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Recherches sur les fortifications d'Anatolie occidentale et centrale au début du premier millénaire av. J.-C. (Xe-VIe s.)

Vergnaud, Baptiste 22 June 2012 (has links) (PDF)
La présente thèse vise à apporter des éclaircissements sur la réapparition du souci défensif, sa matérialisation et son évolution en Anatolie occidentale et centrale au début du premier millénaire av. J.-C. (Xe-VIe s.). Le territoire soumis à l'examen comprend la Phrygie, la boucle de l'Halys, la Carie, la Lydie, l'Ionie, l'Eolide et la Troade. Cette étude s'intéresse en premier lieu aux différentes méthodes de fortification utilisées au cours de cette période. Par l'examen des principales caractéristiques architecturales des murs de défense (techniques de construction, dispositifs défensifs), cette étude cherche à déterminer de quelle manière ces nouvelles constructions s'inscrivent dans la tradition architecturale anatolienne et dans quelle mesure leurs concepteurs contribuèrent à l'évolution de celle-ci en adoptant et en transformant les méthodes de fortification qui en sont issues. La construction d'un rempart, parce qu'elle impliquait de nombreux acteurs, était un fait de société majeur. Par leur conception, les techniques utilisées pour leur construction, leur emprise dans le paysage, les murailles sont des monuments chargés de symboles et des témoins privilégiés de l'histoire des sociétés qui les ont construites et perfectionnées. Au-delà des considérations archéologiques, cette étude s'attache donc aussi à replacer la construction de fortifications dans le contexte militaire mouvementé de l'Anatolie préclassique et tente également d'évaluer l'impact d'un tel projet de construction dans l'histoire politique et sociale des populations anatoliennes de l'âge du fer.
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John Steinbeck dans les années 1960 : un intellectuel américain libéral de gauche?

D'Amour, Dominic January 2006 (has links) (PDF)
Le présent mémoire porte sur le rôle de Steinbeck en tant qu'inteIlectuel libéral de gauche au cours de la dernière décennie de sa vie, soit les années 1960. Steinbeck est un écrivain américain qui vantait la ténacité et le courage du «petit peuple», ces opprimés économiques et sociaux, dans des écrits des années 1930, comme The Grapes of Wrath. Après avoir préalablement défini Steinbeck comme un intellectuel du «New Deal» durant la crise économique des années 1930 et avoir traité de ses actions et de ses écrits dans la période de la Deuxième Guerre mondiale, puis dans la période de l'après-guerre, ce mémoire s'étend sur le rôle de Steinbeck dans les années 1960. L'originalité de cette étude réside dans le fait que nous avons ciblé une période moins connue de Steinbeck, car celle-ci est vue comme un déclin dans la carrière de l'écrivain par plusieurs critiques. En effet, notre recherche nous a amené à remettre en question la thèse de nombreux critiques qui décrivent Steinbeck comme un néo-conservateur ou un conformiste désengagé vers la fin de sa vie. Contrairement à cette idée répandue, nous montrons que Steinbeck ne doit aucunement être mis de côté après 1960. Non seulement est-il resté toujours très actif au cours de cette période, sinon plus qu'avant, mais à l'aide de ses écrits et ses interventions en politique, Steinbeck a eu un impact sans précédent quant à la poursuite du libéralisme au cours de cette décennie. D'après nous, ce lauréat du prix Nobel voulait une poursuite du «New Deal», tout comme d'autres libéraux de l'époque. De fait, l'écrivain a joué un rôle majeur dans la dénonciation de l'immoralité qui sévissait dans la nation. Pour y remédier, Steinbeck se rapprocha, comme auparavant, de présidents et soutint leurs réformes. D'après lui, le président était un leader capable de redonner une direction à la nation en crise. De plus, il soutint ardemment le mouvement des droits civiques, bien qu'il ait été hostile au mouvement des jeunes et à la Nouvelle Gauche. Selon Steinbeck, le mouvement noir non violent voulait justement mettre fin au plus grand problème moral du pays, c'est-à-dire l'inégalité raciale. Steinbeck appuyait d'ailleurs de diverses façons des leaders noirs, tel que Martin Luther King, Jr. Comme le président, de par leurs actions héroïques, les Noirs pouvaient redonner un sens moral à la nation. Enfin, il fut un grand partisan d'une lutte anticommuniste dans le monde entier, comme ce fut le cas au Viêt-nam. Toutefois, il n'était aucunement motivé par un anticommunisme aveugle, mais visait plutôt une lutte contre l'immoralité aux États-Unis et la fin de la domination des communistes au Viêt-nam grâce à l'envoi de soldats courageux. Bref, ce grand intérêt de sa part pour améliorer la vie de nombreux Américains et aussi d'opprimés à l'extérieur du pays montre que l'historiographie de Steinbeck donnait, jusqu'à présent, une fausse réalité à propos de l'écrivain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Guerre du Viêt-Nam, Intellectuels libéraux, John F. Kennedy, John Steinbeck, Lyndon B. Johnson, Mouvements sociaux, «New Deal».
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La PESD à l'épreuve pendant la crise irakienne 2002/2003 : étude des politiques étrangères françaises et britanniques

