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Le statut de l'enfant en Mésopotamie à l'âge du Bronze d'après la documentation archéologique et textuelle / Childhood in Mesopotamia during the Bronze Age according to archaeological and textual data

Frank, Constance 23 January 2016 (has links)
Depuis ces vingt dernières années, l'étude sur l'enfance et le monde de l'enfant dans les sociétés anciennes s'est particulièrement développée. Souvent inhérente aux questions relatives à l'environnement féminin et à la maternité, elle a très vite tendu à se poser comme sujet à part entière. L'individu en devenir est apparu comme un élément clef utile à la compréhension de la structure des sociétés anciennes.La Mésopotamie de l'âge du Bronze est à ce titre particulièrement riche en documentations variées. Une approche pluridisciplinaire y est donc possible tout en sachant que ce matériel ne peut être lu et compris sans avoir conscience de ses propres spécificités. C'est pour cette raison que chaque type de documentation a été traité dans cette étude individuellement dans un premier temps.Après un bref aperçu de ce nous disent les images du monde mésopotamien, principalement à travers des représentations religieuses, l'étude des textes nous a permis non seulement de dessiner les grandes étapes du développement de l'enfant en tant qu'individu en devenir, mais aussi d'appréhender les enjeux sociaux qui se tissent autour de lui.Les données archéologiques nous ont permis quant à elles, car elles concernent un plus grand nombre de sites et des régions plus variées, de mettre en lumière tantôt certaines tendances régionales, tantôt des motifs transculturels concernant surtout les plus jeunes. / Studies on childhood and the children world in ancient societies has been very well developed for about twenty years. Mostly related to female environment and maternity, this topic quickly became a real field of investigation. The developing being came out as a key element in the understanding of the organisation of ancient societies.Regarding this, Mesopotamia in the Bronze Age is rich of varied materials allowing a multidisciplinary approach. Nevertheless, due to their own specificities, each type of data has been treated separately in a first time.Following a quick overview of Mesopotamian representations of the youngest ones, mainly thanks to religious and magical artifacts and pictures, textual data analysis allowed us to draw some stages of the children development as evolving individuals, and to grasp social issues forged around them.Finally, substantial archaeological data, more varied in time and space, permitted to enlighten regional trends and transcultural patterns, especially concerning the very young ones.
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Sous un même toit? La formation et la transformation des maisonnées dans le Sud du Maroc : le cas des Ammeln (Tafraout, Anti-Atlas)

Paulin, Etienne 12 1900 (has links)
L’histoire de la famille musulmane est née au début des années 1990 d’un souci commun d’éviter les généralisations hâtives et d’accumuler les faits élémentaires de la vie familiale et résidentielle. Or, le discours scientifique actuel, aussi bien que celui qui l’a précédé, restent fondés sur une même série de postulats qui conduisent à voir dans les modalités de la vie résidentielle et familiale propres aux sociétés de l’Islam la prégnance d’une mentalité collectiviste, la persistance d’une volonté ancrée dans l’esprit des individus de vivre « entre soi » dans la promiscuité d’une maisonnée nombreuse et complexe. Dans l’esprit d’une critique positive, cette thèse s’attache à illustrer la pertinence d’une perspective « atomiste » au regard des Ammeln, à savoir un groupe de paysans berbérophones natifs des hautes terres de l’Anti-Atlas, dans le Sud du Maroc. Cela se fera à la lumière d’une multitude de sources ethnographiques, démographiques et archivistiques, grâce auxquelles il sera possible de remonter le fil du temps et de suivre les processus de formation et de transformation des maisonnées établies par les habitants du pays des Ammeln depuis l’époque précoloniale jusqu’à nos jours. Ainsi, il apparaitra plus clairement que, dans les sociétés de l’Islam, aussi petites et isolées soient-elles, les noyaux familiaux sont enclins à vivre « chacun chez soi », et qu’ils n’acceptent de faire autrement qu’en raison d’un ensemble de forces et de contraintes sociales particulières les empêchant d’atteindre l’autonomie résidentielle et de bénéficier de la liberté d’action qui en découle. / Family history in the Islamic Middle East was born in the early 1990s from a shared concern to avoid sweeping generalizations and accumulate the basic facts about residential and family life. However, both the current scientific discourse and the one that preceded it are based upon a common set of assumptions that suggest that members of Islamic societies share a collectivistic mentality and a common desire to live amongst themselves in the promiscuity of large and complex households. In the spirit of positive criticism, this thesis aims to illustrate the relevance of a new “atomistic” perspective by studying the case of the Ammeln, a group of peasants from the Berber highlands of the Anti-Atlas, in Southern Morocco. This research is based on a variety of ethnographic, demographic and historical sources that make it possible to go back in time and follow the process of formation and transformation of households in this small village community, from pre-colonial times to the present day. As such, it will become clearer that, in Islamic societies, as small and isolated as they may be, elementary family units are inclined to live on their own, and that they choose to do otherwise only because of a given set of forces and constraints preventing them from attaining residential autonomy and benefiting from the resulting freedom. / Thèse réalisée en cotutelle avec l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, Paris).
