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Contribution de la Pollution Atmosphérique aux Inégalités Socio-Spatiales de Santé :<br />Analyse Écologique du Risque d'Infarctus du Myocarde dans l'Agglomération de Strasbourg

Havard, Sabrina 18 December 2008 (has links) (PDF)
Le constat des inégalités sociales de santé est aujourd'hui solidement établi dans la majorité des pays industrialisés. Parmi les facteurs susceptibles d'expliquer une partie de ces inégalités ont été avancées les expositions environnementales, notamment celles à la pollution atmosphérique. En effet, les populations socio-économiquement défavorisées peuvent être à la fois plus exposées à la pollution atmosphérique et plus sensibles aux effets sanitaires en résultant. L'objectif de cette thèse était d'explorer la contribution de la pollution atmosphérique aux inégalités sociales de santé, en avançant dans la compréhension des mécanismes en jeu. Dans ce contexte, nous avons choisi de nous intéresser à l'association à court terme entre la pollution atmosphérique et la survenue de l'infarctus du myocarde et d'investiguer cette relation par une approche écologique.<br />Cette étude a été conduite dans la Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS, Bas-Rhin) à l'échelle du quartier de résidence (IRIS). Les infarctus du myocarde survenus parmi la population âgée de 35 à 74 ans entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2003 (n = 1193) ont été recueillis auprès du registre bas-rhinois des cardiopathies ischémiques. Les concentrations horaires de pollution atmosphérique (NO2, PM10, O3 et CO) ont été modélisées par IRIS à l'aide du modèle ADMS Urban. Le niveau socio-économique des IRIS a été estimé à l'aide d'un indice de défaveur construit par analyse en composantes principales à partir des données du recensement.<br />Nous avons tout d'abord cherché à évaluer le degré d'injustice environnementale qui prévalait sur notre zone d'étude afin de vérifier l'hypothèse d'un différentiel d'exposition à la pollution atmosphérique selon le niveau socio-économique des IRIS. Notre analyse de régression spatiale a démontré l'existence d'inégalités socio-économiques dans l'exposition à la pollution atmosphérique ; les quartiers de défaveur moyenne, localisés aux abords des principales infrastructures routières entourant le centre urbain, étaient les plus exposés à la pollution liée au trafic.<br />Nous nous sommes ensuite intéressés à examiner l'association entre le niveau socio-économique des IRIS et la survenue de l'infarctus du myocarde afin de vérifier l'hypothèse d'inégalités sociales de santé sur notre zone d'étude. Notre analyse bayésienne a montré l'existence de forts gradients socio-économiques du risque d'infarctus du myocarde chez les hommes et les femmes et mis en exergue une vulnérabilité particulière des femmes vivant dans les quartiers les plus défavorisés.<br />Nous avons finalement exploré la contribution de la pollution atmosphérique aux inégalités sociales de santé en examinant si le niveau socio-économique des IRIS modifiait les effets de la pollution atmosphérique sur le risque d'infarctus du myocarde. Notre analyse cas-croisés a révélé un effet plus élevé de la pollution particulaire chez les individus vivant dans les quartiers défavorisés, en particulier les femmes âgées de 55 à 74 ans. Ces résultats, au vu de ceux précédemment rapportés, semblent s'expliquer davantage par un différentiel de sensibilité que par un différentiel d'exposition. La recherche des mécanismes responsables de cette sensibilité exacerbée nécessite d'être poursuivie dans de futurs travaux afin que des actions de santé publique efficaces puissent être mises en œuvre pour protéger ces populations vulnérables.
