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L'analyse phénoménologique et structurale de l'art sacré et la fonction sociale du mysticismeQuine, Dany 09 February 2019 (has links)
Cette thèse vise à préciser les fonctions sociales du mysticisme par 1’analyse d’oeuvres d’art sacré. Par le biais de la méthode d’analyse phénoménologique et structurale adaptée à la représentation plastique du divin, sont identifiés les facteurs de régulation sociale actualisés au sein du comportement mystique et visualisés à travers l’art sacré. Les résultats obtenus témoignent d’un lien entre la représentation plastique du divin et la nature de 1’équilibre social inhérent au contexte de production en plus d’étayer 1’hypothèse selon laquelle la pensée religieuse adulte est fonctionnellement analogue à la pensée symbolique enfantine. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Fantasmes fin-de-siècleVergriete, Édouard 07 February 2019 (has links)
Alors que le spectacle de la marchandise s'organise autour des grands magasins et des Expositions universelles pour mieux contaminer le domaine culturel dans la seconde moitié du XIXe siècle, 11 écrivain et critique d’art Joris-Karl Huysmans (1848-1907) croit trouver, d'abord au sein de cette aristocratie que semblent constituer les artistes symbolistes et décadents, puis dans une conversion difficile au catholicisme, un refuge idéal. Nous nous proposons de montrer dans cet essai à quel point cet espoir a été déçu. Huysmans a sans cesse tenté de neutraliser le mirage marchand pour mieux en constater en définitive toute la ténacité. / Montréal Trigonix inc. 2018
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Le corps amérindien dans les relations de voyage en Nouvelle-France au XVIIIe siècle / Le corps amérindien dans les relations de voyage en Nouvelle-France au dix-huitième siècleChaffray, Stéphanie 11 April 2018 (has links)
Pendant la première moitié du XVIIIe siècle, dans la lutte hégémonique qu'elle livre à la Grande-Bretagne en Amérique du Nord, la France cherche à contrôler et à étendre son empire, et à obtenir le soutien plus que jamais vital des nations amérindiennes. Dans ce contexte, des explorateurs, des missionnaires et des militaires parcourent le territoire de la Nouvelle-France et consignent dans des relations le déroulement de leur voyage et leurs impressions sur le continent, sur les ressources disponibles, sur la faune, sur la flore, et sur les populations indigènes. Dans ces textes et dans les gravures qui les accompagnent, les Amérindiens sont abondamment représentés tant dans leur apparence physique que dans les pratiques corporelles. En analysant les représentations du corps amérindien dans les relations de voyage, cette thèse s'interroge sur l'importance de ce corps et sur sa fonction dans la construction du projet colonial. L'approche méthodologique interdisciplinaire, qui repose sur une analyse quantitative et qualitative des données et sur la confrontation du texte et de l'image, vise à saisir la complexité des perceptions des voyageurs et à les replacer dans le contexte culturel, idéologique et politique de l'époque. L'analyse révèle que ces textes, dont le but est d'informer les autorités coloniales et de les encourager à investir dans les colonies, véhiculent des représentations du corps qui permettent de consolider le lien colonial, ce qui est fondamental à une époque où les relations militaires et commerciales avec les Amérindiens représentent un enjeu considérable. Par des descriptions et une iconographie percutantes, les relations de voyage servent à mettre l'autre à distance pour penser sa colonisation. Ces représentations permettent aussi aux Français de connaître certaines pratiques corporelles leur permettant de s'adapter et de faire progresser le processus de colonisation. Il en ressort une image du corps à la fois riche et complexe, utilisée dans un but pragmatique. Les représentations du corps amérindien sont donc bien plus que de simples images destinées à divertir un public avide d'exotisme, ou des instruments de propagande : elles sont nécessaires pour penser l'autre et pour construire des stratégies de développement du lien colonial. / Eighteenth-century travel accounts in New France describe the Native body abundantly. By analyzing these documents - mostly created for colonial or ecclesiastical authorities - this study shows that the textual and iconographic representations of the body play an active role in France's imperial project. Knowledge of the Amerindian body, made it possible to maintain French-Native alliances, which were essential to the empire, and to reinforce the colonial bond. These representations also aimed to position the 'Other' remotely, in order to contemplate the colonization process. It appears that the French images of Aboriginal bodies were rich and complex and were much more than simple metaphors, mirrors of oneself, or tools of propaganda; instead, they created the possibility to act out the French colonial reality.
