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Dialectique négative et théorie critique : pour une réflexion utopique en science politique

Girard-Demers, Catherine January 2010 (has links) (PDF)
Avant tout, ce travail comptait étudier le concept de théorie critique développé à l'École de Francfort afin d'en exposer la pertinence en science politique. Il nous a d'abord fallu saisir sa première définition, celle élaborée par Max Horkheimer durant les années 1930. En lisant les principaux essais de Horkheimer à ce sujet (dont les traductions françaises n'ont été publiées qu'en 1974 et 1978), et certains textes de ses collaborateurs (surtout ceux de Theodor Adorno), nous avons repéré deux thèmes qui ont eu une influence sur notre définition de la science politique: la méthode dialectique de la Phénoménologie de l'Esprit de Hegel, conçue pour permettre le développement d'une science philosophique, et la résurgence du concept d'utopie qui, par sa critique de la réalité politique et son recours à la négation, intéresse la science politique et lui confère un caractère dialectique, lui permet d'adopter un point de vue différent au sujet de la réalité qu'elle observe. En revendiquant ses origines au sein du même héritage que la philosophie politique, et pour se distinguer de la gestion sociale ou d'une connaissance purement technique de la société, la science politique doit reconnaître qu'elle constitue elle-même une science philosophique, qu'elle doit s'intéresser aux aspirations de l'humanité à une société rationnelle aussi bien qu'à la réalité politique quotidienne. Nous nous sommes donc attardés aux origines de la notion d'utopie, dans L'Utopie de Thomas More, puis à son utilisation, voire son dépassement, dans l'oeuvre de Marx. Nous avons aussi procédé à une relecture de la Phénoménologie hégélienne, en mettant en relief les principaux passages qui influenceront la Théorie critique horkheimerienne. Enfin, nous avons approfondi la définition de la Théorie critique en nous intéressant à des ouvrages plus récents, qui se rapprochent de l'oeuvre de Horkheimer ou de son concept de théorie critique, principalement ceux publiés par Axel Honneth et Michel Freitag. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dialectique, Phénoménologie hégélienne, École de Francfort, Théorie critique, Utopie.
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Communication politique et réseaux socionumériques : le cas de MyBarackObama.com

Zappa, Pierre-Olivier 04 1900 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, l'usage des services de réseaux socionumériques (Facebook, MySpace et all.) s'est largement répandu, au point où les partis politiques les mobilisent aujourd'hui dans le cadre de stratégies de visibilité et de mobilisation partisane sur la Toile. Lors de l'élection présidentielle américaine de 2008, le Parti démocrate a fait appel à Chris Hughes, co-fondateur de Facebook, afin de développer un site web de campagne qui prendrait la forme d'un réseau socionumérique : MyBarackObama.com (MyBO). L'initiative a été couronnée d'un tel succès, qu'elle a été imitée par plusieurs partis politiques ailleurs dans le monde : le MyCampaign du Parti conservateur, le MyNetanyahu du Likoud (Israël), la Coopol du Parti socialiste (France), etc. Confrontés à une crise de confiance publique, les partis politiques ont recours, entre autres, aux technologies numériques afin de fidéliser un électorat de plus en plus volatile et abstentionniste. À cet égard, les réseaux socionumériques sont souvent présentés par les partis politiques comme de nouveaux modes de communication sollicitant la mobilisation et la participation des citoyens au processus électoral. Il y a toutefois lieu de se questionner sur la nature même des pratiques déployées par les usagers dans leur utilisation de ces outils de communication. Ainsi, l'objectif de ce mémoire consiste à observer, à documenter et à analyser le rapport au politique sous-jacent à l'utilisation des réseaux socionumériques partisans, en s'intéressant plus particulièrement au cas archétypal de MyBarackObama.com. Cette étude vise, en outre, à jeter un regard prismatique sur l'objet de recherche interpellé, en s'inspirant de travaux issus de la sociologie des technologies, de la philosophie politique et des sciences de la communication. Suivant les premiers travaux de Bernard Stiegler, nous verrons que le rapport entre l'Homme et la technique peut être conceptualisé comme une dialectique du devenir, où chacun des deux termes participe à produire une relation qui les reproduit à son tour. Toutefois, dans sa forme contemporaine, cette dialectique se cristallise par une surdétermination de la technique. Cette dynamique du surdéterminisme technique se traduit à son tour par deux tendances lourdes : l'hyperindividualisme (l'émergence d'un individu qui prétend advenir par et pour lui-même) et le système technique (une idéologie invisible qui porte les valeurs supposément « neutres » de la technique). Les résultats de notre étude tendent à démontrer que ces deux dynamiques caractérisent les modalités du rapport au politique véhiculé par l'utilisation du réseau socionumérique MyBarackObama.com. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : communication politique, technologie numérique, MyBarackObama.com, dialectique, idéologie
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La pensée omnidimensionelle. Modèles d'analyse quantique de l'Idéologie générale et des idéologies restreintes

