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Censure théâtrale et lecture publique au XVIIIe siècle : les cas de La Harpe et de Beaumarchais

Auclair, Christine January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le Temple de la Gloire. Visages et usages de Jean-Philippe Rameau en France entre 1764 et 1895 / « Le Temple de la Gloire ». Practice Jean-Philippe Rameau in France, 1764-1895

Vançon, Jean-Claire 04 December 2009 (has links)
Cette thèse veut s’attacher aux usages dont Jean-Philippe Rameau fut l’objet en France entre 1764 (la date de sa mort) et 1895 (la date usuellement identifiée comme étant celle de sa résurrection, alors que commencent à paraître ses Œuvres complètes aux éditions Durand). Le temps intermédiaire n’est en effet pas celui d’un oubli : célébré comme un « grand homme » au lendemain de son décès, et ne disparaissant jamais des consciences et des cultures musiciennes, Rameau est d’abord critiqué (1764-1831), avant d’être réécouté (1832-1895). Sa musique souffre d’être ancienne en des temps progressistes consacrant l’esthétique gluckiste. Le concert saura pourtant après 1830 mettre parfois son historicité en valeur (un « désir d’authenticité » s’appuyant d’abord sur un goût pour la « couleur locale »); il saura aussi la gommer, fabriquant des standards ramistes ; ou bien la transcender dans l’image d’un « musicien charmant ». Le paradigme historiciste était, au XVIIIe siècle, en concurrence avec un classement « national » du musical (par ailleurs mis à mal par le cosmopolitisme gluckiste) ; il s’y associera pourtant à la fin du XIXe siècle pour une définition patrimoniale de la « musique française » où Rameau jouera son rôle. Le monde qui se développe sans Rameau après les années 1780 est un monde qui s’est spécifiquement constitué contre lui ; c’est pourtant dans ce monde-là que se redéploiera une écoute de Rameau qui, d’abord constituée à l’école d’autres répertoires, finira par devenir une écoute ramiste. / This thesis strives to present the different ways Rameau was considered by critics in France between 1764 (date of death) and 1895 (the year usually associated to Rameau’s revival and the time at which his Œuvres complètes were published by Durand). Meanwhile, Rameau was not forgotten. Acclaimed as a genius after his death, he remained present in musical mind and culture. His work was first criticized (1764-1831) before coming back into favor (1832-1895). In a progressive era that glorified the aesthetics of Christoph Willibald Gluck, Rameau’s music was stigmatized for being ancient. After 1830, public performance would simultaneously enhance its historicity (born from a taste for the authentic stimulated by the desire for a bit of local color) and erase it, thus creating a new variety of favorite Ramist tunes, and beyond them clichés of a gracious musician. In the XVIIIth century, the historicist paradigm competed against a classification of all things musical on the basis of nationality (in itself affected by gluckian cosmopolitism) only to reappear in association with it at the end of the XIXth century, thus contributing to the gradual definition of French music in relationship to past references in which Rameau will have a leading part. The musical world that developed without Rameau after 1780 was pointedly hostile to his work. It is none the less in that same world that a new focus on the composer gradually emerged, wrought in the light of other repertoires, that gave way to what became known as the « écoute ramiste ».
