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Les déterminants du travail des enfants en Inde

Remtoulah Mamodaly, Shayan January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Effets de la pauvreté, la vulnérabilité biologique et la vulnérabilité psychosociale pendant la petite enfance pour les crises d'asthme à 7 ans dans la cohorte ÉLDEQ

Valderrama Guevara, Alena F. January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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La justice globale et son rapport aux pratiques internationales : deux approches pour l’éradication de la pauvreté

Gajevic Sayegh, Alexandre 06 1900 (has links)
Cette recherche a bénéficié du soutien de plusieurs organismes. D’abord, je remercie le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH) de m’avoir accordé la bourse J.A. Bombardier – bourse de recherche pour la maitrise. Je remercie également le département de philosophie pour les quelques bourses de recherche et de voyage qui m’ont été offertes au cours de mes études de deuxième cycle au département. Je tiens finalement à exprimer ma gratitude envers le Groupe de recherche interuniversitaire en philosophie politique (GRIPP) pour son soutient financier ainsi que pour l’expérience enrichissante qu’il m’a promulgué. Une partie de ce mémoire a été présentée en avril 2012 à la Graduate Conference on Global Justice, tenue à la Gallatin School, New York University. / Cette recherche est essentiellement motivée par deux idées : dépasser le débat entre le cosmopolitisme et l’étatisme, et mettre de l’avant des mesures concrètes visant l’éradication de la pauvreté. Je crois qu’il existe des théories convaincantes de la justice globale, qui défendent l’existence de principes de justice au niveau mondial sans avoir à défendre l’implémentation d’un État global ou d’une institution mondiale à caractère étatique. Afin d’examiner ces positions, cette recherche sera structurée autour d’une distinction, celle entre les approches de justice qui dépendent des pratiques qu’elles cherchent à réguler (practice-dependent) et les approches qui sont justifiées indépendamment des pratiques (pratice-independent). J’évaluerai les versions les plus plausibles de ces approches afin de déterminer quelles mesures concrètes visant l’éradication de la pauvreté peuvent y être associées. Parmi les nombreuses objections que l’on peut faire à toute théorie de la justice globale, deux retiendront particulièrement mon attention. D’une part, j’examinerai la justification, la portée et le contenu des théories de la justice globale afin de démontrer que certaines d’entres elles peuvent surmonter la charge du traitement inégal. D’autre part, j’identifierai les agents responsables et les mesures de la justice qu’on peut leur associer, afin de surmonter la charge de l’indétermination des agents. / This research is mainly driven by two ideas: to overcome the debate between statism and cosmopolitanism, and to put forward concrete measures targeting poverty eradication. I believe that there are convincing theories of global justice, which endorse principles of global justice without having to argue for a global state or world government of sorts. In order to examine these positions, this research will be structured around the distinction between accounts of justice that depend on the practices they intend to regulate (practice- dependent) on the one hand and accounts whose justifications do not depend of any practice (practice-independent) on the other. I will assess the more convincing examples of these approaches in order to determine concrete measures targeting poverty eradication that we could derive from them. Of the many objections that can be addressed to any theory of global justice, two will retain my attention in particular. On the one hand, I will examine the justification, scope and content of theories of global justice so as to show that some can overcome the charge of unequal treatment. On the other hand, I will analyse the agents and measures of justice that we could associate with these views in order to surmount the charge of agents’ indeterminacy.
