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Les territoires imaginaires dans le triptyque cultures périphériques d'Yves Boisvert

Handfield, Janie January 2009 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, il est question des représentations des territoires dans le triptyque Cultures périphériques du poète québécois Yves Boisvert. Dans cette oeuvre, le poète, aidé de l'artiste Dyane Gagnon, imagine divers espaces qu'il peuple de personnages ayant des mentalités différentes. Les territoires et les habitants s'influencent et dialoguent. Ainsi, le premier recueil s'attarde à dépeindre une campagne isolée et pauvre, habitée par les Chaouins. Dans le second livre, Boisvert imagine une banlieue propre et lisse dans laquelle les gens sont figés. Enfin, le dernier recueil décrit la fuite de Mélanie Saint-Laurent, un personnage complexe en quête d'identité, dans un quartier au centre d'une ville. Dans tous les cas, Boisvert cherche à traverser l'espace québécois pour écrire et traduire les différents paysages humains de la société. Il retourne les paysages et les sonde afin de créer des lignes de fuite. Après avoir défini la notion de territoire imaginaire (Morin et Bertrand, 1979; Jourde, 1991), nous analysons ce territoire déployé dans Les Chaouins en concluant qu'il s'agit d'un anti-monde, d'un territoire construit par ce qui a été rejeté par le centre. Nous utilisons les concepts d'agencement (Deleuze et Parnet, 1996), de réécriture (Béhar, 1988) et de conflit des codes (Belleau, 1981) pour décrire les pratiques de collage et d'hybridation utilisées par Boisvert pour créer un espace du divers, de l'hétérogène. Dans un deuxième chapitre, nous utilisons les notions d'espace de la socialité (Mafessoli, 1979), de collage (Béhar, 1988) et de reterritorialisation (Deleuze et Parnet, 1996) pour décrire le territoire taxonomique et rigide de La pensée niaiseuse. Enfin, dans un dernier chapitre consacré au territoire décrit dans le recueil Mélanie Saint-Laurent, nous étudions l'espace de la frontière (Lotman, 1999) et des alentours qui se construit sur une ligne de fuite (Deleuze et Guattari, 1980), celle tracée par le personnage de Mélanie, qui, sur sa bicyclette, s'évade dans la cité, de son quartier pauvre. Cet espace se situe à la jonction des deux autres territoires. Nous utilisons les idées d'Hédi Baraoui (2005) quant aux notions de nomaditude et de béance pour décrire la posture de l'être qui se maintient en disponibilité, en mouvance, qui s'achemine vers la faille pour permettre l'émergence d'une nouvelle identité plus libre. Nous proposons que Boisvert construit ce territoire pour Mélanie qui est déchirée entre l'esprit chaouin et la pensée niaiseuse, entre marginalité et conformité. Michel Morin et Claude Bertrand (1979) expliquent que pour que le problème de l'aliénation cesse, l'être doit accepter, pour trouver sa vérité, de vivre la violence de la déchirure, de l'écartèlement et que cette violence le pousse dans un voyage qui n'a pas de terme. C'est précisément cette course sans fin qui fonde le territoire de Mélanie Saint-Laurent. Nous décrivons les trois espaces imaginaires proposés par Boisvert dans la trilogie et expliquons, en utilisant principalement les concepts d'agencement, de reterritorialisation et de frontière, comment ils prennent forme à travers les images et l'écriture. Nous croyons avoir démontré, en nous attardant au personnage de Mélanie Saint-Laurent, qui représente la limite et la crise identitaire, que la notion de territoire imaginaire, dans ces trois recueils, est intimement reliée à celle de l'identité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Poésie québécoise, Territoire, Géopoétique, Agencement, Reterritorialisation, Frontière, Identité.
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La Murga uruguayenne, théâtre du carnaval, miroir du social, satire du politique

