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Images et poétique du corps dans la poésie de Jules Supervielle / Images and poetics of the body in the poetry of Jules Supervielle

Simonin, Marion 27 November 2015 (has links)
Cette thèse a pour objet l’examen des manifestations poétiques et poïétiques du corps dans la poésie de Jules Supervielle. Le texte est marqué par le sceau de la disparition et du manque, contre lesquels il s’érige pour tenter de combler les corps défaillants. Les recueils, agrégés au long du premier XXe siècle, présentent une écriture affectée à la fois par l’histoire mondiale et l’histoire individuelle. Le poète passe de l’acceptation d’une déchirure constitutive singulière à la mise au jour d’une résonance corporelle cosmique. En créant des images évolutives, en confrontant son propre corps au réel et en inventant une réalité poétique par l’imaginaire du rêve, il reconnaît la multiplicité de ses ancrages, et se relie à l’univers. Si le sujet installe ses assises grâce aux relations qu’il noue avec l’extérieur, il désire aussi connaître ses propres rouages en retournant son regard au-dedans. Notre étude interroge les différents états perceptifs du corps que les poèmes figurent, s’appropriant la métamorphose permanente et cherchant à circonscrire les troubles physiologiques. L’instabilité et le mouvement sont capturés par le texte qui, d’instant en instant, passe du corps au non-corps et tente de rapatrier les formes privées de corps dans la matière. L’analyse révèle que le corps se renouvelle en transgressant et en estompant les frontières. La dialectique entre le corps vivant et la forme évasive de l’âme des morts serait résolue par une ontologie poétique de l’entre-deux. Grâce au souvenir remémoré du divin dans une nature de laquelle Dieu s’est retiré, l’homme se réapproprie la responsabilité de sa continuité et de la continuité du monde, par la mise en œuvre de sa puissance de création. / This thesis holds its objective to study the poetic and poietic manifestations of the body in the poetry of Jules Supervielle. The text is imprinted with the mark of disappearance and absence, against which it arises to make amends for the defaulted bodies. This anthology, edited through the first half of the 20th century, presents a writing influenced by a history both universal and individual. The poet travels from the acceptance of a constitutive singular implosion, reaching out for an ever-evolving resonance of the cosmic body. By creating evolving images, by rubbing against "the real" at the expense of his own flesh and blood, by inventing a poetic reality with his dreamy fantasy, he has revealed his multiple extensions, as to find his way to be connected with the universe. If the subject owns his firm footing to his relationships with the outside world, he is equally eager to comprehend his own mechanism by winding his observation towards the inside. Our study inquires into the different perceptive depths of the bodies that the poems illustrate, by making use of the permanent metamorphosis, in order to come to terms with the physiological aberrations. Instability and movement are captured by the text which, from a moment to the other, pass from body to absence of body and tries to unify shapes without body into the matter. The analysis reveals that the body renews itself by breaking and borrowing boarders. The dialectic between the living body and the evasive shape of the soul of the dead would be resolved by a poetic ontology of the interspace and period in between. Thanks to the reminded recollection of the divine presence in a nature from which God took off, the mankind takes again the responsability of his continuity and the continuity of the world, by using his power of creation.
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L'homme de souci" : la critique littéraire et artistique de Claude Esteban / « L’homme de souci » : Claude Esteban's literary and artistic criticism

Bagdasarova, Satenik 08 October 2016 (has links)
Ce travail se donne pour objectif d’engager une réflexion sur l’oeuvre de Claude Esteban,qui inclut la poétique, la théorie de la traduction, ainsi que la critique littéraire etartistique. Mettant l’accent sur l’instabilité de sa conception du langage, qui oscille entrele régime du signe et le régime du discours, on montre que la particularité de sa pratiqueréside dans une tension dialectique entre l’historique et le métaphysique. L’analyse de lapensée du langage, dont relèvent tous les systèmes de signifiance, permet de maintenir lasystématicité de l’oeuvre, mais aussi de dégager son mode de fonctionnement. Tout ensuivant la démarche tâtonnante de Claude Esteban, qui s’est manifestée dans le choix del’essai comme forme critique, on privilégie son point de vue historique sur l’art et lalittérature, qui s'attache à mettre en évidence la valeur propre des oeuvres, leur spécificité. / The study reflects on the work of Claude Esteban, including his poetics, translation theoryand literary and artistic criticism. Emphasising the instability of Esteban’s conception oflanguage, which fluctuates between a focus on signs and a focus on discourse, we showthat the specificity of his work lies in a dialectic tension between history andmetaphysics. An analysis of his approach to language – on which all systems of meaningare based – preserves the systematic nature of Esteban’s work while also revealing how itworks. Guided by Esteban’s own tentative approach, as evidenced by his choice of theessay as a critical form, we concentrate on his historical approach to art and literature,which underlines the inherent value and specificity of his works.
