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Le rôle géographique de la fête : le Congrès mondial acadien comme catalyseur identitaire et inhibiteur de frontières

Lefebvre, Marie 23 May 2012 (has links)
Dans la foulée des débats entourant la définition et la compréhension de l’Acadie, dans ses dimensions identitaires et territoriales, cette thèse se veut un regard analytique sur l’adéquation entre la fête, le territoire et l’identité. Par l’étude du 4e Congrès mondial acadien tenu en août 2009 dans la Péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick, nous cherchons à mieux cerner le rôle géographique de la fête, de même que son importance dans le développement des collectivités minoritaires comme l’Acadie. Ainsi, en étudiant trois terrains différents, soit le terrain géographique tel que dévoilé dans le jeu politique d’échelles performé par les organisateurs, celui des identités telles qu’elles sont exprimées dans le discours des participants et celui de l’action et des performances spatiales des gens et des paysages, nous tentons de démontrer que le CMA est une fête qui témoigne certes de l’ambivalence de l’Acadie et de nos sociétés contemporaines, mais dans un contexte qui se veut essentiellement culturel, unificateur et rassembleur. En ce sens, il se constitue un événement qui permet à la communauté de se vitaliser, de se renouveler et de s’ancrer non plus uniquement dans un passé trouble, mais dans un présent et un avenir riches de possibilités. Sans nécessairement trancher le débat, cette analyse se veut porteuse d’une réflexion positive pour la communauté acadienne, tout en permettant d’élargir le propos théorique et méthodologique sur la fête en géographie.
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Peuplement et langues dans l'espace mosellan de la fin de l'Antiquité à l'époque carolingienne / Population and Languages in the Moselle Area from the end of Antiquity to Carolingian Times

