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Tacitisme et dramaturgie. Le principat de Tibère dans les tragédies anglaises et françaises du XVIIe siècle (1605-1694) / Tacitism and Dramaturgy. The Principate of Tiberius in English and French 17th Century Tragedy (1605-1694)Mirkovic, Radovan 23 November 2013 (has links)
Jusqu’ici les études sur le tacitisme des XVIe et XVIIe siècles se limitaient à la théorie politique et à l’historiographie. Ce travail étend l’analyse au théâtre, dans une optique comparatiste qui confronte, à propos du principat de Tibère, les pièces anglaises et françaises : Sejanus His Fall de Ben Jonson, Claudius Tiberius Nero d’un auteur anglais anonyme, La Mort de Germanic Caesar de Bénigne Griguette, Seianus de Jean Magnon, La Victime d’Estat de Jean Le Royer de Prade, La Mort d’Agrippine de Cyrano de Bergerac, Germanicus de Dominique de Colonia, et Germanicus d’Edme Boursault. Le plan de la thèse suit l’alternance des séquences dramaturgiques de la dissimulation, des affrontements verbaux et des coups de théâtre qui intègrent la pratique juridique. L’analyse de la dissimulation est répartie entre la non-interaction (observation, silence, discours dérobé sur scène), l’interaction (discours dissimulateur symétrique et asymétrique) et la distanciation (du public, et des récepteurs internes sur scène et en coulisses). Les séquences des affrontements verbaux sont examinées en fonction des preuves, des témoins et des arbitres dans les disputes dramatiques. Enfin, les séquences des coups de théâtre font objet d’une analyse en deux temps : la juridisation des conflits dramatiques et l’esthétisation de l’effet violent. La thèse se clôt sur un examen de la construction d’exemplarité dans les tragédies du corpus et des interprétations dramatiques du principat en tant que l’institution. Dans les appendices de la thèse se trouvent les transcriptions modernisées de quatre pièces rares du corpus français, accompagnées d’un commentaire philologique, littéraire et historique. / The studies of tacitism in the 16th and 17th centuries were limited so far to political theory and historiography. Our thesis extends the scope of research to theatre, in that it explores in a comparative perspective the rewritings of the principate of Tiberius in English and French 17th century tragedy: Sejanus His Fall by Ben Jonson, Claudius Tiberius Nero by an anonymous English dramatist, La Mort de Germanic Caesar by Bénigne Griguette, Seianus by Jean Magnon, La Victime d’Estat by Jean Le Royer, La Mort d’Agrippine by Cyrano de Bergerac, Germanicus by Dominique de Colonia and Germanicus by Edme Boursault. The arrangement of topics discussed follows a dramatic movement from the sequences of dissimulation and agonistic confrontation towards dramatic turns of events covered by legal procedure. The sequences of dissimulation are analysed in terms of non-interaction (observation, silence, asides), interaction (symmetrical and asymmetrical dissimulation) and the distancing effect (in regard to internal receivers and the audience). The study of agonistic sequences focuses on dramatic functions of proofs, witnesses and arbitrators. Finally, the dramatic turns of events are considered first from the point of view of their juridical origins and specific references to the legal procedure, and then with regard to the aesthetics of violence. The closure of the thesis broadens the perspective by analysing construction of exemplarity and dramatic interpretations of the principate as an institution. The appendices offer a standard language transcription of rarely studied French pieces of our collection, accompanied by a philological, literary and historical commentary.
