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Le laboratoire de la photographie. Projection de diapositives dans les associations belges de photographie au tournant des 19ème et 20ème sièclesVan Liefferinge, Amélie 23 January 2018 (has links)
Au regard de son historiographie, la photographie apparait souvent comme un objet théorique pour organiser les données d’autres champs comme l’histoire de l’art ou la culture moderniste par exemple. En décalant l’objet théorique de la photographie à la diapositive, au départ d’un abondant matériau image inédit, cette recherche fait de la diapositive un objet théorique pour étudier la photographie comme medium, comme média et comme image. Entre les années 1880 et 1914, pôles qui constituent les balises chronologiques de la recherche, les protocoles de la projection lumineuse appliquée à la photographie se mettent en place, jusqu'à en faire un élément incontournable de son histoire mais qui apparaît aujourd'hui comme un tâche aveugle. Pour tenter de comprendre cet état de fait, des diapositives, des textes et des images imprimées sont à la base de l'analyse. La possibilité de retracer un lien entre ces trois paramètres a guidé la construction du corpus, condition qui est apparue nécessaire pour étudier la projection photographique amateur dans le récit de l’histoire de la photographie. Cette approche permet de restituer au premier plan le matériau image en connectant deux phénomènes (images projetées et images imprimées) souvent dissociés dans les études sur la projection. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'esthétique des ruines dans la photographie de guerre : Beyrouth un cas exemplaire / The aesthetics of ruins in war photography : Beirut as an examplary caseFortini, Marcel 05 December 2012 (has links)
Cette étude s'attache au statut des ruines dans la photographie de guerre et en dresse l'inventaire de leurs aspects esthétiques. Le cas de la ville de Beyrouth, défigurée par les bombardements pendant la guerre civile (1975-1990), est à bien des égards exemplaire puisqu'elle a fait l'objet d'une commande photographique confiée à des photographes prestigieux, en 1991, qui avaient pour mission de conserver la mémoire d'un immense champ de ruines. Cette commande photographique est donc, pour cette raison, au centre de notre recherche. Pour saisir pleinement les enjeux des choix effectués par les photographes au cours de cette commande, il était nécessaire dans un premier temps, d'analyser la mise en place de la constitution d'une esthétique des ruines dans l'histoire de la photographie de guerre de 1853 à 1945, à travers des exemples célèbres sur les champs de bataille. Dans un deuxième temps, il était important de considérer les motivations et les objectifs de chacun des photographes dans le contexte de la commande, en les mettant en résonance avec d'autres expériences photographiques menées à Beyrouth pendant et après le conflit, mais aussi en filiation avec les cas étudiés dans la première partie. La troisième partie de cette thèse constitue un compendium des aspects esthétiques dans le traitement photographique des ruines de guerre à Beyrouth qui permet d'affirmer aujourd'hui que, la ruine de guerre est un genre à part entière en photographie. / The present study explores the status of ruins in war photography and draws up the inventory of their aesthetic features. Disfigured by bombing and shelling during the civil war (1975-1990), the city of Beirut is in many respects an examplary case since it was the subject of a photographic commission entrusted to prestigious photographers in 1991, the mission of which was to preserve the memory of an immense field of ruins. For this very reason, this photographic commission is at the core of our research project. Firstly, in order to understand fully what was at stake in the choices made by the photographers within the framework of this commission, we had to analyze how the aesthetics of ruins has been elaborated in the history of war photography from 1853 to 1945, using famous examples from battlefields. Secondly, it was important to consider the motivations and objectives of each of the photographers within the context of the commission. For this purpose we made these elements echo other photographic experiences conducted in Beirut during and after the conflict, then we related them to the cases studied in the first part. The third part of the present thesis forms a compendium of aesthetic aspects in the photographic vision of war ruins in Beirut that makes it possible to assert that war ruins form a fully fledged genre in photography.
