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Vers une exposition de la haine : gore, pornographie et fluides corporels

Falardeau, Éric 08 1900 (has links)
Mémoire diffusé initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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Vers une exposition de la haine : gore, pornographie et fluides corporels

Falardeau, Éric 08 1900 (has links)
Mémoire diffusé initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
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De la haine : entre le mythe et la tragédie, figures d’aujourd’hui / Hate : between myth and tragedy, figures today

Zapata Ramos, Claudia 22 September 2014 (has links)
Depuis la nuit des temps, le sujet se pose à lui-même la question de savoir ce qui il est. Chercher une parole pour la haine était une façon de mettre en évidence, au cœur de cette passion (la passion de la haine), l’être parlant, sa fatalité et sa révolte. Les hommes de la Grèce antique ont répondu par le mythe. Dans cette tentative de représenter la question des origines et de l’impossible, ils ont intégré la haine. La haine surgit comme un reste provenant de temps immémoriaux, elle est liée à la rencontre de l’humain avec le langage et, également, au mouvement qui l’éloigne de l’Autre, lieu du langage, pour prendre le risque de devenir sujet du désir. Il s’agit de repérer la haine et ses fonctions dans la subjectivité : cela implique de prendre en compte les façons adoptées par le sujet pour penser et traiter le réel auquel il a affaire. Le mythe et la tragédie, mettant en récit les pires violences (le matricide, l’inceste, le cannibalisme, l’infanticide, le parricide, le meurtre, le massacre), situent une haine qui peut, ainsi que les récits le présentent, se déchaîner si elle n’est pas traitée par le symbolique. Les crimes semblent ignorer l’écoulement des siècles, ils se répètent inlassablement, et la haine reste une compagne constante des positions du sujet face à son destin. Or, si le sujet maintient sa quête d’explication des pulsions destructrices qui l’occupent, et s’il tente toujours d’énoncer comment sa subjectivité se tient avec l’époque qui l’accueille, il ne peut pas faire appel au mythe, ni à un quelconque discours de portée universelle reconnaissant ses solutions singulières pour traiter sa propre altérité. Face à un discours qui cherche à « enterrer » le sujet de la parole, au fondement de la civilisation et du lien social, la littérature et l’art prennent le relais et proposent des représentations susceptibles « d’entourer » la passion haineuse, et de mobiliser le sujet du désir. La psychanalyse répond, de son côté, par la prise en considération des solutions singulières et de la responsabilité éthique, tant du clinicien que de l’analysant, dans leur maintien, leur restauration, leur changement. / Since the dawn of time, the subject has wondered about what he is. Looking for a hate speech was a way to highlight the speaking being, his fate and his rebellion, in the center of this passion (the passion of hate). Men from Ancient Greece responded through myth. In their attempt to represent the question of the origins and of the impossible, they integrated hate. Hate arises like remnants from immemorial time; it is linked to human encounter with language and with movement separating it away from the Other, the place of language, in order to take the risk of becoming the subject of desire. Tracing hate and its functions in subjectivity: this implies to take into account the ways adopted by the subject to think and deal with real. Myth and tragedy, taking into account the worst human violence (matricide, incest, cannibalism, infanticide, parricide, murder, massacre), put into place a hate that can, as tales depict it, lash out if it is not treated by the symbolic. Crimes seem to ignore the flow of centuries and are repeated endlessly, and hate remains a constant companion of the positions of the subject facing his destiny. However, if the subject maintains his quest to explain the destructive impulses that occupy him, and if he always tries to state how his subjectivity is held together with the age in which he lives, he cannot appeal to myth, nor to any speech of universal scope acknowledging his own singular solutions to deal with his own alterity. Facing a discourse attempting to "bury" the subject of speech, at the foundation of civilization and of social ties, literature and art take over and offer performances which can "surround" the hateful passion, and mobilize the subject of desire. Psychoanalysis responds, in turn, by the consideration of singular solutions and ethical responsibility of the clinician and the analysand, in their maintenance, restoration and changes.
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Cinéma beur e Banlieue-film : reflexões a partir de Le Thé au harém d’Archimède e La Haine

