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De l’usine à l’utopie : New Lanark 1785-1825. : Histoire d’un village ouvrier « modèle » / From factory to Utopia. : New Lanark, 1785-1825. : The history of a « model » industrial villageSimeon, Ophelie 22 November 2013 (has links)
Le présent travail a pour but d’étudier le village ouvrier textile de New Lanark (Écosse), fondé en 1785, aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’humanité et célèbre pour sa réputation d’usine « modèle » en vertu de son association avec Robert Owen (1771- 1858), lui-même considéré comme le « père du socialisme britannique ». Il soulève l’hypothèse que cette mythification doit être réhistoricisée afin d’en éclairer le sens et la portée, tant pour être déconstruite que reconstruite. Tout d’abord, l’histoire du village ouvrier doit être replacée dans celle de la Révolution industrielle, afin d’éclairer les spécificités de cette forme de peuplement, dont l’identification à des modes de gestion dits « paternalistes » n’est pas des moindres. L’examen de ce creuset paternaliste éclaire également les fondements et la formation de la pensée d’Owen, qui prend appui sur le terrain de New Lanark afin de se livrer à une expérience en matière de réforme sociale. Deuxièmement, le village ouvrier doit être étudié en lui-même, afin de confronter ses dynamiques internes à la mise en pratique des politiques patronales. Troisièmement, nous envisagerons New Lanark à l’aune des réceptions dont il a fait l’objet, alors qu’Owen lance une campagne de promotion de sa doctrine aboutissant à la fin des années 1820 à la formation du premier socialisme britannique. Le statut de précurseur conféré à New Lanark et à son dirigeant sera également analysé au regard de l’affiliation de ce dernier au champ du « socialisme utopique ». Il est dès lors possible d’envisager une mise en tradition faite de processus stratégiques où, en dépit de ses excentricités supposées, et en vertu de sa politique patronale éclairée à New Lanark, Owen a été intégré au canon socialiste comme fondateur d’un courant national distinct du marxisme. / This thesis examines the textile industrial village of New Lanark (Scotland). Founded in 1785 and now a World Heritage site, it is mostly renowned for its reputation as a « model » factory, thanks to its association with Robert Owen (1771-1858), himself considered the « Father of British socialism ». It argues that such myth-making must be studied in context in order to grasp both its scope and significance, submitting it to a deconstruction and reconstruction process. Firstly, the history of the industrial village will be studied in the context of the Industrial Revolution in order to understand the specificities of this type of settlement, namely its close links with so-called « paternalistic » management methods. Examining paternalist discourses also sheds light on the foundations and formation of Owen’s thought, as he used New Lanark as a testbed for an experiment in social reform. Secondly, the industrial village will be studied per se in order to confront its internal dynamics with the application of Owen’s policies. Thirdly, we will analyse how New Lanark was received in its day, as Owen launched a campaign for the promotion of his doctrine, which amounted to the birth of the first British socialist movement in the late 1820s. The pioneering status which both New Lanark and Owen have been awarded also need to be analysed in relation to the latter’s labelling as a « utopian socialist ». The making of this tradition can therefore be understood as a series of strategic processes whereby Owen has been integrated into the socialist canon despite his supposed eccentricities and thanks primarily to his enlightened management policies at New Lanark, thus establishing him as the founder of a distinctively British socialism owing nothing to Marxism.
