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The Mako language : vitality, Grammar and Classification / La langue Mako : vitalité, grammaire et classification

Rosés Labrada, Jorge Emilio 15 April 2015 (has links)
Ce projet vise la documentation et la description du mako, une langue autochtone parlée par environ 1200 personnes dans l’Amazonie vénézuélienne et pour laquelle le seul matériel accessible à date se limite à 38 mots. L’objectif principal est de créer une collection de textes ethnographiques annotés et, à long terme, une grammaire de la langue qui puisse servir comme point de départ pour des activités d’appui au maintien de la langue dans la communauté et pour avancer la recherche linguistique. Un objectif secondaire est d’établir le degré de vitalité de la langue telle que parlée chez les différentes communautés mako. Cette recherche mènera à une description des différents aspects de la grammaire de la langue, par exemple sa phonologie, sa morphologie et sa syntaxe. En plus de contribuer à l’étude et description des autres membres de la famille linguistique sáliba et à la reconstruction de leur proto-langue commune, les données du mako contribueront aussi à des discussions sur comment le langage fonctionne et seront donc un apport précieux pour la théorie linguistique. Cette recherche fera avancer la théorie de la documentation des langues et pourra donc faciliter les efforts de documentation et maintien des langues d’autres communautés indigènes. Le projet constitue une application du modèle de travail de terrain Community-Based Language Research. / This dissertation focuses on the documentation and description of Mako, an indigenous language spoken in the Venezuelan Amazon by about 1000 people and for which the only available published material at the start of the project were 38 words. The main goals of the project were to create a collection of annotated ethnographic texts and a grammar that could serve as a starting point for both language maintenance in the community and for further linguistic research. Additionally, the project sought to assess the language’s vitality in the communities where it is spoken and to understand the relationship of Mako to the two other extant Sáliban languages, namely Piaroa and Sáliba.This research has thus led to an assessment of language vitality in the Mako communities of the Ventuari River, a comprehensive description of the Mako language—heretofore undescribed—, and an evaluation of the genetic relationship between the three Sáliban languages. The description of the language covers a wide range of topics in areas such as phonetics and phonology, nominal and verbal morphology, and syntax of both simple and complex sentences. Discourse-level morphology and discourse-organization strategies are also covered. Aside from facilitating the study of other members of the Sáliban family and reconstruction of the common ancestral language, the description of Mako also contributes to the typology of Amazonian languages and to our understanding of the pre-history of this area of the Orinoco basin. The products of this project also have the potential to be mobilized in language literacy efforts in the Mako communities.
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Genèse et système des marqueurs TMA en créole mauricien et en créole haïtien / Genesis and system of TMA markers in Mauritian Creole and Haitian Creole

Fon Sing, Guillaume 30 November 2010 (has links)
Cette thèse porte sur les marqueurs de temps, de mode et d’aspect [TMA] dans deux créoles français : le mauricien et le haïtien. Deux objectifs sont visés : 1] apporter des arguments pour soutenir l’idée du caractère non exceptionnel des langues créoles et 2] mettre en lumière les différences constrastives du marquage TMA entre les systèmes verbaux des deux créoles. Premièrement, nous remettons en question le concept de « Creole Specific Reanalysis » [Detges 2000] en discutant de l’opposition entre deux mécanismes importants du changement linguistique que sont la grammaticalisation et la réanalyse et nous menons une étude diachronique sur les marqueurs TMA en créole mauricien à partir d’un corpus de textes anciens. Par son exploitation systématique, ce travail permet d’arriver à une description de l’émergence et du développement du système verbal TMA en mauricien. Deuxièmement, nous faisons une étude comparative synchronique des systèmes des marqueurs TMA du mauricien et du haïtien en nous appuyant sur un cadre théorique général de la temporalité et à partir de données contemporaines, issues entre autres d’une enquête suivant le questionnaire de Dahl [1985]. Nous présentons les éléments communs et ceux qui différencient les marqueurs TMA des deux créoles en raison de leurs fonctions communicatives et de leurs sémantismes dans leurs emplois et usages respectifs. / This study concerns the tense, mood and aspect [TMA] markers in two French Creoles: Mauritian and Haitian. The objectives of this doctoral thesis are twofold : 1] provide arguments to support the idea that Creole languages are non-exceptional and 2] highlight the contrastive differences of TMA marking between the verbal systems of the two creoles. First, we question the concept of "Creole Specific Reanalysis" [Detges 2000] by discussing the opposition between two important mechanisms in language change : grammaticalization and reanalysis, and we conduct a diachronical study on TMA markers in Mauritian Creole based on a corpus of old texts. Through its systematic exploitation, this work describes the emergence and the development of the TMA verbal system in this Creole. Secondly, a comparative analysis of the synchronic systems of TMA markers in Mauritian and Haitian is done, based on a general theoretical framework on Temporality and on contemporary data, resulting inter alia from a survey using Dahl’s [1985] questionnaire. The study presents the common elements and those that differentiate the TMA markers in the two Creoles because of their semantics and the communicative functions they fulfill.