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Le Discours romanesque des passions. Rhétorique et poétique des passions dans la fiction narrative en prose du XVIIe siècle / The Discourse of Passions. Rhetoric and Poetic of Passions in the Narrative Fiction in Prose of the XVIIth Century

Petit, Adrienne 15 October 2016 (has links)
L’objet de cette thèse est d’étudier les changements qui s’opèrent au cours du XVIIe siècle dans la manière dont les passions sont exprimées et représentées dans la fiction narrative en prose. Avec le passage des longs romans aux nouvelles galantes, la date de 1660 est souvent considérée comme une date charnière pour le genre romanesque. Ce renouveau formel intéresse tout particulièrement la question de l’affectivité – aussi bien sur les plans stylistique, énonciatif que pragmatique. Alors que l’expression pathétique se voit redéfinie par la critique de l’ornement et la promotion du naturel, les vicissitudes du roman semblent en partie corrélées à celles de l’art de parler. Travaillant sur le siècle en son entier, à partir d’un vaste choix de textes fictionnels, de rhétoriques et de poétiques, nous avons voulu décrire une à une les étapes de ce bouleversement. Cette mise en perspective invite à nuancer le caractère novateur de la nouvelle historique et galante. Si le roman baroque se présente comme une anthologie de discours passionnés, on assiste, dès les années 1620, à l’effacement de la voix narrative et, par conséquent, des marques d’une narration émue. De même, le psycho-récit qui est associé dans l’histoire littéraire à La Princesse de Clèves est déjà une technique narrative bien attestée dans le premier XVIIe siècle. Nous inscrivant dans la lignée d’une histoire des formes littéraires, nous souhaiterions proposer une nouvelle périodisation du genre romanesque, à partir de l’examen de la sémiotisation des passions. / This PhD dissertation aims at studying the changes that took place during the XVIIth century in the way passions are expressed and represented in narrative fiction in prose. With the transition from long novels (« longs romans ») to the « nouvelles galantes », the year 1660 is often considered a landmark date for the novelistic genre. This formal renewal has a particular bearing on the question of affectivity, from a stylistic, enunciative and pragmatic point of view. Whereas pathetic expression is redefined by the critique of ornament and the promotion of the natural, the vissicitudes of the novel seem to be partly correlated to those of the art of speaking. By taking the whole century as our object of study, through a vast choice of fictional, rhetoric and poetic texts, we have tried to describe one by one the stages of this evolution. This perspective leads us to qualify the innovative character of the « nouvelle historique et galante ». The baroque novel presents itself as an anthology of passionate discourses. However, from the 1620s on, a fading away of the narrative voice, and consequently of the marks of an emotional narration, take place. Equally, the psycho-narration associated in literary history with the Princesse de Clèves is already a well attested narrative technique in the first XVIIth century. Following the tradition of the history of literary forms, we wish to offer a new periodisation of the novelistic genre, through the analysis of the semiotisation of passions.
