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Une armée révolutionnaire : la guerre d'Algérie du 5e bureau / A revolutionnay army : the fifth bureau's Algerian war

Leroux, Denis 10 December 2018 (has links)
Durant la guerre d'Algérie, des officiers français ont pensé l'armée et son action comme révolutionnaire. Il s'agissait pour eux de réformer radicalement l'institution militaire, en l'adaptant à un conflit présenté comme une guerre révolutionnaire menée par le communisme dont l'enjeu est le contrôle politique de la population. Cette armée révolutionnaire se devait de participer à la modernisation de l'Algérie, intégrant les Algériens au corps social français, permettant l'émergence d'une «Algérie nouvelle». Afin de réaliser cet objectif, ces officiers prônaient un durcissement autoritaire de l'État à même de contrer la subversion communiste. Cette thèse explore cette armée révolutionnaire, dont elle s'attache à saisir les racines, le contenu et les conséquences, à travers l'étude des 5es bureaux, bureaux d'état-major chargés de mener l'action psychologique de 1955 à 1960, à la fois propagandistes, commissaires politiques et théoriciens de l'action politico-militaire. Elle se penche, à travers une approche prosopographique, sur les parcours individuels et collectifs de ses officiers. Elle analyse les logiques institutionnelles, les discours et les pratiques des 5es bureaux. Elle met en lumière l'action politique de l'armée lors de la crise de mai et juin 1958 à travers la mobilisation autoritaire des Algériens lors de manifestations de fraternisation mettant en scène l'adhésion des colonisés à un ordre coloniale rénové. Ce projet se heurte à l'opposition de plus en plus claire du pouvoir gaulliste qui dissout les 5es bureaux en février 1960, suite à la semaine des barricades, mais surtout à une mécompréhension systématique de la situation politique algérienne. / During the Algerian War, French officers considered the army and its action as revolutionary. They aimed to radically reform military institutions, adapting them to a conflict perceived as a revolutionary war led by communism whose goal was the political control of the population. This revolutionary army had to participate in the modernization of Algeria, integrating Algerians into the French social body, allowing the emergence of an "Algérie nouvelle". In order to achieve this goal, these officers advocated an authoritarian hardening of the state capable of countering communist subversion. This thesis explores the roots, content and consequences of this revolutionary army through the study of the 5th bureau : the staff officers responsible for conducting psychological action from 1955 to 1960, as well the propagandists, political commissars and theoreticians of politico-military action. It employs a prospography of the individual and collective career trajectories of these officers, and analyzes the institutional logics; discourses, and the practices of the 5th bureaus. Tt highlights the political action of the army during the crisis of May and June 1958 through the authoritarian mobilization of Algerians for fraternization demonstrations that aimed to evince Algerians' commitment to a renovated colonial order. This project was defeated by the cleat opposition of the Gaullist state, which dissolved the 5th Bureaus in February 1960 following the week of the barricades uprising, but particularly by its systematic misunderstanding of the Algerian political situation.