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Le conflit minier britannique après la guerreKleinhandler, Perla January 1938 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les représentations de la Chine en France et en Grande Bretagne au XVIIIe siècle / Representations of China in France and in Great Britain in the 18th centuryWang, Yan 13 November 2015 (has links)
Cette thèse a pour but d’étudier, à travers les représentations de la Chine sous la plume des auteurs français et britanniques du XVIIIe siècle, de quelle manière ce pays extrême-oriental a participé aux mouvements intellectuels de l’autre hémisphère. Ayant comme sujet les représentations de la Chine, notre étude est axée moins sur celle qui est représentée (la Chine) que sur ceux qui formulent les représentations (la France et la Grande-Bretagne). En effet, le sujet de la Chine n’est qu’un prétexte dans les écrits de l’époque, par lequel les auteurs s’ingénient, soit à satisfaire leur goût de l’exotisme, soit à défendre leurs propres thèses. Ce n’est donc pas notre but d’approuver ou de critiquer les représentations faites par les auteurs français et britanniques. Nous ne cherchons pas non plus à opposer la « véritable » image de la Chine qu’on trouve dans les sources chinoises de l’époque à l’image « fausse » ou « déformée » sous la plume des auteurs européens. Il s’agit au contraire de montrer comment les auteurs français et britanniques se représentent de façon à construire et à reconstruire leur identité, ce qui caractérise la tendance intellectuelle des Lumières. N’ayant pas l’intention de confronter la « Chine représentée » avec la « Chine réelle », nous effectuons tout de même une étude comparatiste entre les représentations différentes de la Chine faites par les auteurs français et britanniques. Ces différences mettent en évidence la divergence des parcours effectués dans les deux pays au XVIIIe siècle dans l’esprit des Lumières. / Through the representations of China in the writings of French and English authors during the eighteenth century, this thesis aims to study how that Far Eastern country participated in the intellectual movements taking place on the other hemisphere. The topic being the representations of China, our study is focused less on which is represented (China) than on those which make the representations (France and Great Britain). China is often only a pretext in the writings of that period, allowing the authors to satisfy their exotic taste, or to defend their theses. Therefore, it is not our aim to approve of or to criticize the representations made by the French and British authors. We do not seek to oppose the “true” image of China found in Chinese sources of that period to the “false” or “distorted” image in the writings of Europeans authors, but to show how French and British authors represent themselves so as to build and rebuild their identity, which characterizes the intellectual trend of the Enlightenment. Having no intention to confront the “China in the representations” with the “real China”, we nevertheless make a comparative study of the different representations of China provided by French and British authors, which highlights the different approaches to the Enlightenment in France and Great Britain.
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La transmission culturelle du traitement de la criminalité chez les enfants mineurs de la Grande-Bretagne à l'Écosse à la suite de la dévolution de 1999 / The cultural context of transmitting the handling of crime by children from Britain to post-devolution ScotlandCamara, Ahmady 14 November 2014 (has links)
Cette thèse est construite en quatre parties : 1) la contextualisation historique de la transmission non pas du Royaume-Uni mais de la Grande-Bretagne vers l’Écosse ; 2) la transmission culturelle n’est pas un phénomène spontané mais elle peut s’opérer dans le traitement de la criminalité par un effet de pression politique ; 3) la criminologie qui se développe en Europe du dix-neuvième siècle concerne la Grande-Bretagne et affecte l’Écosse bien que celle-ci ait préservé son indépendance judiciaire lors de la signature de la loi d’union de 1707 ; 4) l’étude de la criminalité se concentre sur les enfants mineurs en mettant en opposition l’approche punitive et l’approche welfariste (Children’s Hearing). / This dissertation is built around four parts : 1) an historical contextualisation of the phenomenon of transmission not from the United Kingdom but from Great Britain towards Scotland; 2) cultural transmission is never spontaneous, yet it can be carried out through the handling of crime; 3) criminology, developing in 19th-century Europe, reaches Great Britain and consequently Scotland, although the latter has retained some degree of judicial independence since the passing of the Treaty of Union in 1707; 4) reviewing crime and how to handle it is then focused on children, and how punishment can be opposed to a Welfare approach
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L’appel du Nord dans le romantisme britannique : étude d’une dynamique géoculturelle en littérature / The Call of the North in British Romanticism : study of a geo-cultural dynamic in the works of William Wordsworth and Sir Walter Scott, among othersBriand, Maxime 13 May 2016 (has links)
