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La microfinance en Tunisie et en Egypte : un outil au service du développement local.

Kengue Mamayou, Pascal 25 June 2012 (has links) (PDF)
La microfinance en Egypte comme en Tunisie répond depuis plusieurs décennies à un besoin permanent des populations qui sont exclues du système financier formel. Ces populations n'ont d'autres sources de financement que celles mises à disposition par les institutions de microfinance. Ces financements sont majoritairement axés sur le microcrédit, l'épargne, et les produits d'assurance. Notre recherche interroge l'influence et la capacité que la microfinance exerce dans les deux pays notamment pour leur participation à un autre mode de développement, local et socialement soutenable. Pour répondre à ces interrogations nous avons adopté une méthodologie mixte (recherche documentaire, interviews et enquêtes par questionnaires).Cette méthodologie a permis de mieux éclairer le problème de la microfinance à travers une typologie des institutions impliquées et de la capacité de ces institutions à faire face à la demande des populations dans les zones périurbaines et rurales de la Tunisie et de l'Egypte. Notre principale contribution théorique est de mettre en évidence que cet ensemble d'éléments constitutifs permet une analyse de l'impact de la microfinance sur le développement dans ces deux pays. Dans quelle mesure a-t-elle permis à la population de sortir de la pauvreté, quelle est sa place dans le développement local notamment dans les zones rurales et dans la périphérie des grandes villes du Caire et de Tunis ? Telles sont les principales questions que nous avons pu traiter.
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Le second peuple de Nantes au XVIIIe siècle : environnements du quotidien et interactions sociales.

Danet, Vincent 17 June 2011 (has links) (PDF)
Pour les intellectuels et lexicographes officiant sous l'Ancien Régime, le peuple de France n'est alors pas un mais multiple. Au cœur de l'espace urbain, exclusion faite de la population mendiante et vagabonde, la partie tout à la fois la plus nombreuse et la moins bien considérée de ce peuple regroupe les travailleurs journaliers et sans qualification, ceux de la terre ou plus ou moins qualifiés mais non dépendants d'un cadre corporatif, la domesticité au sens large, les ouvriers de manufactures, les compagnons et garçons de métiers jurés ainsi que l'ensemble des chambrelans besognant en contravention aux statuts des jurandes. Cette population que nous identifions sous l'appellation " second peuple " se caractérise par une existence de ses membres majoritairement vécue dans la précarité quotidienne, une insertion plus ou moins bien définie et solide au sein de la société urbaine et une inscription en dehors de toute forme officielle d'organisation horizontale du travail. Une attention portée sur trois pans majeurs de l'existence du second peuple de la ville de Nantes au dernier siècle de la monarchie absolue, soit la vie en communauté, la consommation matérielle et l'activité laborieuse, est en mesure de dévoiler quelques-uns des traits essentiels des individus le constituant : place centrale de l'élément féminin, importance des notions de déplacement et d'implantation géographiques, force des connexions et solidarités de voisinage, rapport parfois houleux à l'autorité et frugalité de l'environnement matériel du quotidien.
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Dynamiques de pauvreté, inégalité et croissance économique en Afrique Subsaharienne: une investigation appliquée au cas du Niger

Hamadou Daouda, Youssoufou 19 November 2010 (has links) (PDF)
Au Niger, les bonnes performances macroéconomiques enregistrées, consécutivement à la mise en œuvre du document stratégique de réduction de la pauvreté, suscitent la question de leur impact par rapport à l'évolution de l'inégalité et de la pauvreté. La présente recherche se propose d'analyser les spécificités des dynamiques d'inégalité et de pauvreté inhérentes au nouveau processus de développement, à partir de données d'enquêtes auprès des ménages entre 2005 et 2007/2008. Dans un premier temps, l'analyse, en statique comparative, indique une légère baisse des privations monétaires au Niger. Toutefois, des disparités semblent prévaloir entre les zones rurales et urbaines du pays. Globalement, la distribution des dépenses n'est pas inégalitaire, et le processus de croissance économique se révèle pro-pauvres au Niger, sauf dans la capitale où la croissance semble être pro-riches. Dans un second temps, la prise en compte de l'hétérogénéité de la pauvreté à travers la distinction entre la pauvreté chronique et transitoire, en relation avec la vulnérabilité, précise davantage l'appréhension des privations. D'une part, si la pauvreté chronique a sensiblement baissé, on note une progression de la pauvreté transitoire. D'autre part, l'étude souligne la forte vulnérabilité des ménages nigériens, notamment les ménages non pauvres qui ont une probabilité élevée d'exposition au risque de pauvreté à court terme. Finalement, l'analyse des privations au Niger est approfondie en intégrant une approche non monétaire. Les résultats obtenus confirment la complémentarité des approches mesurant les privations dans le cas du Niger.
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Sources des la Croissance Économique: Capital matériel. Capital humain, Ressources naturelles et PTF

