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La poétique de la douleur : images de la souffrance dans la poésie grecque archaïque et classique / The Poetics of Pain : images of Suffering in Archaic and Classical Greek Poetry

Allen-Hornblower, Emily 09 June 2010 (has links)
Ce travail propose une étude de la poétique de la douleur, tant physique et morale, dans certaines œuvres choisies de la poésie grecque archaïque et classique. Il démontre comment la douleur remplit une fonction essentielle dans les œuvres étudiées, en tant que moteur de l’action et mode de caractérisation des personnages, ainsi que par les liens qu’elle établit avec les thèmes centraux plus larges. L’étude de la poétique à proprement parler permet par ailleurs d’examiner en arrière-plan la question historico-culturelle de la valeur éthique et sociale de la douleur. Trois œuvres servent de cas d’étude: l’Iliade d’Homère (le livre V en particulier), l’Orestie d’Eschyle (principalement l’Agamemnon), et le Philoctète de Sophocle. Le premier chapitre traite de la douleur divine dans l’Iliade, en contraste avec celle des simples mortels. Le deuxième chapitre propose de réexaminer la question de la douleur et du chagrin de la perte dans l’Orestie d’Eschyle, en portant une attention particulière à la nature perverse de la souffrance maternelle de Clytemnestre. Le troisième et dernier chapitre examine la représentation de la douleur dans le Philoctète de Sophocle, et le caractère ambigu de la souffrance du héros, en analysant comment celle-ci sert à la fois de menace et de catalyseur de l’humanité de la victime souffrante elle-même et de ses témoins. / The present study offers an exploration of selected representations of physical and moral pain in archaic and classical Greek poetry, with a focus on the poetics. The analysis centers on the extent to which depictions of pain fulfill a central role in the works selected, as motor of the plot, instrumental mode of characterization, and link to key overarching themes. In the course of the examination of its poetic function, the cultural-historical question of pain’s ethical and social value emerges as a dominant background axis of investigation. Three works serve as case studies: the Homeric Iliad (book V in particular), Aeschylus’ Oresteia (mainly the Agamemnon), and Sophocles’ Philoctetes. The first chapter deals with the portrayal of divine pain in the Iliad, by contrasting it with that of mortals. The second chapter seeks to offer a better understanding of the portrayals of pain and loss in Aeschylus’ Oresteia, with particular focus on the perverse nature of Clytemnestra’s maternal suffering. The third and final chapter turns to the representation of pain in Sophocles’ Philoctetes and the ambivalence of the eponymous hero’s suffering, analyzing how it serves both as a threat and a catalyst to the humanity of the sufferer himself and that of his witnesses.
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Le concert. Approche picturale et questions de poétique / A pictorial approach to and a poetics of the concert

