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Clairs-obscurs : ombre et lumiere dans la critique d’art de Denis Diderot et des autres « salonniers » du XVIIIe siecle (1746-1789) / Chiaroscuro : Shadow and Light in the Art Criticism of Denis Diderot and Other «Salonniers» of the Eighteenth century (1746-1789)

Kim, Sunn Hyung 09 December 2011 (has links)
Le « clair-obscur », tirant son origine du terme italien « chiaroscuro », est considéré comme l’un des plus importants éléments dans l’art et la littérature. En examinant dans les tableaux la lumière et les ombres, deux composants opposés, les peintres ainsi que les critiques d’art du XVIIe et du XVIIIe siècles font preuve d’un grand enthousiasme de dévoiler leurs secrets. L’instauration de l’Académie, le grand débat sur le colorisme et la naissance de la critique d’art en France sont des occasions particulières pour approfondir leurs études du clair-obscur.Parmi les critiques d’art du XVIIIe siècle, c’est Diderot qui souligne les effets du clair-obscur dans ses Salons. Par rapport à d’autres salonniers contemporains, seul Diderot philosophe-écrivain expose ses propres idées esthétiques concernant le clair-obscur et transmet ses effets poétiques aux lecteurs, en suscitant de fortes « émotions ». Cette originalité littéraire des Salons contribue donc à l’évolution de la critique d’art des siècles suivants. / The « clair-obscur », from the Italian term « chiaroscuro », is considered one of the most important elements in art and literature. By examining the two opposing components of light and shadow in paintings, the painters and art critics in the seventeenth and eighteenth centuries show great enthusiasm about revealing their secrets. The establishment of “Academy”, the great discussion on coloration and the birth of art criticism in France are special opportunities for further study of chiaroscuro.Among the art critics of the eighteenth century, it is Diderot who emphasizes the effects of chiaroscuro in his Salons. Compared with other contemporary « salonniers », only Diderot as a philosopher and writer, exposes his own aesthetic ideas regarding chiaroscuro and passes on the poetic effects of this to his readers, arousing strong « emotions ». This literary originality of the Salons contributes thus to the development of art criticism in the following centuries.
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L'oulipien translateur : la bibliothèque médiévale de Jacques Roubaud / The oulipian ''translator'' : the medieval library of Jacques Roubaud

Franceschini, Baptiste 22 February 2013 (has links)
Cette thèse s'intéresse à la manière dont l'Oulipien Jacques Roubaud, tout en réécrivant des textes et des motifs venus du Moyen Âge, exhume aussi des pratiques littéraires de l'époque. En effet, tout au long de son œuvre, l'écrivain n'a de cesse d'avouer son penchant pour les lettres médiévales. Non content de publier, en qualité d'érudit, des essais sur la lyrique des troubadours ou le roman arthurien, il considère aussi les textes et les auteurs du Moyen Âge comme autant de modèles à sa propre posture. Il se reconnaît notamment dans cette conception de la littérature où l'originalité se jauge à l'aune, non pas de la pure nouveauté, mais de la récupération incessante du déjà-dit. L'écriture est toujours réécriture, adaptation et transmission d’œuvres anciennes, en un mot résolument médiéval, elle est toujours "translation". En recomposant la bibliothèque médiéval qu'arpente Jacques Roubaud au gré de ses écrits, ce travail cherche donc à cerner les mécanismes et les enjeux d'une réécriture à la lumière de la poétique médiévale. / This thesis examines how the Oulipian Jacques Roubaud, while rewriting texts and motifs from Middle Ages, also recaptures an ancient practice of literature. Indeed, throughout his work, Jacques Roubaud acknowledges medieval literature as an inspirational field. Not only does he publish, as a true scholar, several essays about troubadours and Arthurian romances, but also considers texts and writers of Middle Ages as examples to be followed for his own material. He seems to recognise himself in the medieval conception of literature, in which originality is not a matter of newness but consists in dealing with what has already been told. Writing is always about rewriting, adapting and passing old tales on, in a medieval word, writing is about "translatio". By reconstructing the old library that Jacques Roubaud paces, this study therefore analyses the numerous mechanisms of rewriting in the light of medieval poetic.
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Poésie et spirituel : les notions de symbole et de rythme dans les pensées poétiques de Claudel, Yeats et Hofmannsthal / Poetry and the Spiritual : notions of symbol and rhythm in the poetical thinking of Claudel, Yeats and Hofmannsthal.