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Green Politics et aménagement urbain durable à Baltimore : la racialisation du développement durable au coeur du traitement des ghettos / Green Politics and sustainable urban planning in Baltimore : the racialization of sustainable development in the heart of the revitalization of the ghettos

Baffico, Stéphanie 19 September 2017 (has links)
Baltimore fait partie des grandes métropoles américaines qui se sont lancées dans le cercle vertueux du développement durable. Traditionnellement acquise aux votes démocrates, constituée d’une majorité d’Afro-Américains appartenant aux classes sociales défavorisées, et portant les profonds stigmates de la crise industrielle et des récessions économiques successives, la ville offre un terreau favorable aux expériences de gestion urbaine intégrant la notion de durabilité. Bien plus, tant du point de vue des caractéristiques économiques et démographiques que de celui de l’héritage marqué de la ségrégation, c’est la dimension sociale du développement durable et la justice environnementale qui sont en jeu. Depuis 2000, la municipalité a initié deux grands projets intégrant le développement durable dans ses dimensions de « sustainability », « livability » et « smart growth », pouvant être regroupées sous l’appellation de « green politics ». L’essentiel de ses efforts porte sur la revitalisation de deux ghettos du centre-ville tombés en complète déshérence, East Baltimore et West Baltimore. Nous concentrerons notre réflexion sur deux exemples précis de « green politics » (la réhabilitation d’une partie du ghetto d’East Baltimore avec le Grand Piano ; la Red Line, ligne de train qui doit relier les deux ghettos et des zones de friches industrielles au quartier des affaires). À partir de ces exemples, nous étudierons les modes de gouvernance mis en place et le rôle joué par les différents acteurs qui y participent (« anchor institutions », grandes fondations, acteurs publics et associations de quartier). Nous nous interrogerons sur l’émergence de formes inédites de citoyenneté façonnées par ces nouveaux modes de participation à l’aménagement urbain durable. Il s’agira de comprendre si le développement durable est conçu au service des habitants du ghetto afin de lutter contre la pauvreté et les injustices sociales et environnementales, ou si, au contraire, la racialisation de ce concept favorise la gentrification, crée de nouvelles formes de ségrégation et aboutit à la fin programmée des ghettos. / Baltimore is part of the big American metropolises committed in a race for sustainable development. Traditionally a democratic stronghold, with a majority of city dwellers who are poor Afro-Americans, and harshly battered by the industrial crisis and the economic recession, Baltimore City is the perfect laboratory for urban planning projects experimenting sustainable development. Furthermore, with regard to its economic and demographic characteristics and the importance of segregation in the city, the social dimension of sustainable development and the issue of environmental justice are at stake. Since 2000, the Mayor and the City Council initiated two ambitious projects integrating the various aspects of sustainable development (« sustainability », « livability » and « smart growth »), which are all belonging to « green politics ». These efforts are focused on East Baltimore and West Baltimore, two huge ghettos surrounding the financial district in the downtown area. The core of our analysis concerns two projects of green politics (the rehabilitation of a part of the East Baltimore ghetto through the Grand Piano; the Red Line, a train connecting the ghettos, some industrial wastelands and the Central Business District). Through these examples, we will put under study the types of urban governance and urban regimes at work, and the role played by the different stakeholders (« anchor institutions », philanthropic foundations, public actors and neighborhood associations). New forms of citizenship may appear with unheard modes of participation to sustainable urban planning. Sustainable development may be an opportunity to improve the living conditions in the ghetto and fight against poverty and social and environmental injustices. The seamy side of the story may be a racialization of sustainable development nourishing gentrification, creating new forms of segregation and bringing about the death of the ghettos.
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En quête de justice écologique : théorie politique environnementale et mobilisations sociales. / Searching for ecological justice : green political theory and social movements

Lejeune, Caroline 03 December 2015 (has links)
L’étude des mobilisations sociales et institutionnelles nées autour d’un projet d’aménagement urbain – la Zone de l’Union (métropole lilloise, Nord) – permet d’analyser l’évolution théorique de la justice sociale lorsqu’elle se trouve progressivement confrontée aux limites environnementales. Originellement, ces mobilisations sociales étaient éloignées des enjeux spécifiquement écologiques.Mais une lente évolution des revendications s’opère lorsqu’il s’agit de se positionner sur un projet d’ « écoquartier exemplaire » (2006-2022). Nous nous intéresserons au glissement des revendications sociales (fondées sur la justice distributive et la reconnaissance politique) vers des revendications écologiques (élaborées à partir de la confrontation de la justice sociale aux limites environnementales). L’analyse des dispositifs de transformation des discours, des procédures participatives, ainsi que de l’évolution des référentiels théoriques des mobilisations, participe à une réflexion sur les conditions de transformation de la démocratie pluraliste représentative. A travers l’étude