Spelling suggestions: "subject:"ännu"" "subject:"innu""
41 |
Préoccupations, valeurs et aspirations des Innus d'Essipit relativement à leur territoire ancestral, le NitassinanSt-Georges, Gitane 16 April 2018 (has links)
Les autochtones sont devenus des acteurs incontournables du milieu forestier et la gestion forestière doit désormais tenir compte de leurs préoccupations, valeurs et aspirations. Ce projet présente une étude de cas avec la communauté des Innus d'Essipit, dont une quarantaine de membres ont participé à une série de groupes de discussion. Une analyse qualitative des propos des participants permet de mieux comprendre les valeurs des Innus, leur utilisation du territoire et leur vision de l'avenir. Principalement, leur territoire ancestral, le Nitassinan, constitue l'élément central de leur identité. Le lien des membres d'Essipit au territoire est toujours très fort et ceux-ci sont animés par un devoir de respect et de responsabilité envers le Nitassinan. L'occupation du territoire, un développement axé sur la mise en valeur des ressources naturelles et l'obtention de pouvoirs décisionnels accrus sont perçus comme des moyens de se réapproprier le territoire et d'assurer le développement socio-économique et culturel de la communauté.
|
42 |
Nitshissituten : mémoire et continuité culturelle des Pessamiulnuat en territoires inondésGagnon, Justine 05 October 2024 (has links)
À partir des années 1950, la communauté innue de Pessamit voit son territoire ancestral radicalement bouleversé par l’intrusion de l’industrie hydroélectrique sur plusieurs des principales rivières qui le sillonnent. Culminant avec l’érection du célèbre barrage Manic-5 sur la rivière Manicouagan vers la fin des années 1960, cette période particulièrement florissante pour l’économie et la politique québécoises a ainsi contribué à l’attribution d’un caractère hautement symbolique à ces infrastructures bétonnées. Or, pour les Pessamiulnuat (les Innu.e.s de Pessamit), cette épopée industrielle a d’abord et avant tout signé la fin d’un mode de vie largement axé sur la navigation, si ce n’est la disparition de vastes territoires de chasse, sites culturels, sentiers de portages, etc. En l’absence de fouilles archéologiques ayant précédé la plupart des inondations, il n’est par conséquent resté de cet héritage que le souvenir qu’en conservent encore aujourd’hui ceux et celles ayant connu les rivières avant leur transformation. La thèse s’interroge sur le caractère intangible de cet héritage dorénavant ennoyé, puis sur les manières de le préserver et de le mettre en valeur, a posteriori. Au su de cette relation singulière liant la mémoire du territoire aux lieux et aux trajectoires qui la supportent et la rendent possible, il convient de s’interroger sur les voies qu’emprunte l’effort de rappel, alors même que ses référents disparaissent ou deviennent inaccessibles. Autrement dit, comment procède la réactivation de souvenirs à fortes composantes géographiques lorsque les lieux auxquels ceux-ci se rattachent n’existent plus dans leur forme matérielle? Y a-t-il quelque chose qui se transmet par-delà les ruptures historiques et culturelles, de sorte que la mémoire d’un lieu puisse être entretenue, sans nécessairement y avoir vécu ou y être passé ? Est-il même pertinent d’assurer à ces géographies d’autrefois une forme de pérennité ? Tablant sur les principes de la recherche-action et participative, la présente démarche s’est appuyée sur une série d’outils favorisant la collaboration avec le Conseil des Innus de Pessamit, tout en assurant des retombées concrètes pour les membres de la communauté. En plus des entretiens semi-dirigés réalisés auprès des Pessamiulnuat, des activités de cartographie participative ont été menées, alors que la tenue d’une exposition au Centre communautaire Ka Mamuitunanut a fait office de stratégie de diffusion et de validation des résultats préliminaires. Empruntant les sentiers que recomposent sans cesse les souvenirs de ceux et celles ayant navigué sur les rivières avant qu’elles ne soient harnachées, cette thèse met en lumière les particularités d’un patrimoine du « quotidien », profondément enraciné dans la culture de la navigation. Elle démontre à cet égard que l’effort de rappel, nécessaire dans la création des savoirs géographiques, rend par le fait même leurs composantes vivantes et pérennes, ce même longtemps après que les entités auxquelles elles réfèrent aient disparu. Elle s’intéresse en outre aux dernières avancées en matière de cartographie culturelle et critique pour supporter les pratiques mémorielles, puis aux stratégies commémoratives les plus adéquates pour révéler l’esprit de lieux radicalement transformés. Ainsi, les résultats obtenus ont servi de tremplin vers des initiatives très concrètes de mobilisation des connaissances et de mise en valeur patrimoniale, assurant à cet héritage intangible une inscription spatiale garante d’une plus grande visibilité. La conception d’une infrastructure informative (belvédère) a en effet permis d’interroger les catégories et les postulats propres à la gestion patrimoniale, révélant la nécessité, pour les Pessamiulnuat, de faire de ce patrimoine largement transformé un espace vivant, habité et utilisé dans le temps présent. Ces constats ont enfin jeté les bases d’une réflexion critique quant au rôle de la mémoire dans la construction et la documentation du passé, de même que dans la continuité culturelle, des éléments constitutifs de la reconnaissance des droits