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La symbolique des quatre éléments primordiaux et les figures du temps : De la dramaturgie européenne aux livrets de Verdi / The symbolic of the four elements and the figurations of time : from European dramaturgy to Verdi’s librett / Il simbolismo dei quattro elementi primordiali e le figure del tempo : dalla drammaturgia europea ai libretti di VerdiResche, Christine 03 December 2012 (has links)
Notre travail, qui centre la représentation symbolique des quatre éléments (terre, eau, air, feu), part de l' « imagination matérielle » de Bachelard en vue d'établir une réflexion équilibrée autour de dynamiques dramaturgiques et littéraires (particulièrement Hugo et Shakespeare) en amont des opéras de Verdi pou r déboucher sur l'analyse de ces derniers, d'un point de vue littéraire et musical. À partir de la mythographie des quatre éléments, diverses figures du temps émergent des livrets verdiens et livrent un parcours symbologique thématique. Ainsi, l'héroïne de La Traviata est confrontée au temps qui fuit, rendu évident par la frénésie musicale du rythme. Au carpe diem impatient s'oppose alors l'émergence de l'amour inévitablement lié à la linéarité du temps de la destinée. Les feux de la passion se distinguent d'une image aérienne de Violetta, qui glisse d'une joie à l'autre en développant un rapport à plusieurs éléments. De manière similaire, une reconstruction analytique de Un ballo in maschera prouve que les personnages demeurent impuissants et superflus face à l'inflexible destin. Le temps accélère ensuite de façon soudainedans Rigoletto au sein d'une image aquatique. Dans cette œuvre, un chronotope de la crise d'empreinte bakhtinien entre en jeu, provoquant un renversement de la direction temporelle et une précipitation du temps imagée dans le rythme hippique du galop. Le temps cristallisé dans Don Carlos dérive pour sa part de l'expérience amoureuse des protagonistes qui se réfugient dans un temps réitérable par le biais du souvenir tandis qu'un autre souvenir igné annonce un retour du temps destructeur dans Il Trovatore. Mais un deuxième régime temporel linéaire où le feu est dévorant prend également forme dans cette œuvre sombre, débouchant sur un mouvement aérien qui est une fuite à la condition terrestre révolue des personnages amoureux. Enfin, les symboles d'un temps dévastateur porteur de mort, dégagés par les ténèbres, sont observables dans Macbeth et Otello, sous-tendus par un même substrat shakespearien. Lemoment de la chute ultime du héros est venu. Comme si l'insoluble tragédie de la source shakespearienne rencontrait par ce biais le pessimisme et le doute artistique d'un Verdi arrivé désormais à maturité. / Our work focuses on the symbolic representation of the four elements (earth, water, air, fire) startingfrom Bachelard’s “material imagination” and leading us to reflect upon the dramatic and literary dynamics(from Hugo and Shakespeare especially) upstream of Verdi’s operas in order to analyze them from a bothliterary and musical point of view. From the mythography of the four elements different figurations oftime emerge from the Verdian libretti and allow a symbologic thematic reading.Thus, the Traviata’s heroin is confronted with tempus fugit epitomized by the frenetic musicalrhythm. The impatient carpe diem then contrasts with the advent of love inevitably linked to time’s fatefullinearity. Fires of passion distinguish themselves from the ethereal image of Violetta gliding from one joyto the other playing on a palette of several elements. Similarly, an analytical reconstruction of theBallo in mascherawill prove that the characters are powerless and superfluous in front of inflexible fate. Timethen suddenly speeds up in Rigolettoin the midst of water imagery.In this work, Bakhtin’s “chronotope ofcrisis” comes into play, causing a reversal of the temporal direction and a precipitation of the passing oftime embodied in the horse’ gallop-like concluding rhythm. The crystallized time inDon Carlosoriginatesfrom the lovers’ experience, who find refuge in the repeatable time of memory whereas another memory,infused with fire symbols heralds a return of the devastating time ofIl Trovatore. But a second temporalsystem, linear, where fire is devouring, takes shape in this darker work, leading eventually to an etherealmovement of the lovers’ escape from their already-gone terrestrial