L’idée du Nord se manifeste sous diverses formes révélatrices d’un réel magnétisme géo-culturel ayant donné naissance à plusieurs mythes et idéologies. On assiste dès la seconde moitié du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne à un affrontement pour la primauté culturelle entre gothicisme et celtisme, qui finirent par coexister en vertu d’une certaine congénialité septentrionale. Au-delà de la simple formule romanesque, "l’appel du Nord" fut une dynamique centrale dans la naissance du mouvement romantique britannique. En outre, cet intérêt marqué pour l’espace nord-britannique, symptomatique pour beaucoup d’un rejet du Sud incarné par la France révolutionnaire et l’empereur Napoléon, aurait tendance à renforcer notre certitude quant à la réalité de l’appel du Nord dans la littérature romantique britannique, qui, au demeurant, ne se confina pas aux frontières nationales, mais porta son attention jusqu’aux régions nordiques et arctiques. Rappelons finalement que la visée de cette étude latitudinale ne fut jamais d’offrir une définition étriquée du romantisme mais plutôt une lecture thématique du mouvement avec pour axe principal de réflexion le Nord, tel que celui-ci intervint dans la construction identitaire du Royaume-Uni. / The idea of the North appears in diverse forms expressive of a real geo-cultural magnetism that gave birth to many myths and ideologies. The second half of the 18th century in Great Britain was the theatre of a battle for cultural primacy between Celticism and Gothicism, which ended up coexisting in virtue of a certain northern congeniality. Beyond the conventional romantic formula, the call of the North was a crucial dynamic in the emergence of a British Romantic literature. What’s more, this marked interest for the northern space, symptomatic for many of a rejection of the South epitomized by revolutionary France and the emperor Napoleon, tends to reinforce our conviction as to the reality of the call of the North in British Romanticism. However, the scope of such a phenomenon was hardly restricted within the British isles and extended to the Nordic and Arctic regions. Let us finally remind that the aim of this latitudinal study has never been to provide a narrow definition of Romanticism, but more of a geo-cultural reading of the movement, directed by the idea of the North as featured in the national identity-making process of Great Britain
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Une sociologie sans sociologues ? Les britanniques en quête d'une discipline (1904-2014) / A sociology without sociologists ? Britain’s search for a discipline (1904-2014)Rocquin, Baudry 12 December 2014 (has links)
Ma thèse traite de la sociologie britannique au XXe siècle (1904-2014). Comment expliquer que pendant longtemps, il n’y ait pas eu de sociologie en Grande Bretagne et qu’elle apparaisse si tardivement au XXe siècle ? L’apport principal de mon travail est de montrer qu’une discipline se construit à deux niveaux : d’un côté des institutions, de l’autre une identité. Si les britanniques ont disposé des premières très tôt, ils n’ont pas réussi à construire la seconde avant les années 1960. La sociologie est donc largement restée une « affaire d’amateurs ». La faiblesse et l’oubli historiographique dont souffre la sociologie britannique tient dans ce simple constat, qui n’a pas grand-chose à voir avec un échec intellectuel (Soffer, 1982 ; Goldman, 1987) comme on le croit souvent. Le fil rouge de ma thèse est donc la question de l’identité des sociologues. L’absence de frontières disciplinaires claires en sciences sociales avant les années 60 a fait que la sociologie britannique est longtemps restée insulaire. Cela explique qu’il faille la chercher, notamment hors des universités, pour la (re)trouver. Ma thèse apporte donc une pierre à l’édifice historique de la sociologie mais elle peut aussi aider les britanniques à s’affirmer comme ce qu’ils sont, une grande nation avec une sociologie originale qui mérite d'être au panthéon des grandes disciplines. C’est tout le problème du « complexe d’infériorité » qui domine les sociologues britanniques jusqu’à nos jours, alors même que la sociologie y est florissante. Il lui reste à gagner, toujours, en légitimité – à la fois sociale et scientifique. » Enfin cette thèse utilise des archives inédites des universités, du Parlement et des sources primaires ainsi que N=11 entretiens et une base de données de N=1 565 articles sociologiques pour montrer à quel point la sociologie britannique contemporaine est l’égal d’autres grands sociologies occidentales désormais. / This dissertation seeks to explain the peculiar development of British sociology in the 20th century (1904-2014). Why did it take it so long to emerge? Is it true to say that there is such things as “a British tradition in sociology?”. This thesis argues that British sociologists had institutions very early on, but lacked a coherent and cogent definition of themselves. In other words, British sociologists had institutions but no identity. This impacted on the definition of a discipline in universities, and thus its lack of recognition among academics. We therefore explore the long-running trend of “extra-mural” sociology and show how important it was for the post-WWII discipline, when the professionalisation of sociologists started as a process. It remains that British sociology was mostly insular and “parochial” for most of the twentieth century. However, our last chapter shows that British sociologists are coming to terms with the current intellectual situation in the world. British sociology has never been so lively and is on a par with all the other “grand sociologies” in the western World nowadays. But they need to realise that. To argue that sociologists lacked a definition of their discipline and still suffer from an “inferiority complex” both socially and intellectually, we use previously unused archives from universities and the Parliament, printed sociological sources such as journals, novels and newspapers as well as interviews with N=11 contemporary British sociologists and a database of N=1565 recent articles in sociology.
