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    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
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Analyse comparative des politiques des institutions internationales relatives à la promotion de l'éducation des filles dans les pays en développement : le cas de l'Unicef, de la Banque Mondiale et de l'Unesco

Zoundi, Lagi 13 April 2018 (has links)
Sur quels « référentiels » se fondent l'UNESCO, l'UNICEF et la Banque mondiale pour opérationnaliser leurs politiques éducatives ? Quelles sont la vision et la représentation de chacune d'elles par rapport à l'éducation des filles et des femmes ? Cette étude porte sur l'analyse des politiques privilégiées par ces trois institutions internationales pour promouvoir la scolarisation des filles dans les pays en développement. L'examen est fondé sur une approche sociopolitique des rapports sociaux de sexe, des représentations sociales de l'éducation et de la place et du rôle des filles et des femmes dans la société. L'étude s'appuie notamment sur les orientations et les actions projetées par ces trois institutions depuis la Conférence mondiale sur l'Éducation pour tous tenue en 1990 à Jomtien (Thaïlande). L'analyse de contenu, principalement des rapports annuels et des plans stratégiques, est réalisée dans une perspective analytique féministe où les notions de scolarisation et d'éducation sont comparées à celles d'émancipation. Il apparaît ainsi que, bien que se situant dans la logique de Jomtien (1990), de Dakar (2000) et des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) adoptés par les Nations Unies en 2000, les politiques éducatives de ces institutions sont le reflet de représentations sociales divergentes sur le rôle et la place des femmes et de visions du monde liées à des contextes organisationnels et à des intérêts spécifiques. Pour la Banque mondiale, qui prône une vision davantage réductrice et utilitariste du capital humain, la promotion de la croissance économique durable et la réduction intergénérationnelle de la pauvreté passent prioritairement par le développement du capital humain, à savoir l'éducation des filles et des femmes, une ressource productive essentielle « à ne pas gaspiller ». Quant à l'UNICEF, le « noyau central » de sa représentation et de sa vision de l'éducation est matérialisé dans la complémentarité entre la défense des droits des filles et ceux des femmes c'est-à-dire que l'émancipation et l'autonomisation des femmes passent d'abord par l'éducation et l'autonomisation des filles. Pour sa part, l'UNESCO ne semble pas préconiser une vision politique qualifiée d'émancipatrice mais une éducation qu'elle veut sans discrimination, « intégratrice des groupes exclus et marginalisés », répondant aux besoins éducatifs de toutes et de tous en vue de l'instauration « d'une culture de l'égalité des sexes ». Cette institution souhaite que le renforcement du respect des droits et des libertés des femmes et des filles constitue un facteur capital du développement humain, du changement social et démographique et de la lutte internationale contre la pauvreté et l'exclusion. En conclusion, si les préoccupations de rentabilité économique sont manifestes à la Banque mondiale, à l'UNICEF et à l'UNESCO, ces préoccupations visent davantage la promotion et l'action sociales même si la perspective politique sur les rapports sociaux de sexe les différencie sensiblement. En fait, les divergences d'approche des rapports sociaux de sexe semblent tenir principalement aux différences de leurs statuts, de leurs mandats, mais aussi de leurs orientations et stratégies, bien que ces trois institutions s'entendent sur la nécessité d'une modernisation et d'organisation des systèmes éducatifs pour promouvoir l'éducation pour tous en mettant l'accent sur la scolarisation des filles et l'alphabétisation des femmes.