Assis, Ryan Brandão Barbosa Reinh de 08 December 2016 (has links)
Submitted by Renata Lopes (renatasil82@gmail.com) on 2017-04-18T13:19:50Z No. of bitstreams: 1 ryanbrandaobarbosareinhdeassis.pdf: 1571594 bytes, checksum: 2d2aee598e7828dfb56faedd3215b2e2 (MD5) / Approved for entry into archive by Adriana Oliveira (adriana.oliveira@ufjf.edu.br) on 2017-04-18T13:54:25Z (GMT) No. of bitstreams: 1 ryanbrandaobarbosareinhdeassis.pdf: 1571594 bytes, checksum: 2d2aee598e7828dfb56faedd3215b2e2 (MD5) / Made available in DSpace on 2017-04-18T13:54:25Z (GMT). No. of bitstreams: 1 ryanbrandaobarbosareinhdeassis.pdf: 1571594 bytes, checksum: 2d2aee598e7828dfb56faedd3215b2e2 (MD5) Previous issue date: 2016-12-08 / CAPES - Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior / Por meio do presente trabalho, pretendemos avaliar, sobretudo, os momentos iniciais, na França, de dois movimentos cinematográficos: o Cinéma beur e o Banlieue-film. Assim, antes de tudo, se faz necessário contextualizar, historicamente, o período relativo a sua formação. Afinal, externamente, quais questões potencializaram o seu estabelecimento? Adiante, ponderaremos, especificamente, sobre a problemática nomenclatura atribuída, à época, pela crítica – respectivamente, Cinématographe (nº 112) e Cahiers du Cinéma (nº 492) – a essas produções. Existem alternativas à Cinéma beur e Banlieue-film que se sustentam? Ou categorizar é, nesse caso, um processo sem sentido? Por fim, iremos nos ater à apreciação dos dois filmes que foram reconhecidos como o ponto de partida para esses movimentos – Le Thé au harém d’Archimède (Mehdi Charef, 1985) e La Haine (Mathieu Kassovitz, 1995) – e que, certamente, abriram caminho para muitas obras que tinham ambições semelhantes – principalmente, serem vistos e ouvidos pelos franceses, em virtude das temáticas de natureza urgente que apresentam. Necessária, tal produção desnorteia, pois expõe aquilo que muitos habitantes deste país europeu desejam, acima de tudo, esconder. / Grâce à ce travail, nous avons l'intention d'évaluer, principalement, les premières étapes, en France, de deux mouvements cinématographiques: Cinéma beur et Banlieue-film. Il est nécessaire, tout d’abord, contextualiser, historiquement, la période de leur formation. Quelles questions externes ont potentialisé son établissement? Ensuite, nous parlerons spécifiquement de la mauvaise nomenclature donnée par les critiques – respectivement, Cinématographe (n° 112) et Cahiers du Cinéma (n° 492) – à ces productions. Existe-t-il des alternatives à Cinéma beur et à Banlieue-film qui fonctionnent? Ou categorizer est, dans ce cas, un processus inutile? Enfin, nous allons commenter deux films qui ont été reconnus comme le point de départ de ces mouvements – Le Thé au harém d’Archimède (Mehdi Charef, 1985) et La Haine (Mathieu Kassovitz, 1995) – et que certainement ont ouvert la voie à de nombreuses oeuvres qui avaient des ambitions similaires – en particulier, être vu et entendu par les français, sous les thèmes de nature urgente qu’ils présentent. Nécessaire, ce production déconcerte, car elle expose ce que de nombreux habitants de ce pays européen veulent, surtout, cacher.
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L'espace et les lieux comme vecteurs idéologiques : le cas de Neuf jours de haine de Jean-Jules Richard