de la justice écologique et de ses enjeux, nous proposons de repenser la manière dont les limites environnementales peuvent être intégrées aux pratiques participatives de la démocratie. En nous appuyant sur les travaux de la Green Political Theory, nous montrons également que la justice écologique repose sur une conceptionécocentrée de la justice qui pourrait contribuer à interroger la théorie de la démocratie à partir des interdépendances existentielles entre les sphères sociales et écologiques. / This work aims at analysing the theoretical evolution of social justice when it is progressively confronted to environmental limits. It is based on the study of the social and institutional movements that arose around an urban planning project – the Union Zone – in the metropolis of Lille, Northern France. These social movements were at first concentrating their claims on issues far from ecologicalconcerns. But a slow evolution of their claims took place when they were confronted to a project of “exemplary eco-district” (2006-2022). This work will focus on the shift from social claims (based on distributive justice and political acknowledgement) to ecological claims (where social justice is confronted to environmental limits). Drawing on an analysis of the transformation of discourses, of the participation procedures, and of the evolution of the theoretical frames used by the social movements, we offer an insight on the conditions of transformation of pluralist representative democracy. This analysis of the issues and purposes of ecological justice aims at reconsidering the way environmentallimits could be incorporated into the participative practices of democracies. Drawing on the field of green political theory, this work also aims at showing that ecological justice lays on an ecocentrist view of justice that could contribute to question the theory of democracy in the light of existentialinterdependences connecting the ecological and the social spheres.
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Conflits environnementaux en territoire industriel : réappropriation territoriale et émergence d'une justice environnementale : le cas de l'étang de Berre et de Fos-sur-Mer / Environmental conflicts in industrial areas : territorial re-appropriation and emergence of an environmental justice : the case of the Etang de Berre and the Fos gulf

Osadtchy, Clara 06 July 2015 (has links)
La thèse explore les significations socio-spatiales de plusieurs dynamiques conflictuelles relatives à l'aménagement et à l'environnement en territoire fortement industrialisé. L'analyse porte sur les raisons et la genèse de mobilisations d'habitants et d'acteurs à l'oeuvre depuis les années 2000 autour de l'étang de Berre et du golfe de Fos (Bouches-du-Rhône), territoire en partie annexé pour les besoins du port autonome de Marseille depuis un siècle. La première partie présente les principaux enseignements des sciences humaines sur la compréhension des conflits et propose une lecture spécifique lorsque la scène de ceux-ci engage l'existence de risques industriels. La seconde partie est une photographie, enrichie d'une approche historique, des réalités de la cohabitation entre les villes et les sites à risques sous l'angle des représentations sociales de l'espace vécu, des enjeux environnementaux et des politiques de gestion des risques industriels. La troisième partie s'attache à restituer et analyser plusieurs conflits liés à l'implantation d'un incinérateur, à l'aménagement portuaire et à la mise en oeuvre de nouvelles réglementations en matière de risques industriels et d'urbanisme. La thèse montre que les mobilisations opèrent une mise au jour des fractures du territoire et des inégalités environnementales constitutives des territoires industriels. Elles sont à la fois des objets socio-politiques, démocratiques etenvironnementaux et mettent en jeu des formes de réappropriation territoriale et de justice environnementale.Cette recherche ouvre des perspectives dans l'étude du potentiel d'émergence d'une éco-citoyenneté et de l'intégration sociale de la question environnementale sur des territoires à forte charge environnementale. / The thesis explores the socio-spatial meanings of several conflicting dynamics related to the environment, anddevelopment in a heavily industrialized territory. The analysis focuses on the reasons for and the genesis of mobilizations by inhabitants and actors at work since the 2000s around the Etang de Berre and the Fos gulf (Bouches-du-Rhône), a territory which has been partly annexed for a century to serve the development of the Autonomous Port of Marseille. The first part presents the main social sciences lessons which help to understand the conflict and offers a specific reading when the situation is tied to the existence of industrial risks. The second part is a photograph, enhanced by a historical approach, of the realities of the coexistence between cities and risky sites from the perspective of social representations of livedspace, environmental issues and industrial risk management policies. The third part seeks to restore and analyze several conflicts related to the implementation of an incinerator, port development, and the implementation of new regulations in matters of industrial, and urban risks. The thesis shows that the mobilizations are working on an update of the territory’s fractures and the environmental inequalities inherent to industrial territories. They are socio-political, environmental and democratic objects, and involve forms of territorial reappropriation and environmental justice. This research opens newperspectives in the study of the potential for the emergence of eco-citizenship and the social integration of environmental issues on territories which have a high ecological burden.