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Unsettling heroines : towards a cognitive poetics exploration of power dynamics (Ophelia, Lady Macbeth, Desdemona and Cleopatra as case studies) / Héroïnes troublantes : vers une exploration de poétique cognitive des dynamiques du pouvoir (Ophélie, Lady Macbeth, Desdémone et Cléopâtre comme études de cas)

Mezghanni, Miriam 17 September 2016 (has links)
L’argument de cette recherche propose d’étudier le concept du pouvoir et ses manifestations chez les héroïnes tragiques de Shakespeare Ophélie, Desdémone, Lady Macbeth, et Cléopâtre. Cette étude suit deux axes d’interprétation, la domination et la résistance qui constituent le pouvoir féminin à travers ses productions verbales et ses projections mentales. Ces aspects sont explorés à travers une théorie de poétique cognitive et d'analyse de conversation. En parallèle, les théories critiques vont compléter la discussion des résultats trouvés. Ce travail explore comment les héroïnes tragiques de Shakespeare mènent leur propre résistance et exercent une contre-force à un poly-système patriarcal basé sur un héritage de séparation de genre. Ces personnages brossent un portrait distinctif d'héroïsme tragique féminin ; une voix indépendante et vibrante dans le texte shakespearien. / The Shakespearean tragic heroines are a polemical topic. Critics are divided between a reading that describes them as complex and dynamic protagonists and a reading that sees their presence as ornamental and paper-thin in the Shakespearean dramatic tradition. This study examines tenets of power within four major tragic figures, Ophelia, Desdemona, Lady Macbeth, and Cleopatra. Conversation analysis and disciplines from cognitive poetics, text world theory and conceptual metaphor analysis, will be used to study these characters’ utterances and thoughts. The research shows that Ophelia, Desdemona, Lady Macbeth, and Cleopatra are actively involved in power relations. They manifest dominance, exercise resistance, and sow dissidence within masculine narratives of authority. The conclusion can also be drawn that the Shakespearean tragic heroine succeeds in breaking through patriarchal embargo, embraces power, and inaugurates a distinctive concept of female heroism.
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La poétique de la relation et ses enjeux dans la littérature francophone d’Afrique subsaharienne : cas d’Henri Lopes, Sami Tchak, Abdourahman Waberi et Fatou Diome

Hayatou, Guedeyi Yaeneta January 2016 (has links)
Ma thèse est partie d’un constat selon lequel, le monde est plus que jamais en constant mouvement, et l’Afrique faisant partie du monde, bouge également. Mais comment ce mouvement se traduit-il dans l’art littéraire et l’imaginaire africains ? Telle fut l’interrogation qui m’a conduit sur la piste de ce projet. Ayant approché mon directeur avec ladite interrogation, il m’a tout de suite orienté vers les essais d’Édouard Glissant ; une tâche qui au départ m’est apparue très laborieuse, pour la simple raison que les pensées et réflexions de Glissant présentent une certaine résistance à l’appréhension liée, entre autres, au fait qu’elles sont elles-mêmes en mouvement et sont portées par une logique de la non-maîtrise, celle-ci étant directement liée à l’opacité revendiquée par l’auteur. Mais à force de lire et relire inlassablement Glissant, j’ai fini par comprendre la vision du monde qu’il essaye de promouvoir, laquelle a comme pivot la poétique de Relation. La poétique de la Relation est le résultat d’une réflexion sur la littérature et sur les expressions culturelles, qui renouvelle les imaginaires et les visons du monde ; elle est le noyau dur d’un projet que Glissant a initié et qui s’est manifesté clairement dans son livre Le discours antillais (1981) et qu’il a consolidé plus tard dans Poétique de la Relation en 1990, dans Introduction à une poétique du divers en 1996, Traité du Tout-Monde en 1997, pour finir par en faire une Philosophie de la Relation. Refusant l’identique et l’universel qui ont produit les désastres que l’on sait (l’esclavage, la colonisation, la domination impérialiste, la haine de soi telle qu’elle est décrite dans Peau noire, masques blancs de Fanon, ou encore le néocolonialisme), Édouard Glissant convie au rapprochement des peuples, des cultures et des continents. C’est dans cette optique que surviennent entre autres ses notions de Créolisation et de Relation. Glissant entend par