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Les écritures de la sublimation dans l'oeuvre de Valéry Larbaud

Charbonnier, Gil Alexandre, Didier January 2007 (has links)
Reproduction de : Thèse de doctorat : Littératures françaises et comparées : Paris 4 : 2006. / Titre provenant de l'écran-titre.
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Alchimie de la substance dans l'oeuvre de Salah Stétié

Hanna, Maya 10 June 2011 (has links) (PDF)
La poésie française doit-elle ses avancées contemporaines à une certaine " alchimie verbale " ? En convoquant Hermès dans son œuvre, Salah Stétié offre une visibilité à la problématique de l'intégration de l'alchimie dans le champ de la poésie. Par cette voie, nous projetons d'inaugurer une facette de l'œuvre de Salah Stétié qui n'a fait l'objet d'aucun discours critique jusqu'à présent, puisque les exégètes ont toujours ramené cette poésie à l'influence de la tradition musulmane, délaissant la saveur de la substance au profit de l'apparence et de la doctrine. En même temps, ce sera l'occasion de réhabiliter, voire de redéfinir la science d'Hermès, eu égard à cette alliance poético-alchimique. La première partie entreprend l'état des lieux, en défrichant le terrain hermétique, son statut par rapport aux sciences de l'homme et son apport à la poésie. Après ce cadrage théorique, les deux parties suivantes s'intéresseront à l'usage de l'hermétisme par Salah Stétié. L'élaboration d'un nouveau langage implique profondément l'alchimie de la substance. D'une part, l'entente opérée par le poète, fils d'Hermès, entre l'Orient et l'Occident se traduit par un français croisé d'arabe. D'autre part, les images mentales renvoient à un processus souterrain qui, mettant en jeu les forces de l'inconscient, la chair organique et cosmique, la musique des mots, le souffle du lecteur, remet en perspective des concepts littéraires et des notions méthodologiques (francophonie, hermétisme, approches critiques ...).
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Le moi et le monde : quête identitaire et esthétique du monde moderne dans l'oeuvre poétique de Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars et Vladimir Maïakovski / The self and the world : quest for identity and aesthetics of the modern world in the poetry by Guillaume Apollinaire, Blaise Cendrars and Vladimir Maiakovski

Liger Marié, Fabienne 12 December 2014 (has links)
Apollinaire, Cendrars et Maïakovski vivent une époque de changements qui modifient l’ordre des choses, offrant une mutation dont le progrès technique est l’illustration la plus évidente pour ces poètes qui glorifient les nouveaux moyens de communication comme le train dont le mouvement ininterrompu sert de fil conducteur à tout le poème de Cendrars la Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France ou comme l’aviation chantée par Apollinaire dans « Zone » et mise en scène par Maïakovski dans Le prolétaire volant. Le voyage devient un thème privilégié de cette poésie résolument tournée vers le mouvement. Entrevoyant une transformation irréversible, ils se trouvent aussi confrontés à un monde nouveau, qu’ils appréhendent dans sa misère, sa violence et son caractère brut. La ville moderne en est l’un des motifs les plus emblématiques. Elle apparaît comme un décor théâtralisé et digne de devenir objet d’une poésie qui se veut novatrice. Chantres de cette modernité naissante, ils se font les témoins voire les porte-parole de l’humanité misérable qui hante ce décor. Apollinaire et Cendrars évoquent souvent les émigrants, populations déracinées, sans patrie, en quête d’un illusoire Eldorado, tandis Maïakovski fait défiler toute une série d’infirmes dans sa tragédie Vladimir Maïakovski tragédie. Si le monde moderne devient objet d’observation, il est aussi cadre de l’errance poétique. A la soif de voyage de Cendrars correspond une problématique interrogation existentielle, alors qu’Apollinaire, entre tradition et modernité, confronte le mal être du mal aimé au monde qui l’entoure. Maïakovski, lui, cherche désespérément, à