Barbedette, Sarah 21 June 2011 (has links)
Généralement considéré à l’aune de significations historiques, pour le rôle qu’il joue dans l’économie sociale et l’éclairage qu’il permet de porter sur la production musicale, le concert est aussi, plus rarement, envisagé selon le rapport qu’il entretient naturellement avec le monde du spectacle et l’univers religieux. Mais la question de son ontologie reste suspendue. Cherchant à saisir ce qui le constitue dans sa radicalité, nous élaborons dans ces pages une réflexion en deux temps. Le premier est consacré à un tableau, Le Concert, peint par Nicolas de Staël en 1955 après qu’il a assisté à deux concerts du Domaine musical. Le second propose de penser une poétique du concert, c’est-à-dire de s’intéresser au faire. De l’un à l’autre apparaît puis s’affirme la trace d’une discontinuité foncière, constitutive du concert. Ce que le tableau donne à voir, à la jointure des préoccupations anciennes du peintre et d’un événement musical, c’est une essence fragmentaire laissée nue. Nous saisissant de cette matière, nous nous interrogeons sur le rapport du concert à l’œuvre : qu’est le concert en regard de l’œuvre musicale, du morceau de musique, de l’opéra ? La question de l’unité et celle du sens s’imposent en contrepoint, constituant progressivement un dialogue avec l’univers du livre, depuis les origines didactiques du concert jusqu’à la désignation d’un geste poétique qui le fonde. Cette profonde intimité avec la poésie nous mène à l’orée d’une pensée politique de l’événement : fabriqué et fabriquant, le concert n’accède à la cohérence que dans un virtuose tissage de rapports. / Considered for the most part according to its historical significance, both for its role in the social economy and for the light it sheds on musical production, the concert is only rarely studied in terms of the theatrical and religious worlds to which it is, by its very nature, related. The question of its ontology, however, remains deferred. In an effort to understand what constitutes the concert’s radicality, a two-pronged approach has been developed here. The first is applied to Nicolas de Stael’s The Concert (1955), which he painted after having attended two Domaine musical concerts. The second attempts to elaborate a poetics of the concert, that is, to explore its doing. The trace of a fundamental discontinuity that is vital to the concert appears as we move from one to the other, faintly at first, and then more clearly. What this painting shows us, at the intersection of the old preoccupations of the painter and of a musical event, is a fragmentary essence laid bare. Using this subject as the basis of our study, we examine the relations between the concert and the work itself: how is the concert related to the musical opus, the musical piece, the opera ? In counterpoint, the questions of meaning and unity are crucial here, gradually opening a dialogue with the world of the book, from the didactic origins of the concert to the defining of the poetic gesture on which it is based. This deep intimacy with poetry leads us to a political approach to the event : fabricated and fabricating, the concert can only attain its coherence through the virtuous interweaving of connections.
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L'oulipien translateur : la bibliothèque médiévale de Jacques Roubaud

Franceschini, Baptiste 02 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'université Michel de Montaigne Bordeaux 3, sous la co-direction de Danièle James-Raoul. / Cette thèse s’intéresse à la manière dont l’oulipien Jacques Roubaud, tout en réécrivant des textes et des motifs venus du Moyen Âge, exhume aussi des pratiques littéraires de l’époque. En effet, tout au long de son œuvre, l’écrivain n’a de cesse d’avouer son penchant pour les lettres médiévales. Non content de publier, en qualité d’érudit, des essais sur la lyrique des troubadours ou le roman arthurien, il considère aussi les textes et les auteurs du Moyen Âge comme autant de modèles à sa propre posture. Il se reconnaît notamment dans cette conception de la littérature où l’originalité se jauge à l’aune, non pas de la pure nouveauté, mais de la récupération incessante du déjà-dit. L’écriture est toujours réécriture, adaptation et transmission d’œuvres anciennes, en un mot résolument médiéval, elle est toujours « translation ». En recomposant la bibliothèque médiévale qu’arpente Jacques Roubaud au gré de ses écrits, ce travail cherche donc à cerner les mécanismes et les enjeux d’une réécriture à la lumière de la poétique médiévale. / This thesis examines how Jacques Roubaud, while rewriting texts and motifs from Middle Ages, also recaptures an ancient practice of literature. Indeed, throughout his work, Jacques Roubaud acknowledges medieval literature as an inspirational field. Not only does he publish, as a true scholar, several essays about troubadours and Arthurian romances, but also considers texts and writers of Middle Ages as examples to be followed for his own material. He seems to recognise himself in the medieval conception of literature, in which originality is not a matter of newness but consists in dealing with what has already been told. Writing is always about rewriting, adapting and passing old tales on, in a medieval word, writing is about “translatio”. By reconstructing the old library that Jacques Roubaud paces, this study therefore analyses the numerous mechanisms of rewriting in the light of medieval poetic.
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Clairs-obscurs : ombre et lumiere dans la critique d’art de Denis Diderot et des autres « salonniers » du XVIIIe siecle (1746-1789) / Chiaroscuro : Shadow and Light in the Art Criticism of Denis Diderot and Other «Salonniers» of the Eighteenth century (1746-1789)