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La Doctrine de la Gouvernance et l'Agenda des Institutions Multilatérales dans les Pays en Développement: une Approche d'Economie Politique Internationale

Diarra, Gaoussou 12 November 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse transdisciplinaire en économie et science politique étudie les divers aspects de la doctrine de la gouvernance dans les agendas des institutions et organisations internationales (OIs). Comment des OIs censées être politiquement neutres parviennentelles à promouvoir une approche politique de la " bonne " gouvernance ? Dans quelle mesure la structure des agendas de ces OIs permet- elle d'expliquer la relative sous-performance des reformes de gouvernance entreprises au cours de ces trois dernières décennies dans les pays en développement ? Ces interrogations ont motivé le choix du thème de cette thèse ainsi que l'utilisation d'un cadre transdisciplinaire, notamment celui de l'Economie Politique Internationale qui permet de mieux comprendre les interactions entre les facteurs économiques et politiques au delà des frontières étatiques. Dans un tel cadre, d'une part les OIs comptent parmi les multiples acteurs importants de la scène internationale et d'autre part leurs agendas sur la promotion de la doctrine de bonne gouvernance peuvent être examinés à travers le prisme du débat sur la relativité ou l'universalisme des règles et normes. Ainsi, cette thèse défend l'idée selon laquelle une bonne connaissance de l'économie politique sous-jacente au développement international ainsi que la sociologie politique de ces OIs est nécessaire pour expliquer l'étendue et les performances des reformes de bonnes gouvernance dans les pays en développement. La première partie de cette thèse mobilise deux chapitres pour analyser la doctrine de la gouvernance dans sa genèse, conceptualisation, diffusion et appropriation dans la communauté du développement international. Le chapitre 1 montre que les approches contemporaines de la gouvernance peuvent être dérivées des conceptions des philosophes de l'Antiquité, de la Renaissance et des Lumières à propos du pouvoir, de la légitimité, de l'exercice de l'autorité et, dans une moindre mesure, de l'allocation efficiente des ressources économiques. Néanmoins, les approches modernes de la gouvernance rompent avec ces traditions en prenant en compte l'hybridité, l'hétérogénéité et la multiplicité des acteurs et des centres de décisions. Ce chapitre 2 propose également une conceptualisation de la gouvernance à travers une caractérisation de ses dimensions transdisciplinaires plutôt que d'opter pour une approche visant à trouver une définition universelle à la notion de gouvernance. Cela conduit aussi à discuter des principales critiques adressées à la doctrine de la gouvernance en ce qui concerne leurs conséquences pour les pays en développement. Le chapitre 2 apporte sa contribution au débat sur la diffusion des idées et normes dans la sphère des politiques de développement en prenant l'exemple de la Banque Mondiale à travers son agenda sur les normes de gouvernance. Ce chapitre montre que la Banque Mondiale a eu différents comportements vis-à-vis de la doctrine de la gouvernance, en évoluant d'une approche économique vers une approche sociopolitique dans une optique néolibérale. Ce chapitre offre aussi, à travers une approche bibliométrique, une évaluation du pouvoir d'influence de la Banque Mondiale dans le domaine de la diffusion internationale des normes de gouvernance. A ce propos, la Banque Mondiale est devenue une véritable banque du savoir grâce à ces activités de recherche, de production et diffusion des données sur la gouvernance. En outre, le chapitre montre que la combinaison du pouvoir d'influence et d'injonction de la Banque Mondiale lui a permis d'utiliser ses indicateurs de gouvernance comme un moyen d'influence de sa politique d'aide au développement de même que celles des autres principaux donneurs. A travers deux chapitres, la seconde partie de cette thèse effectue une investigation dans les dimensions sociales et environnementales de la gouvernance dans une perspective de développement durable dans les pays en développement. Ainsi, le chapitre 3, qui examine les politiques de gouvernance sociale des institutions multilatérales, montre que l'arbitrage entre l'équité et l'efficacité de l'aide a conduit à l'émergence de l'approche de " bonne " gouvernance. Cette bonne gouvernance s'inscrit donc dans la délégation de l'aide aux OIs comme un moyen de résoudre le dilemme du Samaritain. Par ailleurs, nos estimations économétriques, visant à saisir les effets de l'aide multilatérale sur les inégalités de revenu et la protection sociale dans les pays en développement, aboutissent à des résultats mitigés qui montrent des effets bénéfiques uniquement dans les pays ayant une bonne qualité institutionnelle. Enfin le chapitre 4 propose un modèle de principal-agent illustrant des interactions d'économie politique entre l'offre et la demande de bonne gouvernance dans le cas du civisme environnemental, de la corruption et de la déforestation dans les pays en développement. Ce chapitre suggère aux OIs une meilleure prise en compte de la demande de bonne gouvernance par l'entremise d'une promotion du civisme des parties prenantes et d'une redevabilité des gouvernements. En effet, il ressort que le civisme environnemental pourrait être un substitut d'une faible efficacité judiciaire et un complément d'une forte efficacité judiciaire en matière de lutte contre la déforestation. Enfin, les estimations économétriques de ce dernier chapitre montrent que l'aide multilatérale, destinée au secteur forestier, est plus efficace dans la réduction de la déforestation dans les pays ayant à la fois un meilleur civisme environnemental et un état de droit.