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L’analyse des transferts d’eau inter-bassins au défi des conflits et de la justice environnementale. Le cas du fleuve São Francisco (Nordeste du Brésil). / The analysis of interbasin water transfers through the lenses of conflicts and environmental justice. The case of the São Francisco River (Brazilian Northeast).

Roman, Philippe 26 November 2015 (has links)
L'analyse des transferts hydriques inter-bassins massifs a fait l'objet de très peu de travaux en économie. Pourtant ce type d'intervention hydraulique est amené à prendre une place croissante dans la gestion de l'eau au 21ème siècle, dans les pays en développement et émergents notamment. Nous proposons une analyse du point de vue de l'économie écologique d'un projet de transfert hydrique dans le Nordeste du Brésil, en nous penchant particulièrement sur les conflits socio-environnementaux qui ont lieu autour de ce mégaprojet. Dans un premier temps, nous caractérisons le style de développement économique adopté par le Brésil au tournant du siècle ainsi que la dynamique des réformes de la gestion de l'eau. Nous tirons de cette analyse une présentation stylisée du complexe eau-économie nécessaire à la compréhension du projet étudié. Nous discutons ensuite les apports et limites des approches économiques (économie du bien-être, économie de la soutenabilité) de l'évaluation des grands projets hydrauliques. Nous mettons en exergue la spécificité des transferts inter-bassins massifs et proposons une grille d'analyse économique adaptée. Dans une troisième partie, nous approfondissons les conflits socio-environnementaux qui ont eu lieu autour du projet de transfert. Nous proposons une analyse en termes de justice environnementale ainsi qu'une modélisation de type institutionnaliste du conflit et de ses répercussions. / The analysis of massive inter-basin water transfers has been scarcely developed within the discipline of economics. Though, this kind of hydraulic engineering is bound to be ever more widepsread in the 21st century, in particular in developing and emerging economies. We propose an analysis of a water transfer project in Norhteastern Brazil from an ecological economic point of view. We especially investigate the socio-environmental conflicts that take place around this megaproject. In the first place, we characterise Brazil's current style of economic development at the turn of the century, as well as the dynamics of water sector reforms. From such an analysis, we draw a stylised presentation of the water-economy nexus which we deem necessary for the understanding of the project. We then discuss the scope and limits of economic approaches (welfare economics, sustainability economics) to the assessment of large scale water projects. We put an emphasis on the specific features of massive inter-basin water transfers and we propose a suitable economic framework. In a third part, we analyse the socio-environmental conflicts that took place in relation with the transfer project. We propose an environmental justice analysis as well as an institutionalist modeling of the conflict and its impacts.
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Les jeunes et les changements climatiques : quels choix de société?

Pigeon, Michel 20 April 2022 (has links)
Ce sont les jeunes qui sont les premiers concernés par le défi environnemental du réchauffement climatique, car ce sont surtout eux qui auront à vivre les changements sociaux que ce phénomène entraînera inévitablement. Nous avons donc choisi, dans le cadre de notre thèse, de mener une enquête auprès de certaines catégories d'entre eux, dans le but de découvrir, considérant en particulier leurs valeurs, quels changements sociaux ayant des effets sur le mode de vie, et plus généralement quelles contraintes sociales, ils sont disposés à accepter, et à quelles conditions. Pour cela, nous nous sommes employés à déterminer les valeurs auxquelles les jeunes sont le plus attachés, à comprendre comment ils conçoivent le problème des changements climatiques et ses effets à long terme sur la société, à bien saisir la vision qu'ils ont de la société du futur, c'est-à-dire quelles sont les caractéristiques de la société dans laquelle ils souhaitent vivre, et à les interroger sur les conditions requises pour que ce souhait se réalise. Cette enquête a été faite au moyen d'entrevues semi-dirigées d'étudiants et d'étudiantes de niveau universitaire et collégial (technique), mais non de niveau secondaire (professionnel), tel que prévu au départ, à cause des mesures mises en place par le gouvernement en mars 2020 pour faire face à la pandémie de Covid-19. Nous avons toutefois tenté de prendre avantage de cette situation en interrogeant de nouveau, six mois après le début de la pandémie, la moitié des répondants afin de déterminer dans quelle mesure la crise de la Covid-19 avait influencé leur vision de la société future idéale. Nous avons interrogé 20 étudiants de l'Université Laval à l'automne 2019, 14 du Cégep Limoilou à l'hiver 2020, et 17 d'entre eux une seconde fois à l'automne 