ancestraux autochtones au Canada. Les différents chapitres fournissent ainsi des clés d’analyse souvent négligées pour appréhender les tensions sous-jacentes à cette reconnaissance, qu’il s’agisse de l’opposition réductrice entre les patrimoines matériel et immatériel, ou encore de la tension persistante entre des recours au passé fondés sur l’écriture et la tradition orale. Alors que les preuves d’occupation du territoire et les stratégies d’affirmation culturelle sont au coeur des négociations et des revendications territoriales menées par les communautés innues du Québec, la question de la valorisation d’un patrimoine géoculturel invisibilisé par le développement hydroélectrique devient pour ainsi dire déterminante. Car le travail de mémoire constitue en définitive un impératif de justice. Mots-clés: Paysages ennoyés; patrimoine intangible; territoires autochtones; Innu.e.s de Pessamit; développement hydroélectrique; lieux de mémoire; continuité culturelle; justice spatiale; cartographie. / Beginning in the 1950s, the Innu community of Pessamit saw its ancestral land radically transformed by the intrusion of the hydroelectric industry on several of its major rivers. Culminating with the erection of the well-known Manic-5 dam on the Manicouagan River in the late 1960s, this flourishing period for Québec's economy and its political affirmation contributed to the highly symbolic character to these infrastructures. However, for the Pessamiulnuat (the Innus of Pessamit), this industrial endeavor has first and foremost brought about the end of a way of life relying largely on navigation, along with the disappearance of vast hunting grounds, cultural sites, portage trails, etc. In the absence of any archaeological surveys preceding the floods, what remains of this geocultural heritage are the memories of those who navigated the rivers before their transformation. This research project explores the now intangible nature of this flooded heritage, as well as the ways to preserve and enhance it, a posteriori. Drawing on the singular relationship linking memory to places and trajectories, it seems relevant to question the various paths memory – and the remembering process – take when those geographical bearings disappear or become inaccessible. In other words, how can the awakening of memories deeply intertwined with places and landscapes take place when these geographical features no longer exist in their tangible form? Furthermore, is there something that can be transmitted beyond historical and cultural disruptions, so that the memory of a place can be maintained, without necessarily having lived or been there? Is it even relevant to ensure a form of continuity for these past geographies? Based on participatory action research principles, this project relied on a variety of tools that promoted a deep collaboration with the Innu Council of Pessamit, while providing tangible benefits to the community members. In addition to semi-directed interviews that have been conducted with the Pessamiulnuat, participatory mapping activities were used, whereas the creation of an exhibition at the Ka Mamuitunanut Community Center served as a strategy for disseminating and validating preliminary results. Following the trails of memories shared by those who navigated the rivers before they were harnessed, this dissertation highlights the specificities of a « daily practice » heritage, deeply rooted in a navigational culture. It demonstrates that the remembering process, as part of geographical knowledge acquisition, renders its components alive and sustainable, even long after the places they refer to have disappeared. This dissertation also addresses the scope and opportunities recent advances in cultural and critical cartography may offer to support the remembering process, as well as to represent its visual components. Furthermore, it focuses on commemorative strategies that can reveal the spirit of places which have been drastically transformed. In fact, the research outcomes served as a starting point for very concrete knowledge mobilization initiatives and heritage preservation activities, aiming to provide this intangible patrimony a spatial inscription, guaranteeing greater visibility. The design of an informative platform (belvedere) allowed us to question the categories and assumptions promoted by heritage management institutions, revealing the need for the Pessamiulnuat to turn this largely transformed heritage into a living, inhabited and used space in the present time. These observations lay the foundations for a critical reflection on the role of memory in the construction and documentation of the past, along with cultural continuity, which are at the foundation of Aboriginal rights recognition in Canada. This dissertation thus provides analytical keys that are often overlooked in order to grasp the tensions underlying this recognition, be it the reductive opposition between tangible and intangible heritage, or the persistent tension between writing and oral traditions. Since proof of land use and Indigenous cultural affirmation strategies are at the heart of the negotiations and land claims led by the Innu communities of Quebec, the enhancement of such an invisibilized geocultural heritage is key. For memory work is ultimately a question of justice. Keywords: Flooded landscapes; intangible heritage; Indigenous lands; Innus of Pessamit; hydroelectric development; place of memory; cultural continuity; spatial justice; mapping.