Côté, Luc January 2000 (has links) (PDF)
La présente thèse se veut d'abord l'ébauche d'une nouvelle base sur laquelle fonder une théorie de l'Idéologie qui soit efficace à la fois pour la description et la prédiction scientifique des phénomènes sociaux qui relèvent des orientations idéologiques au sein des sociétés. Par là, on cherche à unifier les diverses approches antérieures sur le sujet, de façon à ce qu'elles se complètent plutôt que de s'opposer les unes aux autres. Inspirée à l'origine par l'initiative de Louis Althusser, on s'en est cependant quelque peu détaché en utilisant et en adaptant des concepts appartenant à la physique contemporaine, conjugués à une métaphysique d'allégeance matérialiste dérivée des écrits de Schopenhauer sur la "Volonté". Celle-ci est prise comme moteur de l'identité plus ou moins consciente que prennent les différentes formes locales et ponctuelles de la matière universelle. Cette identité étant particulièrement "active" chez l'être humain, on prend sa forme humaine comme une exagération de l'instinct animal ou de l'inertie observable chez les choses. Suit alors une réflexion sur les différentes façons avec lesquelles peut se concrétiser un "apaisement" de la volonté (dans un "bonheur" correspondant à l'état de repos inertiel de la matière) d'entités humaines à travers les représentations arbitraires qui les font interagir entre-elles avec un égoïsme inconscient, justifié politiquement par une prétention de connaissance plus juste de la "Volonté" universelle. Ayant pour prémisse que toutes les volontés relatives sont incluses dans cette insaisissable "Volonté" universelle, on se lance alors dans une étude des relations politiques entre lesdites entités. La problématique centrale étant celle du positionnement relatif des multiples conceptions possibles du monde dans lequel l'être humain évolue, on s'est en premier lieu concentré sur l'élaboration d'une grille d'analyse tridimensionnelle dont les paramètres pouvaient servir à la classification desdites conceptions du monde. Établie en tenant compte de principes de Relativité (inspirés de Albert Einstein), cette grille est volontairement voulue malléable lorsqu'il s'agit d'y évaluer les relations entre entités idéologiques restreintes. Par la suite, on tente de découvrir un principe de généralisation par lequel on pourrait étendre notre analyse au champ Idéologique global. Cette tentative est cependant elle-même relativisée rapidement puisqu'on y admet que son efficacité sine qua non devrait provenir d'une conscience transcendante interdite par sa propre logique. Les conclusions qu'on tire de cette démarche sont un peu paradoxales puisqu'on affirme, en s'appuyant sur un principe d'incertitude adapté de la théorie quantique, que tout système idéologique peut être utilisé efficacement pour prédire les orientations sociales d'un groupe qui l'utilise volontairement. Cependant, un tel système ira totalement à l'encontre de l'objectif de maximisation générale du "bonheur" par lequel on parvient à l'imposer aux entités relatives constituant le groupe social en question. En même temps, on prétend qu'un tel système idéologique peut effectivement donner une description juste du type de bonheur recherché par tous les membres d'un groupe. Dans un tel cas, ledit système sera par contre inutile pour la prédiction des orientations sociales prises par ce groupe. On suggère alors que, pour maximiser réellement le potentiel "bonheur" amené par un système social, une position anarcho-nihiliste anti-historiciste est nécessaire. Loin d'être la promotion du chaos, cette position est simplement annoncée comme une dialectique négative cherchant à éviter des situations définies, à l'inverse des traditionnelles dialectiques positives basées sur la promotion téléologique.
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Pour une interprétation dialectique de la subjectivité individuelle : modalités de structuration du sujet chez Hegel et Mead

