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Les enjeux de la suppression hormonale des menstruations : une analyse des discours de professionnels de la santé

Nader, Mélissa January 2007 (has links) (PDF)
Le débat sur la suppression des menstruations, présent dans les années 50, reprend aujourd'hui de la vigueur vue la mise en marché de contraceptifs visant l'espacement ou l'interruption des règles. Cette recherche poursuit trois objectifs: dresser le portrait des positions adoptées par les professionnels de la santé au Québec à l'égard de la suppression des menstruations, analyser les discours sur cette pratique à l'aide des perspectives féministes radicale, individualiste et essentialiste, et évaluer dans quelle mesure cette pratique s'inscrit dans le concept de médicalisation du corps des femmes. Pour y parvenir, nous avons interviewé 13 médecins, représentants des médecines alternatives et représentantes d'organisations pour la santé des femmes. L'analyse des discours de ces professionnels de la santé démontre l'existence bien réelle d'un débat sur la suppression des menstruations, certains étant farouchement opposés à cette pratique, alors que d'autres en ont une vision positive ou mitigée. Certains médecins jugent que la prise continue d'un contraceptif hormonal ne devrait pas occasionner de conséquences négatives pour la santé des femmes, mais surtout qu'elle permet leur libéralisation d'une réalité archaïque non-nécessaire. De plus, cette pratique ne témoigne pas selon eux de la médicalisation du corps des femmes puisque de toute façon, ces dernières utilisent déjà un contraceptif hormonal. Il n'en tient donc qu'aux femmes de décider si elles souhaitent être menstruées et à quelle fréquence. Ce discours est surtout associé au féminisme individualiste prétendant à l'entière liberté de la femme quant au contrôle de son système reproducteur et donc de son cycle menstruel. À l'opposé, d'autres répondants considèrent que la suppression des menstruations est une pratique risquée compte tenu du peu d'information dont nous disposons, en plus de dénoncer le contrôle et la standardisation exercés sur le corps des femmes. Ces répondants refusent de sacrifier la spécificité des femmes au nom de leur plus grande performance sociale et critiquent la médicalisation à laquelle font face les femmes. Ces discours sont davantage axés sur le courant féministe radical, qui y voit une oppression patriarcale et capitaliste, et le courant essentialiste qui considère les menstruations comme un lieu de pouvoir pour les femmes et une expérience spécifique contribuant à la formation de l'identité féminine. Les résultats de cette analyse serviront certainement à alimenter un débat encore peu analysé en sciences sociales. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Santé des femmes, Suppression des menstruations, Féminisme, Médicalisation, Analyse de discours.
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Mères absentes, filles troublées : Borderline de Marie-Sissi Labrèche et Putain de Nelly Arcan

Dion, Katherine 10 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire étudie les relations mère-fille et les conséquences psychiques et textuelles qui en découlent, par le biais de deux romans québécois récents : Borderline de Marie-Sissi Labrèche et Putain de Nelly Arcan. Puisque, comme l'affirment les théoriciens du développement féminin, la relation entre une mère et sa fille est le pivot de l'identité féminine, la fille qui reçoit son éducation d'une mère défaillante subira d'importantes répercussions. J'analyse donc les comportements de la mère et leur incidence sur les filles du corpus en m'inspirant à la fois de la psychanalyse et des études littéraires féministes. Dans un premier chapitre, j'étudie la théorie psychanalytique en m'intéressant à l'approche freudienne, puis aux théoriciennes d'inspiration féministe. Il s'agit ainsi de montrer les liens entre la structure psychique féminine et l'écriture des femmes. Les deux chapitres suivants sont consacrés tour à tour à Borderline et à Putain. J'analyse les relations entre la mère et la fille afin de montrer que lorsqu'elles sont déficientes, elles donnent lieu à des identités scindées et à des relations avec autrui troubles. Ainsi, les deux protagonistes du corpus cherchent en vain, auprès des hommes, le regard tendre et gratifiant qu'elles n'ont pas reçu de la mère. Le présent mémoire, montre que la relation qu'a une fille avec sa mère détermine en grande partie sa vie d'adulte. Ainsi, les filles qui ont eu une enfance pénible sont et demeurent fragiles : elles portent en elles des séquelles et leur écriture en portera elle aussi la marque. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : identité, relation mère-fille, sexualité, dépendance, littérature québécoise, Marie-Sissi Labrèche, Nelly Arcan.
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Acceptation ou tolérance du troisième genre à Juchitán? : étude féministe des transformations sociales produites par l'émergence d'actrices-sujets muxes-femmes