Bédard, Roxanne January 2016 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à la représentation des lieux ainsi qu’à leur implication en tant que vecteurs d’idéologie dans le roman Neuf jours de haine, de Jean-Jules Richard. L’intérêt de ce sujet réside principalement dans le fait que Neuf jours de haine a été très peu étudié par la critique universitaire. L’objectif est de montrer que le roman de Jean-Jules Richard diffère des romans de guerre québécois de l’époque non seulement par son sujet original (la Deuxième Guerre mondiale telle que vécue sur le front de l’Europe de l’Ouest), mais également dans la dialectique existant entre les espaces civil et militaire. Le mémoire se divise en trois chapitres. Le premier est consacré au rappel des concepts théoriques nécessaires à l’analyse du roman. Dans celui-ci seront évoqués, entre autres, les notions d’espace, de lieu, de figure spatiale et de configuration spatiale. Les deux chapitres suivants seront consacrés à l’analyse de la représentation des lieux dans Neuf jours de haine. Le chapitre deux se penche sur les lieux diégétiques du roman, lesquels comprennent, entre autres, la tranchée, le champ, le jardin, la ferme, la forêt, la ville, la prison ainsi que l’eau et ses dérivés. Le troisième et dernier chapitre, quant à lui, aborde plutôt les lieux mémoriels de l’œuvre de Richard. Ceux-ci comprennent la prairie, la ferme, la ville, le village, la prison et le cimetière. Dans chacun de ces chapitres, non seulement les lieux sont analysés selon leur fonction diégétique et leur description par les personnages, mais ils sont aussi départagés selon leur degré de sécurité. Cette analyse permet, dans un premier temps, de montrer que la guerre vue par un soldat au front occasionne un renversement des notions traditionnelles de sécurité et d’hostilité. Dans un deuxième temps, celle-ci permet également de cerner l’importance des lieux dans la construction de la diégèse du récit.
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L'amour et la haine : (Mythologie-Philosophie-Psychanalyse) / Love and hate : (Mythology-Philosophy-Psychoanalysis)

Zarifi, Asmaiel 17 December 2012 (has links)
Cette recherche historique depuis les origines, à partir des premiers textes écrits de l'humanité, essaie de tracer le chemin mental d'où ces notions de haine et d'amour émergent de la sexualité et s'expriment à travers la mythologie par un processus à la fois conscient mais surtout inconscient de génération en génération. Ainsi cette rétrospective tente de découvrir le jaillissement de la source unique de l'amour et de la haine qui sourd de toute l'humanité depuis les époques historiques mais bien en deçà lorsque s'élaborait une culture commune comme une personnalité individuelle, passage de l'homme vers et dans la temporalité, le symbolique et l'imaginaire. Anaximandre, Zoroastre, Empédocle d'Agrigente, Platon, Nietzsche, puis Freud et Lacan énoncent que l'émergence de l'Homme dans la dimension de la temporalité et donc dans le langage est consubstantiel de son émancipation au sortir de la nature, mais il se trouve contraint de payer ce passage par la haine et l'amour. / This historical research since the origins, from the first texts written by mankind, try to recount the mind path (or way) from where these notions of hate and love emerge from sexuality and are expressed through mythology via a process both conscious but also unconscious from generation to generation. Therefore, this retrospection tries to discover the unique origin of love and hate that bursts from all humanity from historical times, and even before when a common culture was elaborated as an individual personality, transition of man toward and within temporality, symbolic and imaginary. Anaximandre, Zoroastre, Empédocle d’Agrigente, Platon, Nietzsche, then Freud and Lacan state that the emergence of Man in the dimension of temporality, and subsequently in the language, is consubstancial (or integral part of) of his emancipation from the nature, but he is compelled to pay this transition by hate and love.
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La pénalisation de l'expression publique / The penalization of public expression