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L’applicabilité des droits de la personne aux organisations internationales – Approche critique

Louwette, Arnaud 01 February 2018 (has links)
Il est indéniable que les organisations internationales exercent, de nos jours, un pouvoir important. Or, de cette constatation sont nés les appels à limiter le pouvoir de ces organisations et à leurs opposer les droits de la personne. Cette thèse étudie ce discours sur l'applicabilité des droits de la personne aux organisations internationales. Faisant appel aux écrits de Martti Koskenniemi, elle déconstruit dans un premier temps ce discours. Elle montre qu'il est impossible d'objectiver celui-ci et que toute tentative en ce sens amène immanquablement le juriste qui s'y essaie à exercer un acte de pouvoir et donc un acte politique. Cette thèse montre ensuite qu'en dépit de cette indétermination du droit, il est néanmoins possible de mobiliser les droits de la personne pour mettre en cause l'action des organisations internationales. Cette démarche implique toutefois d'accepter sa dimension politique et de prendre conscience des couts et bénéfices qui accompagnent celle-ci. Elle implique d'accepter la responsabilité personnelle des choix que l'on fait au nom de l'application des droits de la personne. / Doctorat en Sciences juridiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le genre, le pouvoir et les idéologies : la construction de la citoyenneté des femmes leader à Pinotepa National et le projet Generosidad (Banque Mondiale/INMUJERES) au Mexique / Gender, Power and Ideologies. Building citizenship with women leaders in Pinotepa Nacional through the World Bank/INMUJERES Generosidad project in Mexico

Booth, Sylvia Maria 09 December 2011 (has links)
Dans cette thèse, nous avons participé au débat autour de la stratégie des féministes institutionnelles d'intégration du genre dans le milieu du développement international. Cette stratégie vise la transformation des discours et des pratiques de ce milieu pour y intégrer les questions d'équité de genre. Nous nous sommes posé la question de l'efficacité et la validité de cette stratégie comme façon de travailler pour l'égalité homme-femme. Ainsi, nous avons analysé la construction, appropriation locale et effets d'un projet "genre" de la Banque Mondiale. Lors de la planification et mise en œuvre du projet Generosidad, les féministes institutionnels/elles ont eu une marge de manœuvre par rapport à la construction du discours de perspective de genre et ont pu s'assurer que les programmes du projet soutenaient la démocratisation des relations homme-femme dans les milieux privés et publics. Au niveau local, dans la ville de Pinotepa Nacional, les réactions des leaders qui ont participé à un atelier de sensibilisation en équité de genre du projet démontrent que, -même dans un milieu où il y a un fort machisme, beaucoup de violence, et des rôles de genre bien définis-les leaders locaux se sont appropriés certaines idées des ateliers pour démocratiser les relations de pouvoir. Ils sont ainsi devenus des acteurs dans la construction de la perspective de genre de ce projet, et dans le renforcement de la citoyenneté féminine locale. Nous avons donc conclu que la stratégie des féministes institutionnelles est valide, utile et nécessaire, mais insuffisante vu les résistances rencontrés par les leaders au moment d'essayer d'entamer des actions collectives. / This study aims to contribute to the debate surrounding the institutional feminist strategy of integrating gender into the development field. This strategy advocates the transformation of development discourse and practice through the integration of gender equality concerns. In this work, we examine the effectiveness and validity of this strategy as a means to achieve greater equality between men and women. Thus, we have analyzed the construction, the appropriation and the effects at the local level of a World Bank “gender” project. Institutional feminists involved in planning and implementing the Generosidad project had some flexibility in constructing the project's gender perspective discourse; and were thus able to make sure its programs followed feminist objectives, such as the democratization of gender relations in public and private spheres. The reactions of leaders at the local level who participated in a gender equality and leadership awareness-raising workshop in the city of Pinotepa Nacional show that –even in a context fraught with machismo, violence and well-defined gender roles –local men and women leaders appropriated certain ideas in order to democratize the balance of power between the genders. In so doing, they became actors in the construction of the project's gender perspective, and in reinforcing women's citizenship. We therefore concluded that the institutional feminist strategy is valid, useful and necessary, if not sufficient due to the fact that resistances encountered locally blocked the leaders' efforts for collective action.
