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Pour une approche du ''poétique instinct'' à travers la danse, de Mallarmé à aujourd'hui. : La danse comme geste de l’avant-poème, du symbolisme mallarméen au « renouveau lyrique ». / An approach through dance of the ''poétique instinct'', from Mallarmé to today. : Dance as a gesture of the prior-poem, from Mallarmés symbolism to ''lyrical renewal''.

Torrent, Céline 10 December 2015 (has links)
En 1886, c’est à la danseuse que Mallarmé confie le soin de lui révéler son propre « poétique instinct ». C’est donc à travers l’élucidation de cette expression énigmatique que nous aborderons le lien entre poésie et danse, en France, de Mallarmé à aujourd’hui. Toute notre recherche consistera à comprendre ce qui dans la danse relève d’un instinct poétique et renvoie le poète à son propre instinct créatif. Mallarmé et Valéry nous permettront d’abord d’étudier la façon dont la danse est passée de simple motif poétique à véritable moteur poïétique au tournant des XIXe et XXe siècles. La danse, considérée comme « écriture corporelle », renverra ces deux poètes à la dimension corporelle de leur acte d’écriture. Nous verrons ensuite que, délivrée du livret de ballet, la danse elle-même se conçoit comme étant sa propre écriture, à partir de la fin du XIXe siècle. Tracé sans traces, elle est écriture du pur poïein que nous nommerons donc écriture poïegraphique. Nous dépasserons ainsi le clivage entre danse « classique » et « contemporaine », à travers la notion de « danse- contempoïein », en nous appuyant notamment sur la théorie des Barres flexibles de Wilfride Piollet. Enfin, le « poétique instinct » sera exploré à travers une convergence entre danse et « renouveau lyrique ». Après avoir étudié les livrets de ballet de René Char, nous questionnerons la présence explicite de la danse, au tournant des XXe et XXIe siècles, chez Pascal Quignard, Jean-Michel Maulpoix et André Velter. Nous envisagerons au même moment, du côté de la danse, l’émergence d’un lyrisme chorégraphique. Nous verrons ainsi que, du symbolisme mallarméen au « renouveau lyrique », la danse en appelle au « poétique instinct » du poète en ce qu’elle le renvoie à l’acte d’écriture qui a précédé son poème écrit, à son geste de l’avant-poème. / In 1886, Mallarmé entrusted the dancer to reveal to him his own ''poétique instinct''. It will be trough this enigmatic phrase and its elucidation that we shall approach the existing link between poetry and dance in France, from Mallarmé to nowadays. All our focus in research will consist in understanding what in dance can be considered as poetic instinct and brings the poet to face his own creative instinct. First Mallarmé and Valéry will help us study how dance evolved from being a simple poetic pattern to a genuine poïetic engine during the 19th and 20th century. Dance, considered as ''écriture corporelle'', will bring these poets to see the corporal dimension of their act of writing. We shall see next that at the end of the 19th century, dance when it's freed from ballet, considers itself to be its own writing. Drawn without a trace dance is pure poïein writing and so we shall name it poïegraphic writing. We'll overrule the gap between ''classical'' and ''contemporary'' dancing with this concept of ''contempoeïn-dance'', by leaning on Wilfride Piollets theory of the ''Barres flexibles'' (''Flexible Bars''). Lastly, the ''poétique instinct'' will be explored trough the meeting of dance and ''lyrical renewal''. After studying René Chars ballet booklets we'll question the explicit presence of dance in Pascal Quignard, Jean-Michel Maulpoix and André Velters work during the 19th and 20th century. At the same time we'll consider the appearance of chorographical lyricism in dance. We will therefore see, through Mallarmés symbolism up to ''lyrical renewal'', that dance calls upon the poets ''poétique instinct'' and brings him back to the act of writing that came before the written poem, and so to the gesture of the prior-poem.