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Effets de pairs et consommation intertemporelleBrunet, Stéphanie Isabelle 23 April 2018 (has links)
Dans la théorie économique standard, on suppose que les préférences des individus sont indépendantes de leur environnement social. Cependant, cette hypothèse de base semble en partie irréaliste, car l’utilité individuelle peut être affectée par une variété d’interactions sociales. Les effets de pairs sont une forme bien connue d’interaction sociale qui se définissent comme l’influence du comportement ou des caractéristiques des individus d’un groupe de référence sur les préférences et les décisions d’un individu de ce même groupe. L’objectif de la présente étude est d’estimer les effets de pairs sur la croissance du niveau de consommation des ménages. Il est pertinent de se pencher sur cette question puisque les effets de pairs peuvent engendrer un multiplicateur social. Si les effets de pairs ne sont pas pris en compte dans la prévision des politiques sur la consommation agrégée, les impacts attendus peuvent être différents des impacts réels. Dans ce mémoire, les effets de pairs sur la croissance du niveau de consommation des ménages ont été estimés à l’aide des données panel recueillies via l’enquête longitudinale annuelle (2008-2013) du UK DATA Service. Cette base de données permet l’observation du nombre de voitures dans le ménage, un bien durable et hautement visible. Étant donné que nous ne possédons pas d’informations sur les réseaux sociaux des ménages, nous posons comme hypothèse que ceux-ci interagissent en groupes. Nous créons les groupes de référence grâce aux caractéristiques exogènes des ménages. D’abord, un modèle linéaire est estimé par moindres carrés ordinaires. Ce modèle est simple à estimer, mais il est peu approprié, car il ne nous permet pas de distinguer un véritable effet de pairs de simples effets corrélés communs pour tous les ménages du groupe. Ensuite, nous estimons notre modèle grâce à la méthode des moindres carrés en deux étapes qui résout le problème de variables explicatives endogènes. De plus, nous présentons un modèle avec effets fixes de groupe pour tenir compte des effets corrélés. Enfin, un modèle en déviation par rapport à la moyenne est estimé par la méthode des variables instrumentales. Ce dernier modèle est le plus approprié, car il permet l’obtention d’estimateurs asymptotiquement efficaces. Les résultats obtenus des effets de pairs endogènes se sont avérés quelque peu inattendus. Lorsqu’ils sont significatifs, les paramètres associés à ces effets sont négatifs. Un tel résultat est expliqué par un comportement d’anticonformité entre pairs.
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Les citoyens multiples face à la déchéance de citoyenneté : une plus haute vulnérabilité que les citoyens uniquesAchdjian, Christophe 10 November 2018 (has links)
Les citoyennetés multiples ne sont pas protégées par le droit international. Celui-ci n’a que pour vocation de protéger les citoyens uniques de l’apatridie. Cet état de fait serait justifié en ce que les citoyens multiples seraient placés dans une situation plus avantageuse que les citoyens uniques : lorsqu’on leur retire une citoyenneté, il leur en reste au moins une. Par conséquent, ils ont l’avantage de ne pas devenir apatrides. Dans ce mémoire, nous remettons en question l’idée selon laquelle les citoyens multiples seraient nécessairement placés dans une situation plus avantageuse que les citoyens uniques. Sur le plan procédural, l’absence d’un droit au maintien des citoyennetés multiples mène les citoyens multiples à subir une plus haute vulnérabilité que les citoyens uniques quant à une éventuelle déchéance de citoyenneté. Suivant la Convention sur la réduction des cas d’apatridie, il est très difficile pour un État signataire de retirer une citoyenneté unique. L’État signataire ne peut retirer une citoyenneté que lorsqu’il y a rupture du lien d’allégeance, lors de la perpétration d’un crime excessivement grave, et lorsque la déchéance de citoyenneté constitue un moyen proportionné de défendre ses intérêts essentiels. À l’inverse, la pratique des États – le Canada (jusqu’en 2016) et la Grande-Bretagne – en matière de déchéance de citoyenneté multiple est nettement plus souple. Les procédures de déchéance de citoyenneté sont empruntées aux dispositions exceptionnelles concernant le droit interne relatif au maintien du statut des étrangers en territoire national. Ces États s’autorisent un très large pouvoir discrétionnaire en la matière. Ce pouvoir va de la possibilité de décider si l’individu aura droit à un procès en droit canadien, ou à procéder à une déchéance de citoyenneté pour une infraction de droit commun en droit britannique. Dans les deux cas, la possibilité de contester une déchéance de citoyenneté est ouverte, mais elle s’avère inaccessible en pratique.