Gauvin, Marie-Ève 05 1900 (has links) (PDF)
À Juchitán, les muxes forment une communauté du « troisième genre » - ni homme ni femme traditionnellement tolérée à l'intérieur de cette société autochtone zapotèque. Leur existence revêt un intérêt pour le travail social et les études féministes, car elle questionne les normes de la construction binaire du sexe, du genre et de l'hétérosexualité. Cette recherche qualitative s'intéresse à la montée de l'intolérance sociale envers les muxes-femmes. Cette intolérance s'expliquerait par le lien entre leurs pratiques homosexuelles et le VIH/sida ainsi que la féminisation du « troisième genre ». Les muxes-femmes s'impliquent depuis 15 ans dans des actions collectives de lutte au VIH/sida et je les ai rencontrées afin de savoir comment elles perçoivent les transformations de la tolérance sociale à leur égard. J'ai passé trois mois sur le terrain à Juchitán et dans ses environs, entre février et mai 2009. J'ai procédé à la cueillette de données par l'observation participante et la réalisation de neuf entretiens semi-dirigés individuels avec des muxes-femmes qui participent, à des degrés variables, à des actions collectives. Les données issues de cette recherche qualitative, ont été collectées puis analysées à la lumière des théories de la (dé)construction du genre (féminisme radical, postructuralisme et queer) et par une théorie de l'action collective (re-construction du Sujet en acteur-sujet). Ces ancrages théoriques m'ont permis d'identifier une « praxis de transformation de la tolérance sociale », singulière et propre à ce contexte culturel. Étape par étape, à travers cette praxis, les muxes-femmes suivent un « processus d'émergence en tant qu'actrices-sujets ». Les résultats révèlent que la subjectivation politique, à travers leur participation à des actions collectives multiples, a permis aux muxes-femmes de transformer positivement l'attitude, les comportements, ainsi que les perceptions des gens de leur environnement social. À travers leur praxis, les muxes-femmes se sont rendues visibles et audibles. Malgré tout, il demeure des résistances dans la communauté quant à l'acceptation complète et le traitement égalitaire. Ces actions collectives solidarisent les muxes-femmes et consolident des alliances tant au niveau national, qu'international. Actuellement, elles font face aux défis d'éviter la rupture intergénérationnelle et d'assurer la pérennité des actions par la passation des savoirs et des pouvoirs. Trois éléments fondamentaux sont à retenir : 1) l'expérience passionnante de l'immersion dans la communauté étudiée pour mener une recherche féministe; 2) la richesse et la spécificité du cadre culturel où se déploient des actions collectives de groupes minoritaires ; et 3) le changement social s'opère une étape à la fois de la première affirmation - acte de visibilité ou parole partagée - à la coordination d'un rassemblement international. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : troisième genre, muxe femme, genre, action collective, tolérance, observation participante, acteur sujet, subjectivation politique, féminisme
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Les travailleuses syndiquées d'une université francophone au Nouveau-Brunswick et leurs perceptions de l'iniquité salariale