travers un lyrisme exacerbé, à lutter contre un esprit bourgeois et ignorant de la misère et des transformations du monde et à convaincre de la nécessité d’instaurer la révolution de façon complète. Marqués par la conscience aiguë de la nouveauté, ils se trouvent cependant pris entre un monde ancien, rejeté mais toujours présent, et un avenir incertain et inquiétant. C’est dans ce contexte que se met en place la problématique quête du moi. Le poète se heurte à un monde autre, indifférent qui ne le comprend pas, qu’il cherche à apprivoiser et à façonner tout en construisant une identité bien fragile. De l’observation du monde moderne arpenté par le poète naît une esthétique de la trivialité poétisée dans l’évocation d’une réalité crue, nue sans détour ni euphémisme. Le beau y côtoie le laid, à la suite de Baudelaire qui introduisit le monde moderne dans la poésie. Ainsi l’actualité vécue de façon aiguë fait –elle l’objet de l’attention du poète et devient poésie. Rendre le réel dans son immédiateté induit un lyrisme intense et douloureux où la quête prend la forme d’une plainte, d’une supplique et d’une révolte en même temps qu’elle pose un questionnement sur la poésie, ses formes nouvelles et son rôle dans ce monde moderne. / Apollinaire, Cendrars et Maïakovski lived in an era of changes which initiated a new order of things, bringing about a transformation best illustrated by technical progress in the minds of these poets who glorified the new means of communication such as the train whose steady movement is the main thread of the whole poem by Cendrars Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France, or the plane glorified by Apollinaire in « Zone » or staged by Maïakovski in Le prolétaire Volant. Travelling became the privileged theme of this poetry consecrated to movement. Foreseeing an irreversible transformation, they were confronted with a new world that they grasped through its wretchedness, its violence and its rawness. The modern city is one of their most emblematic motives and it seems like a theatre set deserving of becoming the subject of a new poetry meant to be innovative. As the heralds of this budding modernity, they became the witnesses and even the spokepersons of wretched mankind who haunts this setting. Apollinaire and Cendrars evoke the migrants, the uprooted and stateless populations in quest for an unrealistic Eldorado whereas Maïakovski in his tragedy Vladimir Maïakovski presented a series of disabled people. If the modern world turned into a subject of observation, it is also a frame for poetic wandering. To Cendrars's thirst for travelling corresponds the problematic questioning of existence whereas Apollinaire, between tradition and modernity, opposes the malaise of the unloved one to the surrounding world. For Maiakovski's part, through heightened lyricism, he desperately seeks to struggle against a « bourgeois spirit » which ignores the misery and great changes of the world and to convince of the necessity to bring about an utter revolution. Impregnated by an acute awareness of novelty, they are caught between an old world, rejected but still present, and an uncertain worrisome future. It's within this context that the problem of the quest for the self is outlined. The poet comes up against a different and insensitive world which doesn't understand him, a world he tries to tame and shape while forging a quite fragile identity. An aesthetic of triviality poeticized in the depiction of a gritty, naked reality in an upfront way and with no hint of exaggeration is born of the poet's observation of the modern world. The beautiful is seen beside the ugly, as for Baudelaire who introduced the modern world to poetry. Thus reality experienced in a sharp way is the focus of the poet's attention and turns out to be poetry. Portraying the reality in its immediacy implies an intense and painful lyricism in which the quest turns out to be moaning, a plea and a rebellion as it questions poetry itself, its new forms and its status and role in the modern world.
