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Romarcord : flânerie dans la cine-città

Vargau, Marina 05 1900 (has links)
L’objet de cette thèse doctorale est d’examiner le rôle que la poïétique cinématographique de Federico Fellini joue dans la constitution de la Rome cinématographique. Ma stratégie est d’identifier et de questionner les éléments constitutifs de cette poïétique, afin de pouvoir discuter de son effet dans le cinéma et la littérature contemporains. La première partie de la thèse est consacrée à l’analyse des éléments constitutifs identifiés - la flânerie, le spectacle et la mémoire - dans la filmographie romaine de Fellini, divisée pour des raisons thématiques et conceptuelles en trois moments : la constellation des attractions (Luci del varietà, Le notti di Cabiria, La dolce vita), la constellation des survivances (Block-notes di un regista, Satyricon, Roma) et la constellation des simulacra (Ginger e Fred, Intervista). Intimement connectés et complémentaires, ces trois éléments permettent de vérifier l’équivalence des qualités de la Rome fellinienne avec celles de la ville réelle. Traversant la filmographie romaine de Fellini, la figure centrale de sa poïétique, qui assure le raccord entre ses éléments et aussi entre les trois hétérotopies de Rome - la ville antique, le Vatican et Cinecittà -, est le flâneur. Complexe et protéiforme, capable d’assumer de nombreux rôles et d’assimiler d’autres figures urbaines, le flâneur s’avère le guide idéal de la Rome fellinienne. La deuxième partie de la thèse sert à déterminer et analyser de quelle manière ces éléments constitutifs de la poïétique cinématographique de Fellini sont questionnés et réinventés par d’autres cinéastes et écrivains dans leurs œuvres portant sur la ville de Rome. Dans la nouvelle constellation, constituée par les films The Belly of an Architect (1987) de Peter Greenaway et Gente di Roma (2003) d’Ettore Scola, l’épisode In Vespa du film Caro diario (1993) de Nanni Moretti et le roman I fannulloni (1991) de Marco Lodoli, j’explore l’effet provoqué par la Rome fellinienne et aussi examine la rencontre entre ces diverses visions artistiques de la ville. Les résultats obtenus servent à soutenir mon hypothèse que Fellini est le Poète par excellence de la Rome cinématographique et que la rencontre entre le Poète, la Ville et le Cinéma est un facteur décisif qui fait de Rome la capitale cinématographique du XXe siècle. / The purpose of this doctoral thesis is to examine the role that the Federico Fellini’s cinematic poetics plays in the constitution of the cinematic Rome. My strategy is to identify and to question the main components of this poetics, in order to be able to discuss its effect in contemporary film and literature. The first part of the thesis is dedicated to the analysis of the components identified – the flânerie, the spectacle and the memory- in the Fellini’s Roman films, divided for thematic and conceptual reasons in three moments: the constellation of attractions (Luci del varietà, Le notti di Cabiria, La dolce vita), the constellation of survivals (Block-notes di un regista, Satyricon,Roma) and the constellation of simulacra (Ginger e Fred, Intervista). Intimately connected and complementary, those three components are used to prove that the qualities of Fellini’s Rome are equivalent to those of the real city. Crossing the Fellini’s Roman films, the central figure of his poetics is the flâneur, which ensures the connection between its components and also between the heterotopias of Rome – the ancient city, the Vatican and Cinecittà -. Complex and protean, capable of assuming various roles and of assimilating other urban figures, the flâneur proves the ideal guide to Fellini’s Rome. The second part of the thesis serves to determine and to analyse how these three components of Fellini’s cinematic poetics are questioned and reinvented by other artists in their works on the city of Rome. In the new constellation, constituted by films The Belly of the Architect (1987) by Peter Greenaway and Gente di Roma (2003) by Ettore Scola, the episode «InVespa» of the film Caro diario (1993) by Nanni Moretti and the novel I fannulloni (1991) by Marco Lodoli, I explore the effect provoked by Fellini’s Rome and also examine the encounter between these various artistic visions of the city. The results obtained are used to support my hypothesis that Fellini is the Poet by excellence of Rome in cinema and that the encounter between the Poet, the City and the Cinema contributed in a decisive way to make Rome the cinematic capital of the 20th century.
