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L’un contre l’autre : la dialectique de l’auteur et de la lectrice chez Serge Doubrovsky

Abdelmoumen, Mélikah 08 1900 (has links)
Depuis qu’en 1977, en quatrième de couverture de Fils, Serge Doubrovsky employa le mot « autofiction » pour décrire son roman, les études doubrovskiennes ont eu tendance à se focaliser sur les questions génériques que sous-tendait ce néologisme. Ainsi on a écarté un autre aspect, tout aussi important, de l’œuvre de l’auteur : celui du lien avec le lecteur qui, en plus d’être mis en scène dans chacune des autofictions doubrovskiennes, est associé dès Fils au rapport complexe, inextricable et conflictuel entre les sexes. « J’écris mâle, me lis femelle », dit le narrateur-écrivain ‘Serge Doubrovsky’ – lui qui vivra sous nos yeux une série d’histoires passionnelles avec des compagnes qui sont également ses lectrices. Repris d’épisode en épisode, le rapport entre le héros doubrovskien et sa compagne du moment rappelle les hypothèses de Doubrovsky dans Corneille ou la dialectique du héros (1963), inspirées de la dialectique hégélienne du Maître et de l’Esclave. Cette thèse s’attache donc à analyser la relation dialectique auteur-lectrice telle que mise en scène et approfondie dans l’ensemble de l’édifice autofictionnel. Après présentation et étude des mécanismes dont se sert l’auteur pour construire son Lecteur Modèle (Première partie), les trois autres sections principales de la thèse sont consacrées à l’analyse de Fils et Un amour de soi (1977 et 1982 ; Deuxième partie) ; du Livre brisé et de l’Après-vivre (1989 et 1994 ; Troisième partie) ; et enfin de Laissé pour conte (1999 ; Quatrième partie). Il s’agira enfin de montrer la portée non seulement littéraire, mais également sociale (la réflexion s’élargit à chaque épisode pour aborder les questions de la réception contemporaine de l’œuvre littéraire) et historique (le motif Maître-Esclave s’inscrit dans l’Histoire de l’Europe du XXe siècle, plus précisément la Seconde Guerre mondiale et la Shoah) du thème dialectique doubrovskien. / Since Serge Doubrovsky coined the term « autofiction » to describe his own novel on the back cover blurb of Fils (1977), doubrovskian studies have tended to focus on the literary genres issues implied by his neologism. Consequently, another aspect of the writer’s work, and a quite crucial one, was somewhat neglected: the relationship with the reader, which is not only represented and acted out by the characters in doubrovskian autofictions but also linked to a another complex, tempestuous and inextricable relationship, that of man and woman. “I write male, read myself female”, says the doubrovskian narrator, who happens to take part, under our very eyes, in a series of passionate relationships with mates that are also readers of his works. Repeated from novel to novel, the mise en scène of the rapport between the doubrovskian hero and his lady companion of the moment reminds us of Doubrovsky’s hypotheses in Corneille ou la dialectique du héros (1963), which were inspired by the Hegelian master-slave Dialectics. This study thus concentrates on the representation of the dialectical relation between male author and female reader in Doubrovsky’s autofictions. After a brief survey and description of the tools used by the author in order to construct his own Model Reader (First section), our three other principal sections will focus on the analysis of Fils and Un amour de soi (1977 and 1982; Section Two); Le livre brisé and l’Après-vivre (1989 and 1994; Section Three); and finally Laissé pour conte (1999; Section Four). We will ultimately attempt to demonstrate the doubrovskian dialectal theme’s literary richness as well as its social and historical implications – the author’s reflexion widens with each episode, touching on questions of reader-response and reception of the literary work, while the master-slave motif resonates in the History of twentieth century Europe, mainly the Second World War and the Holocaust.