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La France et la crise des euromissiles, 1977-1987 / France and the Euromissile crisis, 1977-1987

Parisi, Ilaria 25 November 2017 (has links)
La crise des euromissiles trouve son origine en octobre 1977, lorsque le chancelier allemand Helmut Schmidt exprime son inquiétude face à l’aggravation du déséquilibre militaire en Europe, consécutive au déploiement des missiles soviétiques de moyenne portée SS-20. Plus précis que les systèmes qu’ils remplacent et dotés de têtes nucléaires multiples, les SS-20 pourraient neutraliser la mise en œuvre de l’escalade nucléaire de l’OTAN. Qui plus est, les armes de moyenne portée de l’organisation militaire intégrée versent dans un état d’obsolescence. La question qui se pose est de ce fait celle de savoir quelles sont les garanties sécuritaires que les Américains offrent à l’Europe, alors que la parité stratégique, bientôt consacrée par le traité SALT II, rend improbable l’engagement de la dissuasion centrale américaine en faveur du Vieux Continent. La montée de la menace soviétique et la méfiance européenne vis-à-vis de la protection militaire américaine sont alors les deux éléments au centre du débat atlantique qui caractérise la décennie 1977-1987 et qui se conclut par le traité de Washington, sanctionnant l’élimination de toutes les armes nucléaires soviétiques et américaines de moyenne portée d’Europe.Cette situation risque d’affecter la France pour deux raisons. Tout d’abord, l’aggravation du déséquilibre militaire engendré par les SS-20 confèrerait à Moscou un droit de véto sur toute évolution politique future du continent, que cela ait trait à la construction européenne ou à la résolution de la question allemande. Deux dossiers sur lesquels Paris n’accepte pas d’être marginalisé. Ensuite, la manifestation d’une méfiance européenne vis-à-vis de l’engagement américain en Europe semble amener certains alliés, la RFA au premier chef, à chercher un équilibre militaire propre au continent européen. Or, loin de garantir plus de sécurité, un équilibre « eurostratégique » n’aurait pour conséquence que d’éloigner la dissuasion américaine d’Europe ; en outre, il finirait par imposer des limitations aux forces nucléaires des puissances nucléaires tierces comme la France. Dès lors, la crise des euromissiles concerne la France dans la mesure où sa politique d’indépendance et sa politique de défense risquent d’être mises à mal par les évolutions du débat atlantique à propos de la sécurité de l’Europe, qui constitue l’environnement stratégique dans lequel Paris inscrit sa propre sécurité. / The origins of the Euromissile crisis date back to October 1977, when Helmut Schmidt publicly expressed his anxieties about the nuclear imbalance in Europe, following the deployment of the Soviet SS-20 missiles. The new Soviet system was more accurate than its predecessors and equipped with three nuclear warheads. NATO’s aging nuclear medium-range missiles could not match the Soviet technology and NATO’s nuclear escalation strategy proved weakened. At a time when SALT II fixed a rough strategic nuclear parity between the Soviet Union and the United States, Europe wondered whether the American extended deterrence was still reliable. The increasing Soviet threat and the deepening European defiance vis-à-vis the American military protection were the two central elements of the Euromissile crisis, which lasted until 1987, when the Washington treaty sanctioned the elimination of all Soviet and American medium-range nuclear forces in Europe.The French concern about the Euromissile crisis was twofold. Firstly, Moscow might profit from its military superiority in Europe in order to extend its influence over the Western part of the continent. As a consequence, the Soviet Union might acquire a veto over any European political development, for example as regards the European integration process or the resolution of the German question, issues on which France was eager to play a major role. Secondly, the European distrust towards the American military protection could lead to the establishment of a “eurostrategic” balance, or a balance between the Soviet and the American nuclear weapons in Europe. This would definitely have weakened the value of the American extended nuclear deterrence in Europe, but also in due course included third country nuclear forces into the military European balance as a part of the Western military effort. In this case, France would be deprived of a major element of her defense policy. As a consequence, France got involved in the Euromissiles crisis to preserve her strategic environment from any Soviet European ambition and to defend her policy of national independence from any attempt to diminish her military force at a time of increased East-West confrontation.
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La politique étrangère américaine au Maghreb après la guerre froide [1989-2001] / American foreign policy in North Africa after the Cold War (1989-2001)

Bouhou, Kassim 14 March 2011 (has links)
Historiquement, les États-Unis ont, dans l’ensemble, accordé assez peu d’importance au Maghreb, les dirigeants américains considérant que celui-ci faisait partie de la zone d’influence de l’Europe, notamment de la France. La Seconde Guerre mondiale, la décolonisation dans les années 1950 et 1960 et, enfin, le conflit du Sahara occidental jusqu’aux années 1980 sont les périodes au cours desquelles la présence américaine dans cette région a été la plus active. Le Maghreb n’a pas été tenu à l’écart des enjeux et défis du monde dans les années 1990. Comment les Administrations Bush et Clinton se sont-elles comportées face à des régimes autoritaires, socialement fragilisés par un endettement endémique et incapables de construire un projet alternatif au plébiscite populaire dont jouissent les partis islamistes ? Parmi les déterminants internes de la politique étrangère américaine, quels sont les principaux acteurs liés au Maghreb ? Quels ont été les rôles du Congrès, des partis politiques, des diplomates, de la presse dans les positionnements américains face à la montée en puissance de l’islam en tant que force dans la région ? Existe-t-il des intérêts liés à des camps politiques et économiques américains au Maghreb ? Existe-t-il des courants antagonistes au sein du Congrès et de l’exécutif américains au sujet de la politique à mener dans cette région ? / In history, United States did not focus on North African issues. American leaders consider that this part of the world is under European influence, especially under French influence. The Second World War, decolonization in the 1950s and 1960s and the Western Sahara dispute in the 1980s are the periods during which American presence has been the most active. Yet, the Maghreb was not kept out the stakes and challenges facing the world in the 1990s. How did the Bush and Clinton Administrations consider the North African authoritarian regimes, socially weakened by endemic debts and unable to provide an alternative response to the popular call for Islamist parties ? In the making of American foreign policy, which actors are bound to the Maghreb region ? Which roles played the Congress, the media, the political parties as the Maghreb faced the booming of Islam as a political force ? Are there any interests of American parties or American political and economic clans in the Maghreb ? Are there any antagonist positions inside the Congress and the executive branch about the policy to conduct in the region ?