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Pauvreté des familles monoparentales. Le Canada et le Québec dans l’univers des régimes providentiels

Raïq, Hicham 08 1900 (has links)
La pauvreté monoparentale touche de nombreux pays développés au point que la monoparentalité est restée pendant longtemps associée à la pauvreté. Malgré les efforts de l’État-providence, les systèmes de protection sociale s’avèrent souvent inefficaces et inadaptés aux changements de la structure familiale et de la diversité des modes de résidence. Or, les situations des familles monoparentales ne sont pas semblables d’une société à une autre. Certaines sociétés adoptent des régimes providentiels qui offrent des conditions plutôt favorables aux familles quel que soit leur statut (monoparental ou biparental), tandis que d’autres se caractérisent par des systèmes moins égalitaires et moins favorables aux familles monoparentales. Notre thèse cherche à déconstruire le lien entre la pauvreté et la monoparentalité en poussant plus loin la réflexion sur les régimes providentiels. Le bien-être des familles monoparentales dépend des arrangements institutionnels des régimes qui assurent des ressources à travers les trois piliers que sont l’État, le marché et la famille. Certaines sociétés favorisent le pilier de l’État comme principal pourvoyeur de ressources alors que d’autres mettent l’accent sur le marché. Dans d’autres cas, la solidarité familiale est considérée comme étant fondamentale dans le bien-être des individus. Parmi ces trois piliers, il est souvent difficile de trouver la combinaison la plus appropriée pour protéger les familles monoparentales et leur assurer une certaine sécurité et une autonomie économique. Lorsque les gouvernements adoptent la politique de prise en charge des familles monoparentales, ces dernières deviennent très dépendantes de l’assistance sociale et des programmes d’aide publique. Dans un contexte libéral, les mesures d’incitation au travail qui visent les chefs de famille monoparentale ont plutôt tendance à réduire cette dépendance. Mais dans bien des cas, les familles monoparentales sont amenées à dépendre d’un revenu du marché qui ne les aide pas toujours à sortir de la pauvreté. Lorsque nous regardons le troisième pilier, celui de la famille, il s’avère souvent que les solidarités qui proviennent de cette source sont limitées et occasionnelles et nécessitent parfois une réglementation spéciale pour les dynamiser (comme c’est le cas des pensions alimentaires). L’articulation de ces piliers et leur apport au bien-être des familles monoparentales soulève une question fondamentale : Quelles sont les possibilités pour les chefs de famille monoparentale de fonder et maintenir un ménage autonome qui ne soit ni pauvre ni dans la dépendance par rapport à une seule source de revenu qui peut provenir de l’État, du marché ou de la famille ? Pour examiner cette question, nous avons procédé à des comparaisons internationales et interprovinciales à partir des données du Luxembourg Income Study (LIS). Le choix des comparaisons internationales est très utile pour situer le Québec dans un environnement de régimes providentiels avec un cadre théoriquement et conceptuellement structuré pour comprendre les politiques de lutte contre la pauvreté monoparentale. Cette recherche montre principalement que la pauvreté monoparentale est très problématique dans les régimes qui privilégient le marché comme principal pilier de bien-être. Elle l’est aussi dans certains pays qui privilégient les transferts et adoptent des politiques de prise en charge envers les familles monoparentales qui restent largement désavantagées par rapport aux familles biparentales. Par contre, certains régimes favorisent une complémentarité entre ce que peuvent tirer les familles du marché du travail et ce qu’elles peuvent tirer des ressources de l’État. Généralement, ce genre d’approche mène vers des taux de pauvreté plus faibles chez les familles monoparentales. Le Québec fait partie des sociétés où le marché représente une source fondamentale de bien-être. Toutefois, la pauvreté monoparentale est moins problématique que chez ses voisins d’Amérique du Nord. De nombreux chefs de famille monoparentale dans la province occupent des emplois à temps plein sans être désavantagés. Cependant, les chefs de famille monoparentale qui occupent des emplois à temps partiel sont largement plus exposés à la pauvreté. Pourtant, dans certaines sociétés, particulièrement aux Pays-Bas, ce statut d’emploi offre des conditions meilleures pour la conciliation travail-famille. / Single parent poverty has long been a significant challenge for policy makers in developed countries. Some societies have been more effective than others at developing policy regimes that provide conditions more favourable to families regardless of their status (single parent or two-parent families). As a result, the circumstances and experiences of single parent families tend to vary considerably from state to state. This thesis seeks to better understand the role of welfare state in mediating the relationship between poverty and single parenthood. The circumstances of single parenthood depend on three welfare pillars: the state, the market and the family. Some societies place emphasis on the role of the state, while others favour the market. In other cases, the family is considered to be primarily responsible for individual well being. The combination that best protects single parent families is not always clear. If governments are too generous, families may become dependent on welfare and public assistance programs. In a liberal context, incentives to work that target single parents tend to reduce this dependence, but simply finding a job doesn’t always provide a route out of poverty and financial vulnerability. At the same time, family supports often turn out to be more limited and transitory than most families need. What, then, is the best combination that permits single parents to maintain an autonomous household that is neither poor nor overly dependent on one welfare pillar? In order to examine this question, we present a series of international and interprovincial comparisons using data from the Luxembourg Income Study (LIS). We explore differences in single and dual-parent family poverty outcomes among several high income nations. We place particular emphasis on how the welfare policies of Quebec compare to other members of the World of Welfare Regimes. Our results show that single parent poverty is greatest in societies that allow well-being to depend most heavily on the market. It is greatest also in societies that offer state provisions that consist of mainly allowances and that neglect other sources of well-being. We find that certain regimes provide a good combination of welfare pillars that support families, which in turn result in lower poverty levels among single-parent families. While Quebec, like the rest of Canada place more emphasis on market than state pillar, it structures its state supports in such a way that it actually encourages greater labour market participation and amplifies the benefits of market resources for single parents. But in the same time, Quebec reports some of the lowest single parent poverty rates in the nation. In contrast, a high proportion of working single parent families in some other countries and the rest of Canada confront a high risk of poverty. When we consider part-time work, we find that single parents in Quebec are poorly protected and are at a higher risk of poverty. Yet some societies, particularly the Netherlands, have managed to use part-time work as a strategic tool to find a balance between work and family activities, where a very high proportion of single parents are working part-time jobs with low risk of poverty.