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Epopée et lyrisme dans les œuvres poétiques d’Aimé Césaire et de Léopold Sedar Senghor : contribution à l’étude de l’imaginaire / Epic and lyricism in the poetic works of Aimé Césaire and Léopold Sedar Senghor : contribution to the study of the imaginary part

Jacquet-Crétides, Gaëlle 31 May 2017 (has links)
En dépit de la pléthore d’ouvrages existant sur le travail poétique d’Aimé Césaire et de Léopold Sédar Senghor, il en existe peu concernant l’exploitation de l’imaginaire à travers les concepts littéraires de l’épopée et du lyrisme. Bien que partageant une même histoire, Césaire et Senghor vivent une réalité politique, identitaire et culturelle différente. Ils abordent ainsi différemment les concepts d’épopée et de lyrisme qui prennent en compte l’histoire, le combat, l’expression des sentiments, le chant, l’art, l’intrusion de l’imaginaire et des mythes.Plus précisément, en fond de toile d’un imaginaire marqué, l’épopée narre la gloire d’un héros ou l’histoire d’un peuple. Et le lyrisme s’articule comme l’expression des sentiments personnels où le poète chante ses émotions, ses joies, ses peines et ses aspirations vers un idéal. On pourrait donc se demander quelles sont les empreintes épiques et lyriques qui participent à l’herméneutique de cette poésie négro-africaine. Et en quoi cette proposition de lecture nous invite à un croisement entre l’histoire, l’imaginaire et à la visée d’un idéal. / Despite the plethora of existing structures on the poetic work of Aimé Césaire and Léopold Sédar Senghor, there is little about the operation of the imagination through the literary concepts of the epic and lyricism. While sharing a common history, Senghor and Césaire experiencing a political, cultural identity and different. They thus address the different epic and lyrical concepts that take into account the history, the struggle, the expression of feelings, singing, art, the intrusion of fantasy and myth. Specifically, a backdrop of a marked fantasy, epic narrates the glory of a hero or the history of a community. And lyricism is structured as an expression of personal feelings which the poet sings his emotions, joys, sorrows and aspirations towards an Ideal.
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Alchimie de la substance dans l'oeuvre de Salah Stétié / Alchimy of substance

Hanna, Maya 10 June 2011 (has links)
La poésie française doit-elle ses avancées contemporaines à une certaine « alchimie verbale » ? En convoquant Hermès dans son œuvre, Salah Stétié offre une visibilité à la problématique de l'intégration de l'alchimie dans le champ de la poésie. Par cette voie, nous projetons d'inaugurer une facette de l'œuvre de Salah Stétié qui n'a fait l'objet d'aucun discours critique jusqu'à présent, puisque les exégètes ont toujours ramené cette poésie à l'influence de la tradition musulmane, délaissant la saveur de la substance au profit de l'apparence et de la doctrine. En même temps, ce sera l'occasion de réhabiliter, voire de redéfinir la science d'Hermès, eu égard à cette alliance poético-alchimique. La première partie entreprend l'état des lieux, en défrichant le terrain hermétique, son statut par rapport aux sciences de l'homme et son apport à la poésie. Après ce cadrage théorique, les deux parties suivantes s'intéresseront à l'usage de l'hermétisme par Salah Stétié. L'élaboration d'un nouveau langage implique profondément l'alchimie de la substance. D'une part, l'entente opérée par le poète, fils d'Hermès, entre l'Orient et l'Occident se traduit par un français croisé d'arabe. D'autre part, les images mentales renvoient à un processus souterrain qui, mettant en jeu les forces de l'inconscient, la chair organique et cosmique, la musique des mots, le souffle du lecteur, remet en perspective des concepts littéraires et des notions méthodologiques (francophonie, hermétisme, approches critiques …). / Does the French poetry owe its contemporary advances to a certain " verbal alchemy "? By summoning Hermes in his work, Salah Stétié offers a visibility to the problem of the integration of the alchemy in the field of the poetry. By this way, we intend to inaugurate a facet of the work of Salah Stétié which didn't make the object of any critical speech until now, because the exegetes always returned this poetry to the influence of the Islamic tradition, abandoning the flavour of the substance for the benefit of the appearance and of the doctrine. At the same time, it will be the occasion to rehabilitate, even to redefine the science of Hermes, in consideration of this poetic/alchemical alliance. The first part begins the inventory of fixtures, by cultivating the hermetic ground, its status with regard to the human sciences and its contribution in the poetry. After this theoretical centring, following both parts will be interested in aid of the hermeticism in Salah Stétié. The elaboration of a new language involves profoundly the alchemy of the substance. On one hand, the agreement operated by the poet, son of Hermes, between the East and the West is translated by crossed French of Arabic. On the other hand, the mental images send back to an underground process which, involving the strengths of the unconscious, the organic and cosmic flesh, the music of the words, the breath of the reader, puts back in prospect some literary concepts and methodological notions (francophonie, hermeticism, critical approaches…).