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Sociabilités et imaginaires coloniaux dans le Nord de 1870 à 1918 / Sociabilities and colonial imaginations in the North from 1871 till 1918

Darthoit, Anthony 03 June 2014 (has links)
Depuis une quinzaine d’années en France, nous assistons, à un retour en force de « l’histoire coloniale », stimulée par des questions mémorielles brûlantes, comme celles de la guerre d’Algérie, de la traite Atlantique, de l’esclavage aux Antilles, autant de thèmes devenus classique d’une tendance à la repentance coloniale. Manifestement désireux de penser l’intégration de la mémoire de la colonisation à l’identité nationale, le grand public se laisse donc touché par la redécouverte du passé colonial de la France, notamment par le biais de productions cinématographiques comme L’Empire du milieu du Sud du cinéaste Éric Deroo, qui retrace l’histoire du Vietnam et de l’Indochine française. Ces initiatives incarnent des formes de persistance de l’histoire des relations entre la France et son ex-empire, mais aussi une volonté de transmettre la mémoire sans la borner aux seuls conflits coloniaux. Elles contribuent à maintenir une sorte de lien affectif des Français envers leurs anciennes colonies. En réactivant leur mémoire, les sociétés occidentales, et la société française en particulier, posent donc la question des effets retours de l’époque coloniale sur la définition actuelle des identités nationales. Si le colonialisme est souvent considéré comme une forme de circulation à sens unique, des métropoles vers leurs colonies, l’évolution des points de vue et de la recherche historique permettent l’examen de l’influence de la colonisation en Europe, de nos jours, mais aussi durant la période coloniale. Cette circulation empire-métropole est désignée par les expressions « effets retours » ou « effets de réverbération », qui concernent en particulier des circulations de représentations. Dans la lignée de travaux universitaires récents, qui proposent diverses approches régionales des phénomènes de réception et d’appropriation du fait colonial, ce travail propose l’étude de la manière dont s’opèrent des phénomènes d’ouverture culturelle liés à l’expansion coloniale à une échelle régionale, alors que, pendant longtemps, suite aux travaux de l’historien Raoul Girardet, l’échelle nationale a été privilégiée1. Le présent travail tend à vérifier l’hypothèse de la construction de l’identité des gens du Nord, à l’intérieur de la nation, en intégrant l’influence de l’expansion coloniale. L’historien américain Herman Lebovics nous aide à affiner cette hypothèse lorsqu’il affirme dans La vraie France, qu’il existe des parallèles entre les moyens employés par les pouvoirs français pour gagner la loyauté d’une population étrangère assujettie, et l’appareil culturel mis en place pour provoquer la loyauté des métropolitains 2. Il évoque notamment l’ethnologie conservatrice, qui attire l’attention des autorités sur le besoin de préserver les cultures coloniales et de raviver les cultures régionales, à la condition de ne pas engendrer de revendications politiques allant à l’encontre de l’existence d’un État centralisé, issu de la tradition révolutionnaire jacobine. Cette recherche envisage d’apprécier les effets retours de la construction d’un l’empire colonial vers une région de la métropole et ses habitants, en étudiant les changements de direction du « regard » et l’élargissement des échelles, du local au national puis du local à l’empire. Le changement de focale permet donc une étude, qui examine des réalités et des problématiques locales et définit une réception et une appropriation spécifiques du fait impérial, l’exaltation de l’empire devenant à la fois un élément de l’identité locale et un élément d’intégration de la région à une identité nationale. / For about fifteen years in France, we have assisted, with a return in strength of “the colonial history”, stimulated by burning hot memory questions, like those of the war of Algeria, the Atlantic draft, slavery in the Antilles, as many topics become classical of a trend with the colonial repentance.Obviously eager to think the integration of the memory of colonization of the national identity, the general public is thus left touched by the rediscovery of the colonial past of France, in particular by the means of film productions like Empire of the medium of the South of the scenario writer Éric Deroo, who recalls the history of the Viêt - Nam and French Indo-China.These initiatives incarnate forms of persistence of the history of the relations between France and its ex-empire, but also a will to transmit the memory without limiting it to the only colonial conflicts. They contribute to maintain a kind of emotional tie of the French towards their old colonies.By reactivating their memory, Western companies, and the French company in particular, thus ask the question of the returns effects of the colonial time on the current definition of the national identities. If colonialism is often regarded as a form of circulation to one way, metropolises towards their colonies, the evolution from the points of view and the historical research allow the examination of the influence of colonization in Europe, nowadays, but also during the colonial period. This circulation empire-metropolis is indicated by the expressions “returns effects” or “effects of reverberation”, which relate to in particular circulations of representations.In the line of recent university work, which proposes various regional approaches