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Art conceptuel et protocoles photographiquesPavlov, Pavel 20 April 2018 (has links)
La présente thèse repose sur une double proposition : que le concept de représentation a subi une mutation profonde aux alentours des années 1960s, au moment de l’avènement de ce qui est appelé aujourd’hui l’art conceptuel; et que c’est l’usage de la photographie – considérée jusqu’alors comme l’appareil vide de l’art – par les artistes conceptuels, qui lui a donné une identité mais aussi une histoire qui lui a permis de s’inscrire dans la discipline artistique. À partir de cette proposition, j’étudie une série d’œuvres photographiques produites dans le contexte de l’art conceptuel, et dont le point commun est de reposer sur un mode systémique de production. Dans mon analyse, les œuvres de Douglas Huebler, Jan Dibbets et Bernd et Hilla Becher sont analysées pour les innovations qu’elles introduisent au niveau du sujet de représentation, en même temps qu’elles sont mises en parallèle avec trois moments inauguraux de l’histoire de l’art : la première expérience de Brunelleschi en tant que démonstration d’un moment de rupture dans l’histoire de l’art au niveau de la production d’images considérées vraisemblables; le modèle d’istoria introduit par Alberti comme forme narrative faisant l’hypothèse que toute chose visible peut être représentée et toute histoire montrée uniquement par des moyens visuels; et l’approche anti-relationnelle élaborée par Frank Stella, comme démonstration de la plasticité de la peinture et comme opposition au concept de composition picturale telle qu’héritée d’Alberti. Mon analyse démontre qu’une démarche systémique permet d’établir une continuité avec les paradigmes précédents de l’histoire de l’art, et rend possible la construction de nouveaux instruments visuels plus aptes à circonscrire les processus complexes qui organisent la société contemporaine en tant qu’héritière de l’organisation industrielle ayant marqué le passage de la Renaissance à l’époque contemporaine. En dernier lieu, je présente une série de projets, issus de mes recherches sur les sujets et œuvres présentés, dont le point commun est l’élaboration d’une écriture vidéographique reposant sur la plasticité rendue possible par le recours à la procédure comme mode de représentation de l’histoire.
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La chapelle Notre-Dame-De-Lourdes de Montréal : histoire, composition et fonction du décor intérieurGiguère, Vincent 18 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2010-2011 / Cette recherche porte sur le projet de décor mural de la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal réalisé par Napoléon Bourassa (1827-1916) entre 1872 et 1880. Il met en scène le thème de l'Immaculée Conception et sa proclamation dogmatique par le pape en 1854. Nous étudions les éléments qui ont influencé la composition de l'oeuvre : les contextes historique, intellectuel et artistique de production, le texte du décret dogmatique et sa réélaboration par Bourassa. Nous démontrons comment l'artiste a pensé la narrativité du discours, non seulement par la représentation ou l'iconographie, mais aussi par la formulation stylistique et esthétique de l'ensemble des scènes et des figures. Nous procédons à une analyse intégrée de tous les niveaux de lectures du programme afin de comprendre comment la composition et le vocabulaire formel utilisé par Bourassa répondent à ses objectifs intellectuels et à ceux des commanditaires du projet.
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Les artistes chinois en France et l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris à l’époque de la Première République de Chine (1911-1949) : pratiques et enjeux de la formation artistique académique. / Chinese artists in France and the Higher National School of Fine Arts in Paris (École nationale supérieure des beaux-arts de Paris) during the Republic of China (1912-1949) : issues and practices of the academic artistic education and training.Cinquini, Philippe 30 March 2017 (has links)
La présence des artistes chinois en France durant la première moitié du XXe siècle s’est fixée de manière exceptionnelle et durable à l’École des beaux-arts de Paris, au point qu’on puisse, à partir du dépouillement des archives nationales (cote AJ52), parler d’un « phénomène chinois à l’École des beaux-arts de Paris ». Ce phénomène a engagé plus de 130 élèves chinois inscrits dans les galeries et dans les ateliers de peinture et de sculpture entre 1914 et 1955. Aussi, cette présence à l’École des beaux-arts constitua une caractéristique essentielle du mouvement des artistes chinois en France et plus largement en Occident. À ce titre, ce phénomène a joué un rôle important dans l’évolution du champ artistique chinois moderne, sur le plan social,technique et artistique à travers un processus de « transfert culturel ». Ce phénomène fut possible grâce à une relation privilégiée qui exista entre la France et la Chine au début du XXe siècle (le « dialogue entre deux républiques »). Mais l’École des beaux-arts fut aussi un espace de concurrence entre les différentes tendances artistiques modernes chinoises dont beaucoup des chefs de file passèrent par les ateliers de l’École. Parmi eux,Xu Beihong (1895-1953) occupa une place particulière car il développa une stratégie sociale et artistique cohérente qui posait comme fondamentales