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Confession ou fiction de soi : la poésie testimoniale de Robert Lowell et Anne Sexton / Confession or fiction of the self : the testimonial poetry of Robert Lowell and Anne Sexton

Bécel, Laurence 09 November 2012 (has links)
Qualifiée de « confessionnelle », la poésie de Robert Lowell et d’Anne Sexton peut être redéfinie comme testimoniale, en tant que discours sur soi « hanté » par la fiction. C’est ce que permet d’établir, d’une part, l’étude de la relation entre confession littéraire, fiction et poéticité puis, d’autre part, l’analyse du rapport à la vérité fondé sur une motivation autobiographique et sur l’opération poétique comme vérité « s’avérant dans une structure de fiction ». Fictions de soi aspirant à un discours de vérité sur soi, les œuvres poétiques de Lowell et Sexton sont des témoignages tentés par la confession, ainsi que l’illustre la recherche surréaliste de Sexton. Par ailleurs, l’expression de la folie opère un lien avec la confession religieuse, issue d’Augustin, et avec la définition initiale de la poésie confessionnelle par M.L. Rosenthal qui souligne l’importance de la culpabilité dans l’écriture de Lowell. Mais la représentation du déterminisme de la souffrance psychique, à la fois en termes psychanalytiques et en termes religieux, réduit l’accomplissement de la confession à une fiction de soi. Contrairement à une confession aboutie, le témoignage hybride sur soi peut alors s’avérer déstabilisant : échec de la confession, le témoignage prend acte de l’affaiblissement du « je » dont la vulnérabilité semble incarnée par le sort tragique de Sexton. Une analyse des ressorts de cette fragilité du « je » permet de comprendre les conséquences de la confrontation des auteurs avec leurs poèmes testimoniaux et avec les lecteurs. Elle révèle également l’impasse où mène le poème testimonial. / Although the poetical works of Robert Lowell and of Anne Sexton have been called “confessional”, they may rather be defined as testimonial insofar as they are discourse “haunted” by fiction. This will be shown through the analysis of the relation between literary confession, fiction and poeticity. It will also appear in the study of the poems’ relation to truth, both poets’ conceptions of truth relying on autobiographical motivations and on artistic considerations about poetical achievement viewed as truth emerging from “the structure of fiction”. Eventually, the poems of Lowell and Sexton are fictions of the self aiming at speaking the truth and, as such, they might be redefined as testimonies tempted by confession, which is exemplified in Sexton’s surrealistic search. Besides, the poetic representation of madness provides a link with, on the one hand, Augustine’s religious confession and, on the other hand, M.L. Rosenthal’s initial definition emphasizing the importance of guilt in Lowell’s “confessional” writing. But expressing determined psychological suffering in both psychoanalytical and religious terms reduces the accomplishment of confession to mere fiction of the self. Contrary to fully achieved confession, hybrid self-testifying may then prove destabilizing: it bears witness to the failure of confession and therefore to the weakening of the “I”, whose vulnerability Sexton’s tragic fate may embody. Analyzing the poetical workings of the speaker’s fragility allows to understand the consequences of the poets’ confrontation with their testimonial poems and with the reader. It also reveals to what extent testimonial poetical writing is bound to lead to an impasse.
