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Les relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec : étude de cas des communautés de Nutashkuan et de Natashquan

Bourgeois, Annie 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objet l'étude des relations interculturelles entre les Autochtones et les Allochtones du Québec. Plus spécifiquement, il s'agit d'une étude de cas de deux groupes situés sur la Basse-Côte-Nord du Québec, soit les Innus de Nutashkuan et les Macacains de Natashquan. La réalisation de ce mémoire est alimentée par une importante recherche documentaire et deux séjours sur le terrain effectués lors des étés 2007 et 2008 au cours desquels trois méthodes ont été privilégiées, soit l'observation participante, les entrevues individuelles ainsi que l'analyse d'un discours public. Il y est proposé d'analyser les relations interculturelles des deux groupes dans une perspective diachronique, soit depuis le début de leur cohabitation en 1855 à aujourd'hui, à l'aide du concept d'intérité proposé par le sociologue et philosophe français, Jacques Demorgon. Demorgon définit le concept d'intérité comme étant « l'ensemble des conditions dans lesquelles se déroulent les interactions et l'ensemble des moyens que sont les stratégies et, enfin, l'ensemble des résultats que sont les cultures » (Demorgon, 2006, p.3). De cette définition découle la structure de ce mémoire. Dans un premier temps, nous proposons une analyse des conditions dans lesquelles se sont définies les relations entre les groupes à l'étude. Ensuite, nous nous intéressons aux stratégies mises en place par les deux groupes culturels afin de faire face aux diverses problématiques rencontrées au sein des espaces de rencontres que sont le religieux, le politique, l'économique et l'informationnel. Puis, nous présentons les résultats découlant de la dynamique relationnelle de ces deux groupes. Pour ce faire, nous nous intéressons à un évènement interculturel créé en collaboration par les deux communautés : le Festival du conte et de la légende de l’Innucadie, en plus de proposer une analyse des relations interculturelles dans la vie quotidienne à Natashquan. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Intérité, interculturel, autochtone, allochtone, Innus, Macacains, Côte-Nord.
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Chasser et prier dans une hiérarchie de la vie : la cosmologie innue dans la longue durée