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Les orientations pédagogiques des organisations internationales en matière de formation à l'enseignement : analyse des discours de l'UNESCO, de l'OCDE et de la Banque mondiale

Cerqua, Anthony 23 April 2018 (has links)
Cette recherche s’inscrit dans la lignée de celles qui étudient l’utilisation des données probantes de recherches dans le processus d’élaboration des politiques éducatives nationales. Elle a ceci d’original qu’elle déplace cette problématique à un niveau encore inexploré, le niveau global. À ce niveau, les organisations internationales jouent le rôle d’intermédiaire entre les lieux de production du savoir et les lieux de décision. De ce fait, la nature et les fondements de leurs recommandations méritent d’être examinés avec attention. Plus spécifiquement, et en raison du fait que l'amélioration de la qualité des enseignants est devenue « une priorité absolue » des programmes politiques nationaux et internationaux (UNESCO, 2014), cette étude décrit et analyse la nature et les fondements des orientations pédagogiques privilégiées par trois des organisations internationales les plus influentes dans le domaine de l'éducation : l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et la Banque mondiale. Pour ce faire, elle fait appel à deux types de données. D'abord, et pour l'essentiel, le premier repose sur une analyse documentaire de rapports publiés par ces trois organismes à propos de l’amélioration de la qualité des enseignants et de leur formation (N = 117). Le second type de données est constitué d'entretiens individuels directifs (N = 15) auprès d’acteurs impliqués dans des travaux également consacrés aux enseignants et à leur formation. Les résultats montrent que l’UNESCO, l’OCDE et la Banque mondiale exploitent de manière peu fréquente les données probantes de recherches sur l’efficacité de l’enseignement. Elles produisent un discours pédagogique sommaire en faveur des approches « (socio)-constructivistes » dites centrées sur l’apprenant. Ainsi, prises entre le désir d'améliorer la qualité des enseignants et les principes d'une posture pédagogique qui récuse l’existence des pratiques exemplaires, les trois organisations se trouvent présentement dans une impasse. / This dissertation follows from a body of work that examines the use of scientific research evidence in national education policy making. Its originality lies in the fact that it tackles this issue at a level yet to be explored, i.e., the global level. At that level, international organizations play the role of intermediaries between knowledge production and decision-making arenas. The nature and foundations of their recommendations therefore need to be examined carefully. More specifically, and given that improving the quality of teachers has become an “absolute priority” in national and international policies (UNESCO, 2014), this doctoral research describes and analyzes the nature and foundations of the pedagogical orientations put forward by three of the most influential international organizations in the education sector: UNESCO, the Organization for economic cooperation and development (OECD), and the World Bank. Two types of data were exploited to this end. The first and main type consists of reports published by these organizations on improving teacher quality and teacher education (N = 117). The second type of data was generated through structured interviews with individuals (N = 15) working for the three organizations and involved in programs or projects targeting teachers and their training. The results of the analyses show that UNESCO, OECD and the World Bank seldom us scientific research evidence on teaching effectiveness. Instead, they produce a basic pedagogic discourse in favor of “(socio)-constructivist”, also called learner-centered, approaches. They are thus caught between the desire to improve teacher quality and the principles of a pedagogic stance that rejects the existence of exemplary practices; and, as a result, find themselves in an impasse.
