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François-Etienne de Lorraine (1708-1765) : l'éducation et la formation d'un prince lorrain à la cour des Habsbourg au XVIIIè siècle / Francis Stephen of Lorraine (1708-1765) : the education and the formation of a prince of Lorraine at the court of the Habsburg during the 18th century

Voisin, Amélie 24 March 2017 (has links)
Cette thèse trouve son origine dans l’étude d’une partie méconnue de la biographie d’un prince lorrain au XVIIIème siècle, dont le destin l’amène à la tête de l’une des puissances décisives de l’Europe, le Saint Empire romain germanique. François-Étienne de Lorraine, né en 1708 dans le duché de Lorraine, y passe les premières années de sa vie, principalement au château de Lunéville, avant, en 1723, d’être envoyé par son père à Vienne, en Autriche, pour poursuivre son éducation à la cour de l’empereur Charles VI. Plus qu’une poursuite de son éducation, il s’agit davantage d’une réorientation de cette éducation, animée par des desseins politiques qui dirigent les modalités et les contenus de la formation reçue par François-Étienne. Les travaux biographiques sur ce dernier se sont surtout focalisés sur le prince devenu adulte : son gouvernement de la Toscane, son rôle aux côtés de sa femme, Marie-Thérèse d’Autriche, ou encore, dans une moindre mesure, sa vie en tant qu’empereur du Saint Empire romain germanique, après son élection à la tête de celui-ci en 1745. Mais son enfance et le parcours qui l’ont amené jusqu’à ce point sont particulièrement méconnus.Ainsi, la première partie de la thèse est l’objet d’un retour sur les environnements dans lesquels François-Étienne évolue depuis sa naissance et pendant ses années de formation. L’éducation est en effet le résultat de plusieurs paramètres ; elle emprunte aux théories et aux idées des siècles passés, mais se renouvèle sans cesse par les réflexions philosophiques qui en changent les méthodes et les contenus, notamment au XVIIIème siècle, avec la nouvelle vision de l’éducation des philosophes des Lumières. Les environnements matériels participent aussi à définir l’éducation, tout comme les personnes cotôyées : celles-ci vont soit impulser ou limiter une forme de soif de savoirs, ou peuvent diriger les modalités de l’éducation.L’éducation est multiforme et ne se résume pas seulement à un enrichissement intellectuel. Avant même de s’intéresser à son esprit, c’est sur son corps que se focalisent toutes les attentions familiales. L’aspect physique du prince, sa maitrise de son comportement et de ses gestes sont des préalables à l’introduction dans la société des princes. L’esprit du prince n’est pas pour autant longtemps délaissé ; très tôt, il lui est inculqué des préceptes religieux d’abord, puis des savoirs et des connaissances dont il doit savoir faire usage afin de devenir un bon prince. Mais c’est aussi ses interactions avec le monde extérieur qui doivent être encadrées et guidées selon plusieurs niveaux d’intimité et de relations avec autrui.Afin de dépeindre ces trois niveaux de formation, dans deux mondes différents, les axes d’étude choisis ont principalement été les modalités, les moyens, les buts et les personnes qui encadrent cette éducation. Principalement à partir de deux fonds regroupant les sources issues des archives de Vienne et les sources présentes aux archives départementales de Meurthe-et Moselle, à Nancy, il a ainsi été possible de revenir sur l’enfance et les années de formation de François-Étienne. La bivalence volontaire de son parcours est peu fréquente pour un prince, et pose également la question du devenir de cette éducation à l’âge adulte ; à travers cette étude, il apparaît qu’aucune des deux formes d’éducation reçues ne prend réellement l’avantage sur l’autre, elles se confondent au contraire ou se distinguent selon les domaines.Enfin, c’est aussi la question de la transmission d’un modèle éducatif qui est à l’étude, ou plutôt de la volonté ou non de transmettre les mêmes axes, contenus et modalités à ses propres enfants, ainsi que des conséquences à plus long terme des premières années de l’empereur François-Étienne. / The aim of this thesis is to study the little-known part of a Lorrain prince’s life during the 18th century; destiny brought him to the head of one of the most powerful state in Europe, the Holy Roman Germanic Empire. Francis Stephen of Lorraine was born in 1708 in the duchy of Lorraine where he stayed for the first years of his life, mainly at Luneville castle; then, in 1723, his father sent him to Austria, in Vienna, at the court of the Emperor Charles VI, where his education was to proceed. But more than the next step to his education, a complete shift and reorganisation in methods and contents were operated, shift intended by his father who wanted a political ascension for his son. The biographies about Francis are more focused on his adult’s life, when he reigned in Toscana, when he became Holy Emperor after the 1745 election or his duties as Maria-Theresia’s husband. However, his childhood and education are particularly little-known.Thus, the first part of this thesis deals with his surroundings when he was a child. Education is the result of several factors, among which are the old theories and ideas, although these ideas are constantly renewed; this renewing is due to the philosophical reflection on education which changed the methods and contents, particularly in the 18th century, with the new philosophy of Enlightenment. The material conditions are very important too, as well as the persons involved in his tuition: these persons could act like a new impulse to the development of his eagerness to learn or a break to his progress, or could direct teaching methods.Education can be multiform and cannot be considered a mere intellectual enrichment. Before dealing with his mind, his family’s attention was drawn to his body. The prince’s physical aspect, the mastery of his behaviour and manners are paramount assets at court. Still, the education of his mind wasn’t left apart. Very early, he was taught religious precepts, then the learning he needed to become a good ruler. Moreover, his relationships with other people were controlled and supervised, according to different levels of intimacy and the relation to others.To depict these three levels of education in two different worlds, I have chosen to study the methods, the resources, the goals and the persons that took part in his education. I have exploited sources mostly from two different archives, one in Vienna and the other one at the departmental archives of Meurthe-et-Moselle, in Nancy. With these records, I have studied Francis-Stephen‘s childhood and education. The conscious bivalence of his life is quite unusual for a prince; this raises the issue of the evolution of this education when Francis Stephen became an adult: a priori, he assimilated both ways of training, with no predominance of one over the other.Finally, one can also wonder if Francis Stephen ‘s bicultural education became a model for his children or if he didn’t want to educate his sons and daughters with both influences, and as well what were its consequences on the first years of his reign as an emperor in the long run.
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Le rôle de l'Impératrice Eugénie dans le développement des arts décoratifs