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La coordination des politiques d'aide au développement : de la problématique à l'analyse de l'expérience nigérienne / The coordination of development aid policies : an analysis of a case study on Niger

Zakari Garba, Zaratou 03 November 2011 (has links)
Depuis quelques années, la coordination de l’aide est devenue un enjeu majeur des politiques de développement. Cependant, les différences d’approche en matière de stratégies entre donateurs et bénéficiaires rend plus complexe la définition d’un mécanisme de coordination global qui doit dépasser les questions de fondements, d’enjeux, de formes et de modalités de l’aide, pour enfin s’intéresser à la problématique de coordination dans l’optique d’accroître son efficacité. Ainsi, l’efficacité de l’aide qui se trouve être au coeur d’une meilleure coordination, exige que les acteurs passent de la rhétorique à des pratiques institutionnelles nouvelles, conformément aux orientations de la Déclaration de Paris et de l’Agenda d’Accra. En considérant l’histoire globale de l’Aide Publique au Développement (APD), il y a lieu de se demander si celle-ci est structurellement conçue pour promouvoir la croissance économique et/ou pour réduire la pauvreté. En effet, les différents systèmes d’aide se sont heurtés à deux grands défis au cours des deux dernières décennies : le premier a été son inefficacité actuelle pour ce qui est de la réduction de la pauvreté à l’échelon mondial et le deuxième a consisté à vouloir contribuer à une « meilleure gouvernance mondiale ». Au regard des engagements internationaux pris par le Niger et ses partenaires au développement notamment dans le cadre des OMD, l’analyse des réalisations faites en la matière montre qu’en dépit des résultats mitigés, la recherche d’une meilleure efficacité de l’aide occupe une place de choix dans l’agenda politique des différents gouvernements nigériens depuis 2003. Pour les autorités nigériennes, l’approche stratégique adoptée en la matière vise un double objectif : accroître progressivement le volume de l’aide et renforcer son efficacité. / This paper examines aid for development coordination issues against the backdrop of a case study on Niger. Indeed partnership and aid coordination were a major dilemma among development agencies for quite some time. Somehow difference of approach in terms of strategy between international donors and recipient countries made it a real challenge to set up a global coordinating mechanism so as to break down the barriers regarding the rationale, goals, nature and modality underpinning foreign aid, if only to increase its effectiveness. That’s how the Paris Declaration on Aid Effectiveness and the Accra Agenda championed a shift from rhetoric to some new institutional orientation in development practice. Historical perspectives on Public Aid for Development (PAD) invariably a rise the question whether foreign aid is structurally meant to promote economic growth and/or reduce poverty. During the past two decades all trends in foreign assistance were confronted with two significant controversies. First, there was a growing recognition of its inefficiency to reduce poverty at global level. Secondly, donors’ focus was rather on promoting "better governance worldwide". Considerable efforts were steadily made by the Government of Niger and its partners, since the year 2003 "Project Forum" initiated by that country with a view to aligning donors’ assistance with national strategy, to give special consideration to aid effectiveness. Evidence is shown by the country’s Policy Conceptual Framework for that period, especially within the scope of the MDG’s, even though public investment outcomes proved to be ambivalent. Yet, the country engaged in a strategic approach with a double objective for achieving better efficiency of development interventions funded by foreign assistance, and, at the same time, progressively increasing the volume of aid allocations which is itself a further guaranty for raising the level of effectiveness.