Nguyen, Tu-Anh 22 June 2009 (has links) (PDF)
Le premier chapitre reconsidère les modèles néoclassiques qui manifestent l'essentiel de PTF dans long terme et le potentiel d'être coincé dans la trappe à pauvreté. Le deuxième chapitre, montre que c'est trois étapes de la croissance économique. Dans la première étape, le pays concentre à produire les biens de consommation, dans la deuxième étape, le pays est exigé d'importer à la fois capital physique pour produire biens de consommation et nouveaux capital de technologie pour produire nouvelles technologies, et enfin dans la dernière étape le pays importe nouveaux capital de technologie pour investir dans l'éducation et former travail de haut niveau dans le même temps. Le troisième chapitre montre que croissance économique dans long terme peut être durable par l'effet d'apprentissage comme revendiqué les accumulationists.. Si le travail est constant dans long terme, alors la croissance peut pas durable. De plus, nous montrons également qu'il existe des clubs de convergences de croissance. Le quatrième chapitre étudie la croissance optimale pour producteur de ressource naturelle non – renouvelable. Nous étudions l'extrait optimal et l'épuisement de la ressource, et le trajet optimal de l'accumulation de capital et consommation interne. Le dernier chapitre est consacré à une étude empirique sur la croissance économique du Vietnam depuis Doi Moi (La Rénovation). Nous trouvons que pendant 22 ans le grand taux croissant économique a dérivé surtout de l'accumulation du capital physique. Le TFP contribue presque rien à la croissance. Ceci implique que le taux croissance peut ralentir si le Vietnam échoue à améliorer le TFP dans moyen et long terme.
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Desarrollo, pobreza-exclusion social y manejo de espacios socio ambientales en el mundo rural : elcaso del àrea andina de Perù / Développement, pauvreté, exclusion sociale et gestion sociale de l'environnement du milieu rural : le cas de la région andine du Pérou