of the phenomena of reception and appropriation of the colonial fact, this work proposes the study in the way in which phenomena of cultural opening related to the colonial expansion take place with a regional scale, whereas, for a long time, following work of the historian Raoul Girardet, the national scale was privileged.This work tends to check the assumption of the construction of the identity of people of North, inside the nation, by integrating the influence of the colonial expansion. The American historian Herman Lebovics helps us to refine this assumption when it affirms in true France, that there exist parallels between the average employees by the French powers to gain the honesty of a subjugated foreign population, and the cultural device set up to cause the honesty of the French people.He evokes in particular the preserving ethnology, which draws the attention of the authorities to the need to preserve the colonial cultures and to revive the regional cultures, in the condition of not generating political claims going against the existence of a centralized State, resulting from the revolutionary tradition jacobine.This research plans to appreciate the returns effects of the construction of colonial empire towards a region of the metropolis and its inhabitants, by studying the changes of management of the “glance” and the widening of the scales, of the room to the national then room with the empire. The change of focal distance thus allows a study, which examines local realities and problems and defines a specific reception and an appropriation of the imperial fact, the exaltation of the empire becoming at the same time an element of the local identity and an element of integration of the area to one national identity.
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La violence politique au prisme du genre à travers la presse française (1970-1994)

Bugnon, Fanny 09 November 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse interroge l'expérience de la violence politique née dans le sillage de la contestation de la fin des années 1960, observée dans la plupart des pays occidentaux. À ce premier phénomène s'en ajoute un second, lui aussi relié aux transformations sociales en cours, incarnées notamment par le féminisme : l'implication explicite de femmes. Cette thèse analyse ce double objet sur le plan du discours social à travers sa médiatisation, entre 1970 et 1994. À partir d'un corpus de journaux français de sensibilités différentes, elle s'attache à cerner les normes en vigueur et la façon dont sont appréhendées les transgressions, sur le double plan pénal et sexué. Croisant des points de vue distincts (journalistes, militants, policiers, personnalités politiques ou intellectuelles), elle dessine un récit dans lequel la présence des femmes, perçue comme une caractéristique de la violence révolutionnaire, concentre une part importante de l'attention. La violence s'affirme ainsi comme un objet médiatique traversant trois décennies, des premiers attentats aux derniers procès, oscillant entre surexposition et mise en silence. Cette thèse contribue ainsi, du point de vue du genre, à l'histoire du phénomène révolutionnaire violent, tel qu'il se décline en France dans le dernier tiers du XXe siècle. Dans un premier temps, la radicalisation marque la décennie 1970 avec l'apparition d'organisations aux pratiques et référentiels idéologiques proches. La presse concentre ensuite son attention sur une seule organisation, Action directe, aussi bien pour sa période d'activité clandestine (1979-1987) que lors du feuilleton judiciaire qui fait suite à une série d'arrestations (1987-1994).
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Esthétique des mythologies individuelles Le dispositif photographique de Nadja à Sophie Calle

Nachtergael, Magali 17 June 2008 (has links) (PDF)
L'invention de la photographie a permis à l'individu moderne de documenter visuellement et de façon autonome son histoire personnelle. Les avant-gardes au vingtième siècle (surréalistes, situationnistes, artistes conceptuels) ont alors élevé au rang d'art ces traces indicielles des événements de la vie ordinaire ou de processus esthétiques à l'œuvre. Les productions artistiques et littéraires se sont alors recentrées sur l'expérience subjective de l'auteur au quotidien et Nadja d'André Breton marque l'avènement du récit autobiographique moderne illustré de photographies, à la manière d'un reportage sur soi-même. Cette conception du récit fragmentaire et hétérogène rejoint alors la notion de " mythologie " énoncée par Roland Barthes. Le dispositif photographique dans le texte, une des formes narratives privilégiées des médias, impose cette esthétique du récit à partir duquel le sujet moderne configure une apparence d'identité. Barthes dans les années soixante-dix pratique à son tour cette forme de récit-photo, en même temps que des artistes français comme Christian Boltanski dont les pratiques photo-textuelles ont été assimilées à des " mythologies individuelles ". Dans les années quatre-vingts, le principe est baptisé " photobiographie " alors que l'artiste Sophie Calle débute son activité artistique exclusivement consacrée à la production d'un récit de soi en images. Inspiré des cultural studies, ce travail étudie donc chronologiquement l'émergence de l'autobiographie illustrée de photographies, non pas en tant que genre mais plutôt en tant que pratique généralisée, en art et en littérature à travers la notion de " mythologie individuelle " comme esthétique de soi.
