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En marge du surréalisme: poétique du rêve chez Leiris et Queneau

Beaudry, Andréanne 03 1900 (has links)
Résumé: Ce mémoire consiste en une étude du récit de rêve chez deux auteurs qui ont fait partie du mouvement surréaliste dans leur jeunesse littéraire : Michel Leiris et Raymond Queneau. Dans ce travail, on tente d’une part de décrire la poétique du rêve chez Leiris et Queneau, par diverses analyses qui empruntent surtout à la narratologie et à la linguistique textuelle. D’autre part, nous mesurons la part d’influence du surréalisme dans la conception du rêve de chacun des deux auteurs. Le premier chapitre présente la conception surréaliste du rêve, plus particulièrement celle d’André Breton, telle qu’elle est exposée dans le premier Manifeste du surréalisme et dans les Vases communicants. Cette synthèse est suivie de l’analyse de quelques récits de rêve de Breton issus du recueil Clair de terre, et du périodique la Révolution surréaliste. Les deuxième et troisième chapitres abordent l’écriture du rêve chez Leiris et Queneau. On étudie d’abord les récits de rêve écrits alors que ces auteurs appartenaient au mouvement surréaliste (1924-1929). Ces textes se trouvent dans leurs journaux intimes et dans la revue la Révolution surréaliste. Sont ensuite étudiées certaines œuvres écrites après la période surréaliste qui contiennent des récits de rêve ou qui exploitent le rêve comme structure narrative. Par ces analyses, ce mémoire tente de montrer la contribution du travail sur le rêve à l’élaboration de la poétique personnelle des auteurs Leiris et Queneau. Mots clefs : récit de rêve, Michel Leiris, Raymond Queneau, surréalisme, littérature française. / Abstract: This memoir consists in a study of dream narratives made by two authors who belonged to the surrealist movement in their youth : Michel Leiris and Raymond Queneau. For one, we will describe the dream poetics by Leiris and Queneau, with different analyses on narrative styles and textual linguistics. Secondly, we will determine how much the surrealism influenced each author in his conception of the dream. The first chapter presents the surrealist conception of the dream, particularly with André Breton, as detailed in the first Manifeste du Surréalisme and in Les Vases Communicants. This synthesis is followed by the analysis of some dream narratives by Breton from Clair de Terre and from La Révolution Surréaliste. The second and third chapters are devoted to Leiris and Queneau’s writing of dreams. We will first study their dream narratives as they were part of the surrealist movement (1924-1929). These texts are found in their personal journals and in the publication La Révolution Surréaliste. After, we go through and compare some texts written after the surrealist period that contain dream narratives or use the dream as a narrative structure. With these analyses, this memoir tries to demonstrate the contribution of the dreams and the elaboration of the poetics styles of Leiris and Queneau. Key words : dream narrative, Michel Leiris, Raymond Queneau, surrealism, french litterature.
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Au-delà de la "fin" : mémoire et survie du politique dans la fiction d'anticipation contemporaine : sociocritique de Dondog d'A. Volodine, Warax de P. Hak, Et je dirai au monde toute la haine qu'il m'inspire de M. Villemain

Guay-Poliquin, Christian 05 1900 (has links) (PDF)
À partir de trois fictions politiques d'anticipation, issues de la littérature contemporaine française, ce travail de réflexion vise à mettre en lumière une poétique de l'histoire qui affirme, au-delà de certaines représentations dystopiques, la survivance du projet moderne d'émancipation. Dans Warax de Pavel Hak, Et je dirai au monde toute la haine qu'il m'inspire de Marc Villemain et Dondog d'Antoine Volodine, on retrouve des régimes autoritaires qui fondent leur domination sur l'abolition de toute altérité sociale et historique. En revanche, les protagonistes de ces romans, confinés dans les marges de ces sociétés systémiques, persistent à conserver une expérience du temps et de l'histoire qui, en ravivant l'historicité du passé, ouvre l'horizon d'attente de l'avenir. Désarticulés de toute forme de reconnaissance sociale, les personnages mis en scène dans les textes de Hak, Villemain et Volodine sont regroupés en « communautés de la survie » qui, bien qu'elles peinent à croire à des lendemains radieux, représentent une trace inversée de la pensée utopique. C'est donc parce que ces œuvres racontent l'histoire de vaincus qui refusent de consentir à la défaite, qu'elles mettent en relief la persistance du lourd héritage culturel des utopies déchues de la modernité, de façon à problématiser les rapports existants entre les espérances d'hier et les déceptions anticipées de demain. Et s'il est vrai que les thématiques de la « fin » ouvrent sur ce qui a été et sur ce qui sera plutôt qu'elles ne marquent un terme, il faut observer que les fictions à l'étude évoquent et participent à la mutation contemporaine de la pensée politique et de son imaginaire historique. Dans ce contexte, la résistance des communautés de la survie du corpus historicise et politise la « fin » en lui assignant un avenir qui, bien qu'incertain, redonne une actualité aux espérances du passé. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature française, fiction politique d'anticipation contemporaine, historicité, imaginaire de la fin, communauté de la survie.
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Dondog d'Antoine Volodine et Marabou Stork Nightmares d'Irvine Welsh : mémoire collective et expression de l'indicible