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L'évolution des politiques d'aide internationale du Groupe de la Banque Mondiale lors des crises économiques : le cas de l'Argentine et de l'Uruguay

Dugain, Nazhia 17 April 2018 (has links)
Le présent mémoire propose d'étudier l'apport des déterminants de l'aide au développement à travers le comportement du Groupe de la Banque mondiale face à des récipiendaires en pleine crise économique. Nous proposons des critères de mesures originaux dans la mesure où l'analyse de cette étude se fait à contre-courant des travaux habituels. Il ne s'agit plus d'évaluer l'impact ou l'efficacité du Groupe, mais de faire ressortir les paramètres qui influencent ses directives et de vérifier si le Groupe s'adapte effectivement aux variations de ces paramètres. L'étude porte conjointement sur deux études de cas, l'Argentine et l'Uruguay, de 1990 à 2005. Nous offrons tout d'abord, une revue de la littérature en économie du développement avant d'analyser les choix de projets du Groupe avant, pendant et après les crises économiques de 1998 et de 2002. Par la suite, un bilan rétrospectif nous permet d'avoir une vue d'ensemble de la conjoncture des crises dans les deux pays et de l'investissement du Groupe en terme de programmes, de temps et de déboursés. Nous accordons particulièrement de l'importance au parallèle entre les deux cas étudiés afin de comprendre comment et pourquoi le Groupe se déploie plus dans un pays que dans un autre.
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Pygmées Baka et voisins dans la tourmente des politiques environnementales en Afrique centrale

Robillard, Marine 01 October 2010 (has links) (PDF)
Dans le bassin du Congo, la forêt n'est plus uniquement aujourd'hui le territoire des populations forestières ancestrales. Ceux-ci partagent l'espace forestier avec une multitude d'autres acteurs : exploitants forestiers, sociétés de safari, ONG de conservation de la biodiversité ou de défense des populations autochtones... Si les regards et les représentations sur la forêt sont différents, parfois antagonistes, tous ces acteurs sont amenés à gérer ensemble les ressources et les territoires d'une forêt devenue plurielle sous l'injonction des instances internationales et des nouvelles préoccupations mondiales. Ce travail brosse le portrait d'une zone forestière dans la complexité de ses composantes et de ses changements dynamiques. Il met en évidence comment les nouvelles modalités de gouvernance imposée, en dépit de leur normativité, s'hybrident avec les formes locales de gouvernance et produisent des effets inattendus.
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Etude de l’aide internationale pour la réalisation de l’éducation pour tous en Haïti / INTERNATIONAL AID TO ACHIEVE EDUCATION FOR ALL IN HAITI

Jean, Jesse 13 January 2017 (has links)
En Haïti, l’effort public pour l’éducation reste insuffisant. De plus, l’enseignement primaire est peu développé et de qualité faible. Ainsi, en dépit des progrès substantiels qui ont été réalisés durant ces vingt cinq dernières années, le pays reste très en retard face á l’objectif de l’éducation pour tous (EPT). En effet, les dernières données statistiques disponibles indiquent que plus de 4 500 000 filles et garçons sont actuellement en dehors du système scolaire. Outre l’abandon, le redoublement, le mauvais regroupement des élèves, l’encadrement pédagogique est médiocre. Ce qui pèse négativement sur les acquisitions des élèves. Les mauvais résultats obtenus des élèves aux examens officiels en témoignent. Par ailleurs, la rémunération des enseignants est très insignifiante et les conditions d’exercice de la profession enseignante laisse à désirer. Enfin, le système scolaire souffre d’un déficit de pilotage, de gouvernance et d’efficacité externe.Pour accompagner les décideurs politiques haïtiens et planificateurs nationaux dans leurs stratégies d’action en faveur de l’éducation pour tous, les principales organisations multilatérales, notamment la Banque mondiale, mettent en œuvre le Projet d’Education pour tous (EPT I et II). Spécifiquement, le Projet d’Ecoles Publiques à Gestion Communautaire (EPGC) cible la scolarisation primaire universelle (SPU) dans des milieux ruraux défavorisés où l’accès à l’enseignement primaire de base demeure un bien rare, voire inexistant dans les régions ciblées. Par l’aide. Cependant, malgré les divers projets ou programmes d’aide internationaux dédiés notamment à l’expansion de la scolarisation universelle sur l’ensemble du territoire national du pays, atteindre l’éducation pour tous est très aléatoire.Les conclusions de l’enquête empirique montrent que de nombreuses difficultés nuisent à la mise en œuvre effective de l’aide et ceci tant au niveau central, départemental et communal. Les données collectées sur le terrain indiquent un impact significatif sur la participation des acteurs locaux dans la gestion des affaires éducatives. Sur le plan des réalisations éducatives, les