Rodriguez Achung, Martha 13 December 2005 (has links)
Como indica el título, este trabajo de tesis doctoral trata de comprender las interrelaciones que existen entre la pobreza y el manejo de los espacios socio ambientales, e indaga sobre los procesos históricos que configuran el escenario social y ambiental de la población andina rural a fines del siglo XX, se pone especial interés en el problema de la exclusión social de las mujeres. El área de referencia empírica está ubicada en América del Sur, en la parte centro-sur del Perú, escenario de violencia estructural y zonas casi devastadas en el contexto de la guerra iniciada por Sendero Luminoso de los años ochenta y noventa del siglo pasado. La construcción del espacio proviene de procesos de larga duración, en un ensamblaje de elementos endógenos y exógenos de poder en el cuadro de modelos y estilos de desarrollo. El elemento central de relaciones de poder esta marcado por los intereses de apropiación, acceso, utilización y control de recursos del medio ambiente donde la exclusión de las mujeres en los espacios de decisión y de poder es un signo histórico de la construcción de estas sociedades marcadas por su inequidad. Por ello en el cuadro de las interrelaciones sociales la dimensión de los derechos tiene importancia particular. El PODER, entendido no solo como dominación sino como capacidad de actuar permite hacer funcionar los derechos y poner en movimiento los engranajes del propio desarrollo, constituidos por: recursos-derechos-capacidades. La pobreza, signo característico de la mayoría de la población rural en la región andina, aparece cuando los derechos y las capacidades son insuficientes para vivir. Entendemos por derechos los reconocimientos sociales de las personas en general y de las mujeres en particular a tener propiedad, ingresos, acceso a bienes públicos, a los recursos naturales en cantidad y calidad suficientes. Estos derechos se adquieren a través de sistemas institucionales públicos (estatales, comunales, mercado) y privados (familia). La ampliación de estos derechos permite que la personas puedan acceder a los recursos.. Este proceso se hace en sociedad y no individualmente. El desarrollo de lo local pasa por la construcción de mas sociedad. / Cette thèse de doctorat essaie de comprendre les relations existantes entre la pauvreté et la gestion de l'environnement social et explore les caractéristiques et conditions de la pauvreté de la population andine rurale, vers la fin du XXème siècle, en mettant l'accent sur le problème de l'exclusion sociale, en particulier, des femmes. A ces fins, on propose une vision socio spatiale pour l'analyse de la pauvreté, en milieu rural. La zone de référence empirique est localisée au Centre-Sud du Pérou, en Amérique du Sud, ces zones ont été le scénario de violence structurale et ont été presque ravagées par la guerre entamée par le Sendero Luminoso, dans les années 1980 et 1990 du siècle passé. La pauvreté, signe caractéristique de la majorité de la population rurale dans la région andine, apparaît lorsque les droits et les capacités sont insuffisants pour vivre. Nous appelons droits, les reconnaissances sociales des personnes en général et des femmes en particulier, à avoir accès à la propriété, aux revenus, aux biens publics, aux ressources naturelles en quantité et qualité suffisantes. Ces droits s'acquièrent grâce aux systèmes institutionnels publics (publics, communautaires, marché) et privés (famille). L'élargissement des droits implique que les personnes peuvent avoir un accès plus facile aux ressources. Il est indispensable d'ajouter au centre même du schéma le concept de pouvoir, rendant ainsi possible l'élargissement des capacités. C'est-à-dire, le développement et l'expansion des capacités des personnes se fait en société et non individuellement. Le développement de ce qui est local passe par la construction de plus de société. La construction sociale de l'espace provient des processus de longue durée, où les sujets sociaux développent ou non leurs capacités en jeu des interrelations endogènes et exogènes de pouvoir, dans le cadre de modèles et styles de développement de l'Etat. A l'intérieur, l'élément central des relations de pouvoir est marqué par les intérêts d'appropriation, accès, utilisation et contrôle des ressources de l'environnement où l'exclusion des femmes dans les espaces de décisions et de pouvoir est un signe historique. La voie pour réussir à ce que les droits légaux deviennent droits réels est un processus de construction sociale de longue date. Le POUVOIR leur permet de faire fonctionner leurs droits et d'agir de façon concertée afin de mettre en mouvement les engrenages de leur propre développement : Ressources-Droits-Capacités.
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Estimation non-paramétrique et convergence faible des mesures de pauvreté

Seck, Cheikh Tidiane 23 March 2011 (has links) (PDF)
Cette thèse introduit tout d'abord une formule générale qui englobe toutes les mesures de pauvreté uni-dimensionnelles basées sur le revenu. Nous proposons ensuite deux types d'estimateurs non-paramétriques (à noyau et de type "plug-in") pour cet indice général de pauvreté, tout en étudiant leurs propriétés asymptotiques. Notre méthodologie, basée essentiellement sur la théorie moderne du processus empirique indexé des fonctions, offre un cadre global et rigoureux qui permet d'étudier, avec la même approche, le comportement asymptotique de tous les indices de pauvreté encore disponibles jusqu'ici dans la littérature. Nous obtenons la consistance forte uniforme d'une très large classe de mesures de pauvreté incluant presque tous les modèles d'indices proposés par les économistes, décomposables comme non-décomposables. Ce résultat est utilisé pour construire des intervalles de confiance simultanés, de niveau asymptotiquement optimal (100%). Un théorème central limite uniforme fonctionnel est également établi pour cette large classe d'indicateurs de pauvreté. Comme conséquence, des procédures d'inférence robustes, basées sur le noyau de covariance et utilisant un test de Wald, sont développées afin de comparer de façon non-ambiguë la pauvreté entre deux populations différentes.
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La pauvreté représentée : sociocritique de la figure de pauvreté dans les récits de fiction de forme brève du XIXe siècle (1840-1869)

