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Les mondes locaux de la santé publique

Piérart, Julien 22 December 2004 (has links)
Au départ d'une approche ethnographique, l'auteur étudie la façon dont des professionnels de la santé publique élaborent des projets au sein des nouveaux dispositifs locaux de promotion de la santé (les Villes-Santé de l'OMS, etc.). On constate dans un premier temps que la plupart de ces projets censés s'inscrire dans une démarche participative sont en fait marqués d'une double déconnexion : par rapport à leurs destinataires et par rapport à leurs objectifs. Dans un deuxième temps, on s'intéresse donc à ces destinataires et à leur santé subjective ainsi qu'au sens de l'agir en promotion de la santé. Dans une région économiquement défavorisée, l'expérience quotidienne que les habitants font de leur santé se caractérise par la relation d'impuissance qui éloigne ceux-ci et leur requête de protection, des institutions et leur injonction de responsabilisation. En considérant que la santé relève d'un mouvement de déprise et de reprise, on constate que les conditions de ce mouvement qui permet aux gens d' « aller bien » ou au contraire d' « aller mal » s'avèrent problématiques. Au terme de cette étude, les cadres habituels de l'action en promotion de la santé et de la réflexion en sociologie de la santé sont repensés en vue d'une plus grande créativité institutionnelle. / In the first part of this thesis, the way in which public health professionals are designing projects in health promotion local services (WHO Healthy Cities Projects, etc.), is studied from an ethnographic point of view. Most of these projects are supposed to be participation oriented but are in fact doubly disconnected from the public and from their goals. In the second part, the focus is on the public of these projects and also on the meaning of acting in health promotion. The health experience of people living in economically depressed areas refers to a powerlessness relationship between inhabitants (and their request of protection) and institutions (and their injunction of responsibility). If we consider that health is linked to a movement of proximity/distance between individuals and the world that surround them, then the problematical aspects of this movement and their impact on subjective health clearly appear. At the end of this thesis, the author offers new ways of reflecting and acting with more creativity in health promotion and sociology of health and illness.
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Les mondes locaux de la santé publique

Piérart, Julien 22 December 2004 (has links)
Au départ d'une approche ethnographique, l'auteur étudie la façon dont des professionnels de la santé publique élaborent des projets au sein des nouveaux dispositifs locaux de promotion de la santé (les Villes-Santé de l'OMS, etc.). On constate dans un premier temps que la plupart de ces projets censés s'inscrire dans une démarche participative sont en fait marqués d'une double déconnexion : par rapport à leurs destinataires et par rapport à leurs objectifs. Dans un deuxième temps, on s'intéresse donc à ces destinataires et à leur santé subjective ainsi qu'au sens de l'agir en promotion de la santé. Dans une région économiquement défavorisée, l'expérience quotidienne que les habitants font de leur santé se caractérise par la relation d'impuissance qui éloigne ceux-ci et leur requête de protection, des institutions et leur injonction de responsabilisation. En considérant que la santé relève d'un mouvement de déprise et de reprise, on constate que les conditions de ce mouvement qui permet aux gens d' « aller bien » ou au contraire d' « aller mal » s'avèrent problématiques. Au terme de cette étude, les cadres habituels de l'action en promotion de la santé et de la réflexion en sociologie de la santé sont repensés en vue d'une plus grande créativité institutionnelle. / In the first part of this thesis, the way in which public health professionals are designing projects in health promotion local services (WHO Healthy Cities Projects, etc.), is studied from an ethnographic point of view. Most of these projects are supposed to be participation oriented but are in fact doubly disconnected from the public and from their goals. In the second part, the focus is on the public of these projects and also on the meaning of acting in health promotion. The health experience of people living in economically depressed areas refers to a powerlessness relationship between inhabitants (and their request of protection) and institutions (and their injunction of responsibility). If we consider that health is linked to a movement of proximity/distance between individuals and the world that surround them, then the problematical aspects of this movement and their impact on subjective health clearly appear. At the end of this thesis, the author offers new ways of reflecting and acting with more creativity in health promotion and sociology of health and illness.
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Répondre en citoyen ordinaire. Enquête sur les "engagements profanes" dans un dispositif d'urbanisme participatif à Bruxelles / Responding as an ordinary citizen.