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La narration et ses structures en égyptien de tradition :approche philologique et narratologique des textes royaux de la XXVe dynastie

Delhove, Arnaud 20 April 2017 (has links)
Ce travail porte sur la question de la verbalisation du récit dans sa structure formelle, par une approche philologique et narratologique, dans les textes royaux de la XXVe dynastie (dynastie couchite – 8e/7e s. avant notre ère), rédigés en égyptien de tradition. L’étude se fonde sur un corpus composé de 11 textes ayant comme caractéristiques d’être couchites, royaux, en égyptien de tradition, comportant des parties narratives, et suffisamment conservés. Parmi ceux-ci, l’on trouve la Stèle de la Victoire de Piânkhy (Caire JE 48862 ;JE 47086-47089) et la Stèle du Songe de Tanoutamon (Caire JE 48863). En outre, un corpus secondaire de 9 textes a été constitué dans une perspective synchronique et diachronique, avec par exemple les Annales d’Osorkon, ou encore les Annales de l’an 1-2 d’Irike-Amannote (Kawa IX), souverain de Couch postérieur à la XXVe dynastie. Pour répondre à la question de la structure formelle du récit, nous procédons en deux temps :d’abord par une étude des marqueurs narratifs (comme les auxiliaires séquentiels) ;puis par celle des structures et macrostructures du texte, en lien avec les séquences narratives ;enfin, par l’examen de facteurs influençant la verbalisation du récit. Dans la première partie, nous précisons dans une série de chapitres les formes et emplois des marqueurs narratifs (auxiliaires séquentiels, śpr pw ỉr.n⸗f, infinitifs narratifs, śḏm.ỉn⸗f, particules, dates, etc.). Pour chacun de ces marqueurs, nous faisons d’abord le point sur leurs formes et emplois en égyptien classique, néo-égyptien et égyptien de tradition, d’après les grandes synthèses grammaticales, avant de procéder à un examen systématique de leurs occurrences dans notre double corpus. En outre, précédant cette analyse, nous traitons de la situation linguistique à la XXVe dynastie (notamment la diglossie), et des caractéristiques de l’égyptien de tradition. Nous examinons également pour notre corpus principal la question de l’opposition des formes śḏm⸗f et śḏm.n⸗f. La seconde partie, qui s’appuie sur les marqueurs étudiés dans la première, traite des différents niveaux dans la structure générale du texte et du récit. Nous envisageons donc là les niveaux supérieurs à la proposition. Après des éléments théoriques sur la narration et sur la mise en récit de l’histoire, nous étudions le niveau séquentiel dans les récits du corpus, et mettons en évidence les structures épisodiques que l’on peut y trouver. Ensuite, nous examinons les éléments non-narratifs, descriptifs et dialogaux, et la façon dont ils intègrent ou sont intégrés dans les parties narratives. En nous appuyant sur les données de ces deux chapitres, nous envisageons alors les structures d’ordre supérieur à la séquence, pour remonter jusqu’au texte dans son ensemble. Enfin, pour montrer le lien entre la première et la deuxième partie, nous présentons la façon dont les marqueurs narratifs se spécialisent dans certains rôles dans la narration et la structuration du récit, et comment ils se hiérarchisent. Ce travail apporte donc une série de données sur la langue littéraire de la XXVe dynastie et ses caractéristiques, ainsi que sur la façon dont les rédacteurs recourent aux moyens linguistiques de l’égyptien de tradition pour organiser formellement leurs textes et transmettre, via le récit, l’histoire qu’ils voulaient communiquer. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Étude comparative du kituba et des langues d’influence

N'Douli, Guy 20 December 2016 (has links) (PDF)