Roman, Ana-Maria Antoaneta January 2009 (has links) (PDF)
Le carnaval uruguayen, le plus long au monde, est né au XIXème siècle, presque en même temps que le pays. La murga uruguayenne, théâtre populaire musical spécifique du carnaval local, met en scène l'histoire quotidienne depuis le début du XXème siècle. Elle est passée à travers les réformes libérales du temps du battlisme, à travers le déclin économique des années 50 et 60, la dictature des années 70 et 80 et la renaissance démocratique des années 90. Son rôle est celui de porte-parole de la sphère publique populaire, moyen de communication horizontal, qui sert de miroir à la société uruguayenne. Depuis la moitié des années 90 elle subit des changements significatifs, dus aux influences contemporaines, tant au niveau esthétique (visuel et auditif), qu'au niveau thématique. Comment la tradition arrive-t-elle à survivre et à s'adapter à la modernité? Après avoir analysé le contexte historique, je me suis orientée spécialement vers un groupe traditionnel et un autre de jeunes, pour définir leurs façons spécifiques de pratiquer cet art. Comment font-ils pour garder ou gagner leur public? De plus j'ai analysé les thèmes abordés par les murgas classifiées comme les trois premières au concours officiel en 2008, pour voir de quelle manière est présentée sur scène l'actualité sociale et politique. Pour arriver à trouver des réponses à mes questions, j'ai choisi l'approche ethnographique et je suis allée sur place, lors du carnaval 2008, de janvier à avril. J'ai utilisé l'observation, les entrevues semi-dirigées et l'analyse de contenu, pour apprendre ce que pensent les gens du carnaval (artistes, historiens, sociologues) de l'évolution et les perspectives de la murga et comment vivent-ils les changements. L'analyse des spectacles et des paroles m'a permis d'apprendre que le théâtre, la musique, la chorégraphie, les effets de son et lumière influencent tous la murga depuis un bon bout de temps. De plus, l'élection du premier gouvernement de gauche a modifié sa perspective politique, car beaucoup des murguistas soutiennent cette orientation, donc la critique est moins mordante. La télévision, la presse, les nouvelles technologies, la globalisation culturelle, influencent leur façon de voir et dire les choses, tout comme les intérêts commerciaux, les commanditaires et les propriétaires des scènes privées. Tant le gouvernement, les murguistas, et certains journalistes et auteurs, déploient des efforts pour maintenir la tradition originale, sans toutefois la figer, car la survie du carnaval jusqu'à nos jours est due au changement permanent. La murga est vue comme caractéristique pour la culture uruguayenne, un facteur identitaire indéniable, mais qui est en compétition avec les autres formes de divertissement disponibles. La seule façon d'y arriver est d'intégrer des nouvelles techniques, thèmes et façons de dire les choses, tout en gardant son spécifique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Murga, Carnaval, Uruguay, Identité, Ethnographie, Communication, Culture populaire, Tradition.
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Un album de temps ; suivi de Se souvenir des visages

Verret, Aimée January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire témoigne de la constitution d'un sujet -une narratrice -qui se frotte à l'écriture, qui s'impose la solitude afin de faire taire les voix qui l'entourent pour mieux arriver à entendre et à maîtriser la sienne. Il est composé d'un recueil de poèmes et d'un essai réflexif. Le recueil Un album de temps présente soixante poèmes en prose, disposés sur chaque page en petits blocs compacts sans alinéa. Il retrace en quatre séquences -le terme est pris ici au sens cinématographique -le parcours de la narratrice vers une libération à l'endroit de son passé et de ses craintes. Le recueil s'élabore ainsi selon une progression focale, une mise au foyer qui tend à rendre l'écriture de plus en plus limpide et à construire des réseaux de plus en plus forts entre les différentes séquences. L'ensemble développe de cette façon, par reprises et par superpositions, un portrait plus précis de la narratrice, jusqu'à ce qu'elle parvienne à reconnaître son identité et à faire corps avec elle. Dans l'essai réflexif, intitulé Se souvenir des visages, une narratrice prend également la parole, mais s'affirme cette fois comme auteure du texte et du recueil qui le précède. Également divisé en quatre sections, l'essai traite des différents éléments qui ont soutenu et orienté la démarche créatrice et critique de ce mémoire: la solitude, la photographie, l'écriture et la danse. À travers ces thèmes, qui paraissent de prime abord éloignés et décousus, la réflexion tisse des liens formels entre quatre questions fondamentales: qui suis-je une fois que tous sont mis à l'écart? Quel rapport y a-t-il entre moi maintenant et moi telle que représentée sur un cliché photographique? Comment tirer profit du temps qui passe et en représenter le cours par la poésie? Enfin, qu'est-ce qui m'autorise à prendre la parole, comment mes mots pourraient-ils avoir quelque résonance auprès d'autrui? Dans le contexte de cette réflexion, le cours du temps est envisagé non pas comme une linéarité passé-présent-futur, mais comme une coprésence de couches temporelles qui se chevauchent et habitent le sujet, le définissent. Le travail de la prose, tant du point de vue essayistique que poétique, met en lumière un rythme particulier, qui semble ininterrompu à cause de l'enchaînement continu des phrases; mais en réalité, cette apparente continuité donne lieu à de multiples modulations qui permettent de distendre ou de resserrer l'espace entre chacun des énoncés. Le temps de la lecture devient donc malléable, façonné à l'image de cette chronologie brisée que chacun porte en soi. Pour contrer le temps, la mort et l'oubli, pour éviter l'enfermement dans une solitude nécessaire mais périlleuse, s'offrent les recours de l'empathie et de la confiance, profondément liées à la discipline du poème. L'empathie est ce qui permet de s'ouvrir aux points de vue et aux émotions d'autrui sans toutefois se perdre de vue, en ressentant ces émotions par soi-même, en les laissant entrer sous sa propre peau, dans son propre corps. Enfin, la confiance se révèle au terme de cette réflexion une nécessité: la condition même de la rigueur et de l'authenticité de l'écriture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Poème en prose, Visage, Identité, Photographie, Temps, Solitude, Confiance.
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Simulacres d'une mémoire de soi : archive, deuil et identité chez Sophie Calle et Catherine Mavrikakis