Denis, Philippe 04 1900 (has links) (PDF)
Les arts décoratifs sous le Second Empire (1852-1870) sont marqués par l'émergence de plusieurs revivals, dont celui du style Louis-XVI, désigné ultérieurement Louis XVI-Impératrice. En sachant que les intérêts de l'Impératrice Eugénie (1826-1920) pour l'aménagement intérieur se sont atténués graduellement après sa première régence (1859), comment a-t-il été possible pour les historiens, principalement ceux du premier quart du XXe siècle, de lui attribuer une influence marquante et néfaste tout à la fois? Les Tuileries n'existant plus, c'est par la lecture et la compilation d'informations contenues dans les Mémoires et Souvenirs contemporains de l'Impératrice que tout débute. Ainsi, un intérêt particulier a été porté à la recomposition de l'appartement de l'Impératrice aux Tuileries, ce qui justifie l'inventaire, en deuxième partie du travail, consacré uniquement à ce point. Notre analyse démontre que l'association de l'Impératrice et de Marie-Antoinette, qui débute à l'intérieur même de la famille impériale puis se transpose dans la désignation du revival Louis XVI, a contribué à une « vérité fausse » quant à l'influence de la dernière souveraine des Français. Que l'aménagement de son appartement aux Tuileries ait laissé une place prépondérante au confort, à l'aspect social et intime sans pour autant renier l'héritage bonapartiste est une évidence. Mais, sans minimiser la participation aux arts décoratifs, nous croyons que les goûts de l'Impératrice étaient en phase avec le climat culturel et sociopolitique du règne de Napoléon III et de façon plus générale de l'Europe des années 1850 à 1870. La remise en cause de cette attribution nous permet d’aborder les apports britanniques et le mouvement architectural de l'éclectisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Impératrice Eugénie, Second Empire, palais des Tuileries, arts décoratifs, appropriation, apports britanniques, éclectisme.
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1830 aux théâtres /

Vielledent, Sylvie. January 2009 (has links)
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Science des textes et des documents--Paris 7, 2002. / Bibliogr. p. 603-632. Index.
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Kaiser- und Papstbriefe in der Chronica majora des Matthaeus Paris /