Simmer, Alain 29 November 2013 (has links)
L'espace mosellan est foncièrement germanique, considéré comme une émanation directe des Grandes Invasions d'où serait issue une Lorraine coupée en deux, germanique - donc franque - d'un côté et romane de l'autre, ayant conservé les traditions du Bas-Empire, le tout séparé par une frontière linguistique. Cette image, directement issue de l'historiographie d'outre-Rhin du XIXe siècle, a toujours force de loi, en Lorraine comme ailleurs, en dépit des progrès de la recherche. Le but de ma thèse est de démontrer que ces théories, forgées en fait sur des critères essentiellement toponymiques, ne reposent sur aucun fondement scientifique réel et ne peuvent résister aux avancées de la recherche moderne, notamment archéologiques. Elle s'articule en trois parties : 1 : Adapter l'espace mosellan au panorama général de l'historiographie moderne. Etudier cet ensemble de l'intérieur, non plus en fonction de pseudo-invasions extérieures mais comme une entité propre. Aborder la frontière linguistique sur des critères objectifs et non plus théoriques. Abandonner le mythe « franc » au profit de la réalité de l'ethnogenèse. Appréhender la réalité archéologique de la Gaule Belgique au Bas-Empire. 2 : Passer du mythe historiographique à la réalite du terrain. Par l'étude de l'occupation du sol au haut Moyen Âge sur des critères archéologiques : implantation des nécropoles mérovingiennes, données les plus récentes quant à la langue « francique » et la toponymie mosellane. Il en résulte une inadéquation totale entre les théories classiques et la réalité, où la romanité s'avère omniprésente. 3 : Redonner à l'espace mosellan une cohérence historique. Dans un tel contexte de pérennité antique, l'organisation du territoire n'a pu que se maintenir: par l'intermédiaire des cadastres et du système fiscal, automatiquement relayés par la toponymie. Elle-même n'a pu qu'être profondément remaniée par les réformes territoriales du Bas-Empire. L?ensemble était encore lisible dans le paysage régional jusqu'à la Révolution, par le biais des structures du diocèse de Metz, héritier direct de la cité des Médiomatriques, dont la frontière linguistique n'a fait que reprendre fidèlement le tracé. On découvre un espace bilingue, au sein duquel la toponymie régionale apparaît clairement comme un héritage de l'administration gallo-romaine et non pas comme la conséquence d'invasions ; elle a été organisée en secteurs germaniques et romans, bien avant les bouleversements du Ve siècle. La combinaison archéologie-toponymie confirme l'existence de centres de romanisation autour desquels se groupent des implantations secondaires, reflet d'une germanité ancestrale intégrée à un cadre administratif gallo-romain, auquel le haut Moyen Âge ne modifiera quasiment rien, comme le confirme l'implantation des nécropoles mérovingiennes. Se dessine alors un paysage ancestral avec la pérennité d'un germanisme endémique, sans rapport avec de prétendues invasions extérieures. L'espace mosellan retrouve enfin une individualité historique et une spécificité culturelle. / The Moselle area is mainly Germanic, seen as taking its roots in the Great Invasions which originated a Lorraine divided into two parts, a Germanic one -so to say Frankish- on one hand and a Roman one on the other, both parts having kept their traditions since the Late Antiquity, the whole being separated by a linguistic frontier. This picture is the product of the XXth century German historiography and is still commonly taken for granted, in Lorraine and everywhere else in spite of the improvements of research. The purpose of my thesis is to show that these theories, based almost essentially on toponymic criteria, have no real scientific grounds and cannot resist in front of the modern research, especially in archaeology. It hinges on three points: 1: to adapt the Moselle area to the general panorama of modern historiography. To study the area from the inside, as a whole entity, no longer depending on pseudo-invasions. To approach the linguistic frontier on unbiased and non-theoretical criteria. To let down the ?Frankish? myth for the benefit of the ethnogenesis reality. To survey the archaeology of Gallia Belgica in Low Antiquity; 2: to give up traditional historiography for the benefit of archaeological reality. To study the settlements in the Early Middle Ages based on Merovingian cemeteries; to examine the latest discoveries about the languages of the Franks and about the Moselle country toponymy. We then discover a total inadequacy between the classical theories and the reality imbued with romanity; 3: to give back an historical coherence to the Moselle area. In such a context of antique duration, the organization of the territory could do nothing but live on thanks to the cadastres and the fiscal system automatically taken over by toponymy which was deeply reorganized by the territorial reforms of the Late Antiquity. This could still be seen in the regional landscape until the Revolution through the structures of the Metz diocese, the direct heir of the Mediomatric city, whose layout was exactly the same A bilingual area reveals itself and the regional toponymy clearly appears as the heritage of the Gallo-Roman administration and can no more be considered as a consequence of migrations. It was set up into German and Roman sectors long before the disruptions of the Vth century. Putting together archaeology and toponymy lead to confirm the existence of a lot of romanized centres surrounded by more little settlements; all this is a mirror of an ancient Germanity, which was included in a Gallo-Roman administrative structure . The Early Middle Ages hardly changed anything as can be shown by the implantation of the Merovingian cemeteries. Then we can rediscover an ancestral landscape with a continuity of an endemic germanism, without any connection with the so-called external invasions. At last the Moselle area recovers its historical individuality and its specific culture.
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Tracer pour traverser ? : enquête sur les origines et les fondements de la frontière politique / Drawing a border to cross it? : an investigation into the political border origins and foundations