Gourde, Marie-Claude January 2009 (has links) (PDF)
Selon son étude des diverses expériences du temps et sa réfléxion sur le concept de lieu de mémoire de Pierre Nora, François Hartog présente notre époque comme marquée par un présent perpétuel et multiple qu'il nomme « présentisme ». À partir de cette définition, il est possible de suivre les effets de cette appréhension du temps dans la logique du témoignage et des écrits de soi, plus particulièrement l'autofiction comme espace d'expérimentation d'une mémoire qui se construit à partir des possibilités du simulacre. Les oeuvres Douleur Exquise et Des histoires vraies + dix de Sophie Calle et Deuils cannibales et mélancoliques de Catherine Mavrikakis sont le point d'ancrage de cette étude qui prend comme base analytique la fascination contemporaine pour une identité élective fondée sur une mémoire faite de réel et de fictif. Avec l'utilisation de l'archive, document ayant valeur de témoignage historique, Sophie Calle met en scène une mémoire qui pluralise les traces de sa défaillance pour inscrire en creux l'absent. Ainsi, c'est à partir de la construction archivistique qu'il est possible d'aborder le récit comme stratégie de l'oubli autant que pratique de la remémoration. De ce point de vue, l'oeuvre entière est engagée dans un dialogue temporel irréductible à l'événement passé. Aussi à la recherche des traces de l'oubli et de la perte, Mavrikakis énonce, contrairement à Calle, une parole plus subjective marquée par la répétition du deuil et la réécriture de ces morts. Alors que la mémoire mobilise cette parole, la prosopopée agit comme la seule voix possible qui crée une sépulture de la perte. L'écriture se trouve alors travaillée par un présent cannibalisé et saturé des deuils à faire; l'oeuvre s'écrit enfin pour qu'enfin une crypte puisse s'élever. Cette étude tente ainsi d'établir une équation entre l'inquiétude mémorielle contemporaine marquée par une nouvelle conception du temps et l'attrait pour les écrits de soi qui agissent comme le lieu d'une mémoire individuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mémoire, Présentisme, Autofiction, Deuil, Identité.
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De l'émergence à la consolidation de l'État russe : une étude de cas : les deux guerres de Tchétchénie (1994-2003)

Boudreau, Isabelle January 2005 (has links) (PDF)
Ce mémoire se veut une analyse comparative du rapport de l'État russe aux deux guerres de Tchétchénie (1994-1996; 1999-2003), à travers les particularités des deux régimes politiques post-soviétiques, soit sous la présidence de Boris Eltsine (1991-2000) et sous Vladimir Poutine (2000-2004). Le premier conflit tchétchène sera analysé en fonction du contexte d'émergence d'un État politique fragile, alors que le second sera analysé en fonction du contexte de la consolidation de l'État russe par un retour à un autoritarisme politique. Essentiellement, il y sera démontré les interrelations entre le conflit en Tchétchénie et les évolutions politiques et sociales en Russie post-soviétique.
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Mythes sionistes et identité israélienne : la trahison nécessaire pour échapper au fanatisme dans l'oeuvre d'Amos Oz