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Mourir à la guerre, survivre à la paix : les militaires irlandais au service de la France au XVIIIe siècle, une reconstruction historique / War casualties and peace fatalities : the Irish military serving in France in the 18th century, an historical reconstructionCoudray, Pierre Louis 03 February 2018 (has links)
Cette thèse est une étude chronologique de la présence militaire irlandaise en France sous l’Ancien Régime associé à une analyse du mythe de la Brigade Irlandaise au XVIIIe siècle. En s’appuyant sur des sources primaires, dont certaines sont inédites, les quatre premiers chapitres proposent un cadre historique de la communauté militaire irlandaise et de l’acculturation progressive, mais parfois difficile, de ses membres. Le premier chapitre se concentre sur les écrits de l’élite française et de la littérature populaire d’Angleterre face aux Irlandais lors de la « Guerre des trois rois », tandis que le deuxième se penche sur l’image des soldats irlandais dans la presse des deux côtés de la Manche à la même période. Le troisième explique comment ces hommes sont devenus au fil du temps une troupe reconnue par ses pairs dans l’armée royale, tandis que le quatrième explore les stratégies mises en place par les militaires irlandais et leurs familles pour intégrer la société d’accueil. Ces deux chapitres montrent également le déclin de la présence effective d’Irlandais dans la Brigade. La question de la mémoire de la bataille de Fontenoy est au coeur du cinquième et du sixième chapitre qui étudient minutieusement la part des Irlandais dans la journée du 11 mai 1745 et le rôle des écrits du XIXe siècle dans la naissance d’une identité militaire proprement irlandaise. L’étude se focalise sur des sources contemporaines des faits pour le premier et des documents anglais, français et irlandais datant du XIXe siècle pour le second. / This PhD is a chronological study of the military presence of Irishmen in Franceunder the Ancien Regime linked to an analysis of the myth surrounding the Irish Brigade in the18th century. Based on primary sources, some of which have been hitherto unpublished, the firstfour chapters propose an historical framework of the Irish military community and thesometimes difficult but progressive acculturation of its members. The first chapter focuses onthe writings of the French elite as well as popular literature from England about the Irish in the“War of the three kings”, while the second one is about the image of the Irish soldiers in thepress on both sides of the Channel during the same period. The third one explains how thesemen came to be recognised by their peers as a valuable unit in the French royal army and thefourth one explores the tactics used by Irish militarymen and their families to integrate intoFrench society. These two chapters also show the gradual decline of the actual presence ofIrishmen within the ranks of the Brigade. The question of the memory attached to the battle ofFontenoy is at the very core of the fifth and sixth chapters where the part played by Irishmenon the 11th of May 1745 is minutely studied. The birth of a distinct Irish military identity in19th century writings is also discussed. The study focuses on 18th century sources for the fifthchapter and 19th century sources from France, England and Ireland for the sixth.
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La politique anglaise d'Élisabeth I par rapport à la France sous Henri III (1574-1589) : menées secrètes ou diplomatie sincère?Perrad, Sophie 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la politique étrangère d’Élisabeth 1ère, reine d’Angleterre (1558-1603), face à la France, durant le règne de Henri III, roi de France de la dynastie des Valois. Le premier objectif fut de déterminer comment Élisabeth 1ère, reine protestante, et ses ambassadeurs ont réagi face aux guerres civiles entre catholiques et protestants en France. Nous avons aussi étudié leurs réactions face à la montée en puissance d’une famille princière ultra catholique, les Guise, et le groupe qu’ils dirigent, la Sainte Ligue. Si Élisabeth a préconisé les menées secrètes avec les rebelles protestants dans un premier temps (1574-1577), elle a adopté une diplomatie sincère avec la couronne française dans un second temps (1584-1589), pour éviter que la France ne tombe aux mains des Guise et de leur allié, le roi d’Espagne Philippe II. / The subject of this thesis is the foreign policy of Elizabeth I, Queen of England (1558-1603), toward France during the reign of Henry III, King of France of the dynasty of Valois. The first purpose was to determinate how Elizabeth I, protestant queen, and her ambassadors, reacted toward the wars of Religion between French Catholics and Protestants. We also study their reactions toward the princely ultra catholic family of Guise and the group they leaded, the Holy League. Elizabeth chose to act secretly with the protestants rebels first (1574-1577) but, she adopted a sincere diplomacy with the crown subsequently (1584-1589) to obviate that France fall into Guise’s and their ally’s hands, Phillip II, King of Spain.
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