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Sous un même toit? La formation et la transformation des maisonnées dans le Sud du Maroc : le cas des Ammeln (Tafraout, Anti-Atlas)

Paulin, Etienne 12 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle avec l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, Paris). / L’histoire de la famille musulmane est née au début des années 1990 d’un souci commun d’éviter les généralisations hâtives et d’accumuler les faits élémentaires de la vie familiale et résidentielle. Or, le discours scientifique actuel, aussi bien que celui qui l’a précédé, restent fondés sur une même série de postulats qui conduisent à voir dans les modalités de la vie résidentielle et familiale propres aux sociétés de l’Islam la prégnance d’une mentalité collectiviste, la persistance d’une volonté ancrée dans l’esprit des individus de vivre « entre soi » dans la promiscuité d’une maisonnée nombreuse et complexe. Dans l’esprit d’une critique positive, cette thèse s’attache à illustrer la pertinence d’une perspective « atomiste » au regard des Ammeln, à savoir un groupe de paysans berbérophones natifs des hautes terres de l’Anti-Atlas, dans le Sud du Maroc. Cela se fera à la lumière d’une multitude de sources ethnographiques, démographiques et archivistiques, grâce auxquelles il sera possible de remonter le fil du temps et de suivre les processus de formation et de transformation des maisonnées établies par les habitants du pays des Ammeln depuis l’époque précoloniale jusqu’à nos jours. Ainsi, il apparaitra plus clairement que, dans les sociétés de l’Islam, aussi petites et isolées soient-elles, les noyaux familiaux sont enclins à vivre « chacun chez soi », et qu’ils n’acceptent de faire autrement qu’en raison d’un ensemble de forces et de contraintes sociales particulières les empêchant d’atteindre l’autonomie résidentielle et de bénéficier de la liberté d’action qui en découle. / Family history in the Islamic Middle East was born in the early 1990s from a shared concern to avoid sweeping generalizations and accumulate the basic facts about residential and family life. However, both the current scientific discourse and the one that preceded it are based upon a common set of assumptions that suggest that members of Islamic societies share a collectivistic mentality and a common desire to live amongst themselves in the promiscuity of large and complex households. In the spirit of positive criticism, this thesis aims to illustrate the relevance of a new “atomistic” perspective by studying the case of the Ammeln, a group of peasants from the Berber highlands of the Anti-Atlas, in Southern Morocco. This research is based on a variety of ethnographic, demographic and historical sources that make it possible to go back in time and follow the process of formation and transformation of households in this small village community, from pre-colonial times to the present day. As such, it will become clearer that, in Islamic societies, as small and isolated as they may be, elementary family units are inclined to live on their own, and that they choose to do otherwise only because of a given set of forces and constraints preventing them from attaining residential autonomy and benefiting from the resulting freedom.