analyses de l’investigation confirment des effets sur les taux nets d’accès à l’école ainsi qu’un impact appréciable sur la parité filles-garçons. Les conclusions de l’enquête révèlent quelques effets pervers par exemple sur la qualité de l’école, des dynamiques locales, ainsi que des modes d’organisation administrative et de gestion pédagogique du système scolaire dans les zones allocataires ciblées pour la mise en application du Projet EPGC. Aussi, l’objectif de l’éducation pour tous ne sera pas atteint en Haïti et le chemin semble encore long. . / In Haiti, the public effort for education is insufficient. Primary education is underdeveloped and is of low quality. Despite substantial progress made during the last twenty five years, the country is still far behind from achieving the goal of Education for All (EFA). The latest available statistics indicate that more than 4.5 million girls and boys are currently outside the school system. Abandonment, repetition, bad grouping of students and poor educational support reflect negatively on learning achievement. Teachers' salaries are insignificant and teaching conditions deprived. Hence, the school system suffers a deficit of control, governance and external efficiency.To accompany Haitian national planners and policy makers in their strategies for universal education, major multilateral organizations, including the World Bank, implement the Project Education for All (EFA I and II) also called. Through a program called “Project for Public Schools to Community Management (PPSCM)” they aim to achieve universal primary education in some disadvantaged rural areas where access to basic primary education remains inadequate or nonexistent. However, despite the various projects or international aid programs dedicated to the expansion of universal education all over Haiti, the goal of achieving Education for All is far from being reached.The findings of our empirical analysis show, the positive effect of international aid on school access and its significant impact on gender parity in Haiti. On the other hand, it exposes many difficulties that obstruct an effective implementation of international aid for education in Haiti at central, departmental and communal levels. The data collected in the field point out some negative effects, for example on the quality of the school, local dynamics, as well as administrative organization methods and educational management of the school system in areas where the PPSCM is implemented. The conclusion of this study reveals that the goal of Education for All will not be achieved and there still is a long way to go to provide school to all children in Haiti.
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Et si Machiavel avait été banquier? : une étude sur l'allocation des prêts de la Banque mondiale

Thériault, Dimitri 24 October 2018 (has links)
Cette recherche étudie l’allocation des prêts de la Banque mondiale à l’aide de données de panel couvrant 115 États au maximum et trois périodes : guerre froide (1973-1990), post-guerre froide (1991-2000) et post-11 septembre (2001-2013). Parmi nos découvertes, nous trouvons que plus un État reçoit un montant élevé de prêts, plus il se rapproche de la politique étrangère des États-Unis. Cependant, peu importe la période, les récipiendaires des prêts de la Banque mondiale sont en moyenne plus près de la politique étrangère de la Russie que de la politique étrangère des États-Unis. Nous soutenons que ces résultats impliquent que les prêts de la Banque sont utilisés pour acheter et récompenser des appuis ou des abstentions aux Nations unies pour quelques résolutions seulement et non pas pour l’ensemble des résolutions votées au cours d’une session. En outre, nous trouvons qu’à la suite du 11 septembre 2001, plus un récipiendaire de prêts de la Banque mondiale a reçu un montant important d’assistance militaire américaine, plus le montant des prêts qu’il reçut de la Banque fut important. Bien que ce dernier résultat soutienne la thèse que les attentats du 11 septembre aient amené les États-Unis à utiliser la Banque mondiale pour soutenir ses intérêts comme durant la guerre froide, nous trouvons que la Banque apparaît avoir laissé moins de place aux considérations politiques dans l’allocation de ses prêts après la dislocation de l’URSS et plus significativement entre 2001 et 2013. Mots clés : Banque mondiale, AID, BIRD, Institutions multilatérales de développement, aide, assistance militaire, affinité politique / This research studies the allocation of World Bank loans with panel data covering up to 115 countries over three time periods: Cold War (1973-1990), post-Cold War (1991-2000), and post-September 11 (2001-2013). Among our findings, we show that the more a state receives a large amount of loans by the World Bank, the more it supports the US foreign policy. At the same time, our data reveals that recipients of World Bank loans are on average closer to Russian foreign policy than American