Hille, Jennifer January 2008 (has links) (PDF)
Nous observons la situation en Europe lors d'un moment de crise, avant l'intervention anglo-américaine en Irak qui a lieu en mars 2003. L'initiative militaire, guidée par les États-Unis, est précédée par une phase de débats entre les nations européennes. Les discussions sur la stratégie préférable concernant l'Irak mènent à l'éclatement des relations intra-européennes. Une scission en « nouvelle » et « vieille » Europe, ou, selon la terminologie que nous avons retenue, les deux camps (pro-guerre et anti-guerre), s'effectue. La crise dans les relations européennes touche surtout un enjeu fragile: les tentatives de coopérer en matière de politique étrangère au sein de l'Union européenne (UE) et plus précisément en matière de sécurité et de défense. La phase préalable à l'intervention militaire est accompagnée par de multiples discussions sur une possible action commune, au niveau européen et international. La faillite intégrale de trouver une solution à ce sujet envenime, au moins à court terme, le progrès concernant le deuxième pilier de l'institution européenne: la politique étrangère commune (PESC), qui englobe également la PESD (politique européenne de sécurité et de défense). Nous nous sommes donc demandé d'où vient le clivage entre les objectifs exigeants concernant une politique étrangère commune, et les difficultés de la mettre en pratique dans une crise actuelle. Quelles sont les difficultés fondamentales qui empêchent de développer une solution commune face à l'Irak? Ce travail retrace le cours des événements de la « crise irakienne ». Les deux pays avant-gardistes concernant la défense en Europe, la Grande-Bretagne et la France, sont étudiés. Ces deux nations représentent une position adoptée respectivement pour et contre l'intervention militaire. Mais quels sont les intérêts français et britanniques en jeu? Pourquoi la France s'oppose-elle ouvertement à la stratégie favorisée par les États-Unis? Et quel sont les motifs britanniques de mettre en péril une politique européenne de défense qu'elle avait initiée et soutenue elle-même auparavant? La réponse à cette question réside dans les différents intérêts nationaux qui structurent le comportement des gouvernements français et britannique. Mais il ne s'agit pas d'intérêts militaires ou diplomatiques. Pendant la crise irakienne, les deux nations agissent plutôt conformément à leurs identités de base. Les deux pays qui se ressemblent dans leur taille, concernant les ressources militaires et le statut international, divergent toutefois significativement par rapport à leurs valeurs et identités de base. La définition de leurs intérêts nationaux diffère en conséquence et ces intérêts deviennent inconciliables. Globalement, ce travail met en lumière les principales caractéristiques d'une politique étrangère britannique et française et les paramètres de la définition de la sécurité. En ayant recours à un angle constructiviste critique, le lien entre les intérêts et identités est exploité. La notion d'intersubjectivité entre également en jeu dans l'analyse des discours officiels. Les différentes approches stratégiques des deux nations seront ainsi examinées d'un angle identitaire et comparatif.
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L'intervention militaire en octobre 1970 et la loi sur les mesures de guerre : modalités et réactions