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Le grand schisme. La France, la Grande-Bretagne et les problèmes euro-atlantiques, 1957-1963 / The Great Schism : France, Britain and the Euro-Atlantic Issues, 1957-1963

Gloriant, Frederic 27 November 2014 (has links)
Dès janvier 1957, après la crise de Suez, Macmillan donna toute priorité à la refondation de la « relation spéciale » anglo-américaine ; en juin 1958, de Gaulle revint au pouvoir, avec l’ambition de pratiquer une politique étrangère fondée sur l’indépendance nationale vis-à-vis des Etats-Unis. La volonté gaullienne de faire émerger une autonomie européenne entra en opposition avec la politique de la Grande-Bretagne, visant à maximiser son influence globale au sein de l’Alliance atlantique. Le heurt entre ces deux orientations fondamentales, d’abord latent, déboucha sur un schisme politico-stratégique entre Paris et Londres, que de Gaulle choisit de proclamer publiquement le 14 janvier 1963 en refusant l’entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté Economique Européenne et l’offre anglo-américaine de partenariat nucléaire. A la lumière des archives diplomatiques françaises et britanniques, cette thèse se concentre sur une question essentielle, mais jusqu’ici insuffisamment étudiée : le rôle qu’aura joué la relation franco-britannique et en particulier sa dimension politico-stratégique à une époque cruciale pour la constitution de l’architecture de sécurité euro-atlantique dans un monde dominé par la guerre froide. En croisant les perspectives européenne et transatlantique, cette étude montre le lien entre la construction politico-stratégique de l’Europe et les évolutions de l’OTAN et permet ainsi de mieux comprendre certaines tendances fondamentales de la politique étrangère de la France et de la Grande-Bretagne dans la longue durée, ces deux pays représentant depuis lors des positions extrêmes dans le débat opposant atlantistes et partisans de l’« Europe européenne ». / From January 1957 onwards, following the Suez crisis, Macmillan prioritised the rebuilding of the Anglo-American “Special Relationship”; in June 1958, de Gaulle returned to power, with the ambition to deliver a foreign policy grounded in the principle of French national independence from the United States. De Gaulle’s desire to promote a strategic European autonomy came into conflict with a British foreign policy designed to maximise British influence within the framework of the Atlantic Alliance. The fundamental clash between these two directions of travel, latent at first, resulted in a politico-strategic schism between Paris and London, which de Gaulle chose to expose publicly on January 14, 1963, by vetoing the British entry into the European Economic Community and turning down the Anglo-American offer of a nuclear partnership.Drawing on the French and British diplomatic archives, this thesis will examine a crucial question which, until now, has been insufficiently analysed: the role that Anglo-French relations played, especially their politico-strategic dimension, during a period which proved crucial for building the architecture of Euro-Atlantic security, in a world dominated by the Cold War. By bringing together European and transatlantic perspectives, this study demonstrates the links between the politico-strategic dimension of the European project and the development of NATO, and thus improves our understanding of fundamental long-term trends in British and French foreign policies, namely how, from that point on, Britain and France came to represent two antagonistic positions within the debate between Atlanticists and supporters of “European Europe”.