Haeck, Nicolas 03 1900 (has links) (PDF)
Dans la foulée des réflexions contemporaines sur l'« individualité post-moderne », ce mémoire propose de retracer la nature dialectique de la subjectivité individuelle en évaluant dans quelle mesure nous pouvons, malgré les distinctions importantes entre leurs perspectives, établir un rapprochement entre le projet spéculatif de Georg Wilhelm Friedrich Hegel et l'analyse de la conduite sociale développée par George Herbert Mead. Constituant chacune des approches ayant rigoureusement insisté sur l'impossibilité de concevoir la subjectivité individuelle hors de l'expérience sociale, nous proposons d'engager une réflexion sur les possibilités théoriques de leur rapprochement. Les deux penseurs, qui exposent de façon analogue la structure de la reconnaissance fondamentale à toute expérience subjective proprement humaine, insistent sur le mouvement intersubjectif par lequel se structure l'intériorité subjective. Depuis les premiers balbutiements de la sociologie, plusieurs ont fait mention du « détour obligé » dans la vie sociale que doit emprunter le sujet humain, afin de se réaliser comme un être réflexif en mesure d'interagir avec le monde qui l'entoure. En exposant les étapes de la réalisation de l'esprit subjectif, Hegel a dévoilé avec précision la dialectique par laquelle l'individu, au sein du rapport de reconnaissance, s'affranchit de sa déterminité naturelle pour se constituer comme une conscience de soi. Près d'un siècle après l'effondrement du système hégélien, par l'intermédiaire de sa psychologie sociale, Mead insistera à son tour sur la dynamique intersubjective fondamentale à la réalisation du sujet. Suivant une approche fondée sur une relecture en termes de complémentarité, la présente réflexion entend montrer la manière par laquelle l'esprit subjectif hégélien trouve chez Mead un prolongement dans le sens d'une théorie pragmatiste de la communication. En plus de dénouer la rigidité des positions découlant des apories du dualisme cartésien entre l'esprit et le corps, cette réinterprétation de Hegel et de Mead est également l'occasion de poser un regard critique sur la théorie sociale contemporaine en réexaminant certains des fondements sur lesquels s'appuient notamment les tentatives de réactualisation « post-métaphysique » de Honneth et de Habermas. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Subjectivité, Reconnaissance, Intersubjectivité, Dialectique, Conscience de soi, Pragmatisme, Idéalisme, Communication, Esprit
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Les misconceptions dans la microgenèse de l'objet technique

Ouarrak, Bouazza 07 July 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse explore les ressources cognitives que mobilisent des élèves ingénieurs dans un APP (Apprentissage par problème) dans une tâche de conception d'un objet technique. La situation-problème à laquelle ces élèves sont confrontés est constituée par un système technique inédit de réfrigération sans apport extérieur d'énergie. Dans cet apprentissage, les élèves doivent concevoir l'objet technique et apprendre des concepts en thermodynamique. Deux groupes d'élèves sont comparés : le premier dispose d'un modèle analogique d'une situation connue pour aborder la situation nouvelle, le second ne dispose que du texte. Les questions de recherches : Que construisent ces élèves comme connaissances ?Qu'apportent ces deux types d'apprentissage (l'apprentissage par une situation connue et l'apprentissage par le texte) ? Quels sont les obstacles que rencontrent ces élèves ? Les hypothèses : un apprentissage par une situation connue conduit à la construction de connaissances opératives (des concepts outils). Un apprentissage par le texte conduit à la construction de connaissances décontextualisées (des concepts objets). Un apprentissage par les situations dans un dispositif didactique conduit ultérieurement à la construction de concepts catégoriels. Ces deux types d'apprentissage impliquent l'obstacle épistémologique dans la construction des concepts dans leurs deux fonctions : outil et objet.
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G. W. F. Hegel et T. W. Adorno sur le besoin de la pensée