Cette recherche a pour but de retracer le parcours du kituba en partant des faits linguistiques actuels jusqu’à ses origines précoloniales. Le kituba étant une langue sans écriture, nous avons procédé à la comparaison systématique des données synchroniques récoltées par nos soins durant nos multiples séjours de terrain à Brazzaville, à Pointe-Noire et à Nzassi (dernier village du Congo sur la route de Pointe-Noire vers le Cabinda). L’usage des données issues du proto-bantu comparées aux langues locales et au kituba a permis aussi bien d’ajouter la dimension diachronique à cette étude, que de créer un réel contraste qui a favorisé la mise en exergue de l’héritage koongo. Les langues comme le cilinji, le ciwoyo, le civili, le cisuundi, le cilaadi, le kisuundi de Kimongo, le kidoondo, le kikaamba, le kibeembe, le kihangala, le kimanyanga, le kiyoombi, le yoombe, le kitandu ou le kikuñi ;bref un nombre important de langues koongo ainsi que le lingala, le kukuya, le kitende, le nsong et les langues européennes comme le français, le portugais et l’anglais figurent parmi les pourvoyeuses. De la phonologie à la syntaxe en passant par la morphologie et la morphosyntaxe, les analyses ont révélé une profonde restructuration du kituba par rapport aux langues sources. Les grandes restructurations apparaissent surtout dans la production des démonstratifs, des possessifs, des TAM (Temps, mode et aspect) et dans les constructions morphosyntaxiques évoquant le passif, le relatif ou la négation. L’impact interdisciplinaire s’observe par la complémentarité entre la linguistique et l’histoire des peuples du Bassin du Congo. Ainsi, des traces linguistiques sont confirmées par les faits historiques relatant les différents contacts entre les populations en présence dans la zone et leurs voisins proches ou lointains. Les populations lingalaphones ont de toute évidence été des intermédiaires entre les locuteurs du fiote (ancêtre du kituba) et les populations swahiliphones et lubaphones (Est de l’Afrique). Les échanges commerciaux entre les locuteurs du lingala et ceux parlant swahili ont permis la transmission de quelques éléments linguistiques au kituba. Beaucoup de ces événements se sont produits à une période où les populations de la zone vivaient dans des conditions traumatisantes en subissant les rafles des négriers à l’affût des mains valides pour la mise en valeur de l’Amérique. À cela, on peut ajouter la colonisation, à la faveur de la Conférence de Berlin de 1885 avec tout son lot de violences, de privations et des actes de brutalité contre ce même peuple. L’entreprise coloniale a prospéré grâce à la main d’œuvre gratuite s’appuyant sur le système des travaux forcés. Dès lors, d’importants faits, aussi bien socio-historiques que linguistiques découverts peuvent être versés dans le lot des arguments qui plaident en faveur du caractère créole du kituba. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Pronominal Politics: (Un)Gendering Narrative and Framing Ambiguity in Chinese Literature, 1917-1937

Jortay, Coraline 25 June 2020 (has links) (PDF)
The introduction of gendered third person pronouns in written Chinese in the late 1910s has been hailed as one of the seismic linguistic shifts of May Fourth (1919), a period which was rife with debates on the position of women and men in Chinese society. While research on the topic has mainly framed this event as being about linguistic progress and about “her,” little attention has been paid to the specific ways in which the new pronouns were vocally opposed, quietly subverted, or leveraged by writers of the period and how this affected gender representation in literary texts, especially at a time when literature was deemed the foremost tool for the unification of the language and the education of the people.Rather than focusing on “the invention” of a third person feminine as customary of existing scholarship, my dissertation aims to retrieve the diversity of literary uses of linguistic gender that often went hand in hand with political goals. As the introduction of a new feminine pronoun ushered in the formerly gender-inclusive third-person pronoun being rewritten as masculine, I scrutinize the works of four writers representative of both early