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Mundus est fabula. L'imaginaire géographique dans la fiction utopique (XVIIe et XVIIIe siècles) / Mundus est fabula. Geographical Imagination in Utopian Fiction (17th and 18th centuries)

Bellemare, Alex 14 December 2017 (has links)
Pourquoi la fiction utopique française des XVIIe et XVIIIe siècles s’est-elle incarnée sous la forme d’un récit de voyage imaginaire à la première personne ? Pour la plupart des commentateurs du genre, l’utopie se pense d’abord et surtout sur le plan des idées, des mentalités et des idéologies ; la forme qu’elle adopte, les figures qu’elle déploie, les représentations dont elle est porteuse seraient, au mieux, des accidents de parcours. Notre hypothèse de lecture est tout autre : ces textes intéressent l’historien de la littérature précisément parce qu’ils s’articulent sous la forme d’un récit, mettant en tension la subjectivité trouble du voyageur témoin. Par leur construction mêlant le factuel et le fictionnel, ils se situent dans la double perspective du « monde comme fable » et de la « fable comme monde ». Cette dualité définitoire, nous l’étudierons à partir de la notion d’imaginaire géographique : les textes sur lesquels nous nous penchons problématisent en effet les liens entre voyage et langage, territoire et société, mobilité et individu. L’imaginaire géographique que nous analyserons est un processus, une dynamique qui informe la perception du monde et la possibilité de sa représentation : la présente étude s’intéressera, en deux parties, aux figurations de l’espace et aux pratiques spatiales, qui sont autant de médiations entre le voyageur utopique et les lieux qu’il traverse. / Why were utopian fictions in the seventeenth and eighteenth centuries written in the form of a first person imaginary travel ? Most commentators study utopian literature as being a concept ; the form it adopts and the representations it deploys are considered, at best, incidental. Our hypothesis is quite different : these texts should interest the historian of literature precisely because they present themselves in the form of a narrative in which the subjectivity of the narrator is problematic. By their construction mixing factual and fictional elements, these texts can be read in the double perspective of the “world as fable” and the “fable as world”. We will study this duality through the notion of geographical imagination : the texts we analyze are addressing the links between travel and language, territory and society, mobility and subjectivity. The geographical imagination that we will interpret is a process that informs the perception of the world and the possibility of its representation. This doctoral thesis is divided in two parts : we will investigate depictions of space and spatial practices which are both mediations between the utopian traveler and the places he crosses.