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Tenir l'évanouissement : entre maîtrise intégrale et abandon anéantissant : Jean Genet et Antonin Artaud

Lane, Véronique 11 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle (Université de Montréal et Université Paris Diderot - Paris 7) / Antonin Artaud et Jean Genet ont respectivement connu l’enfermement asilaire et carcéral. Ils conçoivent tous les deux l’écriture comme le théâtre, sur le même plan que la vie, et partagent en outre la même conviction que la littérature, comme toute forme d’art, peut quelque chose pour nous. Malgré leurs nombreux points de contact biographiques, poétiques et éthiques, leurs œuvres n’ont jamais fait l’objet d’un rapprochement exclusif, une étonnante lacune que l’introduction substantielle de cette étude se donne pour tâche d’éclairer. En fait, si les œuvres d’Artaud et de Genet sont souvent comparées, c’est invariablement de façon limitée : brièvement, par le biais d’un tiers auteur et au plan du théâtre. Or toute leur écriture est théâtrale : c’est la prémisse sur laquelle se base ce travail qui constitue, donc, la première étude comparative approfondie de leurs œuvres. Dans un premier temps, nous étudions la conception du théâtre d’Artaud et de Genet dans la perspective de la tragédie qu’ils privilégient, parce qu’ils estiment primordiale la reprise vivante de l’œuvre par chacun de nous. En fait, nous nous intéressons à Genet et Artaud aussi bien en tant qu’écrivains que lecteurs, en analysant la manière singulière dont ils puisent l’un et l’autre de grandes figures dans les textes de la mythologie, de la littérature et de l’histoire pour les faire intervenir, indifféremment de leur provenance, dans leur propre texte. Pour démontrer ce travail de "reconfiguration" tout à la fois biographique, esthétique et éthique chez Artaud et Genet, nous analysons leur traitement de la figure tragique par excellence d’Antigone, dans "Antigone chez les Français" et "Journal du voleur". Dans un second temps, nous examinons comment Artaud et Genet s’en prennent à la dialectique du jugement qui préside à la lecture univoque qu’ils récusent : d’une part, par la conjuration, dans les textes qu’ils rédigent en 1948 pour une même série radiophonique, "Pour en finir avec le jugement de dieu" et "L’Enfant criminel" (tous deux censurés) et, d’autre part, par la révélation, en pratiquant ce que nous appelons une écriture de l’évanouissement – qui n’a rien de sublime, qui ne conserve en fait de la relève hégélienne que la structure du coup de théâtre, à savoir l’interruption qu’elle introduit dans la délibération de la conscience. Nous analysons alors les commentaires de dessins d’Artaud et les nombreuses scènes d’évanouissement dans l’œuvre de Genet. Dans un troisième temps, nous suggérons d’approcher de manière éthique les troublants termes de "cruauté" et de "trahison" qu’Artaud et Genet nous ont légués. Plus que des notions, celles-ci, avançons-nous, sont des méthodes visant l’acquisition d’un nouveau mode de lecture. Par l’entremise de ces concepts anti-conceptuels, Artaud et Genet nous invitent en fait à vivre comme ils écrivent et lisent : à "voire" la réalité. Pour le démontrer, nous proposons une micro-lecture du "Théâtre et son double" d’Artaud au regard de "La Sentence" de Genet, texte dont la publication toute récente vient confirmer la pertinence du rapprochement que nous établissons dans cette étude. / Antonin Artaud and Jean Genet experienced confinement in an asylum and a prison respectively. They both also conceived of writing as theatre, on the same level of tragedy as life, and shared the same conviction that literature, like all forms of art, has the power to do something for us. Despite their many points of contact in terms of biography, poetics, and ethics, their works have never been the object of an exclusive comparative study, a surprising omission that the substantial introduction of this study sets out to elucidate. In fact, if the works of Artaud and Genet are often compared, it is inevitably in a limited fashion: briefly, via a third author, and in terms of the theatre. Yet all their writing is theatrical: it is the premise on which this, the first full-length comparative study of their works, is based. Firstly, I study Artaud and Genet’s conception of theatre from the perspective of the tragic which they both privilege, because above all they value the reanimation of their work performed by the reader. In fact, I engage with Genet and Artaud as both writers and readers, analysing the singular way in which each takes great figures from mythology, literature, and history, in order to introduce them, irrespective of their provenance, into their own works. To demonstrate this work of "reconfiguration" in Artaud and Genet, which is at once biographical, aesthetic, and ethical, I analyse their treatment of Antigone, in "Antigone chez les Français" and "Journal du voleur". Secondly, I examine how Artaud and Genet defy the dialectic of judgement ruling the univocal reading which they oppose. In part, I focus on their defiance in the texts that they composed in 1948 for the same radio broadcast, "Pour en finir avec le jugement de dieu" and "L’Enfant criminel" (both of which were censored). And in part I focus on the defiance they practice by way of a revelation that I call a writing of fainting—which has nothing of the sublime in it, which in fact only retains the structure of the interruption from the Hegelian Aufhebung, that is to say the coup de theatre that it introduces in the deliberation of consciousness. I further analyse the commentaries of Artaud on his drawings and numerous scenes of fainting in Genet’s works. Thirdly, I put forward an ethical way of approaching the troubling terms "cruelty" and "treason" that Artaud and Genet have bequeathed us. More than being notions, I propose, these are methods aiming towards a new mode of reading. By the intervention of these anti-conceptual concepts Artaud and Genet invite us to live in the same way they write and read, that is to say in the same way they "see" the multiplicities of reality. As an exemplification, I advance a close reading of Artaud’s "Théâtre et son double" in relation to Genet’s "La Sentence"—a text whose recent publication confirms the pertinence of the comparative approach taken in this study.