adopters and outspoken opponents of the new pronouns: Liu Dabai 劉大白 (1880-1932), Ling Shuhua 凌叔華 (1900-1990), Zhao Yuanren 趙元任 (1892-1982), and Xiao Hong 蕭紅 (1911-1942). Together, they exemplify different generations of writers working with a variety of genres (prose, poetry, drama, translation) and a variety of linguistic and social movements. This corpus allows to uncover not only how each of them plays with linguistic and gendered norms prevalent at the time (through homophony, creation of characters, deictic shifts, etc.), but also how genre itself impacted pronominal manipulations. These debates are contextualised against an historicization of “pronouns” as a linguistic category which came to be understood as open-ended and “lacking” gender over the course of the nineteenth century. This dissertation probes how these views paved the way for a wide variety of gendered pronouns being quickly incorporated after 1917 when the stakes moved from a specialty issue of interest to literary translators and linguists to one that involved institutionalizing the language and gender equality in general.Beyond its contribution to the field of Republican Chinese literature, this dissertation shows how relevant Chinese literary “pronominal politics” from 1917-1937 are to contemporary debates on inclusive writing and helps (re)place sinophone literature on the map of contemporary theoretical developments in pronoun studies, historical and comparative linguistics, translation studies, and feminist literary studies, where Anglo-European canonical works tend to remain overwhelmingly the focus of inquiry. / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Enigmatic *-nt-Stems : an investigation of the secondary -t- of the Greek neuter nouns in *-men- and *-r/n-

Stringer, Stephanie 09 1900 (has links)
No description available.
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Étude comparative des langues makaa-njem (bantu A80) : Phonologie, morphologie, lexique : Vers une reconstruction du proto-A80 / Comparative study of makaa-njem languages (bantu A80) : Phonology, morphology, lexicon : Toward a reconstruction of the proto-A80

Cheucle, Marion 22 September 2014 (has links)
La présente thèse propose une étude comparative des langues bantu A80 (aussi appelées « makaa-njem »). Celle-ci répond à un double objectif : proposer une synthèse des connaissances linguistiques (et des disciplines connexes) sur les langues du groupe A80, en apportant des données et analyses nouvelles pour le bekwel du Gabon, d’une part et présenter les résultats d’une étude comparative sur deux niveaux – synchronique et diachronique – d’autre part. La comparaison prend en compte huit langues A80 : le shiwa, le kwasio, le bekol, le makaa, le konzime, le njem, le bekwel et le mpiemo. Cette étude comparative adopte en premier lieu une perspective synchronique (correspondances « horizontales ») pour ensuite aborder les données sous un angle diachronique (correspondances « verticales », reconstructions et réflexes). Elle porte sur la phonologie et plus marginalement sur la morphologie nominale et verbale. L’étude se base également sur un lexique de 1029 cognats établis à partir de données de premières mains pour le bekwel et de données issues de la littérature spécialisée pour les autres langues. Les données ont été traitées à l’aide des outils du site du projet RefLex. La première partie de la thèse constitue une synthèse globale des connaissances sur les langues A80 et sur le bekwel en particulier. La deuxième partie présente le corpus (modalités de constitution, puis nature, provenance et traitement des données) et une série d’esquisses phonologiques (et morphologiques) synthétiques pour les huit langues élaborées sur la base des données collectées et/ou rassemblées. La troisième et dernière partie présente les résultats de l’étude comparative. Celle-ci met en lumière les processus morphologiques et phonologiques qui ont façonné les langues du groupe makaa-njem