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« Cette femme était très belle… ». La postérité de Bethsabée dans la littérature et les arts / « This woman was very beautiful... ». Bathsheba’s fortune in Literature and Arts

Achard, Madeleine 26 September 2018 (has links)
Nous avons aspiré à mettre à lumière à travers ces travaux la façon dont la figure de Bethsabée fut appréhendée, interprétée et représentée dans la littérature et les arts, de la Bible à nos jours, à travers un choix d’œuvres varié. À la fois diachronique et comparatiste, la perspective que nous avons suivie repose sur la mise en regard du texte et de l’image ; elle est également fondée sur le rapprochement d’œuvres littéraires d’époques et de langues diverses, de façon à dévoiler les chaînes interprétatives qui se sont élaborées et répondues au fil des siècles autour de celle qui fut successivement la femme d’Urie, l’amante de David, la mère de Salomon et l’ancêtre du Messie. / This thesis of French and comparative Literature aims at highlighting the way the biblical figure of Bathsheba was perceived, interpreted and depicted in Literature and Arts, from the biblical backgrounds to our days, throughout a selection of various works. Both diachronic and comparatist, our analysis is mainly based on the parallel view of texts and images. It also lies on the simultaneous analysis of literary works belonging to different times and languages, in order to enhance the traditions which progressively emerged and responded to one another throughout the centuries about a woman who, in a single lifetime, was the wife of Uriah, the lover and spouse of king David, the mother of his son Solomon and one of the most subversive ancestors of Jesus Christ.
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Histoire, Révolution et esthétique : le temps et ses représentations dans le Tableau de Paris et le Nouveau Paris de Louis Sébastien Mercier / History, Revolution and Aesthetics : time and its Representations in Louis Sébastien Mercier’s Tableau de Paris and Nouveau Paris

Boucher, Geneviève 29 January 2010 (has links)
Cette thèse porte sur les représentations du temps historique dans deux œuvres panoramiques de Louis Sébastien Mercier (1740-1814), soit le Tableau de Paris, publié entre 1781 et 1788, et le Nouveau Paris, publié en 1798. Ces deux œuvres partagent une visée commune (faire le portrait physique et moral de Paris et écrire l’histoire du temps présent), mais, comme elles sont séparées par la Révolution française, elles présentent deux univers distincts. Il s’agit d’une part, d’étudier le foisonnement des représentations du temps chez Mercier et, d’autre part, de faire voir comment elles se modifient sous l’impact de la Révolution, qui oblige les contemporains à réévaluer leur place dans l’histoire. L’imaginaire temporel est abordé dans ses configurations variées et dans ses apories : l’œuvre panoramique de Mercier met en scène une série de tensions entre le passé – qui est tantôt rejeté, tantôt appelé – et le futur – qui apparaît soit comme l’horizon du progrès, soit comme le tournant de l’apocalypse. C’est toutefois le présent qui agit comme point focal de l’imaginaire temporel merciérien : il est le prisme à travers lequel l’auteur aborde les autres entités. Dans son désir de capter l’extrême contemporanéité, Mercier complexifie le rapport entre le monde ambiant et l’écriture qui tente de le fixer. Pris dans la tourmente révolutionnaire, il cherche à percer l’opacité des événements et fournit dans le Nouveau Paris l’une des premières histoires de la Révolution. Au moment où le présent acquiert dans son œuvre un statut d’objet historique, il devient également un objet esthétique : l’histoire présente, dans sa grandeur chaotique, remplace la nature comme source de sublime. / This dissertation analyzes the representations of historical time in two of Louis Sébastien Mercier’s panoramic works, that is the Tableau de Paris, published between 1781 and 1788, and le Nouveau Paris, published in 1798. These two works share a common goal (drawing the capital’s moral and physical portrait and writing the history of present time), but, since they are separated by the French Revolution, they offer two distinct universes. The aim of this dissertation is to study the representations of time in Mercier’s work and to evaluate how they change after the 1789 Revolution, a major event that greatly modifies the way contemporaries conceive their place in history. Temporal imagination is analyzed through its multiple configurations and aporias : Mercier’s panoramic work operates a constant tension between the past, that is sometimes rejected, sometimes glorified, and the future, conceived either as the horizon of a stable and positive evolution or as the turning point of Apocalypse. Nonetheless, it is the present that plays the main part in the author’s temporal imagination and that gives intelligibility to the other entities. In his desire to capture extreme contemporaneousness, Mercier makes more complex the relationship between writing and the ever changing reality it tries to fix. Caught in the revolutionary storm, he seeks to go beyond the events’ opacity and produces in le Nouveau Paris one of the first history of the Revolution. As it acquires an historical status, present history also becomes an aesthetical object : in its chaotic greatness, it replaces nature as a source of sublime.