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Démo-géographie de la précarité et de la pauvreté / Demogeography of precariousness and poverty

Zaepfel, Christophe 27 November 2012 (has links)
Ce travail se caractérise par une approche territoriale de la précarité et de la pauvreté. Par le biais d'analyses spatiales, le but est d'observer comment et pourquoi celles-ci se manifestent à différents échelons géographiques infra-nationaux, et, in fine, quelles en sont les conséquences. Dans un premier temps, une typologie des espaces selon leurs caractéristiques en matière de précarité et de pauvreté sera établie à partir de l'étude de différents indicateurs (notamment relatifs aux bas-revenus, au sous-emploi ou aux minimas sociaux). Des facteurs socio-économiques seront ensuite dégagés pour expliquer les profils observés. Enfin, le lien entre renouvellement démographique et précarité/pauvreté sera exploré, afin de déterminer dans quelle mesure les difficultés socio-économiques s'accompagnent de comportements démographiques particuliers. Les espaces où le niveau de précarité/pauvreté est le plus important ont généralement des caractéristiques communes, mais le type de territoire (urbain, périurbain, rural) n'est pas non plus sans importance. Que ce soit au niveau des départements de France métropolitaine ou des cantons du département de la Gironde, les zones cumulant les difficultés sont clairement identifiées, même si les facteurs explicatifs des différentes mesures statistiques varient. Certains types d'espaces particulièrement concernés par la précarité et la pauvreté tendent également à présenter des caractéristiques démographiques particulières, avec notamment des niveaux de fécondité et de mortalité plus élevés que la moyenne, et un solde migratoire déficitaire. / This work is based on a territorial approach to precariousness and poverty. Using spatial analyzes, the aim is to study how and why socio-economic difficulties appear on various infranational geographic scales, and, ultimately, what are the consequences. First, a typology of territories based on their characteristics related to precariousness and poverty will be developed, using various indicators (in particular concerning low incomes, non-employment and social welfare). Socio-economic factors explaining these profiles will then be investigated. Lastly, the link between demographic renewal and precariousness/poverty will be studied, in order to see the extent to which socio-economic difficulties are accompanied by particular demographic behaviors. Areas where levels of precariousness and poverty are high generally have common features, but the type of territory (urban, periurban, rural) is important too. Whether at the level of metropolitan France's departments or Gironde's districts, areas cumulating difficulties are clearly identified, even if the factors explaining the statistical measures are different. Some territories in particular affected by precariousness and poverty also tend to show specific demographic features: levels of fertility and mortality can notably be high and migratory balance be in deficit.
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Les déguerpissements à Phnom Penh (Cambodge). Déplacements forcés et relocalisation contrainte des citadins pauvres / Evictions and Resettlements of the slum dwellers in Phnom Penh, Cambodia

Blot, Julie 04 December 2013 (has links)
Au Cambodge depuis le début des années 2000, la forte croissance économique et la stabilisation de la vie politique, après des décennies de guerre, encouragent une importante spéculation immobilière dans la capitale, Phnom Penh. Les bidonvilles sont particulièrement visés par ces investissements privés, ainsi que par des projets d’aménagements publics. L’insécurité foncière qui caractérise ces quartiers informels permet aux autorités de libérer ces terrains par la force. Les déguerpissements de bidonvillois se multiplient et aboutissent à la création de « sites de relocalisation » sur lesquels des parcelles sont distribuées aux déplacés. Hors-la-ville, dans un cadre rural et isolé, ces sites de relocalisation sont une forme de reterritorialisation subie pour les déguerpis qui s’y installent, tandis qu’une partie d’entre eux retournent se reloger en centre-ville. La municipalité et le gouvernement cambodgien présentent ces déguerpissements comme un processus positif permettant de régulariser la situation des plus démunis dans de meilleures conditions de sécurité et d’hygiène. A l’inverse, les anciens bidonvillois estiment qu’ils ont été « jetés au milieu des rizières » sans ressource, sans logement, sans infrastructures. Le déplacement sous contrainte de citadins pauvres représente un choix de société résolument tournée vers le capitalisme et la compétitivité, aboutissant à une nouvelle