Esnouf, Jérôme 16 November 2015 (has links)
Assimilées à des fronts arbitraires, les frontières politiques sont devenues à notre époque le signe et le modèle de la limite brutale et injuste. A ne plus vouloir distinguer les groupes humains nous continuons pourtant à les séparer, mais différemment et selon des formes renouvelées du rapport de domination. En supprimant la dimension politique des frontières, ainsi, nous les démultiplions tout en créant des murs et des barrières aux proportions inédites. Notre travail tâche de comprendre comment bien séparer afin de pouvoir mieux unifier. Cela implique de poser certaines questions préalables. Y a-t-il un sens universel et initial au traçage de toute limite dans le sol ? Par quel type d’évolution les limites traditionnelles devinrent-elles des frontières modernes ? Qu’est-ce qu’une frontière au sens pleinement démocratique du terme ? Une frontière n’est pas une limite, car leur légitimité respective n’a pas la même source : une limite se fonde sur une transcendance, tandis que la frontière est auto-référentielle. La raison formelle, en Occident, aura fini par s’imposer à la nature et à la divinité. Il s’agit alors de comprendre le passage historique de l’une à l’autre en suivant les rapports successifs des hommes au symbole, au territoire et au pouvoir. Plus profondément encore, les diverses manières de clore la communauté sociale engagèrent à chaque fois, jusqu’aux prémisses théoriques contemporaines du cosmopolitisme politique, une compréhension renouvelée de son ouverture possible vers les formes diverses de la liberté. Enquêter sur les fondements et les origines de toute séparation politique, en ce sens, revient à retrouver sur le plan historique et normatif à la fois les traces de l’universel concret, celui qui ouvre par la clôture et dont l’idéal est rendu sensible par sa matérialisation dans l’espace. / Considered as arbitrary lines, political borders are today the sign and the model for a brutal and unfair limit. While refusing to distinguish between human groups, we however continue to separate them but on a different manner and according to renewed forms of domination. By suppressing the political dimension of borders, we in fact increase them while creating unprecedented walls and barriers. Our study intends to understand how separating well allows for a better unification. This raises some questions beforehand. Is there a universal and initial meaning to the drawing of any limit on land? Which type of evolution do traditional limits undergo in order to turn into modern borders? What is a border in the fully democratic sense of the term? A border is not a limit because their respective legitimacy does not have the same origin: a limit is based on transcendence whereas a border is self-referential. In the West, formal reason has definitely imposed itself on nature and on the divine. It is then necessary to understand the historical switch from one to the other while studying the successive relations of men to symbol, land and power. On a deeper level, the different ways of containing a social community has always led to a renewed understanding of its possible opening to various forms of freedom, and this up to the theoretical contemporary premises of political cosmopolitanism. Inquiring on the foundations and the origins of any political separation in that sense comes down to track, on an historical and normative level, signs of the concrete universal, the one that opens by closing, and whose ideal is made real by its materialization in space.
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Managing migration remotely : return, reintegration and rebordering in Afghanistan / Contrôler la migration à distance : retour, réintégration et redéfinition des frontières en Afghanistan