Kim, Sunn Hyung 09 December 2011 (has links)
Le « clair-obscur », tirant son origine du terme italien « chiaroscuro », est considéré comme l’un des plus importants éléments dans l’art et la littérature. En examinant dans les tableaux la lumière et les ombres, deux composants opposés, les peintres ainsi que les critiques d’art du XVIIe et du XVIIIe siècles font preuve d’un grand enthousiasme de dévoiler leurs secrets. L’instauration de l’Académie, le grand débat sur le colorisme et la naissance de la critique d’art en France sont des occasions particulières pour approfondir leurs études du clair-obscur.Parmi les critiques d’art du XVIIIe siècle, c’est Diderot qui souligne les effets du clair-obscur dans ses Salons. Par rapport à d’autres salonniers contemporains, seul Diderot philosophe-écrivain expose ses propres idées esthétiques concernant le clair-obscur et transmet ses effets poétiques aux lecteurs, en suscitant de fortes « émotions ». Cette originalité littéraire des Salons contribue donc à l’évolution de la critique d’art des siècles suivants. / The « clair-obscur », from the Italian term « chiaroscuro », is considered one of the most important elements in art and literature. By examining the two opposing components of light and shadow in paintings, the painters and art critics in the seventeenth and eighteenth centuries show great enthusiasm about revealing their secrets. The establishment of “Academy”, the great discussion on coloration and the birth of art criticism in France are special opportunities for further study of chiaroscuro.Among the art critics of the eighteenth century, it is Diderot who emphasizes the effects of chiaroscuro in his Salons. Compared with other contemporary « salonniers », only Diderot as a philosopher and writer, exposes his own aesthetic ideas regarding chiaroscuro and passes on the poetic effects of this to his readers, arousing strong « emotions ». This literary originality of the Salons contributes thus to the development of art criticism in the following centuries.
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L'oulipien translateur : la bibliothèque médiévale de Jacques Roubaud / The oulipian ''translator'' : the medieval library of Jacques Roubaud

Franceschini, Baptiste 22 February 2013 (has links)
Cette thèse s'intéresse à la manière dont l'Oulipien Jacques Roubaud, tout en réécrivant des textes et des motifs venus du Moyen Âge, exhume aussi des pratiques littéraires de l'époque. En effet, tout au long de son œuvre, l'écrivain n'a de cesse d'avouer son penchant pour les lettres médiévales. Non content de publier, en qualité d'érudit, des essais sur la lyrique des troubadours ou le roman arthurien, il considère aussi les textes et les auteurs du Moyen Âge comme autant de modèles à sa propre posture. Il se reconnaît notamment dans cette conception de la littérature où l'originalité se jauge à l'aune, non pas de la pure nouveauté, mais de la récupération incessante du déjà-dit. L'écriture est toujours réécriture, adaptation et transmission d’œuvres anciennes, en un mot résolument médiéval, elle est toujours "translation". En recomposant la bibliothèque médiéval qu'arpente Jacques Roubaud au gré de ses écrits, ce travail cherche donc à cerner les mécanismes et les enjeux d'une réécriture à la lumière de la poétique médiévale. / This thesis examines how the Oulipian Jacques Roubaud, while rewriting texts and motifs from Middle Ages, also recaptures an ancient practice of literature. Indeed, throughout his work, Jacques Roubaud acknowledges medieval literature as an inspirational field. Not only does he publish, as a true scholar, several essays about troubadours and Arthurian romances, but also considers texts and writers of Middle Ages as examples to be followed for his own material. He seems to recognise himself in the medieval conception of literature, in which originality is not a matter of newness but consists in dealing with what has already been told. Writing is always about rewriting, adapting and passing old tales on, in a medieval word, writing is about "translatio". By reconstructing the old library that Jacques Roubaud paces, this study therefore analyses the numerous mechanisms of rewriting in the light of medieval poetic.
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Poésie et spirituel : les notions de symbole et de rythme dans les pensées poétiques de Claudel, Yeats et Hofmannsthal / Poetry and the Spiritual : notions of symbol and rhythm in the poetical thinking of Claudel, Yeats and Hofmannsthal.