|
43 |
Effets de l'intégration d'éléments relevant de la tradition orale dans la classe de français sur l'identité d'apprenant d'élèves innusDesgagné, Joanie 08 May 2024 (has links)
Notre recherche vise à comprendre comment l’intégration d'éléments relevant de la tradition orale, d'une culture d'oralité, dans la classe de français au sein d'une communauté innue peut influencer le rapport au savoir, voire l’identité d’apprenant des élèves. Nous avons ainsi cherché à intégrer divers fragments culturels autochtones, innus, dans l’apprentissage du français. En effet, la culture innue en est une d’oralité ; les élèves passent alors par une langue seconde pour accéder à la littératie et présentent ainsi souvent un retard difficile à combler en lecture et en écriture. Nous avons donc développé et expérimenté, en collaboration avec les élèves d’une classe de l’école primaire et des membres de la communauté innue, dont une conteuse innue, des moyens d’intégrer la culture d'oralité par la tradition orale – chants, mythes, légendes, poésie – dans la classe de français tout en suivant la Progression des apprentissages en français du Programme de formation de l'école québécoise. Les leçons qui se sont déroulées sur trois semaines s'inspiraient du modèle ethnologique des ateliers interculturels de l’imaginaire permettant aux élèves de construire leur compréhension des oeuvres choisies, de se les approprier et de voir l’impact sur leur rapport à la langue française et sur leur identité d’apprenant. Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès des élèves, et ce, avant et après l’expérimentation. L’identité d’apprenant des sujets à l’étude a connu une évolution puisque le regard de ceux-ci sur l’école et l’apprentissage du français notamment s’est vu modifié.
|
44 |
L'amertume des Gardiens de la Terre : les Memekueshuat dans la tradition orale innueParcoret, Florence 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire constitue un exercice exploratoire sur le thème des Memekueshuat dans la tradition orale des Innus de la Haute et de la Basse Côte-Nord du Québec. Il traite du genre de relation établi entre les Innus et les Memekueshuat et examine plus particulièrement comment la rencontre avec ces derniers fut interprétée, comprise et actualisée au cours des générations par les Innus. Il montre que les Memekueshuat faisaient entièrement partie de l'univers spirituel des Innus, qu'ils avaient leur place au sein du cosmos et qu'ils étaient des êtres avec lesquels les Innus établirent des liens étroits et privilégiés. Ainsi, ce mémoire veut rendre compte de la manière dont les Innus vivaient et concevaient la croyance aux Memekueshuat dans leur environnement, et apporter un éclairage supplémentaire sur leur système de pensée et leur vision du monde. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
|
45 |
"Minuenimun", le sentiment du bien-être : la guérison communautaire chez les Innus d'Unamen Shipu (Basse-côte-Nord du Québec)Beaulieu, Alexandra 18 April 2018 (has links)
Cette étude porte sur le mouvement de guérison autochtone au Québec et questionne plus particulièrement la guérison communautaire, comme tendance actuelle, comme processus et comme pratique. Elle s'appuie sur une ethnographie, réalisée en 2005, dans la Communauté innue d'Unamen Shipu, sur la Basse-côte-Nord du Québec. Dans cette thèse, je questionne les sens variés de la guérison « communautaire » pour ce peuple de chasseurs nomades, contraints dans les années 1950 par le gouvernement canadien d'habiter dans des réserves. Je m'inspire des théories de la souffrance sociale en anthropologie et j'interroge de manière interprétative et critique le mouvement de guérison. Depuis le début des années 2000, la Communauté d'Unamen Shipu connaît un important dynamisme de guérison communautaire avec la mise en place de rituels de tentes à sudation et un projet de thérapies mixtes sur le Territoire avec des psychologues et des aînés. Ce processus de guérison génère dans la Communauté d'importantes réflexions sur la tradition et l'identité innue, sur les relations intergénérationnelles et sur la légitimité des acteurs de la guérison. Dans cette recherche exploratoire, l'attention est portée sur les discours et les expériences de la souffrance sociale et de la guérison communautaire, mais aussi sur les dynamiques d'échange et d'appropriation avec les réseaux pan-amérindiens de la guérison. Finalement, cette étude discute de la dynamique actuelle de la guérison communautaire et de ses enjeux multiples pour les Innus : au niveau de leurs subjectivités, de leur être-au-monde, de leurs valeurs de réciprocité, de leur autonomie, etc. Elle traite plus largement des innovations culturelles, de la résilience, de la résistance et de la démarche de décolonisation des Premières Nations dans le contexte canadien.