au cours de leur évolution. Au niveau morphologique, on relève une simplification du système des classes nominales (due à l’intégration de plusieurs anciens préfixes aux bases démultipliant le nombre de préfixe zéro), de nombreux cas de reclassement, le rôle d’anciens préfixes nasals dans le dévoisement des occlusives en initiale de base nominale ainsi que l’émergence de mi-voisées en bekwel. Au niveau de la phonologie, on observe une tendance au monosyllabisme plus ou moins avancé selon les langues. Celle-ci s’explique par l’étude diachronique qui met en évidence que les langues A80 ont souvent subi la chute de la voyelle finale (V2) ou parfois même de la syllabe finale. La voyelle initialement en V2 est généralement maintenue d’une manière ou d’une autre par des anticipations qui peuvent prendre plusieurs formes : diphtongaisons, séquences V11-V12 (parfois avec dévocalisation de V11), nouveaux timbres par coalescence, etc. Enfin, la conclusion de la thèse récapitule les principaux résultats concernant la morphologie, la phonologie et le lexique, et montre comment ces résultats pourront être utiles pour l’analyse et la description (futures) des langues A80. / This thesis presents a comparative study of the Bantu languages of the A80 group (also known as Makaa-Njem). The goal of the thesis is two-fold: (i) offer a synthesis of the state of knowledge in linguistics (and related disciplines) about the languages of the Bantu A80 group by adding new data and analysis for the Bekwel language of Gabon ; (ii) present the results of a comparative study at the synchronic and diachronic levels. The comparative study includes eight A80 languages: Shiwa, Kwasio, Bekol, Makaa, Konzime, Njem, Bekwel and Mpiemo. The study adopts in the first place a synchronic perspective ("horizontal" correspondences) then approaches the same data from a diachronic point of view ("vertical" correspondences, reconstructions and reflexes), focusing mainly on phonology, and to a lesser extent, on nominal and verbal morphology. It is based on a 1029 cognate lexicon established on the basis of first-hand data for Bekwel and published data for the other languages. Data was processed using the online tools of the RefLex project.The first part of the thesis establishes a general summary of the knowledge on the Bantu A80 languages and on Bekwel in particular. The second part presents the corpus (gathering methods then nature of the data, sources and processing) and a series of concise phonological (and morphological) sketches for all eight languages constituted on the basis of the collected and/or compiled data. The third and final part presents the results of the comparative study. It brings into light the morphological and phonological processes that have shaped the languages of the Makaa-Njem group through their evolution. At the morphological level, it reveals a process of simplification of the noun class system (due to the assimilation of old prefixes into the stems leading to an increase in the number of zero prefixes), numerous cases of re-classification and the role of old nasal prefixes in occlusive devoicing stem initially as well as the mergence of semi-voiced consonants in Bekwel. At the phonological level, a tendency to monosyllabicity can be observed, at a greater or lesser extent depending on the language. This finds an explanation in the diachronic analysis that shows that the languages of the A80 group often were subject to final vowel dropping (V2), in some cases even the whole final syllable. The vowel originally in V2 is generally preserved thanks to anticipations of various types: emergence of diphthongs, V11-V12 sequences (sometimes including devocalization of V11), new vowel quality by fusion, etc. Finally, the conclusion of the thesis summarizes the main results with regards to morphology, phonology and the lexicon, illustrating how these results will be useful for (future) analyses and descriptions of languages of the A80 group.