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Discursivités de l'islamisme dans les littératures francophones des pays à majorité musulmane

Nini, Karim Zakaria 08 1900 (has links)
Le XXIème siècle n’en est qu’à ces débuts et déjà nous pouvons apercevoir de quoi seront faits les conflits de demain. Aux Etats-Unis, au Canada ou en Europe, les débats sont de plus en plus insistants sur les questions de l’identité et la nécessité de se définir par rapport à « l’Autre ». La nécessité de se définir, mais aussi de plus en plus le besoin de protéger « qui on est » face à un monde où tout change. Dans cette thèse, je propose de lire quelques uns des écrivains les plus engagés de leur époque au sein de la francophonie. Chahdortt Djavann, Amin Maalouf, Boualem Sansal, Atiq Rahimi sont tous les quatre originaires de pays à majorité musulmane. Leur littérature est incontestablement une fenêtre ouverte sur leurs cultures et les imaginaires de leurs régions. Mais leur littérature est aussi un matériau important pour le monde académique afin de mieux comprendre l’époque que nous vivons. Souhaiterais-je ainsi à l’aide de ce corpus mieux appréhender une question qui est au centre de l’actualité depuis bientôt vingt ans : celle de l’islamisme. De quoi s’agit-il ? Une culture ? Une religion ? Et surtout quels sont les rapports que le texte littéraire entretient avec ce phénomène ? Poser les bonnes questions et y répondre de la façon la plus objective possible constituent certainement le premier pas vers une meilleure compréhension mutuelle entre deux régions qui doivent nécessairement coexister en harmonie : L’Orient et l’Occident. / The twenty-first century is only just beginning and we can already see what the future conflicts will be like. In the United States, Canada or Europe, debates are more and more insistent on the questions of identity and the need to define itself in relation to the "Other". The need to define itself, but also more and more the need to protect "who we are" in the face of a world where everything is changing. In this thesis, I propose to read some of the most committed writers of their time within the Francophonie. Chahdortt Djavann, Amin Maalouf, Boualem Sansal and Atiq Rahimi are all from predominantly Muslim countries. Their literature is unquestionably an opened window on the cultures of their regions. But their literature is also an important material for the academic world for a better understanding of the times we live. I would like to use this corpus to understand an issue that has been at the center of the news for almost twenty years: Islamism. What is it about ? A culture ? A religion ? And in particular, what are the relations that the literary text has with this phenomenon? Asking the right questions and answering them in the most objective way is certainly the first step towards a better mutual understanding between two regions that must necessarily coexist in harmony: East and West.
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L'arc et l'archer grecs archaïques: Recherches comparatives et perspectives de reconstruction linguistique et culturelle indo-européenne

Andrianne, Gilles 16 February 2017 (has links) (PDF)
L’exploration de l’arc et des archers au travers de la littérature grecque archaïque fait ressortir que leurs thèmes et valeurs relèvent plus de l’arc même que de leurs porteurs. Des thèmes récurrents qu’il véhicule peuvent en effet s’appliquer à diverses figures mythologiques. Les thématiques abordées sont :a. L’efficacité meurtrière (principalement à la guerre) :contrairement aux conceptions usuelles, l’arc est considéré comme efficace et n’est pas contraire aux valeurs de la guerre que décrit Homère. Teucros, face à Pâris-Alexandre et Pandare, fait office d’archer excellent et efficace. La dichotomie est à trouver entre le camp achéen, qui présente un idéal d’archer conforme à la morale guerrière, et le camp troyen, dévalorisé.b. Poison, maladie et mort :les archers Apollon, Ulysse, Héraclès, Philoctète montrent un lien certain avec l’empoisonnement des flèches et la maladie. Le terme pikrós, adjectif ordinairement compris comme « amer, acéré », aurait le sens de « empoisonné », sur base de l’IE *peik̑- redéfini en « enduire d’une substance ». En outre, l’if (lat. taxus), matériaux privilégié de fabrication de l’arc, serait lié au gr. τόξον « arc », et rattaché à la racine *teh2g- « toucher, atteindre, infliger un état négatif ». c. La punition divine :l’arc, lorsque lié à Apollon, Héraclès et Ulysse, en tant qu’objet délivrant une mort rapide, est le symbole et le mécanisme de la punition divine. Il sert à mettre fin à l’hubris des hommes lorsque celui-ci dépasse toute forme de réparation. Il en va ainsi du massacre des prétendants par Ulysse, vecteur de la sauvagerie sanglante d’Héraclès et de la volonté meurtrière d’Apollon. Ce dernier, ainsi que sa sœur Artémis, sont d’ailleurs les divinités qui punissent de façon sanglante les excès.d. La vaillance et la puissance (ἀλκή, κράτος) :lorsque le formulaire poétique de l’arc est étudié, deux racines se distinguent :*kert- ainsi que *h2lek-/*h2elk-. La première met en exergue les expressions tóxon kraterón et biòs kraterós (« arc puissant »), toxophóros kaì karterós (« porteur d’arc et puissant »), ainsi que toxôn egkratés (« maîtrisant l’arc ») chez Sophocle. Ces usages et leurs contextes indiquent que l’arc est lié à la force physique, et n’est en rien l’arme des faibles. La seconde racine montre la racine *h2lek-/*h2elk- au sens de « repousser, défendre ». Des éléments se retrouvent dans l’onomastique, comme dans le nom initial d’Héraclès, Alkaios, ainsi que ceux dans sa généalogie (Alcmènè, Alkaios, Alexiarès). L’épithète apotropaïque alexí-kakos (« qui écarte les maux ») est d’ailleurs appliquée à Apollon et Héraclès. Les archers sont par essence des défenseurs, et l’arc et les flèches un moyen de repousser les ennemis.e. La royauté :des cultures diverses — Grèce, Inde, Perse, mais aussi Ugarit, monde hittite — présentent l’arc comme une arme rituelle à des fins d’exercice de royauté. Cette valeur ne se cantonne pas aux cultures grecque et indienne, mais est généralisée dans le monde oriental, y compris non indo-européen. Le pouvoir dynastique se décèle chez Télémaque et Aqhat.f. Le mariage et la sexualité :l’arc est un outil rituel de mariage dans l’aire indo-grecque, dans les mariages de Pénélope et Ulysse, Râma et Sîtâ, et Arjuna et Draupadî principalement. L’arc grec participe du traitement oriental :comme le disent Télémaque dans l’Odyssée, et Aqhat dans la légende ougaritique qui porte son nom :« l’arc est l’affaire des hommes » ;les deux œuvres montrent des parallèles textuels et structurels. L’arme détermine une nette distinction entre les mondes du masculin et du féminin. Le rituel hittite de Paskuwatti contre l’impuissance sexuelle va dans le même sens.g. Les flèches et la parole :enfin, dans l’épopée homérique, l’arc et les flèches sont l’objet de métaphores pour désigner la parole, en tant qu’objet qui tend vers un but et atteint sa cible. Les epea pteroenta homériques sont l’exemple type de l’acte illocutoire, et plus précisément de « langage conatif » ou « directif ». / Doctorat en Langues, lettres et traductologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Tradition carnavalesque et tentation sociologique : fictions et représentations des petits blancs à la campagne aux États-Unis et en France entre 1990 et 2016

Hossaert, Clément 06 1900 (has links)
Dans la continuité des recherches de Mikhaïl Bakhtine et ses exégètes, je propose de considérer des récits et films de Bruno Dumont, Edouard louis, JD Vance, Ethan et Joel Coen qui présentent la figure de l’individu blanc des campagnes et les inscrivent dans une tradition de représentation carnavalesque. Celle-ci implique son lot de tropes, de caricatures, de réifications d’un corps social singulier ainsi qu’un trouble entre la fiction et le réel qui innerve une représentation sociologique commune à chacune des œuvres étudiées. Il s’agit également d’analyser les petits blancs en France et leurs cousins d’Amérique, les « white trash », et de retracer une courte histoire de leur représentation et l’impact des topoï carnavalesques qui ont marqué leur représentation dans l’imaginaire populaire. Au cours de cette recherche, il apparaît que si la question du pauvre blanc d’Amérique a fait couler beaucoup d’encre, jusqu’à produire sa propre itération d’une école de recherche sociologique, le pauvre blanc de France n’apparaît qu’en creux des préoccupations sur la pauvreté et la dépossession de la recherche française, bien que la fiction lui laisse sa place. Cette recherche pose la question de la légitimité d’une telle catégorie esthétique et sociologique, notamment face aux groupes marginalisés dont la légitimité est au cœur des préoccupations de la sociologie française et américaine. Il s’agit enfin de rendre compte de la réalité historique et poétique d’une représentation d’un groupe constitué, et de la façon dont l’esthétique carnavalesque souligne son impact sur les représentations et sa prétention à une forme d’irréalité : une figure qui survit par son ontologie problématique. Un étranger dans la demeure, une fiction qui se pare des éléments de langage utilisés dans les discours sur les minorités pour revendiquer et confondre son existence : un objet où la recherche littéraire peut aider à cerner une question sociologique. / In keeping with research on Mikhaïl Bakhtine and his exegetes, I aim to consider stories and movies made by Bruno Dumont, Edouard louis, J.D. Vance and the Coen Brothers, who present the poor white individual from various rural areas and inscribe them in a carnivalesque tradition of presentation. This tradition perpetrates different tropes, caricatures, and commodification of a singular social body, as well as a trouble maintained between reality and fiction, which innerves a sociological representation, found in all the works studied in this research. This research also aims to analyze the petits blancs from France, and their American cousins, the “white trash”, and to draw a short and summarized history of their representation and the impact of the carnivalesque tropes that has influenced their representation in popular culture. Over the course of this research, it appeared that if a lot had been said and written on the matter of the American white trash, sustaining its own field of study, the petit blanc only registers in the gaps of knowledge in the research about poverty and dispossession in French sociology, even though fiction gives it its own spot. This research explores the questions of legitimacy of such an aesthetic and sociological category, compared to marginalized groups which legitimacy is at the fore of many discussions in French and American sociology. Ultimately, this research aims to give an accurate picture of the historical and poetical reality of the representation of this constituted group and the ways in which the carnivalesque aesthetic impacts this representation and its pretense to a form of unreal: a figure which thrives on its own problematic ontology. A stranger in the house, a fiction which uses the common language of discourse surrounding minorities to both reclaim and dissolve its own existence: a subject upon which literary research can help give shape to a sociological question.