Bérubé, Hélène January 2006 (has links) (PDF)
La pensée politique et sociale de l'écrivain et essayiste israélien Amos Oz (1939-) repose sur sa représentation des conflits inhérents à la psyché humaine; l'angoisse issue des questions en suspens porte l'individu à rechercher l'apaisement mental en adhérant à des idéologies et à des référents identitaires qui offrent un univers de cohérence où tout est ordonné et résolu. Sans toutefois nier l'importance du désir d'appartenance, l'auteur dénonce ses dérives: la glorification de la violence faite en son nom et l'intransigeance du fanatisme, notamment face à la question de l'autre. Ainsi, Oz cherche à sonder l'inconscient collectif israélien, à dégager la part fantasmée des mythes sionistes et à montrer comment ils ont eu de réelles conséquences sur l'identité nationale de son pays, sur le cours de son histoire et sur la relation israélienne à l'altérité palestinienne. Cet examen le porte à soutenir que la seule légitimité du projet sioniste est son aspiration à permettre au peuple juif de normaliser sa situation par la création d'un foyer national, ce que la prise des Territoires a rendu impossible. Oz pose ainsi l'ultime question: comment trouver une réponse satisfaisante au sionisme sans pour autant nier la réalité d'Israël? Sa réponse: la trahison. Le combat citoyen d'Oz est d'abord et avant tout un combat contre des attitudes individuelles. À l'attitude du fanatique à vouloir faire coïncider le réel au fantasme et à vouloir forcer autrui au changement pour parfaire le monde, Oz oppose le traître capable d'ambivalence morale et de pragmatisme. Le traître comprend que différentes avenues légitimes peuvent coexister face à un même problème: le conflit israélo-palestinien étant pour l'auteur une « tragédie », soit le choc de deux projets contradictoires également légitimes, il ne sera résolu durablement que par un compromis pragmatique entre ces deux projets plutôt que par une justice absolue pour chacun des camps. Ce compromis, c'est notamment par la reconnaissance -non pas par la compréhension mutuelle ou par l'amour fraternel-de l'autre pour ce qu'il est plutôt que pour ce qu'il représente et par la reconnaissance sans équivoque de son droit égal de vivre en paix dans son État qu'il sera possible. Si une majorité de l'opinion publique israélienne et palestinienne est aujourd'hui résignée à la nécessité de la paix à deux États, le combat d'Oz est aussi de faire prendre conscience comment, en devant renoncer aux rêves démesurés afin d'être en mesure de reconnaître l'attachement tout aussi véritable de l'autre à la terre, la douleur est une étape à franchir pour atteindre la paix. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amos Oz, Sionisme, Identité israélienne, Trahison, Fanatisme, Conflit israélo-palestinien.
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Et Chri : oeuvres incomplètes ; suivi de La volonté de néant : manifeste essayistique et/ou exercices de style à saveur intellectuelle