Hilpert, Hans-Eberhard. January 1981 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Geschichtswissenschaft--Regensburg, 1979. / Bibliogr. p. 214-229. Index. Résumé en anglais.
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Hàm Nghi (1871-1944) : empereur en exil, artiste à Alger / Hàm Nghi (1871-1944) : Emperor in exile, artist in Algiers

Dabat, Amandine 03 December 2015 (has links)
Hàm Nghi (1871-1944), empereur patriote selon l’historiographie vietnamienne, victime ou acteur de la résistance anticoloniale selon les historiens français, fut exilé à Alger dans l’espoir de mettre fin au mouvement Cần Vương. Déporté à l’âge de dix-huit ans, pion sur l’échiquier politique de l’Indochine, il était considéré par une partie des autorités françaises comme un homme politique influent. Il fut surveillé toute sa vie et ne fut jamais autorisé à entrer en contact avec l’Indochine. Cependant, celui qui était désormais appelé « prince d’Annam », noua des amitiés avec des élèves vietnamiens au lycée d’Alger, des officiers et des missionnaires français, qui circulaient entre l’Indochine, l’Algérie et la métropole. Ces intermédiaires lui permirent de conserver un lien avec l’Indochine. Hàm Nghi consacra sa vie à l’art. Il devint peintre et sculpteur. Il fut l’élève du peintre orientaliste Marius Reynaud, du sculpteur Auguste Rodin, et fréquenta de nombreux artistes de son époque. Les archives nationales, vietnamiennes et françaises, nous apprennent les aspects administratifs de son exil : seul le point de vue du gouvernement français est alors connu. Les archives privées du fonds Hàm Nghi, récemment découvertes, apportent le regard intime de l’empereur exilé sur sa vie, par l’intermédiaire de sa correspondance. Ces documents permettent d’écrire une biographie et d’établir un catalogue raisonné de son œuvre. / Hàm Nghi (1871-1944), patriotic emperor according to Vietnamese historiography, victim or actor of the resistance against colonisation according to French historians, was sent into exile in Algiers in order to end the movement called Cần Vương. Deported when he was eighteen years old, pawn on the political chessboard of Indochina, he was considered by some French authorities to be an influential political figure. He was kept under surveillance his entire life and was never allowed contact with Indochina. Hàm Nghi, who was henceforth called “prince of Annam”, nevertheless established friendships with Vietnamese students of the Algiers highschool, and with officiers and missionnaries who travelled between Indochina, Algeria and France. These intermediaries helped him to maintain a connection with Indochina. Hàm Nghi dedicated his life to art. He became a painter and a sculptor. He was the student of the orientalist painter Marius Reynaud and of the sculptor Auguste Rodin, and he associated with many artists of his day. Previously the Vietnamese and French national archives informed us of the administrative aspects of the emperor’s exile, revealing only the point of view of the French government. Today the private archives of Hàm Nghi’s collection bring us the personal view of the emperor on his life. These documents enable us to write a biography and a catalogueraisonné.
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Les procès des Acta Alexandrinorum : une vision des vaincus sur les relations entre Alexandrie et Rome aux deux premiers siècles de notre ère / The Trials in the so-called Acta Alexandrinorum