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Construire son chez-soi. Dynamiques de l'espace domestique et mutations socio-familiales et urbaines à Tozeur

Abachi, Farid 14 May 2012 (has links) (PDF)
Au croisement de la sociologie urbaine, de la sociologie de la famille et de l'analyse architecturale, cette thèse traite des transformations qu'apportent les habitants à leur espace domestique, au cours de la seconde moitié du XXe siècle à Tozeur (Jérid, Tunisie). Basée sur une cinquantaine de monographies de maisons, combinant relevés architecturaux et entretiens semi-directifs, l'analyse menée selon une démarche issue de la méthode indiciaire est centrée sur l'évolution de l'habitation et son articulation avec celle de la maisonnée. L'interprétation circonstanciée des traces et des indices révèle les étapes successives de l'occupation domestique. L'évolution du sens des différents termes relevés (ḥûš, dâr...) renseignent sur la définition des espaces et sur l'emprise de la maison. S'ils sont concomitants à l'avènement de nouveaux espaces, les changements technologiques attestent d'une évolution de la notion de confort, de l'apparition de nouveaux acteurs et de transferts de savoir-faire. Les négociations relevées lors des sédentarisations et des rénovations mettent au jour l'influence des procédures réglementaires et des stratégies de contournement différenciées. L'emploi préférentiel de certains matériaux de construction, de modénatures esthétiques et de nouvelles typologies architecturales indique une recherche de positionnement social et sa légitimité. L'enquête renseigne qu'aménager la maison et ordonner la famille sont deux actions simultanées, tout en faisant chacune appel à des discours et des représentations différents. L'examen des dynamiques de transformation de l'habitation, une manifestation d'individus en famille, livre une analyse du corps social.
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La maisonnée patrimoniale divine à Ougarit : une analyse wébérienne du dieu de la mort, Mot

Karkajian, Lourik 08 1900 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur. / Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / La présente thèse, par sa méthodologie, se situe dans le domaine de la sociologie des religions. En nous servant de l'approche wébérienne comme assise analytique, nous étudions le concept de la mort à Ougarit entre les troisième et deuxième millénaires avant l'ère commune. Plus particulièrement, nous privilégions le modèle de la maisonnée patrimoniale, un type idéal wébérien, pour analyser la figure du dieu de la mort, Mot. À cet effet nous formulons l'hypothèse que Mot est un dieu à part entière, similaire aux autres divinités, autant sur le plan social que politique. Il est perçu comme le patriarche d'une maisonnée patrimoniale qui, en terme d'organisation, est structurellement et conceptuellement identique à celle de ses collègues divins. Rares sont les auteurs qui se sont servis d'aides heuristiques— conceptuelles pour expliquer la configuration divine au Proche-Orient ancien, notamment à Ougarit. Dans la présente thèse et pour la première fois, on fait appel à un type idéal wébérien pour analyser la perception ougaritique d'une figure divine bien particulière: celle de la mort. Pour mener à bien notre étude, nous procédons de la manière suivante. Pour commencer, nous exposons le choix de notre modèle théorique afin d'identifier les facteurs matériels (environnement et économie) ainsi que les facteurs idéaux (perception de soi chez le natif à travers des données sociologiques) susceptibles d'avoir influencé la mise en forme du monde divin ougaritique en général et le concept de la figuration de Mot en particulier. Nous établissons ensuite notre corpus au sein du cycle AB et nous y justifions le choix des lectures ainsi que l'ordre suivi. Nous étudions par la suite le vocabulaire utilisé pour décrire Mot afin d'en dégager des thèmes spécifiques se rapportant à ses divers traits caractéristiques. Nous traitons en outre la question de l'absence de Mot des listes cultuelles où figurent pourtant toutes les autres divinités majeures du cycle AB. Ce n'est qu'après avoir colligé et étudié toutes ces données que nous entamons l'analyse de Mot en tant que personnage tridimensionnel perçu dans son contexte socio politique divin. Pour ce faire nous discutons d'abord du panthéon ougaritique en général selon trois concepts se rapportant à la sociologie wébérienne, à savoir l'organisation, la légitimité et la parenté. Nous reprenons ensuite ces mêmes concepts pour discuter cette fois ci exclusivement de Mot afin de déterminer les divergences et les convergences de perception entre sa figure et les autres membres du panthéon. Alors que les références agraires explicites manquent dans sa caractérisation, les composantes sociologiques abondent par contre. Son personnage reflète les conditions socio-politiques et culturelles de la société qui l'a créé; en sa qualité de figure d'autorité reconnue, il est perçu, comme ses homologues divins, en tant que chef incontesté d'un domaine patrimonial particulier, le monde souterrain. Les prospectives que notre thèse ouvre se situent au niveau de l'application du modèle de la maisonnée patrimoniale dans le champ des études du Proche-Orient ancien et du monde biblique. Dans le premier cas, il sera intéressant d'analyser d'autres figures divines selon les paramètres établis par ce modèle. En ce qui concerne le milieu vétéro-testamentaire, une analyse portant sur le concept de la mort, influencé par le contexte socio-culturel prévalant, pourra s'avérer fructueuse.