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L'autoritarisme du pouvoir politique et le "sous-développement" économique en Iran

Dadsetan, Mohammad Mehdi Guichaoua, André January 2003 (has links)
Thèse de doctorat : Changement social : Lille 1 : 2003. / Bibliogr. p. 438-457. Notes bibliographiques en bas de page. Index.
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Adieu Yalta ? La France, la détente et les origines de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe, 1965 - 1975

Badalassi, Nicolas 03 December 2011 (has links) (PDF)
A partir de 1965, l'URSS cherche à profiter de la politique de " détente, entente, coopération " lancée par le général de Gaulle auprès des pays du pacte de Varsovie pour obtenir, via une conférence sur la sécurité européenne, le gel de l'ensemble des frontières du continent et la reconnaissance de la mainmise soviétique sur l'Europe de l'Est. Sauf que la France, partisane au contraire d'une détente censée aboutir au dépassement de l'ordre bipolaire issu de la guerre froide, n'entend pas entériner le statu quo politique et territorial européen. Dès 1969, la France décide peu à peu de se servir du projet de conférence pour promouvoir sa vision de l'Europe : la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe doit d'une part favoriser le rapprochement entre tous les peuples du continent et d'autre part encourager chaque nation à s'exprimer en son nom propre, en dehors des alliances militaires.Lorsque trente-trois Etats européens, les Etats-Unis et le Canada se réunissent, de 1972 à 1975, pour négocier le contenu du futur Acte final de la CSCE, les Français tentent, avec leurs partenaires de la Communauté européenne, de faire de la conférence le prolongement multilatéral de la politique gaullienne de détente. Dans cette optique, ils veillent d'abord à ce que les frontières puissent être modifiées de façon pacifique : il s'agit de permettre à l'Allemagne d'être un jour réunifiée. Ils œuvrent également pour que la conférence facilite la coopération culturelle et la circulation des personnes entre l'Est et l'Ouest, le but étant, selon le président Pompidou, de transmettre aux pays communistes le " virus de la liberté " et d'enfoncer un coin dans le système des blocs.
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Les États-Unis et le Vatican : analyse d'un rapprochement (1981-1989)

Gayte, Marie 02 June 2010 (has links) (PDF)
Le 10 janvier 1984, les Etats-Unis et le Saint-Siège annoncent l'établissement de relations diplomatiques. Cette décision s'inscrit dans un contexte de tensions accrues entre les Etats-Unis et l'Union soviétique après la détente qui avait caractérisé les années 1970. L'accord idéologique semble parfait entre Ronald Reagan et Jean-Paul II, tous les deux connus pour leur anticommunisme farouche. Le rapprochement constaté dans les années 1980 a conduit certains à évoquer l'existence d'une alliance entre Rome et Washington ayant visé à précipiter la chute des régimes marxistes. Pourtant, une analyse plus poussée de leurs relations pendant cette période tend à infirmer cette lecture. Le Vatican ne va pas toujours approuver les politiques de déstabilisation des régimes marxistes menées par l'Administration Reagan, contrairement aux attentes de cette dernière. Washington, pris au dépourvu, va consentir des efforts importants pour convaincre Rome du bien fondé de sa politique étrangère. Négociations de désarmement, Initiative de défense stratégique, Amérique centrale et Pologne seront autant de sujets abordés pour essayer d'emporter l'adhésion du Saint-Siège, ou tout du moins pour éviter une condamnation, ne serait-ce qu'implicite, de sa politique. Parfois, le Saint-Siège va agir dans un sens favorable aux intérêts américains, mais quelle que soit l'effet de ses prises de position sur Washington, ces dernières s'expliquent par le fait que le Saint-Siège a agi selon des intérêts qui ne sont pas tous liés à la lutte contre le communisme.