Berger, Mathieu 19 June 2009 (has links)
Cette thèse est le résultat de quatre années d’enquête ethnographique passées à observer, à enregistrer et à décrire les activités de commissions participatives de revitalisation urbaine en Région de Bruxelles-Capitale : les CLDI (Commissions Locales de Développement Intégré). Sur base de ce matériau ethnographique, je me suis intéressé à la stratification des contextes de communication en assemblée (dimensions institutionnelle, écologique, dialogique, historique), et à la manifestation de compétences et d’incompétences communicationnelles d’ordres différents dans les prises de parole des participants non spécialistes de ces assemblées (les « simples habitants », les « citoyens ordinaires », les « profanes »). Comme beaucoup d’autres l’ont déjà fait remarquer, dans l’environnement technocratique de ces commissions, où les titres de spécialistes ont déjà été décernés à l’élu, au chef de projet, à l’expert urbaniste, à l’association spécialisée (...), il est particulièrement incommode pour des participants profanes de faire agir une parole -au sens où l’entend la théorie des actes de discours. Privilégier une approche logocentrique dans l’analyse des matériaux, étudier exclusivement la « grammaire symbolique » (propositionnelle, figurative, discursive...) d’activités publiques systématiquement troublées par les interventions malheureuses de profanes semble conduire l’analyste à répéter continuellement le constat de l’incompétence de ces derniers, et à accréditer une sociologie de la domination, immédiatement critique de ces initiatives de démocratisation. En me référant à l’interactionnisme réaliste et naturaliste de Goffman, et à la lecture que fait Jean-Marc Ferry de la sémiotique peircienne (qui distingue les « symboles » des « indices » et des « icônes »), je montre que la voie empruntée avec le plus de succès par les profanes dans ces assemblées consiste à accentuer l’ordinarité de leurs engagements non pas en « montant en généralité » dans leurs propositions, mais au contraire en désertant le monde spécialisé et officiel des discours, en investissant les modes de signification infrasymboliques de l’ « iconique » et de l’ « indiciel », en jouant, en deçà d’une « grammaire discursive », de codes logiques respectivement « associatifs » et « imputatifs ». (Ferry, 2007). Plutôt que par l’intégration discursive de symboles (proposer, définir, conceptualiser, argumenter...), la contribution heureuse de non spécialistes à ces espaces de démocratie technique passerait par l'opération plus archaïque consistant à agencer provisoirement des icônes (associer, évoquer, rappeler, immiter...) et des indices (indiquer, montrer, pointer, signaler, adresser...). Prendre au sérieux ces formes de compétences primitives dans le cas d’acteurs politiques non spécialistes, c’est aussi pointer l’émergence d’une critique ordinaire qui serait dotée d’une certaine factualité. Plutôt que d’avancer un avis subjectif sur le discours objectif d’un expert urbaniste, un « simple habitant » peut lui même récolter, produire et publier ses « données », ses « objets », ses « images » - dans un espace public défini alors comme lieu d’interobjectivité –à partir des icones et des indices dont regorgent les situations de coprésence (ex : un habitant pointe de l’index l’attitude méprisante d’un élu) et les aventures collectives (ex : un habitant rappelle à l’expert ses propres propos en exhibant le procès-verbal de la réunion précédente et en le citant). Se dessine alors la figure d’un citoyen procédural attaché à l’ordre civil élémentaire de l’action conjointe et de l’expérience partagée : une figure essentielle, à mon sens, dans les dispositifs de concertation que nous connaissons aujourd’hui ; une figure pourtant négligée jusqu’ici par les philosophes et les sociologues de la démocratie.
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La rhétorique et sa critique. A la rencontre du discours et de la liberté.