2020. Les résultats de notre enquête montrent que les répondants peuvent être classés selon six types distincts, soit ceux et celles qui souhaitent: I - des changements radicaux (principalement économiques) et une réduction des inégalités; II - des changements radicaux (principalement économiques) et une réduction des inégalités, mais qui n'ont pas confiance aux autres et à l'éducation; III - des changements radicaux (principalement économiques), mais qui n'ont pas confiance aux autres et à l'éducation; IV - des changements modérés (principalement économiques); V - des changements modérés (principalement économiques), mais qui n'ont pas confiance aux autres et à l'éducation; VI - peu de changements et qui font confiance à la technologie pour régler les problèmes. À l'exception de ceux de type VI (dans l'ensemble, malgré certaines réserves concernant les risques pour les humains, nos répondants sont plutôt d'avis que les progrès technologiques sont intéressants, mais qu'ils ne représentent pas la solution ultime aux défis environnementaux), il y a chez nos répondants un rejet assez généralisé de la société de consommation, même si ce rejet ne se reflète que bien partiellement dans leurs pratiques actuelles et correspond plutôt à leur vision de la société future idéale. Cette vision, il faut le souligner, découle clairement de leurs valeurs acquises au cours de leur socialisation dans un environnement caractéristique de la seconde modernité. Ces résultats confirment, comme nous en avions fait l'hypothèse, que beaucoup de jeunes veulent vivre dans une société dont la priorité est le bien-être des citoyens plutôt que la richesse financière personnelle et que la plupart sont prêts à des changements majeurs de leurs habitudes de vie. Toutefois, pour plusieurs, contrairement à ce que de nombreux penseurs affirment, et contrairement aussi à une de nos hypothèses, le lien entre la protection de l'environnement et la réduction des inégalités sociales n'est pas évident. D'un point de vue théorique, nous croyons que les quatre types de réflexivité développés par Archer (la réflexivité communicative, la réflexivité autonome, la méta-réflexivité, et la réflexivité fragmentée) sont applicables aux différentes visions qu'ont nos répondants de la société idéale, mais qu'il est nécessaire d'y introduire un nouveau paramètre, soit la confiance ou la non-confiance. Ceux et celles qui n'ont pas confiance aux autres et à l'éducation souhaitent un contrôle social beaucoup plus élevé dans la société future idéale. Par ailleurs, les résultats des nouvelles entrevues à l'automne 2020 indiquent que les valeurs sont plutôt stables et qu'elles peuvent être associées à des facteurs de changement social. / Young people will the first to be affected by the environmental challenge of global warming, because it is above all they who will have to live the social changes that this phenomenon will inevitably bring about. We have therefore chosen, within the framework of our thesis, to conduct a survey of certain categories of them, with the aim of discovering, particularly considering their values, which social changes having effects on the way of life, and more generally what social constraints they are willing to accept, and under what conditions. To do this, we have endeavored to determine the values to which young people are most attached, to understand how they perceive the problem of climate change and its long-term effects on society, to fully grasp the vision they have of the society of the future, i.e. what are the characteristics of the society in which they wish to live, and to question them on the conditions required for this wish to be realized. This survey was carried out by means of semi-structured interviews of students at the university and technical college level, but not at the professional secondary level as initially planned, because of the measures imposed by the Québec government in March 2020 to deal with the Covid-19 pandemic. However, we tried to take advantage of this situation by interviewing again, six months after the start of the pandemic, half of the respondents, in order to determine to what extent the Covid-19 crisis had influenced their vision of the ideal future society. We interviewed 20 students from Laval University in the fall of 2019, 14 from Cégep Limoilou in the winter of 2020, and 17 of them a second time in the fall of 2020. The results of our survey show that the respondents can be classified into six distinct types, namely those who wish: I - radical changes (mainly economic) and a reduction in inequalities; II - radical changes (mainly economic) and a reduction in inequalities, but who do not trust others and education; III - radical changes (mainly economic), but who do not trust others and education; IV - moderate changes (mainly economic); V - moderate changes (mainly economic), but who do not trust others and education; VI - few changes and who trust technology to fix the problems. With the exception of those of type VI (overall, despite some reservations about the risks to humans, our respondents tend to believe