Leblanc, Janelle 03 1900 (has links) (PDF)
Par cette présente étude, nous cherchons à recueillir les perceptions de l'iniquité salariale des travailleuses qui occupent un emploi typiquement féminin syndiqué au sein d'une université acadienne et francophone au Nouveau-Brunswick, de leurs conditions de travail, de la nature de leur emploi ainsi que des solutions proposées par les acteurs concernés par l'iniquité salariale. De plus, nous documentons leurs perceptions vis-à-vis les mouvements sociaux. En raison de l'absence de littérature et de définitions de l'iniquité salariale, nous présentons le concept d'équité salariale pour développer celui de l'iniquité salariale. De surcroit, la théorie de l'intersectionnalité est présentée pour expliquer les axes de subordination qui s'entrecroisent et qui produisent des oppressions envers les travailleuses, soit le genre et la classe sociale. Nous avons interrogé six travailleuses qui occupent un emploi typiquement féminin syndiqué dans une université francophone située dans une province atlantique. Ces entrevues individuelles semi-dirigées nous ont permis de dessiner un portrait des caractéristiques des emplois occupés, des perceptions de l'iniquité salariale, du rôle de la femme dans le milieu de travail universitaire en plus des stratégies proposées par les acteurs dans ce dossier. D'autre part, notre discussion s'attarde sur l'adaptation aux conditions de travail, la polyvalence des tâches, les relations interpersonnelles et les conséquences de ces conditions. Les participantes nous décrivent l'iniquité salariale au sein du milieu de travail universitaire, ses méthodes de rémunération et sa vision de la femme en emploi. Enfin, nous discutons du point de vue des travailleuses par rapport à l'iniquité salariale et la participation aux actions à ce sujet. Par ailleurs, nous analysons les divergences et les convergences de ce que partagent les femmes et ce qui se retrouve dans les écrits. Pour conclure, nous portons un regard sur les principaux résultats et ce qu'ils signifient pour le travail social et les études féministes, le renouvèlement et l'enrichissement des pratiques sociales de la première discipline. L'intérêt du travail social aux recherches sur les femmes en emploi, les femmes acadiennes et la théorie de l'intersectionnalité demeurent importants afin de saisir les différents axes de subordination qui contribuent aux inégalités et aux oppressions des femmes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Iniquité salariale, perceptions, conditions de travail, intersectionnalité, féminisme, syndicats.
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L'engagement des femmes en politique au Québec : histoire de la Fédération des femmes du Québec de 1966 à nos jours

Trudel, Flavie January 2009 (has links) (PDF)
La Fédération des femmes du Québec, fondée en 1966, regroupe à ce jour cent cinquante associations et près de mille membres individuelles. Elle est reconnue comme leader du mouvement des femmes par son implication politique et ses actions féministes d'envergure telles que la marche Du pain et des roses en 1995 et la Marche mondiale des femmes en 2000. La FFQ est un groupe de pression qui intervient au niveau politique pour défendre les droits des femmes, pour revendiquer l'égalité entre les sexes et promouvoir la mise en place des réformes nécessaires. Dans cette thèse, nous présentons un récit événementiel des quarante-deux premières années de la Fédération des femmes du Québec afin de mieux connaître cette organisation et contribuer ainsi à éclairer l'histoire du mouvement des femmes au Québec. Plus spécifiquement, nous étudions l'évolution de l'identité de cette Fédération. Deux facettes de son identité sont analysées dans cette thèse, il s'agit de son identité féministe et son identité nationaliste et des rapports qui s'articulent entre les deux. Cette thèse étudie de quelle manière les féministes au Québec se sont impliquées dans les débats politiques qui touchent la question nationale afin de démontrer que la FFQ y a joué un rôle politique, notamment par le biais des alliances partisanes de ses présidentes qui ont influencé les positions de la Fédération concernant cette question. En effet, en étudiant plus spécifiquement le parcours de chacune des présidentes, nous avons mis au jour tout un volet caché du mouvement des femmes, soit son alliance tangible avec les partis politiques. L'analyse des orientations politiques de la Fédération des femmes du Québec nous a permis de faire ressortir comment, tout au long de son histoire, cette fédération a pris part au débat sur l'avenir constitutionnel du Québec, ce qu'aucune étude sur le mouvement féministe québécois n'avait approfondi. Nous illustrons aussi comment des leaders de la FFQ, notamment Françoise David, Vivian Barbot, Yvette Boucher-Rousseau, Monique Jérôme-Forget, Sheila Finestone, Monique Bégin, Céline Signori, Constance Middleton-Hope et plusieurs autres, qui agissaient sur le politique par le recours au lobbying pour promouvoir les intérêts de leur groupe, ont utilisé la Fédération comme tremplin vers des postes politiques en vue, comment ces femmes influentes ont ainsi transité du contrepouvoir au pouvoir. La Fédération des femmes du Québec est née au début de ce que l'on nomme la deuxième vague du féminisme: la première vague faisant référence à la lutte pour l'obtention du droit de vote des femmes, on associe le féminisme de la deuxième vague à la résurgence du féminisme au début des années 1960. Cette période, importante non seulement pour l'essor que le féminisme y a connu mais aussi au regard du développement de l'idéologie nationaliste québécoise, nous a permis d'observer et d'interpréter les mutations idéologiques de la FFQ. Par exemple, alors qu'au début elle est nationaliste canadienne, nous montrons comment elle devient à la fin des années 1980, nationaliste québécoise, évoluant ainsi dans un contexte caractéristique du Québec: la présence de deux nationalismes qui s'affrontent et se côtoient. Les principaux événements que nous avons retenus sont le centenaire de la Confédération canadienne, la crise d'Octobre 1970, les référendums sur la souveraineté du Québec de 1980 et de 1995, le mouvement des Yvettes, les Accords du Lac Meech, l'Entente de Charlottetown et quelques élections au Québec et au Canada. Les sources premières sont le fondement de notre recherche. Ces sources, sont constituées de procès-verbaux de réunions des différentes instances, de rapports annuels, de bilans des présidentes, de quelques mémoires soumis aux autorités municipales, provinciales et fédérales, de quelques numéros d'une publication régulière de la Fédération, les statuts et règlements, ainsi que de photos, de cassettes audio et vidéo, d'outils de promotion et de correspondance. Nous avons consulté les archives de la FFQ mais également les archives personnelles d'Yvette Boucher-Rousseau et d'Huguette Lapointe-Roy, que ces anciennes présidentes, aujourd'hui décédées, ont léguées à l'UQÀM ainsi qu'aux Archives nationales du Québec. D'autres présidentes, notamment Réjane Laberge-Colas, Ghislaine Patry-Buisson et Françoise David, nous ont permis de consulter leurs archives personnelles. Cependant, nous avons voulu accorder à l'histoire orale une place importante dans notre démarche. Ainsi, nous avons réalisé des entrevues approfondies avec les anciennes présidentes toujours vivantes, dont deux fondatrices de la FFQ. Ces entrevues auprès de celles qui ont fait et qui font l'histoire de cette Fédération contribuent selon nous à prèserver la mémoire de cette époque, ce que nous pensons être un apport original. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, Histoire, Nationalisme, Politique, Québec, Canada.
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Le témoignage public des femmes vivant avec le VIH/sida au sein du projet VIHsibilité : analyse féministe et interactionniste d'une forme d'intervention sociale