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Représentations de l'Allemagne et des Allemands chez d'anciens concentrationnaires en France / Representations of Germany and the Germans among former concentration camp prisoners in France

Fauser, Henning 15 December 2016 (has links)
Par le biais de l'étude des perceptions et de l'analyse du discours, cette thèse se propose de cartographier l'imaginaire lié à l'Allemagne et aux Allemands chez les anciens déportés en France entre 1945 et 1975. Elle entend démontrer que ce ne sont pas l'expérience concentrationnaire et ses séquelles, mais les appartenances de ces survivants à différents groupes sociaux ainsi que les valeurs et orientations de ceux-ci qui ont déterminé leurs représentations des voisins d' outre-Rhin. Ainsi, cette expérience particulière n'aura pas généré chez les rescapés des camps de concentration de représentations inédites de l'Allemagne et des Allemands, ni du nazisme et des nazis. Néanmoins, les transformations sociales et politiques en France et en Allemagne au cours des deux décennies d'après-guerre ainsi que l' évolution des relations entre ces deux nations ont contribué à la création de plusieurs schémas qui leur sont propres. Il s'agit d' un modèle d' interprétation distinguant Allemands et nazis ainsi que de deux topoi mettant en lien la mémoire des crimes nazis et l'attitude vis-à-vis des Allemands. Ainsi cette thèse permet de réfléchir non seulement à l'impact des discours circulant au sein d'un groupe social et de la société, mais aussi au contexte de la création, de la modification et de la disparition d'images d'autrui. En outre, ces interrogation éclaircissent les liens entre l' expérience du passé, la perception du présent et les attentes pour l' avenir. Enfin, ce travail se propose de montrer que l' analyse de perceptions et représentations ne doit pas être une fin en soi, mais qu'elle est indissociable de l' étude des groupes et des individus qui les portent et les expriment. / Using approaches from perception research and discourse analysis, this thesis intends to draw a map of the imaginative world linked to Germany and the Germans among former concentration camp prisoners in France between 1945 and 1975. It seeks to show that it was not the concentration camp experience and its after-effects, but the affiliations of those survivors with different social groups and the values and orientations of the latter which determined their representations of the eastern neighbours. Hence, this particular experie nce neither generated unprecedented visions of Germany and the Germans, nor of Nazism or the Nazis. Nevertheless, social and political transformations in France and in Germany during the two post-war decades as well as the evolution of the relations between these two nations have contributed to the creation of several patterns of thought among them. Those were, on the one hand, an interpretive mode ) distinguishing between Germans and Nazis and, on the other hand, two topoi linking the memory of Nazi crimes and the attitude towards the Germans.Therefore, this thesis will consider not only the impact of discourses circulating within a social group and in society at large, but also the context of the creation, modification and disappearance of representations of others. Furthermore, these inquiries elucidate the links between the experience of the past, the perception of the present and expectations for the future.Finally, this study intends to show that the analysis of perceptions and representations should not be an end in itself, but that it is inseparable from the study of individuals and groups who carry and express them.
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Une odyssée subversive : la circulation des savoirs stratégiques irréguliers en Occident (France, Grande-Bretagne, États-Unis) de 1944 à 1972 / A subversive odyssey : circulating strategic knowledge in the West (France, Great Britain, United States), from 1944 to 1972

Tenenbaum, Élie 10 June 2015 (has links)
Longtemps en marge des pratiques militaires occidentales, la guerre irrégulière fut réintroduite au cours de la Seconde Guerre mondiale sous l’impulsion de la stratégie indirecte adoptée par la Grande-Bretagne. Les réseaux de coopération interalliés permettent alors à ces nouvelles conceptions de se diffuser auprès d’acteurs français et américains, formant ainsi le creuset d’une nouvelle communauté stratégique. L’émergence de la « menace subversive » au début de la guerre froide favorise le renouvellement de cette communauté et le développement des savoirs stratégiques irréguliers tels que la guérilla ou la guerre psychologique. Tantôt dans la coopération, tantôt dans la rivalité, les alliés tissent leur communauté de pratiques, d’abord en Asie du Sud-Est, face à la menace maoïste, puis dans l’ensemble du Tiers-Monde. Au cours des années 1960, ce sont les États-Unis qui prennent la tête de la croisade contre les « guerres de libération nationale » et développent en réponse une stratégie intégrée sous le nom de « contre-insurrection ». L’échec de sa mise en œuvre au Vietnam, ainsi que ses dérives politiques conduisent pourtant au rapide déclin de la stratégie irrégulière en Occident jusqu’à sa réapparition au début du XXIe siècle. En s’appuyant sur un grand nombre de sources primaires et en adoptant les nouvelles méthodes de l’histoire connectée, ce travail met en lumière les structures, les réseaux et les vecteurs qui contribuèrent à la circulation des savoirs associés à la guerre irrégulière. Il en explore également les motivations, ainsi que les limites et tente de proposer un narratif global permettant d’appréhender l’évolution des concepts de guerre irrégulière. / After being marginalized for centuries by the Western military model, irregular warfare was reintroduced during the Second World War through the indirect strategy adopted under British leadership. These new concepts then spread to the French and the American allies, thus contributing to forge the crucible of a new strategic community. The emergence of a "subversive threat" at the beginning of the Cold War allowed the renewal of such a community and the development of strategic knowledge such as irregular guerrilla or psychological warfare. Sometimes in cooperation, sometimes in rivalry, Western allies weaved their community of practice, first in Southeast Asia, facing the Maoist threat of people’s war, and then throughout the whole Third World. In the 1960s, the United States took the head of the crusade against the "wars of national liberation" and thus developed an integrated strategy, known as "counterinsurgency". The failure of its implementation in Vietnam and its political excesses yet lead to the rapid decline of irregular strategy in the West until its reappearance in the early twenty-first century, in the context of the global war on terror. Based on a large number of primary sources and adopting new methods of connected history, this work highlights the structures, networks and vectors which contributed to the circulation of strategic knowledge associated with irregular warfare. It also explores the motivations and limitations for such a circulation and attempts to offer an global narrative to apprehend the evolution of irregular warfare concepts.
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Réparer l’histoire : les combattants de l’Union française prisonniers de la République démocratique du Vietnam de 1945 à nos jours / Redress the History : the soldiers of French Union prisoners of the Democratic Republic of Vietnam from 1945 to the present day

Mary, Julien 24 November 2017 (has links)
Durant la guerre dite « d’Indochine » (1945-1954), plus de 20 000 combattants français, légionnaires et africains, sont portés « prisonniers et disparus ». Pour la majorité prisonniers de guerre (PG) de la République démocratique du Vietnam (RDV), ils sont soumis à un régime alimentaire et sanitaire qui, s’il est proche de celui des Vietnamiens, fait des ravages dans leurs rangs. Mais le rythme terrible des morts n’est pas le seul choc qui les attend en captivité, où ils se voient imposer une éducation politique visant à leur ouvrir les yeux sur la condition du prolétariat militaire qu’ils forment ainsi que sur celle du peuple vietnamien exploité par le colonialisme français. Désorientés par ces conditions de captivité, les PG voient leurs repères sociaux et moraux singulièrement mis à l’épreuve. Les PG se voient en effet contraints, pour survivre, de « jouer le jeu » de la propagande de leurs geôliers, enfreignant de ce fait leur devoir de soldat. Dans chaque camp, des microsociétés de captifs s’agrègent et se désagrègent, occasionnant entre eux d’importants clivages – encore sensibles aujourd’hui. Tous ensemble, ces éléments contribuent à assoir dès les années 1950 une analyse à charge de la captivité : les PG auraient été « exterminés » par leurs geôliers, fortement « soupçonnés » par leur hiérarchie après leur libération, et immédiatement « oubliés » de leurs compatriotes. Cette triple lecture – ici sensiblement nuancée – forge ainsi, pour les décennies à venir, les conditions de possibilité pour les anciens PG de la RDV de s’ériger en victimes.Mais l’expérience n’est pas également douloureuse chez tous les PG : au contact des Vietnamiens, ils deviennent également les sujets d’une expérience inter-nationale hors normes ; certains estiment même avoir retiré de cette expérience « une certaine vision enrichissante », à tout le moins font-ils part de leur soif de comprendre l’extraordinaire expérience qu’ils viennent de vivre. Pour les cadres militaires notamment, cette expérience est porteuse d’un premier « devoir de mémoire ». Plus jamais pareille défaite réclament ainsi nombre d’« anciens d’Indochine » basculant dans la « Guerre d’Algérie », modélisant « l’action psychologique » subie en captivité dans la perspective d’une « contre-insurrection » à la française. « Plus jamais ça ! » clament également nombre d’anciens PG, munis de la légitimité d’un anticommunisme empirique, pour condamner en France le mouvement