Campeau, Sébastien January 2009 (has links) (PDF)
James Richard Cross, attaché commercial de Haut-Commissariat de la Grande-Bretagne, est enlevé à son domicile le 5 octobre 1970 par le Front de Libération du Québec. La crise d'octobre 1970 débute. Cinq jours plus tard, devant la lenteur des négociations, une autre cellule felquiste enlève Pierre Laporte, vice-premier ministre du gouvernement du Québec. Devant l'appui considérable des objectifs du manifeste du FLQ et devant les demandes de la mairie de Montréal et du gouvernement provincial, le gouvernement fédéral proclame l'état « d'insurrection appréhendée » au Québec. Dès lors, sous la Loi sur la défense nationale, l'armée canadienne intervient en renfort au pouvoir civil le 15 octobre 1970. En pleine nuit, le 16 octobre 1970, Trudeau applique la Loi sur les mesures de guerre suspendant temporairement les libertés civiles. Le FLQ devient une organisation illégale. Pour notre étude, nous avons étudié les modalités de l'intervention militaire lors de la crise d'octobre 1970. Notre travail constitue une première évaluation du rôle des militaires lors des événements d'octobre 1970. Ensuite, nous avons étudié les réactions de divers groupes de la société québécoise et la couverture médiatique attribuée à deux lois marquantes de cette crise: la Loi de la défense nationale et la Loi sur les mesures de guerre. Le cadre temporel de notre mémoire touche seulement à la crise. Dans le premier chapitre, nous avons abordé les modalités de l'intervention militaire lors de la crise d'Octobre 1970 sous plusieurs angles: la préparation, le déploiement, les unités et l'équipement réquisitionnés, les différents mandats et le déroulement quotidien des opérations. Nous présentons également les différentes positions sur l'importance jouée par les militaires lors de la crise d'octobre 1970. Certaines opinions restent contradictoires dans l'élaboration de la stratégie politique employée contre le FLQ. L'intervention militaire et l'application de la Loi sur les mesures de guerre, pour la première fois en temps de paix, suscitent une tollé de réactions à travers le Canada. Dans notre deuxième chapitre, nous abordons les diverses réactions dans la société québécoise. Nous nous sommes appuyés sur les groupes suivants: les politiciens fédéraux et provinciaux au pouvoir et dans l'opposition, la Chambre de commerce de Montréal, le clergé catholique, les différentes commissions d'enquête, le mouvement syndical, le mouvement étudiant, le Comité québécois pour la défense des libertés et la Ligue des droits de l'homme. Nous avons consacré notre troisième chapitre à la couverture médiatique lors de la crise d'octobre 1970. Pour être plus précis, nous avons étudié la réaction des différents médias écrits, à l'aide des éditoriaux et textes d'opinion des collaborateurs, aux deux lois mentionnées antérieurement. Nous nous sommes concentrés sur les journaux montréalais suivants: Le Devoir, La Presse, Québec-Presse, The Montreal Star, The Gazette. Seule exception à la règle, The Globe and Mail qui possède une couverture à l'échelle canadienne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Terrorisme, Crise d'octobre 1970, Loi des mesures de guerre, Armée canadienne, Histoire politique du Québec.
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La culture stratégique canadienne post-guerre froide

Massie, Justin January 2006 (has links) (PDF)
L'étude de la politique étrangère canadienne est dominée par les approches théoriques orthodoxes des Relations internationales et souvent critiquée pour son manque de cohérence. L'objectif de ce mémoire est de répondre à ces deux éléments. Par l'entremise d'une approche constructiviste critique, il est montré que le Canada témoigne depuis la fin de la guerre froide d'une culture stratégique idéaliste, libérale et défensive relativement cohérente, claire et persistante. L'étude des cinq énoncés de politiques étrangère et de défense canadiens élaborés depuis 1992, confrontée aux décisions de participer -ou non -aux guerres du Kosovo et de l'Irak, permet d'attester d'une telle conception collectivement partagée de la guerre au Canada depuis la fin de la guerre froide. Cet imaginaire de sécurité façonne et donne un sens aux perceptions des menaces, à l'usage jugé légitime de la force militaire à l'étranger et aux moyens stratégiques privilégiés pour contrer ces menaces.
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De la démagogie en Amérique : le sénateur James O. Eastland du Mississippi et la répression anticommuniste envers les militants du mouvement des droits civiques, 1948-1965