foreign policy for all periods under consideration. We argue that these results provide evidence that World Bank’s loans are used to buy and reward supports or abstentions for specific resolutions in the United Nations rather than for all the ones adopted in a session. Our study furthermore indicates that after September 11 terrorist attacks, World Bank recipient countries receiving the greatest amount of US military assistance were also the ones receiving the largest loans by the Bank. Although this supports the thesis that the events of 9/11 led the United States to use the World Bank in their national interests as during the Cold War, we find that the Bank appears to have limited political considerations in the allocation of its loans after the collapse of the USSR and especially between 2001 and 2013. Keywords : World Bank, IBRD, IDA, multilateral development institutions, aid, military assistance, political affinity
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Innover en politique : les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en stratégies de développement économique en Afrique

Signe Gnechie, Landry Bertino 12 1900 (has links)
Pourquoi, comment et quand y a-t-il changement institutionnel et politique en Afrique ? En examinant les stratégies de développement économique de l’Afrique postcoloniale et en s’intéressant à l’évolution du rôle de l’État – État comme acteur central du développement, tentative du retrait de l’État, interventionnisme limité au social, retour de l’État dans la sphère économique –, la présente thèse se propose d’expliquer le changement sous l’angle original des innovations politiques et institutionnelles. En effet, derrière l’apparente continuité que la plupart des auteurs tant analytiques que normatifs fustigent, il se produit des innovations dont nous proposons de rendre compte par le biais des variables idéationnelles, stratégiques, temporelles et institutionnelles. Cette thèse propose ainsi une analyse comparative inédite du rôle des acteurs nationaux (élites, États, administrations publiques du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo), des institutions internationales (FMI, Banque mondiale, ONU) et des organisations d’intégration régionale (Union africaine, NEPAD) dans l’émergence et les trajectoires des stratégies de développement en Afrique. Les contextes temporels favorables, les crises des modèles précédents, les configurations et héritages institutionnels structurants, les stratégies instrumentales des acteurs intéressés, l’apprentissage politique, les dimensions cognitives et normatives des idées permettent d’expliquer la diffusion, la sédimentation et la conversion institutionnelles comme processus privilégiés d’innovation en Afrique. La critique de ces concepts permet de développer des outils mieux adaptés pour expliquer certaines innovations, soit l’inclusion et l’intrusion institutionnelles. L’inclusion institutionnelle est un processus mi-stratégique et mi-idéationnel à travers lequel les acteurs nationaux ou régionaux incluent intentionnellement des stratégies (ou solutions) internationales déjà existantes dans une nouvelle institution ou politique dans le but d’accroître la probabilité d’acceptation (reconnaissance, convenance sociale, partage réel ou supposé des mêmes valeurs) ou de succès (pour faire valoir les intérêts) de cette dernière dans un environnement politique structuré. Les idées sont constitutives des intérêts dans ce processus. L’intrusion institutionnelle renvoie à un processus mi-stratégique et mi-structurel par lequel les acteurs nationaux se font relativement imposer de nouvelles institutions ou politiques qu’ils n’acceptent qu’en raison de l’asymétrie de pouvoir, de la contrainte structurelle (structure), ou des gains escomptés (stratégies) des acteurs internationaux, alors que des solutions de rechange pertinentes et non contraignantes sont quasi inexistantes. Ceci n’exclut pas l’existence d’une marge de manœuvre des acteurs nationaux. Inspirés de spécialistes comme Nicolas van de Walle, Kathleen Thelen, Robert Bates, Barry Weingast, Alexander Wendt, Peter Hall, Theda Skocpol et Paul Pierson, ces concepts d’intrusion et d’inclusion institutionnelles que nous proposons réconcilient des approches parfois jugées contradictoires en intégrant les dimensions stratégiques, institutionnelles, historiques et idéationnelles à l’analyse d’un même objet scientifique. Au niveau empirique, la présente thèse permet d’avoir une meilleure compréhension des processus d’émergence des stratégies de développement économique en Afrique, ainsi qu’une meilleure connaissance des relations entre les acteurs internationaux, régionaux et nationaux en ce qui concerne l’émergence et le développement des institutions et des politiques publiques relatives au développement. Une attention particulière est accordée à la dynamique entre différents acteurs et variables (idées, intérêts, institution, temps) pour expliquer les principales stratégies