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Variations de formes dans la langue Mbochi (Bantu C25) / Forms variations in mbochi language (bantu C25)

Kouarata, Guy Noël 10 October 2014 (has links)
Notre étude s’intitule variations de formes dans la langue Mbochi (bantu C25). Elle s’inscrit dans le cadre de la linguistique historique bantu.A travers une analyse dialectométrique, elle identifie et localise les dix parlers mbochi. Elle montre que le mbochi est une langue bantu parlée dans le nord de la République du Congo, dans le département de la Cuvette (dans les districts de Boundji, Ngoko, Tchikapika et Oyo) et celui des Plateaux (dans les districts d’Ongogni, Ollombo, Abala, Alembe). Il compte dix dialectes (Olee, Mbonzi, Tsambitso, Ngilima, Bokwele, Bonyala, Ngae, Obaa, Eboyi et Ondinga). Visant une meilleure compréhension des mécanismes linguistiques qui sous-tendent la diversification linguistique dans le pays mbochi, notre analyse se focalise sur les variations phoniques, morphologiques et lexicales qui s’opèrent d’un dialecte mbochi à un autre. Elle dégage les divergences et les convergences entre les différents parlers. Aussi présente-t-elle une description phonologique et morphologique des parlers mbochi actuels (synchronie). Elle examine les correspondances phonologiques et morphologiques ainsi que les réflexes du proto-bantu en mbochi avant de procéder à la reconstruction des phonèmes et des morphèmes du proto-mbochi, mère hypothétique des parlers actuels.La présente étude divise les parlers mbochi en trois principaux sous-groupes selon leurs convergences phonologiques et morphologiques. Elle montre l’impact de la proximité géographique, du contact des langues dans la diversification de celles-ci. / Our study entitled “variations of forms in Mbochi language (Bantu C25)” is considered as part of the Bantu historical linguistics. It identifies and locates the ten Mbochi dialects through a dialectometric analysis. It shows that Mbochi is a Bantu language spoken in the northern part of Republic of Congo, mainly in the Cuvette (in the districts of Boundji, Ngoko, Tchikapika and Oyo) and Plateau (in the Ongogni districts Ollombo, Abala Alembé) departments. It has ten dialects (Olee, Mbonzi, Tsambitso, Ngilima, Bokwele, Bonyala, Ngae, Obaa, Eboyi and Ondinga).Our analysis targets a better understanding of the underlying language mechanisms of linguistic diversity of Mbochi and is focused on sound, morphological and lexical variations from one dialect to another. It highlights the differences and similarities between these dialects. It also presents a phonological and morphological description of the current Mbochi dialects (synchrony). It examines the phonological and morphological correspondences to the proto-bantu before reconstructing the phonemes and morphemes of proto-Mbochi, the hypothetical source of the current Mbochi dialects.This study divides the Mbochi dialects into three main sub-groups according to their phonological and morphological similarities. It shows both the impact of geographical proximity and that of language contact in the diversification of these dialects.
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The spatial expressions containing French 'travers' and Italian 'traverso': a functional semantic description from diachronic perspective / Expressions spatiales contenant le mot français 'travers' et le mot italien 'traverso': une description fonctionnelle sémantique d'un point de vue diachronique.