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Le néak sraè, riziculteur khmer : mobilité paysanne, localité et communauté au Cambodge postcolonial

Ménard, Yann 02 1900 (has links)
Dans le Cambodge angkorien, les souverains khmers administraient une paysannerie mouvante par le biais de temples-palais. Lorsque les Français prennent le contrôle, en 1845, ils se retrouvent devant une « masse paysanne inorganisée, inorganique même » (Delvert, 1961 : 201) et restent « confondus devant la mobilité des Cambodgiens » (Forest, 1980 : 30). À l’époque postcoloniale, les ethnologues feront essentiellement le même constat, pendant que John F. Embree (1950) proposera de catégoriser les sociétés indianisées du Sud-Est asiatique comme étant « loosely structured » : postulant une faible intégration individuelle des structures sociales donnant lieu à une prévalence de comportements individualistes ad hoc et à des communautés sans réelle organisation. La proposition fera école. Ces observations paraissent justes, mais l’analyse infructueuse. La structure dont parle Embree s’appuie sur une culture hautement syncrétique qui se reflétait aléatoirement dans les comportements. Mais l’organisation sociale khmère se trouve ailleurs : dans les solutions organisationnelles qui gouvernent les choix des individus lorsqu’ils doivent se regrouper afin d’effectuer des tâches récurrentes. À ce titre, les paysans khmers évoluaient dans une organisation sociale rigoureusement minimaliste et flexible. La maisonnée était l’élément essentiel, tandis que la communauté territoriale locale était contingente et fluctuante. Dans l’environnement naturel généreux du Cambodge, un petit groupe d’individus mobiles réunis sous un même toit pouvait aisément accomplir toutes les tâches nécessaires à sa survie. Alors on ne s’attachait jamais indéfiniment à une localité : seulement à des communautés sans cesse en évolution, centrées autour de pagodes agissant comme des ports d’ancrage. / In Angkorian Cambodia, Khmer rulers administered a moving peasantry through temple-palaces. When the French took over, in 1845, they found what administrators called an unorganized mass of peasants, “even inorganic” (Delvert, 1961: 201) and were confounded by Cambodian peasants’ mobility (Forest, 1980: 30). During the postcolonial era, ethnologists essentially came to the same conclusions, while John F. Embree (1950) proposed to categorize South-East Asian indianized societies as “loosely structured”. He postulated that the prevalence of ad hoc individualistic behavior and the lack of organization found in communities were due to a weak integration of social structures at the individual level. Many ethnologists followed in Embree’s path. These observations appear just but the analysis seems unfruitful. Embree’s structure is modeled on a highly syncretic Khmer culture which was randomly reflected in individual behavior indeed. But Khmer social organization lies elsewhere: In the organizational strategies which govern individual choices when groups must come together to accomplish recurring tasks. In this respect, Cambodian peasants evolved in a social organization that was rigorously minimalistic and flexible. The household was the essential element here, while the local territorial community was incidental. In Cambodia’s generous natural environment, a small mobile group of individuals united under one roof could easily accomplish all the tasks essential to their survival. Thus the Khmer never attached themselves indefinitely to a locality: Only to ever evolving communities, centered on pagodas which acted as anchor harbors.