des trois dernières décennies : les stratégies nationales de développement du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Sénégal, Mali, Niger, Togo, le Plan d’action de Lagos, les programmes d’ajustement structurel, le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique, les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté et certaines interventions du Fonds monétaire international, de Banque mondiale et de l’ONU. En s’intéressant à la question de l’innovation délaissée à tort par la plupart des analyses sérieuses, la présente thèse renouvelle la discussion sur le changement et l’innovation politiques et institutionnels en Afrique et en science politique. / Why, how and when does institutional or political change occur in Africa? By examining the postcolonial African strategies for economic development, and focusing on the evolution of the role of the State—the State as the central actor for development, the attempt to retrench the State, limited interventionism, the return of the State to the economic arena—the present thesis proposes an explanation of institutional change with a special focus on political and institutional innovations. In fact, behind the apparent continuity that most analytical and normative authors critique, there are innovations that the ideational, strategic, temporal and institutional variables allow us to demonstrate in a heuristic manner. This thesis thus proposes a new comparative analysis of the role of African public institutions (elites, States, public administration: Cameroon, Ivory Coast, Benin, Congo, Burkina Faso, Mali, Niger, Togo, Senegal), international institutions (the IMF, the World Bank, the UNO) and regional organizations (the African Union, the NEPAD) in the emergence and the trajectories of development strategies in Africa. The favorable temporal contexts, the crises of the preceding models, the structuring configurations and institutional heritage, the instrumental strategies of the interested actors, the political learning, the cognitive and normative dimensions of the ideas contribute to explaining the diffusion and institutional sedimentation and conversion as privileged processes of innovation in Africa. The critique of these concepts makes it possible to develop tools better adapted to explain institutional inclusion and intrusion. Institutional inclusion is a semi-strategic and semi-ideational process through which national or regional actors intentionally include (international) strategies (or solutions) that already exist in a new institution or policy with the aim of increasing the probability of acceptance (recognition, social suitability, real or perceived common values) or success (to ensure their interests) of their strategy within a structured political environment. The ideas are constitutive of the interests in this process. The institutional intrusion is a semi-strategic and semi-structural process by which national actors are partly forced to adopt new institutions or policies, and agree to do so only because of the asymmetry in power, the structural constraints (structure), or the potential benefits (strategies) of the international actors. In this context, relevant and non-constraining alternatives are quasi inexistent, but national actors still have (limited) room for negotiations. Inspired by specialist like Nicolas van de Walle, Kathleen Thelen, Robert Bates, Barry Weingast, Alexander Wendt, Peter Hall, Theda Skocpol, and Paul Pierson, the concepts of institutional intrusion and inclusion that we propose reconcile many approaches that many scholars considered contradictory. They successfully integrate strategic, structural, temporal and ideational variables to analyze the same scientific object. Empirically speaking, the present thesis explains the emergence of development strategies in Africa, as well as provides a better knowledge of the relationship between the international, regional and national actors in the process of emergence and development of institutions and public policies. A special attention is given to dynamics between numerous actors and variables (ideas, interests, institution, time) to explain the main strategies of the last three decades: national development strategies of Benin, Burkina Faso, Cameroun, Ivory Coast, Congo, Senegal, Mali, Niger, Togo, the Lagos Plan of Action, the structural adjustment program, the Poverty Reduction Strategy Paper, the New Partnership for Africa Development and some interventions of the International Monetary Fund, the World Bank and the United Nations. While being interested in the question of the international, regional and national innovations wrongly forsaken by most of the serious analyses, this dissertation renews the discussion on change, especially political and institutional innovation in Africa, within the international organizations (the IMF, the World Bank, and the United Nations) and in Political Science.

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