David, Anne-Marie January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les poètes au théâtre

Racine, Noële 02 February 2012 (has links)
Cette thèse étudie le passage de la poésie au théâtre, à partir de trois parcours créateurs majeurs appartenant aux littératures française et québécoise des trois premiers quarts du XXe siècle – soit ceux d’Antonin Artaud, de Paul Claudel et de Claude Gauvreau. Ces auteurs – d’abord reconnus pour leur écriture poétique – ont su, soit en pratiquant, soit en inspirant une écriture théâtrale radicalement novatrice, jouer un rôle déterminant dans la mutation des formes tant dramatiques que dramaturgiques, et cela, par le biais de trois stratégies. Après une introduction rappelant l’évolution des liens (dés)unissant la poésie et le théâtre à travers les siècles, le premier chapitre s’attache à mettre au jour les approches mises en œuvre par les trois écrivains pour rejeter l’illusion réaliste. Celles-là ressortissent à leur prise de position antinaturaliste, à leur volonté de fonder un art total et à leur souhait de revenir aux sources d’une mimesis archaïque. Le second chapitre explore, quant à lui, les procédés de poétisation du dramatique : les mécanismes et les caractéristiques de la langue lyrique des poètes en général, et la génération d’idiomes inédits en particulier. Les techniques de théâtralisation et de dramatisation du poétique, de leur côté, sont examinées dans le dernier chapitre. Plusieurs événements et rencontres ont donné l’occasion aux poètes-dramaturges de saisir quelles sont les modalités inhérentes à la scène. Cette prise de conscience a directement influé sur leur écriture dramaturgique, notamment en les faisant user de deux stratégies propices au surgissement de la théâtralité : l’oralisation lyrique de la partition dramatique et la plastification des corps. La conclusion, pour sa part, propose une synthèse des résultats de recherche, et montre que ces trois auteurs sont réunis par la même quête cosmique d’un théâtre vital et existentiel.
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Monstres et monstrueux dans l'œuvre d'Alexandre Vialatte / Monsters and monstruosity in Alexander Vialatte’s work