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De l'ombre à la lumière : la poétique de la consolation chez W. G. Sebald

Missirian, Mira 12 1900 (has links)
Les traditions antique, biblique et médiévale de la consolation se sont jusqu’à récemment imposées par leurs définitions respectives de ce genre littéraire, l’érigeant en rhétorique qui propose la prévention de souffrances vécues et à venir, à défaut de pouvoir les guérir. Les multiples génocides et conflits du XXe siècle marquent cependant un changement décisif dans la conception même de la souffrance ainsi que des moyens d’y remédier : la consolation, traditionnellement considérée dans sa forme individuelle, revêt désormais une dimension collective en raison des ampleurs des événements de l’Histoire et de leurs effets sur des communautés entières décimées ou vouées à un douloureux exil. Près de soixante ans après la Seconde Guerre mondiale, l’auteur allemand W. G. Sebald se démarque par sa volonté de sonder les profondeurs du silence d’après-guerre dans son Allemagne natale pour dénoncer le trauma collectivement hérité et enduré. Si son œuvre est teintée d’une profonde mélancolie, si elle représente l’anéantissement de tout un monde et si ses protagonistes meurent sous l’effet d’un excès de mémoire, l’univers qu’ébauche l’auteur laisse néanmoins entrevoir une poétique de la consolation : les photographies en noir et blanc ainsi que les documents d’archive qui accompagnent la narration sont la trace persistante d’un monde qui n’est plus ; les ruines décrites renvoient au souvenir des majestueux édifices dont elles sont les restes ; la nature s’offre comme cadre régénérateur qui résiste à la folie humaine ; le temps se révèle malléable et les êtres abritent une mémoire que l’auteur se fait le devoir d’écrire et de transmettre. La consolation se profile autant dans la forme de l’œuvre de Sebald que dans ses thèmes, repensant l’individuel dans le collectif et le passé dans le présent. Ce mémoire propose une réflexion sur la consolation chez Sebald à partir de deux de ses textes phares, Les Émigrants [Die Ausgewanderten : Vier lange Erzählungen] et Austerlitz, où l’écriture est à la fois refuge et consolation, autant pour l’auteur que pour le lecteur. / Until recent years, the ancient, biblical, and medieval traditions of consolation each offered their respective definitions of this literary genre, making it a rhetoric which aimed to prevent or reason past and future suffering, for want of a cure. The multiple genocides and conflicts of the 20th century, however, mark a decisive change in the very conception of suffering as in the means of remedying it: traditionally considered in its individual form, consolation now takes on a collective dimension because of the scale of historical disasters and their repercussions on entire communities reduced to annihilation or condemned to painful exile. Almost sixty years after World War II, German author W. G. Sebald stands out for his willingness to plumb the depths of post-war silence in his native Germany and to denounce the trauma that was collectively inherited and endured. If his work is tinged with a deep melancholy, if it represents the vanishing of an entire way of life, and if his protagonists die from an excess of memory, the universe sketched out by the author nonetheless suggests a poetics of consolation: the black and white photographs and the archival documents accompanying the narration are the persistent traces of a world that is no longer; the descriptions of ruins bring to mind the memory of the majestic buildings of which they are the remains; nature offers itself as a restorative frame resisting human madness; time appears more malleable than ever and beings shelter a memory which the author makes his duty to transcribe and transmit. Consolation is found as much in the form of Sebald’s work as in its themes, rethinking the individual in the collective, and the past in the present. This dissertation aims to reflect on the poetics of consolation in Sebald’s writing, particularly in two of the author’s key works, The Emigrants [Die Ausgewanderten: Vier lange Erzählungen] and Austerlitz, where writing becomes both a refuge and a consolation, as much for the author as for the reader.