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L’identité chez les Iroquoiens du Saint-Laurent : analyse du mobilier céramique du site McDonald, Saint-Anicet

Lévesque, Geneviève 04 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la variabilité stylistique présente dans l’assemblage céramique du site McDonald, dans la région de Saint-Anicet, et a pour principal objectif de déterminer comment s’exprime cette variabilité à travers les différents niveaux identitaires auxquels appartiennent les Iroquoiens du Saint-Laurent, soit la famille linguistique iroquoienne, la sphère d’interaction des Iroquoiens du Saint-Laurent, les provinces culturelles, les villages, les clans et les maisonnées. Cette étude abordera également la distribution spatiale des vases retrouvés sur le site à l’aide d’un travail de remontage effectué à l’échelle du site. Cette méthode permettra également d’aborder le mode d’occupation du site McDonald, notamment par l’étude de la relation existant entre le contenu des habitations et celui présent dans chacun des dépotoirs. Une fois ce travail effectué, l’étude de la variabilité stylistique sera abordée par une étude comparative des unités décoratives observées sur les différents registres de décoration des vases à l’intérieur d’un site, c’est-à-dire entre les différentes maisons-longues qui le composent, mais également avec d’autres sites iroquoiens de la vallée du Saint-Laurent. Une étude simultanée des résultats de ces comparaisons intra et intersites aura pour objectif d’identifier la variabilité présente dans les différents niveaux identitaires auxquels appartiennent les habitants du site McDonald et plus précisément la maisonnée, le clan, le village et la province iroquoienne. / This thesis is focused on the stylistic variability observed within the ceramic assemblage of the McDonald site, locatedSt-Anicet cluster, and how this variability can be observed at different levels of St. Lawrence Iroquoian identity. These levels of identity are the Iroquoian linguistic family, the St. Lawrence Iroquoian interaction sphere, the village cluster, the village, the clan and the household. The study includes a spatial distribution of the ceramic on the site through an observation of the pottery refits. This also helps to understand the settlement pattern by looking at, for example, the connections between the longhouses and the middens. The stylistic variability between longhouses and with other St. Lawrence Iroquoian sites will be studied by a comparative analysis of all the decorative techniques on the ceramic vessels. The objective of a comparison between longhouses is to identify the variability within the site and to determine the cultural identity of each household. Finally, a comparison with other St. Lawrence Iroquoian sites will be used to determine the position of the McDonald site within the St. Lawrence Iroquoian interaction sphere.
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Le néak sraè, riziculteur khmer : mobilité paysanne, localité et communauté au Cambodge postcolonial

Ménard, Yann 02 1900 (has links)
Dans le Cambodge angkorien, les souverains khmers administraient une paysannerie mouvante par le biais de temples-palais. Lorsque les Français prennent le contrôle, en 1845, ils se retrouvent devant une « masse paysanne inorganisée, inorganique même » (Delvert, 1961 : 201) et restent « confondus devant la mobilité des Cambodgiens » (Forest, 1980 : 30). À l’époque postcoloniale, les ethnologues feront essentiellement le même constat, pendant que John F. Embree (1950) proposera de catégoriser les sociétés indianisées du Sud-Est asiatique comme étant « loosely structured » : postulant une faible intégration individuelle des structures sociales donnant lieu à une prévalence de comportements individualistes ad hoc et à des communautés sans réelle organisation. La proposition fera école. Ces observations paraissent justes, mais l’analyse infructueuse. La structure dont parle Embree s’appuie sur une culture hautement syncrétique qui se reflétait aléatoirement dans les comportements. Mais l’organisation sociale khmère se trouve ailleurs : dans les solutions organisationnelles qui gouvernent les choix des individus lorsqu’ils doivent se regrouper afin d’effectuer des tâches récurrentes. À ce titre, les paysans khmers évoluaient dans une organisation sociale rigoureusement minimaliste et flexible. La maisonnée était l’élément essentiel, tandis que la communauté territoriale locale était contingente et fluctuante. Dans l’environnement naturel généreux du Cambodge, un petit groupe d’individus mobiles réunis sous un même toit pouvait aisément accomplir toutes les tâches nécessaires à sa survie. Alors on ne s’attachait jamais indéfiniment à une localité : seulement à des communautés sans cesse en évolution, centrées autour de pagodes agissant comme des ports d’ancrage. / In Angkorian Cambodia, Khmer rulers administered a moving peasantry through temple-palaces. When