Créolisation, « la mise en contact de plusieurs cultures ou au moins de plusieurs éléments de cultures distinctes, dans un endroit du monde, avec pour résultante une donnée nouvelle, totalement imprévisible par rapport à la somme ou à la simple synthèse de ces éléments. » (Traité du Tout-monde, 1997, p.37). C’est un nouvel imaginaire qui n’a rien à voir avec quelques synthèses plus ou moins habiles. Elle doit produire avant tout l’inédit. Glissant prône ainsi un imaginaire dans lequel ne devrait pas exister cette pratique d’uniformisation, de globalisation et de généralisation selon le modèle d’une quelconque culture dite dominante. Quant à l’imaginaire de la Relation, il le définit comme étant : «la quantité réalisée de toutes les différences du monde, sans en oublier une seule, la manière d’aller vers l’autre et d’essayer de se changer en échangeant avec l’autre sans se perdre, ni se dénaturer ». Pour qu’il y ait relation nous dit Glissant, « il faut qu’il y ait deux ou plusieurs identités ou entités maitresses d’elles-mêmes et qui acceptent de changer en s’échangeant. » C’est un imaginaire qui va à l’encontre de l’universel au sens occidental du terme, dont la spécificité est la sublimation du particulier en une espèce de valeur dominante, et toute une hiérarchisation des valeurs et des sociétés. Ainsi que cela apparaît dans son essai Philosophie de la relation, la notion de la Relation a également l’épaisseur d’un concept philosophique qui fait qu’on peut rapprocher Glissant avec des auteurs comme Emmanuel Levinas et les autres philosophes de son époque qui tous cherchaient une voie de sortie de Hegel. On sait que depuis Socrate jusqu’à Hegel, la philosophie occidentale « est une égologie » comme le souligne Emmanuel Levinas, c’est-à-dire une philosophie où l’Autre est toujours penser à partir du Même, autrement dit où l’on a tendance à réduire l’Autre au Même. À la suprématie du Même sur l’Autre, à la réduction de l’Autre au Même, Glissant oppose la Relation, qui suppose la valorisation et la reconnaissance de l’autre dans sa singularité. Seulement, le fait que les notions porteuses de la vision nouvelle du monde que prône Glissant découlent des expériences et conditions antillaises, et qu’elles aient vu le jour aux Antilles, a parfois semé le doute en ce qui concerne leur pertinence et leur applicabilité hors de leur contexte d’origine. C’est ce doute ou ce soupçon que nous avons voulu mettre à l’épreuve à travers la lecture des romans d’Henri Lopes, Sami Tchak, Abdourahman Waberi et Fatou Diome. Notre hypothèse de départ, qui a été confirmée à la fin, était que la poétique de la relation promue par Glissant n’est pas une singularité antillaise ou martiniquaise. C’est plutôt un outil qui peut permettre de comprendre l’imaginaire de la littérature postcoloniale et, plus encore, celle de la mondialité, la manière dont ceux qui se définissent comme « enfants de la postcolonie», se définissent et voient le monde ou, plutôt le rêvent.
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D'une voix l'autre : plaisirs féminins dans la littérature française de la Renaissance

Gilles-Chikhaoui, Audrey January 2014 (has links)
Étudier les plaisirs féminins dans la littérature française de la Renaissance, c’est d’abord faire le constat d’une pluralité de représentations qui se regroupent autour d’un même enjeu, celui de l’honnêteté. En raison d’une forte tradition misogyne, il est en effet difficile pour une femme de concilier cet impératif social avec le plaisir. Les textes que nous étudions (récit, poésie, littérature d’idées) sont toutefois portés par une dynamique entre voix féminines et voix masculines, qui contribue à faire émerger un discours nouveau sur le plaisir féminin que nous nous proposons d’étudier. La première partie étudie les plaisirs dans l’espace conjugal. Celui-ci fait de la volupté féminine, dans la relation entre époux et dans l’adultère, à la fois une nécessité et une déviance. La deuxième partie s’attache à l’espace social et interroge les plaisirs de cour : les échanges amoureux influencés par l’amour courtois, le néo-platonisme et le pétrarquisme, et les divertissements collectifs, de la danse à la conversation. La troisième partie, consacrée à l’espace de soi, se dégage de la morale sociale dont les deux premières parties sont tributaires pour proposer une réflexion sur le plaisir comme accomplissement de soi dans la maternité, le savoir, la spiritualité et l’écriture.