Rodriguez, Chris 01 December 2017 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier dans le cadre d’une mise en série les différents procès incorporés à la collection de papyrus communément appelée Acta Alexandrinorum, sorte de corpus inclassable regroupant plusieurs documents de nature administrative, judiciaire ou diplomatique ayant trait aux relations entretenues entre l’Empire Romain et la cité d’Alexandrie aux deux premiers siècles de notre ère. Au nombre de cinq, ces procès, retrouvés uniquement à l’état fragmentaire et rédigés en grec, souvent après un travail de réécriture trahissant le parti pris des auteurs alexandrins, apportent un éclairage inédit sur les tensions entre les deux entités politiques et posent quantité de problèmes juridiques, tant sur le plan du droit privé que du droit public. L’arrière-plan égyptien place en outre ces procès à la croisée de trois traditions juridiques pouvant s’influencer et s’imbriquer mutuellement. Ces documents illustrent par ailleurs les débats qui marquaient alors la pensée politique et philosophique véhiculée par la Seconde Sophistique puisqu’ils proposaient le plus souvent un affrontement direct, dans le cadre du procès, entre les intellectuels grecs attachés aux valeurs traditionnelles de l’hellénisme et le pouvoir romain incarné par l’empereur lui-même. Il paraît donc particulièrement intéressant d’analyser au prisme du droit et des sources juridiques ces procès, très politiques, qui n’ont jusqu’alors bénéficié d’aucune étude d’ensemble dans l’historiographie française, ni même par ailleurs d’une traduction complète, et qui ne connurent à l’étranger qu’une approche essentiellement philologique. / This thesis aims at studying the various trials incorporated in the papyrus collection commonly known as Acta Alexandrinorum, an unclassifiable corpus regrouping several administrative, judicial or diplomatic documents concerning the relationships between the Roman Empire and the city of Alexandria during the first two centuries AD. These trials, recorded in Greek, were found unfortunately in a very poor state of conservation, and are characterized by a process of rewriting which reveals the partiality of the Alexandrian authors. They bring a new insight to the tensions between the two political entities and cause legal problems both in terms of private and public law. Moreover, the Egyptian context places these trials at the center of three legal traditions which could influence and interact together. These documents enlighten also the debates around the political and philosophical thought conveyed by the Second Sophistic through a direct confrontation between the Greek intellectuals attached to the traditional values of Hellenism and the Roman power incarnated by the emperor himself. Therefore it seems particularly interesting to analyze these very political trials under the perspective of law, since these sources, which were mainly studied only by philologists abroad, have never been the subject of a complete study in France until now and even never completely translated.
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Le sens des déplacements dans l'exercice du pouvoir au Moyen-âge : le cas de Frédéric Barberousse selon les écrits d'Otton de Freising et de son continuateur, Rahewin

Lemelin, David-Alexandre January 2017 (has links)
Ce mémoire se penche sur les dynamiques inhérentes aux déplacements dans l’exercice du pouvoir au Moyen-âge en prenant pour exemple le cas de Frédéric Barberousse, empereur du Saint-Empire de 1152 à 1190. En se basant sur la source qu’est la Gesta Friderici I Imperatoris, écrite par Otton de Freising et son continuateur, Rahewin, le but de cette étude est d’exposer la manière dont les déplacements s’ancraient dans l’exercice du pouvoir. Nous débutons avec un survol historique mettant en place la situation précédant l’arrivée au pouvoir de Barberousse, de même qu’une exposition de l’évolution du pouvoir et des institutions reliées à son exercice en Germanie et dans l’Empire. Ensuite, au fil des écrits d’Otton de Freising et de Rahewin, nous voyons que le souverain se devait de se déplacer afin d’à la fois s’enraciner dans la tradition de la royauté germanique itinérante tout en se rapprochant des notions judiciaires et juridiques nouvelles au XIIe siècle. Ainsi, son règne se trouvait au centre d’une redéfinition du pouvoir dans l’Empire, en opposition directe avec la papauté. L’ouvrage étudié, qui était en fait un outil de la propagation de l’idéologie impériale des Hohenstaufen, permet ainsi de mieux comprendre la nécessité des voyages de l’empereur dans l’exercice de ses fonctions, tout en représentant le souverain comme le seul détenteur du pouvoir chrétien suprême. / This memoir examines the dynamics inherent to the movements in the exercise of power in the Middle Ages, taking as example the case of Frederick Barbarossa, emperor of the Holy Roman Empire from 1152 to 1190. By studying the Gesta Friderici I Imperatoris as the main source of this paper, the goal of this text is to expose the ways in which movements and travels were anchoring parts in the exercise of power. The first part consists in a brief historical overview establishing the situation of the Empire before Barbarossa’s coronation, as well as an exhibition of the evolution of power and institutions linked to its exercise in the Empire. Afterwards, through the writings of Otto of Freising and Rahewin, we see that the sovereign had to travel his lands in order to both be rooted in the tradition of the German itinerant kingship, while also striving towards the new legal concepts of the XIIth century. Thus, Frederick’s reign was at the center of a redefinition of power in the Empire, in direct opposition to the papacy. The studied book, which was actually a tool aiming to spread the imperial ideology of the Hohenstaufen dynasty, gives the reader a better understanding of the needs for the emperor’s journeys in the exercise of his functions, while also representing the monarch as the only holder of the supreme Christian power.
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romain

Gamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale. Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person. In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romain

Gamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale. Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person. In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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Les spectateurs du cirque à Rome (du Ier siècle a.C. au VIe siècle p.C.) : passion, émotions et politique / Spectators in the Roman circus from the 1st century BC to the 6th century AD : passion, emotions and politics