Duchesne, Émile 04 1900 (has links)
Une réévaluation de la trame historique de la diffusion du catholicisme chez les Innus de la Basse-Côte-Nord m’amène à concevoir qu’il n’y a pas eu de réelle coupure dans la transmission du catholicisme depuis les premières conversions au 17e siècle. Cette constatation est cohérente avec le fait qu’aujourd’hui, les ainés d’Unamen Shipu (La Romaine) se réclament à peu près tous du catholicisme, religion héritée de leurs ancêtres et qui jouit, de leur point de vue aussi, d’une histoire très ancienne. Néanmoins, lorsqu’on s’entretient avec ces détenteurs de savoir, on comprend rapidement que l’adoption du catholicisme n’a pas effacé les éléments dits « traditionnels » de leur cosmologie. Les histoires des ainés d’Unamen Shipu évoquent l’utilisation de pouvoir chamanique, l’intervention de puissances animales, des rêves prémonitoires et d’autres phénomènes qu’on pourrait, de prime abord, penser comme étant incompatibles avec la doctrine catholique. Ces témoignages contemporains nous amènent à comprendre que le catholicisme et le chamanisme ne forment, dans leur cas, qu’une seule et même forme d’expression religieuse. Cette thèse ne se présente cependant pas comme une étude de la conversion. Je cherche plutôt à comprendre la cosmologie innue dans les termes selon lesquels elle se présente aujourd’hui et, plus précisément, comment le catholicisme fait partie de ce paysage cosmologique. Pour ce faire, j’utilise des méthodes ethnographiques, comparatives et historiques. Depuis 2015, je cumule plus de 11 mois de terrain dans la communauté d’Unamen Shipu, dont plus de trois ont été passés en forêt au sein de groupes de chasse. Mes expériences ethnographiques et mes entretiens avec les ainés d’Unamen Shipu orientent ainsi mes recherches historiques en me donnant des clés de compréhension, mais aussi des bases linguistiques pour appréhender les documents historiques concernant les Innus. Je propose de comprendre la cosmologie innue comme une hiérarchie de la vie, c’est-à-dire un cosmos au sein duquel les différents existants – humains, animaux, chamanes, entités-maîtres, Dieu, etc. – entrent en relations à partir de leur position respective, ce qui implique un point de vue situé et des structures relationnelles contextuelles à la position occupée par chacun. Le cosmos comme hiérarchie de la vie est un espace relationnel cohérent qui se déploie à travers une série de niveaux organisés de façon hiérarchique et récursive. Les deux limites de cette série représentent les frontières du système, marqué par l’infini et l’universel, où se situe des principes de causes immanentes : manitushiun et tshishe-manitu. Ce point de vue théorique m’amène à définir les grands paramètres de la socialité innue à partir des structures relationnelles qui marquent les relations entre les existants. Cette analyse dégage toute l’importance du don, mais aussi son ambigüité fondamentale qui fonde un régime esthétique particulier ainsi que différents devenirs relationnels basés sur la réciprocité positive (le don) et négative (la prédation). Une analyse des termes utilisés par les Innus pour nommer Dieu m’amène à proposer que l’idée catholique d’un Dieu suprême fut tout-à-fait compatible avec le cosmos hiérarchique des Innus. D’autre part, j’en viens également à comprendre que le discours catholique a permis de pallier l’omniprésente ambiguïté de la cosmologie et la socialité innue, ce qui se manifeste par l’émergence d’un nouveau type de spécialistes rituels et par l’adoption d’un nouvel ordre moral qui se situent dans la continuité des formes d'expressions rituelles antérieures connues des Innus. / A