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Alain jouffroy, mouvements surréalistes et ostinato lyrique : un demi-siècle de poésie vécue (1958-2007) / Alain Jouffroy, Surrealist Movements and Lyrical Ostinato : Half a Century of Real-life Poetry (1958-2007)

Drouet, Dominique 27 May 2016 (has links)
Alain Jouffroy (1928-2015) vient à l’écriture poétique en 1948, encouragé par sa rencontre avec André Breton et sa brève appartenance au mouvement surréaliste. Rapidement exclu, il conserve de cette expérience une méfiance à l’égard de tout esprit de chapelle et une confiance inébranlable en la langue et en sa capacité à exprimer les innombrables modalités d’être-au-monde de l’individu libre. Il diversifie rapidement ses pratiques d’écriture et publie recueils de poèmes, romans, essais et de nombreux articles sur les artistes avant-gardistes. Touche-à-touche, Jouffroy traverse les périodes esthétique et politique du milieu intellectuel parisien des années cinquante aux années quatre-vingt-dix. Fondateur de la revue Opus international, directeur de la revue XXe siècle, il est un observateur insatiable des remous de la société française : restructuration à la Libération, espoirs révolutionnaires déçus de Mai 68, marchandisation galopante de la création. Témoin de l’irrésistible ascension de la société du spectacle, il défend des artistes qui peinent à trouver leur place – du moins au début de leur carrière : les Affichistes, les Objecteurs, les Nouveaux réalistes... – et les poètes restés dans l’ombre – Stanislas Rodanski, Jean-Pierre Duprey. Il s’intéresse à tous ceux qui, comme lui, ont fait de la marge leur territoire. Dans le même temps, il échange avec les grandes figures d’Aragon, Michaux et Sollers. Son regard s’aiguise de sa curiosité pour l’ailleurs et de ses nombreux voyages. Il promeut les peintres surréalistes d’Amérique du Sud et d’Europe de l’Est, les poètes de la Beat generation, ceux du Moyen-Orient. Parallèlement, au gré de ses ruptures et réconciliations avec André Breton, il se veut l’héritier de ce dernier et le promoteur d’un surréalisme toujours vivace parce que conçu comme une éthique de la réceptivité. Conseiller culturel de l’ambassade de France à Tokyo entre 1982 et 1985, il parfait sa connaissance du bouddhisme zen et fait l’expérience d’un douloureux déracinement langagier. De retour en France, dans une période de morosité ambiante où les médias clament la mort de la poésie, il réalise de petites sculptures d’objets trouvés qu’il nomme assemblages, collages ou posages – réponse possible au silence qui entoure son œuvre, mal diffusée jusqu’à la parution des anthologies C’est aujourd’hui toujours, C’est partout ici et du recueil Vies, chez Gallimard, à la fin de années quatre-vingt-dix.Son œuvre poétique, loin d’être un lieu de retrait par rapport à une vie culturelle, amicale et sentimentale particulièrement riche et mouvementée, condense son parcours : la vingtaine de recueils publiés entre 1958 et 2007 offre une chambre d’écho à cette traversée du demi-siècle, tout en déclinant les différentes postures et poétiques nées au grés des circonstances et des confrontations renouvelées entre deux complexités, celle de l’individu Alain Jouffroy, et celle du monde. Aussi son écriture poétique chatoie-t-elle des différents courants qui naissent de la question toujours en suspens du rapport entre la conscience écrivante et le texte écrit. L’ensemble de l’œuvre donne à lire une poésie polymorphe : prégnance première de l’image héritée du surréalisme, retour au lyrisme amoureux sous l’influence du matériau biographique, vocifération à la manière des écorchés Beat, détour par l’image cinématographique durant la Nouvelle Vague, évaporation temporaire du sujet sommé de disparaître sous l’ère structuraliste, retour de ce même sujet qui reste, constamment, l’objet du poème. Malgré les variations formelles, les contradictions tonitruantes, le « je » demeure le mobile de l’écriture. ... / Alain Jouffroy (1928-2015) started writing poetry in 1948 when encouraged by his encounter with André Breton and his short-termed adherence to the surrealist movement. As he soon found himself excluded from the latter, he experienced and developed mistrust in cliquishness whatsoever and absolute trust in language and its ability to express the innumerable ways a free man can be in the world. It did not take him long to diversify his writing practice, and so he published collections of poems, essays and many critical articles on avant-gardist artists. Like a Jack-of-all-trades, Jouffroy wrote his way through the aesthetic and political movements of the Parisian intellectual sphere, from the fifties to the nineties. As the founder member of