condition. Finally, the devastating timebrings forth death inMacbethandOtello, which share an underlying Shakespearean substrate. Thencomes the final fall of the hero. As if the insoluble tragedy of the Shakespearean source met the intimatepessimism and artistic doubts of the mature Giuseppe Verdi. / Il nostro lavoro, che s'incentra sulla rappresentazione simbolica dei quattro elementi (terra, acqua, aria,fuoco), parte dall' «immaginazione materiale» di Bachelard in vista di stabilire una riflessione bilanciataintorno a dinamiche drammaturgiche e letterarie (in particolare Hugo e Shakespeare) a monte delle operein musica di Verdi per giungere all'analisi di queste da un punto di vista letterario e musicale. Partendodalla mitografia dei quattro elementi, diverse figure del tempo emergono dai libretti verdiani, svelando unpercorso simbolico tematico. Premesso ciò, l'eroina dellaTraviataè condannata da un tempo che fugge,reso evidente dalla frenesia musicale del ritmo. Alcarpe diemimpaziente si oppone allora l'emergeredell'amore inevitabilmente legato alla linearità del tempo e del destino. I fuochi della passione sicontraddistinguono dall'immagine aerea di Violetta, che scivola da una gioia all'altra sviluppando unrapporto con più elementi. Una ricostruzione analitica delBallo in mascheraprova che i personaggi sonodi fatto impotenti e superflui di fronte all'inflessibile destino. Il tempo accelera poi in modo repentino inRigolettoin seno ad un'immagine acquatica. In questa opera, un cronotopo della crisi d'improntabakhtiniana entra in gioco, provocando un ribaltamento della direzione temporale e una precipitazione deltempo resa nota dal ritmo ippico del galoppo. Il tempo cristallizzato diDon Carlosderiva, dal canto suo,dall'esperienza amorosa dei protagonisti che si rifugiano in un tempo reiterabile per via del ricordo mentreun altro ricordo igneo annuncia un ritorno del tempo distruttore nelTrovatore. Ma un secondo regimetemporale lineare dove il fuoco è insaziabile prende ugualmente vita in questa opera cupa, sfociando in unmovimento aereo che rappresenta una fuga dalla condizione terrestre dei personaggi innamorati. Infine, isimboli di un tempo devastatore messaggero della morte, liberati dalla tenebre, sono riscontrabili inMacbeth e Otello, supportati da uno stesso sostrato shakespeariano. È allora giunto il momento dellacaduta finale dell'eroe. Come se l'insolubile tragedia shakespeariana incontrasse il pessimismo e i dubbiartistici di un Giuseppe Verdi giunto ormai a maturità
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La critique de la « société du Spectacle » à l’essai sur les scènes théâtrales de Berlin, Londres et Paris dans les années 2000 : spectacle dans le spectacle, la société spectaculaire et marchande au prisme du spectacle vivant / Critics of the “Society of the Spectacle” on trial on theater stages in Berlin, London and Paris in the 2000s : spectacle within the spectacle, the spectacular and mercantile society through the prism of live artChehilita, Émilie 16 October 2018 (has links)
Cette thèse envisage la critique de la « société du Spectacle » (concept forgé dans l’essai éponyme de Guy Debord) telle qu’elle procède dans des œuvres du théâtre expérimental et sur les scènes de la performance au cours des années 2000 à Berlin, Londres et Paris. Les pièces étudiées recyclent des références empruntées aux médias de masse, souvent assimilés à des machines à aliéner le public. Le corpus regroupe aussi bien des auteurs et des metteurs en scène que des collectifs : Martin Crimp, David Ayala, Joël Jouanneau, Falk Richter, René Pollesch, Tom Kühnel, Katie Mitchell, le Collectif MxM (Cyril Teste), Forced Entertainment (Tim Etchells), Gob Squad et Superamas. L’approche pluridisciplinaire traite à la fois des composants dramaturgiques et des considérants sociologiques de la représentation. D’une part, ce travail étudie la structuration des réseaux dans lesquels les artistes se rencontrent ou coopèrent. D’autre part, nous examinons tant l’organisation des différents éléments scéniques, parmi lesquels les caméras et les écrans tiennent une place importante, que la corporéité des interprètes ainsi que les modes de réception des spectateurs, entre autres par la mise en place d’une enquête. En trans-contextualisant leurs sources, les artistes instaurent des écarts et creusent de la distance à travers divers procédés : l’incorporation