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Les résistances à la République dans le coeur de la Gascogne (Gers, Landes, Lot-et-Garonne) de 1870 à 1914 / Resistances to the Republic in the heartland of Gascony (the Gers, the Landes and the Lot-et-Garonne) between 1870 and 1914

Piot, Céline 11 July 2013 (has links)
De nombreux travaux tendent à prouver que les départements situés au coeur de la Gascogne (c’est-à-dire ceux du Gers, des Landes et du Lot-et-Garonne) n’ont pas à subir de fortes résistances contre la République entre 1870 et 1914. Un rapide examen du tableau politique de ces trois départements montre en effet que les électeurs adhèrent progressivement aux idées républicaines – bien que le rythme soit différent d’une zone à l’autre –, mais doit-on se satisfaire de généralités ? Une étude plus spécifique, confrontant les sources nationales aux sources régionales et utilisant des sources de diverses natures confirmera-t-elle ou, au contraire, nuancera-t-elle, voire infirmera-t-elle, ce schéma d’une Gascogne précocement républicaine et peu encline aux résistances venues tant des conservateurs que de l’extrême gauche ?La première partie, portant sur un état des lieux dans les années 1870, permet de montrer que les conservateurs, bien que divisés, sont encore puissants. Sont ainsi présentées les cultures politiques antirépublicaines en expliquant quels sont leurs moyens de lutte tels que la presse et les réseaux de sociabilité (cercles et sociétés). L’univers agricole est l’un des terrains de prédilection des droites, en particulier de la culture traditionaliste. Mais cette influence se traduit-elle lors des temps électoraux ? À partir de la décennie 1880, et c’est l’objet de la deuxième partie, à l’enracinement durable de la IIIe République répond cependant, dans un illusoire écho, le lent déclin des conservateurs. En Gascogne, de nombreuses personnalités continuent toutefois d’exercer une autorité politique et culturelle par le biais de diverses sociétés, par la presse et le mouvement félibréen. Les espoirs du rétablissement de la monarchie ou de l’Empire, sans s’éteindre, sont néanmoins fortement déçus et les crises nationales (le boulangisme, l’affaire Dreyfus, la tentative de coup d’État de Déroulède…) n’ébranlent pas l’ancrage républicain ; au contraire, elles le renforcent. N’empêche que, dans la période 1890/1914, les résistances à la République prennent d’autres formes et certaines structures, que l’on croyait en Gascogne jusqu’alors réservées aux années vingt, apparaissent déjà. Le paysage politique se recompose sous l’effet de l’évolution droitière du nationalisme, puis du Ralliement qui divise les droites. À cela, vient s’ajouter l’opposition de l’extrême gauche. D’autre part, les revendications culturelles liées au mouvement félibréen deviennent plus fortement politiques, et laGascogne est à son tour ébranlée par les idées de fédéralisme et de décentralisation qui constituent des outils dans les mains des droites afin de lutter contre le régime républicain. Le clergé continue de combattre les lois scolaires et mène une contre-offensive, souvent minimisée et pourtant réelle. / A considerable amount of studies tend to reach the same conclusion, namely that the Departments situated in the heartland of Gascony (the Gers, the Landes and the Lot-et-Garonne) offered little resistance to the Republican ideal between 1870 and 1914. What little resistance there was, was not enough to overthrow the Republic. A cursory examination of the political picture of the three departments shows that voters adhered progressively to Republican ideas; even if the rate at which this occurred varied from one area to another. But can we be satisfied with this general overview ? Is this confirmed by a more in-depth study comparing national and local figures ? Was Gascony really an early day Republic, little given to contestation either from conservatives or the extreme leftThe first part (which deals with the state of the nation in the 1870’s) shows that the conservatives, albeit divided, were still powerful. Their antirepublican faction was empowered through channels of the local press and regional societies. The agricultural faction is traditionally a right wing preserve but is this really translated into a right wing vote at elections ? As from the decade of the 1880’s, the IIIe Republic took root and at the same time the conservatives declined slowly. This is the subject of the second part. In Gascony, however, a number of local dignitaries continued to wield political and cultural power through societies, the press and the felibreen movement. Although hopes of restoring the Monarchy or the Empire were never completely extinguished, they were nevertheless sevenly dampened. National crises (the boulangism, the Dreyfus affair, the attempted coup d’Etat of Déroulède…) reinforced the Republic instead of overthrowing it. In the period from 1890 to 1914, forms of resistance to the Republic were put in place which are usually associated with the 1920’s. The right wing tendency in nationalism is at first reinforced and then the right wing is divided by the Ralliement. The extreme left makes itself felt more forcefully. Added to this the cultural revendications linked to the felibreen movement become more politically based and Gascony is gripped by federalist and decentralising ideas which are tools of the right against the Republican regime. Clerics continue to fight laws governing schools and lead a counter offensive which has often been minimised but is nevertheless a force to be reckoned with.
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Edition critique de la correspondance de Lydie Wilson de Ricard (1850-1880) / Critical publication of the correspondence of Lydie Wilson de Ricard (1850-1880)