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Michel Butor : du roman à l'effet romanesque / Michel Butor : from novel to the novelistic effect

Leyicka Bissanga, Gisèle 06 May 2014 (has links)
L’œuvre de Michel Butor se singularise par la traversée des genres dont elle dévoile les limites. Se référant à la classification générique héritée du XIXème siècle, la critique littéraire divise souvent cette œuvre en poèmes, romans et textes inclassables, tout en affirmant l’idée d’un abandon de la forme romanesque après 1960. Pourtant, c’est le choix de la forme englobante d’un texte hybride, qui va désormais déterminer le genre.La première partie de la thèse étudie la mutation des formes littéraires dans l’œuvre de Michel Butor. Il s’agit d’examiner la question du choix du genre romanesque par l’écrivain. L’hybridisation générique sera un mode d’expression artistique privilégié, dans la mesure où la recherche de nouveaux aspects de la poétique butorienne montre qu’elle est contaminée par la métaphore théâtrale. Nous verrons donc l’interaction entre roman et théâtre radiophonique à travers la lecture de Mobile. Étude pour une représentation des États-Unis, Réseau aérien. Texte radiophonique et 6 810 000 litres d’eau par seconde. Étude stéréophonique.La deuxième partie traite de la dramaturgie et met en lumière les aspects radiophoniques de l’œuvre postromanesque à travers les différents niveaux de lecture dégagés par Patrice Pavis (Discursif, Narratif, Actantiel, Idéologique et Inconscient), et le système de la mise en scène en rapport avec le studio d’enregistrement. La notion d’ « effet romanesque » sera ainsi le résultat d’une hantise de la forme romanesque produite par la lecture.La troisième partie étudie la prose poétique du théâtre radiophonique et les structures inconscientes et idéologiques, en s’appuyant sur l’importance du discours oral qui dévoile l’ambiguïté entre la forme (le théâtre radiophonique) et l’attitude de l’individu et du groupe, marquée par l’incapacité de transmettre une perception cohérente du monde à cause de leurs préjugés. / Michel Butor’s work is different from the others by its crossing genres which it shows the limits of. Referring to the generic classification inherited from the nineteenth century, literary criticism often divides the work in poems, novels, and unclassifiable texts, while maintaining the idea that he had neglected the novelistic form after 1960. Still, the choice of the work that includes several forms of a hybrid text will now determine the genre.The first part deals with the mutation of the literary forms in the work of Michel Butor. We will examine the question of the choice of novelistic form by the author. Generic hybridization will be Butor’s favorite means of artistic expression, because the search of new aspects of Butor’s poetics reveals that it is corrupted by dramatic metaphor. So, we will see the interaction between the novel and radio drama through the reading of Mobile: study for a representation of the United States, Airline Network and Niagara.The second part is about the drama and shows radiophonic aspects of the postnovelistic work through different levels of reading set up by Patrice Pavis (Discursive, Narrative, Actantial, Ideological and Unconscious), and the production system in relation with the recording studio. The notion of “novelistic effect” will therefore be the result of an obsession of novelistic form produced by reading.The third part analyses poetic prose of radio drama and the unconscious and ideological structures of the work, based on the importance of oral discourse which reveals the ambiguity between the form (radio drama) and the individual attitude and the group, marked by the inability to pass on a coherent perception of the world because of their prejudices.
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Pensamiento poético y poética inmanente: la expresión de lo indecible en la poesía de la modernidad

Méndez Franco, Luis Fernando 04 1900 (has links)
Même pendant l’époque moderne, qui se définit elle-même en opposition à une organisation reli-gieuse de l’univers, la poésie n’a pas cessé de s’identifier, de manière complexe, avec le problème de la transcendance. Nous dirons, dans un premier temps, que c’est bien de cela qui témoigne la situation toujours exceptionnelle de la poésie à l’intérieur de la pensée moderne, qui la caractérise comme une expérience limite, inassimilable à sa propre conception séculaire de l’histoire, du lan-gage et de la littérature, mais indispensable pour la délimiter. La pensée poétique de la modernité, qui insistera sur une interprétation immanente du processus de création en stricte corrélation avec son propre idéal d’autonomie, ne sera pas en mesure d’éviter l’institution du poème comme un espace privilégié et illégitime de réflexion autour de tout ce qui précède ou dépasse les contours de sa figure, les limites de sa raison. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que l’approche moderne au phénomène poétique témoigne d’une prolifération de figures autour de l’indicible, dont la plus décisive sera peut-être celle du poème. Le recours systématique à ce genre de figures relève d’un processus laborieux d’assimilation de la transcendance aux structures de la pensée poétique de la modernité. Ce processus récupère, de manière explicite ou implicite, toute une série des procédés spéculatifs et rhétoriques visant un rapprochement négatif à la divinité absolument transcendante connu, dans la longue durée de l’histoire, sous le nom d’apophase ou via negationis. Ce travail de thèse a pour objectif d’examiner de près la situation et la signification du poème, figure de l’indi-cible, au sein de la pensée moderne, les types des liens qui établit avec la question de la transcen-dance, ainsi que la spécificité de son inscription, qu’on appellera ici « l’expression de l’indici- ble ». Afin de mieux saisir la spécificité de cette inscription, il est capital de revoir la manière dont l’écriture poétique interprète l’héritage apophatique chiffrée dans la figure du poème. A travers la lecture d’un corpus moderne de poésie latino-américaine et arabe, ce travail de recherche propose que le poème, dont l’écriture réclame un corps et une présence pour ce qui est absent, se refusant à séparer l’expression de son objet indicible, résiste à l’assimilation négative de la transcendance à l’intérieur de la pensée moderne. / Throughout modernity, which defines itself in opposition to a religious ordering of the universe, poetry hasn’t ceased to rise questions intricately related to the problem of transcendence. This can be recognized in the exceptional situation of poetry within modern thought, which characterizes it as a limit-experience, necessary to outline its secular conception of history, literature, and language, but not easily assimilated to it. Modernity, while emphasizing the immanent character of both po-etry and the creation process in accordance with its own alleged ideal of autonomy, codifies the poem as a privileged and illegitimate space of reflection about everything that predates or exceeds the margins of its figure, the limits of its reason. In this context, it is not surprising that the modern approach to poetry witnessed a proliferation of figures of unsayability, at the forefront of which is the poem itself, suggesting a laborious assimilation process of transcendence into the conceptual scaffolding of modernity’s poetic thought. Such a process reenacts, implicitly or explicitly, a neg-ative approximation to the absolutely transcendent God known, in the long term of history, as apophasis or via negationis. This thesis aims to examine the situation of the poem as a figure of the unsayable within modern thought, its relationship with the question of transcendence, as well as the specific modes of inscription of the latter, which I call “the expression of the unsayable”. To gain better grasp of this specificity, it is crucial to understand the way in which poetic writing deals with the apophatic heritage of the poem. Through a close reading of a corpus of Latin American and Arabic modern poetry, I will argue that the poem, whose writing claims for a body and a presence for what is absent (and thus refuses to detach the expression from its intended unsayable object), resists the negative assimilation of transcendence into modern thought. / Incluso durante la era moderna, que se define a sí misma en oposición a un ordenamiento religioso del universo, la poesía no ha dejado de identificarse, de manera compleja, con el problema de la trascendencia. De esto rinde testimonio, en primer término, la situación siempre excepcional de la poesía al interior del pensamiento moderno, que tiende a caracterizarla como una experiencia lí-mite, inasimilable a su concepción secular de la historia, el lenguaje y la literatura, pero definitoria de ella. El pensamiento poético de la modernidad, que propondrá una interpretación inmanente del proceso creador en concordancia precisa con su propio ideal de autonomía, no puede evitar instituir al poema como un espacio privilegiado e ilegítimo de reflexión en torno a aquello que precede o excede su figura, los límites de su razón. No extraña, en este contexto, que la aproximación mo-derna al fenómeno poético se encuentre frecuentemente mediada por figuras en torno a lo indecible, de las cuales tal vez la más prominente sea la del poema mismo. El recurso a estas figuras sugiere un arduo proceso de asimilación de la trascendencia al pensamiento poético de la modernidad que recupera, de manera explícita o implícita, una serie de procedimientos especulativos y retóricos de aproximación a la divinidad absolutamente trascedente conocidos, en el tiempo largo de la historia, como apófasis o via negationis. La presente tesis tiene como objetivo examinar la situación y la significación del poema, figura de lo indecible, al interior del pensamiento moderno, el tipo de vínculos que establece con la cuestión de la trascendencia y sus formas específicas de inscripción, a las que me refiero como “la expresión de lo indecible”. En el marco de estas preocupaciones, es crucial revisar la manera como la escritura poética confronta su propio legado apofático. A través de la lectura de un corpus de poesía latinoamericana y árabe moderna, en esta tesis argumento que el poema, cuya escritura reclama un cuerpo y una presencia para lo ausente y por lo tanto se rehúsa a separar la expresión de un indecible objeto, resiste la asimilación negativa de la trascendencia al interior del pensamiento moderno.