Valère, Marie 29 September 2011 (has links)
Claudel, Yeats et Hofmannsthal définissent la création poétique comme une pratique spirituelle. Tous trois écrivent, autour de l’année 1900, des textes théoriques donnant pour procédés fondamentaux de l’écriture poétique le symbole et le rythme. L’étude des notions de vision et de symbole dans leur système de pensée spirituelle révèle le fait que cette expérience de la vision, qui se définit en grande partie comme une vision symbolique du monde terrestre, constitue à leurs yeux la source de la création poétique. L’œuvre poétique est ainsi conçue comme le fruit de la vision symbolique et comme un moyen de la faire partager au récepteur. Les pratiques poétiques du symbole et du rythme chez Yeats, de la métaphore et de l’ïambe chez Claudel, de l’image et du rythme chez Hofmannsthal, acquièrent ainsi un sens d’ordre spirituel. L’étude de la conception du langage propre à chacun des auteurs et l’examen détaillé de quelques textes – tirés de La Mort et le Fou, La Mort du Titien, Électre, de La Cantate à trois voix, Tête d’Or, et de Cathleen ni Houlihan et Le Seuil du palais du roi – permet de déterminer les modalités de l’application pratique de leurs principes théoriques d’écriture poétique. / Claudel, Yeats and Hofmannsthal define poetical creation as a spiritual practice. Around year 1900, the three of them wrote theoretical texts in which they pointed out the use of symbol and rhythm as fundamental procedures to poetical writing. The study of notions such as vision and symbol in their system of poetical thinking reveals that the very experience of vision, which largely defines itself as a symbolic vision of the earthly world, is the source of poetical creation. The poetical work is therefore thought as both the fruit of a symbolic vision and a means of sharing with the reader. The poetical practices of symbol and rhythm in Yeats, of metaphore and iambus in Claudel, of image and rhythm in Hofmannsthal thus acquire a meaning within the spiritual range. The study of each of these authors’ particular language conception, together with a detailed examination of some texts from Der Tor und der Tod, Der Tod des Tizian, Elektra, La Cantate à trois voix, Tête d’Or, Cathleen ni Houlihan and The King’s Threshold, allow us to bring out links between their theoretical principles and their poetical writing.
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La poétique de Nicolas Petit (c. 1497-1532) un renouveau de l'écriture poétique néo-latine à Paris et à Poitiers, dans le cercle de François Rabelais / Nicolas Petit’s Poetics (c. 1497-1532). A Renewal of the neo-latin poetic Writing in Paris and in Poitiers, in François Rabelais’s Circle

Laimé, Arnaud 24 November 2011 (has links)
Nicolas Petit (c. 1497-1532), originaire de Normandie, étudia et enseigna au collège de Montaigu à Paris (c. 1510-c. 1522). Ce collège avait mauvaise réputation auprès des humanistes qui le disaient hostile au Bonae Literae, mais la modernité de sa poésie (Elegiae de redemptione humana, Paris, Jean Petit, 1517, en collaboration avec Jean Des Fossés ;Sylvae. Arion, Gornais, Barbaromachia cum aliquot hymnis, Paris, Jean de Gourmont, 1522)contredit ces représentations traditionnelles. Petit partit ensuite à Poitiers étudier le droit ; il yfréquenta les cercles littéraires et devint ami du poète rhétoriqueur Jean Bouchet et du jeune François Rabelais.Cette thèse consiste d’une part en l’édition, l’annotation, la traduction des Sylvae et des Elegiae de redemptione humana (1er volume). Un second volume contient une étude du contexte intellectuel du collège de Montaigu qui s’appuie sur la lecture des oeuvres produites dans et autour de ce collège ; j’entame ensuite une étude littéraire des Sylvae (imitation deStace, influence d’Ange Politien, nature pré-rabelaisienne des textes de Petit) ; je termine en analysant l’influence de la poésie de Petit sur les oeuvres de J. Bouchet et F. Rabelais. Dans chacune de ces parties, j’appuie ma réflexion sur un panorama général de la littérature néo-latine du temps, pour mieux situer Petit dans son contexte intellectuel et littéraire. / Nicolas Petit (c. 1497-1532), from Normandy, studied and taught in the college of Montaiguin Paris (c. 1510-C. 1522). This college had bad reputation among the Humanists who said itwas hostile to Bonae Literae, but the modernity of Petit’s poetry (Elegiae de redemptionehumana, Paris, Jean Petit, 1517, in collaboration with Jean Des Fossés ; Sylvae. Arion,Gornais, Barbaromachia cum aliquot hymnis, Paris, Jean de Gourmont, 1522) contradictsthose traditional representations. Afterwards, Petit went to Poitiers (c. 1522-1532) to studylaw ; there, he frequented the literary circles and became friend with the Rhetoriqueur poetJean Bouchet and the young François Rabelais.This Ph. D. consists in the edition, annotation and traduction of the Sylvae and of the Elegiaede redemptione humana (1st volume). A second volume contains a study of the intellectualbackground of the college of Montaigu which bases on a reading of the texts written in andaround this college ; then I begin a literary study of the Sylvae (imitation of Stace, influenceof Angelo Poliziano, pre-rabelaisian nature of Petit’s texts) ; in the last part, I analyze theinfluence of Petit’s poetry on Jean Bouchet’s works and also on Rabelais’s ones. In each partof my study, I base my reflection on a general overview of neo-latine literature of the time, inorder to insert Petit in his intellectual and literary background.
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Le motif de la lumière dans l'oeuvre poétique de Verlaine / The motif of the light in the poetry of Verlaine