Blin-Mioch, Rose 29 June 2010 (has links)
Lydie Wilson-de Ricard (1850-1880) (alias Lydie de Ricard, Na Dulciorella, Lidia Colonia) est une des premières femmes membre du Félibrige. Née et morte à Paris, elle était d'origines écossaise et flamande. Avec son mari, Louis-Xavier marquis, co- fondateur du Parnasse Contemporain et communard et Auguste Fourès, poète, ils fondent La Lauseta , almanach républicain. Entre Juin 1876 et Octobre 1877, Lydie correspond librement avec Fourès. Nous publions ses lettres conservées au Collège d'Occitanie à Toulouse ainsi que les extraits, adressés à d'autres correspondant(e)s publiés dans le journal Le Montpellier Républicain. Ses écrits sont l'écho de son apprentissage du dialecte de Montpellier, de ses créations poétiques et de sa participation au Félibrige rouge. Elle publiera dans la Revue des Langues Romanes, sera primée aux Fêtes Latines de Montpellier en 1878. L'Époque est elle de la troisième République balbutiante. Dans les lettres nous en retrouvons les enjeux : l'amnistie des Communards, d'égalité femme/homme, avec la question du mariage et du divorce, de la laïcité avec les enterrements civils ainsi que son intérêt pour la politique, le Fédéralisme, dont son mari est un des théoriciens. Leur arrivée dans le Midi n'est pas due aux seules conditions politiques, mais à l'amour de celui-ci pour la langue du Midi et Mistral, amour prouvé dès son premier ouvrage en 1862. Le Parnasse a été une des écoles de Lydie, son esprit favorise la découverte de la nature qu'elle parcourt avec sa soeur Jeanne, peintre. La mort de celle-ci, à vingt-cinq ans de tuberculose signera la fin de cette correspondance. Nous y voyons naître l'amour partagé de Jeanne et Fourès. / Lydie Wilson de Ricard (alias Lydie de Ricard, Na Dulciorella, Lidia Colonia) is one of the _rst female member of Felibrige. Born and dead in Paris, her origins were scottish and _emish. Together with her husband Louis-Xavier de Ricard, a Marquis, Commune- militant and co-initiator of Parnasse Contemporain, and Auguste Fourès, a poet, they founded the Lauseta, a republican almanach. Between june 1876 and october 1877, Lydie exchanges freely letters with Fourès. We here publish these letters -from College d'Occitanie's collections in Toulouse, as well as extracts directed to others correspondents, published in Montpellier Républicain, a local newspaper. Her writings re_ect her learning of Monpellier's occitan dialect, her poetical creations, and her part in Felibrige Rouge's action. She will publish in Revue des Langues Romanes, will receive a price at Montpellier's Latin Feasts in 1878. During the uneasy beginnings of Third Republic, various problems are at stake : amnisty for _ communards _, men/women egality, marriage and divorce problems, laicity, with civil buryings : such are the topics of her letters, with politics and federalism, object of her husband's theorical work. Their arrival in _ Midi _is due not only to political conditions, but to the latter's love for occitan language and Mistral. Parnasse was partof Lydie's poetical formation, her mind favours the discovery of nature, in which she uses to wander with her sister Jeanne, a painter, before her death at 25, which marks the end of this correspondence where appears the mutual love that links Jeanne and Fourès.

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