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Les mauvais genres de la droite pessimisme historique, hybridité générique et surenchère négative chez Paul Morand et Louis-Ferdinand Céline

Martel, Jean-Philippe January 2009 (has links)
Paul Morand et Louis-Ferdinand Céline sont deux écrivains français du 20e siècle associés à la Collaboration, qui ont, sans doute à dessein, prétendu éviter l'idéologie en art. Dans le premier chapitre de chacune des parties de cette thèse (pour ainis dire symétriques : la première dévolue à l'oeuvre de Morand, la seconde à celle de Céline), un examen des thèmes et des motifs mis de l'avant dans leur oeuvre révélera la prégnance, chez eux, d'une vision de l'histoire et de la société centrée autour de valeurs exclusives comme le mépris des discours et de toute forme d'intellectualisme, la nation ou l'"ordre naturel" vision qui correspond par ailleurs à la nostalgie d'une époque révolue : la première moitié du 17e siècle dans le cas de Morand, le Moyen Âge de Rabelais et de Villon dans celui de Céline. Dans le deuxième chapitre, cette nostalgie pour un idéal passé, où l'homme trouverait"naturellement" à s'inscrire dans son milieu, sera envisagée d'un point de vue générique. Car, si l'idéal que Morand et Céline mettent de l'avant peut être rapproché du monde de l'épopée, la lecture qu'ils font de leur époque s'oppose point par point à ce dernier. Confrontés à cette impossible épopée moderne, ils privilégient, dans leur écriture, une grande hybridité générique, répondant de telle sorte, sur le plan formel, aux bouleversements de fond que connaît le 20e siècle. Enfin, dans le troisième chapitre, il sera question du traitement des énoncés à teneur idéologique, dans leur fiction. Morand appuie sur le caractère construit de la représentation historique, et appelle, dans ses textes de fiction, à une plus grande lucidité de la part du lecteur. Ces procédés ont pour principal effet de faire ressortir la fictivité de ses oeuvres et, par conséquent, de mettre en perspective leur portée idéologique. Céline, lui, mobilise, de manière de plus en plus évidente dans son oeuvre, des postures signalant un ordre naturel donné pour extérieur aux discours et contre-discours traditionnels. En misant de la sorte sur sa réputation personnelle, dans l'espace même de la fiction, le romancier procède à un brouillage énonciatif qui invite à dépasser les a priori idéologiques à partir desquels cette réputation est mise à mal. Ainsi, tant Céline que Morand récupèrent des éléments de discours et les organisent poétiquement en travestissant leur sens usuel, au profit d'une idée affranchie de l'idéologie et pourtant appuyée sur elle : la littérature.
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L'influence de Baudelaire sur la poésie chinoise souterraine au temps de la Révolution culturelle

Yang, Yuping 20 October 2011 (has links) (PDF)
Cette étude se situe dans le contexte des échanges culturels franco-chinois au temps de la Révolution culturelle (1966-1976). Nous nous proposons d'étudier le lien entre les œuvres de Baudelaire et la poésie souterraine chinoise écrite à cette époque, dont la valeur est reconnue aujourd'hui'hui par le monde littéraire. Alors que Baudelaire est exclu de la liste de diffusion de la littérature officielle chinoise par la censure, Les Fleurs du Mal sont traduites, lues, admirées et imitées par des jeunes auteurs souterrains. Dans la mesure où l'art devient le meilleur moyen de révolte contre la dictature idéologique, la poésie de Baudelaire participe à l'édification d'un nouveau langage poétique qui revalorise l'existence individuelle en rupture avec la langue de bois, dépositaire de l'expérience collective. C'est dans ce cadre que nous discutons, sur la base d'une analyse textuelle, de l'influence de Baudelaire sur une génération de poètes chinois.