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Archive(s) : approche dialectique et exploitation artistique

Klein, Anne 09 1900 (has links)
Les archives sont aujourd’hui utilisées et envisagées hors de leur lieu traditionnel qu’est le service d’archives et souvent même hors de l’action des archivistes. Cette thèse de doctorat propose un renversement dialectique benjaminien dans la conception de l’archivistique dont le point central devient l’utilisation des archives définitives plutôt que la production des documents. Les premiers chapitres retracent les différentes compréhensions des archives depuis la création des institutions nationales au 19e siècle jusqu’au renouvellement opéré par certains archivistes se réclamant de la postmodernité à la fin du 20e siècle. Cette histoire des archives et de l’archivistique montre que les archives définitives sont caractérisées au regard du rapport au passé qu’elles permettent et que les archivistes pensent leur objet depuis la question historiographique de l’écriture de l’histoire. Ainsi, deux conceptions générales des archives coexistent aujourd’hui et apparaissent comme essentiellement contradictoires en ce que l’une (traditionnelle) est centrée sur le créateur des documents et le passé compris comme l’ensemble des actes posés par le créateur, tandis que l’autre (postmoderne) se fonde sur les fonctions sociales des archives et sur le rôle de l’archiviste. L’élément commun à ces deux visions est l’absence de prise en charge théorique des utilisateurs et de l’exploitation des documents. Or, en suivant les traces et la pensée de Walter Benjamin, nous proposons de penser la double nature des archives comme documents et comme témoignage tout en articulant cette pensée à l’archive comme modalité d’inscription de soi dans le temps. Il en ressort que les archives peuvent être considérées comme une objectivation du passé relevant d’une temporalité chronologique au cœur de laquelle réside, à l’état latent, l’archive potentiellement libératrice. L’exploitation artistique des archives, telle qu’elle est présentée dans le cinquième chapitre, montre comment la notion d’archives explose. En outre, l’observation de ce type particulier d’exploitation permet de mettre au jour le fait que les archives sont toujours inscrites dans des conditions d’utilisation (contexte, matérialité, dispositif, rapport au public) qui sont autant de conditions d’existence de l’archive. Parmi les questions abordées par les artistes celles de la mémoire, de l’authenticité, des archives comme moyen d’appropriation du monde et comme objet poétique sont alors autant de points d’entrée possibles pour revisiter l’archivistique. Le dernier chapitre synthétise l’ensemble des renouvellements proposés au fil de la thèse de manière implicite ou explicite. Nous y envisageons une temporalité non chronologique où les archives sont un objet du passé qui, saisi par un présent dialectique singulier, sont tournées à la fois vers le passé et vers l’avenir. De nouvelles perspectives sont ouvertes pour l’archivistique à partir des caractéristiques assignées aux archives par les artistes. Finalement, c’est le cycle de vie des archives qui peut être revu en y incluant l’exploitation comme dimension essentielle. / This thesis proposes a dialectical reversal in the archival science concept whose central point is the use of archives rather than the production of records. The first chapters outline the various understandings of the archives since the creation of national institutions in the 19th century until a renewed approach done by some archivists defining themselves as postmodernists in the late 20th century. The history of the archives and the archival science shows two coexistent views which appear as essentially contradictory in that one (traditional) is centered on the creator of the records, and the past understood as the set of actions performed by the creator, while the other (postmodern) is based on the social functions of the archives and the archivist’s role. Following the dialectical thought of Walter Benjamin, the fourth chapter proposes to think the dual nature of archives as documents and testimony while articulating that thought about the archive as a means of inscription of self in time. It appears that the archives can be considered as an objectification of the past within a chronological temporality at the heart of which resides, latently, the archive as a potential emancipator. The artistic use of archives as presented in the fifth chapter shows how this particular type of exploitation highlights the fact that the archives are bound by their conditions of use, which are also the conditions of existence of the archive. Among the issues addressed by the artists, those of memory, authenticity, archives as a means of appropriating the world, and as a poetical object become as many possible entry point to revisit the archival science. The last chapter summarizes all the proposed renewals detailed throughout the thesis. We envision a non-chronological temporality where the archives, objects of the past handled by a singular current dialectic, are being oriented towards both the past and the future. New opportunities are being offered for the archival science from the new properties being assigned to the archives by the artists. Finally, it is the life cycle of the archives itself that can be revised by including the exploitation as a key dimension.