Nicolas, Loïc 13 May 2011 (has links)
L’objet de cette thèse est d’engager une discussion concernant l’épistémologie de la discipline rhétorique et de formuler des propositions visant à la refonder. En partie spéculative, la réflexion que je mène à partir des travaux de Chaïm Perelman notamment, rattache cette antique discipline à la « raison pratique ». Une raison agissante qui donne l’occasion d’assumer et d’affronter l’indétermination du monde – sans pour autant faire de cette indétermination un chaos, ni en prendre ombrage pour sombrer dans le relativisme. Dans cette perspective, la rhétorique se trouve conçue comme un dispositif propre à accompagner les hommes dans le difficile exercice d’une liberté citoyenne. Une liberté au sens fort, ancrée dans la pratique du politique, telle que l’entendaient les Anciens. Je m’efforce tout d’abord de montrer que, dès l’origine, la rhétorique a représenté une compétence nouvelle, mais aussi une occasion unique de dire, d’habiter et de séculariser le monde. Ma démarche consiste donc à réfléchir l’émergence de la rhétorique dans la Grèce ancienne. À ce titre, j’analyse la fonction politique, sociale, symbolique, attribuée à la parole dans cette Cité démocratique dont elle a accompagné l’invention. Parole qui s’est vue accorder une place inégalée : comme support et comme condition de l’action citoyenne. Pourtant, force est de constater que, malgré ce succès, la rhétorique a très vite été dénoncée comme un art de tromper, de mentir, de dissimuler ses lacunes. Des générations de philosophes, d’hommes d’Église ou de scientifiques se sont attachés à démonter son fonctionnement, sa dynamique, à décrier son enseignement et, finalement, à souhaiter son évincement. C’est pourquoi, je m’intéresse aux critiques qui ont été adressées à la parole rhétorique depuis l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle. Par là, j’entends donner une vision nouvelle de cette antique « fonction » du langage, par-delà la synthèse de ses caricatures. En outre, mon propos s’attache à mettre en lumière les lieux communs sur lesquels se fonde notre relation au discours. Dans une optique qui va d’Aristote à Perelman, je défends l’idée selon laquelle la rhétorique ne constitue pas (comme on pourrait le penser) une méthode pour apprendre à vivre ensemble dans la paix des mots, mais, avant tout, une façon de pratiquer la critique avec et contre l’autre : l’adversaire. Et ceci afin de prendre des décisions dans le monde contingent des affaires humaines. Or, c’est justement au titre de sa fonction agonistique que la rhétorique a perdu sa place et son sens dans nos démocraties. Face à cela, l’enjeu de mon travail est de mettre en évidence, après Perelman, l’existence d’une raison tout à la fois une et plurielle. En effet, la multiplicité des voies possibles, leur antagonisme, n’est pas le signe d’une raison anarchique et inconséquente, le signe d’une raison hantée par la déraison. Il s’agit, au contraire, d’une chance offerte à la raison de se mettre à l’épreuve et de risquer la liberté. Du reste, perdre cette dimension agonistique, la dénoncer, la condamner comme irrationnelle, ainsi que le font les théories normatives de l’argumentation, revient à manifester la coupure entre le langage et les ressources critiques de la rhétoriques qui permettent de faire de nos prises de parole un moyen et une ressource de l’émancipation.
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La publicisation des espaces agricoles périurbains : du processus global à la fabrique du lieu

Clément, Camille 07 December 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse a pour objectif de théoriser et d'opérationnaliser la notion de publicisation des espaces agricoles périurbains. Cette notion, encore peu courante en géographie, désigne tout processus qui transforme la nature d'espaces agricoles sous influence urbaine, les rendant plus publics. Ce processus, complexe, est composé de débats sur l'avenir des espaces agricoles périurbains et de pratiques spatiales qui illustrent leur multifonctionnalité (production, paysage, loisirs...). La première partie vise à théoriser la notion en construisant sa définition et une grille de lecture composée de cinq dimensions : juridique, sociale, politique, historique et économique. La deuxième partie décrit le processus par l'étude des débats qui ont lieu lors d'un projet d'Agenda 21 Local. L'objectif est de savoir si des débats qui débouchent sur des actions peuvent, en territoire périurbain, publiciser des espaces agricoles. Cette partie montre que la publicisation fluctue dans le temps et se matérialise dans des lieux agricoles. Dans une troisième partie, la publicisation est étudiée à l'échelle d'un territoire : la communauté de communes du Pays de Lunel. De l'analyse de ses projets politiques et associatifs, dont certains prévoient l'ouverture d'espaces agricoles au public, à l'analyse précise de six lieux du territoire, la publicisation est un phénomène pluriel. Une typologie de lieux agricoles périurbains publicisés rend compte de la diversité du processus: débats globaux et pratiques locales s'imbriquent dans la fabrique de lieux publicisés. Cette thèse débouche sur plusieurs perspectives de recherches pour éclairer les transformations à l'oeuvre dans les espaces agricoles périurbains.
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Hannah Arendt et les trésors perdus des révolutions modernes

