à l'énergie consommée ainsi que l'utilisation d'énergies renouvelables (chapitre 6). / At the beginning of the 21st century, conservation of heritage assets is facing many challenges in regard to problems related to supply and consumption of energy, to demography and to urbanization. Further, the perception of heritage assets has changed considerably the reasons leading to ownership of a heritage building (chapter 1). With the emphasis on energy today, particularly related to the energy consumed by buildings (chapter 2), how do the issues related to heritage conservation interface with energy use and production. If the principles of sustainable development (chapter 3) and conservation of heritage assets combined with effective management of energy needs seem obvious, how is that reflected in reality? How do the professionals of heritage assets integrate the elements of energy consumption in heritage buildings? How do they integrate renewable energy installations and their use in heritage buildings.
To find some answers to the reality of maintaining Quebec heritage, this thesis is limited to professionals with training in architecture (chapter 4). It tries to assess to what extent the laws and regulations consider energy related issues (chapter 5) and tries to define the spirit by which the professionals in the conservation of heritage buildings approach questions related to energy consumption and the use of renewable energy (chapter 6).
|
480 |
Impact de la récolte sur la survie et la croissance de deux plantes médicinales cries, Sarracenia purpurea et Rhododendron groenlandicum, dans le Nord du QuébecTendland, Youri 01 1900 (has links)
Au cours des dernières décennies, la popularité des plantes médicinales s’est accrue auprès des civilisations occidentales de sorte que la quantité de plantes récoltées, la plupart provenant de populations sauvages, a grandement augmenté. Dans ce contexte, l’objectif principal de mon mémoire est d’évaluer l’impact de la récolte de deux plantes médicinales (Sarracenia purpurea et Rhododendron groenlandicum) utilisées par la Nation Crie du Nord du Québec. Pour y parvenir, des parcelles expérimentales, simulant différentes intensités de récolte (S. purpurea) et différentes méthodes de récolte (R. groenlandicum), ont été mises en place, puis des suivis annuels de la reprise ont été réalisés. Les résultats obtenus suggèrent que les techniques de récolte chez R. groenlandicum devraient exclure les nouvelles pousses, leur exploitation causant une forte mortalité. Par ailleurs, chez S. purpurea, la récolte de 20 % des individus semble peu dommageable, mais critique lorsque plus de 50 % des plants sont récoltés. Un modèle démographique pour S. purpurea a aussi été construit à partir des observations de terrain. Ce modèle a permis de réaliser des projections temporelles en variant les taux de récoltes ainsi que les intervalles entre les récoltes. Les résultats indiquent qu’une récolte de 20 % des individus est acceptable une fois tous les 20 ans. Pour une récolte plus régulière, 5 % tous les trois ans serait soutenable. Mon projet permettra d’assurer une exploitation soutenable de deux plantes médicinales ayant un grand potentiel pour le traitement du diabète de type II. / Over the past few decades, the popularity and use of medicinal plants have increased in Western civilisation. Consequently, harvesting plants from wild populations has increased. Using this perspective, the principal goal of my thesis is to assess the impact of harvest on two medicinal plants (Sarracenia purpurea and Rhododendron groenlandicum) used by the Cree Nation of Northern Québec. To achieve my goal, the simulation of four harvesting intensities (S. purpurea) and of two harvesting methods (R. groenlandicum) were setup in experimental plots and an annual follow up were conducted on establishment and growth. Results show that harvesting methods used on R. groenlandicum should exclude new shoots, since their exploitation results in high mortality rates. For S. purpurea, harvesting of individuals does not seem harmful under 20% of harvest, but is critical when 50% or more are collected. Furthermore, a matrix population model of S. purpurea demography was built from field observations. This model was used to simulate population projection in time under different levels of harvest when varying the number of years between harvests. These results demonstrate that collecting 20% of individuals should be done only once every 20 years to remain sustainable. A more efficient and regular harvest of 5% every three years would be sustainable. My project allowed defining acceptable levels of harvest in order to insure sustainable exploitation of two Cree medicinal plants bearing interesting potential for treating type II diabetes related symptoms.
|
Page generated in 0.0764 seconds