Blais, Mathieu 06 1900 (has links) (PDF)
Notre étude porte sur la représentation sociale et littéraire de la pauvreté telle que les récits de fiction de forme brève ayant connu une première publication dans la presse francophone du Bas-Canada entre 1840 et 1869 la véhiculent. Dans un premier temps, notre étude cherche à établir et à comprendre le rôle qu'a eu cette production littéraire dans la qualification sociale et symbolique de la pauvreté au Bas-Canada. Pour ce faire, nous avons relevé les différentes figures de pauvreté présentes dans 220 récits de fiction de forme brève, écrits par 95 auteurs et publiés dans plus de 50 périodiques différents. L'analyse de ces figures nous a permis d'établir un portrait cohérent de la pauvreté telle qu'elle était véhiculée par la littérature d'alors et telle qu'elle était considérée par l'élite écrivante. Dans un deuxième temps, notre étude se propose de couvrir un corpus de récits peu étudié à ce jour et nous permet d'élargir les réflexions sur la genèse du champ de production littéraire québécois. Nous abordons la production du corpus à l'étude en fonction du champ de production journalistique qui l'encadre. Cette particularité intervient directement sur la genèse du champ littéraire québécois autant que sur l'investissement que font les récits à l'étude des figures de pauvreté. Enfin, par ces deux principaux éléments, notre étude tend en partie à renouveler la réflexion sur l'engagement littéraire en cherchant à aborder la littérature comme un facteur de changement social. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : pauvreté, représentation sociale, littérature, récit de fiction de forme brève, champ littéraire, champ journalistique, discours social, sociocritique, régulation sociale, idéologie, ordre social, XIXe siècle, Union, Bas-Canada, littérature engagée.
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L'idéologie de l'assistance aux pauvres : le rapport de la commission royale d'enquête sur les poor laws de 1832-1834

Perron, Mathieu January 2008 (has links) (PDF)
Le présent travail porte sur l'influence de l'idéologie utilitariste sur la conduite de la Royal Commission of Inquiry into the Practical Administration and Operation of the Poor Laws de 1832-1834. Il jette un regard nouveau sur le rôle joué par les idéologies sur la conduite de la réforme la Commission, mais aussi sur la New Poor Law de 1834. Parmi les sujets traités, nous retrouverons la prise en charge de la pauvreté, la diffusion et la transformation des idées. Notre hypothèse de travail est que le Rapport de la Commission Royale de 1832 est le résultat d'un métissage idéologique dominé par l'utilitarisme. Ce métissage idéologique était particulièrement présent au sein des classes supérieures de la société britannique (bourgeoisie et aristocratie). Pour ce faire, nous avons analysé en profondeur le Rapport produit par la Commission: analyse du contenu et analyse du discours. Nous avons aussi adopté une approche biographique où l'on discute des principaux artisans de la Commission, de leurs allégeances politiques et idéologiques et de l'influence qu'ils eurent les uns sur les autres. Puis, nous avons analysé les principaux courants idéologiques de l'époque concernant la pauvreté, de 1795, date de mise en place du système de Speenhamland, jusqu'à 1834, date où la Poor Law fut modifiée en profondeur. Pour ce faire, nous avons utilisé des sources primaires comme les écrits de Jeremy Bentham ou de Thomas Robert Malthus par exemple. Nous avons aussi analysé certains articles de journaux publiés dans le Edinburgh Review et le Quarterly Review qui traitaient de la pauvreté ou des Poor Laws. Enfin, pour bien comprendre l'influence et les limites de l'idéologie sur la conduite de la réforme, nous avons analysé les débats parlementaires sur l'adoption de la New Poor Law de 1834. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Économie politique, Grande-Bretagne, Libéralisme, Malthusianisme, Parlement, Utilitarisme, XIXe siècle.
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Politiques agricoles de la Banque mondiale et modernisation des systèmes paysans d'Afrique sub-saharienne