Majidi, Nassim 27 January 2016 (has links)
Les politiques migratoires dites ‘de retour’ sont utilisées par les Etats pour gérer les questions migratoires. Leur hypothèse est que les populations migrantes – qu’elles soient composées de réfugiés, de demandeurs d’asile en échec, ou de migrants économiques – peuvent et doivent retourner dans leur pays d’origine. Ce retour est censé s’effectuer de manière volontaire ou forcée, avec ou sans assistance, afin que les migrants reprennent le cours de leurs vies dans leurs sociétés d’origine et soient dissuadés de reprendre la route de la migration. La finalité de ces politiques est double : le retour et le développement, afin de faciliter les conditions d’entrée, la réintégration, et d’ancrer les migrants durablement dans leur société et pays d’origine. Si ces approches ont été privilégiées dans les efforts Nord-Sud et Sud-Sud de la régulation des flux migratoires, une question s’impose : quelles sont leurs conséquences réelles et indirectes ? En s’appuyant sur le cas Afghan entre 2008 et 2015, cette thèse s’interroge sur la place et le rôle des différents acteurs : les Etats (pays d’origine, de transit, de destination), les organisations internationales (UNHCR, IOM), les organisations non-gouvernementales, la société afghane, et, finalement, les migrants eux-mêmes. Dans cette fabrique, cette machinerie du retour, quels sont les intérêts et enjeux pour chacun de ces acteurs ? Quelles nouvelles frontières contribue-t-elle à faire émerger ? La mécanique des problèmes et des solutions doit ici être déconstruite pour mieux saisir comment les politiques et programmes ont profondément redéfini la place de la société afghane et des individus qui la composent. / Return migration policies are used by states to manage migration. The assumption is that populations on the move, be it refugees, failed asylum seekers, or migrants, can return to their home country, voluntarily or by force, with or without assistance, to resume their lives in societies of origin and be deterred from further migration abroad. In “whose interest”? The end goal of most policies is dual: a migration and development objective, i.e. to improve the conditions in the country of origin (reconstruction), linked closely with a deterrence objective, i.e. to prevent unwanted migration (reintegration). This thesis will focus on 3 types of return - the repatriation of refugees, the voluntary return of migrants and the forced return of migrants as illustrations of the diversity of return migration policies. These policies have been dominant features in the North-South and South-South efforts to regulate migration and immigration flows – but do they work? What is their intended and actual consequences? This thesis takes the case study of returns to Afghanistan. Ten years of an intervention, six million refugees have returned, and one transition is in process. Faced with this machinery, where does afghan society stand? What have organisations done and where do they stand? What about governments and their policies – do return policies work for each of these actors? The mechanic of seeing ‘problems’ and offering ‘solutions’ in Afghanistan has to be de-constructed to see how policies and programmes have affected an entire society and the individuals making it. By categorizing and defining groups, new borders emerge.
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L'esthétique de l'espace dans le cinéma d'auteur à l'époque de la mondialisation

Dugas, Lucie January 2006 (has links)
No description available.
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La littérature frontalière contemporaine mexicaine, l'exemple de la Basse Californie (de 1970 à nos jours). / Mexican contemporary border literature, the case of Baja California (since 1970 to our days).

Fabriol, Anaïs 05 December 2009 (has links)
Les dernières décennies du XXe siècle et la première du XXIe sont capitales dans la redéfinition culturelle de l’identité frontalière mexicaine. De fait, elles cristallisent la plupart des grands symboles postmodernes : la fin des idéologies nationalistes, l’essor d’une culture industrielle de masse, la déconstruction de la relation antérieure entre le Mexique et les Etats-Unis. La littérature semble y atteindre une nouvelle définition de l’identité, de l’espace, de l’Histoire et de la construction narrative. Dans cette perspective, la production littéraire de Basse-Californie est un bon exemple : bien séparée du monde culturel de Mexico, elle a construit un système de valeurs et un réseau éditorial dédiés à la frontière et à son univers. Ce travail vise avant tout à cartographier et définir les grands aspects de la création littéraire de ces quarante dernières années en Basse-Californie. / The last decades of the XXth century and the first of the XXIth are of paramount importance in the cultural definition of the Mexican borderland identity. Actually, they epitomize most of the central postmodern symbols: the end of the nationalist ideologies, the rise of a massive industrial culture, the deconstruction of the former relationship between Mexico and the USA. The literature seems to reach a new definition of identity, space, History and storytelling. In this perspective, Baja California’s writing production is quite a good sample: well-separated from Mexico City’s cultural world, it has built an internal system of values and a publishing network of its own, dedicated to the border and its universe. This work intends to map out and define the main aspects of Baja California’s last forty years of literary creation.
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Le rôle géographique de la fête : le Congrès mondial acadien comme catalyseur identitaire et inhibiteur de frontières