Kadhi, Moncef 09 December 2011 (has links)
Cette thèse consiste à étudier le motif de la lumière dans l’œuvre poétique de Verlaine. La notion de motif dans la perspective thématique que nous avons adoptée et qui est définie principalement par Jean-Pierre Richard dans L’univers imaginaire de Mallarmé et dans Microlectures s’étend à un ensemble de termes qui, de par leur sens et leur référence, entretiennent entre eux des rapports variés et assurent à une œuvre sa cohésion. Ces termes, tout en renvoyant à une même notion, en l’occurrence la lumière, se métamorphosent au fil du texte et apparaissent sous des formes variées. Nous nous sommes fixés pour objectif de les repérer et d’étudier leur variation et leurs fonctions. Le poète adopte face à la réalité une attitude négative se caractérisant par le repliement sur soi et l’abandon. L’espace chez lui qu’il soit ouvert ou fermé est oppressant et le temps, associé souvent au passé, est synonyme de perte et de déception. De nombreux poèmes, surtout au début de l’œuvre, reflètent cette impression d’inertie et de défaillance. Mais malgré la forte présence lyrique, l’expression toujours suggestive ne se laisse pas dominer par le discours. A cette négativité, le poète associe la noirceur. Toutes les lumières dans ces poèmes sont sombres ou faibles. Les occurrences qui relèvent de cette tonalité sont de loin les plus nombreuses. Leur mise en œuvre et leur fréquence témoigne de l’importance que Verlaine accorde à l’esthétique. Mais le lyrisme de Verlaine est aussi celui de la célébration. La plus grande partie de son œuvre est composée de portraits et d’autoportraits. Dans cet ensemble où sont célébrés Dieu, les héros, les femmes, etc. Verlaine choisit l’envers de la discrétion. Il emploie des procédés qui favorisent l’exagération. Les portraits idéalisés sont sa manière de manifester sa quête d’altérité. L’expression exagérée caractéristique de ces poèmes engage des lumières fortes, lumineuses, blanches…Mais dans un certain nombre de poèmes, Verlaine rompt entièrement avec tout héritage poétique et a écrit une poésie qui tente de saisir la réalité dans sa fuite et dans sa métamorphose. Il adopte une voie intermédiaire qui soumet le langage aux exigences de l’artiste. Certaines lumières elles-mêmes changeantes et indéterminées peuvent en effet répondre à ce besoin. Ce besoin d’interroger le langage est en réalité commun aux poètes de la deuxième moitié du XIXème siècle. L’époque se caractérise par une évolution des goûts et des idées, mais aussi par un sentiment d’inquiétude face à la modernité naissante. Cette évolution et ce malaise sont perceptibles chez Verlaine. Celui-ci atteste de sa modernité en plaçant son art sur la frontière de ce qui est dit et de ce qui est tout simplement suggéré. L’existence de cet art dépend en fait de la complicité qui s’instaure par-delà les mots entre le poète et le lecteur. Si Verlaine semble gagner le pari d’une réception large, c’est grâce à cette poétique de l’indétermination et de la suggestion. / This thesis consists in studying the motif of the light in the poetry of Verlaine. The concept of motif in the thematic approach we have adopted and which is defined principally by Jean-Pierre Richard in L’univers imaginaire de Mallarmé and in Microlectures extends to a set of terms which, by their sense and reference, have various connections between them and ensure the work cohesion. These terms, while referring to a same notion, in this case the light, are transformed in the text and appear under various forms. We have set as a target to identify them and to study their changes and their functions.In the face of the reality, the poet adopts a negative attitude characterized by self-absorption and abandonment. The space that is open or closed is oppressive and the time, often associated with the past, means loss and disappointment. Many poems, especially at the beginning of the work, reflect this sense of inertia and failure. But despite the strong lyrical presence, the constantly suggestive expression cannot be dominated by the speech. The poet combines the dark with this abandonment. All the lights in these poems are dark and low. Occurrences that are related to this tone are by far the most numerous. Their use and their frequency reflect the importance that Verlaine attaches to the forms.But the lyricism of Verlaine is also the lyricism of celebration. The major part of his work is composed of portraits and self-portraits. In this set where God, heroes, women… are celebrated, Verlaine chooses the explicit expression. He uses processes that support the exaggeration. The idealized portraits are his way of showing his quest for otherness. The expression in these poems involves bright, shining and white lights.But in some poems, Verlaine breaks completely with poetic legacy and wrote a poetry that attempts to grasp the reality in its movement and its metamorphosis. He adopts a middle way that meets the needs of the artist. Some lights, themselves unstable and indeterminate, can meet this need. The need of asking language is in fact common to the poets of the second half of the nineteenth century. The era is characterized by changing tastes and ideas, but also by a concern about the emerging modernity. This development and this discomfort can be perceived in the poetry of Verlaine. The Verlaine modernity appears between what is said and what is just suggested.In fact, the existence of this art depends on the complicity that exists beyond the words between the poet and the reader. Verlaine seems to meet the challenge of a large reception thanks to the poetics of indeterminacy and suggestion.
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"Ici et là" : suivi de "Deuil, accueil, recueil"