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L'acte juridique en droit des personnes et de la famille / The legal act in the law of persons and family

Maumont, Bertrand 16 September 2015 (has links)
En dépit du rôle croissant concédé aux volontés individuelles en droit des personneset de la famille, les phénomènes de volonté saisis par cette branche du droit pâtissent d’uneconstruction juridique lacunaire. Les liens avec la théorie de l’acte juridique sont peuexplorés ou n’apparaissent qu’ à travers le prisme déformant de l’approche institutionnelleet légaliste qui est généralement adoptée.En rupture avec le mythe de l’autonomie du droit des personnes et de la famille, cettethèse entend démontrer l’apport de cette branche du droit à la théorie générale de l’actejuridique.Il est possible de dépasser les spécificités apparentes des phénomènes de volontérencontrés en recourant à une théorie moderne de l’acte juridique. Fondée sur un principede causalité décrivant le lien permanent entre les volontés et des données objectives,façonnée par un ensemble de « techniques », la théorie générale peut être tantôtperfectionnée, tantôt enrichie, sous l’influence du droit des personnes et de la famille.De tout ceci, il résulte que le droit commun des contrats a vocation à s’appliquer, aumoins subsidiairement, dans le cadre des techniques « initiales », analogues à cellesconsacrées par la théorie du contrat. Quant aux techniques « intégrées » qui révèlent lesréelles originalités de l’acte juridique personnel ou familial, elles ne dérogent pas à lathéorie générale et sont même susceptibles de tirer profit de la transversalité de cettedernière. En tout cas, se dessine un droit spécialisé de l’acte juridique qui mériterait d’êtreconçu comme tel aussi bien par la doctrine que par les praticiens. / Despite the increasing role granted to individual intent in the law of personsand family, the phenomena of intent as grasped by this body of law suffer from a deficientlegal construct. The links with the theory of the legal act are little explored or emerge onlythrough the distorting prism of the institutional and legalistic approach which is generallyadopted.Breaking with the myth of the autonomy of the law of persons and family, this thesiswill seek to demonstrate the contribution made by this branch of law to the general theoryof the legal act.It is possible to go beyond the apparent specificity of the phenomena of intent byusing a modern theory of the legal act. Based on a principle of causality describing thepermanent link between intent and objective data, shaped by a set of "techniques", thegeneral theory is sometimes improved, sometimes enhanced under the influence of the lawof persons and family.From all this, it follows that the common law of contract is intended to apply, atleast alternatively, in the context of “initial” techniques, similar to those enshrined in thetheory of contract. As for "integrated" techniques, which show the real distinctiveness of thepersonal or family legal act, they do not derogate from the general theory and are evenlikely to benefit from its transversality. In any case, a specialised law emerges from thelegal act that ought to be conceived as such both by doctrine and practitioners.
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La Dialectique du néolibéralisme aux États-Unis : aux origines de « révolution conservatrice » et de la crise financière de 2008 / The Dialectics of Neoliberalism in the United States : from the Origins of the "Conservative Revolution" to the 2008 Financial Crisis

Smith, Bradley 23 November 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’étudier les transformations économiques, sociales, politiques et idéologiques qui caractérisent le développement du néolibéralisme aux États-Unis, depuis l’essor du mouvement conservateur qui porta Ronald Reagan au pouvoir en 1980 jusqu’à la crise financière de 2008. Par néolibéralisme, on entend une idéologie qui postule la supériorité des forces du marché et du secteur privé sur l’intervention de l’État, un ensemble de politiques qui visent à libérer ces forces des entraves étatiques, et un mode de gouvernance qui s’inspire de la gestion des entreprises privées. À la lecture des nombreux ouvrages consacrés au néolibéralisme, on peut constater un morcellement des connaissances sur certains aspects particuliers du sujet, telles que ses dimensions idéologique, politique ou internationale ; il manque des études qui tentent de concevoir le néolibéralisme à la fois dans sa globalité et dans la spécificité de son développement aux États-Unis. Il nous est paru que la méthode dite « progressive-régressive » de Jean-Paul Sartre permettrait de faire la synthèse qui manque à la littérature actuelle. Bien que Sartre ait développé cette méthode dialectique à l’attention des chercheurs en sciences humaines et sociales, ce cadre épistémologique cherche encore ses adeptes. En l’appliquant au néolibéralisme américain, nous espérons donc contribuer non seulement à la connaissance d’un grand sujet d’actualité, mais aussi au développement des méthodes de recherche dans le champ des études civilisationnistes. / This dissertation aims to study the economic, social, political and ideological transformations that have characterized the development of neoliberalism in the United States, from the rise of the conservative movement that brought Ronald Reagan to power in 1980 to the financial crisis of 2008. Neoliberalism can be defined as an ideology that claims the free market and the private sector to be superior to government intervention, as a package of economic policies that aim to liberate market forces from government constraints, and as a mode of governance based on corporate management practices. Although many studies have been published on neoliberalism, each of them tends to focus on a limited dimension of the subject, such as its ideological, political, or international dimension. Given this fragmentation, there is a lack of studies that attempt to understand the specific development of neoliberalism in the United States from a holistic point of view. In order to achieve this goal, Jean-Paul Sartre’s “progressive-regressive” method appears to be an effective approach. While Sartre developed this method as an epistemological tool for the humanities, few researchers have attempted to make use of it. By applying it to the study of American neoliberalism, this dissertation hopes to contribute not only to the knowledge a topical subject, but also to the development of new research methods in the field of civilizational studies.