that technological advances are interesting, but that they do not represent the ultimate solution to the environmental challenges), our respondents generally reject the consumer society, even if this rejection is only partially reflected in their current practices and rather corresponds to their vision of the ideal future society. This vision, it should be emphasized, clearly stems from their values acquired during their socialization in an environment that is characteristic of the second (or late) modernity. These results confirm, as we hypothesized, that many young people want to live in a society whose priority is the well-being of citizens rather than personal financial wealth and that most are ready for major changes in their way of life. However, for many, contrary to what many thinkers assert, and also contrary to one of our hypotheses, the link between environmental protection and the reduction of social inequalities is not obvious. From a theoretical point of view, we believe that the four types of reflexivity developed by Archer (communicative reflexivity, autonomous reflexivity, meta-reflexivity, and fragmented reflexivity) are applicable to the different views our respondents have of the ideal future society, but it is necessary to introduce a new parameter, trust or non-trust. Those who do not trust others and education desire much greater social control in the ideal future society. In addition, the results of the new interviews in the fall of 2020 indicate that values are rather stable and that they may be associated with factors of social change.
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Citizens of the garden : the meaning and significance of community gardening

Tian, Hui 04 1900 (has links)
La recherche qui suit porte sur l’expérience du jardinage communautaire à Montréal à partir de l’exemple de l’un des arrondissements. Au cours des dernières années, à l’échelle globale, la popularité des jardins communautaires est allée en grandissant. Comment interpréter cela à partir du point de vue des participants? Quelle est l’expérience vécue par les jardiniers communautaires et quelle signification accordent-ils à ces pratiques sociales? Afin de répondre à ces questions, j’ai fait appel à une démarche qualitative, combinant l’observation et entretiens en profondeur avec des participants. Les résultats de l’étude découlent de 30 entretiens semi-directifs. Des participants avec des profils sociaux divers ont été recrutés. En faisant appel à la théorie ancrée, la recherche met en lumière des contextes spécifiques à partir desquels les jardiniers communautaires fournissent des significations à leur engagement dans ce type de jardinage. Considérée à partir de trois dimensions – économique, sociale et culturelle – cette étude met en lumière le fait que les significations que les acteurs accordent à leurs pratiques dépendent du contexte, mais découlent aussi de leur subjectivité. Ressort aussi l’importance de la dimension émotionnelle. Le jardinage communautaire est décrit sous l’angle d’une pratique transformatrice – en convergence avec d’autres formes d’action collective – qui permet aux citoyens en tant que jardiniers de mieux faire face aux défis de la vie quotidienne, que ce soit sur le plan financier, social, culturel ou environnemental. Par le biais du jardinage, les participants soutiennent qu’ils approfondissent leur identité personnelle, tout en construisant de nouvelles relations avec les autres ainsi qu’avec la nature. La recherche confirme qu’en ce qui concerne l’expérience subjective de jardinage, les participants parlent de retombées positives. / The present research addresses the subjectivity of the community gardening experience in the case of a Montreal borough. Community gardens have regained popularity worldwide. How to interpret this phenomenon from the perspective of participants? And how do they experience (community) gardening and make sense of their social practices? To answer these questions, this study takes a qualitative approach that combines observations and in-depth interviews. The findings drawn from this study are based mainly on 30 semi-structured interviews. Participants from diverse social strata were recruited. Guided by grounded theory, this research stresses the specific contexts under which community gardeners generate meanings from their community gardening experience. Examined from three dimensions – economic, social, and cultural – this study reveals that meanings and significance are context-sensitive, personalized, and fluid. The emotional dimension emerges as of particular importance. Community gardening is viewed as a transformative practice – converging with diverse forms of collective action – that allows citizen gardeners to address everyday life challenges, whether financial, social, cultural, or environmental. Through gardening, participants claim that they are reconnecting with themselves, with other people, and with nature. This research confirms that with respect to the subjective experience of gardening, participants generally claim positive outcomes.