forme de ségrégation socio-spatiale. La relocalisation apparaît plus comme un moyen d’éloigner les bidonvillois et de s’accaparer les terres qu’ils occupaient au profit d’une élite économique proche du pouvoir, plutôt que comme une façon de régler le problème des bidonvilles. / In Cambodia, since the 2000’s, strong economic growth and political stability stimulate an increasing speculation on urban lands in the capital, Phnom Penh. Slum areas are the targets of privet housing projects as well as public policies of beautification. The informal tenure of theirs lands makes slums dwellers particularly exposed to forced evictions, implemented to clean up the ground and to relocate them outside the city center. Resettlement sites are created to accommodate the involuntarily displaced people from the city to the fare and rural suburban areas. Part of these evicted people intends to resettle there, while others decide to seek for a new location back in the city. Both the Municipality and the Cambodian government present those forced relocations as a positive process to solve the informal settlements issue, and to offer more decent life conditions to the urban poor. Relocated people on the contrary, consider that they have been “thrown out in the middle of the rice fields” without any job opportunity, housing solution, or infrastructure. The “right to the city” is denied to the poorest. Forced evictions of the urban poor come within a social choice that encourages capitalism and urban competitiveness. One of the main consequences of this phenomenon is an increasing social and spatial segregation. Relocations appear as a mean to barely banish the slum dwellers from the city in order to grab the land they occupied, rather than to solve the informal settlements issue.
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L’accès aux soins à l’épreuve de la pauvreté : les tensions entre la fondamentalité du droit et l'universalisme / Healthcare access under the test of poverty : A critical analysis on the fundamentality of human rights

Tilly, Anne-Lise 16 November 2018 (has links)
Ancrée d’abord dans la charité, se métamorphosant dans la philanthropie libérale, dans la fraternité révolutionnaire, puis dans la solidarité républicaine, la fondamentalisation de l’accès aux soins des pauvres a finalement trouvé refuge dans les droits de l’Homme. Depuis la loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998, elle se traduit ainsi en France par l’affirmation d’un droit fondamental à la protection de la santé. Cette mutation est loin d’être anodine. L’action des pouvoirs publics et la responsabilité de la société dans la lutte contre l’exclusion sociale en santé s’en trouvent déportées du terrain économique et caritatif vers le terrain juridique. L’accès aux soins des pauvres ne relève plus seulement d’un devoir moral, mais aussi d’une obligation juridique en vertu du droit international des droits de l’Homme et des exigences constitutionnelles françaises. Mais quel est donc le contenu de cette obligation juridique ? Quelles sont la nature et la portée réelle de la notion juridique de droit fondamental à la protection de la santé, et de son emploi en lieu et place de celle de pauvreté ? Comment peut-elle s’inscrire dans un processus dynamique et pragmatique d’universalisation de l’accès aux soins ?C’est ainsi à une étude critique de la juridicisation contemporaine de l’accès aux soins des pauvres que la recherche s’attelle. Certes, la fondamentalisation de l’accès aux soins des pauvres se déploie désormais sur la base d’un droit fondamental à la protection de la santé. Mais le choix des moyens et des voies de réalisation de ce dernier ne fait pas consensus, et les juges hésitent toujours à sanctionner et contrôler pleinement le respect de son application. L’universalité de sa proclamation ne s’est pas encore muée en universalité de sa concrétisation. L’émergence d’un droit fondamental pour garantir l’accès aux soins des pauvres n’est en effet pas sans poser de difficultés. Ces dernières qui s’expriment de façon de plus en plus criante aujourd’hui tiennent à la tension irréductible entre son horizon d’universalité et sa pratique discriminatoire et ségrégative, mais aussi à son interactivité avec les autres droits jugés fondamentaux dans un monde où la santé est devenue un marché globalisé et la solidarité peut être assimilée à un délit.Malgré son inscription au sommet de la hiérarchie des normes, le droit à la santé reste en effet l’un des plus inégalement appliqués. S’il induit un principe d’égal accès aux soins, sa mise en œuvre catégorielle et différenciée pour les plus démunis entre en tension avec l’universalisme des droits de l’Homme. Aussi, l’effectivité des droits créances aux soins dépend fortement des finances publiques et donc des volontés