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Poétique, poïétique chromatique de la céramique : le céladon entre métier archaïque et innovation non technologique / Chromatic poetic, poïetic of the ceramic : celadon between archaïc craft and non-technological innovation

Ling, Lucie 24 November 2014 (has links)
Le terme « céladon » désigne à lui seul trois éléments différents : d’abord héros de fiction issu de « L’Astrée » d’Honoré d’Urfé, puis, par extension, nom de couleur en Europe désignant une nuance de vert pâle ; finalement porcelaine chinoise créée durant au Ier Millénaire avant J.-C dont l’émail revêt des nuances bleu-vert, le céladon questionne autant sur son identité chromatique que ses sources de références. En effet, trouble et peut-être inclassable, le céladon est désigné, en Chine, par le terme qīng cí qui signifie « porcelaine verte ou bleue ». La présente étude se propose d’étudier le céladon à travers un double regard. D’une part, un point de vue occidental notamment avec la question de la nomination et, d’autre part, à travers une perception extrême-orientale où il est question de comprendre une pratique archaïque dont les fondements poétiques sont nourris par des imaginaires particuliers (jade, bronze). Toute la complexité du céladon réside ainsi dans ce pouvoir d’ubiquité qui lui a été involontairement conféré. La notion de fictionnalisation apparaît ainsi d’elle-même. Ce sont en effet les usages de l’objet lui-même, de sa couleur mais aussi de son nom qui vont engendrer de multiples imaginaires, de multiples fictions. D’une région du monde à l’autre, la perception diffère participant toujours plus à faire du céladon un objet insaisissable. Comment des imaginaires peuvent-ils nourrir la création dans le domaine des couleurs en céramique ? Comment réutiliser un savoir-faire sans en dénaturer les fondements ? Comment innover à partir d’une pratique archaïque ? / The term “celadon” refers to three definitions. First, it is a hero of a french fiction, “L’Astrée” written by Honoré d’Urfé. Then and by extension, it becomes a color name in Europe and it indicates a shade of pale green. But, finally, it makes mainly reference to one special Chinese porcelain created during the First Millennium (1250 before J.-C) which gets a blue-green glaze. Celadon questions so much about its chromatic identity that its reference sources. Indeed, shady and maybe unclassifiable, celadon is designated, in China, by the words “qing ci” which mean “green or blue porcelain”. Consequently, this research is done through a double look. On one hand, an occidental point of view question the naming, then Far East Asian perception where it is about to understand an archaic practice the poetic foundations of which are fed by specific imaginary (jade, bronze). All the complexity of the celadon so lives in this power of ubiquity which was involuntarily conferred on him. The notion of fictionnalisation so appears by itself. It is indeed the uses of the very object, of its color but also its name that are going to engender multiple imagination, multiple fictions. Of a region from the world to the other one, the perception differs always participating more to make of the celadon as an imperceptible object. How can imagination feed the creation in the field of the ceramic colors? How to reuse a know-how without distorting foundations? How can we innovate from an archaic practice?
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L’ordre des mots chez Homère : structure informationnelle, localisation et progression du récit / Word order in Homer : information structure, localization and narrative progression

Bertrand, Nicolas 25 November 2010 (has links)
Dans ce travail, j’étudie les principes de l’ordre des mots en grec homérique. Comme en prose classique, le principe fondamental est que les constituants sont alignés en fonction de la structure informationnelle (SI) de l’énoncé, c’est-à-dire de l’expression des relations de topique et de focus. Les expressions topiques sont différenciées selon qu’elles sont ratifiées ou non. Quant au focus, deux constructions peuvent être identifiées : une construction à focus restreint, dans laquelle l’unique expression dans le focus est placée immédiatement avant le verbe, et une construction à focus large, où le verbe éventuellement suivi d’autres éléments constitue un domaine focal ; celui-ci peut recevoir une interprétation large ou restreinte sur son dernier élément. Après avoir décrit l’expression de la SI dans la clause et les contextes d’emploi des différentes constructions, on en explore les marges (positions pré- et postclausales), et on montre que la construction des interrogatives se fait à travers un enchâssement de propositions dotées d’une SI propre. La partition prosodique de l’énoncé, telle qu’elle se révèle à travers la position des postpositifs et des