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Sourds et muets entre savoir et fiction au tournant des Lumières

Amann, Flora 01 1900 (has links)
Au carrefour de l’histoire des idées linguistiques et de l’histoire des représentations, cette thèse étudie les discours savants et fictionnels sur la surdité au tournant des Lumières. Cette période correspond à des changements qui ont affecté le cours de l’histoire des sourds en France et la façon dont ils étaient perçus. L’apparition d’un discours spécialisé sur la surdité, la création d’institutions consacrées à l’éducation collective des sourds et l’élaboration d’un langage gestuel destiné à leur alphabétisation, marquent les débuts de l’insertion des sourds dans la société. Pédagogues et philosophes ne sont pas les seuls à débattre de la surdité ; les sourds et leur éducation passionnent aussi les romanciers et les auteurs de fictions courtes. Le roman sentimental s’approprie le personnage muet et son langage gestuel, parfois en le dissociant de la surdité. Ce n’est pas tant la surdité que la mutité, qui semble avoir intéressé les romanciers, sans doute parce qu’elle permettait d’interroger la fonction sociale de la parole. Dans leurs oeuvres, les (sourds)-muets romanesques révèlent par contraste les dérèglements de la parole provoqués par la Révolution. L’objectif de ce travail est double. Il s’agit d’abord de replacer les discours sur la surdité dans le contexte savant du tournant des Lumières et de montrer leur pertinence pour comprendre les mutations linguistiques, anthropologiques et philosophiques qui le caractérisent. Il s’agit ensuite de montrer, grâce à l’histoire des représentations, comment savoirs et fictions se rencontrent dans le travail de métaphorisation dont la surdité est l’objet au tournant des Lumières. / At the intersection of the history of linguistic ideas and the history of representations, this thesis studies scholarly and fictional discourses on deafness between the final years of the Ancien Régime and the beginning of the Restoration (1776-1815). This period covers the years where the Abbé de L'Épée and the Abbé Sicard carried out their work. It matches the period of changes in the course of the history of the deaf people in France and how they were considered. The emergence of a specialist discourse on deafness, the setting up of institutions dedicated to the collective education of deaf people and the development of sign language and their literacy, mark the beginning of the integration of deaf people into society. Educators and philosophers are not the only ones to talk about deafness; the deaf people and their education also entrhal novelists and authors of short fiction. The sentimental novel seized the silent character and its sign language, sometimes separating him from deafness. Without doubt, the novelists have been interested much more by muteness than deafness, because the former enabled them to question the social function of speech. In their works, the novelists use contrast to reveal the malfunction of speech caused by the Revolution. The aim of this thesis is twofold. First, we put speech on deafness back in the scholarly context of the times and explain how it helps us understand the linguistic, anthropological and philosophical changes of this period. Secondly, through the history of the representations, we show how knowledge and fiction meet in the process of metaphorization of the idea of deafness of the end of the eighteenth century.