Milcent, Anne-Laure 16 June 2015 (has links)
L’œuvre d’Alexandre Vialatte manifeste une attirance et même une fascination pour les monstres et, en profondeur, pour le monstrueux : son univers romanesque est marqué par la présence de monstres qui est à la fois motivée par la perception tragique d’une monstruosité inhérente au quotidien et à l’homme et par un imaginaire hanté par la problématique de l’identité, de la culpabilité et de la création de soi comme fantasme de réinvention. Confronté aux folies meurtrières de l’Histoire, à sa propre folie, Vialatte fut subjectivement mêlé aux conflits du XXe siècle. Entre les années vingt et les années soixante-dix, il imagine comme romancier puis comme chroniqueur un univers qui porte les traces de la désintégration du réel, de la négation de l’être. Les monstres qui hantent la fiction sont le signe d’une époque profondément ébranlée, ils révèlent comment l’imaginaire de Vialatte est travaillé par un sens aigu de l’Histoire. Plus libre encore que le monstre de toute forme et de toute frontière, le monstrueux structure en profondeur l’œuvre. Ce jeu de distorsion du réel jusqu’à la transgression apparaît disséminé dans l’ensemble du récit. Cette fascination pour les monstres et le monstrueux trouve son origine dans une perception tragique et insupportable du réel : le regard singulier de Vialatte trahissant une angoisse métaphysique et ontologique. Son écriture, son humour indécidable frappent par son caractère dissonant et troublant. Cette écriture marquée par la déformation et la fragmentation donne à l’ensemble de l’œuvre un caractère subversif et explosif, révèle un espace de l’ordre de l’impensable. L’écrivain trouve ici un moyen de définir ses choix esthétiques, d’accepter ses désillusions sans pour autant cesser d’écrire. L’aveu inconscient de cette attirance intime, personnelle pour le monstrueux révèle combien l’acte d’écrire lui-même se reconnaît habité par le monstrueux, combien il permet de transcender le réel, de le sublimer par le pouvoir de l’écriture. / Alexandre Vialatte’s work displays an attraction, even a fascination, for monsters, and, more deeply, for monstrosity: his novelistic universe is characterized by the presence of monsters. This presence is both due to the tragic perception of a monstrosity which inheres in everyday life and in Man himself, and by Vialatte’s imaginary world which is haunted by the question of identity, of guilt, and of the creation of the Self as a fantasy of reinvention. As Vialatte was confronted with the mad murders of History and with his own madness, he was subjectively involved in the wars of the 20th century. Between the 1920’s and the 1970’s he was a novelist and then a columnist who imagined a fictional universe bearing the marks of the disintegration of reality and of the negation of the being. Monsters haunting fiction are the sign of deeply troubled times, they reveal how Vialatte’s imagination is marked by an acute sense of History. Monstrosity, which is even more shapeless and boundless than monsters, underlies the whole structure of Alexandre Vialatte’s work: indeed, the transgressive distortion of reality is present in all the narrative. This fascination for monsters and monstrosity originates in a tragic and insuperable perception of reality: indeed, Alexandre Vialatte’s vision betrays a metaphysical and ontological anxiety. His writing and his ambiguous humor have a troubling and cacophonic character. His writing, which is characterized by deformation and fragmentation, gives a subversive and explosive aspect to the work as a whole, and reveals a space which is unthinkable. In his work, the writer finds a way to define his aesthetic choices, to accept his disillusions without ceasing to write. His unconscious admission of his intimate and personal attraction for monstrosity reveals how the act of writing itself is haunted by monstrosity, how it enables to transcend reality and to sublimate it through the power of writing.
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L'ironie dans la poétique du roman L'Homme qui rit de Victor Hugo / The irony in the man who laughs at Victor Hugo

Revol, Laurence 09 June 2011 (has links)
Cette thèse se propose d'étudier les différentes manifestations de l'ironie dans la poétique romanesque de L'Homme qui rit de Victor Hugo selon trois axes d'étude. Le premier s'organise autour d'une analyse de l'énonciation polyphonique dans le roman. Qui prend en charge le récit et avec quelles intentions? Les propos des personnages sont souvent empreints d'ironie, et sont commentés par le narrateur ou l'auteur. Nous observons surtout la fonction de ses paroles dans l’énoncé : comment leur insertion influence-elle le déroulement du récit? Pourquoi favorisent-elles les manifestations de l’ironie? Puis, le deuxième axe de notre réflexion s'interroge sur le mélange des genres qui favorise également l’émergence de la parole ironique. L'utilisation de l’ironie permet à Victor Hugo de porter un regard critique sur son travail d'écrivain en reconsidérant ses pratiques d’écriture. Dans son roman L'Homme qui rit,il se veut, d’abord, poète en proposant une écriture proche de celle du texte poétique où l’image figure les idées et favorise aussi le registre ironique. L’auteur endosse aussi le rôle de dramaturge en mettant en scène la parole pour la rendre plus ironique et, en même temps, le travail de sape permanent de l’ironie ne fait qu’amplifier les visées politiques et littéraires de l’auteur. Victor Hugo dénonce certaines pratiques politiques afin de remettre en question aussi sa propre expérience d’homme politique. Enfin, le dernier axe de cette étude se propose d'observer la dimension métaphysique de l’ironie au cœur de la poétique en soulignant les différentes influences des mouvements de pensées philosophiques. Dans L’Homme qui rit, on peut distinguer deux choses : l’ironie classique, définie et utilisée au cours de l’Antiquité, et l’ironie moderne, apparaissant à la fin du 18ème siècle, qui correspond à l’émergence de l’ironie romantique. Dans le roman, l’ironie verbale s’inspire des procédés rhétoriques employés par les philosophes de l’Antiquité mais aussi de l’antiphrase, arme favorite des philosophes des Lumières pour qui la littérature ne se présente plus seulement comme un témoignage ou la critique d’une époque, mais elle devient aussi un intermédiaire entre l’écrivain et son lectorat afin que ce dernier s’interroge davantage sur sa condition et sur tout ce qui l’entoure. Dans L'Homme qui rit, l’utilisation de l’ironie n'a pas seulement pour vocation de railler, elle permet au lecteur d’étendre et d’approfondir sa réflexion sur sa propre condition. / This thesis suggests studying the various appearances of irony in the romantic poetics of The Man who laughs by Victor Hugo according to three axes of study. The first one gets organized around an analysis of the polyphonic statement in the novel. Who takes care of the narrative and what are the intentions? The comments of the characters are often tinged with irony, and are commented upon by the narrator or the author. We observe especially the function of his words in the statement: how does their insertion influence the unfolding of the narrative? Why do they favor the demonstrations of irony? Then, the second axis of our reflection leads us to wonder about the mixture of the genres which also favors the emergence of the ironic word. The use of irony allows Victor Hugo to take a critical look at his work of writer by reconsidering his practices of writing. In his novel The Man who laughs, he is meant to be, at first, a poet by proposing a writing close to that of the poetic text where the image represents the ideas and also favors the ironic register. The author also assumes the role of playwright by staging the word to make it more ironic and, at the same time, the permanent undermining of irony is only amplifying the political and literary aims of the author. Victor Hugo denounces some political practices to question also his own experience as a politician.
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La Queste Del Saint Graal. Édition critique et commentée du manuscrit BNF, français 339 / La Queste del saint Graal : a critical and annotated edition of the French BnF 339