expressions de topique ratifié, est mise à profit dans la démonstration. Puis, après une étude de l’hyperbate en grec classique et homérique, je montre que la tmèse est, chez Homère, un procédé de pseudo-incorporation nominale. Enfin, cette étude linguistique sert de base à une réévaluation de l’enjambement chez Homère et à l’étude d’un trope de la poésie homérique (le σῆμα narratif), qui consiste à placer un mot (par exemple kalós ou stê/éstē) en position initiale dans le vers pour jalonner la progression du récit. / In this thesis, I study the principles of word order in Homeric Greek. As it is the case in classical prose, the fundamental principle consists in aligning constituents according to the information structure (IS) of the utterance, i.e. the expression of topic and focus relations. Topic expressions differ in their ratification status. As for focus, two constructions may be identified : a narrow focus construction, where the only element in the focus is placed immediately before the verb, and a broad focus construction, where the verb, optionally followed by other focal elements, builds up a focus domain ; the construal of this domain may be broad or narrow on its last element. Having described the expression of IS in the clause and the various contexts in which the different constructions occur, I explore the margins of the clause (pre- and postclausal positions), and I show that questions embed propositions with their own IS. In the demonstration, I make use of the prosodic partitioning of the utterance, as indicated by the position of postpositives and ratified topic expressions. Then, after studying hyperbaton in Classical and Homeric Greek, I show that tmesis, in Homer, is a kind of pseudo noun incorporation. Finally, building on this linguistic study, I reevaluate Homeric enjambment and try to identify a trope of Homeric poetry (narrative σῆμα), whereby a word (like kalós or stê/éstē) is placed in initial position in the line in order to mark the progression of the narrative.
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Ecriture et barbarie postmoderne. Lecture poétique de la disgrâce dans « Disgrace » et « Waiting for the Barbarians » de J.M. Coetzee, « Les Ecailles du ciel » et « L’Aîné des orphelins » de Tierno Monénembo et « L’Aube » et « Le cas Sonderberg » d’Elie Wiesel

Mbanda Bakolosso, Davy Gildas 02 December 2014 (has links)
Cette thèse porte sur l’impuissance de l’ambition littéraire à transcrire fidèlement la barbarie absolue. A partir de la poétique de la disgrâce, elle interroge d’abord le rapport entre écriture et expérience extrême puis, met en exergue les stratégies narratives régissant les récits qui tentent une littérarisation d’expériences jugées indicibles. Elle est ensuite une réflexion sur le statut même de la littérature contemporaine. L’analyse poétique conduit à affirmer dans une première partie que les récits de la catastrophe sont construits autour d’un dilemme : l’indicible, fondé sur l’impuissance du langage rationnel à la nommer, et la nécessité malgré tout de dépasser les frontières de « l’impossible à dire ». Et c’est le renversement de l’écriture de la disgrâce en disgrâce de l’écriture comme procédé esthétique qui permet ce dépassement. La deuxième partie permet de constater la récurrence de certains invariants se présentant comme éléments pertinents de littérarité. C’est notamment le cas du recours à la désacralisation de l’écriture. Celle-ci engendre une littérature du vide, de l’incertitude. C’est ensuite la notion de fragmentation du sujet qui place véritablement nos œuvres tantôt dans la littérature postmoderne occidentale ou bien dans littérature de la postcolonie africaine. / This thesis deals with the unability of literary ambition to faithfully transcribe absolute barbarism. Using the poetics of disgrace, it questions the relationship between writing and extreme experience on the one hand, and brings out the narrative strategies governing the stories attempting a novelization of experiences judged unspeakable on the other. It is then a reflection on the very status of contemporary literature.The poetic analysis leads us to affirm in a first part that tales of catastrophe are built on a dilemma: the unspeakable; based on the powerlessness of rational language to name it and the necessity, despite it all, to transcend the frontiers of the “impossible to say”. And it is the reversal of the writing of disgrace into the disgrace of writing as an aesthetical means which allows this transcendence. The second part allows us to see the recurrence of some invariants presenting themselves as pertinent elements of writing. This engenders a literature of the void, of uncertainty. It is then the notion of the subject’s fragmentation which truly places our works either in western postmodern literature or in African postcolonial literature.