Valère, Marie 29 September 2011 (has links)
Claudel, Yeats et Hofmannsthal définissent la création poétique comme une pratique spirituelle. Tous trois écrivent, autour de l’année 1900, des textes théoriques donnant pour procédés fondamentaux de l’écriture poétique le symbole et le rythme. L’étude des notions de vision et de symbole dans leur système de pensée spirituelle révèle le fait que cette expérience de la vision, qui se définit en grande partie comme une vision symbolique du monde terrestre, constitue à leurs yeux la source de la création poétique. L’œuvre poétique est ainsi conçue comme le fruit de la vision symbolique et comme un moyen de la faire partager au récepteur. Les pratiques poétiques du symbole et du rythme chez Yeats, de la métaphore et de l’ïambe chez Claudel, de l’image et du rythme chez Hofmannsthal, acquièrent ainsi un sens d’ordre spirituel. L’étude de la conception du langage propre à chacun des auteurs et l’examen détaillé de quelques textes – tirés de La Mort et le Fou, La Mort du Titien, Électre, de La Cantate à trois voix, Tête d’Or, et de Cathleen ni Houlihan et Le Seuil du palais du roi – permet de déterminer les modalités de l’application pratique de leurs principes théoriques d’écriture poétique. / Claudel, Yeats and Hofmannsthal define poetical creation as a spiritual practice. Around year 1900, the three of them wrote theoretical texts in which they pointed out the use of symbol and rhythm as fundamental procedures to poetical writing. The study of notions such as vision and symbol in their system of poetical thinking reveals that the very experience of vision, which largely defines itself as a symbolic vision of the earthly world, is the source of poetical creation. The poetical work is therefore thought as both the fruit of a symbolic vision and a means of sharing with the reader. The poetical practices of symbol and rhythm in Yeats, of metaphore and iambus in Claudel, of image and rhythm in Hofmannsthal thus acquire a meaning within the spiritual range. The study of each of these authors’ particular language conception, together with a detailed examination of some texts from Der Tor und der Tod, Der Tod des Tizian, Elektra, La Cantate à trois voix, Tête d’Or, Cathleen ni Houlihan and The King’s Threshold, allow us to bring out links between their theoretical principles and their poetical writing.
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La poétique de Nicolas Petit (c. 1497-1532) un renouveau de l'écriture poétique néo-latine à Paris et à Poitiers, dans le cercle de François Rabelais / Nicolas Petit’s Poetics (c. 1497-1532). A Renewal of the neo-latin poetic Writing in Paris and in Poitiers, in François Rabelais’s Circle