Kaufmann, Stéphanie January 2007 (has links)
No description available.
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Littérature djiboutienne d'expression française : thématique et écriture / French-speaking Djiboutian literature : theme and writing

Abdourahman, Yacin Ahmed 25 January 2011 (has links)
Tant par les thèmes traités que par ses caractéristiques formelles la littérature djiboutienne d'expression française s'inscrit dans la littérature postcoloniale. Elle déconstruit la peinture du pays exposée par la littérature coloniale et propose une vision djiboutienne de la réalité. La réappropriation du thème de Djibouti passe par l'exposition d'une peinture réaliste de Djibouti et par la restauration de la mémoire occultée. La satire subversive dans les textes des Djiboutiens dénonce aussi le pouvoir post-colonial qui perpétue la politique divisionniste, l'oppression et le musellement de la population. Les Djiboutiens brossent des tableaux exposant la situation déplorable du peuple et déplorent son attitude déconcertante. Le nomadisme dont ce peuple est originaire influence l'écriture. Un mélange de poésie et de prose qualifié de prose poétique par les critiques caractérise en effet les oeuvres des Djiboutiens. Comme dans la littérature postcoloniale, des sujets tabous dans la société sont abordés : le tribalisme, le khat, la guerre civile, le personnage du fou et l'image de la femme. / Absence de résumé en anglais
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La correspondance sur la tragédie entre Lessing, Mendelssohn et Nicolai. Contribution à une genèse de l’esthétique allemande / The correspondence about tragedy between Lessing, Mendelssohn and Nicolai. Contribution to a historical genesis of German aesthetics