|
46 |
L'incorporation nominale en innu et les mots en -Vche en français : deux études de morphologie basée sur le motDubé, Jaïmé January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
|
47 |
L'incorporation nominale en innu et les mots en -Vche en français : deux études de morphologie basée sur le motDubé, Jaïmé January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
|
48 |
«Le territoire c'est la valeur» : analyse des changements économiques et cosmologiques chez les Innus d'Unamen ShipuDuchesne, Émile 08 1900 (has links)
No description available.
|
49 |
Le développement durable entre Kapakᶸ et Québec : étude culturelle de discours institutionnels québécois et innus sur la RomaineVoyer, Julien 12 1900 (has links)
Ce mémoire se penche sur un sujet d’actualité qui fait l’objet de polémiques ponctuelles au Québec depuis 2006 : La Romaine, la construction d’un complexe hydroélectrique qui harnache l’une des dernières grandes rivières sauvages de la province. Spécifiquement, cette étude s’intéresse à des discours institutionnels québécois et innus sur ce projet. L’analyse s’appuie sur des mémoires déposés à la consultation menée en 2008 par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Faisant converser les études de l’ethnicité, le concept de colonialisme d’occupation blanche [settler colonialism] et les études culturelles, ce mémoire jette de nouvelles lumières sur le rôle des dispositifs du développement durable et des grands barrages en contexte colonial. En premier lieu, cette recherche présente une trame historique sur le renouveau de la relation entre peuples innu et québécois centrée, tour à tour, sur l’agriculture, l’exploitation forestière et les grands barrages. L’objectif est d’exposer comment ce rapport interethnique, en constante mutation, a été marqué par différents modes d’aménagement du territoire. Dans un deuxième temps, ce portrait nous amène à examiner la conjoncture sociopolitique d’où émerge la Romaine. Suivant cette contextualisation, l’application d’une grille d’analyse des débats sociotechniques permet de découvrir les manières dont le développement durable module les systèmes de représentations collectives à l’égard des rapports interethniques et des régimes énergétiques contemporains. Cette analyse expose, simultanément, la régénérescence d’un imaginaire d’occupation colonial québécois et l’émergence de contre-discours innus. Ultimement, cette recherche se conclut en interrogeant les termes et possibilités d’un développement durable décolonial. / The event on which this thesis aims its focus is a topic of controversy in Quebec since 2006 : la Romaine, a hydroelectric complex involving the harnessing of one of the last great wild rivers in the province. Specifically, this study examines the new Innu and Quebecer institutional discourses on this project. The analysis takes as material of study the reports submitted to the consultation conducted in 2008 by the Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Establishing a dialogue between ethnic studies, the concept of white settler colonialism and cultural studies, this paper sheds light on the role of the apparatus of sustainable development and of great dams in a colonial context. First, this research provides an historical framework on the renewal of the relationship between Quebec’s and Innu’s people centred, in turn, on agriculture, logging and large dams. The goal is to explain how this interethnic relationship, in constant metamorphosis, has been marked by different models of settling the territory. Secondly, this picture leads us to examine the socio-political situation from which emerges la Romaine. Following this contextualization, the application of a socio-technical grid of analysis allows to discover the ways in which sustainable development modulates the collective systems of representations in regards to interethnic relations and contemporary energetic regimes. This analysis expose simultaneously the regeneration of a settler’s imaginary for the Quebecers and the emergence of counter-discourses for the Innus. Ultimately, this research concluded by questioning the terms and possibilities of a decolonial sustainable development.
|
50 |
Médias, innus et allochtones : l'image des Premières Nations dans les journaux de la Côte-Nord et des effets sur les rapports interethniquesLoranger-Saindon, Arianne 12 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la projection dans les journaux d'enjeux politico-économiques et territoriaux concernant les Innus de la Côte-Nord et sur ses effets sur leur cohabitation avec les allochtones pendant la période des négociations territoriales de l'Approche commune (2000-2004). Il cherche à explorer certains effets de ces images sur la manière dont les Innus et les allochtones se représentent et représentent l'Autre, agissent, et éventuellement, interagissent. Pour ce faire, il s'appuie sur la notion voulant qu'il existe un imaginaire social québécois portant sur les autochtones. Cet imaginaire est ici abordé selon un modèle inspiré de l'analyse critique du discours. Cette approche permet de produire une analyse socioculturelle des textes tenant compte des processus interactifs de fabrication de sens mettant en jeu les producteurs du texte, le texte lui-même et ses récepteurs, et ainsi, de documenter le contexte de production des discours médiatiques sur les autochtones et de comprendre comment ceux-ci affectent la cohabitation des groupes concernés.
|
Page generated in 0.0386 seconds