la formation artistique académique et l’expérience à l’École des beaux-arts de Paris. Cette expérience enrichie par la maîtrise du dessin académique, de l’anatomie artistique et de la peinture d’histoire, fut orientée vers une production inédite à bien des égards en Chine, à l’huile et à l’encre. Aussi, après une période consensuelle des années 1910 aux années 1920, il semble qu’à partir des années 1930, le phénomène chinois à l’École des beaux-arts de Paris alimenta essentiellement le pôle éducatif et artistique de Xu Beihong en France et en Chine. Ce phénomène chinois à l’École des beaux-arts de Paris,attaché à la formation académique et à l’art académique français, fut un élément dynamique dans l’élaboration de la modernité artistique en Chine au XXe siècle. / The presence of Chinese artists in France during the first half of the Twentieth Century was an exceptional and enduring phenomenon at the National School of Fine Arts of Paris (École nationale des Beaux-Arts de Paris). Based on the analysis of the documents from the French National Archives, the number of Chinese students was so substantial that it deserves to be called as the 'Chinese phenomenon at the École des Beaux-Arts'. Between 1914 and 1955, more than 130 Chinese students enrolled at the 'Galeries' (preparatory training in drawing) and at the painting and sculpture studios called 'Ateliers'. This situation at the École des Beaux-Arts essentially reflected the movement of Chinese artists in France and more widely in the West. It played an important role in the changing field of the modern Chinese art, socially, technically and artistically ,through a process of "Cultural Transfer" and was made possible by the privileged relationship between France and China at the beginning of the Twentieth Century (the "Dialogue between two Republics"). Nevertheless, the École des Beaux-Arts also became an area of competition between the various modern Chinese artistic tendencies, as many leaders of different groups studied at the workshops of the École des Beaux-Arts. Amongthem, Xu Beihong (1895-1953), who developed a coherent social and artistic strategies, was especially significant. Xu received fundamental academic artistic training at the École des Beaux-Arts in Paris. Xu’s experience, enriched by his mastery of academic drawing, artistic anatomy and history painting, made his artistic production unprecedented in many respects of Chinese art, in oil and in ink. In addition, after a consensual period from the 1910s to the 1920s, it seems that from the 1930s, the Chinese phenomenon at the École des Beaux-Arts in Paris mainly fostered Xu’s central position in educational and artistic camps inFrance and China. This Chinese phenomenon at the École des Beaux-Arts in Paris, which is attached to academic training and to French academic art, was a dynamic element in the elaboration of artistic modernityin Twentieth Century China.
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The dialogic and the carnivalesque in Beloved and Jazz by Toni MorrisonHamdi, Houda January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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The sculpture of Irma Stern (1922-1955)Bourdin, Lara 11 1900 (has links)
Le présent mémoire se veut être une étude critique portant sur un thème qui n’a pas été traité à ce jour : l’œuvre sculptural d’Irma Stern (1894-1966), artiste d’ascendance juive-allemande née en Afrique du Sud. Il s’agit de dégager des perspectives nouvelles sur l’art, la carrière et l’importance historique d’une personnalité qui est d’ordinaire acclamée pour sa contribution à l’essor de la peinture sud-africaine moderne.
Notre visée est double. Nous proposons d’abord le premier catalogue exhaustif des sculptures d’Irma Stern : sont présentées environ trente à cinquante œuvres qui furent réalisées entre 1922 et 1955 dans divers média et dont le trait commun est de représenter des femmes africaines. Nous proposons en second lieu une analyse interprétative du corpus, dans son intégralité. Il s’agit de corréler l’œuvre sculptural d’Irma Stern aux méandres de sa vie et de son travail de peintre déterminée à représenter des sujets africains. Notre but est de parvenir à une compréhension fine des désirs, des préoccupations et des angoisses qui animèrent l’artiste dans sa confrontation, longue de trente années, avec des thèmes africains ainsi que des dynamiques de pouvoir qui se dégagent de son œuvre. En portant tour à tour notre attention aux sculptures en argile (1922), en ciment (1936-45) et enfin, en pierre à savon et en verdite (1936-45), et en empruntant aux cadres conceptuels fournis par les théories postcoloniale, phénoménologique et sculpturale, nous mettons en évidence les évolutions qu’a connues le rapport de l’artiste à son sujet et ce qu’elles nous disent sur la relation, mouvante, qu’elle entretenait avec ses modèles. Les analyses que nous proposons sont susceptibles d’ouvrir de nouvelles pistes et de modifier le regard porté à Irma Stern et à sa place dans l’histoire de l’art sud-africain. / This thesis proposes an unprecedented critical study of the sculptural production of the South African-born, German-Jewish artist Irma Stern (1894-1966). It seeks to open new perspectives on the art, the career, and the historical significance of a figure who is commonly celebrated for her pioneering contribution to the development of modern South African painting.