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La mère/mer de sang : représentation de la cruauté humaine dans Anima et Incendies de Wajdi Mouawad

Greaves, Alexandra 04 1900 (has links)
Ce mémoire interroge la présence de la cruauté dans l’œuvre de Wajdi Mouawad, plus précisément Incendies et Anima. Dans Incendies, pièce de théâtre publiée en 2003, le lecteur se retrouve face à une quête de réponses impliquant des jumeaux, une mère décédée, et des décennies de violence guerrière. Dans Anima, roman publié en 2012, le lectorat est également face à une quête de réponses, mais, cette fois-ci, elle implique un homme ayant été adopté par son bourreau et ne se rappelant pas de son passé. Dans ces deux quêtes, une chose transparaît : la présence de la cruauté dans les vies de tous les protagonistes. Plus encore, dans les deux œuvres, les personnages sont amenés à voyager à divers endroits dans le monde. Ces deux œuvres représentent une violence sans limites d’un conflit sanglant. À travers la lecture, un élément particulier frappe le lecteur : l’omniprésence de la cruauté dans les évènements représentés. Cependant, ce n’est pas la cruauté directe que Mouawad met en scène, mais la vie de personnages qui seront touchés de près ou de loin par cette cruauté. Voilà pourquoi nous réfléchirons à la façon dont Mouawad fait apparaître la cruauté humaine dans ses œuvres. Dans un premier temps, nous nous pencherons au pouvoir, à la paranoïa, à la perversion et à l’emprise dans le but de montrer comment Mouawad fait ressortir l’aspect cruel de la tyrannie. Dans un deuxième temps, nous réfléchirons à la violence et à la cruauté pour démontrer l’impact que la cruauté a sur ses victimes. Dans un troisième temps, nous aborderons la haine et la propagande pour montrer comment Mouawad met en scène les différentes idéologies religieuses et les milices. Dans un dernier temps, nous nous questionnerons sur les blessures psychiques causées par cet amas de violence et de cruauté, tout en réfléchissant aux différents viols présents dans les deux œuvres à l’étude et son impact sur les victimes. Dans ces quatre chapitres, nous aurons démontré l’omniprésence de la cruauté dans le travail de Mouawad. / This thesis questions the presence of cruelty in the work of Wajdi Mouawad, more specifically in Incendies and Anima. In Incendies, a play published in 2003, the reader finds himself faced with a quest for answers involving twins, a dead mother, and many decades of war violence. In Anima, a novel published in 2012, the reader also finds himself faced with a quest for answers, but this time it involves a man who has been adopted by his executioner and does not remember his past. In these two quests, one thing shines through: the presence of cruelty in the lives of all the protagonists. Moreover, in both works, the protagonists will have to travel to various places in the world. These two works of Wajdi Mouawad represent the limitless violence of a bloody conflict. Throughout the reading of these books, one particular element strikes the reader: the pervasiveness of cruelty in the events depicted. However, it is not direct cruelty that Mouawad portrays, but the lives of characters who will be directly or indirectly affected by this cruelty. It is for this reason that we will reflect on how Mouawad brought out the cruel aspect of tyranny. In a second step, we will reflect on violence and cruelty to show the impact that cruelty has on its victims. Thirdly, we will approach hatred and propaganda to show how Mouawad staged the different religious ideologies and the militias. Finally, we will reflect on the psychic wounds caused by this mass display of violence and cruelty, while reflecting on the different rapes present in the two works under analysis and its impact on the victims. In these four chapters, we will have demonstrated the omnipresence of cruelty in Mouawad’s work.
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La honte aux contours de l’autopoiesis : une topographie du désir queer

Marcotte, Maude 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la représentation littéraire de la honte entrevue comme un affect productif et étroitement lié à l’identité queer. Cette interprétation de la honte s’appuie sur la recherche d’Eve Kosofsky Sedgwick qui suggère que l’affect inaugure un pouvoir inextinguible de transformation. Il devient ainsi possible d’appréhender l’articulation entre la honte et l’identité, l’intime et le social, la répression et l’expression dans le roman Autobiography of Red (1998) d’Anne Carson et les recueils de poésie The Dream of a Common Language (1978) et A Wild Patience Has Taken Me This Far (1981) d’Adrienne Rich. Dans le roman, le protagoniste Geryon, un monstre queer inspiré d’un mythe grec ancien, tente de saisir la signification de son existence dans le monde. Au fil du récit, il construit son « autobiographie » pour mieux façonner son identité. Son apparence monstrueuse empreinte d’affects et une relation amoureuse queer se trouvent au cœur de sa production artistique. En ce qui a trait aux recueils de poésie, Rich projette de créer un langage commun pour enfin représenter les femmes (lesbiennes). Elle promet de leur bâtir un espace affectif en réécrivant l’histoire lesbienne par le biais de sa poésie. Celle-ci permet d’éclaircir le lien entre la honte et l’identité ainsi que d’énoncer les possibilités politiques que cette relation provoque. Ce mémoire développe donc deux manifestations distinctes de la honte chez le sujet queer. D’un côté, il étudie son expérience hautement intime et personnelle, enchevêtrée dans le processus de la constitution de soi. De l’autre, il analyse la façon dont le traitement de la honte par Rich conduit à la création, autant artistique que politique. / This master’s thesis engages with the literary representation of shame as a productive affect that is closely tied to queer identity. This interpretation of shame draws on the research of Eve Kosofsky Sedgwick, who argues that this affect inaugurates the place of identity and “a near-inexhaustible source of transformational energy.” In doing so, it enables a comprehension of the nexus between shame and identity, the intimate and the social, repression and expression in Anne Carson’s novel Autobiography of Red (1998) and Adrienne Rich’s poetry collections The Dream of a Common Language (1978) and A Wild Patience Has Taken Me This Far (1981). In the novel, the protagonist Geryon, a queer monster derived from an ancient Greek myth, attempts to grasp the meaning of his existence in the world. As the story unfolds, he constructs his “autobiography” to better construct his identity. His monstrous appearance, marked by affect, and a queer love story are at the heart of his artistic production. Concerning the poetry collections, Rich launches the project of creating a common language to at last represent (lesbian) women. She vows to shape an affective space for them by rewriting history through her poetry. It allows us to clarify the connection between shame and lesbian identity, and articulate the political possibilities that this relationship provokes. This master’s thesis therefore develops two distinct manifestations of shame within the queer subject. On the one hand, it examines the highly intimate and personal experience of shame as it is entangled in the process of self-constitution. On the other, it analyzes the ways in which Rich’s treatment of shame leads to sociability and to creation, both artistic and political.