Onufriu, Vicki January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire analyse le caractére démagogique dans le discours et les actions du Sénateur James O. Eastland (1904-1986), qui a représenté l'État du Mississippi de 1942 à 1978. Eastland était un partisan reconnu de l'anticommunisme, ainsi que de la ségrégation raciale et de la suprématie de la race blanche. Nous démontrerons comment, afin d'entraver les actions du mouvement des droits civiques pour les Afro-Américains, le Sénateur invoquait de façon démagogique l'anticommunisme pour justifier ses opinions réactionnaires. Nous concentrerons notre recherche sur les années allant de 1948 à 1965, dans le contexte de la « chasse » aux Communistes et aussi de l'expansion du mouvement des droits civiques. Nous aborderons deux questions importantes dans notre projet : dans un premier temps, nous préciserons le degré réel d'influence du communisme chez les partisans du mouvement. Les accusations d'Eastland étaient-elles fondées? En fait, selon nous, l'idéologie communiste avait une influence trés limitée dans le mouvement des droits civiques durant cette période, car l'alliance avec les Communistes aurait fait plus de tort que de bien au mouvement. Ensuite, nous démontrerons quelle fut la place de ces accusations dans l'idéologie ultra-conservatrice du Sénateur Eastland, et à quel point elles furent utiles pour ses visées ségrégationnistes. Notre hypothèse sur cette question est qu'Eastland a stigmatisé ceux qui contestaient un tant soit peu la traditionnelle American Way of Life. Revendicateurs de leurs droits et libertés, les partisans du mouvement ont longtemps été étiquetés comme des radicaux. Nous analyserons et déterminerons si les discours d'Eastland, prononcés tant au Sénat que devant la presse, ou encore devant des partisans d'une organisation suprémaciste blanche, le White Citizens' Council, étaient de fait de caractère démagogique. Nous étudierons également l'impact préjudiciable d'Eastland au sein des commissions et sous-commissions sénatoriales, qui avaient entre autres pour fonction d'étudier les projets de loi, et de mener des enquêtes sur des individus et organisations considérés comme étant subversifs, ce qui conduisit à de multiples abus envers les militants des droits civiques. Nous pouvons conclure suite à notre recherche que les agissements du Sénateur Eastland étaient effectivement de nature démagogique, car les accusations qu'il a portées étaient calomnieuses et tendaient à exploiter les préjugés racistes de ses concitoyens. D'ailleurs, nous constatons que ces accusations constituèrent le moyen le plus efficace qu'Eastland a pu trouver pendant quelques années pour entraver efficacement le mouvement des droits civiques. Cependant, malgré ses efforts soutenus, Eastland ne parvint pas à contrer les changements sociaux des années 1960. Son combat était perdu d'avance: il n'aura réussi qu'à retarder l'inévitable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : États-Unis, 20e siècle, Congrès, Ségrégation, Maccarthysme.
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Le rôle des organisations non gouvernementales dans la défense des droits de la personne en République populaire de Chine : le cas des organisations de défense des droits des femmes