Scubla, Catherine 30 October 2012 (has links)
Notre thèse propose de faire découvrir une version inédite de La Queste del saint Graal, offerte par le manuscrit de Paris BnF, français 339. Comme nous tentons de le montrer, il s’agit d’un des meilleurs représentants de la famille β, l’une des deux familles de manuscrits où le célèbre récit a été conservé. Or, malgré sa grande qualité, ce témoin n’avait encore jamais été sérieusement étudié. Afin d’établir un texte aussi correct et fiable que possible, nous avons choisi cinq manuscrits de contrôle. Ceux-ci présentent l’avantage d’appartenir aux trois autres groupes de manuscrits formant la famille β. Les six témoins collationnés permettent ainsi d’obtenir une version de La Queste très représentative de cette famille. Pour étudier et corriger notre texte, nous nous sommes également servie du travail de nos prédécesseurs. Nous avons consulté leurs éditions, lorsque nos manuscrits de contrôle ne permettaient pas de corriger notre texte. Grâce à elles, nous avons pu faire apparaître les points communs entre notre manuscrit de base, nos témoins, et ceux de la famille α. Notre édition se veut la plus complète possible. Une introduction littéraire et philologique analyse l’intérêt, la tradition manuscrite et les traits dialectaux, majoritairement anglo-normands, du nord et du nord-est, du texte établi. Elle justifie aussi le choix du manuscrit de base. Le texte est présenté sous forme de paragraphes numérotés, qui correspondent aux divisions faites par le copiste. Il est accompagné de ses corrections, en bas de page, dont nous indiquons toujours la source. Il est suivi des variantes des manuscrits de contrôle, de notes, d’un glossaire et d’un index des éléments du récit. / This Ph.D. thesis aims to make available a previously unpublished version of La Queste del saint Graal, as found in the French BnF 339 manuscript in Paris. We will attempt to demonstrate that this manuscript is one of the best examples of the β family, one of the two families of manuscripts in which the well-known story has survived to this day. However, despite its high quality, this manuscript has so far never been seriously studied. In order for our transcript to be as correct and reliable as possible we selected five control manuscripts demonstrating the advantage of belonging to the other three groups forming the β family. The six collated texts therefore allow the production of a version of La Queste that is very representative of this family. We used the work of previous editors and scholars to correct our transcript and to highlight the common points between the manuscript being studied, the control manuscripts, and those of the α family. Our edition intends to be as thorough as possible. A literary and philological introduction analyses the interest of the established text, its manuscript tradition and dialectal features - mainly Anglo-Norman, northern and northeastern, and justifies the choice of the manuscript under study. The transcript is divided into numbered paragraphs corresponding to the divisions made by the copyist and the corrections and their sources are included in footnotes. The other versions of the control manuscripts, notes, a glossary and an index of the elements of the story can be found after the transcript.
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Saadi et son oeuvre dans la littérature française du XVIIe siècle à nos jours / Saadi and his literary fortune on French literature from 17th century up to present