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Biographie d'une vision du monde : les relations entre science, philosophie et politique dans la conception marxiste de J.B.S. Haldane / Biography of a worldview : the relations between science, philosophy and politics in J.B.S. Haldane's Marxist thinking

Gouz, Simon 15 September 2010 (has links)
Biologiste reconnu, notamment, pour sa contribution à la fondation de la génétique des populations, J.B.S. Haldane (1892-1964) est également membre du Parti Communiste de Grande-Bretagne entre 1942 et 1950 et, à partir de 1937, il défend avec force l'opinion que le marxisme est utile au travail scientifique. Notre étude porte sur les idées marxistes de Haldane et sur la manière dont elles sont historiquement produites. Elle examine d'abord son parcours intellectuel et propose de comprendre son adoption du marxisme dans le cadre d'une dynamique de recherche d'unité entre des conceptions des sciences, de la philosophie et de la politique. L'étude porte ensuite sur la manière dont fonctionne ce qui est caractérisé comme une vision marxiste du monde, c'est-à-dire un mode de production et de circulation de concepts. En particulier, l'assertion que fait Haldane d'un usage du marxisme dans son travail scientifique est confrontée à certains de ses travaux en génétique des populations, ainsi qu'aux idées qu'il émet concernant l'eugénisme. Cette confrontation permet de confirmer et de généraliser, contre Sarkar (1992) et Shapiro (1993), le résultat proposé par Hammond (2004) d'une effectivité du marxisme de Haldane dans ses sciences, et de préciser la manière dont elle se réalise. Finalement, nous proposons une compréhension du marxisme de Haldane comme un cas particulier de processus historiques plus généraux. Nous examinons l'histoire des idées marxistes sur les sciences et le phénomène d'engagement politique de scientifiques britanniques à cette époque, et interrogeons par là les racines politiques et sociales du marxisme de Haldane. / A prominent biologist, remembered as a prominent contributor to the theoretical foundations of population genetics, JBS Haldane (1892-1964) was also a member of the Communist Party of Great Britain from 1942 to 1950. From 1937 on, he vigorously advocated the idea that Marxism was useful to scientific work.Our study focuses on Haldane's Marxist ideas and discusses the ways in which they were historically produced. We first consider the development of Haldane's intellectual positions and interpret his adoption of Marxism in the context of a dynamic search for unity between conceptions of science, philosophy and politics. Our study then focuses on the working of his Marxist thinking, which we characterize as a worldview, that is to say a mode of production and circulation of ideas. In particular, we examine the claim that Haldane made use of Marxism in his science using as evidence some of his work in population genetics and eugenics. This leads us to strengthen and generalize the case made by Hammond (2004) against Sarkar (1992) and Shapiro (1993) in favour of the impact of Haldane's Marxism on his science, and to a clarification concerning how this took place. Finally, we propose the interpretation of Haldane's Marxism as a special case of more general historical processes. We investigate the history of Marxist ideas of science and that of British scientists' political commitment at the time, and thus question the social and political roots of Haldane's Marxism.
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Enseignement du début de l'analyse réelle à l'entrée à l'université : Articuler contrôles pragmatique et formel dans des situations à dimension a-didactique.