Larochelle, Dominique 08 1900 (has links) (PDF)
Au cours du dernier siècle, les ONG se sont établies comme des acteurs incontournables des relations internationales telles que nous les connaissons aujourd'hui. Elles se sont implantées dans la majeure partie des pays du globe, y compris dans les régimes autoritaires comme la République populaire de Chine. Toutefois, le cadre dans lequel évoluent ces organisations en Chine demeure compliqué, notamment en raison des diverses mesures d'intimidation pratiquées par les autorités chinoises. Cette ingérence du pouvoir chinois dans les activités de la société civile laisse croire, en Occident, que les ONG chinoises n'exercent pas de véritable influence. Ce mémoire cherche donc à étudier de plus près ce postulat, afin de voir si les ONG jouent un rôle dans la promotion et la protection des droits de la personne en Chine, et, dans l'affirmative, de comprendre de quelle manière ce rôle est joué et d'examiner la portée de leur influence. Ce mémoire montre que le développement d'un régime international de promotion et de protection des droits de la personne a eu un impact sur l'adoption de normes relatives à ces questions en Chine, tout en exposant l'application irrégulière de ces normes au niveau interne. En outre, l'étude des pratiques des ONG, notamment concernant les droits des femmes, a permis d'établir que les ONG chinoises exercent une certaine influence quant à la promotion et à la protection des droits de la personne en Chine. Cette influence repose en partie sur les capacités et habiletés de certaines ONG à développer des stratégies pour tirer profit de leur situation de dépendance envers les autorités chinoises en utilisant leurs relations avec l'État comme levier d'influence. Toutefois, ce mémoire montre également que la portée des actions de ces organisations est limitée, plus particulièrement dans le cadre de certains enjeux sensibles pour le gouvernement chinois. En effet, l'ingérence du pouvoir chinois dans l'administration de la justice limite la portée des actions des ONG, et laisse supposer que l'avenir des ONG en Chine, tout comme celui des réformes juridiques, demeure incertain. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : République populaire de Chine, Droits de la personne, Organisations non gouvernementales, Droits des femmes.
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Résistances et processus de légitimation étatique : le discours des droits humains au Honduras à la suite du coup d'État du 28 juin 2009

Charbonneau-Quintal, Laurence-Guillaume 07 1900 (has links) (PDF)
Le 28 juin 2009 eut lieu un coup d'État au Honduras. Lié à certains rapports de pouvoirs profondément ancrés dans la société hondurienne, la répression vécue par une grande partie de la société civile qui s'y opposa fut très forte. Face aux violations des droits humains ayant été commises dans ce contexte, ceux qui se considèrent comme des défenseurs des droits humains furent particulièrement actifs. Nous avons donc voulu savoir dans quelle mesure l'utilisation de ce discours axé sur la primauté des droits humains a porté fruit et constitue un véhicule approprié afin de porter les revendications de ces militants honduriens. Nos principales hypothèses sont que compte tenu des exactions commises par le nouveau gouvernement à l'endroit de nombreux acteurs de la société civile hondurienne, l'utilisation du discours des droits humains est considérée comme étant la meilleure option à portée de ces défenseurs afin de faire valoir leurs intérêts le plus efficacement possible, dans le cadre d'un répertoire de l'action collective historiquement limité par des relations sociales de propriété inégalitaires profondément enracinées dans la société hondurienne. En corolaire à celle-ci, notre deuxième hypothèse de recherche est que la compréhension de ce que sont les droits humains s'avère loin d'être la même pour tous les défenseurs des droits humains bien que les avantages liés à son utilisation soient semblables, chaque acteur ayant une conception différente de la chose en fonction de sa propre trajectoire. En nous basant sur des entrevues effectuées auprès d'Honduriens ayant assumé ce rôle de défenseurs des droits humains, les résultats indiquent qu'il existe effectivement d'assez grandes variations au niveau de la compréhension de ces droits en soi. Quelques-uns des principaux paramètres à avoir été pris en compte sont celui des devoirs et responsabilités, perçus ou réels, de l'État hondurien, de même que la portée de la notion de communauté internationale au cœur de ce discours. Si l'importance des institutions étatiques nationales au sein des différentes revendications semble claire, il reste que les limites des structures internationales aptes à recevoir ce type de doléances et à influer sur les politiques étatiques sont rapidement atteintes, ce qui complique l'articulation d'une opposition efficace contre les violations des droits humains au Honduras. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Droits humains, droits de la personne, droits de l'Homme, défense des droits, théories des relations sociales de propriété, théories des mouvements sociaux, coup d'État, 28 juin 2009, Honduras.
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Les japonais-américains de New York et leurs organes de presse face à la quête de droits civiques : étude des relations interraciales et des solidarités communautaires entretenues avec la minorité afro-américaine, de la Deuxième Guerre mondiale aux années soixante