littérale, la citation, la parodie et le pastiche, mais aussi l’ironie et le ton cool fun. La dimension critique de ces œuvres ne s’exerce pas de manière frontale et n’est souvent pas même revendiquée. Loin de la rejeter en bloc, les auteurs et interprètes affectionnent certains objets de la culture des médias de masse. Pour mettre en branle leur fonction critique, ils se situent au cœur même de la « société du Spectacle » et de l’esprit du temps. Ainsi cette critique s’est déplacée de l’extérieur à l’intérieur du champ. Leur démarche mêlant le sérieux au ludique dénote une volonté de ne pas se désolidariser des spectateurs face auxquels ils veulent s’inscrire sur un pied d’égalité pour rendre le dialogue et parfois l’interaction possibles. / This thesis tackles the critic of the “Society of the Spectacle” (concept brought by the Guy Debord’s eponymous essay) performed in experimental theater works and the performance scenes during the 2000s in Berlin, London and Paris. The studied theater pieces borrow cultural references to the mass media, often considered as machines to alienate the public. The corpus includes authors as well as stage directors and collectives: Martin Crimp, David Alaya, Joël Jouanneau, Falk Richter, René Pollesch, Tom Khünel, Katie Mitchell, the Collective MxM (Cyril Teste), Forced Entertainment (Tim Etchells), Gob Squad and Superamas.The multidisciplinary approach deals with both the dramaturgy aspects and the sociological patterns of representation. One the one hand, this work studies the network structure in which the artists meet each others and collaborate. On the other hand, we investigate the various stage elements, among which cameras and screens take an major part, as well as the actors’ corporeality as well as the spectators’ ways of perception, among others, by the mean of a survey. By trans-contextualizing their sources, the artists create a gap and increase the distance with them using several techniques: literal incorporation, quotation, parody and pastiche, but also irony and cool fun tone.The critical dimension of these works is not straight forward, and often not even claimed. Far from rejecting it as a whole, the authors and actors are fond of the mass media culture’s objects. In order to set in motion their critical function, they place themselves at the heart of the “Society of the Spectacle” and the Zeitgeist. Thus, such a critic has moved from an external point of view to an internal one. Their approach, mixing seriousness and fun, indicates a will not to separate themselves from the spectators to whom they want to set on equal footing in order to make the dialogue and sometimes the interaction possible.
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Opéra italien et français au XIXe siècle. Études de philologie et de dramaturgie musicaleColas, Damien 10 December 2009 (has links) (PDF)
Après une formation en biochimie, puis en musicologie, j'ai commencé la recherche au début des années 1990, tout en enseignant l'histoire de la musique à l'Université Paris-IV, et je suis entré au CNRS en 1995. Mes travaux portent sur l'opéra du XIXe siècle, et plus particulièrement sur l'opéra italien et français. Ils s'inscrivent aujourd'hui dans quatre directions : – la philologie musicale, en particulier l'analyse de la mélodie, sa grammaire, sa génétique, – l'histoire de l'orchestre et de l'orchestration d'opéra, – les échanges culturels franco-italiens, – la dramaturgie musicale. 1. Pendant ma thèse de doctorat, à partir de 1990, je me suis penché sur les matériels d'exécution des compositeurs italiens de la première moitié du XIXe siècle conservés à Paris, afin d'y collecter les annotations des chanteurs relatives au travail de variation et d'ornementation de leurs parties. Cette recherche, conduite sous la direction de Jean-Michel Vaccaro (CESR, Université François-Rabelais) et de Philip Gossett (University of Chicago), m'a permis d'acquérir des compétences quant à l'état des sources, la notation de la musique de cette époque, sa performance practice et sa grammaire. 2. Lors de mon affectation au Centre d'études franco-italiennes (CNRS, Chambéry) en 1995, j'ai été invité à donner en DEA des séminaires de recherche sur les échanges culturels franco-italiens. Cette approche interdisciplinaire m'a amené, dans le domaine de l'opéra, à me tourner vers les principales tensions entre les systèmes poétiques en vigueur sur les scènes italienne et française, du XVIIe au XIXe siècle. 