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La traduction de la scène de sexe dans le roman sentimental érotique - analyse descriptive et comparative

Lemay, Catherine 23 April 2018 (has links)
S’inscrivant à la fois dans les domaines de la littérature comparée et de la traductologie descriptive, la présente étude s’intéresse aux éléments microtextuels constitutifs des scènes de sexe du roman sentimental érotique, en anglais et en français, ainsi qu’aux stratégies utilisées par les traducteurs lors du transfert linguistique. Elle porte plus précisément sur l’analyse des caractéristiques structurelles, syntaxiques et lexicales contribuant à la charge émotionnelle et érotique dans des scènes du roman états-unien Bared to You, de Sylvia Day, de sa traduction française Dévoile-moi et du roman français Hotelles : Chambre un, d’Emma Mars, qui forment un corpus double, composé d’abord d’un corpus comparable bilingue (textes originaux en anglais et en français), puis d’un corpus de traduction. Cette analyse se fonde avant tout sur les particularités du roman érotique contemporain, établies en fonction des traditions littéraires dont il est issu et du contexte sociolittéraire entourant sa production, ainsi que sur les théories fonctionnalistes et les notions de code générique et d’horizon d’attente du lecteur. Représentant l’une des premières analyses formelles du texte érotique, cette étude met au jour les mécanismes de la traduction de paralittérature et les difficultés que peut poser l’érotisme sentimental pour les traducteurs de l’anglais vers le français. / Touching the fields of contrastive literature as well as descriptive translation studies, this research examines the microtextual elements that shape the sex scenes found in erotic romances, both in English and in French, as well as the strategies used by translators. It focuses on the structural, syntactic and lexical elements contributing to the erotic and emotional feeling of specific scenes from the American novel Bared to You, by Sylvia Day, its French translation Dévoile-moi and the French novel Hotelles : Chambre un, by Emma Mars, which form a double corpus, containing a comparable corpus (original texts in English and in French) and a translation corpus. Our analysis is primarily based on the characteristics of the modern erotic novel, identified through an overview of the literary traditions that gave it form as well as the social and literary context for its production. The functionalist theories and the concepts of generic code and expectations from readers are also explored. Being one of the first formal analysis of erotic novels, the study reveals the mechanism of popular fiction and the problems erotic romances can present for translators from English to French.
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Tenir l'évanouissement : entre maîtrise intégrale et abandon anéantissant : Jean Genet et Antonin Artaud

Lane, Véronique 11 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle (Université de Montréal et Université Paris Diderot - Paris 7) / Antonin Artaud et Jean Genet ont respectivement connu l’enfermement asilaire et carcéral. Ils conçoivent tous les deux l’écriture comme le théâtre, sur le même plan que la vie, et partagent en outre la même conviction que la littérature, comme toute forme d’art, peut quelque chose pour nous. Malgré leurs nombreux points de contact biographiques, poétiques et éthiques, leurs œuvres n’ont jamais fait l’objet d’un rapprochement exclusif, une étonnante lacune que l’introduction substantielle de cette étude se donne pour tâche d’éclairer. En fait, si les œuvres d’Artaud et de Genet sont souvent comparées, c’est invariablement de façon limitée : brièvement, par le biais d’un tiers auteur et au plan du théâtre. Or toute leur écriture est théâtrale : c’est la prémisse sur laquelle se base ce travail qui constitue, donc, la première étude comparative approfondie de leurs œuvres. Dans un premier temps, nous étudions la conception du théâtre d’Artaud et de Genet dans la perspective de la tragédie qu’ils privilégient, parce qu’ils estiment primordiale la reprise vivante de l’œuvre par chacun de nous. En fait, nous nous intéressons à Genet et Artaud aussi bien en tant qu’écrivains que lecteurs, en analysant la manière singulière dont ils puisent l’un et l’autre de grandes figures dans les textes de la mythologie, de la littérature et de l’histoire pour les faire intervenir, indifféremment de leur provenance, dans leur propre texte. Pour démontrer ce travail de "reconfiguration" tout