Khanyabnejad, Adel 20 February 2009 (has links)
Cette thèse à pour objectif d’étudier la fortune littéraire de Saadi en France du XVIIe siècle à l’époque contemporaine. Saadi est présenté pour la première fois aux Français en 1634 dans une traduction fragmentaire de son Gulistan par André du Ryer. Cette traduction ouvre la voie à la connaissance de Saadi dans d’autres pays d’Europe. Dès les premiers contacts avec son œuvre, les lettrés français la trouvent agréable et utile. Les différents écrivains, selon leurs goûts et la tendance de leur époque, adaptent ou imitent les historiettes de Saadi ou s’inspirent de ses idées. Au siècle classique, quelques fabulistes dont La Fontaine, tirent la matière de certaines de leurs fables des historiettes du Gulistan. Au siècle des Lumières, les écrivains empruntant des idées à l’œuvre de Saadi sont beaucoup plus nombreux. Les conteurs et fabulistes de cette époque s’inspirent des leçons morales et politiques des écrits de Saadi et voient en lui le critique des mœurs. Les philosophes, les encyclopédistes, l’accueillent comme un des leurs et en font leur porte-parole politique et anticlérical. Son nom devient alors une arme d’attaque dans leur plume satirique. Avec le XIXe siècle et la publication de la première traduction du Boustan et celle la plus crédible du Gulistan, les Français pouvaient goûter pleinement la poésie de Saadi. Le regard des romantiques s’oriente vers son aspect esthétique et sentimental. De nouveaux thèmes sont exploités chez lui : l’amour, la nature, la fuite du temps. Enfin, les écrivains du XXe siècle continuant à goûter les amours de la rose et du rossignol racontés par Saadi, suivent les élans mystiques du Boustan pour se délasser un moment. / The aim of this thesis is to study the literary fortune of Saadi in French literature from 17th century up to present. For the first time in 1634 Saadi was introduced in France through an incomplete translation of Gulistan by André du Ryer.This translation paved the way for Saadi to be introduced to other European countries. With the first confrontation with his works French literary scholars found Saadi’s works agreeable and attractive. Different writers according to their tastes and the atmosphere of their period either imitate him or get inspired by him. In classic time some of the writers like La Fontaine take the material of their stories from Gulistan stories. In the Enlightenment period the number of writers who have been inspired by Saadi increased. The writers of this period are mostly inspired by Saadis political or moral aspects of his works and they consider him as the critic of rituals and traditions. The philosophers and authors of encyclopaedia think of Saadi as one of them and introduce him as their political anti-church speaker. They use Saadi’s name as a weapon in their satiric writing. It was in 19th century that the first translation of Boustan and one of the most outstanding translation of Gulistan enabled the French to taste Saadi’s poetry. The Romantics were attracted by the aesthetics and the sentimental aspects of his works. They found the new themes such as love, nature, and time. The 20 century writers continue to enjoy the concept of love as manifested in the images of ‘nightingale and flower’ and are fascinated by the mystic features of Boustan.
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L'écrivain mélomane, entre presse et livre (1919-1939): Pratiques, éthique et genres d'un discours sur la musique

Huybrechts, Florence 07 November 2017 (has links)
Cette thèse est consacrée à dessiner les contours éthiques et historiques de la figure de l’écrivain mélomane, à une époque - l'entre-deux-guerres - où sa légitimité semble globalement mise en question. Nos recherches se concentrent sur la grande presse et les revues d’orientation artistique et littéraire qui ont animé les scènes culturelles belge et française de l'époque, et sur l'ensemble des monographies musicales parues dans les domaines linguistiques et nationaux définis. Nos analyses puisent à des disciplines variées, pour cerner la construction de cette figure au croisement de conditions de production et de processus énonciatifs. Elles s'inscrivent dans une histoire sociale des pratiques littéraires, médiatiques et musicales, inspirée de la sociologie des champs et des ensembles culturels. Nous convoquons l’histoire des sensibilités, en plein essor, et les théories de la légitimité culturelle, pour éclairer la question – centrale – des goûts et de l’expérience esthétique. Enfin, notre étude formelle emprunte à des travaux de pragmatique textuelle et d’analyse du discours. La première partie de la thèse est dédiée à cartographier un état des relations, chronologiquement et dynamiquement conçues, entre champ littéraire et champ musical d’une part, champ littéraire et champ médiatique de l’autre. On s'attache à l’examen empirique des supports d’expression, des trajectoires et pratiques de « consommation musicale » (collectives et individuelles) des écrivains :il s'agit de faire retour sur un moment, un ensemble de lieux et d’agents caractérisant un champ par nature éclaté, car défini à l’intersection de trois autres. La deuxième partie de notre travail, en dialogue étroit avec l’étude contextuelle, marque une transition vers l’analyse discursive :elle est consacrée à l’ « éthique » du commentaire musical chez l’homme de lettres ;à singulariser un ethos critique, plus exactement, véhiculé par son discours, et qui se décline en nature de représentations, d’imaginaire, voire d’idéologies. Dans une troisième et dernière grande partie, la réflexion porte sur les caractéristiques poétiques du discours sur la musique, et les formes que ce dernier revêt spécifiquement (ou plus significativement) sous la plume des écrivains. Nous tâchons de dégager une série de marqueurs distinctifs, avec cette exigence :aborder les phénomènes énonciatifs dans leur diversité et leur « porosité » l’un à l’autre, mais repérer tout à la fois leur organisation et leur homogénéisation stratégiques, en des espaces régis par des contraintes éditoriales et tournés vers un public déterminé. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Transgression et littérarité : l’oeuvre de Pierre Guyotat et son influence sur les milieux artistiques et littéraires / Transgression and literarity : the work of Pierre Guyotat and its influence over the artistic and literary circles