de mai 1968, l’Union de la Gauche, ou les massacres commis au nom du marxisme ailleurs dans le monde. Pour certains, l’expérience de la captivité est même sublimée en une forme d’éthique pratique qui contribuera à conduire certains d’entre eux jusqu’aux plus hautes sphères, d’où ils participeront à initier le combat qui prendra son essor à partir des années 1980 pour la reconnaissance et la réparation des traumatismes subis par les PG de la RDV.Dans l’air du temps de la fin du XXe siècle, les témoins vont en effet mobiliser le traumatisme comme ressource pour la mobilisation initiée au nom de la mémoire de leur expérience. Le témoignage devient alors, tout à la fois, un matériau d’expertise historique avec la thèse de l’ancien PG R. Bonnafous en 1985, d’expertise médicolégale après l’adoption en 1989 du « statut de prisonnier du Viet-Minh », et d’expertise judiciaire lors de l’« affaire Boudarel ». La chute du bloc soviétique, l’affaissement du tiers-mondisme et de l’anticolonialisme et l’avènement de « l’ère de la victime », autorisent en effet les anciens PG de la RDV, dont le collectif s’institutionnalise et s’élargit avec la création en 1985 de l’ANAPI, à se reconnaître en tant que victimes et à travailler à être reconnus comme tels. Cette lecture victimaire de la captivité de guerre en Indochine offre au final la clé d’une patrimonialisation relative de leur expérience sur le mode paradigmatique de la mémoire des crimes et génocides nazis… le tout sur fond de réhabilitation de la colonisation française. / During the Indochina war (1945-1954), more than 20,000 French combatants, legionnaires and Africans, are listed "prisoners and missing". Prisoners of war (POW) of the Democratic Republic of Vietnam (DRVN) for the majority, they are subjected to a food and health regime that, if it is close to that of the Vietnamese, wreaks havoc in their ranks. But the terrible rhythm of the dead is not the only shock awaiting them in captivity, where they are forced to undergo a political education aimed at opening their eyes to the condition of the military proletariat they form, as well as to that of the Vietnamese people exploited by the French colonialism. Disorientated by these conditions of captivity, the POWs find their social and moral landmarks singularly put to the test. In order to survive, the POWs are forced to "play the game" of their jailers' propaganda, thereby violating their duty as soldiers. In each camp, captive micro-groups aggregate and disintegrate, causing important cleavages, still sensitive today, between them. This triple reading - here considered with nuance - thus forges, for decades to come, the conditions for the possibility of the former POWs of the DRVN becoming victims.But the experience is not as painful for all the POWs: when they come into contact with the Vietnamese, they also become subjects of an extraordinary international experience; some feel that they have even gained "a certain enriching vision" from this experience, at least they express their wish to understand the extraordinary experience they have just had. For officers in particular, this experience take the form of a first "duty to remember". Never again such defeats claim many Indochina veterans who fall into the "Algerian War", modeling "psychological action" suffered in captivity with the prospect of a French-style "counter-insurgency". "Never again!", claim many former POWs with the legitimacy of an empirical anti-communism, condemning, in France, the May 1968 movement, the "Union de la Gauche", or the massacres committed in the name of Marxism elsewhere in the world. For some, the experience of captivity is even sublimated into a form of practical ethics that will help to lead some of them to the highest political level, from where they will participate in initiating the fight that will take off from the 1980s onwards for the recognition and repair of the traumatisms suffered by the DRVN's POWs.In the spirit of the late twentieth century, witnesses mobilize trauma as a resource for mobilization initiated in the name of the memory of their experience. The testimony then becomes, at the same time, a material of historical expertise with the thesis of the former POW R. Bonnafous in 1985, of medico-legal expertise after the adoption in 1989 of the "prisoner of Viet Minh" status, and of judicial expertise during the "Boudarel affair". The fall of the Soviet Union, the collapse of the Third World and the anti-colonialism, and the advent of the "era of the victim", indeed, allow the former POWs of the DRVN, whose collective is institutionalised with the creation of the ANAPI in 1985, to recognize themselves as victims and to work to be recognized as such. This victimized reading of the war captivity in Indochina ultimately offers the key to a relative patrimonialization of their experience on the paradigmatic mode of memory of Nazi crimes and genocides... all against a background of the rehabilitation of the French colonization.

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