3. Un programme européen de recherches sur les orchestres d'opéra aux XVIIIe et XIXe siècles a été constitué en 1998, sous l'égide de l'European Science Foundation, dans le cadre du projet Musical life in Europe (1600-1900). J'y ai été chargé de diriger la recherche sur les orchestres parisiens. Les investigations ont porté autant sur les aspects institutionnels du fonctionnement des orchestres que sur les aspects artistiques (répétitions, évolution de la constitution et de l'organologie, orchestration et réorchestrations). 4. Dans le cadre de la convention passée entre mon laboratoire actuel, l'IRPMF (UMR 200) et le département de musique et musicologie de l'Université François-Rabelais (Tours), j'enseigne depuis 2003 un cours d'initiation aux écrits de Carl Dahlhaus sur la dramaturgie musicale. Ces écrits, qui constituent le socle de la formation des étudiants en matière d'opéra dans les universités européennes, restent peu étudiés en France, sans doute en raison du rôle central qu'a joué la littérature comparée dans ce domaine. Ces quatre directions se rattachent toutes à mon objet premier d'étude, les matériels d'exécution d'opéra, et c'est à l'occasion d'enseignements universitaires et de participations à des programmes de recherches internationaux que j'ai été amené à diversifier mon activité de recherche. Les deux parties de la synthèse, bilan et perspectives, sont constituées de travaux réalisés dans les quatre domaines présentés ici, au cours des années 1997-2009. La partie « bilan » (pp. 1-530) contient les études déjà publiées : 1.1. Analyse de la mélodie dans sa composante ornementale Melody and ornamentation (2004) Revisioni delle parti vocali di Bellini (2004) Colas, Di Profio ⋅ Rondò de Sarti et variations de Sarti (2009) 1.2. Analyse de la mélodie dans sa composante prosodique Alexandrin dans Les vêpres siciliennes (2000) Prosodie et mélodie dans Dom Sébastien (2000) 2. Échanges culturels franco-italiens Le duc d'Albe und Les vêpres siciliennes (2001) Terminologia dei critici francesi (2002) Victor Hugo e l'estetica del melodramma (2003) Duetto e dialogo in Bellini (2004) Heldenportraits in den französischen Opern von Verdi (2006) Théophile Gautier critique au Théâtre italien (2007) Perspectives (D'une scène à l'aute, vol. II, 2009) 3. Orchestres d'opéra Audéon, Colas, Di Profio ⋅ Orchestras of the Paris opera theatres (2007) Halévy and the orchestra (2007) 4. Dramaturgie musicale Roman de Tatiana (2002) Immagini infernali in Berlioz (2009) La partie « perspectives » (pp. 531-751) contient les travaux en cours et sous presse : 1. Édition critique du Comte Ory 2. Rossini et les critiques musicaux français 2. Isouard et le modèle italien 4. Berlioz et l'imitation
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Le contrôle circulaire Une approche socio-organisationnelle du contrôle des relations stratégiques inter-firmes dans le secteur de la grande distributionMourey, Damien 30 October 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie le processus de contrôle des relations inter-firmes entre les équipes d'une enseigne de distribution française et celles de seize fournisseurs internationaux de produits de grande consommation. L'enjeu officiel des pratiques coopératives étudiées est de promouvoir un nouveau mode de gestion de ces relations inter-firmes : le plan d'affaires conjoint. Ce dernier vise à instaurer un pilotage conjoint d'une stratégie co-conçue à partir d'une maille d'analyse inédite : la catégorie de produits. Cette recherche est interactive et sociologiquement ancrée. La méthodologie employée est qualitative et vise à étudier un système de pratiques en contexte en s'assujettissant aux contingences de la vie organisationnelle ordinaire qui s'imposent aux acteurs de ces relations. Elle combine l'observation participante énoncée par Goffman et le recours à la théorie enracinée pour l'émergence d'un cadre théorique explicatif du cas. La thèse montre que le résistible développement de ces pratiques coopératives s'explique par la nécessité, dans un environnement hypercompétitif, de tester et d'explorer en permanence de nouvelles combinaisons de ressources. Ces stratégies relationnelles sont improvisées et le contrôle circulaire est ce processus micro-social qui étaie ce passage vers de nouvelles possibilités d'action collective conjointe.