Langlois, Philippe 08 1900 (has links)
La présente thèse analyse et contraste les positions de G.W.F. Hegel et de T. W. Adorno sur la nature de la pensée rationnelle et le sens de la pratique philosophique. Notre démarche consiste en une interprétation critique d’une idée que partagent Hegel et Adorno mais qu’ils développent différemment, selon laquelle la pensée rationnelle obéit à un certain besoin (Bedürfnis) qui lui est à la fois spécifique et universel. Hegel a parlé d’un « besoin de la philosophie ». L’expression est ambiguë : elle vise à décrire la nature générale de la pensée rationnelle mais aussi à exprimer la pertinence historique de la raison, c’est-à-dire sa capacité à assouvir des besoins concrets. Je démontre dans les cinq premiers chapitres que Hegel tente de réconcilier ces deux besoins en soutenant que l’identification par le concept est précisément ce qui permet d’appaiser la souffrance concrète que génère la division de l’histoire avec elle-même. La solution est en effet trouvée dans l’idée du savoir absolu, une posture de la pensée rationnelle tout aussi fondée dans la nature de la pensée elle-même que dans les aspirations de son autre, c’est-à-dire de l’histoire. Le savoir absolu est le point où chez Hegel coïncident la nature de la raison en général et la nécessité d’exprimer les besoins universels de l’histoire. Les chapitres six à neuf situent ensuite le déplacement épistémologique que propose la dialectique négative d’Adorno par rapport à cette conclusion de Hegel. Nous prenons soin de montrer qu’Adorno ne la juge pas fausse mais unilatérale. Il conçoit qu’exprimer et assouvir les souffrances historiques revient au concept mais il soutient en même temps que celui-ci échoue à cette tâche tant qu’on ne nuance pas la portée et la signification de sa « compulsion à identifier ». Nous démontrons que si cette dernière est d’après Adorno à la fois inévitable et fautive, c’est parce que le besoin qui motive la pensée rationnelle n’est pas d’abord la nécessité de concevoir l’unité dans la division mais celui de réaliser les conditions de la survie et du bonheur de l’organisme vivant qui soutient la pensée. Or pour Adorno, la société capitaliste bloque les pratiques émancipatrices qui s’attachent à combler ce besoin matériel parce qu’elle absolutise le principe d’identité. Nous soutenons que, dans ce contexte, l’approche adornienne de la philosophie comme relevant de l’essai (Essay) et développant des concepts discontinus orientés vers le non-identique n’est pas moins, mais plus rationnelle que la posture hégélienne qui considère la philosophie comme une science absolue. / This thesis analyzes and contrasts G. W. F. Hegel’s and T. W. Adorno’s positions on the nature of rationality and the task of philosophy. Its central aim is to offer a critical interpretation of a thought shared but interpreted differently by both thinkers, namely, that philosophy proceeds from a certain need (Bedürfnis) that is both specific and universal. Hegel spoke of a « need of philosophy ». The expression is ambiguous: it is meant to describe the general nature of rational thinking, but also to express how reason or philosophy can justify their historical relevance and satisfy concrete needs. I argue in chapters one to five that Hegel tries to reconcile these two needs, in order to show why identifying with concepts is the key to appeasing the concrete suffering caused by history’s own division within itself. The answer is given in absolute knowledge, grounded and justified in respect of thought itself as well as thought’s other, i.e., history. Absolute knowledge is point of equilibrium between reason in general and reason as the adequate expression of history’s universal needs. Chapters six to nine then interpret Adorno’s negative dialectics as a critical reworking of this dialectical problem of framing normativity in historical terms. Adorno agrees with Hegel that the most relevant and satisfying expression of historical suffering is conceptual, yet he also contends that the « compulsion to identity » as such fails to satisfy the need that motivates philosophical thinking. I argue that this is because striving for survival and happiness is not reducible to thought’s obsession with identity. For Adorno, happiness and “right life” are blocked in contemporary society because capitalism hypostasizes the identity principle inherent in conceptual thinking. In this context, I argue that Adorno’s view of philosophy as essay (Essay) is more, not less, rational than Hegel’s understanding of philosophy as an absolute science. / Une traduction française des "Thèses sur le besoin" de Theodor W. Adorno accompagne la thèse (annexe).
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Elenchos standard : le cas négligé de l’Alcibiade