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L'oulipien translateur : la bibliothèque médiévale de Jacques Roubaud

Franceschini, Baptiste 22 February 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse s'intéresse à la manière dont l'Oulipien Jacques Roubaud, tout en réécrivant des textes et des motifs venus du Moyen Âge, exhume aussi des pratiques littéraires de l'époque. En effet, tout au long de son œuvre, l'écrivain n'a de cesse d'avouer son penchant pour les lettres médiévales. Non content de publier, en qualité d'érudit, des essais sur la lyrique des troubadours ou le roman arthurien, il considère aussi les textes et les auteurs du Moyen Âge comme autant de modèles à sa propre posture. Il se reconnaît notamment dans cette conception de la littérature où l'originalité se jauge à l'aune, non pas de la pure nouveauté, mais de la récupération incessante du déjà-dit. L'écriture est toujours réécriture, adaptation et transmission d'œuvres anciennes, en un mot résolument médiéval, elle est toujours "translation". En recomposant la bibliothèque médiéval qu'arpente Jacques Roubaud au gré de ses écrits, ce travail cherche donc à cerner les mécanismes et les enjeux d'une réécriture à la lumière de la poétique médiévale.
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Une Fantasy roubaldienne, ou, Nouvelle exploration ludique des potentialités littéraires : essai ; suivi de La Quête du Vortex (création littéraire)

Rondeau, Élie 04 1900 (has links)
Le Jeu, un phénomène difficile à définir, se manifeste en littérature de différentes manières. Le présent travail en considère deux : l’écriture à contrainte, telle que la pratique l’Oulipo, et l’écriture de l’imaginaire, en particulier les romans de Fantasy française. La première partie de cette étude présente donc, sous forme d’essai, les origines et les visées des deux groupes d’écrivains, mettant en lumière les similitudes pouvant être établies entre eux malgré leurs apparentes différences. Tandis que l’Oulipo cherche des contraintes capables de générer un nombre infini de textes et explore la langue par ce moyen, la Fantasy se veut créatrice de mondes imaginaires en puisant généralement à la source de Tolkien et des jeux de rôle. Il en résulte que le jeu, dans les deux cas, se révèle un puissant moteur de création, que le récit appelle un lecteur-explorateur et qu’il crée une infinité de mondes possibles. Malgré tout, des divergences demeurent quant à leurs critiques, leurs rapports avec le jeu et les domaines extralittéraires, et leurs visées. Considérant ce fait, je propose de combiner les deux styles d’écriture en me servant du cycle des Hortense de Jacques Roubaud (structuré au moyen de la sextine) et des Chroniques des Crépusculaires de Mathieu Gaborit (figure de proue en fantasy « pure »). Ce projet a pour but de combler le fossé restant encore entre les deux groupes. Ainsi, la seconde partie de mon travail constitue une première tentative de réunion des deux techniques d’écriture (à contrainte et de l’imaginaire). Six héros (trois aventuriers et trois mercenaires) partent à la recherche d’un objet magique dérobé à la Reine du Désert et capable de bouleverser l’ordre du monde. Le récit, divisé en six chapitres, rapporte les aventures de ce groupe jusqu’à leur rencontre avec l’ennemi juré de la Reine, un puissant sorcier elfe noir. Chaque chapitre comporte six sections plus petites où sont permutés – selon le mouvement de la sextine – six éléments caractéristiques des jeux de rôles : 1-Une description du MJ (Maître du Jeu) ; 2-Un combat ; 3-Une énigme à résoudre ou un piège à désarmer ; 4-Une discussion entre les joueurs à propos de leurs avatars ; 5-L’acquisition d’un nouvel objet ; 6-Une interaction avec un PNJ (Personnage Non Joueur). Tout au long du texte, des références aux Chroniques des Crépusculaires de Mathieu Gaborit apparaissent, suivant également un ordre sextinien. D’autres allusions, à Tolkien, Queneau, Perec ou Roubaud, agrémentent le roman. / The game, a hard-to-define phenomenon, expresses itself in literature by different means. This study considers two of them: the constrained writing, as the Oulipo uses it, and the writing of imaginary, French Fantasy novels in particular. The first part of this work is an essay presenting the origins and goals of the two groups of writers, and showing their similarities despite their apparent differences. While the Oulipo searches for constraints able to generate an infinite number of texts and explore the language by this mean, Fantasy wants to create imaginary worlds by drawing at Tolkien’s source and roleplaying games. It follows that, in both cases, the game shows itself to be a powerful engine for creation, the story calls for a reader-explorer and this process creates an infinity of possible worlds. Nonetheless, divergences remain about their critics, their relationship with the game and with non-literary domains, and their goals. Considering that fact, I propose to combine the two writing styles by using Jacques Roubaud’s Hortense cycle (structure by the “sextine”) and Mathieu Gaborit’s Chronique des Crépusculaires (which is a leading figure in “pure” fantasy). This project aim to bridge the remaining gap between the two groups. The second part of this work is then a first attempt to reunite the two writing technics (constrained and of imaginary). Six heroes (three adventurers and three mercenaries) are going on a quest, looking for a magical object stolen from the Desert’s Queen and able to disrupt the world order. The story, divide in six chapters, tells the adventures of this group from the start to their final battle with the Queen’s sworn enemy, a powerful dark elf sorcerer. Each chapter is composed of six smaller sections where six roleplaying distinctive elements are permutated in a “sextine-like” movement: 1-A DM’s description; 2-A battle; 3-A puzzle to resolve or a trap to disarm; 4-A discussion between the players over their avatar; 5-The gain of a new item; 6-An interaction with a NPC (Non-Player Character). Throughout the story, references to Mathieu Gaborit’ Chronique des Crépusculaires appear, following the “sextine” order. Other references, to Tolkien, Queneau, Perec or Roubaud adorned the novel.