politiques. Elle pose la question des devoirs de solidarité à imposer aux citoyens. Or, l’importance politique prise par l’économie dans le monde actuel vient particulièrement entraver les développements juridiques de la solidarité dans l’accès aux soins, en réduisant le rôle et les capacités de l’État providence. S’institue progressivement une forme de précarité sociale généralisée qui compromet l’accès aux soins de nombreuses personnes. En réintégrant les droits de l’Homme dans le débat, les nouvelles politiques de lutte contre la pauvreté tendent cependant à redonner sens au projet humaniste. L’éthique politique moderne en particulier, et la notion qui la traverse aujourd’hui, l’inclusion sociale, influencent les réflexions doctrinales, et avec elles les représentations du droit comme outils de la justice distributive. Désormais, les juristes se préoccupent des notions d’effectivité, de justiciabilité et d’exigibilité des droits sociaux aux soins. De nouvelles réponses sociales et juridiques émergent afin de donner aux personnes précaires et pauvres les capacités d’exercer pleinement leur droit fondamental à la protection de la santé. / Be in motivated by group or individual interest, the desire to help the poor appears as a constant around the world and throughout history. Originally anchored in charity, then reincarnated in liberal philanthropy, in the fraternity of the revolution, and in republican solidarity, the fundamentality of healthcare access for the poor finally found its home in Human Rights. Since the Framework Act on Measures to Combat Exclusion of 29 July 1998, the protection of health has been considered a fundamental right in France.This new incarnation is far from anodine. Government action and social responsibility in the fight against social exclusion in healthcare, have moved from an economic and charitable framework to a legal one. Healthcare access for the poor is no longer considered as just a moral duty, but also a legal obligation enshrined in international Human Rights law and the French Constitution. But what is the real content of this legal obligation? What is the nature and real application of the legal notion of a fundamental right to the protection of health, and how is this used to reduce poverty? How can we take poverty into account in the dynamic and pragmatic process of the universalisation of access to healthcare.This research thus attempts a critical study of contemporary legislation on healthcare access for the poor. Certainly, the fundamentality of healthcare access for the poor follows naturally from the fundamental right to the protection of health. But there is no consensus on the manner and means of its implementation, and the judiciary has hesitated to fully sanction and control its application. The universality of the proclamation has not yet been translated into universality of its realization. The emergence of a fundamental right guaranteeing access to healthcare for the poor is not without its difficulties. These difficulties, today more visible than ever, arise from the irreducible tension between the theoretical universality of this right and its discriminatory and segregative practice. Challenges also arise from the interaction of this and other rights considered fundamental in a world where health has become a globalized market and solidarity perhaps akin to a crime.Despite its place at the summit of the hierarchy of norms, the right to health remains one of the most unequally applied. If it demands a principle of equal access to healthcare, its discriminatory and segregational implementation among the poorest is at odds with the universalism of Human Rights. Moreover, the ability to claim the right to healthcare is highly dependent on public finances and political will. It requires that a duty of solidarity be imposed on citizens. However, the political importance given to the economy in the world today impedes on the legal development of solidarity in healthcare access, reducing the role and capacity of the welfare state. A generalized form of social precariousness is gradually being established, compromising access to healthcare for many people. By reintroducing Human Rights to the debate, new policies in the fight against poverty are beginning to bring meaning back to this humanist project. Modern political ethics in particular, and the current drive for social inclusion, are influencing doctrinal reflections, and with them the perception of the law as a tool for redistributive justice. Thus, lawyers now consider the notions of effectiveness, justiciability and accountability when addressing social rights to healthcare. New social and legal responses are emerging to empower people living in poverty or insecurity to fully exercise their fundamental right to the protection health.