Lemieux-Couture, Marie-Christine January 2010 (has links) (PDF)
VOLET CRÉATION ET CHRI : OEUVRES INCOMPLÈTES et Chri: oeuvres incomplètes est un roman de plage pour intellectuels classé E pour tous. Il s'agit du récit de la traversée du Joyeux Canada, de Montréal au BiCi, par deux jeunes Québécois: Chri et Jean-Couillon. Cela dit, le roman présente une architecture polyphonique subjectivisée par une narration au «je» et se construit comme le tracé cognitif d'une épopée picaresque dont l'enjeu est un commentaire psychosociocritique au sujet de l'état de la société canado-québécoise actuelle. Aussi, au terme «narration» pourra être substitué le terme «énonciation» puisque le récit repose implicitement sur l'acte de raconter. Les noeuds littéraires de ce roman se situent donc au niveau de la paroi osmotique qui assure le lien entre l'éthique et l'esthétique. Derrière l'acte de raconter germine la volonté de scander l'époque, et derrière tout procédé littéraire, il y a la genèse d'une réflexion, la mise en pratique de la pensée.VOLET THÉORIQUE LA VOLONTÉ DE NÉANT MANIFESTE ESSAYISTIQUE ET/OU EXERCICES DE STYLE À SAVEUR INTELLECTUELLE Pour parler de sa démarche artistique, l'auteure a tenté de situer la pensée dans le roman et non le roman dans la pensée, car pour penser une écriture en mouvement, il faut une pensée mouvementée. La volonté de néant se présente comme un essai en fragments qui ne cherche pas à épuiser les interprétations possibles, mais à ouvrir l'oeuvre. Ainsi, cet essai se positionne vis-à-vis des écueils soulevés par le processus de création tels que le contexte linguistique et le rapport à la langue, la dynamique du dédoublement et l'angoisse de déshumanisation, l'hybridité romanesque dans sa relation formelle avec le cinéma, la littérature et le mensonge exact, l'art actuel et les influences capitalistes, la société de l'image et l'autofiction, etc. Des questions d'ordre général, soit, mais que l'auteure singularise en cernant sa propre posture. La volonté de néant délimite donc le contexte particulier de et Chri, tout en s'élargissant sur une dimension bien plus universelle, car le fil conducteur de sa dialectique à caractère polémiste est bel et bien: comment peut-on encore prétendre écrire aujourd'hui? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Roman québécois, Identité nationale, Culture nord-américaine, Contemporanéité, Polémique.
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La rencontre de l'Autre en voyage

Jiménez, Tania Selena January 2010 (has links) (PDF)
Tout le monde parle de voyage. La simple évocation d'un voyage nous fait rêver. Nous sommes curieux d'aller voir comment les choses se passent ailleurs. Souvent, nous prenons la route guidés par le désir de rencontrer l'Autre... L'inconnu, la différence, le lointain nous interpellent. Les motivations pour partir sont nombreuses: sortir du quotidien, s'enfuir, se reposer, découvrir, se dépayser. .. Le voyage est une sorte de mise entre parenthèses de nos repères habituels, il implique un décalage du temps et de l'espace. Ce sont ces aspects du voyage qui ont servi de contexte à notre recherche qui porte sur la rencontre de l'Autre en voyage et sur l'appréhension du voyage comme une expérience d'apprentissage. Afin d'explorer cet objet, nous prenons l'Altérité comme assise du voyage et de la rencontre. Par ailleurs, l'opérationnalisation de ce concept est fondamentale pour étudier la dynamique identité-altérité vécue par le voyageur et, plus particulièrement, sa communication avec autrui. De la combinaison des trois figures de l'Altérité (rapports à autrui, à l'inconnu, à l'imaginaire) découlent les « dimensions pratiques » (la rencontre, l'ailleurs et l'exotisme) de même que les « marqueurs » qui à la fois délimitent le propos et servent de canevas pour les entretiens semi-dirigés, sous forme de récits thématiques. À la suite du parcours théorique, l'étude s'est articulée autour de quatre voyageurs qui ont séjourné seuls en Asie, pendant six à douze mois, et qui ont partagé avec nous leurs anecdotes et leurs réflexions. À partir du croisement d'une part, des observations issues de l'analyse thématique des récits et d'autre part, des concepts retenus lors de la démarche théorique, se dégagent en majeure ces constats: 1) la dynamique identité-altérité relève de trois mouvements fondamentaux: la préservation de l'intégrité; la valorisation de la singularité; l'intégrité et la singularité agissent comme moteurs pour partir vers l'inconnu; 2) l'expérience altéritaire s'interprète comme une source d'apprentissage, souhaitée et souvent surprenante; 3) la survie physique et psychique (et donc l'identité) structurent le voyage; 4) en pratique, le fait « voyage » est en bonne partie « déromantisé » eu égard à la littérature qui existe en ce domaine, à la généralisation du phénomène socio-économique du tourisme, aux nouvelles technologies des communications et à l'hyperprésence des images; 5) pour que la rencontre ait lieu, il faut absolument que, de part et d'autre, les protagonistes y consacrent du temps et, qu'en plus, ils aient une disposition à l'empathie, au dialogue, à la réciprocité. Le repérage de ces constats majeurs nous a permis d'induire que la dynamique de la rencontre risque d'être freinée par certains facteurs: la lacune d'informations préalables relativement au fonds culturel du pays hôte, le manque de connaissance de la langue et le peu de temps alloué à chaque endroit visité et donc, à chaque rencontre. Dans ces conditions, le désir du voyageur d'aller à la rencontre de l'Autre risque de se buter à la réalité et de demeurer un idéal. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Voyage, Altérité, Rencontre, Identité, Apprentissage, Ailleurs, Exotisme, Récit de vie thématique.
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Regard critique sur l'étude des phénomènes identitaires : les avantages analytiques d'une conceptualisation des « nations » et des « races » en termes de catégories de la pratique politique