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Archétypes, caricatures et stéréotypes noirs du cinéma d'animation américain du XXe siècle (1907-1975) / Black Archetypes, Caricatures and Stereotypes of the XXth Century American Animated Films (1907-1975)

Cras, Pierre 02 December 2016 (has links)
Cette thèse porte sur les notions d'archétypes, caricatures et stéréotypes et leurs applications aux personnages noirs dans le film d'animation américain du XXe siècle. C'est en 1907 qu'est diffusé aux Etats-Unis le tout premier film d'animation mettant en scène un personnage noir. Ce dernier, appelé coon, était l'héritier d'une longue tradition de représentations péjoratives qui visaient à maintenir les Noirs dans une position d'altérité et d'infériorité face aux Blancs. Les premiers exemples de ces représentations se retrouvent notamment dans le comic strip américain dont les artistes ont d'abord été dessinateurs, puis « animateurs ». Toutefois, une grande partie des traits physiques et de l'idéologie qui sous-tendent à la création de ces personnages avait déjà été déterminée au XIXe siècle par des disciplines pseudo scientifiques consacrant « l'infériorité » des Noirs sous couvert d'une fausse science, surtout la physiognomonie et la phrénologie, des disciplines émettrices de ce type d'observations et de dessins qui connurent un succès important aux Etats-Unis après avoir été diffusées en Europe. Une autre source d'influence dans l'édification des stéréotypes noirs des films d'animation est celle du spectacle vivant, en particulier les numéros de vaudeville et du Blackface (spectacles populaires de la fin du XIXe siècle aux années 1960 durant lesquels des comédiens blancs grimés en Noirs parodiaient ces derniers). Les personnages noirs du cinéma d'animation reprenaient ces trois influences dont les traces sont largement perceptibles jusqu'aux années 1940. Les représentations péjoratives des Noirs dans l'animation évoluent lentement à partir de 1941 et la conscription des soldats Africains-Américains durant la Seconde Guerre mondiale. Bien qu'une majorité de films d'animation continuent de mettre en scène des personnages caricaturaux, des changements commencent à poindre légèrement, notamment à travers l'exploitation de la musique bebop. L'après-guerre marque une transition définitive entre anciennes caricatures et nouvelles représentations. La montée des revendications des Africains-Américains en faveur d’une égalité de traitement créé une ambivalence entre leurs velléités réformatrices et la persistance d'archaïsmes dépréciatifs dans le cinéma d'animation. Au gré des avancées sociales obtenues par le Mouvement pour les Droits Civiques et du combat mené par les partisans du Black Power, les personnages noirs du cinéma d'animation, puis du dessin animé télévisuel intègrent ces nouvelles dynamiques positives mais également conformistes, parfois déconnectées des réalités des Africains-Américains. Les représentations les plus en adéquation avec leur époque proviennent finalement du milieu du film d'animation underground des années 1970 où se côtoient prostituées et bonimenteurs autour d'un sous-texte social inédit. / This thesis focuses on the notions of archetypes, caricatures and stereotypes as well as their application to black characters in twentieth-century American animated films. In 1907, the very first animated film depicting a black character, “Coon”, was screened. “Coon” came from a long tradition of pejorative depictions that targeted African Americans and defined them down as “others” and “inferiors”. The first regular examples of these representations emerged in American comic strips and were drawn by cartoonists who soon became “animators”. A large part of the ideology and physical representations leading to the creation of these characters was inspired by pseudo-scientific theories that sanctioned black people “inferiority”, graphically and ideologically in the name of pseudo-sciences, including first and foremost physiognomy and phrenology, which first gained influence in Europe before reaching the United States. Vaudeville and Blackface Minstrelsy performances – popular shows that lampooned Black people and were performed by white actors in make-up from the end of the nineteenth century to the 1960s – also played a significant role in the creation of black otherness. The black characters in animated films were a reflection of these three cultural influences and remained unchanged until the 1940s. The negative depictions of African Americans in animated films began to evolve slowly when the United States entered World War II. Slow changes were perceptible through the use of bebop music in such films, although the vast majority of those films remained full of caricatures of Black people. Irrevocable changes rose in the post-war period, from old caricatures to new representations. Increasing demands by African Americans for equal rights created an ambiguity between their integrationist aspirations and the remaining visual traces going back to the period of slavery. The gradual legal gains achieved through their fight in the Civil Rights and Black Power movements led to a new televisual and cinematic imagery, which showed more positive sides of Blackness, despite the persistence of a conformist tone, sometimes out of touch with African American reality. The most faithful reflections of African American experience ultimately came from underground animated movies in the 1970s, in which prostitutes and hustlers added to a new social subtext.

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