Ghedamsi, Imène 14 November 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche étudie l'enseignement des premiers éléments de l'Analyse réelle à la transition lycée/université à travers un modèle de variables macro-didactiques (VMD) relatives aux niveaux de formalisation et de familiarité des savoirs mathématiques proposés aux élèves. Lorsque l'on passe du lycée à l'université, les valeurs de ces variables sont dichotomiques et témoignent d'une profonde mutation dans le travail mathématique demandé. Nous nous posons la question des moyens que peut se donner l'enseignement des mathématiques, à l'entrée à l'université, pour gérer des variations aussi importantes et permettre aux étudiants d'accéder aux objets de l'Analyse réelle. <br />Une ingénierie a porté sur la construction et l'expérimentation, dans le cadre de la TSD (Théorie des Situations Didactiques), de deux situations sur les limites, que nous avons expérimentées à un niveau du cursus où seule l'existence formelle des objets de l'Analyse réelle a été établie par les professeurs. Nous avons ciblé le travail des étudiants sur les méthodes d'approximation, afin de favoriser des allers/retours entre les "preuves pragmatiques" géométriques ou numériques et l'utilisation des théorèmes d'Analyse. Les situations prennent en compte la dialectique sémantique/ syntaxique dans un processus de preuve, et permettent un retour efficace sur les savoirs visés. L'entrée dans un processus de preuves mixtes – pragmatiques vs formelles – a ainsi été rendu obligatoire dans le travail des étudiants, à travers l'émergence du problème général de l'existence et de l'accessibilité des nombres, des limites et des suites. <br />En conclusion, nous proposons de poursuivre l'étude du milieu théorique des situations de l'Analyse réelle, d'introduire d'autres situations expérimentales et d'étudier plus en profondeur les connaissances des étudiants dans le contrat didactique instauré par de telles situations.
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L’un contre l’autre : la dialectique de l’auteur et de la lectrice chez Serge Doubrovsky

Abdelmoumen, Mélikah 08 1900 (has links)
Depuis qu’en 1977, en quatrième de couverture de Fils, Serge Doubrovsky employa le mot « autofiction » pour décrire son roman, les études doubrovskiennes ont eu tendance à se focaliser sur les questions génériques que sous-tendait ce néologisme. Ainsi on a écarté un autre aspect, tout aussi important, de l’œuvre de l’auteur : celui du lien avec le lecteur qui, en plus d’être mis en scène dans chacune des autofictions doubrovskiennes, est associé dès Fils au rapport complexe, inextricable et conflictuel entre les sexes. « J’écris mâle, me lis femelle », dit le narrateur-écrivain ‘Serge Doubrovsky’ – lui qui vivra sous nos yeux une série d’histoires passionnelles avec des compagnes qui sont également ses lectrices. Repris d’épisode en épisode, le rapport entre le héros doubrovskien et sa compagne du moment rappelle les hypothèses de Doubrovsky dans Corneille ou la dialectique du héros (1963), inspirées de la dialectique hégélienne du Maître et de l’Esclave. Cette thèse s’attache donc à analyser la relation dialectique auteur-lectrice telle que mise en scène et approfondie dans l’ensemble de l’édifice autofictionnel. Après présentation et étude des mécanismes dont se sert l’auteur pour construire son Lecteur Modèle (Première partie), les trois autres sections principales de la thèse sont consacrées à l’analyse de Fils et Un amour de soi (1977 et 1982 ; Deuxième partie) ; du Livre brisé et de l’Après-vivre (1989 et 1994 ; Troisième partie) ; et enfin de Laissé pour conte (1999 ; Quatrième partie). Il s’agira enfin de montrer la portée non seulement littéraire, mais également sociale (la réflexion s’élargit à chaque épisode pour aborder les questions de la réception contemporaine de l’œuvre littéraire) et historique (le motif Maître-Esclave s’inscrit dans l’Histoire de l’Europe du XXe siècle, plus précisément la Seconde Guerre mondiale et la Shoah) du thème dialectique doubrovskien. / Since Serge Doubrovsky coined the term « autofiction » to describe his own novel on the back cover blurb of Fils (1977), doubrovskian studies have tended to focus on the literary genres issues implied by his neologism. Consequently, another aspect of the writer’s work, and a quite crucial one, was somewhat neglected: the relationship with the reader, which is not only represented and acted out by the characters in doubrovskian autofictions but also linked to a another complex, tempestuous and inextricable relationship, that of man and woman. “I write male, read myself female”, says the doubrovskian narrator, who happens to take part, under our very eyes, in a series of passionate relationships with mates that are also readers of his works. Repeated from novel to novel, the mise en scène of the rapport between the doubrovskian hero and his lady companion of the moment reminds us of Doubrovsky’s hypotheses in Corneille ou la dialectique du héros (1963), which were inspired by the Hegelian master-slave Dialectics. This study thus concentrates on the representation of the dialectical relation between male author and female reader in Doubrovsky’s autofictions. After a brief survey and description of the tools used by the author in order to construct his own Model Reader (First section), our three other principal sections will focus on the analysis of Fils and Un amour de soi (1977 and 1982; Section Two); Le livre brisé and l’Après-vivre (1989 and 1994; Section Three); and finally Laissé pour conte (1999; Section Four). We will ultimately attempt to demonstrate the doubrovskian dialectal theme’s literary richness as well as its social and historical implications – the author’s reflexion widens with each episode, touching on questions of reader-response and reception of the literary work, while the master-slave motif resonates in the History of twentieth century Europe, mainly the Second World War and the Holocaust.