re-evaluation of the historical framework of the diffusion of Catholicism among the Innu of the Lower North Shore (Quebec, Canada) leads me to believe that there has been no real break in the transmission of Catholicism since the first conversions in the 17th century. This observation is consistent with the fact that nowadays, the elders of Unamen Shipu (La Romaine) almost all claim to be Catholics, a religion inherited from their ancestors and which, from their point of view, also has a very ancient history. Nevertheless, when one talks to these knowledge holders, one quickly understands that the adoption of Catholicism has not erased the so-called "traditional" elements of their cosmology. The stories of the elders of Unamen Shipu evoke the use of shamanic power, the intervention of animal powers, premonitory dreams and other phenomena which, at first sight, seems incompatible with Catholic doctrine. These contemporary testimonies thus lead us to reframe Innu religiosity and to understand that Catholicism and shamanism form, in their case, a single form of religious expression. This thesis is not, however, a study of conversion. Rather, I seek to understand Innu cosmology in the terms in which it is presented today and, more specifically, how Catholicism has been adopted from the understandings that are specific to this form of sociality. To do so, I use ethnographic, comparative, and historical methods to inform my anthropological analyses. Indeed, since 2015, I have accumulated more than 11 months of fieldwork in the Unamen Shipu community, more than three of which were spent in the forest among hunting groups. My ethnographic experiences and my interviews with the elders of Unamen Shipu orient my historical research by giving me keys to understanding, but also linguistic bases to approach ancient texts concerning the Innu. I propose to understand Innu cosmology as a hierarchy of life by which I mean space of shared relationality in which the different beings - humans, animals, shamans, master entities, God, etc. - enter into relations from their position in the hierarchy. This implies that the point of view and relational structures are contextual to the position occupied by each. The cosmos as a hierarchy of life is a coherent relational space that unfolds through a series of hierarchically and recursively organized levels. The two limits of this series represent the boundaries of the system, marked by the infinite and the universal, where the principles of immanent causes are located: manitushiun and tshishe-manitu. This theoretical point of view leads me to define the major parameters of Innu sociality on the basis of the relational structures which characterize the relations between each beings. This analysis brings out the importance of the gift, but also its fundamental ambiguity which founds a particular aesthetic regime as well as different relational futures based on positive reciprocity (the gift) and negative reciprocity (predation). An analysis of the terms used by the Innu to name God leads me to propose that the Catholic idea of a supreme God was quite compatible with the hierarchical cosmos of the Innu. On the other hand, I also conclude that the Catholic discourse has made it possible to compensate for the omnipresent ambiguity of Innu cosmology and sociality, which is manifested by the emergence of a new type of ritual specialists and by the adoption of a new moral order that are situated in the continuity of the forms of ritual expression previously known to the Innu.
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Essai d'analyse de trois langues polysynthétiques