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Les stratégies et initiatives des femmes dans le secteur de la microfinance : Le cas du Sénégal / Strategies and initiatives for women in the microfinance sector : The case of Senegal

Sall, Aminata 23 November 2012 (has links)
A partir des associations féminines de microcrédit, des femmes sénégalaises mettent en place des stratégies de solidarité et investissent le secteur de la microfinance à l’aide de systèmes formels et informels d’épargne et de crédit pour assurer la survie de la famille ou l’acquisition de biens matériels et/ou d’argent, gage de succès économique et source de prestige au Sénégal. Ces pratiques de solidarité et de réseautage socio-économiques sont construites et entretenues à partir des acteurs dominants du milieu associatif (dirigeants et fondateurs) avec l’aide des partenaires financiers et techniques. L’Etat et les ONG de développement considérés comme les partenaires de ces associations sont les premiers à leur fournir un apport financier et technique. Ce partenariat s’inscrit dans une logique de lutte contre la pauvreté mais aussi instrumentale dans laquelle les femmes sont considérées comme une ressource, et comme sujette à un « investissement rentable ». Dans cette thèse, on semble se demander si les pratiques associées à la lutte contre la pauvreté en général et le microcrédit en particulier ne profitent pas plus aux partenaires qui en font la promotion qu’aux femmes elles-mêmes. A partir d’une étude de cas, cette thèse tente de comprendre la pratique du microcrédit dans les associations féminines de microcrédit sénégalaises, les dynamiques de collaboration et de pouvoir, entre les différents acteurs, qui se mettent en place, et enfin les objectifs poursuivis par les uns (Etat et ONG de développement) et les autres (les associations de femmes). / Women's microcredit associations allow Senegalese women to support each other while investing in the microfinance sector. Formal and informal savings and credit systems ensure the families survival and the purchase of goods. These, as well as the flow of cash, are proofs of economic success and a source of prestige in Senegal. Solidarity strategies, along with social and economic networking practices originate from key community leaders (both founders and leaders) with the help of technical and financial partners. The state and associated NGOs provide the biggest part of the financial and technical support. The partnerhip fits into a general fight against poverty where women are understood as resources and profitable investments. However one could argue that associated partners often benefit more from the fight against poverty- and the development of microcredit- than Senegalese women themselves. Using a specific case study, the thesis examines the microcredit practices of Senegalese women involved in the associative sector; the power dynamics behind associations of people and, finally, the objectives of each participant (NGOs, state and women’s associations).
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Un siècle d'école dans l'Androy (XXe-début XXIe siècle) : logiques politiques, sociales et familiales de la scolarisation dans une région de Madagascar / One hundred years of schooling in Androy (20th to early 21st century) : political, social and family logics of school attendance in a region of Madagascar

Deleigne, Marie-Christine 25 November 2016 (has links)
Située à l'extrême Sud de Madagascar, la région Androy connaît plusieurs particularités par rapport au reste du pays dans le domaine scolaire : les indicateurs de scolarisation et d'alphabétisation y sont les plus faibles de l'Île et les filles y apparaissent singulièrement plus scolarisées que les garçons au niveau primaire. Cherchant à comprendre ces singularités, cette recherche a pour objet l'étude de la (non-)scolarisation dans la région, sur le temps long (depuis l'avènement de l'école jusqu'à aujourd'hui). Afin de saisir la dynamique du fait scolaire et le sens des pratiques de scolarisation dans l'Androy, il s'agit de mettre à jour l'évolution des logiques et des enjeux qui se jouent dans les inter-relations entre politiques éducatives, offre scolaire et demandes sociales et familiales de scolarisation. Plus spécifiquement, il s'agit, d'une part, de comprendre le "retard" scolaire et caractériser l'évolution de la scolarisation dans l'Androy et, d'autre part, de révéler la pluralité des pratiques sociales et familiales face à l'école et les logiques qui les sous-tendent. Au croisement de la sociologie, de la démographie, de l'histoire et de l'anthropologie, cette recherche mobilise plusieurs sources, quantitatives et qualitatives, recoupées et critiquées à la lueur de leurs conditions de production : discours et statistiques (administratifs et scolaires) tirés des archives de la période coloniale, statistiques et énoncés de politiques éducatives du ministère de l'éducation, recensement de la population de 1993, enquête démographique et de santé 2008-09, enquête socio-anthropologique menée dans le district de Tsihombe. Contrairement à l'argument souvent avancé d'un "refus" de l'école par la population de la région, longtemps considérée comme "archaïque", "arriérée" et refusant le "progrès", cette recherche amène à entrevoir la complexité des facteurs expliquant le "retard scolaire" de l'Androy. Ces facteurs se déclinent et s'articulent entre le faible intérêt des pouvoirs successifs (coloniaux et post-coloniaux) pour le développement - scolaire ou plus général - de cette région; le refus de la "soumission" au pouvoir central et