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La poétique de la douleur : images de la souffrance dans la poésie grecque archaïque et classique / The Poetics of Pain : images of Suffering in Archaic and Classical Greek Poetry

Allen-Hornblower, Emily 09 June 2010 (has links)
Ce travail propose une étude de la poétique de la douleur, tant physique et morale, dans certaines œuvres choisies de la poésie grecque archaïque et classique. Il démontre comment la douleur remplit une fonction essentielle dans les œuvres étudiées, en tant que moteur de l’action et mode de caractérisation des personnages, ainsi que par les liens qu’elle établit avec les thèmes centraux plus larges. L’étude de la poétique à proprement parler permet par ailleurs d’examiner en arrière-plan la question historico-culturelle de la valeur éthique et sociale de la douleur. Trois œuvres servent de cas d’étude: l’Iliade d’Homère (le livre V en particulier), l’Orestie d’Eschyle (principalement l’Agamemnon), et le Philoctète de Sophocle. Le premier chapitre traite de la douleur divine dans l’Iliade, en contraste avec celle des simples mortels. Le deuxième chapitre propose de réexaminer la question de la douleur et du chagrin de la perte dans l’Orestie d’Eschyle, en portant une attention particulière à la nature perverse de la souffrance maternelle de Clytemnestre. Le troisième et dernier chapitre examine la représentation de la douleur dans le Philoctète de Sophocle, et le caractère ambigu de la souffrance du héros, en analysant comment celle-ci sert à la fois de menace et de catalyseur de l’humanité de la victime souffrante elle-même et de ses témoins. / The present study offers an exploration of selected representations of physical and moral pain in archaic and classical Greek poetry, with a focus on the poetics. The analysis centers on the extent to which depictions of pain fulfill a central role in the works selected, as motor of the plot, instrumental mode of characterization, and link to key overarching themes. In the course of the examination of its poetic function, the cultural-historical question of pain’s ethical and social value emerges as a dominant background axis of investigation. Three works serve as case studies: the Homeric Iliad (book V in particular), Aeschylus’ Oresteia (mainly the Agamemnon), and Sophocles’ Philoctetes. The first chapter deals with the portrayal of divine pain in the Iliad, by contrasting it with that of mortals. The second chapter seeks to offer a better understanding of the portrayals of pain and loss in Aeschylus’ Oresteia, with particular focus on the perverse nature of Clytemnestra’s maternal suffering. The third and final chapter turns to the representation of pain in Sophocles’ Philoctetes and the ambivalence of the eponymous hero’s suffering, analyzing how it serves both as a threat and a catalyst to the humanity of the sufferer himself and that of his witnesses.