the Opus international journal and the director of the XXe siècle one, he was well positioned to insatiably observe the stir of the French society, that is, the restructuration following the Liberation, the disappointed revolutionary hopes of May 68 and the galloping commodification of artistic creation. Bearing witness to the unstoppable rise of the spectacle society, he supported artists who had difficulties in finding their own places – at least at the beginning of their careers: Poster Artists, Objectors, New Realists… – as well as overshadowed poets such as Stanislas Rodanski and Jean-Pierre Duprey. He was interested in all those who, like himself, had appropriated the margins. At the same time, he would converse with major figures like Aragon, Michaux and Sollers. His curiosity for the elsewhere and his numerous travels made his viewpoint more accurate. He promoted the Surrealist painters from both South America and Eastern Europe, and the Beat poets as well as those from the Middle East. At the same time, depending on either his breaking or being reconciled with André Breton, he claimed to be the heir of the latter or the champion of a Surrealism that was still alive and kicking thanks to its been thought of as an ethics of receptivity. When he was the cultural counsellor for the French Embassy in Tokyo, from 1982 to 1985, he perfected his knowledge of Zen Buddhism and experienced a painful linguistic estrangement. Back to France in a grim climate when the media claimed the death of poetry, he made small-sized sculptures from objects he had come across with, which he termed ‘assemblages,’ ‘collages’ or ‘posages’ – a way to possibly answer the silence that surrounded his own artistic creation, badly circulated until the publication of the anthologies entitled C’est aujourd’hui toujours and C’est partout ici, and his collection of poems Vies in the late nineties. His poetic work, far from being a place of withdrawal from his cultural, social and sentimental life, particularly rich and eventful, condenses his trajectory: the twenty or so collections published between 1958 and 2007 offer an echo chamber to his crossing of the half-century, while presenting the variegated positions and poetics born from circumstances and renewed confrontations between two complex entities, that of Alain Jouffroy the man and that of the world around him. This is why his poetic writing reflects all the different currents and trends emerging from the still-unresolved question of the relation between the writing consciousness and the written text. All his work presents us with polymorphous poetry, that is, at the same time including the original pervasiveness of pictures inherited from Surrealism, the return to love lyricism under the influence of biographical material, the angry voices inspired from the tormented Beat souls, the detour via the screen picture in the New Wave period, the temporary vanishing of the subject required to disappear in the Structuralist era and the return of this same subject continuously remaining the object of poems. In spite of formal variations and thundering contradictions, the “I” does remain the motive of writing. . ...
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O limiar da carne: amor e erotismo na poesia de Hilda Hilst

Silva, Frederico Spada 23 September 2011 (has links)
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Le sujet poétique au coeur de la narration dans les poemetti de Pascoli : les voix dans le discours poétique / The poetic subject in the narration of Giovanni Pascoli’s Poemetti : the voices in the poetic discourse

Galisson, Olivia 01 December 2014 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier l’énonciation poétique dans les Poemetti de Giovanni Pascoli. Dans le cadre d’une poésie narrative qui ménage une très large part au discours rapporté, multipliant ainsi les sujets de l’énonciation, le sujet poétique se constitue dans une polyphonie qui, loin d’être l’apanage du roman, interroge aussi bien les formes de narration traditionnelles que le modèle monologique lyrique. Alors que les voix qui traversent ses recueils les plus étudiés, Myricae et Canti di Castelvecchio, participent au développement d’une réflexion métalinguistique comme en témoigne le titre de l’essai fondateur de G. Contini, « Il linguaggio di Pascoli », les voix présentes dans les Poemetti attirent l’attention sur la fonction métadiscursive de la poésie. C’est en s’inscrivant dans un discours partagé et collectif que le sujet biographique et allégorique peut se constituer et échapper au sentiment d’égarement et de solitude qui le définit. Le sujet cherche alors dans la collectivité des voix familiales ou