Bourcier, André 18 April 2018 (has links)
Cette thèse explore la réalité sous-jacente à un aphorisme d'Edward Sapir voulant que certaines langues aient des mots plus longs que d'autres et que la longueur des mots est déterminée par le « génie » de ces langues. Cet aphorisme est à l'origine du terme « polysynthétique » que l'on trouve aussi bien en typologie (Sapir 1921) que dans des études plus formelles (Baker 1996). Nous proposons que la définition du terme « polysynthétique » s'appuie sur la variation des champs d'application de la morphologie et de la syntaxe, tant au niveau des unités qu'au niveau des procédés qui permettent la construction des mots dans ces langues. Nous proposons aussi que cette variation s'inscrit dans des limites précises susceptibles d'être modélisées. À partir d'une analyse comparative d'un grand nombre de constructions lexicales et syntaxiques dans trois langues dites polysynthétiques (siglitun, innuaiamûn et gwich'in) appartenant à trois familles linguistiques distinctes (eskaléoute, algonquienne et athabaskane), nous présentons un modèle dynamique qui offre une interprétation plausible de la construction des mots polysynthétiques et de l'évolution du « génie » de ces langues.
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Grammaticographie des langues minoritaires : le cas de l'innu

Baraby, Anne-Marie 17 April 2018 (has links)
Cette thèse, portant sur la conception de grammaires de référence pour les locuteurs de langues minoritaires, se veut une contribution au développement d'une discipline émergente des sciences du langage, la grammaticographie, discipline qui cherche à promouvoir et à encadrer la description grammaticale des langues du monde, surtout celles qui sont peu documentées et menacées de disparition. Plus précisément, nous proposons dans notre travail un cadre et des principes d'ordre théorique, méthodologique et pratique en vue de construire cette grammaticographie, mais en nous intéressant spécifiquement aux besoins et aux attentes des locuteurs de langues minoritaires, et ce, en nous basant sur notre expérience de grammairienne de la langue innue (langue amérindienne parlée au Québec) et sur notre projet d'une grammaire pour ces locuteurs. Nous traitons un certain nombre de questions et de problèmes auxquels nous nous sommes heurtée dans la mise en œuvre de notre entreprise et nous proposons, à partir de notre champ d'expérimentation qu'est la langue innue, nos solutions, avec l'objectif d'établir les bases d'une grammaticographie s'adressant prioritairement aux locuteurs de langues sous-documentées, premiers acteurs de la survie de leurs langues. Après avoir défini ce que nous entendons par grammaire de référence, nous étudions la question cruciale du choix du ou des destinataires d'une grammaire de langue minoritaire, puis nous examinons les objectifs, l'approche théorique et l'organisation structurale ou fonctionnelle à privilégier pour ce type d'ouvrage qui vise principalement les locuteurs non spécialistes. Nous traitons ensuite du contenu proprement dit de la grammaire, sous différents angles, dont ceux relatifs à la forme et au fond, en nous attardant plus particulièrement aux questions qui ont trait à la langue de rédaction, au métalangage et à la terminologie grammaticale, à la norme et à la variation dialectale, à l'étendue et à la profondeur de la description grammaticale, au choix des faits linguistiques faisant l'objet de la description, à l'organisation matérielle de l'ouvrage, à la présentation des exemples servant à soutenir le texte grammatical, à la place donnée aux informations non grammaticales ou non linguistiques. Parmi les solutions retenues pour la grammaire de l'innu, mentionnons la proposition d'une grammaire multiniveaux pour tenir compte de lectorats diversifiés, le choix du locuteur enseignant de langue comme public cible prioritaire, l'organisation du contenu selon une perspective mixte structurale et fonctionnelle, le choix d'une langue de grande diffusion comme langue de rédaction et pour le métalangage. Les situations linguistiques de communautés de langues minoritaires ne sont pas partout les mêmes, mais nous croyons que plusieurs des principes grammaticographiques proposés pour la langue innue pourront être utiles aux locuteurs de ces langues moins documentées. / This dissertation, a study of how reference grammars can be developed for speakers of minority languages, contributes to the newly emerging field of grammaticography, the science devoted to the grammatical description of languages, particularly those which are poorly documented and endangered. The present study addresses fundamental theoretical, methodological and practical concerns related arising in grammaticography, taking as an example key issues arising in the development of a grammar for native speakers of Innu, an Amerindian language spoken in Quebec. Starting from an analysis of problems encountered in the course of documenting the grammar of Innu, this dissertation explores how grammaticography can best respond to the specific and very urgent needs of speakers of endangered and poorly documented languages. The study opens with an analysis of the concept of reference grammar. It then considers how potential users of reference grammars can be identified in minority language contexts and how grammars can be structured in order to meet the needs of users who are native speakers of the language without being language specialists. The study next addresses the problem of content, considering both what to include and how to include it. In this section particular attention is paid to making metalinguistic and terminological choices, establishing grammatical norms and handling regional variations, deciding on the depth and breadth of grammatical description to include, selecting grammatical points to include, organizing the selected content optimally, choosing and integrating illustrative examples, and including key non linguistic information. Next follows a discussion of the various solutions arrived at in the case of writing a reference grammar for the Innu language. Among these figure the use of a multilevel approach designed to address the needs of a varied reading public, the selection of teachers as the target audience, the organization of content according to a hybrid structural-function approach, and the decision to write the grammar in a majority language. Although the challenges posed by the creation of minority language reference grammars vary substantially from one context to the next, it is hoped that many of the basic grammaticographie principles developed within the framework of this study will prove useful to others engaged in reference grammar writing in the case of endangered and poorly documented languages.
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De l'engagement communautaire à la défense du territoire : les voix politiques des femmes innues face à l'exploitation minière