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Justice climatique en contexte national : évaluation du système de tarification du carbone canadien

Lauzon-Rhéaume, Laurent 27 March 2023 (has links)
Afin de l'aider dans l'atteinte de ses objectifs climatiques, le gouvernement fédéral a mis en place le système de tarification du carbone canadien. Avec un prix actuel de 50 $ la tonne de carbone qui va augmenter à 170 $ en 2030, le système pourrait avoir des effets redistributifs importants dans la société canadienne. Les industries à forte intensité en carbone, les travailleurs de ces industries et les ménages à plus faible revenu sont parmi ceux qui seront les plus affectés par la mise en place d'un prix sur le carbone. Pour cette raison, ces trois groupes ont été retenus pour cette recherche. Ces enjeux, de même que les défis éthiques y étant rattachés, méritent l'application d'un raisonnement normatif détaillé. À cet effet, ce mémoire présente un cadre d'analyse de nature normative permettant d'évaluer la justice climatique du système de tarification du carbone canadien. Basé sur les principes de justice climatique du pollueur-payeur et de la capacité à payer, ce cadre permet d'évaluer les différents mécanismes du système de même que leurs effets sur les trois groupes étudiés. Ce mémoire émet des recommandations quant à l'utilisation possible des revenus du système de tarification du carbone canadien afin de contribuer à l'atteinte d'une justice climatique en contexte national. / The Canadian federal government has recently implemented the Canadian Carbon Pricing System to help in achieving the country's climate goals. With a current price of $50 per tonne of carbon that is expected to rise to $170 by 2030, the system could have significant redistributive effects on Canadian society. Carbon-intensive industries, workers in those industries, and lower-income households are among those who will be most affected by the implementation of a carbon price. For this reason, these three groups were selected for this research. These redistributive issues, and the ethical challenges associated with them, require the application of a detailed normative reasoning. To this end, this master's thesis presents a normative framework for assessing the climate justice of the Canadian Carbon Pricing System. Based on the climate justice principles of "polluter pays" and "ability to pay", this framework allows us to evaluate the system and its mechanisms as well as their effects on the three groups aforementioned. This thesis also develops recommendations on how revenues from the Canadian Carbon Pricing System could be used to help achieve climate justice in a national context.
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Vers une redéfinition de la nature américaine : trois études de cas dans la région de Los Angeles / Towards a Redefinition of Nature in the United States : three Case Studies in the Los Angeles Area

Schmutz, Hélène 08 November 2013 (has links)
Les historiens de l’environnement s’attachent à déchiffrer les modes de relation entre l’homme et la nature aux Etats-Unis. La manière dont elle est définie conditionne les politiques environnementales, et donc contribue à la transformation matérielle du continent. Cinq traditions de la pensée environnementale américaine sont décrites : la nature comme ressource transformée par le travail ; le préservationnisme ; le conservationnisme ; l’écologie ; et la justice environnementale. Ces idées perdurent au XXIème siècle dans les discours construits au sujet de la nature : elles se juxtaposent ou se confrontent. L’objectif de ce travail est de savoir si elles se transforment, en évoluant vers une définition de la relation homme/nature comme hybride socionaturel. À cette fin, trois cas sont étudiés, tous situés dans la région de Los Angeles au début des années 2000. Le premier concerne le ranch Tejon, dont l’accord passé en 2008 entre associations de protection de la nature et propriétaires pose la question du sens donné à une préservation qui veut prendre en compte les aspects à la fois écologiques, mythiques et économiques de ce territoire, vestige du passé de l’Ouest. Le second se rapporte à la décision prise en 2007 par la ville de Los Angeles de revitaliser son fleuve et fournit un exemple de l’élargissement de la définition de la nature : celle-ci peut être urbaine. Enfin, troisième cas, la justice environnementale appliquée à la ferme communautaire de South Central Los Angeles, entretenue de 1994 à 2006, est signe de la transition de la pensée de la nature américaine d’un objet délimité dans l’espace vers une problématique mondiale. / Environmental historians have worked at redefining the modes of relationship between man and nature in the United States. The way this relation is defined conditions environmental politics, and therefore contributes to the material transformation of the continent. Five major trends of thought about nature are described: nature as a resource transformed by work ; preservationism ; conservationism ; ecology ; and environmental justice. Those ideas endure to this very day in the discourses constructed about nature: they either juxtapose or confront each other. The goal of this thesis is to understand whether they undergo a transformation, evolving towards a definition of the man/nature relationship as a socionatural hybrid. To this end, three cases are examined here, all of which are connected with the Los Angeles area in the early 2000s. The first concerns Tejon Ranch and the agreement passed in 2008 about Tejon Ranch between environmental associations and the owners : it poses the question of the meaning given to a preservation that would incorporate ecological, mythical and economic aspects of that territory, a remain of the Western past. The second deals with the decision that was made in 2007 by the City of Los Angeles to revitalize its river and offers a good example of the broadening of the definition of nature: it can also be urban. The ecological and cultural preoccupations about the river complicate the conservation problematic in Southern California. Finally, South Central Farm’s environmental justice case (1994-2006) is the sign of a transition in American environmental ideas from a clearly spatially limited object to a world issue.