communautaires, locales ou nationales, une réponse au sentiment d’exclusion qui l’habite, en particulier dans la communauté familiale autarcique et idéale du « roman géorgique ». Parler de polyphonie ou d’une forme de dialogisme dans le cadre d’un epos ou dans celui d’une poésie lyrique pourrait paraître paradoxal. L’epos reposerait en effet sur une vision du monde commune aux personnages, au narrateur, et au lecteur. Le lyrisme se fonderait sur l’expression d’une subjectivité individuelle et intime. C’est sans compter sur la volonté de Pascoli de faire de sa voix poétique un point d’orgue entre l’individuel et le collectif. Il veut en effet s’adresser à tous, jusque dans sa poésie autobiographique. La polyphonie qui traduit le rapport que le sujet individuel entretient avec le collectif définit le sujet comme étant toujours et déjà pluriel. Le poète invente alors avec le poemetto un genre novateur qui mêle à la narration d’une histoire commune propre à l’epos, la mise en question de la subjectivité propre au lyrisme. / This thesis aims to study poetic enunciation in Giovanni Pascoli’s Poemetti. Within the framework of a narrative poetry that gives ample space to reported speech, thus multiplying enunciatory subjects, the constitution of the poetic subject occurs via a polyphony which, far from being the prerogative of the novel, interrogates both traditional narrative forms and the monological lyrical model. The title of G. Contini’s foundational essay, « Il linguaggio di Pascoli », indicates that the voices that are heard in Pascoli’s most studied collections, Myricae and Canti di Castelvecchio, participate to the development of a metalinguistic process ; however, the voices that occur in the Poemetti draw attention to poetry’s metadiscursive function. It is its inscription within a shared, collective discourse that enables the biographical and allegorical subject to constitute itself and to overcome the feelings of bewilderment and solitude that define it. The subject then searches for an answer to the feeling of exclusion that haunts him in the collectiveness of family or community voices, either local or national, and especially in the autarkic and ideal family community of the “georgic novel”. It might seem paradoxical to emphasize polyphony and a form of dialogism in the context of an epos, or of lyrical poetry. The epos should indeed presuppose a world-view that is common to the characters, the author and the reader. Lyricism, on the other hand, should be founded upon the expression of an individual and intimate subjectivity. But we should not discount Pascoli’s will to fuse the singular and the collective in his poetic voice. Even his autobiographical poetry is indeed addressed to all. The polyphony, which expresses the individual subject’s relation to the collectivity, defines the subject as being initially and irrevocably plural. Thus the poemetto appears to be an innovative genre that combines the narration of a common story, characteristic of the epos, with the questioning of subjectivy that is specific to lyricism.
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André Velter troubadour au long cours : vers une nouvelle oralité poétique / André Velter French troubadour Towards a new Poetic Orality

Nauleau, Sophie 31 January 2009 (has links)
C'est dans son "Orphée Studio", sous-titré "Poésie d'aujourd'hui à voix haute", qu'André Velter parle vraiment d'oralité nouvelle. Déclaration fondée sur l'expérience, ce manifeste de quelques feuillets, rédigés en guise de présentation, est remarquable : simple, enthousiaste et parlant. Tellement prodigue qu'il fut le détonateur de cette thèse. Quatre mille deux cents signes en effet ont suffi à me décider : la nouvelle oralité poétique serait mon sujet. Le terme même d'oralité, trop souvent uniquement appliqué aux griots africains ou aux traditions orales, offre un vaste champ de réalités dès lors qu'il est entendu, non dans son acception moderne, mais bien dans son rapport à la modernité. / It is in his "Orphée Studio", subtitled "Poésie d'aujourd'hui à voix haute", that André Velter really speaks about new poetic orality. Declaration based on the experiment, this proclamation of some layers, written as a presentation, is rare : simple, enthusiastic and speaking. So much prodigal to be it the detonator of this thesis. Four thousand two hundred signs indeed were enough to induce me : new poetic orality would be my subject. The term even of orality, too often only applied to the African griots or the oral traditions, offers a vast field of realities since it is heard, not in its modern meaning, but well in his report with modernity.

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