Manseau-Young, Marie-Eve 02 1900 (has links) (PDF)
La présente recherche s'inscrit dans le cadre du projet de recherche-action VIHsibilité, dont le but est d'étudier l'environnement social et médiatique dans lequel les femmes et les hommes vivant avec le VIH témoignent publiquement de leur expérience de la séropositivité, afin de comprendre les retombées que ces représentations ont dans la vie des personnes séropositives et les façons dont ces récits transforment le discours social sur le VIH/sida. Nous avons circonscrit une partie du problème à l'étude afin d'explorer les enjeux individuels et collectifs qui sont spécifiques au témoignage public des femmes vivant avec le VIH (FVVIH). Au niveau individuel, le rejet social et la stigmatisation compliquent le dévoilement de la séropositivité. Le caractère déviant attribué à l'identité séropositive entraine souvent un sentiment de honte ainsi que la peur des préjugés et de la discrimination sociale chez les FVVIH. De plus, elles sont nombreuses à être préoccupées par les conséquences possibles de leur témoignage sur leurs proches et leurs enfants. Au plan collectif, on constate qu'une compréhension partielle et erronée du VIH/sida et de la réalité des FVVIH persiste encore aujourd'hui. La moins grande visibilité des femmes séropositives et la place occupée par les hommes gais dans la réponse communautaire au VIH/sida ont construit un portrait stéréotypé de l'épidémie. Ce mémoire vise à connaitre les conditions dans lesquelles les FVVIH témoignent, leurs motivations à témoigner ainsi que leurs perceptions des retombées possibles de cette révélation. Les dimensions théoriques qui sous-tendent notre analyse sont l'interactionnisme symbolique qui permet de comprendre le témoignage comme un processus dynamique et conjoint de construction de sens et d'action, et les analyses féministes qui permettent de cibler les spécificités genrées du témoignage. Pour procéder à la collecte et à l'analyse des résultats, nous avons privilégié une méthode qualitative de type exploratoire fondée sur une approche compréhensive. Nous avons procédé à la réalisation de sept (7) entretiens semi-dirigés auprès de femmes qui ont témoigné publiquement de leur séropositivité au Québec. Il ressort des résultats que le témoignage public apporte plusieurs bénéfices aux FVVIH, tels qu'un sentiment de libération, l'acceptation de la maladie et l'ouverture. Au niveau de la communauté des femmes séropositives, il permet la re-signification de l'identité souillée, l'élargissement de la participation citoyenne et l'empowerment des FVVIH. L'analyse démontre aussi que le témoignage révèle une expérience genrée de la maladie qui permet de transformer l'image de la population séropositive, de consolider la communauté des FVVIH, d'éduquer la population et de transformer le discours sur la maladie. Finalement, nous formulons des recommandations à l'intention des organismes communautaires et du travail social afin d'améliorer l'accompagnement des FVVIH qui témoignent publiquement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes, VIH/sida, témoignage, travail social, intervention sociale, VIHsibilité.
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Luttes de brésiliennes pour le droit à la ville : l'expérience des femmes de l'occupation Manoel Congo à Rio de Janeiro au Brésil