This thesis’ contribution is twofold. Firstly, it offers the first comprehensive catalogue of Stern’s sculptural œuvre, bringing into focus a corpus of roughly thirty to fifty works, produced between the years 1922 and 1955 in a variety of different media, which display a consistent focus on the African female subject. Secondly, it analyzes and interprets Stern’s complete sculptural oeuvre. Mapping the narrative of Stern’s sculptural production onto the plot of her life and work as a painter of African subjects, it seeks to offer a richer understanding of the desires, anxieties, and concerns that underpinned Stern’s thirty-year-long engagement with African subject matter as well as an account of the racial power dynamics that are at play in her oeuvre. Through dedicated studies of Stern’s production in clay (1922), cement (1936-1945), and wonderstone and verdite (1936-1945), guided by concepts drawn from postcolonial, phenomenological, and sculptural theory, it tracks the changes in Stern’s sculptural approach to her subject matter and analyzes them in terms of Stern’s changing relationship with her African models. These analyses ultimately offer new directions for approaching Stern and framing her position in the history of South African art.
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Photographier la ville, penser l'histoire : Beyrouth dans la représentation photographique artistique contemporainePolledri, Claudia 04 1900 (has links)
Cette étude s’organise autour d’une articulation : celle entre un médium (la photographie), une ville (Beyrouth), et les événements qui ont marqué son passé récent. Le thème des rapports entre la photographie et l’histoire, avec la pluralité de sens qui le décrit, vient, en arrière-fond de ces questions, délimiter l’horizon de cette étude ; le lien entre voir et savoir, antiquement aux sources de la connaissance historique (Hartog, Loraux), en représente la ligne de fuite. En premier plan, la relation photographique et historienne à l’événement constitue l’objet de cette recherche dont le propos est d’identifier dans la photographie une référence à l’histoire considérée en tant qu’écriture.
Concrètement, cet argument se déplie sur deux mouvements. Il exige, dans un premier temps, une série d’analyses théoriques visant à étudier le potentiel de connaissance et le caractère formel de la photographie en qualité de représentation événementielle. En partant des expérimentations des avant-gardes (Lugon, Baqué), jusqu’au jumelage entre la photographie et la presse, il s’agira de montrer la part de lisibilité qui appartient aux narrations photographiques (Barthes, Lavoie). Ensuite, on prendra en considération le travail opéré par l’historien lors de l’opération historiographique visant à produire, autour de l’événement, une représentation historique (de Certeau, Ricœur, Ginzburg). Outre faire ressortir le caractère de visibilité qui appartient à l’écriture historienne, ce passage sera aussi l’occasion de produire une étude comparée de la photographie et de l’histoire (Kracauer) autour de notions ponctuelles, comme celles d’empreinte, d’indice et de témoignage. Le moteur de ce premier mouvement est la notion d’événement. Abordée d’un point de vue phénoménologique (Zarader, Marion, Dastur, Diano), elle nous permettra d’observer la photographie et l’histoire d’après la génétique de leur construction.
Finalement, Beyrouth et son histoire façonnées par les images constituent le cadre à l’intérieur duquel s’organise le deuxième mouvement. Les analyses des œuvres de Sophie Ristelhueber (Beyrouth photographies, 1984), Robert Frank (Come again, 1991) et Lamia Joreige (Beyrouth, autopsie d’une ville, 2010) sont conçues comme autant d’espaces dialogiques entre la photographie, l’épistémologie de l’histoire et les événements historiques qu’elles représentent. Le propos est de faire ressortir le basculement qu’elles mettent en scène : de la chronique vers l’écriture d’histoire. / This study focuses on the connection between a medium (photography), a city (Beyrouth), and the events that have marked its recent past. The theme of the relationship between photography and history, with the plurality of meanings that describes it, defines the scope of this study. The link between seeing and knowing, which in Antiquity was the root of historical knowledge (Hartog, Loraux), represents its vanishing point. The photographic and historical relationship with the event constitutes the purpose of this research, the aim of which is to identify in photography a reference to history considered as writing.