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Les poètes au théâtreRacine, Noële 02 February 2012 (has links)
Cette thèse étudie le passage de la poésie au théâtre, à partir de trois parcours créateurs majeurs appartenant aux littératures française et québécoise des trois premiers quarts du XXe siècle – soit ceux d’Antonin Artaud, de Paul Claudel et de Claude Gauvreau.
Ces auteurs – d’abord reconnus pour leur écriture poétique – ont su, soit en pratiquant, soit en inspirant une écriture théâtrale radicalement novatrice, jouer un rôle déterminant dans la mutation des formes tant dramatiques que dramaturgiques, et cela, par le biais de trois stratégies.
Après une introduction rappelant l’évolution des liens (dés)unissant la poésie et le théâtre à travers les siècles, le premier chapitre s’attache à mettre au jour les approches mises en œuvre par les trois écrivains pour rejeter l’illusion réaliste. Celles-là ressortissent à leur prise de position antinaturaliste, à leur volonté de fonder un art total et à leur souhait de revenir aux sources d’une mimesis archaïque.
Le second chapitre explore, quant à lui, les procédés de poétisation du dramatique : les mécanismes et les caractéristiques de la langue lyrique des poètes en général, et la génération d’idiomes inédits en particulier.
Les techniques de théâtralisation et de dramatisation du poétique, de leur côté, sont examinées dans le dernier chapitre. Plusieurs événements et rencontres ont donné l’occasion aux poètes-dramaturges de saisir quelles sont les modalités inhérentes à la scène. Cette prise de conscience a directement influé sur leur écriture dramaturgique, notamment en les faisant user de deux stratégies propices au surgissement de la théâtralité : l’oralisation lyrique de la partition dramatique et la plastification des corps.
La conclusion, pour sa part, propose une synthèse des résultats de recherche, et montre que ces trois auteurs sont réunis par la même quête cosmique d’un théâtre vital et existentiel.
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Les poètes au théâtreRacine, Noële 02 February 2012 (has links)
Cette thèse étudie le passage de la poésie au théâtre, à partir de trois parcours créateurs majeurs appartenant aux littératures française et québécoise des trois premiers quarts du XXe siècle – soit ceux d’Antonin Artaud, de Paul Claudel et de Claude Gauvreau.
Ces auteurs – d’abord reconnus pour leur écriture poétique – ont su, soit en pratiquant, soit en inspirant une écriture théâtrale radicalement novatrice, jouer un rôle déterminant dans la mutation des formes tant dramatiques que dramaturgiques, et cela, par le biais de trois stratégies.
Après une introduction rappelant l’évolution des liens (dés)unissant la poésie et le théâtre à travers les siècles, le premier chapitre s’attache à mettre au jour les approches mises en œuvre par les trois écrivains pour rejeter l’illusion réaliste. Celles-là ressortissent à leur prise de position antinaturaliste, à leur volonté de fonder un art total et à leur souhait de revenir aux sources d’une mimesis archaïque.
Le second chapitre explore, quant à lui, les procédés de poétisation du dramatique : les mécanismes et les caractéristiques de la langue lyrique des poètes en général, et la génération d’idiomes inédits en particulier.
Les techniques de théâtralisation et de dramatisation du poétique, de leur côté, sont examinées dans le dernier chapitre. Plusieurs événements et rencontres ont donné l’occasion aux poètes-dramaturges de saisir quelles sont les modalités inhérentes à la scène. Cette prise de conscience a directement influé sur leur écriture dramaturgique, notamment en les faisant user de deux stratégies propices au surgissement de la théâtralité : l’oralisation lyrique de la partition dramatique et la plastification des corps.