Laimé, Arnaud 24 November 2011 (has links)
Nicolas Petit (c. 1497-1532), originaire de Normandie, étudia et enseigna au collège de Montaigu à Paris (c. 1510-c. 1522). Ce collège avait mauvaise réputation auprès des humanistes qui le disaient hostile au Bonae Literae, mais la modernité de sa poésie (Elegiae de redemptione humana, Paris, Jean Petit, 1517, en collaboration avec Jean Des Fossés ;Sylvae. Arion, Gornais, Barbaromachia cum aliquot hymnis, Paris, Jean de Gourmont, 1522)contredit ces représentations traditionnelles. Petit partit ensuite à Poitiers étudier le droit ; il yfréquenta les cercles littéraires et devint ami du poète rhétoriqueur Jean Bouchet et du jeune François Rabelais.Cette thèse consiste d’une part en l’édition, l’annotation, la traduction des Sylvae et des Elegiae de redemptione humana (1er volume). Un second volume contient une étude du contexte intellectuel du collège de Montaigu qui s’appuie sur la lecture des oeuvres produites dans et autour de ce collège ; j’entame ensuite une étude littéraire des Sylvae (imitation deStace, influence d’Ange Politien, nature pré-rabelaisienne des textes de Petit) ; je termine en analysant l’influence de la poésie de Petit sur les oeuvres de J. Bouchet et F. Rabelais. Dans chacune de ces parties, j’appuie ma réflexion sur un panorama général de la littérature néo-latine du temps, pour mieux situer Petit dans son contexte intellectuel et littéraire. / Nicolas Petit (c. 1497-1532), from Normandy, studied and taught in the college of Montaiguin Paris (c. 1510-C. 1522). This college had bad reputation among the Humanists who said itwas hostile to Bonae Literae, but the modernity of Petit’s poetry (Elegiae de redemptionehumana, Paris, Jean Petit, 1517, in collaboration with Jean Des Fossés ; Sylvae. Arion,Gornais, Barbaromachia cum aliquot hymnis, Paris, Jean de Gourmont, 1522) contradictsthose traditional representations. Afterwards, Petit went to Poitiers (c. 1522-1532) to studylaw ; there, he frequented the literary circles and became friend with the Rhetoriqueur poetJean Bouchet and the young François Rabelais.This Ph. D. consists in the edition, annotation and traduction of the Sylvae and of the Elegiaede redemptione humana (1st volume). A second volume contains a study of the intellectualbackground of the college of Montaigu which bases on a reading of the texts written in andaround this college ; then I begin a literary study of the Sylvae (imitation of Stace, influenceof Angelo Poliziano, pre-rabelaisian nature of Petit’s texts) ; in the last part, I analyze theinfluence of Petit’s poetry on Jean Bouchet’s works and also on Rabelais’s ones. In each partof my study, I base my reflection on a general overview of neo-latine literature of the time, inorder to insert Petit in his intellectual and literary background.
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Le motif de la lumière dans l'oeuvre poétique de Verlaine / The motif of the light in the poetry of Verlaine