Rialland, Nicolas 16 November 2013 (has links)
Ce travail prend pour objet la correspondance sur la tragédie échangée par Lessing, Mendelssohn et Nicolai entre 1755 et 1757 selon une double approche. Un volume propose une traduction intégrale des lettres, accompagnées de textes qui en permettent une meilleure contextualisation. Un autre volume en établit une première interprétation, afin de la situer dans la genèse de l’esthétique philosophique en Allemagne. Il s’appuie donc sur une thèse liminaire : l’esthétique n’est pas d’abord une doctrine, mais le résultat, dans le milieu philosophique, du grand mouvement de constitution du système des arts qui traverse l’Europe au XVIIIe siècle. Il montre comment, en se rapportant chaque fois de manière différente à l’héritage baumgartenien et à la théorie de l’art française, chaque auteur se détache de la poétique classique de Gottsched qui constitue la référence intellectuelle en Allemagne à cette période. Abandonnant toute stratégie de légitimation du genre, Nicolai développe une approche critique, qui fait valoir l’autonomie du champ littéraire dans la détermination des règles d’écriture de la tragédie et en réfute toute fonction morale. Lessing, en revanche, développe une approche poétique et critique renouvelée, qui veut défendre à la fois l’autonomie du champ littéraire et l’utilité morale de la tragédie. Elle implique de redéfinir la pitié de manière inédite, puis finalement la nature de la moralité. Mendelssohn, enfin, défend contre Lessing une perspective esthétique : l’autonomie du champ et son absence d’ambition morale. Il en établit alors la légitimité grâce à la notion de plaisir esthétique, plus élevé en dignité que le plaisir sensible car intellectuel. / The topic of the thesis is the 1755-1757 correspondence between Lessing, Mendelssohn and Nicolai about tragedy. One volume does not only contains a full translation of the letters but also some other texts in order to better sketch its historical context. Another volume contains an interpretation of the corpus that aims to highlight its place in the historical genesis of philosophical aesthetics in Germany. This work relies on a preliminary basis : aesthetics is not a doctrine, but rather the result, in the philosophical field, of the constitution of the system of arts that goes through the entire Europe in the XVIIIth century. It shows how each of them leaves the classic poetics of Gottsched – the reference in Germany at that time – and how each of them does it by referring in a different way to the legacy of Baumgarten and the French art theory. Hence, Nicolai gives up any strategy of recognition regarding the tragedy and takes a critical perspective. He underlines the autonomy of the literary field concerning the rules of tragedy. He denies any moral function. Lessing takes a poetical and critical perspective in a new sense. He stresses the autonomy of the literary field as much as the moral function of tragedy. This implies to redefine pity in a way never seen before, if not the essence of morality itself. As for Mendelssohn, he fights Lessing and adopts an aesthetical perspective. The aesthetical field is autonomous and has no moral ambition. What makes it legitimate is then the aesthetical pleasure for it has more dignity than the simple sensitive pleasure as it is more intellectual.
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Etude de poétique comparée : Edouard Glissant, Derek Walcott. / Comparative study of poetic : edouard Glissant, Derek Walcott

Keita, Aminata 21 October 2013 (has links)
Cette étude comparative des œuvres d’Edouard Glissant et de Derek Walcott examine le devenir de la littérature antillaise ainsi que l’évolution des littératures dites postcoloniales.A partir des notions critiques d’esthétique, de politique, de culture et de stratégie discursive, nous avons examiné les œuvres de Glissant et celles de Walcott selon une perspective historique. En effet, la question de la place de l’Histoire étroitement liée à l’expérience personnelle des auteurs est au cœur des textes. Ils mettent en avant l’odyssée d’une Histoire antillaise marginale et fantasmée qui cherche à se frayer un chemin et concurrencer une Histoire traditionnelle.De cette tension, se dégage un jeu de dualité où continuités et ruptures, résistance et appropriation du discours de l’Occident constituent au fil de l’étude un trait distinctif de l’approche des textes. Mais ce qui en montre l’intérêt et l’originalité, c’est leur capacité à s’ériger comme un exposé représentatif du monde contemporain. La question de l’Histoire va au-delà du parcours colonial du monde occidental et le discours qui s’en rattache est loin d’une dénonciation ou l’expression d’une culpabilité et encore moins celle des bienfaits de la colonisation. Les auteurs appellent en revanche à l’expression d’une vision fragmentée de l’Histoire dont l’approche se situe dans la reconnaissance de la diversité des représentations historiques, littéraires et culturelles. Qu’il s’agisse d’épopées, de récits de vie, de chroniques historiques ou politiques, de simples anecdotes ou de réflexions philosophiques qui ponctuent le vaste champ de leur production, Walcott et Glissant apportent un souffle nouveau à la pensée postcoloniale et prolongent son avenir. Ensemble, ils communiquent, échangent et s’opposent parfois pour faire apparaître des procédés conceptuels et méthodologiques qui permettent d’appréhender autrement la littérature, les sciences humaines et sociales. / This comparative study of the works of Edouard Glissant and Derek Walcott examines the development of postcolonial literatures especially west indies literature.Based on the critical notions of aesthetic, political, cultural and discursive strategy, we assessed the works of authors through a historical perspective. Indeed, the question of the place of history and personal experience is at the heart of the texts. The authors highlight the fantasised odyssey of a marginal Caribbean History which is trying to make its way and to be in competition with a traditional History.From this tension, emerges a set of duality where continuities and ruptures, resistance and appropriation of the discourse of the West are honoured hallmark of this works. However, what shows interest and originality, is their ability to establish themselves as a functional presentation of the contemporary world. The question of history goes beyond the colonial path of the Western world, hence the discourse that is coming from it isn’t relegated to complaint or quest of guilt and even less of the benefits of colonization. On the contrary, the authors call the expression of a fragmented view of History. Whether epics of life story, historical or political columns, simple stories or philosophical reflections that punctuate the vast field of production, Walcott and Glissant give new impetus to the postcolonial thinking and extend its future. Together, they communicate, interact and sometimes clash to reveal the conceptual and methodological processes that allow us to understand literature in antoher way, humanities and social sciences.
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Paradoxes de la poétique dans l'oeuvre de Ralph Waldo Emerson / Ralph Waldo Emerson’s Paradoxical Poetics