Lachance, Geneviève 08 1900 (has links)
Depuis une trentaine d’années environ, les études sur la réfutation, ou elenchos (ἔλεγχος), se sont multipliées. Cet engouement n’est pas étranger à la publication d’un article de Gregory Vlastos, intitulé « The Socratic Elenchus », dans lequel sont abordées des thèses qui tranchent avec les théories généralement acceptées jusqu’alors. Or, il est intéressant de noter que Vlastos a complètement écarté l’Alcibiade de son étude, le jugeant apocryphe, et ce, même si les arguments apportés par les tenants de l'inauthenticité de l'Alcibiade sont loin d'être convaincants. Dans le cadre de ce mémoire, nous comptons mener une analyse détaillée du texte de Vlastos et de l’Alcibiade, en nous attachant particulièrement aux questions suivantes : qu’est-ce que l’Alcibiade nous dit de l’elenchos? Que nous apprend-il de nouveau? En quoi ces révélations originales viennent-elles invalider ou confirmer les théories de Vlastos ou notre conception traditionnelle de la réfutation socratique? Le premier chapitre s’intéressera principalement aux thèses présentées dans la dernière version de « The Socratic Elenchus », parue en 1994 dans Socratic Studies. Nous en ferons un résumé critique et nous intéresserons aux réactions de différents commentateurs. Le deuxième chapitre se concentrera quant à lui sur l’Alcibiade. Nous proposerons une analyse de ce dialogue en nous concentrant principalement sur le thème de l’elenchos, puis confronterons les principales thèses de Vlastos aux résultats de notre analyse. Notre mémoire montrera que la description de l'elenchos donnée par Vlastos ne correspond pas à celle fournie dans l’Alcibiade. / For about thirty years, studies on refutation, or elenchus (ἔλεγχος), have multiplied. This interest has been stimulated by the publication of an article by Gregory Vlastos, The Socratic Elenchus, in which an original and controversial theory of the elenchus is presented. It is interesting to note, however, that Vlastos rejected Plato’s Greater Alcibiades from his study, judging it inauthentic, even though the arguments presented by the supporters of its inauthenticity are rather unconvincing. In this master’s thesis, a detailed analysis of Vlastos’ article and the Greater Alcibiades will be conducted. Special attention will be given to the following questions: what the Greater Alcibiades can tell us on the elenchus? Can it tell us something new? If so, will this new knowledge confirm or invalidate the theories of Vlastos or the traditional conception of Socratic refutation? The first chapter focuses on the thesis presented in the last version of the article “The Socratic Elenchus”, published in 1994 in Socratic Studies. A critical summary of the article shall then be presented in addition to an exposition of the reactions of various commentators. The second chapter will focus on the Greater Alcibiades. An analysis of this dialogue, more precisely of the elenchus, is conducted as well as a comparison of Vlastos’ principal thesis with the results of our analysis. This master’s thesis will show that the Greater Alcibiades provides a description of the elenchus that does not concur with Vlastos’ conception.
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Le temps de la ruine : neige noire et la dialectique négative

Fleury, Marie-Ève January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L’esprit des institutions : le problème de la médiation institutionnelle dans la théorie critique contemporaine

Martin, Eric 10 January 2013 (has links)
Hegel réinscrit l’idée d’autonomie kantienne au sein d’une totalité organisée par des médiations qui constituent le sujet et lui livrent un contenu normatif venant mettre en forme sa pratique et lui assigner sa signification et sa place au sein du processus de reproduction de la société. La philosophie substitue à la morale abstraite une éthicité concrète (Sittlichkeit) objectivée au sein de médiation institutionnelle (l’esprit objectif). Cette conception incarnée de la moralité, exprimée par Hegel dans la Philosophie du droit sera l’objet d’une critique sévère par le marxisme au nom de l’émancipation de la puissance instituante de la société civile et des sujets, si bien que bon nombre d’interprètes contemporains de Marx le présentent comme un individualiste, un naturaliste et un économiciste. La théorie critique contemporaine, chez Axel Honneth, s’est-elle aussi repliée sur une conception naturaliste et intersubjectiviste de la théorie de la reconnaissance, puisée chez le jeune Hegel, où l’amour, l’amitié et la reconnaissance réciproque sont présentés comme des préalables à l’établissement d’une relation de communication, et servent de modèle pour penser l’ensemble du lien social. À l’encontre de ces approches, notamment à l’aide des travaux de Vincent Descombes et du sociologue québécois Michel Freitag, je cherche à revaloriser l’institutionnalisme hégélien et son concept d’esprit objectif. J’illustre aussi, avec Moishe Postone, comment toute théorie critique contemporaine doit, si elle espère réellement développer une critique des sociétés capitalistes avancées, pouvoir retrouver en Marx un penseur de la totalité et des médiations aliénées ou fétichisées (la forme-valeur) et articuler à la critique de la médiation des rapports sociaux par le travail abstrait une revalorisation de des médiations symboliques et politico-institutionnelles, de l’esprit objectif, en tant que seule la transcendance d’une dimension de sens objectivée peut suppléer à la régulation des rapports sociaux par la forme aliénée propre à la valeur abstraite. La revalorisation du concept d’esprit objectif hégélien, c’est-à-dire du pôle d’objectivité normative instituée, m’apparaît l’une des conditions sine qua non pour réorienter la théorie critique vers la dialectique qui, seule, lui évitera les écueils de l’intersubjectivisme, du dualisme et du nominalisme.
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La cryptique chez Montaigne / Crypsis in Montaigne's Essays