Carle-Marsan, Marie-Anne 06 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche s'intéresse aux actions collectives des femmes dans la ville. Elle se penche sur les pratiques de Brésiliennes qui occupent depuis cinq ans déjà un édifice public désaffecté dans le centre-ville de Rio de Janeiro au Brésil. Cette lutte s'inscrit au sein du Movimento nacional da luta pela moradia (Mouvement national de lutte pour logement : MNLM). Notre étude interroge la portée de cette action en matière d'empowerment, de citoyenneté locale et de Droit à la ville chez des femmes reléguées à être marginalisées sur les plans sociaux, économiques et politiques. Nous posons comme hypothèse que ces pratiques collectives peuvent contribuer à l'empowerment individuel et collectif des participantes de même qu'elles constituent un levier vers l'affirmation d'une citoyenneté locale. Nous croyons que cette lutte urbaine est une revendication de leur Droit à la ville et par là une possibilité de revoir les rapports sociaux de sexe dans la ville. Cette recherche se situe dans le cadre théorique de la géographie féministe ce qui nous permet de voir que les rapports sociaux de sexes structurent la ville de même qu'ils donnent lieu à des expériences urbaines sexuées. Notre démarche méthodologique repose sur une observation participante accomplie de septembre 2010 à janvier 2011 où nous avons participé aux activités de l'occupation et partagé le quotidien de ces femmes. Également, quinze entretiens semi-dirigés auprès d'habitantes et trois auprès de leaders du comité de coordination de l'occupation ont été menés. Notre étude dévoile que l'acte d'occupation et l'engagement politique et social qui en découlent, ont transformé la vie de ces femmes. Non seulement elles ont pris conscience de leurs droits, mais elles les ont manifestés tant dans l'espace public que dans l'espace privé. L'occupation Manoel Congo apparaît comme une école de citoyenneté locale où la construction d'un sujet politique femme semble possible. Enfin, animées par des enjeux qui touchent leur quotidien comme femmes et citadines, ces dernières transforment la ville et se l'approprient d'où une lecture sexuée de la réalité urbaine prend tout son sens. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes et ville, géographie féministe, Droit à la ville, lutte urbaine, Rio de Janeiro, femmes et logement, occupation d'un édifice public.
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Métamorphoses identitaires dans la littérature fantastique contemporaine

Bar, Katherine January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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LES CONSEQUENCES DU DROIT DE VOTE DES FEMMES DANS L'ENTRE-DEUX- GUERRES EN ANGLETERRE

Molinari, Véronique 16 October 1998 (has links) (PDF)
En 1918, au terme de quatre années de guerre et après un demi-siècle de lutte suffragiste, 8,5 millions de femmes britanniques obtinrent le droit de vote parlementaire. Le but de cette étude a été d'examiner la perception de la réforme par les suffragistes et féministes, les hommes politiques et la presse et, ce faisant, de rectifier le jugement souvent négatif porté sur ses conséquences politiques, économiques et sociales dans les vingt années qui suivirent. Il apparaît en effet qu'en dépit des progrès qui, 80 ans plus tard, restent à accomplir, les conséquences du droit de vote féminin dans la période de l'entre-deux-guerres ne furent en aucun cas insignifiants : les adhésions massives aux partis politiques, les efforts pour conquérir cette nouvelle force électorale, l'amélioration de la condition féminine grâce à une abondante législation et une plus grande prise en compte des intérêts féminins par le Parlement et les partis sont autant de changements qui, bien que limités dans le temps et dans leur portée --et freinés notamment par un contexte politique, économique et social peu favorable-- procurèrent à celles qui avaient depuis le19ème siècle, participé à la lutte suffragiste, une réelle satisfaction. Non pas que les femmes s'imposèrent en tant qu'électrices ou que les hommes politiques les considérèrent tout à coup comme des citoyennes à part entière --la réticence dont ils firent preuve à l'égard de mesures égalitaires concernant les salaires, l'emploi des femmes mariées ou la contraception interdit de croire à tout changement profond des mentalités-- mais parce que l'ignorance de la façon dont les électrices allaient exercer leur droit agit comme un véritable moteur au sein des pouvoirs politiques et permit l'accomplissement de mesures qui n'auraient jamais été atteintes si les femmes avaient continué à être exclues de l'électorat.
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Conquérir la galère : géographie féministe postcoloniale de femmes sans-papiers venues d'Afrique subsaharienne et du Maghreb en région parisienne / Conquering hardship : a feminist postcolonial geography of undocumented migrant women from Subsharan Africa and Maghreb in the Paris region