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Le concert. Approche picturale et questions de poétique / A pictorial approach to and a poetics of the concert

Barbedette, Sarah 21 June 2011 (has links)
Généralement considéré à l’aune de significations historiques, pour le rôle qu’il joue dans l’économie sociale et l’éclairage qu’il permet de porter sur la production musicale, le concert est aussi, plus rarement, envisagé selon le rapport qu’il entretient naturellement avec le monde du spectacle et l’univers religieux. Mais la question de son ontologie reste suspendue. Cherchant à saisir ce qui le constitue dans sa radicalité, nous élaborons dans ces pages une réflexion en deux temps. Le premier est consacré à un tableau, Le Concert, peint par Nicolas de Staël en 1955 après qu’il a assisté à deux concerts du Domaine musical. Le second propose de penser une poétique du concert, c’est-à-dire de s’intéresser au faire. De l’un à l’autre apparaît puis s’affirme la trace d’une discontinuité foncière, constitutive du concert. Ce que le tableau donne à voir, à la jointure des préoccupations anciennes du peintre et d’un événement musical, c’est une essence fragmentaire laissée nue. Nous saisissant de cette matière, nous nous interrogeons sur le rapport du concert à l’œuvre : qu’est le concert en regard de l’œuvre musicale, du morceau de musique, de l’opéra ? La question de l’unité et celle du sens s’imposent en contrepoint, constituant progressivement un dialogue avec l’univers du livre, depuis les origines didactiques du concert jusqu’à la désignation d’un geste poétique qui le fonde. Cette profonde intimité avec la poésie nous mène à l’orée d’une pensée politique de l’événement : fabriqué et fabriquant, le concert n’accède à la cohérence que dans un virtuose tissage de rapports. / Considered for the most part according to its historical significance, both for its role in the social economy and for the light it sheds on musical production, the concert is only rarely studied in terms of the theatrical and religious worlds to which it is, by its very nature, related. The question of its ontology, however, remains deferred. In an effort to understand what constitutes the concert’s radicality, a two-pronged approach has been developed here. The first is applied to Nicolas de Stael’s The Concert (1955), which he painted after having attended two Domaine musical concerts. The second attempts to elaborate a poetics of the concert, that is, to explore its doing. The trace of a fundamental discontinuity that is vital to the concert appears as we move from one to the other, faintly at first, and then more clearly. What this painting shows us, at the intersection of the old preoccupations of the painter and of a musical event, is a fragmentary essence laid bare. Using this subject as the basis of our study, we examine the relations between the concert and the work itself: how is the concert related to the musical opus, the musical piece, the opera ? In counterpoint, the questions of meaning and unity are crucial here, gradually opening a dialogue with the world of the book, from the didactic origins of the concert to the defining of the poetic gesture on which it is based. This deep intimacy with poetry leads us to a political approach to the event : fabricated and fabricating, the concert can only attain its coherence through the virtuous interweaving of connections.
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L'oulipien translateur : la bibliothèque médiévale de Jacques Roubaud

Franceschini, Baptiste 02 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'université Michel de Montaigne Bordeaux 3, sous la co-direction de Danièle James-Raoul. / Cette thèse s’intéresse à la manière dont l’oulipien Jacques Roubaud, tout en réécrivant des textes et des motifs venus du Moyen Âge, exhume aussi des pratiques littéraires de l’époque. En effet, tout au long de son œuvre, l’écrivain n’a de cesse d’avouer son penchant pour les lettres médiévales. Non content de publier, en qualité d’érudit, des essais sur la lyrique des troubadours ou le roman arthurien, il considère aussi les textes et les auteurs du Moyen Âge comme autant de modèles à sa propre posture. Il se reconnaît notamment dans cette conception de la littérature où l’originalité se jauge à l’aune, non pas de la pure nouveauté, mais de la récupération incessante du déjà-dit. L’écriture est toujours réécriture, adaptation et transmission d’œuvres anciennes, en un mot résolument médiéval, elle est toujours « translation ». En recomposant la bibliothèque médiévale qu’arpente Jacques Roubaud au gré de ses écrits, ce travail cherche donc à cerner les mécanismes et les enjeux d’une réécriture à la lumière de la poétique médiévale. / This thesis examines how Jacques Roubaud, while rewriting texts and motifs from Middle Ages, also recaptures an ancient practice of literature. Indeed, throughout his work, Jacques Roubaud acknowledges medieval literature as an inspirational field. Not only does he publish, as a true scholar, several essays about troubadours and Arthurian romances, but also considers texts and writers of Middle Ages as examples to be followed for his own material. He seems to recognise himself in the medieval conception of literature, in which originality is not a matter of newness but consists in dealing with what has already been told. Writing is always about rewriting, adapting and passing old tales on, in a medieval word, writing is about “translatio”. By reconstructing the old library that Jacques Roubaud paces, this study therefore analyses the numerous mechanisms of rewriting in the light of medieval poetic.

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