Kadhi, Moncef 09 December 2011 (has links)
Cette thèse consiste à étudier le motif de la lumière dans l’œuvre poétique de Verlaine. La notion de motif dans la perspective thématique que nous avons adoptée et qui est définie principalement par Jean-Pierre Richard dans L’univers imaginaire de Mallarmé et dans Microlectures s’étend à un ensemble de termes qui, de par leur sens et leur référence, entretiennent entre eux des rapports variés et assurent à une œuvre sa cohésion. Ces termes, tout en renvoyant à une même notion, en l’occurrence la lumière, se métamorphosent au fil du texte et apparaissent sous des formes variées. Nous nous sommes fixés pour objectif de les repérer et d’étudier leur variation et leurs fonctions. Le poète adopte face à la réalité une attitude négative se caractérisant par le repliement sur soi et l’abandon. L’espace chez lui qu’il soit ouvert ou fermé est oppressant et le temps, associé souvent au passé, est synonyme de perte et de déception. De nombreux poèmes, surtout au début de l’œuvre, reflètent cette impression d’inertie et de défaillance. Mais malgré la forte présence lyrique, l’expression toujours suggestive ne se laisse pas dominer par le discours. A cette négativité, le poète associe la noirceur. Toutes les lumières dans ces poèmes sont sombres ou faibles. Les occurrences qui relèvent de cette tonalité sont de loin les plus nombreuses. Leur mise en œuvre et leur fréquence témoigne de l’importance que Verlaine accorde à l’esthétique. Mais le lyrisme de Verlaine est aussi celui de la célébration. La plus grande partie de son œuvre est composée de portraits et d’autoportraits. Dans cet ensemble où sont célébrés Dieu, les héros, les femmes, etc. Verlaine choisit l’envers de la discrétion. Il emploie des procédés qui favorisent l’exagération. Les portraits idéalisés sont sa manière de manifester sa quête d’altérité. L’expression exagérée caractéristique de ces poèmes engage des lumières fortes, lumineuses, blanches…Mais dans un certain nombre de poèmes, Verlaine rompt entièrement avec tout héritage poétique et a écrit une poésie qui tente de saisir la réalité dans sa fuite et dans sa métamorphose. Il adopte une voie intermédiaire qui soumet le langage aux exigences de l’artiste. Certaines lumières elles-mêmes changeantes et indéterminées peuvent en effet répondre à ce besoin. Ce besoin d’interroger le langage est en réalité commun aux poètes de la deuxième moitié du XIXème siècle. L’époque se caractérise par une évolution des goûts et des idées, mais aussi par un sentiment d’inquiétude face à la modernité naissante. Cette évolution et ce malaise sont perceptibles chez Verlaine. Celui-ci atteste de sa modernité en plaçant son art sur la frontière de ce qui est dit et de ce qui est tout simplement suggéré. L’existence de cet art dépend en fait de la complicité qui s’instaure par-delà les mots entre le poète et le lecteur. Si Verlaine semble gagner le pari d’une réception large, c’est grâce à cette poétique de l’indétermination et de la suggestion. / This thesis consists in studying the motif of the light in the poetry of Verlaine. The concept of motif in the thematic approach we have adopted and which is defined principally by Jean-Pierre Richard in L’univers imaginaire de Mallarmé and in Microlectures extends to a set of terms which, by their sense and reference, have various connections between them and ensure the work cohesion. These terms, while referring to a same notion, in this case the light, are transformed in the text and appear under various forms. We have set as a target to identify them and to study their changes and their functions.In the face of the reality, the poet adopts a negative attitude characterized by self-absorption and abandonment. The space that is open or closed is oppressive and the time, often associated with the past, means loss and disappointment. Many poems, especially at the beginning of the work, reflect this sense of inertia and failure. But despite the strong lyrical presence, the constantly suggestive expression cannot be dominated by the speech. The poet combines the dark with this abandonment. All the lights in these poems are dark and low. Occurrences that are related to this tone are by far the most numerous. Their use and their frequency reflect the importance that Verlaine attaches to the forms.But the lyricism of Verlaine is also the lyricism of celebration. The major part of his work is composed of portraits and self-portraits. In this set where God, heroes, women… are celebrated, Verlaine chooses the explicit expression. He uses processes that support the exaggeration. The idealized portraits are his way of showing his quest for otherness. The expression in these poems involves bright, shining and white lights.But in some poems, Verlaine breaks completely with poetic legacy and wrote a poetry that attempts to grasp the reality in its movement and its metamorphosis. He adopts a middle way that meets the needs of the artist. Some lights, themselves unstable and indeterminate, can meet this need. The need of asking language is in fact common to the poets of the second half of the nineteenth century. The era is characterized by changing tastes and ideas, but also by a concern about the emerging modernity. This development and this discomfort can be perceived in the poetry of Verlaine. The Verlaine modernity appears between what is said and what is just suggested.In fact, the existence of this art depends on the complicity that exists beyond the words between the poet and the reader. Verlaine seems to meet the challenge of a large reception thanks to the poetics of indeterminacy and suggestion.
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"Ici et là" : suivi de "Deuil, accueil, recueil"

Kaufmann, Stéphanie January 2007 (has links)
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Littérature djiboutienne d'expression française : thématique et écriture / French-speaking Djiboutian literature : theme and writing

Abdourahman, Yacin Ahmed 25 January 2011 (has links)
Tant par les thèmes traités que par ses caractéristiques formelles la littérature djiboutienne d'expression française s'inscrit dans la littérature postcoloniale. Elle déconstruit la peinture du pays exposée par la littérature coloniale et propose une vision djiboutienne de la réalité. La réappropriation du thème de Djibouti passe par l'exposition d'une peinture réaliste de Djibouti et par la restauration de la mémoire occultée. La satire subversive dans les textes des Djiboutiens dénonce aussi le pouvoir post-colonial qui perpétue la politique divisionniste, l'oppression et le musellement de la population. Les Djiboutiens brossent des tableaux exposant la situation déplorable du peuple et déplorent son attitude déconcertante. Le nomadisme dont ce peuple est originaire influence l'écriture. Un mélange de poésie et de prose qualifié de prose poétique par les critiques caractérise en effet les oeuvres des Djiboutiens. Comme dans la littérature postcoloniale, des sujets tabous dans la société sont abordés : le tribalisme, le khat, la guerre civile, le personnage du fou et l'image de la femme. / Absence de résumé en anglais

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