à la fois biographique, esthétique et éthique chez Artaud et Genet, nous analysons leur traitement de la figure tragique par excellence d’Antigone, dans "Antigone chez les Français" et "Journal du voleur". Dans un second temps, nous examinons comment Artaud et Genet s’en prennent à la dialectique du jugement qui préside à la lecture univoque qu’ils récusent : d’une part, par la conjuration, dans les textes qu’ils rédigent en 1948 pour une même série radiophonique, "Pour en finir avec le jugement de dieu" et "L’Enfant criminel" (tous deux censurés) et, d’autre part, par la révélation, en pratiquant ce que nous appelons une écriture de l’évanouissement – qui n’a rien de sublime, qui ne conserve en fait de la relève hégélienne que la structure du coup de théâtre, à savoir l’interruption qu’elle introduit dans la délibération de la conscience. Nous analysons alors les commentaires de dessins d’Artaud et les nombreuses scènes d’évanouissement dans l’œuvre de Genet. Dans un troisième temps, nous suggérons d’approcher de manière éthique les troublants termes de "cruauté" et de "trahison" qu’Artaud et Genet nous ont légués. Plus que des notions, celles-ci, avançons-nous, sont des méthodes visant l’acquisition d’un nouveau mode de lecture. Par l’entremise de ces concepts anti-conceptuels, Artaud et Genet nous invitent en fait à vivre comme ils écrivent et lisent : à "voire" la réalité. Pour le démontrer, nous proposons une micro-lecture du "Théâtre et son double" d’Artaud au regard de "La Sentence" de Genet, texte dont la publication toute récente vient confirmer la pertinence du rapprochement que nous établissons dans cette étude. / Antonin Artaud and Jean Genet experienced confinement in an asylum and a prison respectively. They both also conceived of writing as theatre, on the same level of tragedy as life, and shared the same conviction that literature, like all forms of art, has the power to do something for us. Despite their many points of contact in terms of biography, poetics, and ethics, their works have never been the object of an exclusive comparative study, a surprising omission that the substantial introduction of this study sets out to elucidate. In fact, if the works of Artaud and Genet are often compared, it is inevitably in a limited fashion: briefly, via a third author, and in terms of the theatre. Yet all their writing is theatrical: it is the premise on which this, the first full-length comparative study of their works, is based. Firstly, I study Artaud and Genet’s conception of theatre from the perspective of the tragic which they both privilege, because above all they value the reanimation of their work performed by the reader. In fact, I engage with Genet and Artaud as both writers and readers, analysing the singular way in which each takes great figures from mythology, literature, and history, in order to introduce them, irrespective of their provenance, into their own works. To demonstrate this work of "reconfiguration" in Artaud and Genet, which is at once biographical, aesthetic, and ethical, I analyse their treatment of Antigone, in "Antigone chez les Français" and "Journal du voleur". Secondly, I examine how Artaud and Genet defy the dialectic of judgement ruling the univocal reading which they oppose. In part, I focus on their defiance in the texts that they composed in 1948 for the same radio broadcast, "Pour en finir avec le jugement de dieu" and "L’Enfant criminel" (both of which were censored). And in part I focus on the defiance they practice by way of a revelation that I call a writing of fainting—which has nothing of the sublime in it, which in fact only retains the structure of the interruption from the Hegelian Aufhebung, that is to say the coup de theatre that it introduces in the deliberation of consciousness. I further analyse the commentaries of Artaud on his drawings and numerous scenes of fainting in Genet’s works. Thirdly, I put forward an ethical way of approaching the troubling terms "cruelty" and "treason" that Artaud and Genet have bequeathed us. More than being notions, I propose, these are methods aiming towards a new mode of reading. By the intervention of these anti-conceptual concepts Artaud and Genet invite us to live in the same way they write and read, that is to say in the same way they "see" the multiplicities of reality. As an exemplification, I advance a close reading of Artaud’s "Théâtre et son double" in relation to Genet’s "La Sentence"—a text whose recent publication confirms the pertinence of the comparative approach taken in this study.