Hoelbeek, Thomas 28 April 2014 (has links)
This thesis belongs to the research tradition of Romance historical semantics, and combines diachronic methods with cognitive hypotheses. Analysing complex adpositions in French and Italian, its originality resides in the fact that, both for literal and metaphorical uses, it applies a functional approach to a diachronic problematic, carrying out a corpus analysis.<p>The period covered consists of four hundred years (from the 16th until the end of the 19th Century). The constructions under analysis conform to the pattern [PREP1 (+ article) + travers(o) (+ PREP2)], viz. the French expressions 'à travers (de)', 'au travers (de)', 'en travers (de)', 'de travers' and their Italian formal equivalents 'a traverso/at(t)raverso (a, di, per)', 'al traverso (di)', 'in traverso (di)' and 'di traverso (a)' ('traverso (a)', without PREP1, is included too). These expressions, and especially their prepositional uses, are assumed to be intrinsically dynamic. However, they are no pure prepositions, in that all of them can be used in at least two different syntactic roles. More specifically, some are principally found as a preposition, and secondarily as an adverb; others behave mostly as an adverb, but also as an adjective; finally, certain expressions exhibit all three types of uses.<p>The results can be structured around four axes. Firstly, a complete diachronic-semantic description of all uses is given of this set of hardly explored expressions, in order to contribute to a better comprehension of their semantic structure. The study bears on morphological, syntactic, but most of all semantic aspects of the evolutions observed. Secondly, functional concepts such as Guidance, proposed in synchronic research (in particular by Stosic (2002b; 2007; 2009)), and notions we elaborate on the basis of research on Modern French (cf. Somers 1988; and Plungian 2002), in particular Contrast and Deviation, are put to the test. By adopting a diachronic perspective, we assess to what extent these notions are able to describe the semantics conveyed in the past by the expressions under study. Thirdly, this thesis determines in what measure the expressions analysed were subjected to a grammaticalisation process, and why some of them (in particular 'à travers', and, to a lesser extent, 'a traverso/at(t)raverso (a, di, per)') became significantly more frequent from the 18th Century onwards. We provide elements that point to a more advanced grammaticalisation for certain expressions. Moreover, we determine to what extent the evolutionary trends observed corroborate or, on the contrary, disconfirm various mechanisms considered to be part of the process of grammaticalisation. Finally, a comparison between the evolutions in the two languages under study helps to distinguish between more general and language-specific mechanisms of semantic and grammatical evolution, given that every natural language has a specific way of organising its own modelling of space.<p>The results of this study enrich our knowledge of the phrases studied and their functioning in the past, but also in present-day French and Italian, providing diachronic observations regarding the functional notions put to the test. Further, it contributes to a better understanding of the grammaticalisation mechanisms of complex constructions. Finally, it shows that typologically related languages may evolve differently in their ways of representing space, and in particular in their semantic distribution of various functional concepts within a group of close constructions./Cette thèse s’inscrit dans le domaine de la sémantique historique romane, et combine des méthodes diachroniques avec des hypothèses cognitives. En analysant des adpositions complexes en français et en italien, son originalité réside dans le fait que, à la fois pour des usages littéraux et métaphoriques, elle applique une approche fonctionnelle à une problématique diachronique, en réalisant une analyse de corpus.<p>La période traitée est constituée de quatre cents ans (à partir du XVIe jusqu’à la fin du XIXe siècle). Les constructions analysées sont conformes au modèle [PREP1 (+ article) + travers(o) (+ PREP2)], à savoir les expressions françaises 'à travers (de)', 'au travers (de)', 'en travers (de)', 'de travers' et leurs équivalentes formelles italiennes 'a traverso/at(t)raverso (a, di, per)', 'al traverso (di)', 'in traverso (di)' et 'di traverso (a)' ('traverso (a)', sans PREP1, est aussi incluse). Ces expressions, et surtout leurs usages prépositionnels, sont supposées être intrinsèquement dynamiques. Cependant, elles ne sont pas de pures prépositions, en ce que chacune d’elles peut être utilisée dans au moins deux rôles syntaxiques différentes. Plus précisément, certaines se rencontrent principalement comme préposition, et accessoirement comme adverbe ;d’autres se comportent la plupart du temps comme adverbe, mais aussi comme adjectif ;enfin, certaines expressions présentent les trois types d’usages.