Delisle L'Heureux, Catherine 09 1900 (has links)
Le point de départ de cette étude est un sujet d’actualité qui fait l’objet de controverses au Québec depuis 2011 : le Plan Nord, un projet de développement économique visant la mise en valeur et l’exploitation des ressources naturelles au nord du Québec. En particulier, cette étude s’intéresse à la résistance des innu ishkueu (femmes innues) à ce projet, plus précisément dans un contexte d’exploitation minière. L’angle choisi est celui du parcours d’engagement des actrices participant à ces mouvements de résistance. L’analyse proposée s’appuie sur une enquête de terrain de trois mois, réalisée au sein des communautés de Uashat mak Mani- Utenam et Matimekush-Lac John, au cours de laquelle des entretiens semi-dirigés furent réalisés. Conjuguant les théories féministes autochtones, la notion de résistance au quotidien et l’étude des carrières militantes, cette recherche a pour objectif de démystifier certaines dimensions des voix politiques féminines innues dans la défense du territoire. Dans un premier temps, elle présente une perspective ethnohistorique de la résistance des femmes innues face à l’exploitation minière. Le but est de contribuer aux initiatives offrant une alternative à la version dominante de l’histoire minière du Québec (blanche, masculine), qui a doublement occulté les savoirs situés des femmes autochtones. Dans un second temps, elle s’attarde aux parcours d’engagement des femmes rencontrées et à leur engagement communautaire. Ceci nous a amené à examiner dans quelle mesure les modes d’action locale des femmes innues au sein de leur communauté se transfèrent dans la défense du territoire. Enfin, elle s’intéresse à la construction des subjectivités politiques des innu ishkueu en s’appuyant sur des repères théoriques situant la politique de résistance des femmes autochtones. / The Plan Nord, an economic strategy to develop and extract natural resources in northern Quebec, and the departure point of this study, has been a matter of controversy in Quebec since 2011. This study looks specifically at the resistance of the innu ishkueu (Innu women) to the mining-related aspects of the Plan by examining the involved women’s paths of engagement. Analysis is based on a three-month field study carried out in the communities of Uashat mak Mani-Utenam and Matimekush-Lac John, during which semi-structured interviews were conducted. This research jointly uses aboriginal feminist theories, the concept of everyday resistance, and the study of militant careers, in order to demystify aspects of the innu ishkueu political voices that are being raised in defence of the land. First, an ethnohistorical perspective of Innu women’s resistance to mining is presented. This is intended to contribute to other initiatives to provide alternatives to the dominant narrative of Quebec’s mining history (white, male), which has had the effect of doubly obscuring aboriginal women’s perspectives. This is followed by an examination of the paths of engagement and the types of community involvement of the women interviewed. This section leads to examination of the extent to which Innu women’s local modes of action are being transferred to their struggle to defend the land. Lastly, the paper presents an analysis of the construction of innu ishkueu political subjectivities using theories on the politics of resistance of aboriginal women.
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Les relations entre Autochtones et Allochtones en milieu urbain : le point de vue des Innus de Sept-Îles, Uashat et Maliotenam

Leroux, Shanie 07 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche qualitative s'intéresse au point de vue des Innus de Sept-Îles, Uashat et Maliotenam, sur les relations entre Autochtones et Allochtones en milieu urbain. D'une part, elle s'inscrit dans le constat d'une marginalisation persistante des Autochtones, qui constitue un facteur contributif majeur des problèmes sociaux vécus. D'autre part, elle s'ancre dans les nouvelles transformations de la présence autochtone dans les villes québécoises, qui vont dans le sens d'une appropriation. À partir du point de vue innu, la recherche a pour objectif de saisir les caractéristiques des relations à l'étude, de voir quels espaces urbains les influencent et d'identifier des pistes d'action à mettre en place pour favoriser un meilleur vivre ensemble dans la ville. La démarche s'appuie sur une approche clinique et intercultureIle, ainsi que sur cinq repères conceptuels qui en émergent : l'espace urbain, le sujet-acteur, l'altérité, la marginalisation et la concitoyenneté. La cueillette des données a été réalisée à l'aide de deux entretiens individuels exploratoires et de quatre entretiens collectifs, réunissant vingt-quatre participants. Une observation participante a également été effectuée dans le cadre de deux séjours sur le terrain. L'analyse des données démontre une relégation des Innus à la marginalité, qui s'ancre dans une forte méconnaissance et a des impacts considérables sur leur vie individuelle et collective. Le rapport à l'espace dans la ville est révélateur des diverses dynamiques sociales qui y existent et est teinté par des événements historiques toujours bien présents dans la mémoire collective. Par ailleurs, les Innus sont actuellement en processus de réappropriation de leur expérience et se présentent d'ores et déjà comme un acteur social important de la ville. La pluralité de pistes d'action nommées par les participants laisse voir un désir réel de collaboration et de partage, dans le respect de la singularité de chacun. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : autochtones, lnnus, relations interculturelles, Côte-Nord, milieu urbain.
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L'influence d'une pratique de la pédagogie ouverte et interactive sur le développement du concept de soi et de l'habileté de prise en charge chez des élèves de première année du primaire en milieu autochtone /

Cleary-Bacon, Sandra, January 1995 (has links)
Mémoire (M.Ed.)--Université du Québec à Chicoutimi, 1995. / Document électronique également accessible en format PDF. CaQCU
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Résistances des Innu.es de Pessamit face aux violences systémiques