Gardes, Yves 29 November 2018 (has links)
« I think that philosophy is still rude and elementary. It will one day be taught by poets.The poet is in the natural attitude; he is believing; the philosopher, after some struggle, havingonly reasons for believing. » Le propos de cette thèse consistera à étudier dans quelle mesurele poète pourrait, un jour, enseigner la philosophie. Pour mener à bien ce travail de recherche,il conviendra d’étudier les paradoxes de la poétique révélés par une lecture génétique del’oeuvre d’Emerson.Alors que Platon chassait le poète en dehors de la cité, Emerson souhaite lui redonnerune place de choix dans la société. Par la lecture du projet poétique formulé par Emerson,l’étude de ses poèmes dans un cadre de « longue durée » et l’analyse d’une poétique quis’éprouve dans la prose pour progressivement perdre la subjectivité dans l’impersonnel, ils’agira de mettre en lumière dans quelle mesure l’expressivité poétique peut être productriced’un discours philosophique. Il conviendra alors de revenir sur l’idée de transcendance, et del’ouvrir au dialogue avec celle d’immanence pour mettre en lumière les liens entre poésie etphilosophie. Dès lors, il faudra s’interroger sur le discours produit par l’écriture d’Emerson etse demander s’il y a création de concepts, et donc philosophie, telle que Deleuze la définit. Lapoétique d’Emerson pourra apparaître comme la propulsion d’une pensée philosophique,suspendue dans l’indicible. Dans ce travail derecherche, il sera question de comprendre comment la poétique participe du projetmétaphysique de reformulation de l’âme pour suggérer un discours de portée philosophiqueencore inapprochable. Cette dernière idée ouvrira la perspective de la création, si elle existe, duconcept de « poète-penseur » dont Nietzsche prendra la pleine mesure à la suite d’Emerson. / Does Ralph Waldo Emerson make a better essayist than a poet? For a majority of his readers, it seems to be so: Emerson’s poetic talents would be best expressed in prose. In any case, he would not personify the poet he describes in his famous essay “The Poet,” and we should turn to Whitman and Dickinson for avant-garde poetry. It is such an assertion that I wish to challenge in this study. To do so, I offer an architectonic exploration of Emerson’s poetics to surpass the simplistic oppositions between his poems and essays, and to show how the ones as well as the others come under poetics that outstrip their constructive paradoxes. This research is thus organized around three major paradoxes, whose solution depends on three offices Emerson all holds at once. The office of the archeologist allows to resolve the paradox of the tabula rasa: how are we to understand that Emerson repeatedly rejects the influence of the past while his work remains saturated with literary and philosophical references? The office of the architect allows to untangle the paradox of the poet: how are we to interpret the conflicting relationship between Emerson and the poetic persona, given that his poems do not seem to take account of the poetic principles that the great poet to come is obliged to respect? The office of the anarchist finally allows to shed light on the paradox of the subject: how are we to account for an absolutely free subject – the projected goal of Emerson’s poetic project – that would not be limited by the restring confines of textuality itself?

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