Le Bars, Joanne 13 June 2017 (has links)
Cette thèse, ancrée dans les travaux des géographes féministes, postcoloniaux et sur les classes populaires, porte sur les trajectoires et appartenances de femmes sans-papiers parties seules, originaires d’Afrique subsaharienne et du Maghreb en région parisienne. Elle s’appuie sur une enquête ethnographique menée de fin 2009 à 2016 auprès de 52 femmes. Le premier mouvement de cette thèse s’intéresse, à partir d’une réflexivité attentive à la position de sexe, « race » et classe de l’apprentie ethnographe, aux formes et modalités de la conscience des dominant•e•s, ici celle d’une jeune femme blanche hétérosexuelle de la petite bourgeoisie provinciale et à son implication dans l’enquête. Le deuxième mouvement de cette thèse analyse les discours et pratiques de deux types d’accompagnatrices qui encadrent au quotidien les interlocutrices : les psychologues et assistantes de l’action et de l’urgence sociale. L’arrivée en France soumet les interlocutrices à une nouvelle géographie de l’intime : celle d’une retraduction de soi dans les catégories d’entendement dominant de la société d’accueil, autour de la psychologisation des difficultés sociales et des représentations postcoloniales de la condition des femmes « africaines » et « arabes ». Au regard de ces figures et d’une existence sans droits, comprendre comment ces femmes font face à ces contraintes constitue le troisième mouvement de cette thèse. La méthode ethnographique – permettant de restituer les conditions de possibilité des discours et pratiques des interlocutrices – et l’approche par trajectoire, appartenances et pratiques matérielles se sont révélées fécondes pour montrer les différenciations sociales entre ces femmes et leur positionnement pluriel sur différentes scènes (militante, résidentielle, du travail et du projet migratoire). De la matérialité des lieux aux pratiques spatiales en passant par l’appropriation de l’espace, de l’espace privé à l’espace public, de l’ancrage local à la mise en mobilité forcée dans les dispositifs du « 115 », du corps à la construction du chez-soi, au quartier, à la ville et aux frontières de la nation, l’approche géographique a permis d’affiner l’analyse / My dissertation draws on feminist and postcolonial geographies and the literature on working classes, and analyses the trajectories and senses of belonging of women with no legal status who have migrated alone from Subsaharan Africa or Maghreb to the region of Paris. The empirical ethnographic investigation was carried out between late 2009 and 2016 and involved 52 women. The first section of the dissertation reflexively examines the position in terms of gender, race and class from which the ethnography is conducted, and the awareness of the dominant position I had in this research as a young white heterosexual woman from the lower middle class of the French provinces. The second chapter deals with the discourses and practices of two types of women who accompany migrant women on a daily basis: psychologists and social workers. The women have a new geography of intimacy assigned to themselves as they arrive in France : their experiences are constructed according to the dominant categories of understanding of the society of arrival, their social difficulties are depicted as psychological and they are described in terms of postcolonial representations of the condition of « African » and « Arabic » women. The third section of the work looks at the ways in which, faced with these stereotypes and with the denial of rights, the migrant women resist these constraints. Ethnographic methods unearth the determinants of these women’s discourses and practices, along with an emphasis on trajectories and experiences of belonging, and material practices. They cast light on the social differenciations between these women and their multi-location on different scenes (that of activism, that of residence, that of work and their migration project). A geographical approach allows for a contextual, in-depth analysis of the materiality of places, spatial practices and appropriation, between public and private space, from rootedness in the local to the enforced mobility of seeking housing with the emergency services (115), from body to home, from neighbourhood to city and to the borders of the nation

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