Bériault, Xavier 05 January 2012 (has links)
Cette thèse de maîtrise porte sur la pensée révolutionnaire d’Hannah Arendt. Elle a pour objet de réfléchir à ce qu’Arendt appelle les trésors perdus des révolutions, manière poétique de désigner des événements et des expériences politiques que la tradition révolutionnaire aurait, selon elle, négligés. Arendt se donne comme tâche de les rescaper de l’oubli, car elle estime qu’ils pourraient bien se révéler pertinents pour l’entreprise entamée par Tocqueville : élaborer une nouvelle pensée politique qui permettra de se mouvoir dans un nouveau monde. Le premier chapitre se concentre sur le constitution-making : la pratique révolutionnaire américaine qui a mené à l’adoption de la Constitution, acte fondateur particulier puisqu’il rompait avec la conception traditionnelle de la fondation d’un corps politique. Le deuxième chapitre tente de comprendre ce qu’est l’esprit révolutionnaire en tant qu’attitude spécifique qui animait les révolutionnaires et qui constituerait également l’une des conditions nécessaires au déclenchement de la révolution. Enfin, le dernier chapitre se penche sur les caractéristiques du système des conseils, conçu par Arendt comme une nouvelle forme de gouvernement qui a émergé pendant les révolutions, en même temps que le système de démocratie représentative que nous connaissons aujourd’hui et en conflit avec lui. ii
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Les mouvements sociaux dans le contexte de conflits armés. Causes et effets de la défense des droits humains (1980-2012). Association nationale paysanne-unité et reconstruction (ANUC-UR); Fédération des paysans et mineurs du Sud de Bolivar (FÉDÉAGROMISBOL); Conseils des communautés afro-descendantes Jiguamiandó et Curvaradó

Celis, Leila 18 March 2013 (has links)
La place de plus en plus prépondérante qui occupe la défense des droits humains dans les organisations paysannes en Colombie est sans doute une transformation très importante. La présente recherche analyse les dynamiques qui ont amenées les organisations paysannes à s’engager dans cette voie et étudie les conséquences qui en découlent. Deux dynamiques ont retenu notre attention dans le but de comprendre pourquoi la défense des droits humains devient si importante au sein des organisations paysannes depuis le milieu des années 1980. D’un côté, la recrudescence de la répression et, d’un autre côté, la reconnaissance croissante des droits. En effet, à partir des années 1980, les relations sociales d’appropriation et de domination se caractérisent par le contrôle paramilitaire imposé à sang et feu; alors que sous l’auspice international une série des politiques néolibérales favorables au discours des droits sont mises de l’avant. Pour les organisations paysannes, ces deux dynamiques paradoxales se transforment en opportunité politique propice au déclenchement de mobilisations et d’organisation. Cette opportunité politique s’articule autour de la défense des droits humains. Pour les organisations paysannes, la défense des droits humains entraîne des effets paradoxaux qui vont de la radicalisation à l’institutionnalisation, tout en reléguant d’autres revendications parce que moins urgentes que la défense de la vie. Par ses caractéristiques, la dynamique de la lutte paysanne depuis les années 1990 correspondent à une lutte de résistance. La résistance, qui est initialement pour la défense de la vie, prend des routes différentes selon les communautés parviennent à rester sur le territoire ou contrairement sont obligées au déplacement. Les communautés qui restent sur le territoire, lient la défense des droits humains à la défense du territoire et ce faisant imprègnent la défense des droits d’une interprétation nouvelle axée sur la justice sociale et judiciaire. Les communautés déplacées et leurs organisations, doublement fragilisées, sont cantonnées à une dynamique défensive qui est très peu en continuité avec les luttes pour la terre et pour la construction d’une économie paysanne qu’elles menaient avant la recrudescence de la répression et la consécutive défense des droits humains.
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De la démocratie en Argentine : représenter le peuple après le 2001