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De la mémoire au présent. Approche poético-herméneutique du roman francophone : lecture de l’œuvre romanesque de Kossi Efoui / Memory to the present. Poetic-hermeneutic approach the Francophone novel : reading the novels Kossi Efoui

Allogho Mantwani, Canissius 30 May 2015 (has links)
Le présent travail explore les préfigurations et les configurations mémorielles, du moins les revenances comme un retour sur les profondeurs d'une anamnèse qui engage la réflexivité d'un sujet. Ce travail cherche à valoriser le potentiel herméneutique de la mémoire au présent. Il se désolidarise d'une vision strictement passéiste de l'acte mnésique pour emprunter les contours d'une mémoire toujours à venir. Car, s'il faut entendre le souvenir comme ce qui fait revenir le passé, il n'est pas certain que ce dernier appartienne exclusivement au passé. L'acte de la souvenance se produit dans une sorte de duplicité/dédoublement qui se traduit par le fait que quelqu'un puisse se souvenir à moment donné de quelque chose. Ce qui veut dire qu'il y a une présence du sujet à lui-même, une présence qui le manifeste et le met en route en direction du passé. Cette présence à soi est du ressort d'une temporalité spécifique. Il faut absolument qu'un temps se soit écoulé pour qu'on puisse s'en rappeler ici et maintenant. Le présent élabore la mémoire, s'emploie à son effectivité, c'est-à-dire à sa reconstruction. Ainsi, en insistant sur les constructions ontologiques et historiques, les considérations éthiques et politiques de la mémoire, notre réflexion sur la représentation du passé traite des rapports de la conscience subjective et/ou collective au temps, à l'histoire, au devenir. À cet égard, contre une certaine épistémè qui trop souvent définit la mémoire comme le miroir exclusif de l'expérience passée, cette recherche interroge le passé, non pas dans une percée nostalgique déterminante, mais plutôt dans une intention de légitimation du consentement de l'être à refuser la gangrène de la mort et l'usure du temps. Que l'individu se souvienne, clairement, confusément, sans effort, avec l'assurance et l'ivresse d'un bonheur ou le déplaisir d'une angoisse traversée par la honte et la mélancolie, il va sans dire que ce dernier n'a plus à choisir entre un devoir et un oubli de mémoire, entre passé et présent, entre un déjà-là et un-pas-encore-là. Se souvenir veut dire se rappeler pour dépasser le mal, pour changer de place, pour être vivant. De ce point de vue, la pratique poético-herméneutique de la mémoire au présent consiste précisément à comprendre l'existence et le devenir de l'être en situation. / This work explores the foreshadowing and memory configurations, at least the revenances as a return to the depths of a history that engages the reflexivity of a subject. This work seeks to enhance the potential of hermeneutics memory to the present. It disengages a strictly backward-looking vision of the mnemonic act to borrow the outlines of memory still to come. For if it means the memory as making back the past, it is not certain that it belongs exclusively to the past. The act of remembrance occurs in a kind of duplicity / duplication resulting in the fact that someone can remember at some point something. This means that there is a presence of the subject himself, a presence that the manifesto and puts it off in the direction of the past. This self-presence is the responsibility of a specific temporality. It is imperative that a time has passed for us to remember here and now. This develops memory, works to its effectiveness, that is to say, its reconstruction. Thus, emphasizing the ontological and historical buildings, ethical and political considerations of memory, our thinking about the representation of the past deals with the relationship of subjective consciousness and / or collectively to time, to history, to become. In this regard, against some episteme that too often defines memory as the sole mirror of past experience, the research questions the past, not in a nostalgic decisive breakthrough, but rather an intention to legitimize the consent of the be denied gangrene of death and the passage of time. That the individual can remember, clearly, confusedly, without effort, with the assurance and the intoxication of happiness or displeasure of anxiety crossed by shame and melancholy, it goes without saying that it does has to choose between duty and memory forgetting, past and present, between an already-there-and not even then. Remember means remembering to overcome evil, to change places, to be alive. From this point of view, poetic-hermeneutic practice of this memory is precisely to understand the existence and fate of being in situation.

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