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L’accessibilité aux espaces verts, source d’inégalités environnementales ? : le cas de Saint-Henri à Montréal

Tardif-Paradis, Étienne 11 1900 (has links)
Le quartier Saint-Henri dans le sud-ouest de Montréal est marqué depuis plusieurs décennies par un processus de gentrification aux conséquences néfastes pour les populations vulnérables, ainsi que plus récemment d’une importante croissance des espaces verts durable afin de favoriser leurs accessibilités à ces mêmes populations. Or, en cherchant à répondre au problème d’inégalité environnementale lié à l’accessibilité, ces espaces verts influencés par l’idéal de durabilité peuvent aussi contribuer à un phénomène d’(éco)gentrification qui à son tour peut engendrer une injustice environnementale attachée aux déplacements des populations vulnérables. Pour comprendre cette problématique, ce mémoire illustre la relation entre (éco)gentrification, développement durable et verdissement des espaces urbains et les conséquences de celle-ci sur les populations vulnérables. La réflexion entourant cette triple relation permet aussi de mettre en lumière un écart entre discours et pratiques d’accessibilité aux espaces verts à partir de la mobilisation d’une approche de justice environnementale critique. En conséquence, la méthodologie de recherche est construite pour vérifier la présence de cet écart dans le contexte spécifique de Saint-Henri et plus particulièrement du triangle vert observé lors du terrain de recherche. Cette dernière mobilise une analyse qualitative transversale des discours et des observations de comportements non verbaux. L’analyse et l’interprétation des données collectées démontrent la présence d’un écart entre les discours et les pratiques d’accessibilité aux espaces verts causés par le phénomène d’(éco)gentrification. Cet écart ancré dans une injustice environnementale vient paradoxalement favoriser le renforcement d’une inégalité environnementale lié à la limitation de l’accès des espaces verts aux populations vulnérables et donc à l’amélioration de leurs conditions de vie. / The Saint-Henri district in the southwest of Montreal has been marked for several decades by a process of gentrification with harmful consequences for vulnerable populations, as well as more recently by an important growth of sustainable green spaces in order to favour their accessibility to these same populations. Yet, in seeking to address the problem of environmental inequity related to accessibility, these green spaces influenced by the ideal of sustainability may also contribute to a phenomenon of (eco)gentrification, which in turn may create environmental injustice related to the displacement of vulnerable neighborhood populations. To understand this issue, this brief illustrates the relationship between (eco)gentrification, sustainable development and greening of urban spaces and the consequences of this on vulnerable populations. The reflection surrounding this triple relationship also allows us to highlight a gap between the discourse and practices of accessibility to green spaces by mobilizing a critical environmental justice approach. Consequently, the research methodology is built to verify the presence of this gap in the specific context of Saint-Henri and more particularly of the green triangle observed during the research fieldwork. It mobilizes a cross-sectional qualitative analysis of discourses and observations of non-verbal behaviors. The analysis and interpretation of the collected data demonstrate the presence of a gap between the discourses and the practices of accessibility to green spaces caused by the phenomenon of (eco)gentrification. This gap, rooted in environmental injustice, paradoxically favors the reinforcement of an environmental inequality linked to the limitation of access to green spaces for vulnerable populations, and thus to the improvement of their living conditions.

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