Lefebvre, Marie January 2012 (has links)
Dans la foulée des débats entourant la définition et la compréhension de l’Acadie, dans ses dimensions identitaires et territoriales, cette thèse se veut un regard analytique sur l’adéquation entre la fête, le territoire et l’identité. Par l’étude du 4e Congrès mondial acadien tenu en août 2009 dans la Péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick, nous cherchons à mieux cerner le rôle géographique de la fête, de même que son importance dans le développement des collectivités minoritaires comme l’Acadie. Ainsi, en étudiant trois terrains différents, soit le terrain géographique tel que dévoilé dans le jeu politique d’échelles performé par les organisateurs, celui des identités telles qu’elles sont exprimées dans le discours des participants et celui de l’action et des performances spatiales des gens et des paysages, nous tentons de démontrer que le CMA est une fête qui témoigne certes de l’ambivalence de l’Acadie et de nos sociétés contemporaines, mais dans un contexte qui se veut essentiellement culturel, unificateur et rassembleur. En ce sens, il se constitue un événement qui permet à la communauté de se vitaliser, de se renouveler et de s’ancrer non plus uniquement dans un passé trouble, mais dans un présent et un avenir riches de possibilités. Sans nécessairement trancher le débat, cette analyse se veut porteuse d’une réflexion positive pour la communauté acadienne, tout en permettant d’élargir le propos théorique et méthodologique sur la fête en géographie.
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Les jeunes et l'itinérance à Ottawa-Gatineau: négociation quotidienne d'une géographie frontalière

Gaudet, Maxime January 2016 (has links)
Fondement de leur identité marginale, les jeunes itinérants développent fréquemment une relation forte avec l’espace de la rue en tant que lieu de socialisation et de survie. Si de nombreuses recherches s’intéressent à cette appropriation alternative de la géographie urbaine, le cadre unique d’Ottawa-Gatineau pose une question innovante : qu’advient-il lorsque l’espace investi par les jeunes de la rue est divisé par la présence d’une frontière provinciale riche de significations sociales et culturelles? La rivière des Outaouais sépare effectivement les centres-villes d’Ottawa et de Gatineau (lieux de concentration de l’itinérance dans la région) créant ainsi une géographie inégalitaire. Bien qu’elle n’implique pas de restrictions formelles de déplacements, cette limite reste tout à fait significative, car elle sépare deux systèmes de services sociaux, deux économies, mais aussi des populations aux identités, aux langues et aux normes sociales très différentes. Quotidiennement confrontés à la présence de cette frontière entre le Québec et l’Ontario, les jeunes de la rue adaptent leurs vies en fonction des opportunités, des limitations et des paradoxes qu’elle créée. À travers une série d’entrevues avec des jeunes des deux côtés de la rivière, cette recherche a pour objectif d’analyser l’impact de la frontière sur la vie quotidienne de cette population vulnérable. Une attention particulière sera accordée à la perspective des participants dont la vie est directement affectée par la frontière afin de comparer les différentes tactiques d’adaptation à cette géographie unique.
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Frontière(s) et identités dans les Flandres au temps des révolutions (vers 1770-vers 1815) / Border(s) and Identities in Flanders in Revolutionary Times (c. 1770-c.1815)