<p>Les résultats s’articulent autour de quatre axes. Tout d’abord, une description diachronique et sémantique complète est donnée de tous les usages de l’ensemble de ces expressions qui sont à peine explorées, afin de contribuer à une meilleure compréhension de leur structure sémantique. L’étude porte sur des aspects morphologiques, syntaxiques, mais surtout sémantiques des évolutions observées. Deuxièmement, des concepts fonctionnels tels que celui de Guidage, proposé dans des travaux en synchronie (en particulier par Stosic (2002b; 2007; 2009)), et des notions que nous élaborons sur la base d’analyses du français moderne (cf. Somers 1988; et Plungian 2002), en particulier celles de Contraste et Déviation, sont mises à l’épreuve. En adoptant une perspective diachronique, nous évaluons dans quelle mesure ces notions sont en mesure de décrire la sémantique véhiculée dans le passé par les expressions étudiées. Troisièmement, cette thèse détermine dans quelle mesure les expressions analysées ont été soumises à un processus de grammaticalisation, et pourquoi certaines d’entre elles (en particulier 'à travers' et, dans une moindre mesure, 'a traverso/at(t)raverso (a, di, per)') sont devenues beaucoup plus fréquentes à partir du XVIIIe siècle. Nous fournissons des éléments qui indiquent une grammaticalisation plus avancée de certaines expressions. De plus, nous déterminons dans quelle mesure les tendances évolutives observées corroborent ou, au contraire, infirment différents mécanismes considérés comme faisant partie du processus de grammaticalisation. Enfin, une comparaison entre les évolutions dans les deux langues étudiées permet de distinguer des tendances sémantiques et grammaticales plus générales de ceux qui sont plus spécifiques à une langue, étant donné que chaque langue naturelle a une façon spécifique d’organiser sa représentation de l’espace.<p>En fournissant des observations diachroniques sur les notions fonctionnelles mises à l’épreuve, cette thèse enrichit notre connaissance des constructions étudiées et leur fonctionnement dans le passé, ce qui aide aussi à mieux comprendre leur usage contemporain. De plus, elle contribue à une meilleure compréhension des mécanismes de grammaticalisation des constructions complexes. Enfin, elle montre que des langues typologiquement proches peuvent évoluer différemment dans leurs modes de représentation de l’espace, et en particulier dans la distribution sémantique de différents concepts fonctionnels dans un groupe de constructions proches.<p><p> / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'histoire du mot "fermier" au Québec, du XVIIe au XIXe siècle : le passage du sens de "cultivateur locataire" à celui de "cultivateur propriétaire"

Laflamme, Elisabeth 11 April 2018 (has links)
Bien que ce mémoire traite avant tout de l'histoire du mot fermier au Québec, il ne s'agit pas exclusivement d'une étude sur l'histoire agraire. C'est aussi une démonstration de l'efficacité d'adopter une approche multidisciplinaire pour réaliser des recherches scientifiques. Malgré les difficultés que cette démarche comporte, nous avons choisi de faire l'histoire du mot fermier en combinant les connaissances de la discipline historique et de la discipline linguistique. Nous cherchions à comprendre de quelle façon le mot fermier avait changé de sens au Québec, passant de celui de « cultivateur locataire » à celui de « cultivateur propriétaire ». Pour y arriver, nous avons d'abord étudié la situation vécue par les cultivateurs en France et au Canada, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ensuite, trois hypothèses devaient être vérifiées afin de trouver une réponse à notre question. La première hypothèse proposait que le mot fermier, au sens de « cultivateur propriétaire », ait été, au Québec, un héritage de France. Notre deuxième hypothèse suggérait que ; sens de « cultivateur propriétaire » ait été créé au Québec. Enfin, nous avons analysé la possibilité que le sens de « cultivateur propriétaire » du mot fermier, soit un anglicisme sémantique à la lumière de nos recherches, c'est cette dernière qui s'est avérée la plus plausible. Les résultats exhaustifs qui ont été obtenus grâce à l'approche multidisciplinaire, nous permettent d'affirmer que celle-ci devra prendre de plus en plus de place dans les milieux scientifiques, étant un élément dispensable pour l'avenir de la recherche. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

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