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Tenir l'évanouissement : entre maîtrise intégrale et abandon anéantissant : Jean Genet et Antonin Artaud

Lane, Véronique 11 1900 (has links)
Antonin Artaud et Jean Genet ont respectivement connu l’enfermement asilaire et carcéral. Ils conçoivent tous les deux l’écriture comme le théâtre, sur le même plan que la vie, et partagent en outre la même conviction que la littérature, comme toute forme d’art, peut quelque chose pour nous. Malgré leurs nombreux points de contact biographiques, poétiques et éthiques, leurs œuvres n’ont jamais fait l’objet d’un rapprochement exclusif, une étonnante lacune que l’introduction substantielle de cette étude se donne pour tâche d’éclairer. En fait, si les œuvres d’Artaud et de Genet sont souvent comparées, c’est invariablement de façon limitée : brièvement, par le biais d’un tiers auteur et au plan du théâtre. Or toute leur écriture est théâtrale : c’est la prémisse sur laquelle se base ce travail qui constitue, donc, la première étude comparative approfondie de leurs œuvres. Dans un premier temps, nous étudions la conception du théâtre d’Artaud et de Genet dans la perspective de la tragédie qu’ils privilégient, parce qu’ils estiment primordiale la reprise vivante de l’œuvre par chacun de nous. En fait, nous nous intéressons à Genet et Artaud aussi bien en tant qu’écrivains que lecteurs, en analysant la manière singulière dont ils puisent l’un et l’autre de grandes figures dans les textes de la mythologie, de la littérature et de l’histoire pour les faire intervenir, indifféremment de leur provenance, dans leur propre texte. Pour démontrer ce travail de "reconfiguration" tout à la fois biographique, esthétique et éthique chez Artaud et Genet, nous analysons leur traitement de la figure tragique par excellence d’Antigone, dans "Antigone chez les Français" et "Journal du voleur". Dans un second temps, nous examinons comment Artaud et Genet s’en prennent à la dialectique du jugement qui préside à la lecture univoque qu’ils récusent : d’une part, par la conjuration, dans les textes qu’ils rédigent en 1948 pour une même série radiophonique, "Pour en finir avec le jugement de dieu" et "L’Enfant criminel" (tous deux censurés) et, d’autre part, par la révélation, en pratiquant ce que nous appelons une écriture de l’évanouissement – qui n’a rien de sublime, qui ne conserve en fait de la relève hégélienne que la structure du coup de théâtre, à savoir l’interruption qu’elle introduit dans la délibération de la conscience. Nous analysons alors les commentaires de dessins d’Artaud et les nombreuses scènes d’évanouissement dans l’œuvre de Genet. Dans un troisième temps, nous suggérons d’approcher de manière éthique les troublants termes de "cruauté" et de "trahison" qu’Artaud et Genet nous ont légués. Plus que des notions, celles-ci, avançons-nous, sont des méthodes visant l’acquisition d’un nouveau mode de lecture. Par l’entremise de ces concepts anti-conceptuels, Artaud et Genet nous invitent en fait à vivre comme ils écrivent et lisent : à "voire" la réalité. Pour le démontrer, nous proposons une micro-lecture du "Théâtre et son double" d’Artaud au regard de "La Sentence" de Genet, texte dont la publication toute récente vient confirmer la pertinence du rapprochement que nous établissons dans cette étude. / Antonin Artaud and Jean Genet experienced confinement in an asylum and a prison respectively. They both also conceived of writing as theatre, on the same level of tragedy as life, and shared the same conviction that literature, like all forms of art, has the power to do something for us. Despite their many points of contact in terms of biography, poetics, and ethics, their works have never been the object of an exclusive comparative study, a surprising omission that the substantial introduction of this study sets out to elucidate. In fact, if the works of Artaud and Genet are often compared, it is inevitably in a limited fashion: briefly, via a third author, and in terms of the theatre. Yet all their writing is theatrical: it is the premise on which this, the first full-length comparative study of their works, is based. Firstly, I study Artaud and Genet’s conception of theatre from the perspective of the tragic which they both privilege, because above all they value the reanimation of their work performed by the reader. In fact, I engage with Genet and Artaud as both writers and readers, analysing the singular way in which each takes great figures from mythology, literature, and history, in order to introduce them, irrespective of their provenance, into their own works. To demonstrate this work of "reconfiguration" in Artaud and Genet, which is at once biographical, aesthetic, and ethical, I analyse their treatment of Antigone, in "Antigone chez les Français" and "Journal du voleur". Secondly, I examine how Artaud and Genet defy the dialectic of judgement ruling the univocal reading which they oppose. In part, I focus on their defiance in the texts that they composed in 1948 for the same radio broadcast, "Pour en finir avec le jugement de dieu" and "L’Enfant criminel" (both of which were censored). And in part I focus on the defiance they practice by way of a revelation that I call a writing of fainting—which has nothing of the sublime in it, which in fact only retains the structure of the interruption from the Hegelian Aufhebung, that is to say the coup de theatre that it introduces in the deliberation of consciousness. I further analyse the commentaries of Artaud on his drawings and numerous scenes of fainting in Genet’s works. Thirdly, I put forward an ethical way of approaching the troubling terms "cruelty" and "treason" that Artaud and Genet have bequeathed us. More than being notions, I propose, these are methods aiming towards a new mode of reading. By the intervention of these anti-conceptual concepts Artaud and Genet invite us to live in the same way they write and read, that is to say in the same way they "see" the multiplicities of reality. As an exemplification, I advance a close reading of Artaud’s "Théâtre et son double" in relation to Genet’s "La Sentence"—a text whose recent publication confirms the pertinence of the comparative approach taken in this study. / Thèse réalisée en cotutelle (Université de Montréal et Université Paris Diderot - Paris 7)

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