Besse, Thomas 22 June 2018 (has links)
Si les contours de la liberté d’expression sont régulièrement discutés ces dernières années, c’est le plus fréquemment s’agissant de la régulation par le droit pénal de l’expression publique que les polémiques se font les plus vives. En effet, c’est assurément sous cette dimension, c’est-à-dire lorsqu’elle consiste dans l’extériorisation directe de la pensée dirigée vers un public indéterminé, que l’expression emporte ses répercussions les plus spectaculaires au sein d’une société. Source de mobilisations citoyennes et d’une réflexion collective aux fins de l’élévation des mentalités vers le bien commun, l’expression publique peut également constituer le ferment de comportements antisociaux par l’alimentation des inimitiés, de l’intolérance et d’un état d’esprit criminel. Partant, la pénalisation, qui désigne l’ensemble des processus d’intervention du droit pénal dans un domaine déterminé, se trouve pleinement légitimée face aux dangers d’une expression publique immodérée. Toutefois, la pénalisation peine à trouver ses repères dans l’établissement des critères de sa nécessité et de son opportunité, à une époque où la place prise par l’expression publique au sein de notre société apparaît, plus que jamais, prépondérante. La pénalisation de l’expression publique est d’abord mise à l’épreuve de son instrumentalisation. La norme pénale semble en effet souffrir, de nos jours, d’une surestimation de ses vertus régulatrices dans sa création et dans sa mise en oeuvre en matière d’expression publique. La pénalisation de l’expression publique est ensuite mise à l’épreuve de la modernité. L’évolution des techniques place en effet l’expression publique au cœur d’une mutation profonde de ses usages au sein de notre société, modifiant les paradigmes classiques du rapport entretenu par celle-ci avec le droit pénal. / While the contours of freedom of expression have been regularly discussed in recent years, it is most frequently in the case of the regulation of public expression by criminal law that polemics are most heated. Indeed, it is certainly under this dimension, that is, when it consists in the direct exteriorization of thought directed towards an indeterminate public, that the expression has its most spectacular repercussions within a society. A source of citizen mobilization and collective thinking for the purpose of raising mentalities towards the common good, public expression can also constitute the ferment of antisocial behaviour by feeding enmities, intolerance and a criminal state of mind.Consequently, penalization, which refers to all the processes of criminal law intervention in a given field, is fully legitimate in the face of the dangers of immoderate public expression. However, penalization is struggling to find its bearings in establishing the criteria of its necessity and timeliness, at a time when the place taken by public expression within our society appears, more than ever, predominant. Penalization of public expression is first put to the test of its instrumentalization. The penal norm seems to suffer, nowadays, from an overestimation of its regulatory virtues in its creation and in its implementation in the area of public expression. Penalization of public expression is then put to the test of modernity. The evolution of technology places public expression at the heart of a profound change in its uses in our society, modifying the classic paradigms of the interplay between public expression and criminal law.
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La mère/mer de sang : représentation de la cruauté humaine dans Anima et Incendies de Wajdi Mouawad

Greaves, Alexandra 04 1900 (has links)
Ce mémoire interroge la présence de la cruauté dans l’œuvre de Wajdi Mouawad, plus précisément Incendies et Anima. Dans Incendies, pièce de théâtre publiée en 2003, le lecteur se retrouve face à une quête de réponses impliquant des jumeaux, une mère décédée, et des décennies de violence guerrière. Dans Anima, roman publié en 2012, le lectorat est également face à une quête de réponses, mais, cette fois-ci, elle implique un homme ayant été adopté par son bourreau et ne se rappelant pas de son passé. Dans ces deux quêtes, une chose transparaît : la présence de la cruauté dans les vies de tous les protagonistes. Plus encore, dans les deux œuvres, les personnages sont amenés à voyager à divers endroits dans le monde. Ces deux œuvres représentent une violence sans limites d’un conflit sanglant. À travers la lecture, un élément particulier frappe le lecteur : l’omniprésence de la cruauté dans les évènements représentés. Cependant, ce n’est pas la cruauté directe que Mouawad met en scène, mais la vie de personnages qui seront touchés de près ou de loin par cette cruauté. Voilà pourquoi nous réfléchirons à la façon dont Mouawad fait apparaître la cruauté humaine dans ses œuvres. Dans un premier temps, nous nous pencherons au pouvoir, à la paranoïa, à la perversion et à l’emprise dans le but de montrer comment Mouawad fait ressortir l’aspect cruel de la tyrannie. Dans un deuxième temps, nous réfléchirons à la violence et à la cruauté pour démontrer l’impact que la cruauté a sur ses victimes. Dans un troisième temps, nous aborderons la haine et la propagande pour montrer comment Mouawad met en scène les différentes idéologies religieuses et les milices. Dans un dernier temps, nous nous questionnerons sur les blessures psychiques causées par cet amas de violence et de cruauté, tout en réfléchissant aux différents viols présents dans les deux œuvres à l’étude et son impact sur les victimes. Dans ces quatre chapitres, nous aurons démontré l’omniprésence de la cruauté dans le travail de Mouawad. / This thesis questions the presence of cruelty in the work of Wajdi Mouawad, more specifically in Incendies and Anima. In Incendies, a play published in 2003, the reader finds himself faced with a quest for answers involving twins, a dead mother, and many decades of war violence. In Anima, a novel published in 2012, the reader also finds himself faced with a quest for answers, but this time it involves a man who has been adopted by his executioner and does not remember his past. In these two quests, one thing shines through: the presence of cruelty in the lives of all the protagonists. Moreover, in both works, the protagonists will have to travel to various places in the world. These two works of Wajdi Mouawad represent the limitless violence of a bloody conflict. Throughout the reading of these books, one particular element strikes the reader: the pervasiveness of cruelty in the events depicted. However, it is not direct cruelty that Mouawad portrays, but the lives of characters who will be directly or indirectly affected by this cruelty. It is for this reason that we will reflect on how Mouawad brought out the cruel aspect of tyranny. In a second step, we will reflect on violence and cruelty to show the impact that cruelty has on its victims. Thirdly, we will approach hatred and propaganda to show how Mouawad staged the different religious ideologies and the militias. Finally, we will reflect on the psychic wounds caused by this mass display of violence and cruelty, while reflecting on the different rapes present in the two works under analysis and its impact on the victims. In these four chapters, we will have demonstrated the omnipresence of cruelty in Mouawad’s work.
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Haine et amour chez Unamuno