Chokri, Laurent-Mehdi January 2006 (has links) (PDF)
L'étude des phénomènes identitaires a connu des avancées importantes depuis le début des années 1980, notamment à cause d'un regain d'intérêt pour la question du nationalisme. Malgré ces avancées, certaines difficultés théoriques persistent quand vient le temps d'utiliser les concepts de « nation », de « race » et « d'ethnie » à des fins analytiques. La place qui doit être accordée à ces concepts ne fait pas consensus. Ce mémoire propose de convoquer des éléments de la théorie des champs pour contourner ce problème et augmenter la portée analytique de ces concepts, en particulier de celui de « nation ». En considérant les « nations » les « races » et les « ethnies » comme des catégories de la pratique, il devient possible d'envisager le nationalisme, le racisme et l'influence de ces catégories sur les rapports sociaux en s'affranchissant des impératifs propres au débat politique. Cela permet de mieux distinguer les phénomènes identitaires entre eux, de mieux cerner leurs rapports mutuels et de favoriser un rapprochement entre l'analyse des rapports sociaux et celle des « identités ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nations, Nationalismes, Théorie de l'identité, Théorie des champs, Rapports sociaux, Ethnicité, Racisme.
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Crise identitaire au sein de la communauté Ouïgoure de la région autonome du Xinjiang

Grégoire-Blais, Marie-Lou January 2006 (has links) (PDF)
Les Ouïgours, une minorité turcophone musulmane peuplant majoritairement la région autonome du Xinjiang en Chine, mènent des luttes politiques depuis le début des années 90, pour l'obtention d'une autonomie réelle afin qu'il y ait reconnaissance de leurs spécificités culturelles, religieuses et ethniques. Persuadées que les volontés nationalistes de la communauté ouïgoure provenaient de ses caractéristiques identitaires musulmanes et turcophones, les autorités chinoises ont qualifié officiellement les groupes ouïgours d'extrémistes religieux, de terroristes et de séparatistes, sans faire aucune distinction entre ces « trois démons » et ont engagé des politiques fortement répressives contre cette minorité. Formant à l'origine des populations identifiées en référence aux oasis d'où ils sont originaires, les populations ouïgoures ont progressivement dépassé ce localisme identitaire pour marquer leur appartenance -en dissociation avec la majorité chinoise Han -à une collectivité turcophone musulmane officiellement identifiée aux « Ouïgours ». Les interactions multiples des forces internes et externes, incluant l'ouverture au monde musulman sous le règne de Deng Xiaoping et la dislocation de l'Union soviétique, ont contribué à la cristallisation de l'identité ouïgoure sur ses traits turcophones et musulmans, dans un contexte de privations politiques et économiques, et de séquestrations culturelles systématiques de la communauté. Compte tenu du fait de l'identité fluide et imprécise de la minorité turcophone musulmane, le nationalisme ouïgour n'est pas le fruit d'un sentiment national homogène au sein de la population du Xinjiang et de l'étranger (les Ouïgours constituent une diaspora en Asie centrale, en Amérique du Nord et en Europe), mais plutôt une idéologie principalement défendue par des groupes revendiquant des caractéristiques distinctes de l'identité ouïgoure. Mais au-delà de cette constatation, la principale préoccupation des organisations politiques ouïgoures établies principalement à l'étranger est d'assurer à leur peuple un respect intégral de ses droits et libertés, la remise en liberté des centaines de prisonniers politiques arbitrairement emprisonnés et le droit à des opportunités équivalentes à celles de la majorité chinoise Han pour son développement socio-économique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nationalisme religieux, Nationalisme ethnique, Nationalisme civique, Identité, Minorité nationale.

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