Leroux, Xavier January 2007 (has links) (PDF)
Le présent mémoire tente de porter un nouveau regard sur les politiques agricoles de la Banque mondiale et de leurs effets sur la modernisation des systèmes paysans en Afrique sub-saharierme. Grâce à une analyse documentaire des politiques de la Banque mondiale, décrites dans différentes publications et rapports annuels, et de la mise à jour des conclusions les plus pertinentes de nombreuses études critiques, notre recherche propose une vision alternative du développement agricole. Nous traitons de la question de l'incorporation des nouvelles biotechnologies agricoles en Afrique sub-saharienne, de leurs effets sur la sécurité alimentaire et sur la redistribution sociale des bénéfices de la croissance économique suscitée par la croissance des rendements agricoles. Nous cherchons à montrer que les politiques agricoles de la Banque mondiale, forgées sur le désir d'une réduction de la pauvreté et d'une plus grande égalité sociale, ne poursuivent pas leurs buts premiers. Nous soutenons, au contraire, que les politiques de la Banque mondiale, et son support au modèle agricole à fort rendement, concourent davantage à accentuer la dépendance technologique et alimentaire des pays sub-sahariens, et contribuent à accroître le caractère endémique de la pauvreté rurale et le problème de l'accès des pauvres à leurs capacités de se nourrir. Nous soutenons que les projets de la Banque, justifiés par un combat contre la pauvreté et la faim, soutiennent davantage le développement des firmes multinationales des pays développés, oeuvrant dans les domaines des biotechnologies et des intrants agricoles. Ces projets soutiennent l'expansion de l'économie mondiale vers de nouveaux marchés, grâce à l'incorporation du mode de production capitaliste contenu au sein du modèle agricole à fort rendement, et menacent la survie des petites exploitations agricoles et des cultures vivrières de subsistance, garantes jusqu'à ce jour de la sécurité alimentaire du continent africain. Nous soutenons que ces politiques contribueront également à accentuer des problèmes environnementaux et sociaux auxquels elles s'adressent pourtant, malgré la présence de modèles de développement alternatifs différents, ainsi qu'à l'existence de méthodes de culture et d'innovations agricoles reconnues. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Banque mondiale, Développement agricole et rural, Biotechnologies, Sécurité alimentaire, Croissance économique, Équité.
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Les rapports sociaux de sexe et leur (dé)matérialisation : retour sur le corpus revendicatif de la marche mondiale des femmes de 2000

Galerand, Elsa January 2007 (has links) (PDF)
15 octobre 2000. Quelques milliers de femmes sont rassemblées à Washington devant les sièges du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale. Le lendemain, une délégation transmet aux dirigeants des institutions fInancières internationales une série de revendications portées au nom de 6000 organisations dans 161 pays. Deux jours plus tard, elles sont à New York face à l'Organisation des Nations Unies. Elles sont là pour protester contre les politiques néo-libérales et l'inaction complice des États face aux violences faites aux femmes. Elles revendiquent le partage des richesses et le respect de leur intégrité physique et mentale. Ces rassemblements sont les points culminants d'un processus de mobilisation collective dont l'initiative locale, québécoise, antérieure aux rassemblements de Seattle, remonte à 1995. Il a donné lieu à de nombreuses manifestations, sur les cinq continents, au cours de l'année 2000. Impulsée puis coordonnée depuis Montréal, cette vague de mobilisation s'est construite autour d'un échéancier commun et d'une plate-forme de lutte à visées féministes, anti-capitalistes et internationalistes. Depuis ces évènements, la Marche Mondiale des Femmes contre la pauvreté el les violences faites aux femmes (MMF) est consacrée comme l'une des principales composantes féministes du mouvement alter-mondialiste. C'est notamment qu'elle s'est donné une cible qu'elle partage avec ce même mouvement. Elle s'inscrit dans « l'opposition à la mondialisation néolibérale ». Toutefois, elle ne s'y réduit pas. Elle a pour particularité de s'être d'abord constituée comme une lutte autonome de femmes. Il faut en effet la situer dans la foulée de la Marche du pain et des roses qui mobilise massivement dans toutes les régions du Québec au printemps 1995, après plusieurs années d'absence de contestation sociale, sur fond de politiques néo-libérales et de « féminisation accrue de la pauvreté ». Une poignée de militantes, (sympathisantes et membres de la Fédération des Femmes du Québec -FFQ) activement engagées dans l'organisation de cette protestation, sont encore prises dans la dynamique collective qu'elle a su susciter, lorsqu'elles commencent à envisager la possibilité de coordonner une mobilisation dans l'arène internationale. Sur le modèle de l'expérience québécoise, il s'agit plus précisément au départ de « stimuler un vaste mouvement des groupes de femmes de la base » ; de « rejoindre le plus grand nombre possible de groupes de femmes de la planète » pour « mondialiser la lutte des femmes ». « Le processus de réalisation » d'une marche devant permettre « la création de ponts et le renforcement des solidarités entre les femmes de toutes les latitudes » (F. David, 1996; FFQ, 1997). La lutte conduite par la Marche Mondiale des Femmes face aux institutions internationales en octobre 2000 est ainsi d'abord et avant tout le produit d'une tentative d'unification des résistances féminines dans l'arène internationale. En elle-même cette tentative est à mes yeux porteuse d'utopie. C'est à ce titre que je m'y suis intéressée.

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