Mariani, Américo 27 September 2012 (has links) (PDF)
"Populisme", "abstentionnisme", "rupture de confiance", "défiance des politiques", "médiacratie", "affaiblissement de l'État", "perte de contenu de la citoyenneté", la liste n'est pas close. Tous ces phénomènes sont parfois ramenés sous le mot commode de crise ; crise de la représentation, crise de la démocratie, crise du politique. Phénomènes complexes et multiformes qui peuvent être saisis, dans de multiples lieux et par des disciplines diverses. Cette recherche part d'abord d'une situation, celle de l'Argentine contemporaine. Connaissant, depuis 1983, une période de relative stabilité politique répondant aux critères basiques du "régime démocratique" elle a connu un moment critique sur les plans politique, économique et social en 2001. Cet événement a été marqué par un profond rejet de la classe politique exprimé dans la consigne "que se vayan todos" [qu'ils s'en aillent tous] scandée dans les manifestations. Si à l'époque les assemblées de quartier, les "usines récupérées", les réseaux de troc, les organisations de chômeurs ont attiré l'attention pour ce qu'elles portaient de rupture avec le passé, apparaissant comme des lieux de réinvention du politique, il a été très vite évident que les "vieilles" institutions politiques seraient les vraies actrices du "retour à la normale". Le chercheur choisit alors un point d'entrée ; ce sera le Parlement. Considérant cette institution comme une sorte de négatif que viendraient impressionner les changements de la société. Sur la photo, nous percevons la réalité, mais selon la mise au point, la quantité de lumière, le cadre choisi, la photo est avant tout une des représentations possibles de la réalité. Dès lors, il s'agit moins de s'intéresser à l'institution qu'à la pratique représentative, c'est-à-dire à l'activité des représentant(e)s et au Parlement comme "espace public". S'intéresser d'abord à la représentation en train de se faire, à ce qui se construit entre "un dedans" de l'institution et "un dehors" de la société parce que la représentation est, avant tout, coupure entre le représentant et le représenté. Lorsque les représenté(e)s s'agitent et s'organisent, cela perturbe la pratique représentative plus habituée à figurer les absent(e)s. Le gouvernement représentatif est pris dans une contradiction ; entre désertion des urnes et surinvestissement de la sphère publique ; désintéressement et interruption ; entre logique de la police et démocratie. Fondée sur une recherche en sociologie, cette thèse s'attache, dans un domaine habituellement réservé à la science politique, à comprendre la représentation politique comme une pratique sociale.
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Hannah Arendt et les trésors perdus des révolutions modernes

Bériault, Xavier 05 January 2012 (has links)
Cette thèse de maîtrise porte sur la pensée révolutionnaire d’Hannah Arendt. Elle a pour objet de réfléchir à ce qu’Arendt appelle les trésors perdus des révolutions, manière poétique de désigner des événements et des expériences politiques que la tradition révolutionnaire aurait, selon elle, négligés. Arendt se donne comme tâche de les rescaper de l’oubli, car elle estime qu’ils pourraient bien se révéler pertinents pour l’entreprise entamée par Tocqueville : élaborer une nouvelle pensée politique qui permettra de se mouvoir dans un nouveau monde. Le premier chapitre se concentre sur le constitution-making : la pratique révolutionnaire américaine qui a mené à l’adoption de la Constitution, acte fondateur particulier puisqu’il rompait avec la conception traditionnelle de la fondation d’un corps politique. Le deuxième chapitre tente de comprendre ce qu’est l’esprit révolutionnaire en tant qu’attitude spécifique qui animait les révolutionnaires et qui constituerait également l’une des conditions nécessaires au déclenchement de la révolution. Enfin, le dernier chapitre se penche sur les caractéristiques du système des conseils, conçu par Arendt comme une nouvelle forme de gouvernement qui a émergé pendant les révolutions, en même temps que le système de démocratie représentative que nous connaissons aujourd’hui et en conflit avec lui. ii
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La biométrie, sa fiabilité et ses impacts sur la pratique de la démocratie libérale