Petrowski, Alexandra 14 November 2014 (has links)
La Flandre est souvent présentée comme un espace doté d’une importante spécificité et par là d’une identité régionale forte voire irréductible à des appartenances nationales ou européennes plus amples. Pourtant, les opinions n’ont cessé de varier sur ce que sont les Flandres et sur les critères qui définiraient cette identité. Le statut de régionfrontière soumise à des délimitations et des souverainetés fluctuantes selon les guerres et les traités renforce la complexité de ce territoire. Ceci est particulièrement vrai de la période qui va des traités des limites franco-autrichiens de 1769 et 1779 à la fin du Premier Empire en 1815 et au traité de Courtrai de 1820 : rectifications, révolutions, guerres, annexions, départementalisation remodèlent sans cesse les configurations flamandes. Comment une telle recomposition permanente a-t-elle pu interagir avec les identités prétendument fortes de ces populations frontalières ? L’observation de leurs pratiques familiales, sociales, économiques, militaires, religieuses ou encore linguistiques, en France comme dans les « provinces belgiques », tend en fait à montrer la compatibilité entre différentes références locales, provinciales, nationales, internationales, qui créent alors des identités plurielles. Le constat de la malléabilité des pratiques et des appartenances conduit à la déconstruction d’une identité flamande, largement fabriquée a posteriori, encore en gestation durant la période qui nous occupe et pleinement développée dans la seconde moitié du XIXe siècle. L’historicisation de ce processus identitaire invite à considérer avec précaution les démarches qui prétendent figer les appartenances et les frontières quelle qu’elles soient. / Flanders is often portrayed as an area with an important specificity and therefore with a regional identity that is strong, if not irreducible to any sense of belonging to a wider national or European community. However, general public opinion has always varied on the question of what is Flanders and on the criteria that could define its identity. The complexity of the territory was increased by the status of border region whose delimitation and sovereignty were subject to fluctuations due to wars and treaties. This applies particularly to the period concerned i.e. from the Franco-Austrian border treaties in 1769 and in 1779 to the end of the First French Empire in 1815 and the Treaty of Kortrijk in 1820: corrections, revolutions, wars, annexations and departmentalisation shaped and reshaped the Flemish territory. How could this permanent reshaping interact with the allegedly strong identities of the border populations? The observing of the family, social, economic, military, religious or even linguistic practices tends to show the compatibility between different local, provincial, national and international references that create plural identities, in France as well as in the Belgian provinces. The plasticity of these practices and affiliations leads us to deconstruct the Flemish identity that was essentially built afterwards, while it was still in development during the study period and not fully developed before the second half of the 19th century. Thus the measures that claim to permanently establish any identity or boundary, whatever or wherever they may be, should be considered carefully, by historicising the process of identity building.
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De l'innocence à l'expérience : la quête initiatique du cow-boy dans The Border Trilogy de Cormac McCarthy / From Innocence to Experience : the cowboy's rituals and identity quest in Cormac McCarthy's Border Trilogy

Juge, Carole 04 December 2010 (has links)
Cette étude vise à comprendre de quelle manière Cormac McCarthy caractérise le cow-boy novice dans le contexte contemporain de l'Ouest américain, théâtre de la première tragédie américaine: la fermeture de la frontier. John Grady et Billy, les deux protagonistes de cette Border Trilogy, s'embarquent dans des quêtes initiatiques afin de mieux comprendre leur statut d'héros américain moderne, tiraillé entre l'héritage du mythe et de la frontier, et la modernité d'un monde qui leur échappe. Par leurs méditations, leurs cheminements, les rituels qu'ils tentent de pratiquer à mi-chemin entre mythe et réalité, les jeunes novices définissent une éthique de l'apprentissage qui justifie la violence McCarthienne, un sujet intarissable d'étude critique sur l'auteur. En s'intéressant au problème de l'initiation, cette thèse espère apporter un éclairage nouveau sur ce débat, et propose comme pistes de réflexions les problèmes d'apprentissage et de rites inachevés, la solitude du héros et sa finitude ainsi que la "finitude" narrative d'un livre qui s'achève et la finitude "artistique" du narrateur qui s'interroge sur sa responsabilité sur l'(H)istoire. / This dissertation undertakes the study of Cormac McCarthy's characterization of the cowboy hero,from his early state of innocence in the modern American West to his understanding of the first greatAmerican tragedy, the closing of the frontier. John Grady and Billy, the two main protagonists of thisBorder Trilogy, try to follow in the old pioneers' footsteps, attempting to achieve heroic status throughpublic display of bravery in a modern world that ignores them. Through their meditation, theirinitiatory journeys, and attempts to perform rites they define an ethics of experience making whichhelps justify the violence at the core of McCarthy's novels, a topic very popular in McCarthian studies.This dissertation hopes to shed light on the bond that ties initiation to violence and offers to discussproblems of experimentation and unfulfilled rituals, the hero's solitude and finitude, as well as thenarrative finitude of the book that always ends and the artistic finitude of the storyteller who also seeksanswers on his responsibility in the (hi)story.

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