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Tenir l'évanouissement : entre maîtrise intégrale et abandon anéantissant : Jean Genet et Antonin Artaud

Lane, Véronique 11 1900 (has links)
Antonin Artaud et Jean Genet ont respectivement connu l’enfermement asilaire et carcéral. Ils conçoivent tous les deux l’écriture comme le théâtre, sur le même plan que la vie, et partagent en outre la même conviction que la littérature, comme toute forme d’art, peut quelque chose pour nous. Malgré leurs nombreux points de contact biographiques, poétiques et éthiques, leurs œuvres n’ont jamais fait l’objet d’un rapprochement exclusif, une étonnante lacune que l’introduction substantielle de cette étude se donne pour tâche d’éclairer. En fait, si les œuvres d’Artaud et de Genet sont souvent comparées, c’est invariablement de façon limitée : brièvement, par le biais d’un tiers auteur et au plan du théâtre. Or toute leur écriture est théâtrale : c’est la prémisse sur laquelle se base ce travail qui constitue, donc, la première étude comparative approfondie de leurs œuvres. Dans un premier temps, nous étudions la conception du théâtre d’Artaud et de Genet dans la perspective de la tragédie qu’ils privilégient, parce qu’ils estiment primordiale la reprise vivante de l’œuvre par chacun de nous. En fait, nous nous intéressons à Genet et Artaud aussi bien en tant qu’écrivains que lecteurs, en analysant la manière singulière dont ils puisent l’un et l’autre de grandes figures dans les textes de la mythologie, de la littérature et de l’histoire pour les faire intervenir, indifféremment de leur provenance, dans leur propre texte. Pour démontrer ce travail de "reconfiguration" tout à la fois biographique, esthétique et éthique chez Artaud et Genet, nous analysons leur traitement de la figure tragique par excellence d’Antigone, dans "Antigone chez les Français" et "Journal du voleur". Dans un second temps, nous examinons comment Artaud et Genet s’en prennent à la dialectique du jugement qui préside à la lecture univoque qu’ils récusent : d’une part, par la conjuration, dans les textes qu’ils rédigent en 1948 pour une même série radiophonique, "Pour en finir avec le jugement de dieu" et "L’Enfant criminel" (tous deux censurés) et, d’autre part, par la révélation, en pratiquant ce que nous appelons une écriture de l’évanouissement – qui n’a rien de sublime, qui ne conserve en fait de la relève hégélienne que la structure du coup de théâtre, à savoir l’interruption qu’elle introduit dans la délibération de la conscience. Nous analysons alors les commentaires de dessins d’Artaud et les nombreuses scènes d’évanouissement dans l’œuvre de Genet. Dans un troisième temps, nous suggérons d’approcher de manière éthique les troublants termes de "cruauté" et de "trahison" qu’Artaud et Genet nous ont légués. Plus que des notions, celles-ci, avançons-nous, sont des méthodes visant l’acquisition d’un nouveau mode de lecture. Par l’entremise de ces concepts anti-conceptuels, Artaud et Genet nous invitent en fait à vivre comme ils écrivent et lisent : à "voire" la réalité. Pour le démontrer, nous proposons une micro-lecture du "Théâtre et son double" d’Artaud au regard de "La Sentence" de Genet, texte dont la publication toute récente vient confirmer la pertinence du rapprochement que nous établissons dans cette étude. / Antonin Artaud and Jean Genet experienced confinement in an asylum and a prison respectively. They both also conceived of writing as theatre, on the same level of tragedy as life, and shared the same conviction that literature, like all forms of art, has the power to do something for us. Despite their many points of contact in terms of biography, poetics, and ethics, their works have never been the object of an exclusive comparative study, a surprising omission that the substantial introduction of this study sets out to elucidate. In fact, if the works of Artaud and Genet are often compared, it is inevitably in a limited fashion: briefly, via a third author, and in terms of the theatre. Yet all their writing is theatrical: it is the premise on which this, the first full-length comparative study of their works, is based. Firstly, I study Artaud and Genet’s conception of theatre from the perspective of the tragic which they both privilege, because above all they value the reanimation of their work performed by the reader. In fact, I engage with Genet and Artaud as both writers and readers, analysing the singular way in which each takes great figures