Knop, Déborah 08 December 2012 (has links)
« A sauts et à gambades » : de cette formule des Essais, la critique a souvent conclu au décousu de leur écriture. Notre travail montre qu'il n'en est rien dans de nombreux chapitres des Essais, en s'appuyant sur l'idée de « cryptique » chez Ramus (Dialectique, 1555) et Canaye (L'Organe, 1589) et sur le concept rhétorique de ductus ou progression du discours : l'écrivain-dux déjoue réticences ou hostilité de son lecteur, sa repugnantia. La première partie précise, à partir des grands traités rhétoriques, dont Quintilien traduit par Gedoyn (1718), ce que recouvrent les notions de propositum, d'oratio, de sermo, de contentio, de digressio, de delectare et de repugnantia ; et, dans le domaine de la dialectique, de syllogisme et de preuve, ce qui permet d'exhumer la structure profonde de l'argumentation. La seconde partie définit la notion d'insinuatio et son pendant dialectique, la « méthode de prudence », dont Ramus donne les préceptes détaillés. Nous en tirons de nombreux outils en vue de l'analyse des textes littéraires. Nous examinons la notion de dissimulatio en rhétorique, notamment la dissimulatio artis, apanage de Socrate, lequel est si important pour Montaigne. La dernière partie expose différentes formes de ductus dans les Essais, pour séduire le lecteur et le mener sur la voie d'un progrès moral. Ce but suppose une rhétorique extrêmement sensible à ce qui « répugne » à son auditoire, comme à ce qui le « passionne ». Le cheminement ressemble de près à la méthode antique de l'exercice spirituel, qui impliquait une certaine familiarité entre auteur et lecteur, un retour sur soi concomitant et symétrique du maître et du disciple. / “A sauts et à gambades”: from this expression in the Essays, critics often came to the conclusion of a rambling speech. Our work shows that this is not the case in many chapters, by referring to the “cryptical method” in the writings of Ramus (Dialectique, 1555) and Canaye (L'Organe, 1589) and to the rhetorical concept of ductus or progression of speech in which the dux-writer circumvents his reader's opposition or hostility, or repugnantia. The first part, which is based on major rhetorical theories, including those of Quintilian translated by Gedoyn (1718), defines the notions of propositum, oratio, sermo, contentio, digressio, delectare and repugnantia ; and, in the field of dialectics, syllogism and proof. It provides a means of digging out the deep structure of arguments. The second part defines the notion of insinuatio and its counterpart in dialectics, the “method of prudence”, on which Ramus gives detailed precepts. These give us many tools for the purpose of literary text analysis. We look into the notion of dissimulatio in rhetorics, including the dissimulatio artis, specific to Socrates – Socrates is an important figure for Montaigne. The last part outlines various forms of ductus in the Essays, so as to lure the reader and lead him on the path to moral progress. This goal requires the rhetoric to be finely attuned to what the reader is averse to, or what he is passionate about. The whole closely resembles the ancient method of spiritual exercise, which involved some familiarity between the writer and the reader, a concurrent and symmetric introspection from the master and his disciple.

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