Lavoie, Charles-Auguste 12 November 2024 (has links)
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La raison de l’odieux. Essai sur l’histoire d’une passion : la haine dans le premier XVIIe siècle / The Reason of Hatred. Historical essay on an emotion in early seventeenth century France (1610- 1659).

Rodier, Yann 17 November 2012 (has links)
Cette recherche a pour point de départ l’engouement suscité par le genre du traité des passions,soucieux de proposer une anatomie des passions de l’âme et en particulier de la haine. Celle-ci futincriminée aux lendemains des guerres de Religion dans le premier XVIIe siècle (1610-1659) comme laprincipale fautive dans le dérèglement du corps social. Une raison de l’odieux s’esquisse par la volonté dedomestiquer les effets funestes de cette odieuse passion mais aussi d’en faire un usage vertueux. Par letransfert à la pensée politique et religieuse du modèle anthropologique et moral d’une raison qui gouverneles passions haineuses, tous les champs de l’activité humaine se trouvèrent investis. Ce désir de pacifier lespassions du corps individuel comme du corps social et politique contribua à l’élaboration et à la diffusiond’une pensée théologico-politique favorable au renforcement de l’absolutisme. Le contrôle des mauvaisespassions impliqua de faire valoir le modèle d’une haine vertueuse, d’une raison de l’odieux, justifiée parl’exercice d’une passion d’Etat. La xénophobie politique voire étatique participa à l’artificialisation d’unehaine publique contre les « ennemis d’Etat » et renforça l’idée d’un sentiment ou d’un ressentimentnational. Il s’agit davantage de retracer l’imaginaire de la haine et de ses usages socio-politiques, plus qued’étudier cette passion comme une émotion. Le champ polémique des libelles, véritables fabriques del’odieux, permet d’étudier les stratégies politiques (anti-)pathiques mises en oeuvre, publicisées etinstrumentalisées dans l’écriture polémique, de la régence de Marie de Médicis aux ministères cardinaux deRichelieu puis Mazarin. / This research takes as its starting point the enthusiasm aroused by the genre of the treatise on the passions, which attempted to offer an anatomy of the passions of the soul in general and hatred in particular. In early seventeenth century France, hatred was held to be the primary cause of the disturbances that had shaken the body politic during the French Wars of Religion. Rational understandings of hatred began to emerge, driven by a desire to domesticate the dire effects of this odious passion and to find a virtuous use for it. The transfer into political and religious thought of an anthropological and moral model of a reason that governed hateful passions ensured that all fields of human activity were concerned. This desire to pacify the passions of the individual body as well as those of the body politic and economic contributed to the elaboration and diffusion of theologico-political thought favorable to the strengthening of Absolutism. Controlling evil passions involved highlighting a model of virtuous hatred, a “reason of the odious”, justified by the practice of a passion d’Etat. Political orstate xenophobia contributed to the artificialisation of public hatred against “enemies of the state” and reinforced the idea of national sentiment or resentment. The goal here is more to describe the imaginary of hatred and its socio-political uses, rather than studying this passion as such. The political field of libelles,veritable factories of hatred, allow one to study the (anti-)pathetical political strategies that were put into place, publicised and instrumentalised in polemical writing from the time of the Regency of Marie de Medici to the ministries of cardinals.

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