from mythology, literature, and history, in order to introduce them, irrespective of their provenance, into their own works. To demonstrate this work of "reconfiguration" in Artaud and Genet, which is at once biographical, aesthetic, and ethical, I analyse their treatment of Antigone, in "Antigone chez les Français" and "Journal du voleur". Secondly, I examine how Artaud and Genet defy the dialectic of judgement ruling the univocal reading which they oppose. In part, I focus on their defiance in the texts that they composed in 1948 for the same radio broadcast, "Pour en finir avec le jugement de dieu" and "L’Enfant criminel" (both of which were censored). And in part I focus on the defiance they practice by way of a revelation that I call a writing of fainting—which has nothing of the sublime in it, which in fact only retains the structure of the interruption from the Hegelian Aufhebung, that is to say the coup de theatre that it introduces in the deliberation of consciousness. I further analyse the commentaries of Artaud on his drawings and numerous scenes of fainting in Genet’s works. Thirdly, I put forward an ethical way of approaching the troubling terms "cruelty" and "treason" that Artaud and Genet have bequeathed us. More than being notions, I propose, these are methods aiming towards a new mode of reading. By the intervention of these anti-conceptual concepts Artaud and Genet invite us to live in the same way they write and read, that is to say in the same way they "see" the multiplicities of reality. As an exemplification, I advance a close reading of Artaud’s "Théâtre et son double" in relation to Genet’s "La Sentence"—a text whose recent publication confirms the pertinence of the comparative approach taken in this study. / Thèse réalisée en cotutelle (Université de Montréal et Université Paris Diderot - Paris 7)
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Nos rastros dos enigmas as pistas do logos dialético: de uma retrospectiva às origens do enigma a uma compreensão do seu papel na iniciação à filosofia

Gomes, Virginia Mota Lages January 2003 (has links)
184 f. / Submitted by Suelen Reis (suziy.ellen@gmail.com) on 2013-05-07T18:43:44Z No. of bitstreams: 1 Dissertacao_ Virginia Gomes.pdf: 1737525 bytes, checksum: 16c16605836ed7383f9cd37916781c83 (MD5) / Approved for entry into archive by Maria Auxiliadora Lopes(silopes@ufba.br) on 2013-06-11T17:34:18Z (GMT) No. of bitstreams: 1 Dissertacao_ Virginia Gomes.pdf: 1737525 bytes, checksum: 16c16605836ed7383f9cd37916781c83 (MD5) / Made available in DSpace on 2013-06-11T17:34:18Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Dissertacao_ Virginia Gomes.pdf: 1737525 bytes, checksum: 16c16605836ed7383f9cd37916781c83 (MD5) Previous issue date: 2003 / A presente dissertação é uma investigação acerca do enigma, é uma reconstituição das suas origens na tradição grega que mostra uma conexão original entre enigma e as origens da Filosofia, tendo em vista uma compreensão da sua contribuição para o ?ensino? da Filosofia enquanto meio pedagógico que pode ser usado para todas as idades. O retorno à antiga Grécia se funda na teoria do enigma de Giorgio Colli, teoria esta que faz uma retrospectiva às origens apolínea e dionisíaca deste fenômeno na Sophia da Filosofia. As imagens collianas do enigma são pistas fundamentais para compreender este fenômeno nas origens da Filosofia: o filósofo pinta o enigma como vestígio das pulsões estéticas (apolínea-dionisíaca) do pensamento humano. Por outro lado, a partir de um olhar aberto, faço um mergulho no universo do enigma para ressaltar as suas qualidades educativas na ótica do aprender a filosofar, sem, contudo, determinar categorias de enigmas conforme um programa escolar ou uma divisão segundo faixas etárias. Essa compreensão do enigma enquanto meio pedagógico na ótica do aprender se baseia na perspectiva de Dante Galeffi que configura o filosofar como um aprender a ser. Partindo de uma visão anti-utilitária, defendo a importância do uso do enigma para fins educativos, lançando mão de enigmas folclóricos, dialéticos e literários, entre outros, suspendendo qualquer hierarquia entre seus diversos tipos. Exemplificando, sem recorrer a uma análise teórica, mostro no final da dissertação alguns enigmas que fazem parte da minha formação cultural e filosófica e outros que usei na minha prática pedagógica, isto é, ministrando as aulas de Filosofia no segundo e terceiro grau. / Salvador

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