la méfiance vis-à-vis de l'administration et de l’État (fanjakana) et de l'institution qui en a formé les agents; les enjeux locaux de pouvoir dans la quête du savoir et de la culture scolaires; enfin, la capacité de l'école elle-même à permettre l'acquisition réelle de savoirs scolaires variable dans le temps et dans l'espace. En considérant la pauvreté comme multidimensionnelle et relative, cette recherche permet également de relativiser l'importance du capital économique dans les pratiques de scolarisation des familles. L'adhésion à l'école n'apparaît pas dialectiquement liée à la seule dimension monétaire et économique du capital possédé par les familles, mais plus intimement au capital social - au sens de Bourdieu - et à la capacité du capital scolaire à produire du capital symbolique. Dans la continuité de ce raisonnement, si les filles sont davantage scolarisées que les garçons depuis le milieu des années 1980, elles l'ont été dans un premier temps "par défaut" avant qu'une véritable préférence pour la scolarisation des filles n'émerge plus récemment. Ce phénomène récent semble renvoyer à l'élargissement du champ des possibles pour les femmes au sein de la société en même temps qu'un focus sur la scolarisation des filles et l' "empowerment" des femmes devient plus prégnant au niveau des pouvoirs publics et plus encore des organisations internationales intervenant dans la région. Si la scolarisation s'est fortement accrue au cours de la dernière décennie, la question des inégalités face à l'école demeure : moins d'un enfant sur deux accède à l'école dans la région, et moins d'un garçon sur trois, l'écart entre filles et garçons tendant à se creuser au détriment de ces derniers, du moins d'un point de vue statistique au niveau régional. / Located at the extreme South of Madagascar, the Androy Region has several specific characteristics compared to the rest of the country when it comes to schooling: enrollment and literacy indicators there are the lowest of the island, and school attendance is particularly higher among girls than among boys at the primary level. Seeking to understand these particularities, this research aims to study, over the long term (from the emergence of schools to today), school attendance or lack thereof in the region. With the goal of understanding school dynamics and school enrollment practices in the Androy Region, the research attempts to reveal the evolution of logics and stakes that play out in the inter-relations between education policy, school supply, and social and family demands regarding school attendance. More specifically, the aim is to understand the academic "lag" and describe school enrollment trends in the Androy Region; and reveal the plurality of social and family practices regarding schooling and their underlying logics. At the crossroads of sociology, demography, history and anthropology, this research mobilizes several quantitative and qualitative sources that are compared and criticized in light of their production conditions: discourse and statistics (both administrative and school-related) drawn from colonial period archives, the statistics and educational policy announcements by the Ministry of Education, the 1993 population census, the 2008-09 demographic and health survey, and socio-anthropological study conducted in Tsihombe district. Contrary to the frequently touted argument that school is "rejected" by the population of the region, which has long been seen as "archaïc", "backwards" and refusing "progress", this research suggests the complexity of factors explaining the "school lag" in the Androy Region. These factors include the low interest of the successive (colonial and post-colonial) powers in the development of the region, whether in regard to schools or in general; the refusal to "submit" to the central authorities and the mistrust towards the administration and the State (fanjakana) and the institution that trained its agents; local power stakes in the quest for knowledge and school culture, which vary over time and depend on individuals' and groups' positions within the social arena; and finally, the ability of school itself to enable real acquisition of academic knowledge, which varies over time and by location. Taking a multidimensional and relative vision of poverty, this research also places the importance of economic capital in families' school enrollment practices into perspective. School enrollments does not appear to be dialectically linked to the monetary and financial dimension of families' assets, but rather more intimately linked to their social capital -in the Bourdieusian sense- and the ability of educational capital to produce symbolic capital. Continuing on from this line of reasoning, while school attendance has been higher among girls than among boys since the mid-1980s, this was the case initially "by default" until a true preference for girls' enrollment emerged more recently. This recent phenomenon seems to relate to the broadening of possibilities for women in society while a focus on school attendance among girls and women's empowerment is taking stronger hold among the public authorities and even more within the international organizations actions in the region. Even though shool attendance had grown during these last fifteen years, the issue of inequalities in schooling remains : less than one out of two children accesses school in the area, and only one out of three boys, the gender gap widening and leaving boys behind, at least in statistics point of view at the regional level.

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