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Inventer le livre illustré par la photographie en France : 1867-1897 / Inventing the photographically illustrated book in France : 1867-1897Meizel, Laureline 17 November 2017 (has links)
Cette thèse traite des rapports noués entre le livre et la photographie en France au cours du dernier tiers du XIXe siècle. Elle dégage les enjeux recouverts par cette association pour les acteurs collaborant à sa réalisation, à la croisée desquels a été progressivement inventé un objet inédit : un livre dont le discours s’élabore à partir de la combinaison de textes et de photographies entre ses plats de couverture au moins, mais aussi sur ses pages si l’envie ou le besoin le commande. Pour cela, elle circonscrit les contours et les tendances de la production moyenne entre 1867 et 1897, en construisant un corpus qui en reflète l’étendue et les ambitions. De type systémique, son analyse démontre que le livre n’a été ni le berceau, ni le foyer, non plus que le vecteur de diffusion principal des images photographiques en France au XIXe siècle. En révélant l’extrême diversité de la production, elle prouve par contre que le livre a constitué un laboratoire d’expérimentations des modalités de l’association des textes et des images photographiques, dans le but de formaliser un discours pour le pérenniser. Par ce biais, les auteurs et les éditeurs ont progressivement défini les spécificités de la photographie dans le champ des moyens disponibles pour l’illustration. Permettant notamment aux imprimeurs-éditeurs de réaffirmer leur position dominante sur un monde de l’édition en mutation, les processus de cette appropriation se distinguent toutefois par la très faible implication de la communauté photographique. Dès lors, cette thèse propose une périodisation des liens des photographes au livre, lorsque celui-ci est utilisé comme un levier dans leurs réclamations statutaires. / This thesis is about the relationship between books and photography in France during the last three decades of the 19th century. It reveals what was at stake in this specific association for the diverse actors involved in its creation. Articulating multiple issues, a new object was gradually invented: the photographically illustrated book, that is a book discursively produced through combining texts and photographic images between its covers, if not on the very pages themselves. To this end, the thesis charts the boundaries and tendencies of the average production of photographically illustrated books between 1867 and 1897, building a corpus that reflects its extent and its ambitions. Through a systemic analysis, it demonstrates that books were neither the breeding grounds nor the main sites nor the main vehicles for the dissemination of photographic images in 19th century France. By showing the extreme diversity of the production, it argues that books have constituted an experimental ground where modalities of texts’ and photographic images’ associations were tested. Through this process, authors and editors progressively defined what would become the specific characteristics of photographic images as means available for illustration. Allowing publishers and printers to reaffirm their dominant position in the world of publishing, the processes of this appropriation is particular because of the very low involvement of the photographic community itself. Therefore, the thesis proposes a periodization of the links of photographers to the book, analysing its role in the statutory claims they made through time.
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Littératures pour la Jeunesse et photographie, mise à jour et étude analytique d’un corpus éditorial européen et américain, des années 1860 à aujourd'hui / Children’s literature and photography, overview and analytical study of a European and American corpus of work published from 1860 to the present dayLe Guen, Laurence 14 May 2019 (has links)
Si la littérature pour la jeunesse est fréquemment illustrée de dessins, qu’advient-il lorsque ces illustrations sont des photographies ? Le corpus d’œuvres pour la jeunesse illustrées de photographies, dont la recension était à peine entamée et qui s’avérait plus conséquent que supposé, requérait d’être étudié sous divers angles. L’ambition de cette thèse est de mettre en évidence les liens étroits entre les livres pour la jeunesse et l’illustration par la photographie et de mesurer les incidences des relations entre ces deux arts ou genres « mineurs », selon des perspectives historiques et géographiques larges. En circulant dans les littératures européennes et nord-américaines, de 1860 à nos jours, cette thèse démontre que la production photolittéraire pour enfants se constitue comme un véritable genre éditorial, même si aujourd’hui encore ces productions sont occultées sous l’appellation de « Littérature de jeunesse » ou, dans le monde anglo-saxon, sous celle de « Picturebooks ». Cette étude, s’inscrivant dans le champ de la photolittérature, met à jour les agencements des dispositifs phototextuels et examine comment texte et photographies s’articulent pour faire sens pour un jeune lecteur. Elle retrace aussi les liens entre quelques théories pédagogiques et la réception critique de ces ouvrages, exposant la façon dont elles sont solidaires de certaines options éditoriales. / Literature for the young is often illustrated by drawings, but what happens when the illustrations are photographs? Only recently has the corpus of photographically-illustrated children’s literature begun to be examined. It is proving to be much more extensive than had previously been imagined, and necessitates a study from several different angles. The aim of this thesis is to highlight the close links between children’s books and photographic illustration and to measure the implications of the relationship between these two arts (considered ‘minor’ from a broad historical or geographical perspective) Covering European and North American literature from 1860 to the present day this thesis shows that photoliterary production for children is in fact a publishing genre in its own right, although today many such productions are still filed under the label “Picturebooks” or in French, “Littérature de jeunesse” [children’s literature]. By invoking the field of photoliterature, this study brings to light the layout of various phototextual devices and examines how text and photographs combine to create meaning for a young reader. It also retraces the relations between certain pedagogical theories and the critical reception of these works, revealing the manner in which both are inextricably bound up with particular publishing decisions.