Forichon, Sylvain 07 January 2015 (has links)
La passion des Romains pour les jeux du cirque, et surtout pour les courses de chars, apparaît comme un topos dans la littérature ancienne. Si les auteurs anciens ont maintes fois évoqué l’état d’excitation du public, les jugements moraux et les stéréotypes l’emportent sur toute tentative d’analyse et très peu d’amateurs de courses ont laissé de témoignage, comme la première partie de cette thèse le met en évidence. Il nous a donc fallu dépasser ces préjugés afin d’expliquer les raisons d’un tel engouement. La confrontation des données issues des sources textuelles aux résultats de travaux récents en psychologie des émotions et en sociologie du sport nous a permis de démontrer, dans la seconde partie, le lien entre la passion des jeux et les émotions provoquées par ces spectacles. En effet, cette passion se nourrissait largement des émotions intenses éprouvées par les spectateurs, elles-mêmes conséquence d’un phénomène d’hyperstimulation sensorielle auquel ils étaient soumis depuis leur arrivée aux abords du bâtiment jusqu’à la fin des jeux. Cet engouement pour les ludi circenses avait donc des causes intrinsèques aux spectacles. Face à ce constat et à l’intérêt croissant du pouvoir pour les circenses dès la fin de la République, la troisième partie de cette thèse examine la question de l’instrumentalisation de ces jeux à des fins politiques. Si des chefs d’armées, comme Pompée ou Jules César, comprirent tout le bénéfice qu’ils pouvaient en retirer en terme de popularité et si, à partir d’Auguste, les circenses font partie intégrante de la politique impériale, il serait néanmoins erroné de percevoir les spectateurs du cirque comme une foule manipulée par le pouvoir. Ils jouissaient en ce lieu d’une autorité considérable, non seulement sur le déroulement des jeux, mais aussi à l’égard de l’empereur, à tel point que le rapport de force avec ce dernier pouvait même éventuellement s’inverser. Le cirque a été en effet parfois le cadre de manifestations d’hostilité de la foule à l’encontre de l’empereur ou de ses proches et dans la plupart des cas les manifestants ont obtenu gain de cause. La clémence du prince semble donc avoir été l’usage en ce lieu. Cependant, il convient de ne pas réduire les acteurs de ces mouvements de protestation à la plèbe. Ces manifestations étaient vraisemblablement souvent orchestrées et soigneusement préparées à l’avance, or il nous est apparu que seuls des membres de l’ordre sénatorial ou équestre avaient les moyens humains et logistiques d’y parvenir. / Passion for Roman circus games, and especially for chariot races, appears as a topos in ancient literature. Even if ancient authors frequently evoke the excitement of the audience, this excitement often attracts moral condemnations and stereotypes rather than critical analysis and there are very few testimonies coming from chariot races enthusiasts, as it may be noted in the first part of the thesis. This study aims to overcome these prejudices in order to explain the reasons for such an enthusiasm. In the second part, after confronting data coming from textual sources with what recent works in psychology of emotion and sociology of sport can teach us, we demonstrate the link between passion for the games and the emotions provoked by those spectacles. This passion, indeed, was mainly entertained by the intensity of the emotions, resulting themselves from the sensory overload which the spectators experienced, from the moment they were reaching the circus to the end of the games. This passion may be due to factors intrinsic to the show. Considering this aspect as well as the growing interest of the power for circenses at the end of the Republic, the third part examines the exploitation of the games for political purposes. Even if army leaders, such as Pompey and Caesar, well understood all the benefits they could derive in terms of popularity, and even if the circenses started to be, from Augustus on, an integral part of imperial policy, it would be a mistake to see the spectators simply as a crowd manipulated by political power. It appears that the spectators enjoyed considerable authority over this place, not only in relation to the conduct of the games, but also even in relation to the emperor, insomuch as the power struggle between the emperor and his subjects could sometimes be reversed. On several occasions, indeed, the circus was the scene of the crowd’s hostility against the emperor or his relatives, and in many such cases, the demonstrators were successful. It seems that it was customary for the emperor to show clemency within the circus. However, it is important not to generalise about the participants of protests and not to consider them simply as a plebeian mob. Such protests were in all likelihood often carefully orchestrated and planned in advance; it seems clear that only members of the senatorial or equestrian orders had the human resources and logistical capacity to achieve that.

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