the French took over, in 1845, they found what administrators called an unorganized mass of peasants, “even inorganic” (Delvert, 1961: 201) and were confounded by Cambodian peasants’ mobility (Forest, 1980: 30). During the postcolonial era, ethnologists essentially came to the same conclusions, while John F. Embree (1950) proposed to categorize South-East Asian indianized societies as “loosely structured”. He postulated that the prevalence of ad hoc individualistic behavior and the lack of organization found in communities were due to a weak integration of social structures at the individual level. Many ethnologists followed in Embree’s path. These observations appear just but the analysis seems unfruitful. Embree’s structure is modeled on a highly syncretic Khmer culture which was randomly reflected in individual behavior indeed. But Khmer social organization lies elsewhere: In the organizational strategies which govern individual choices when groups must come together to accomplish recurring tasks. In this respect, Cambodian peasants evolved in a social organization that was rigorously minimalistic and flexible. The household was the essential element here, while the local territorial community was incidental. In Cambodia’s generous natural environment, a small mobile group of individuals united under one roof could easily accomplish all the tasks essential to their survival. Thus the Khmer never attached themselves indefinitely to a locality: Only to ever evolving communities, centered on pagodas which acted as anchor harbors.
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Retour à la maison. Le motif de la maison dans l’œuvre romanesque de J.M.G. Le Clézio, Pascal Quignard, Sylvie Germain et Marie NDiaye / Return to home. Home as literary motif in the works of J.M.G. Le Clézio, Pascal Quignard, Sylvie Germain and Marie NDiaye

Aubelle, Marie 15 January 2018 (has links)
L’histoire de la maison et celle du roman se croisent tout particulièrement au XIXe siècle alors que littérature et architecture engagent des chantiers dont Philippe Hamon souligne le parallélisme. La maison comme la maisonnée sont par ailleurs affectées par les évolutions sociétales. Objet privilégié de la description réaliste, la maison a depuis été ébranlée dans ses fondations d’autant que l’intérêt même de son exposition s’est trouvé remis en cause. La question de la représentation est au cœur des crises que traverse le roman. Le retour à la fiction initié au tournant des années 1980, en réactivant le romanesque, favorise-t-il la délivrance de nouveaux permis de construire et le réinvestissement d’un lieu redevenu fréquentable? Cette thèse se propose d’explorer le motif de la maison dans l’œuvre romanesque de quatre romanciers contemporains, J.M.G. Le Clézio, Pascal Quignard, Sylvie Germain et Marie NDiaye, à l’aune des changements sociologiques comme des problématiques du roman, afin de montrer que la maison offre des perspectives nouvelles pour la fiction. Nous envisagerons un «roman de maison» lequel, comme le roman d’aventure, aurait son espace, ses intrigues, ses personnages. En parcourant des espaces domestiques distincts, nous ferons ressortir un certain nombre d’enjeux esthétiques et poétiques liés au thème et nous nous demanderons si le roman ne serait pas, à notre époque, devenu le refuge le plus sûr et le lieu le plus hospitalier. / The history of home and that of the novel have crossed paths more than once, but hardly ever more so than in the nineteenth century, when literature and architecture began exploring new forms, the similarities of which were aptly pointed out by Philippe Hamon. At the time, both house and home were subjected to deep societal changes, and their worth as literary object was called into question: thus, home, which had long been a favourite topic of the realists, was shaken to its foundations. The very notion of representation lay at the crux of the crises the novel was going through. Around the 1980s, however, the novel began pivoting back towards fiction, thus reviving its core characteristic. Did this return to home promote new building permits, so to speak? Did it make home, as a literary trope, inhabitable once again ? This dissertation shall explore the motif of home in the complete works of four contemporary authors, namely J.M.G. Le Clézio, Pascal Quignard, Sylvie Germain and Marie NDiaye, as analyzed through the prism of sociological changes, as well as of novel-related problematics. By so doing, I hope to demonstrate that home still bears a slew of new perspectives for the fiction genre. I will put forward the notion of a ‘home novel’, which, just like the ‘adventure novel’, is endowed with its very own set of spaces, plots and characters. By delving into various domestic spaces, I shall bring out some of its key aspects, be they aesthetic or poetic, and wonder whether the novel might have become, in the times we live in, the safest and most hospitable haven at our disposal.