Capone, Mathilde 01 1900 (has links)
No description available.
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L'origine de Mishtapeu : les relations tutélaires dans les pratiques ancestrales innues par l'analyse des récits traditionnels

Lévesque, Philippe 04 1900 (has links)
Cette étude propose d’examiner deux traits caractéristiques concernant les relations tutélaires chez les Innus et les Naskapis de l’est du Canada. Par contraste avec l’ethnographie d’autres groupes autochtones de la famille algonquienne, celle des Innus, d’un côté, est élusive quant aux relations tutélaires avec les animaux, tandis que de l’autre côté, les relations avec une entité anthropomorphe, Mishtapeu, y sont omniprésentes. Par l’analyse de récits traditionnels, des mythes, ce travail vise à évaluer si cet état singulier des relations tutélaires chez les Innus et Naskapis découlerait de transformations cosmologiques ayant opéré dans un passé plus ou moins récent, et qui auraient eu comme conséquence, premièrement, l’affaiblissement graduel des relations tutélaires avec des animaux, et deuxièmement, l’émergence et la consolidation de Mishtapeu. L’analyse d’un premier groupe de récits, à travers une approche structuraliste syntagmatique, tente d’y repérer la charpente d’un rituel d’obtention d’une entité tutélaire animale afin de démontrer la profonde influence du complexe de l’animal tutélaire chez les Innus. Ce sont les relations avec Mishtapeu que l’analyse d’un deuxième groupe de récits tente d’éclaircir. Les analyses diffusionnistes et symboliques tentent alors de déterminer un moment et un lieu d’émergence de l’entité ainsi que de proposer des pistes conceptuelles crédibles de son origine. / This study proposes to examine two characteristic features of guardian relationships among the Innu and Naskapi of eastern Canada. In contrast to the ethnography of other Aboriginal groups of the Algonquian family, the Innu ethnography, on the one hand, is elusive with respect to guardian relationships with animals, while on the other hand, relationships with an anthropomorphic entity, Mishtapeu, are omnipresent. Through the analysis of traditional narratives, also myths, this work aims to evaluate whether this singular state of guardianship relations among the Innu and Naskapi stems from cosmological transformations that took place in the more or less recent past, and that would have resulted, firstly, in the gradual weakening of guardianship relations with animals, and secondly, in the emergence and consolidation of Mishtapeu. The analysis of a first group of stories, through a syntagmatic structuralist approach, attempts to identify the framework of a ritual for obtaining an animal tutelary entity in order to demonstrate the profound influence of the complex of the tutelary animal among the Innu. It is the relationship with Mishtapeu that the analysis of a second group of stories attempts to clarify. Diffusionist and symbolic analyses then attempt to determine a time and place of emergence of the entity as well as to propose credible conceptual tracks of its origin.
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Préoccupations, valeurs et aspirations des Innus d'Essipit relativement à leur territoire ancestral, le Nitassinan

St-Georges, Gitane 16 April 2018 (has links)
Les autochtones sont devenus des acteurs incontournables du milieu forestier et la gestion forestière doit désormais tenir compte de leurs préoccupations, valeurs et aspirations. Ce projet présente une étude de cas avec la communauté des Innus d'Essipit, dont une quarantaine de membres ont participé à une série de groupes de discussion. Une analyse qualitative des propos des participants permet de mieux comprendre les valeurs des Innus, leur utilisation du territoire et leur vision de l'avenir. Principalement, leur territoire ancestral, le Nitassinan, constitue l'élément central de leur identité. Le lien des membres d'Essipit au territoire est toujours très fort et ceux-ci sont animés par un devoir de respect et de responsabilité envers le Nitassinan. L'occupation du territoire, un développement axé sur la mise en valeur des ressources naturelles et l'obtention de pouvoirs décisionnels accrus sont perçus comme des moyens de se réapproprier le territoire et d'assurer le développement socio-économique et culturel de la communauté.

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