La conclusion, pour sa part, propose une synthèse des résultats de recherche, et montre que ces trois auteurs sont réunis par la même quête cosmique d’un théâtre vital et existentiel.
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L'oeuvre dramaturgique d'Yvette Ollivier Mercier-Gouin : un parcours aux frontières de l'institution littéraire québécoiseLemay, Dominique January 2009 (has links) (PDF)
La fragile autonomie de l'institution littéraire dans les années trente au Québec entraîne parfois la présence de critères autres qu'esthétiques dans le processus de légitimation des oeuvres. Par conséquent, un texte singulier pouvait ne pas connaître la consécration, et ce, même s'il semblait d'abord annoncer un point tournant dans l'histoire. Le présent mémoire vise à faire découvrir Yvette Ollivier Mercier-Gouin, une auteure prolifique aujourd'hui méconnue malgré le succès public et critique qu'elle a d'abord obtenu. Il sera question de son émergence puis de son parcours dans le champ littéraire, et de la particularité thématique de ses deux oeuvres majeures: les pièces Cocktail (1935) et Le jeune dieu (1937). Cette étude permet en plus d'éclairer le fonctionnement de l'institution littéraire, et de montrer la place occupée par les femmes et l'accueil réservé au genre théâtral dans le milieu littéraire. Les théories de la sociocritique seront utilisées afin d'attirer l'attention sur les liens entre la littérature, le politique et le social, et de comprendre le phénomène de canonisation ou d'oubli de certaines oeuvres dans l'histoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Yvette Mercier-Gouin, Québec, 1930, Littérature québécoise, Texte dramatique, Femmes et littérature, Réception, Historiographie, Sociologie de la littérature.
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Huit cent mille : blague de bébé mort, suivi de Le silence dans la dramaturgie de la guerre chez W. Mouawad et A. FarhoudGaudet, Renée January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L'écoute en scène : vers un renouveau de la dramaturgie sonore dans Inferno de Romeo CastellucciBlanchette-Lafrance, Maude 08 1900 (has links)
Ce mémoire s'intéresse à l'inscription du son dans la mise en scène Inferno de Romeo Castellucci. Il s'agit de cerner en quoi la dimension sonore de cette œuvre s'émancipe de l'utilisation traditionnelle du son au théâtre et comment son intégration aux actions scéniques en vient à créer un nouveau type de dramaturgie. Ne visant plus l'illustration d'un récit, cette œuvre met de l'avant la matérialité des divers médiums constituant l'action. Nous verrons comment le son dans cette mise en scène s’autonomise. Il ne se veut plus mimétique; il ne vise pas à nous faire entendre quelque chose d’absent. Comme il s'apprécie pour ses qualités propres, le son parvient à « interagir » avec les autres éléments scéniques d’une manière inédite. La dynamique des présences visibles et audibles devient ainsi le foyer de tensions dramaturgiques. Ceci nous conduira à nous interroger sur la question de l'écoute et de ses processus pour tenter de voir comment la perception sonore influence la réception intégrale de ce spectacle. Les notions d'acousmatisme, de flou causal et de déréalisation de la perception temporelle nous permettront d'envisager l'apparition d'une dramatisation de l'écoute. / This study examines the inscription of sound in Romeo Castellucci’s mise en scène of Inferno. It aims to define how the sound environment of this work goes beyond the traditional use of sound in theatre, and how its integration to the stage action creates a new type of dramaturgy. No more intended as the representation of a narrative, this work emphasizes and reinforces the materiality of any medium constituting the action. We will analyze how the sound in this performance becomes an element on its own. Sound is not mimetic anymore: it does not aim to be the echo of something absent. The sound being able to affirm and render its own expressive qualities, it can “interact” with other scenic elements in an innovative manner. The interactions of both visible and audible components give rise to dramaturgical tensions, conducting us to investigate the question of listening and its modalities in a theatrical context. We will then try to understand how audition redefines the reception of the performance.
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