Sarrat, Yoann 16 March 2017 (has links)
Cette thèse propose des réflexions autour de l’œuvre de Pierre Guyotat et des réactions qu’elle provoque ou a provoquées chez d’autres artistes, notamment en lien avec son actualité et ses récentes activités de 2013 à 2016. Nous utilisons deux questions théoriques qui, mobilisant différents champs d’étude, permettent d’établir et d’étudier les possibilités multiples propres à cette œuvre et qu’elle suscite : la transgression et la littérarité. D’abord, ce travail analyse le décloisonnement opéré par l’artiste – réfutant la dénomination réductrice d’écrivain – des mots et des topoï de la littérature, à travers ce qu’il nomme ses « figures », notion qui a une histoire tout à fait particulière dans l’analyse textuelle comme dans son travail et sa pensée. Ensuite, nous explorons les divers corpus – recueils, expositions, Enfer de la Bibliothèque Nationale – dans lesquels s’inscrit cette œuvre et les dialogues qu’elle entretient avec d’autres travaux, artistes et mouvements d’avant-garde (actionnisme viennois, art corporel, butô). Nous proposons une analyse d’une période charnière, transgressive, où la fiction entre par effraction dans la réalité de l’auteur qui se trouve décharné et physiologiquement attaqué jusqu’au coma avant de « renaître » sur scène. C’est l’épreuve, multiple et polysémique, de l’œuvre, incarnée dans la fiction par Samora Mâchel, figure dont le texte est encore inédit aujourd’hui. La scène constitue l’un des lieux d’exploration du second temps de cette réflexion où nous mettons en évidence de quelles façons la matière écrite guyotatienne en épouse les contours et rencontre d’autres artistes singuliers, considérant ainsi qu’une œuvre originale, créatrice et transgressive est une œuvre qui rend les autres artistes créateurs et originaux à leur tour. Cette seconde partie de la réflexion permettant de joindre la théorie à la pratique en étudiant des spectacles vivants, de la genèse aux représentations et en en interrogeant les acteurs. / This thesis proposes reflections on the work of Pierre Guyotat and responses it generates or has generated, especially through his actuality and his recent activities from 2013 to 2016. We use two theoretical issues which, by mobilizing various study fields, make it possible to establish and study the multiple possibilities specific to this work and which it raises: transgression and literarity. Firstly, this work analyzes the decompartmentalisation performed by the artist – who refuses the reductive denomination of “writer” – of words and literature topoï, through what he call his “figures”, notion which has a specific story in textual analysis as well as in his work and way of thinking. Afterward, we explore the various corpus of documents – collections, exhibitions, the Inferno of National Library of France – which contains his work and possible dialogues with other avant-garde works, artists and movements (Viennese Actionnism, body art, butô). We propose an analysis of a pivotal and transgressive period when the fiction breaks into the author’s reality who find himself emaciated and physiologically attacked up to a state of coma before being “reborn” on stage. This is the challenge, multiple and polysemous, of this work, embodied in fiction by Samora Mâchel, a figure whose text remains still unpublished. The stage is one of the places to be explored in this secondary phase of reflection where we highlight in what ways the writing material of Pierre Guyotat will follow the outlines and meet other singular artists, considering that an original work, creative and transgressive, makes other artists original creators in turn. This second part of the reflection allows the junction between theory and practice by studying performing arts, from genesis to representation, and by questioning the artists

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