Houde, Etienne 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire vise à présenter une facette encore méconnue des relations interraciales entretenues entre les Japonais-Américains et les Afro-Américains à New York au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Cette étude est novatrice en ce sens qu'elle permettra une meilleure compréhension des enjeux interraciaux qui ont eu cours à cette époque entre Japonais-Américains et Afro-Américains à New York. Plusieurs recherches ont déjà mis en relief les différents débats propres à ces deux communautés, mais aucune n'a proposé une observation de leur possible coopération lors de cette époque et ce lieu précis en s'appuyant sur les sources que nous proposons. Ayant comme sources primaires les articles des journaux communautaires, notre recherche nous permet de mieux comprendre ce qui compte aux yeux des Japonais-Américains de New York, leurs soucis et tergiversations concernant la quête de droits civiques et s'ils se joignent ou non au combat mené par la communauté Afro-Américaine. C'est suite au dépouillement exhaustif d'articles tirés de la presse communautaire Nisei que nous croyons pouvoir apporter un aspect encore inexploré de l'étude de la minorité japonaise-américaine dans ses rapports avec la minorité afro-américaine. Nos sources primaires se composent de deux journaux new-yorkais qui se succèdent dans le temps. Il s'agit du JACD Newsletter jusqu'en 1948, suivit du Hokubei Shimpo jusqu'à la promulgation du Civil Rights Act of 1964. Discriminés et enfermés au moment de la Seconde Guerre mondiale, nous soutenons que lors de la période historique retenue, les Nisei de New York se sont progressivement éloignés de la lutte pour les droits civiques. ______________________________________________________________________________
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Death for life : a study of targeted killing by States in international law

Silva, Sébastian Jose 08 1900 (has links)
À la suite d'attaques terroristes massives est apparue une motivation féroce qui risque d'être manipulée pour justifier des excès de force. Voulant prévenir des attaques armées contre leurs intérêts, certains États ont adopté des politiques de « tuerie ciblée » pour éliminer de façon permanente des terroristes en sol étranger qui menacent leur sécurité. II est pourtant illégal de tuer des individus en l'absence de conflits armes sans égard au droit à la vie. La présente recherche tient à déterminer si, en vertu du droit international, des États peuvent neutraliser par force des individus dangereux ou bien venir au secours d' otages en sol etranger. En étudiant l'article 51 de la Charte des Nations Unies, un certain nombre de conclusions sont apparues, notamment que des opérations pour « arrêter ou neutraliser » ne peuvent avoir lieu que dans des États qui supportent des terroristes ou qui restent indifférents face à leur présence, et que I'expression « guerre contre Ie terrorisme » ne peut permettre des «tueries ciblées » sans avoir à considérer les droits à la vie et à la légitime défense. Puisque toute division entre les membres de la communauté internationale peut venir limiter la prévention d'attaques, le fait que la coopération entre les États ayant abolis la peine de mort et ceux ayant recours aux « tueries ciblées » puissent en souffiir fait l'objet de cet ouvrage. Ladite recherche conclue que l'utilisation de « tueries ciblées » en dehors du contexte de conflits armés ne peut être permis qu'en dernière mesure lorsque réellement nécessaire pour prévenir des attaques armées et protéger la vie. / From the ashes of devastating acts of terrorism has arIsen a resolve so powerful that measures of counterterrorism risk being manipulated by states to justify excess. In an attempt to prevent armed attacks against their interests, a number of states have adopted policies of targeted killing to permanently incapacitate terrorists on foreign soil. The intentional killing of suspected offenders, however, cannot be lawfully carried-out by states in the absence of armed conflict without regard for the right to life. The following research attempts to determine whether it is permissible for nations to use force on foreign soil to . incapacitate dangerous individuals or rescue hostages under international law. By studying article 51 selfdefense of the United Nations charter, a number of conclusions are asserted, namely that operations to "arrest or neutralise" can only be carried-out in states that support terrorists or are complacent to their presence, and that declaring "war on terrorism" cannot allow governments to kill suspected terrorists in countries where there is no war, except in a manner that is reconcilable with the rights to life and selfdefense. Since division among members of the international community may ultimately diminish their ability to collectively suppress international terrorism, the potential for hindered cooperation between abolitionist states and those that carry-out targeted killings is also addressed. The current research concludes that targeted killings can only be justified outside the context of armed conflict when they are truly necessary as a last resort to prevent armed attacks and save lives. / "Mémoire présenté à la faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (LL.M.)". Ce mémoire a été accepté à l'unanimité et classé parmi les 10% des mémoires de la discipline.

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