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La littérature à l’ère photographique : mutations, novations, enjeux : de l’argentique au numériqueMonjour, Servanne 10 1900 (has links)
Travail réalisé en cotutelle avec l'Université Rennes 2 (France) / Désormais, nous sommes tous photographes. Nos téléphones intelligents nous permettent de capter, de modifier et de partager nos clichés sur les réseaux en moins d’une minute, tant et si bien que l’image photographique est devenue une nouvelle forme de langage. Réciproquement, serions-nous également tous écrivains ? Il existe en effet une véritable légitimité historique à penser que la notion d'écrivain, comme celle de photographe, s'étend le long d'un paradigme allant de la « simple » possession d'une aptitude technique jusqu'à la gloire des plus fortes figures de la vie culturelle collective. Cette thèse vise à déterminer comment se constitue une nouvelle mythologie de l’image photographique à l’ère du numérique, comprenant aussi bien la réévaluation du médium argentique vieillissant que l’intégration d’un imaginaire propre à ces technologies dont nous n’avons pas encore achevé de mesurer l’impact culturel sur nos sociétés. À cet égard, la perspective littéraire est riche d’enseignements en termes culturels, esthétiques ou même ontologiques, puisque la littérature, en sa qualité de relais du fait photographique depuis près de deux siècles, a pleinement participé à son invention : c’est là du moins l’hypothèse de la photolittérature. En cette période de transition technologique majeure, il nous revient de cerner les nouvelles inventions littéraires de la photographie, pour comprendre aussi bien les enjeux contemporains du fait photographique que ceux de la littérature. / Nowadays, we are all photographers. Our smart phones allow us to take, edit and share our snapshots on social media in less than a minute, to the extent that the photographic image has become a new form of language. Reciprocally, have we all become writers as well? There truly is historical legitimacy in seeing the notion of the writer, like that of the photographer, as spanning a paradigmal spectrum, running from “simple” possession of technical aptitude, to the glory of the loftiest figures in our collective cultural life. This thesis aims to determine how the new mythology around the photographic image takes shape in the digital age, while also re-evaluating the aging medium of film, as well as integrating a newly imagined sphere of ideas surrounding these new technologies, for which we have yet to measure the cultural impact on our societies. In this respect, a literary perspective is rich in cultural and even ontological lessons, since literature has interacted with photography for nearly two centuries, and thus contributed to its invention : this is at least the central hypothesis of photoliterature. In this period of major technological transition, we must therefore identify photography’s new literary inventions, so that we can better understand the contemporary issues surrounding both the worlds of photography and literature.
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La photographie de Lucien Clergue : essai biographique sur les origines de l’oeuvre / Lucien Clergue photography : biographical essay on the origins of the workDreuilhe, Jean-François 15 September 2017 (has links)
Cette thèse propose une étude posant les bases et les origines de l’œuvre photographique de Lucien Clergue afin d’en permettre un meilleur positionnement dans l’histoire de la photographie. Une étude et des recherches qui n’avaient jamais été entreprises jusqu’à présent. Les éléments biographiques de la première partie ont été établis à l’aide de documents inédits issus de fonds privés, celui d’André Bernard particulièrement, mis à ma disposition pour étayer ce travail. Ils permettent de couvrir toute l’enfance de Lucien Clergue jusqu’à ces premières photographies. La seconde partie constitue le cœur de la thèse. En m’appuyant sur la production photographique et un très important fonds documentaire, j’établis de quelle manière et avec quels soutiens, particulièrement ceux de Pablo Picasso et Jean Cocteau, une œuvre se construit entre 1953 et 1965 et s’affirme comme esthétique du contre-jour. Ensuite, j’apporte une synthèse de l’évolution de l’œuvre, ses thèmes, ses déclinaisons, sa diffusion, notamment bibliophilique, et les actions transverses de Lucien Clergue ayant favorisé l’émergence de Manitas de Plata, et l’épanouissement de la photographie, en lien avec les Rencontres d’Arles. Les éléments avancés ont été confirmés par récolement ou recherches dans des documents contemporains des faits, ce qui a permis d’en rétablir le cours véritable, certains ayant été dénaturés par de multiples répétitions ou parfois par les qualités de conteur de Lucien Clergue. Cette thèse détermine également la réelle incidence des acteurs directs ou indirects ayant contribué à l’existence de cette œuvre photographique dont l’ossature repose sur une dramaturgie intrinsèque. / This thesis, presents the foudations and origines of the work in pohtography of Lucien Clergue in order to better relate it in the history of photography. An overall study and many researches that have never been done until now. The biographical elements used in the first part have never been published and come solely from private funds, particulary that of André Bernard, they have been available to me to corroborate my work. These elements allow to cover Lucien Clergue’s childhood up to his first photographs. The second part is the heart of the thesis, it is where, by relying on his photographic production and a very broad source base, I am able to establish inwhich manner and with what supports, particulary those of Pablo Picaso and Jean Cocteau, a life’s work is being built between 1953 and 1965 and emerges as the esthetic of the backlit. Then, I bring forward a synthesis of the evolution of the work, its principal recurring themes, its variations, its diffusion mostly bibliophily, as well as other various actions of Lucien Clergue which promoted the uprising of Manitas de Plata, and the blossoming of photography, relying on the « Rencontres Internationales de la photographie d’Arles ».All the elements put forward have been confirmed by retracing or research from contemporary documents of pure facts, which enabled to establish their real occurrence, as some had been relieved of their true nature by multiple repetitions or at times the narrative talent of Lucien Clergue. This thesis also determines the role that each actor played directly or indirectly and contribute to the existence of this photographic work with a blackbone that does rely intrinsically dramaturgy.
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