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L'architecture domestique et l'organisation de maisonnée dans le péninsule d'Oman à l'âge du Bronze ancien (IIIè millénaire av. N.E.) / Domestic architecture and the organization of the household in the Oman Peninsula in the early Bronze Age (3rd Millennium BC)

Azzarà, Valentina 12 December 2015 (has links)
Dans la péninsule d'Oman, le passage du Néolithique à l'âge du Bronze est marqué par de profondes transformations socio-économiques. La transition vers une économie agricole et l'intégration progressive dans les sphères d'interactions suprarégionales ont été interprétées comme la réponse adaptative des populations locales, suivant la pression de la demande extérieure pour l'acquisition de matières premières. Toutefois, le rôle de la péninsule omanaise au sein de ce réseau à l'aube de l'âge du Bronze est moins patent qu'on ne l'envisage, mettant en cause la nature des transformations déclenchées au début du 3ème millénaire av. J.-C.. Nous avons exploré ces questions à la lumière de la maisonnée, explicitement conçue en tant qu'élément structurant de la société, « sociogramme d'un système social ». Afin de circonstancier le passage vers la complexification de l'âge du Bronze, l'étude considère brièvement les dernières occupations néolithiques. Elle se focalise sur une analyse diachronique des architectures domestiques et de la culture matérielle au 3ème millénaire av. J.-C. (périodes Hafit et Umm an-Nar), évaluant les différents aspects susceptibles de fournir des informations sur la configuration des activités domestiques et de manufacture, sur la perception sociale de l'espace, sur l'organisation de la force de travail et le degré de spécialisation de celle-ci. Cette démarche a permis d'aborder les acteurs sociaux à l'échelle de l'habitat, valorisant l'importance des mutations socio-économiques amorcées localement, et exprimées par les cycles de développement de la maisonnée sur le long terme. / In the Oman peninsula, the transition from the Neolithic to the Bronze Age is marked by deep socioeconomic transformations. The shift towards an agricultural economy and the gradual integration into supraregional interaction spheres have been interpreted as the adaptive response of local populations to the pressure of an external demand for the acquisition of raw materials. Nevertheless, at the dawn of the Bronze Age, the role of the Oman Peninsula within this network is less patent than generally assumed, calling into question the nature of the transformations that characterise the beginning of the 3rd millennium BC. These questions were explored by the point of view of the household, explicitly conceived as a structuring element of the society, the “sociogram of a social system”. Aiming at better understanding of the transition towards the complexification of the Bronze Age, the study briefly addresses the last Neolithic occupations, and focuses on a diachronic analysis of domestic architectures and material culture during the 3rd millennium BC (Hafit and Umm an-Nar periods). It considers a series of different aspects that could offer insights on the configuration of domestic and craft activities, on the social perception of space, on the organisation of the workforce and their degree of specialisation. This approach allowed grasping the social actors at the village level, highlighting the importance of socioeconomic transformations originating at a local scale, and expressed by the developmental cycles of the household in the long term. In addition , new field data lead to the identification of specific chronological markers for the Hafit period and the last Umm an-Nar phase.

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