Massicotte, Frédéric January 2007 (has links) (PDF)
La biométrie, c'est-à-dire la technologie qui mesure les caractéristiques du vivant, est de plus en plus utilisée depuis une dizaine d'années, surtout dans le domaine de la sécurité. Celle-ci connaît une croissance exponentielle depuis les attentats du 11 septembre 2001, surtout que cet acte terroriste a été suivi par ceux de Madrid en 2004 et de Londres en 2005. Le terrorisme a par conséquent imposé le thème de la sécurité à tous les acteurs de la société, tant les décideurs que les simples citoyens. La biométrie s'impose donc de plus en plus aux yeux des États comme solution sécuritaire par excellence ce qui n'est pas sans inquiéter les organisations de défense des droits de l'Homme. Ce mémoire aborde deux questions centrales: est-ce que l'application généralisée de technologies biométriques peut être garante de l'atteinte d'un niveau idéal de sécurité personnelle et collective d'une part et est-ce que, d'autre part, l'utilisation de ces technologies menace le droit à la vie privée. La démocratie libérale, un concept clé dans ce travail, est fondée sur le concept du privé: le citoyen privé qui est protégé du gouvernement avec des droits inaliénables dont celui, dans la plus pure tradition de John Locke, de la propriété privée et qui a donné vie au concept de la sphère privée vue comme un sanctuaire sur lequel même les plus puissants, en particulier le gouvernement, ne pourraient empiéter. C'est pourquoi l'idée de vie privée est le concept central de ce travail et le sous-tendra tout au long de celui-ci. Ainsi seront définis et explicités les concepts de sphère privée et de sphère publique qui seront aussi complétés avec les différents degrés de vie privée. Le cadre analytique de ce mémoire abordera cette question en utilisant le concept du contrôle informationnel (c'est-à-dire le contrôle qu'un individu peut ou non exercer sur l'information que des organisations possèdent sur lui) et celui du contrôle sensoriel (l'accès et le non-accès physiques et mentaux aux organes sensoriels des autres ou des institutions). Ce mémoire est divisé en trois chapitres. Les deux premiers sont essentiellement factuels et empiriques: le premier aborde l'histoire de la biométrie tandis que le deuxième présente son aspect technologique et sa fiabilité. Le troisième chapitre, normatif, est le coeur du mémoire, et analyse les conséquences de la biométrie sur la vie privée et par conséquent sur la pratique de la démocratie libérale. C'est dans ce chapitre que les deux fonctions explicitées dans le cadre analytique seront utilisées. D'abord, le contrôle informationnel sera surtout utilisé pour la première section sur les banques de données de plus en plus omniprésentes ainsi que pour la quatrième et dernière section portant sur le risque de glissement vers une situation non initialement prévue (de l'anglais creep function) du fait de la perte sournoise de contrôle des informations que les institutions et les organisations détiennent sur les gens avec en exemple une étude de cas sur le numéro d'assurance sociale aux États-Unis. La troisième partie portant sur le terrorisme sera aussi abordée en partie sous cet angle. La deuxième fonction, le contrôle de l'accès sensoriel, est celle qui permet ou non d'avoir une sphère privée avec tout ce que cela implique et permet d'analyser les 2e et 3e parties de ce chapitre, c'est-à-dire le Panopticon et son risque de normalisation des comportements et de la société en général et puis la lutte contre la criminalité et le terrorisme qui tend à justifier fallacieusement un peu tout et n'importe quoi dans le domaine biométrique. C'est un travail essentiellement normatif, autour d'une thématique qui oriente la réflexion sur le sujet de la vie privée, la sécurité et de la démocratie. C'est donc la question du droit à la vie privée qui sous-tend ce travail. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Biométrie, Démocratie libérale, Sphère privée, Vie privée, Sécurité, Technologies de sécurité.

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