The argument of this dissertation unfolds in two stages. The first stage requires a series of theoretical analyses, which aim at studying the knowledge potential and the formal nature of photography as a factual representation. Starting with the experimentation of the avant-gardes (Lugon, Braqué), and exploring the twinning of photography and the press, our goal will be to demonstrate the part of readability that belongs to the photographic narratives (Barthes, Lavoie). We will then take into consideration the work accomplished by the historian during the historiographic process, aiming at producing an historical representation of the event (de Certeau, Ricoeur, Ginzburg). In addition to emphasizing the characteristic of visibility, which belongs to historical writing, this will also provide the occasion to produce a comparative study of photography and history through particular notions such as imprint, sign, and evidence. The driving force behind this first part is the notion of event. Broached from the point of view of phenomenology (Zarader, Marion, Dastur, Diano), it will enable us to analyze photography and history according to the genetics of their construction.
Beyrouth and its history, shaped by images, are the context in which the second stage is organized. The analysis of the works of Sophie Ristelhueber (Beyrouth photographies, 1984), Robert Frank (Come again, 1991), and Lamia Joreige (Beyrouth, autopsie d’une ville, 2010) are conceived as dialogical spaces between photography, the epistemology of history and the historical events that they represent. The aim is to emphasize the shift they present in moving from chronicle to the writing of history.
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Exposer le patrimoine culturel d'origine religieuse en Espagne : de la muséologie à la muséographie / Exposing the religious heritage in Spain : from museology to museographyCerezales, Nathalie 09 December 2017 (has links)
Cette thèse traite de l’exposition du patrimoine d’origine catholique dans l’Espagne contemporaine. Elle a pour ambition d’étudier et de circonscrire les différents modes d’exposition de ce patrimoine — musée public, collection privée, musée d’art religieux, musée de confrérie, exposition temporaire etc. — et leur histoire. Les objets d’origine catholique semblent être dans les pays de tradition latine à la racine de la conception de patrimoine culturel. Pourtant, en Espagne, leur intégration dans l’héritage culturel national ne s’est pas déroulé sans heurts. Il est alors question dans cette thèse de retracer les deux trajectoires parallèles de patrimonialisation et de muséification et d’étudier dans quelle mesure elles se nourrissent et contribuent à définir l’objet religieux en patrimoine culturel national. Il est ainsi question de revenir sur les conditions de création des institutions par leurs différents acteurs : les pouvoirs publics, le clergé, ou encore les associations religieuses de laïcs. Enfin, il est question de voir comment politiques culturelle, d’évangélisation et touristique s’entremêlent, dans un pays où aujourd’hui encore les célébrations religieuses rythment le temps. Cette thèse s’articule autour de trois périodes chronologiques qui permettent de retracer les évolutions majeures de ces projets : une première période caractérisée par la confrontation entre le clergé et une classe intellectuelle et politique, à l’origine d’une politique sécularisatrice ; les années 1939-1970, temps de l’alliance entre l’Église et le régime franquiste ; et enfin la période 1970-2007, pendant laquelle on assiste à une politique conjointe de mise en valeur culturelle et touristique. / This thesis deals with the exhibition of catholic heritage in contemporary Spain. Its goal is to study and delineate the different ways in which this patrimony is exposed – public museum, private collections, religious art museums, guilds museums, temporary exhibition, etc. – and their history. Artifacts of catholic origin seem to be, in countries of Latin tradition, at the root of the conception of cultural heritage. Yet, in Spain, their integration into the national culturalheritage has not been entirely smooth. Therefore this thesis aims to chart the two parallel trajectories of patrimonialization and museumization and to study how they both take form and contribute to the definition of religious artifacts as part of the national cultural heritage. This thesis also tracks the conditions of creation of the institutions by their stakeholders: public authorities, clergy, as well as religious and secular associations. Finally, this thesis explores how cultural, evangelization and touristic policies intertwine in a country where religious celebrations still rhythm daily life. This study is based on three chronological periods to trace the main changes of these projects: the first period characterized by the confrontation between the clergy and the intellectual and political classes; the period between 1939 and 1970 when the Church and Franco’s regime allied; finally the period between 1970 and 2007 during which there is a joint policy to emphasize the cultural and touristic value of the religious heritage.
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